Jeudi 20 avril 2023, SMART PATRIMOINE reçoit Vanessa Vidot (Présidente et fondatrice, Wit Art)
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00:00 Et c'est parti pour l'art à la hule, le rendez-vous hebdomadaire de Smart Patrimoine dédié aux actualités du monde de l'art.
00:10 Un rendez-vous proposé par Sibylla Oudjan, journaliste spécialisée sur les questions d'art au sein de la rédaction de Bsmart.
00:15 Bonjour Sibylle. Bonjour Nicolas.
00:17 Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine.
00:19 C'est parti pour les actualités hebdomadaires dans le monde de l'art et on recommence avec l'actualité des maisons de vente.
00:26 Oui, c'est Artcurial qui s'implante en Suisse avec l'acquisition de la maison de vente aux enchères Beuret-Bailly-Widmer-Ochsenen.
00:33 Alors l'année dernière, en 2022, Artcurial a fêté ses 20 ans et aussi le plus grand chiffre d'affaires, le plus élevé chiffre d'affaires qu'ils ont jamais réalisé dans leur histoire,
00:42 un chiffre d'affaires de 216 millions d'euros.
00:45 Elle se situe ainsi en troisième position parmi les maisons de vente aux enchères les plus dynamiques en France après Christies et Sosbis.
00:52 Artcurial profite donc de ces bons résultats pour poursuivre son développement.
00:57 Jusqu'à présent, Artcurial possède trois lieux de vente à Paris, Monaco et Marrakech et possède plusieurs bureaux en Belgique, Italie, Allemagne, Autriche, Espagne.
01:06 Et deux acquisitions ont déjà été réalisées dans son histoire, celle de John Taylor pour conforter son département immobilier de luxe et aussi celle d'Arcana qui permet des ventes aux enchères de chevaux.
01:16 Et alors pourquoi cette étendue en Suisse ? Il y a un marché de l'art particulièrement dynamique en Suisse ?
01:21 Nicolas Orlovski qui est le PDG d'Artcurial s'est exprimé dans un communiqué.
01:26 Il précise que les ventes aux enchères sont particulièrement dynamiques au sein de cette zone européenne et surtout très importantes en termes de collectionneurs.
01:33 Donc ce serait pour ça qu'ils y sont allés.
01:37 Beurret-Bahie-Wiedemeyer-Auchenen a été créé en 2011 à Bâle par Nicolas Beurret et Emmanuel Bahie.
01:43 C'est une maison de vente qui est spécialisée dans les ventes de tableaux, oeuvres sur papier et sculptures du 19e et 20e siècle.
01:50 Et désormais elle change son nom, elle s'appellera désormais Artcurial Beurret-Bahie-Wiedemeyer mais conservera toute son organisation, tout son fonctionnement actuel.
01:58 Et la prochaine vente fine art aura lieu pendant Art Basel le 21 juin prochain.
02:03 On continue avec les actualités du monde de l'art. Un manuscrit particulièrement précieux est en vente, Sibyl.
02:08 Oui alors c'est la BNF, la Bibliothèque Nationale de France qui lance un appel au don pour acquérir, posséder ce précieux manuscrit.
02:17 On l'appelle le Brévière à l'usage de la Sainte-Chapelle, un manuscrit enluminé réalisé en 1370 pour le roi de France Charles V.
02:26 Alors pour comprendre le caractère exceptionnel de ce manuscrit, il faut savoir qu'au 14e siècle, le roi Charles V a créé et installé une bibliothèque au Louvre.
02:35 Une bibliothèque, on dit qu'il y avait un millier de manuscrits qui seraient présents.
02:41 Mais après la mort du roi Charles V, la bibliothèque s'appauvrit, elle est même dispersée dans toute l'Europe.
02:46 Et aujourd'hui, c'est seulement 185 volumes qui ont été retrouvés et la moitié sont présents à la BNF.
02:53 C'est le cœur historique des collections de la BNF qui s'exprime dans un communiqué en disant que c'est la première fois depuis 200 ans
03:00 que la BNF a l'opportunité d'acquérir un manuscrit de la bibliothèque de Charles V. C'est une occasion unique, exprime-t-il.
