Nicolas Dupont-Aignan : "Macron n'est pas le roi de France !

  • l’année dernière
Avec Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne et président de Debout La France

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##L_INVITE_POLITIQUE-2023-05-15##

Category

🗞
News
Transcript
00:00 Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
00:05 - Et l'invité ce matin, Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne et président de Debout la France.
00:09 - Bonjour Nicolas Dupont-Aignan. - Bonjour Patrick Roger.
00:11 - Emmanuel Macron très offensif sur tous les fronts.
00:13 Elisabeth Borne, un an à Matignon.
00:15 Zelensky à Paris. La réindustrialisation, la réintégration des soignants non vaccinés.
00:20 Quelques-uns des sujets que nous allons évoquer, ainsi qu'Ardogan, la Turquie.
00:23 Et les prochains sujets aussi à l'Assemblée, comme les retraites et l'immigration.
00:27 Tout ça en un quart d'heure. On va essayer.
00:29 Commençons tout de même par l'interview d'Emmanuel Macron au journal L'Opinion, ce matin,
00:35 avant le 20h sur TF1 ce soir.
00:37 Le chef de l'État qui entend baisser les impôts des classes moyennes.
00:41 Comment percevez-vous cette offensive d'Emmanuel Macron,
00:44 qui est aussi sur le terrain de la reconquête, je le disais, sur la réindustrialisation ?
00:48 - Ah bah il ose tout. - C'est-à-dire ?
00:51 - Voilà, il ose tout.
00:53 C'est le président de la plus forte baisse de pouvoir d'achat des Français
00:57 par l'inflation, par le scandale par exemple du prix de l'essence.
01:02 Vous savez que les marges des distributeurs ou des producteurs ont augmenté considérablement.
01:06 Que les Français sont raquettés.
01:09 C'est celui qui est responsable d'un prix de l'énergie exorbitant, alors qu'on pourrait le baisser.
01:17 Ce qui fait que ça coûte extrêmement cher à nos PME qui font faillite,
01:21 mais on nous parle de réindustrialisation tous les matins.
01:23 - Mais il n'est pas seul, parce que regardez en Grande-Bretagne, même chose,
01:29 les prix sur l'énergie ont été remontés de façon incroyable.
01:32 - Il y a une chose différente, c'est qu'en France, EDF produit à 40 euros le mégawatt-heure.
01:38 Et nos PME, nos artisans, nos boulangers, nos entreprises,
01:42 ça monte jusqu'à 280 euros.
01:45 Et ça fait faire faillite, record de défaillance d'entreprise en 2022,
01:49 ça a doublé par rapport à 2021.
01:51 J'ai calculé que c'est considérable, c'est 4000 par mois,
01:56 ça veut dire plus de 100 par jour.
01:58 Et il y a une propagande,
02:01 un, il a du talent de communicant,
02:03 sauf que je crois, vous savez, la communication érigée en politique,
02:08 quand les faits sont contraires, les Français le voient.
02:11 Et donc moi, en tout cas moi, je me fais plus prendre, ça marche plus.
02:15 J'y crois pas un instant, ce sont des balivernes comme on dit.
02:18 J'y crois pas un instant parce que la réalité est différente.
02:21 Et il y a des décisions quotidiennes.
02:24 Le fait qu'Emmanuel Macron ne veuille pas comme l'Espagne et le Portugal
02:27 revenir au prix national de l'énergie et de l'électricité,
02:31 qui permettrait de sauver des milliers, des dizaines de milliers d'emplois,
02:35 d'éviter l'usine à gaz, vous savez, du bouclier énergétique.
02:38 Il y en a un qui en a parlé très bien chez vous.
02:41 J'ai vu une vidéo, c'est Ruffin.
02:43 Et pourtant, c'est pas mon bord politique.
02:45 Non, ça veut dire que là, on a une décision
02:48 qui pourrait être prise demain matin,
02:51 qui permettrait de sauver des dizaines de milliers d'emplois.
