Meurtre de la petite Rose "Les parents hurlent de douleur, c'est très lourd"

Sud Radio

Témoignage d'Angélique, voyante / commerçante dans la Rue du Cheval Blanc à Rambervilliers (Vosges), voisine de la famille de Roze-Izabela (5 ans), retrouvée sans vie dans un sac poubelle.  Retrouvez Parlons Vrai chez Bourdin du lundi au vendredi de 10h30 à 12h30 sur #SudRadio. --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts   Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————   Nous suivre sur les réseaux sociaux   ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos Parlons vrai chez Bourdin : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQkzX4JBcyhPDl9yzBynYbV  ##SAVOIR_ET_COMPRENDRE-2023-04-27##

Transcript

00:00 Nous sommes donc dans les Vosges, l'adolescent soupçonné du meurtre de Rose, 5 ans, était déjà poursuivi pour viol.

00:08 Oui, une habitante avait déposé plainte l'année dernière.

00:10 Son fils et l'un de ses amis avaient été ligotés à un arbre avec du scotch épais, puis tabassés par le jeune homme en question.

00:18 Il avait ensuite tenté d'enflammer des feuilles au pied des deux garçons

00:22 avant que ces derniers ne parviennent finalement à s'enfuir, secourus par un ami.

00:26 « J'ai porté plainte parce que je voulais qu'il soit soigné », explique aujourd'hui cette mère de famille qui raconte auprès de l'agence France Presse.

00:34 Sa mère a un handicap mental, elle est battue par son mari, ce sont des gens qui n'ont pas d'argent.

00:39 Le jeune homme avait été placé en centre éducatif fermé jusqu'en février, dernière date de sa libération.

00:45 Une expertise psychiatrique concluait à l'absence de troubles mentaux, indique le procureur.

00:51 Pourtant dans le Parisien, aujourd'hui en France, des habitants de Rambert-Villay confirment l'avoir trouvé dérangé, disent-ils.

00:58 Ce sont leurs mots. Par exemple, en le voyant verser de l'essence sur son vélo, il prétendait être en train de faire le plein de ce vélo.

01:05 Un vélo auquel, selon ses témoins, il parlait comme si c'était son cheval ou quelque chose comme ça.

01:10 « Ne bouge pas, je reviens », lui disait-il après l'avoir posé.

01:13 Un autre riverain, brocanteur, rapporte à l'AFP une altercation qui s'était produite l'année dernière.

01:19 Il avait dit à ma petite-fille de 11 ans « je vais te violer ».

01:23 On le voyait tout le temps traîner partout, insulter tout le monde. Il importunait tous les enfants.

01:28 La police municipale était attentive, inquiète depuis son retour dans la commune, confie le maire.

01:33 Mardi, c'est après l'appel de cet adolescent que les enquêteurs ont retrouvé le corps déshabillé de la fillette dans un sac plastique.

01:41 Lui prétendait l'avoir retrouvé comme ça.

01:43 Nous sommes à Rambert-Villay avec Angélique. Bonjour Angélique.

01:47 Bonjour. Merci d'être avec nous. Vous êtes commerçante rue du Cheval Blanc à Rambert-Villay.

01:52 Vous êtes une voisine de la famille de la petite Rose.

01:56 Oui, je connaissais bien la petite Rose. Je la voyais tous les jours quand je sortais et les autres enfants aussi.

02:03 Je connais bien cette famille, une très bonne famille, une catastrophe horrible.

02:08 Horrible. J'imagine la tristesse, à la fois la tristesse des habitants qui connaissaient la famille, connaissaient l'enfant,

02:17 mais aussi la tristesse de toute la commune marquée par ce drame.

02:21 Oui, tout le monde est vraiment profondément marqué, surpris, choqué.

02:26 On est une toute petite commune des Vosges, donc c'est choquant, très choquant.

02:32 Bianca est la maman de Rose. Vous connaissez la famille.

02:36 Bianca a hurlé sa détresse devant le domicile de la famille des Roses blanches déposées par les habitants dans la rue.

02:48 Vous avez croisé les parents de la petite Rose ?

02:51 J'ai vu le papa à qui j'ai présenté mes condoléances, qui est en larmes. Ils sont en larmes, ils hurlent, il y a des cris, des pleurs tous les jours.

02:59 C'est prenant, on entend les cris de douleur dans la rue, c'est très prenant, c'est très lourd, c'est très très lourd.

03:06 Est-ce que vous aviez croisé celui qui est soupçonné du meurtre de la petite Rose ?

03:13 Moi personnellement, je ne l'ai jamais vu, le meurtrier de la petite Rose.

03:17 Vous ne l'avez jamais vu ?

03:18 Je ne l'ai jamais croisé.

03:20 Je dis ça parce qu'il traînait un peu dans le quartier, si j'ai bien compris.

03:25 Oui, il se disait qu'il traînait dans le quartier, mais honnêtement je ne l'ai jamais vu moi.

03:30 Vous connaissez sa famille ou pas ?

03:32 Pas du tout, pas du tout.

03:35 La petite Rose, une gamine adorable, une enfant adorable.

03:40 Une gamine souriante, qui faisait toujours des coucous avec sa main. Je la voyais tous les jours, une petite fille qui rayonnait.

03:49 Qui rayonnait, retrouvée morte. Elle jouait dans la rue ?

03:53 Oui, dans la rue, avec les autres enfants.

03:57 Elle était sortie s'amuser dehors avec une balle et avec d'autres enfants.

04:01 Et c'est là qu'il l'a croisée et qu'il l'a probablement tuée.

04:07 Je reste encore au conditionnel parce que l'enquête est en cours.

04:12 D'ailleurs, il n'explique pas trop son geste.

04:15 J'imagine la stupéfaction quand vous avez appris le passé de cet adolescent.

04:22 Oui, ça nous fait peur. On se demande pourquoi ils l'ont relâché, pourquoi il était dans notre ville, à Rambert-Villiers, alors qu'il y a plein d'enfants ici.

04:31 C'est effroyable, ça fait peur, c'est incompréhensible. On ne comprend pas. On se pose beaucoup de questions.

04:36 Oui, l'ambiance dans la commune ?

04:39 Très lourde, très lourde. Beaucoup de tristesse, c'est incroyable. La solidarité, la tristesse.

04:45 Les gens sont vraiment solidaires. On se soutient un peu, vous voyez.

04:50 J'imagine que vous ne parlez que de ça ?

04:52 Oui, voilà. Tous les jours, tout le monde ne parle que de ça, depuis le drame.

04:56 Depuis le drame, bien sûr. Dans votre commerce, dès qu'un client rentre, c'est le sujet de conversation.

05:03 Alors moi, je n'ai pas un commerce, je reçois des gens chez moi pour ma profession.

05:07 Mais c'est vrai que tout le monde m'en parle, mes clientes que je reçois m'en parlent. On est très choqués.

05:14 Je vous laisse, Angélique, je ne vais pas insister lourdement. Pourquoi cet ado était-il en liberté ?

05:22 C'est très douloureux. C'est ce que disent tous les habitants de la rue. Il ne faut plus que ça arrive.

05:30 Nous suivrons parce que nous aurons besoin d'explications. La famille, avant tout, a besoin d'explications.

05:37 Tout le monde a besoin d'explications dans cette affaire. Pourquoi est-ce que cet ado, qui avait déjà été mis en examen pour viol,

05:46 rappelons-le, mis en examen pour viol, pourquoi est-ce que cet ado était...

05:51 Il était resté un an en foyer et puis il avait été libéré. Pourquoi est-ce que cet ado traînait comme ça et pouvait commettre d'autres crimes ?

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