03:06 Est-ce qu'on a une idée du montant d'acquisition du manuscrit Sibyl ?
03:10 Oui alors le montant d'acquisition du Brévière est fixé à 1,6 million d'euros.
03:15 Il appartient aujourd'hui à un collectionneur étranger qui ne veut pas dévoiler son identité.
03:19 Et la BNF espère réunir le montant avant le 31 décembre 2023.
03:23 Le don en soutien est bien entendu déductible d'impôt à 66%.
03:28 Et le Brévière, si la BNF réussit à l'acquérir, serait installé à côté des autres manuscrits de cette bibliothèque Charles V
03:34 sur le site Richelieu qui vient tout juste d'être rénové et d'ouvrir ses portes dernièrement.
03:41 Et on finit avec une actualité toujours dans le monde de l'art, on va parler du FBI.
03:45 Puisque à présent, Sibyl, tout le monde peut aider le FBI dans sa traque aux œuvres d'art volées.
03:51 Voilà, c'est une application qui vient juste d'être lancée par le FBI
03:55 qui permet d'avoir accès à la base de données du National Stolen Art File, NSAF.
04:01 Donc c'est toute sa base de données de ces œuvres d'art.
04:04 L'application a été initialement conçue pour les forces de l'ordre et tous les professionnels du secteur
04:09 mais n'importe qui peut l'utiliser et voilà, en achetant une œuvre d'art,
04:12 on peut quand même aller regarder dans cette base de données si elle ne s'y trouve pas.
04:16 Le FBI s'en félicite, ils disent que c'est l'une des plus grandes évolutions de cette base de données
04:21 pour les rendre encore plus accessibles au public et surtout plus conviviales pour naviguer dans cette base de données.
04:27 Merci beaucoup Sibyl pour ces actualités hebdomadaires du monde de l'art
04:30 et nous avons le plaisir de recevoir ensemble sur le plateau de Smart Patrimoine Vanessa Vido.
04:35 Bonjour Vanessa Vido.
04:36 Bonjour, bonjour à tous les deux.
04:37 Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine, vous êtes présidente et fondatrice de WittArt.
04:40 Alors WittArt, c'est un cabinet de gestion de patrimoine
04:43 mais spécialisé dans la valorisation et la gestion de collections d'art.
04:46 Est-ce que vous pouvez nous expliquer peut-être pour ceux qui nous écoutent
04:48 comment on arrive à mélanger les deux finalement,
04:50 la gestion de patrimoine classique et la valorisation des collections d'art ?
04:55 Absolument, alors la question est toujours effectivement quand on pense gestion de patrimoine,
04:59 on assimile généralement gestion des actifs financiers, gestion immobilière.
05:06 Il y a une partie qui effectivement est assez importante et conséquente
05:09 qui est aussi le patrimoine artistique qui a pu être acquéri par un propriétaire privé.
05:14 Aujourd'hui cette partie-là de patrimoine artistique n'est pas ou peut gérer.
05:19 Donc c'est ce qui m'a effectivement engagée dans cette voie-là.
05:23 C'est quoi ? C'est une poche de diversification en lien plus avec l'appétence des épargnants,
05:28 des investisseurs mais qu'on ne gère pas plus que ça derrière, c'est ça ?
05:32 Effectivement, généralement dans les collectionnables,
05:36 tout ce qui va être montres, bijoux et vins vont être finalement mieux conservés,
05:43 mieux suivis que des tableaux, mieux que les œuvres d'art.
05:48 Pourquoi ? Pour des raisons assez simples parce que c'est beaucoup plus facilement volable,
05:52 tout simplement, et donc les assurances sont un peu plus exigeantes
05:57 pour les questions de protection de ce type de patrimoine.
06:02 Il y a comme une sensation de confort de la part des propriétaires
06:05 parce qu'on a une pièce qui est au mur, parce qu'on a une sculpture qui est dans le jardin.