02:54 Il ne le fait pas. Et après, il nous raconte
02:56 qu'il va baisser les impôts sur les classes moyennes.
02:58 - Oui, c'est ça. Pour les personnes dont le salaire est compris entre 1500 et 2500 euros.
03:03 - Mais vous savez, quand vous avez été scroqué,
03:05 si un jour vous avez acheté une voiture d'occasion,
03:08 un garagiste, véreux, qui vous a vendu
03:11 quelque chose qu'il vous a lâché au bout d'un mois,
03:14 vous lui rachetez pas une voiture,
03:16 ce que je veux dire, c'est que quand vous avez été trompé,
03:19 vous continuez pas à être trompé.
03:21 Alors, moi j'espère, je crois quand même,
03:24 que les français ne sont pas dupes de cette offensive de communication.
03:27 - De communication, mais il y a quand même aussi des emplois à la clé
03:30 sur la réindustrialisation.
03:32 Que ce soit à Dunkerque la semaine dernière,
03:35 que ce soit à Sargoumine aujourd'hui, sur le photovoltaïque,
03:38 ça va avoir lieu, ça.
03:40 - D'abord, moi je vais vous dire une chose très franche.
03:42 - Je pose la question Nicolas Dupont-Étienne.
03:44 - Quand il y a une bonne nouvelle pour le pays, même si elle vient de Macron,
03:46 je m'en réjouis. Simplement, j'ai beaucoup de méfiance,
03:49 parce que souvenez-vous des annonces comme ça sur des usines,
03:52 2026, donc j'attends un peu de voir,
03:55 mais très bien s'il y a quelques milliers d'emplois supplémentaires.
03:57 - Mais vous avez des doutes tout de même.
03:59 - J'ai beaucoup de doutes. - Pourquoi ?
04:01 - Parce que ce sont toujours les mêmes opérations.
04:03 Enfin, vous l'avez vu à plusieurs reprises,
04:05 il y a eu ce type d'opération, et puis après on apprend deux ans après
04:07 que le projet est réduit, que ça n'a pas avancé.
04:09 Donc, si ça marche, très bien.
04:12 Mais, pour 1500 emplois là, ou 1500 emplois,
04:15 quand il a été à Dunkerque, c'est très intéressant,
04:19 il y a Val d'Une à Valenciennes,
04:21 il y a 350 licenciements, personne n'en a parlé.
04:24 Je vous le dis, 46 000 en 2022,
04:28 46 000 défaillances d'entreprises,
04:30 4000 par mois, 100 par jour.
04:32 Il y a une centaine d'entreprises par jour qui ferment.
04:36 Et, de l'autre côté, on nous parle d'une implantation étrangère.
04:40 Très bien, ou de deux, ou de trois.
04:42 - Plusieurs, puisque la France est en Europe le pays...
04:46 - Faux ! Alors voilà.
04:48 - Ce n'est pas le pays où il y a la plus forte implantation étrangère.
04:54 - C'est très intéressant ça.
04:56 Il faut que les Français décryptent.
04:58 Partout, j'ai lu dans les journaux,
05:00 "Premier pays d'investissement étranger, 1200 implantations".
05:03 Mais il y a un petit schéma à côté,
05:05 nous sommes le pays où il y a le plus faible taux d'emploi par implantation,
05:08 33, c'est 300 dans d'autres pays.
05:11 Donc déjà, on n'est plus le premier pays en nombre d'emplois.
05:13 Et puis après, on regarde un peu les chiffres,
05:15 il y en a 65%, ce sont simplement des extensions d'établissements existants.
05:19 Donc on est exactement dans de la communication.
05:22 Et si vous n'avez que des implantations étrangères,
05:25 d'ailleurs beaucoup plus minimes en termes d'emploi qu'à l'étranger,
05:28 mais que les entreprises françaises ferment, ça veut dire quoi ?
05:31 Ça veut dire qu'on est en train de brader le pays à des entreprises étrangères.
05:34 Et quand on a des entreprises étrangères,
05:36 vous savez très bien que quand il y a un coup dur,
05:39 quels sont les endroits où ils suppriment les emplois en premier ?
05:41 Ben, pas dans leur pays.
05:43 Donc Emmanuel Macron déroule le tapis rouge pour les entreprises étrangères,
05:46 très bien si ça fait quelques emplois en plus,
05:49 mais j'aimerais qu'il s'occupe des entreprises françaises
05:51 qui sont en train de crever à cause du prix de l'électricité trop élevé.
05:54 Et ce prix de l'électricité, il pourrait le baisser,
05:57 il ne le veut pas parce qu'il obéit à l'Allemagne
06:00 et il obéit à l'Union Européenne.
06:02 Donc j'aimerais que les grands discours,
06:05 les grands effets de com', très bien s'il y a quelques emplois en plus,
06:08 mais qu'on s'occupe des entreprises qui existent
06:11 et qui sont en train de mourir, là, en ce moment, chaque jour.
06:14 Une centaine par jour d'entreprises, pas d'emplois, d'entreprises.
06:18 - Nicolas Dupont-Aignan, qu'est-ce que vous répondez aussi
06:21 à sa déclaration sur la réforme des retraites ?
06:23 Il dénonce l'irresponsabilité collective
06:26 et un déni de réalité sans proposition de la part des oppositions.
06:30 - C'est complètement faux. Et puis surtout,
06:33 il n'est pas le roi de France, ça n'a pas été voté.
06:36 Enfin, cette homme est incroyable.
06:39 La réforme des retraites, elle n'a pas été votée.
06:41 - Elle a été adoptée ? - Non, elle n'a pas été votée par l'Assemblée nationale,
06:44 malgré les magouilles avec les républicains,
06:46 ils n'ont même pas réussi à la faire adopter.
06:48 Et le 8 juin, on va, enfin, j'espère,
06:51 le 8 juin, à l'Assemblée nationale,
06:53 sauf s'il trouve une magouille pour empêcher le vote,
06:56 on va revenir sur cette réforme.
06:58 - Je vais vous dire une chose. - Proposition de loi de Lyon.
07:00 - Je vais vous dire une chose. - Pour abroger la réforme.
07:02 - Oui. Le gouvernement gaspille des dizaines de milliards d'euros,
07:05 M. Ruffin l'expliquait très bien, sur ce prix d'électricité.
07:08 - Après TCL Vant ? - Oui, sur ce prix, parce que,
07:10 qu'on soit, vous voyez, très opposés,
07:12 il y a un gaspillage gigantesque de ressources.
07:14 - Vous allez vous engager avec François Ruffin à la présidentielle ?
07:16 - Pas du tout, pas du tout. - Si ça continue.
07:18 - Ce que je veux dire, c'est qu'à un moment, il y a des faits, des chiffres,
07:21 et quand des gens de bords très différents le disent,
07:24 c'est pas dingue. Deuxième point, je vous en ai déjà parlé,
07:27 personne n'en parle. M. Le Maire emprunte,
07:31 chaque mois, 1,8 milliard à taux variable,
07:34 indexé sur l'inflation, à 9% en zone euro,
07:38 qui coûte aux contribuables, sous forme de remboursement d'intérêts d'emprunt,
07:42 15 milliards par an. 15 milliards par an qu'on donne aux banques,
07:46 c'est deux fois plus que la réforme des retraites.
07:48 Donc, c'est tout à fait le macronisme.
07:50 D'un côté, on va faire souffrir les Français
07:54 qui sont au chômage à 60 ans, 55 ans,
07:57 qui vont devoir être au RSA entre 62 et 64 ans,
08:00 pour économiser 7 milliards d'euros,
08:02 et de l'autre, on donne 15 milliards aux banques,
08:05 avec des taux d'intérêt à taux variable, alors que si vous empruntez,
08:08 vous empruntez à taux fixe, à 3%, et pas à 9% à taux variable.
08:11 Vous voyez, c'est ça qui m'est insupportable pour moi.
08:14 C'est ce deux poids, deux mesures. Moi, je suis prêt à des efforts.