06:09 On a l'impression que ces choses-là sont absolument immuables et liées à notre patrimoine
06:12 et qu'elles ne sont pas sujetes soit à convoitise,
06:16 soit à constituer un patrimoine à part entière et en réalité elles le sont absolument.
06:21 Et vous avez remarqué quand vous avez créé votre cabinet
06:24 qu'il y avait un manque d'accompagnement à ce niveau-là ?
06:26 Effectivement. Alors il y a bien sûr pour les gestions de patrimoine classiques,
06:30 des cabinets qui sont tout à fait spécialisés sur le sujet, des banques privées.
06:34 Donc il y a pléthore d'acteurs sur le marché qui sont effectivement engagés dans cette voie-là.
06:39 En revanche, pour tout l'accompagnement à proprement dit sur les œuvres d'art,
06:43 sur les productions art-plastique, il y avait un grand vide à cet endroit.
06:47 Et vous accompagnez quel type de collection ? En termes d'art, en termes de taille aussi ?
06:52 En termes d'art plutôt moderne, contemporain, qui est plutôt ma spécialité.
06:59 En termes de volume, ça peut aller d'une collection qui est en cours de constitution,
07:04 avec des jeunes collectionneurs qui ont 20, 30, 40, 50 pièces
07:09 et qui ont vocation à faire grandir cette collection,
07:12 ou des volumes beaucoup plus importants, jusqu'à à peu près 7000 œuvres.
07:17 Vous conseillerez de se tourner vers vous dès la plus petite collection, dès les prémices ?
07:23 Absolument, vous savez qu'aujourd'hui sur le marché de l'art,
07:27 les questions de provenance, d'attestation, d'authenticité des œuvres
07:31 sont des sujets qui sont de plus en plus importants évidemment.
07:35 Que ce soit dans le cadre d'un achat ou d'une revente, dans une galerie, dans une maison de vente,
07:40 ce sont aujourd'hui des documents qui se sont demandés aux propriétaires.
07:45 Le plus tôt on les obtient, le plus tôt on suit la vie de l'œuvre et sa vie administrative,
07:50 le mieux c'est. Donc effectivement, à partir du moment où on commence à constituer une collection,
07:54 je conseille très vivement au moins de garder par deversoir à minima les documents
07:59 et au mieux effectivement de passer par une plateforme comme la mienne, de Wittart,
08:05 où on peut se loguer en ligne et intégrer dans la base de données ce type d'informations.
08:09 Est-ce que votre mission principale, ça va être... Qu'est-ce que vous retrouvez ?
08:14 Ou alors quelles sont les erreurs les plus commises et là où vous devez venir agir ?
08:20 Alors, les erreurs les plus commises sont effectivement très souvent le manque de documents, très clairement.
08:25 Alors quand il s'agit d'œuvres qui ont été acquises au moment de succession,
08:30 c'est un petit peu différent parce qu'on peut avoir des facturations qui vont monter jusqu'aux années 40, 30
08:36 pour les pièces que j'ai eues en ma possession. Donc on n'a pas forcément une documentation,
08:40 ce qui est plutôt logique. Pour les acquisitions plus récentes, effectivement,
08:45 généralement on arrive à retrouver les facturations ou à demander des duplicatas.
08:50 Et le cas assez classique finalement qui est quand les collectionneurs ont une relation avec les artistes,
08:56 qui est souvent le cas, des cadeaux offerts tout simplement par les artistes
09:00 pour lesquels évidemment les collectionneurs n'ont absolument aucun justificatif administratif.
09:04 Et ça, ça peut être compliqué quand on est propriétaire de l'œuvre alors qu'on nous l'a offert
09:08 parce qu'on n'a aucun moyen de prouver qu'on est propriétaire de l'œuvre.
09:11 D'accord, ok.
09:12 À ce moment-là, il n'y a absolument aucun titre de propriété.
09:14 Donc on a connu Picasso de son vivant, il nous a offert un petit dessin,
09:16 mais finalement on n'a aucun moyen de prouver qu'on est réellement propriétaire du dessin.