08:17 Faisons des efforts sur les cartes vitales, les fausses cartes vitales.
08:20 Faisons des efforts en n'empruntant pas à taux variable,
08:22 en empruntant à taux fixe pour l'État,
08:24 pour pas que le contribuable paye des intérêts d'emprunt exorbitants
08:26 pour le budget de l'État.
08:27 Faisons des efforts sur le prix de l'électricité.
08:29 Il y a plein d'économies à faire.
08:31 J'ai écrit un bouquin là-dessus, vous le savez, Où va le pognon ?
08:33 - Nicolas Dubronian, Elisabeth Borne,
08:36 un an demain, quel bilan ?
08:38 - La pauvre.
08:40 - Pourquoi la pauvre ?
08:42 - La pauvre parce que, si vous voulez,
08:44 c'est un chemin de croix pour elle.
08:46 Parce qu'en fait, qui décide ?
08:48 Elle décide rien, la pauvre Elisabeth Borne.
08:50 Elle décide rien.
08:52 C'est Emmanuel Macron qui décide.
08:54 - Elle est complètement instrumentalisée alors ?
08:56 - Non, mais elle n'est pas instrumentalisée.
08:58 Elle obéit et c'est son boulot.
09:00 Mais ce que je veux dire,
09:02 c'est faire passer Elisabeth Borne pour un bouc émissaire.
09:05 Bon, très bien.
09:07 Mais le problème, ce n'est pas Elisabeth Borne.
09:09 C'est Emmanuel Macron.
09:11 C'est lui qui a imposé une réforme sans vote.
09:14 C'est lui qui refuse le référendum.
09:16 C'est lui qui refuse la dissolution.
09:18 C'est lui qui fait interdire des concerts de casserole
09:22 avec une loi antiterroriste.
09:24 Cette image du 8 mai,
09:26 désert, c'est Champs-Elysées désert,
09:28 mais c'était pathétique.
09:30 Et moi je me dis, comment on va tenir 4 ans ?
09:32 - Est-ce que vous croyez qu'elle est en sursis, Elisabeth Borne ?
09:34 - Oui, je pense.
09:36 - On entend beaucoup Gérald Darmanin,
09:38 il postule selon vous ?
09:40 - Écoutez, vous pouvez remplacer
09:42 Elisabeth Borne par Gérald Darmanin,
09:44 le maire et toute cette clique.
09:46 Le pays part à la dérive.
09:48 Moi je souhaite qu'on traite les problèmes.
09:50 Et je veux dire aux Français qu'on peut les traiter.
09:52 On peut changer les choses.
09:54 On peut améliorer. Parce que vous savez ce qui se passe.
09:56 Je le vois bien, hier j'étais dans ma circonscription encore.
09:58 C'est qu'il y a un dégoût général.
10:00 Sentiment d'un déclassement.
10:02 Sentiment que...
10:04 Et les gens me disent "mais c'est foutu".
10:06 Non. Il y a des mesures à prendre.
10:08 On peut faire de grosses économies financières.
10:10 On peut aider les Français les plus modestes.
10:12 On peut prendre des mesures.
10:14 - Oui mais tout ça, ça coûte aussi d'un côté.
10:16 - Non, parce qu'on fait des économies.
10:18 - On l'a vu dans le "Quoi qu'il en coûte".
10:20 - Mais moi je vous ai trouvé 20 milliards d'économies demain matin.
10:22 Et au lieu de faire souffrir les petits retraités,
10:24 au lieu de mettre au RSA des gens
10:26 à 62 ans jusqu'à 64 ans,
10:28 je vous assure qu'on peut redresser le pays.
10:30 Il y a des choses à faire.
10:32 Et ce qui est révoltant en tout cas pour moi,
10:34 c'est qu'on le fait pas.
10:36 Et puis que je vois le cinéma.
10:38 Je vois le cinéma.
10:40 C'est terrible de voir ça.
10:42 - Nicolas Dupont-Aignan, sur la réforme des retraites,
10:44 vous pensez qu'il y aura obstruction pour
10:46 empêcher l'étude de ce texte,
10:48 c'est-à-dire du groupe Lyot,
10:50 l'abrogation de la réforme des retraites de 8 jours ?
10:52 - Moi je pense qu'on peut avoir une majorité à l'Assemblée
10:54 pour abroger la réforme des retraites,
10:56 revenir à la démocratie,
10:58 et que ce pouvoir est de plus en plus
11:00 antidémocratique.
11:02 C'est un pouvoir en fait faible.
11:04 Il sait plus où il est.
11:06 Il sait plus où il est.
11:08 Donc il est prêt à tout pour
11:10 mettre le couvercle sur la marmite.
11:12 Et je trouve ça dangereux parce que vous savez,
11:14 quand la démocratie ne s'exprime plus,
11:16 c'est la violence qui s'exprime.
11:18 Et moi je veux pas de la violence.
11:20 Je veux un système démocratique.
11:22 - Nicolas Dupont-Aignan,
11:24 est-ce que vous applaudissez les soignants
11:26 non vaccinés contre le Covid
11:28 qui sont autorisés à reprendre le travail cette semaine ?
11:30 - Les soignants non vaccinés et les Français
11:32 savent assez que je me suis battu pour eux.
11:34 Énormément.
11:36 Donc je suis content qu'on ait voté
11:38 le 4 mai la loi.
11:40 J'espère qu'elle passera au Sénat.
11:42 Pourquoi ? Parce qu'en fait
11:44 ces soignants, ils ont eu du bon sens.
11:46 Ils ont eu raison de refuser
11:48 de s'injecter
11:50 ce vaccin qui n'en est pas un.
11:52 - Oui mais il y a certaines familles qui vont dire
11:54 aussi de patients, oui mais
11:56 ça pouvait être dangereux pour des personnes fragiles.
11:58 - Mais pas du tout puisqu'on sait aujourd'hui,
12:00 même Pfizer l'a dit,
12:02 le soi-disant vaccin Covid
12:04 n'empêchait pas la transmission.
12:06 Donc on ne se vaccinait pas
12:08 pour les autres puisqu'ils ne servaient à rien
12:10 là-dessus. Et c'est Pfizer qui l'a dit.
12:12 - Ils ralentissent. - Non, Pfizer l'a dit,
12:14 il n'y a eu aucune étude là-dessus,
12:16 tout le monde sait, d'ailleurs la preuve,
12:18 c'est qu'il y a eu des gens super vaccinés
12:20 et même des soignants super vaccinés
12:22 qui allaient à l'hôpital avec le Covid.
12:24 Donc on est en plein délire.
12:26 Donc on arrête cette comédie, cette tragédie,
12:28 et je demande, et je le dis,
12:30 une commission d'enquête parlementaire
12:32 comme aux Etats-Unis
12:34 sur les effets secondaires de ces injections Covid.
12:36 Et je recommande à tous
12:38 la lecture du livre d'Alexandre A.H.Caude
12:40 "Les apprentis sorciers"
12:42 - Qui a été dénoncé par d'autres, quoi.
12:44 - Mais bien sûr. - Par d'autres spécialistes.
12:46 - Mais oui, mais il y a un débat.
12:48 Vous savez, je suis surpris Patrick Roger,
12:50 que dans notre pays, on peut avoir des opinions différentes.
12:52 Mais aujourd'hui,
12:54 le débat est très difficile.
12:56 Est-ce que les Français attendent de nous
12:58 comme de vous ?
13:00 Et je sais qu'à Sud Radio, il y a le débat.
13:02 Et merci.
13:04 C'est qu'il y ait les deux opinions, et puis après,
13:06 les gens sont suffisamment intelligents pour se déterminer.
13:08 C'est ce qui différencie une démocratie
13:10 d'une autocratie.
13:12 - Question Nicolas Dupont-Aignan,
13:14 il nous reste une minute trente,
13:16 sur le président ukrainien Zelensky,
13:18 en visite express hier à Paris.