09:19 Exactement. Moi je conseille et j'accompagne mes collectionneurs en ce sens-là,
09:23 qui est tout simplement de faire un document de don pour une œuvre X ou Y,
09:29 mais effectivement au moins qu'il y ait une traçabilité quand l'artiste est encore vivant évidemment.
09:33 Pour Picasso ce serait un peu plus compliqué.
09:36 Et ce sera votre rôle alors d'aller chercher, faire les enquêtes pour retrouver les documents originaux ?
09:41 Il y a effectivement une partie d'enquête, ça proprement dit,
09:45 pour à la fois la recherche de documents, la recherche de provenance également,
09:50 qui sont des parties qui sont absolument passionnantes évidemment,
09:53 et l'idée de pouvoir constituer pour chaque œuvre toute son histoire finalement.
10:00 Et alors en préparant l'interview, vous m'avez expliqué que vous aviez conçu un logiciel
10:04 pour votre cabinet. Est-ce que les personnes sont assez ouvertes pour se tourner vers un logiciel en ligne ?
10:12 Comment vous faites pour les attirer ? Est-ce que ça leur est très utile ?
10:15 Alors effectivement le logiciel, c'est un logiciel de gestion de données
10:20 qui permet d'intégrer soi-même les informations sur les collectionnables,
10:26 sur les pièces qu'on a dans notre collection.
10:29 Il y a eu un frein très clairement, moi j'ai ouvert la société en 2017,
10:33 il y a eu un frein par rapport à la confidentialité des informations qui pouvaient être contenues.
10:37 Effectivement on avait échangé à ce sujet.
10:40 Aujourd'hui à peu près tout le monde est équipé d'un smartphone
10:43 sur lequel on a accès à notre banque en quelques clics,
10:47 avec un système de double identification pour la plupart.
10:51 Et donc la gestion des actifs, là je parle des capitaux évidemment,
10:56 en termes de gestion de patrimoine peut être faite depuis son téléphone.
11:00 Quand on parle de gestion d'œuvres d'art,
11:03 avec les mêmes types de fonctionnalités que je propose aujourd'hui,
11:06 il y a eu un frein psychologique qui était "mais attendez, comment ça va se passer ?
11:10 Qui aura accès à mes informations ?"
11:12 Donc il y a vraiment un travail pédagogique à apporter aussi auprès des collectionneurs
11:16 et d'une certaine manière réunir à la fois le monde traditionnel du marché de l'art
11:22 et celui des nouvelles technologies.
11:23 Donc on est plus pudiques sur ces œuvres d'art que sur ces comptes bancaires, c'est ce que vous nous dites ?
11:26 Absolument !
11:27 Oui, c'est ce qu'il faut retenir !
11:29 Un mot peut-être aussi, alors effectivement quand on parlait de WIT Art,
11:32 on parlait de valorisation des collections, comment est-ce qu'on valorise une collection ?
11:35 Alors en termes de marché de l'art de manière classique,
11:38 quand on parle de valorisation, généralement on parle de revente.
11:40 Ce qui n'est pas mon cas !
11:42 J'avoue, vous n'avez aucun œil d'expert de conseiller en acquisition ou de revente ?
11:47 Non, absolument !
11:48 Ça c'est un positionnement effectivement ferme que j'ai choisi.
11:51 Je pourrais l'avoir, mais ce n'est pas dans mes objectifs.
11:55 L'idée c'est vraiment d'accompagner la collection dans sa globalité
11:58 et de pouvoir la valoriser principalement avec des prêts muséaux,
12:02 quand c'est pertinent évidemment,
12:04 ou effectivement avec l'obtention des certificats d'authenticité dont on parlait un peu plus tôt.
12:09 Les prêts muséaux, ça veut dire que vous allez échanger avec les commissaires d'exposition
12:14 pour permettre de prêter l'œuvre d'une collection que vous gérez,
12:18 tout à fait,
12:19 au sort d'une exposition ?
12:20 Tout à fait !