13:20 Il demandait l'aide de la France.
13:22 Ce sera un minima,
13:24 finalement, sur les équipements.
13:26 - Ça suffit !
13:28 Moi, je vous dis ce que je pense.
13:30 Il est temps de faire la paix,
13:32 dans cette zone. Poutine est affaibli,
13:34 Zelensky est en train de sacrifier son peuple,
13:36 nous, nous sommes en train de suicider l'Europe.
13:38 - Sacrifier pourquoi ? - Oui, parce qu'il envoie,
13:40 comme de la chair à canon, le peuple ukrainien,
13:42 dans un conflit sans issue,
13:44 alors qu'il faut faire la paix,
13:46 et que ce conflit est en train de pousser la Russie dans les bras de la Chine,
13:48 est en train de ruiner l'économie
13:50 allemande et française,
13:52 est en train de nous fâcher avec le reste du monde.
13:54 Donc, moi, je vous dis, je sais que c'est pas populaire,
13:56 je dis qu'il y a, j'ai proposé
13:58 mille fois un plan de paix équilibré,
14:00 je me réjouis qu'un président brésilien ait fait la même chose,
14:02 il faut arrêter
14:04 cette folie.
14:06 - Ben oui, mais pour ça, il faut convaincre
14:08 Poutine d'arrêter aussi. - Il faut arrêter.
14:10 - Parce que Poutine envoie aussi de la chair à canon.
14:12 - Mais bien sûr, et je ne suis ni pour l'un ni pour l'autre.
14:14 Mais en revanche, j'en ai assez.
14:16 L'Angleterre a livré ce week-end des missiles longs portés,
14:18 c'est une folie, qui peut nous entraîner
14:20 vers la guerre mondiale.
14:22 Il faut arrêter parce que les problèmes économiques
14:24 et sociaux de notre pays
14:26 aujourd'hui sont en partie
14:28 liés à cette incapacité
14:30 à faire taire les canons là-bas.
14:32 Et on peut le faire maintenant, il faut simplement
14:34 un vrai plan de paix. - Mais comment ?
14:36 - En garantissant
14:38 un don basse
14:40 autonome, comme on l'avait fait
14:42 au moment des accords de Minsk, et on ne l'a pas fait respecter
14:44 par l'Ukraine, en démilitarisant
14:46 l'Ukraine et en demandant le retrait des troupes russes.
14:48 L'un va avec l'autre, et en mettant des troupes
14:50 de l'ONU sur place. Vous savez,
14:52 je voudrais que les Français comprennent que
14:54 créer un champ de bataille
14:56 au cœur de l'Europe, c'est
14:58 marginaliser l'Europe face à la Chine et aux États-Unis
15:00 qui se frottent les mains, pour
15:02 un siècle. - Donc vous ne souhaitez pas
15:04 la victoire de l'Ukraine ? - Il n'y a pas
15:06 de question de victoire ou pas de victoire, je ne souhaite ni la victoire
15:08 de l'un, ni la victoire de l'autre, je souhaite qu'on
15:10 sépare, c'est un conflit territorial
15:12 localisé, on en fait
15:14 une guerre mondiale, pour le plus grand profit
15:16 des États-Unis sur le plan économique et de la Chine
15:18 sur un plan géopolitique. Moi, je
15:20 crois que l'Europe a besoin de la
15:22 paix. Souvenez-vous, si on ne
15:24 le fait pas maintenant, et que ça s'enquiste
15:26 ou que ça dérive en guerre,
15:28 c'est l'Europe qui va perdre. C'est pas les États-Unis,
15:30 vous savez, qui vendent leur gaz liquéfié, c'est pas la
15:32 Chine qui récupère la Russie, l'Afrique,
15:34 le reste du monde. Donc, est-ce qu'on
15:36 peut voir un peu plus loin que le bout de notre nez ?
15:38 - Merci Nicolas Dupont-Aignan, président
15:40 de Debout la France, c'était l'invité ce matin
15:42 de Sud Radio.

Recommandée