12:21 L'objectif c'est vraiment de pouvoir faire sortir les œuvres de la maison,
12:25 du storage, peu importe, en tout cas de son lieu de stockage,
12:29 et de pouvoir effectivement faire circuler l'œuvre.
12:32 On a un patrimoine privé extrêmement riche en France,
12:35 à la fois en termes de pièces historiques qu'en termes de volumes.
12:41 Et l'objectif c'est de pouvoir aussi diffuser, communiquer sur l'art différemment
12:46 et amener les collectionneurs privés à ouvrir leurs collections
12:50 par le biais de prêts divers et variés.
12:52 Parce que la stratégie derrière c'est de faire connaître l'œuvre en question
12:55 ou l'artiste finalement que le collectionneur aurait pu identifier un peu tôt
12:58 par rapport au grand public ?
12:59 Voir le collectionneur ?
13:00 Voir le collectionneur, oui, qui sait ?
13:02 Alors ça peut être finalement les trois.
13:04 D'accord, ok.
13:05 Quitte à choisir, autant prendre les trois.
13:07 Autant tout prendre, oui.
13:08 Exactement, il y a à la fois effectivement valoriser un artiste,
13:11 valoriser une pièce dans l'œuvre de l'artiste,
13:13 et parfois effectivement aussi valoriser le collectionneur et l'ensemble de sa collection.
13:20 Il est évident que même si ça n'a pas un impact direct,
13:24 parce qu'on n'est pas dans le cas d'un achat/revente,
13:26 pour une pièce d'un artiste qui aurait été exposée dans un musée
13:30 versus une pièce qui n'aurait pas été exposée d'une même série,
13:34 évidemment le prix de la revente serait différent.
13:37 D'accord, le fait qu'elle ait pu être exposée,
13:39 alors même que la cote va pouvoir dépendre de l'artiste aussi,
13:42 mais le simple fait que l'œuvre ait été exposée,
13:44 ça peut lui faire prendre de la valeur sur le long terme,
13:46 mettons peut-être pas dès le lendemain,
13:48 mais ça peut lui faire prendre de la valeur sur le long terme.
13:50 Tout à fait, ça participe vraiment au pédigré de l'œuvre,
13:53 tout simplement parce que la valeur d'une œuvre
13:56 est évidemment établie en fonction de différents critères,
13:59 de rareté, de qualité,
14:03 mais également en termes de circulation et de validation des acteurs du marché,
14:07 que ce soit les acteurs du marché de l'art à proprement dit,
14:10 que ce soit les musées, que ce soit les historiens de l'art,
14:12 il y a un faisceau d'acteurs qui vont valider effectivement la qualité d'une œuvre.
14:17 Et une collection qui est bien gérée,
14:19 est-ce que c'est forcément une collection qui va prendre de la valeur,
14:21 qui va être plus facilement valorisée ?
14:24 Alors une collection qui est bien gérée,
14:26 effectivement prend de la valeur pour différentes raisons.
14:30 La première étant effectivement qu'on a une base de données
14:34 sur les actifs, je parle en termes de capitaux,
14:37 qui ont été mobilisés, évidemment,
14:40 et ça permet effectivement aussi quand on a envie d'agrandir la collection
14:43 ou quand on a envie d'acquérir d'autres pièces,
14:45 de savoir à quel moment on va se séparer de telle ou telle pièce mineure
14:49 dans la collection qui n'est pas cohérente avec le propos global de la collection,
14:52 pour pouvoir acquérir quelque chose de plus important éventuellement.
14:55 Merci beaucoup Vanessa Video d'être venue sur le plateau de Smart Patrimoine.
14:58 Je rappelle que vous êtes présidente et fondatrice de Witt Art.
15:00 Merci beaucoup.
15:01 Merci de votre invitation.
15:02 Merci également Sibylla Oudjian, journaliste spécialisée sur les questions d'art
15:04 au sein de la rédaction de Bismarck.
15:05 À la semaine prochaine.
15:06 À la semaine prochaine.
15:07 Et quand à nous, on se retrouve tout de suite dans Enjeu Patrimoine.