• il y a 2 ans
Lundi 17 avril 2023, SMART MORNING SOUMIER reçoit Axel Pilicer (Fondateur et CEO, GutyCare)

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Transcription
00:00 Salut à tous, sujet passionnant.
00:09 On va rentrer dans le monde de la santé et on va y rentrer par deux chemins.
00:14 Mais le premier, celui qui m'intéresse beaucoup, donc Axel Pillisser est avec nous.
00:19 Bonjour Axel.
00:20 Bonjour.
00:21 On va raconter Gutticare, on va raconter ce que tu fais, etc.
00:24 Mais ce qui m'intéresse, c'est le parcours quand même.
00:26 Tu es ce qu'on appelle aujourd'hui patient expert.
00:30 Ces gens sont en train de prendre beaucoup d'importance dans les industries de santé
00:35 parce que, mais tu vas le raconter toi-même, la molécule c'est une chose, le traitement
00:43 c'en est une autre.
00:44 Et aussi incroyable que cela puisse paraître, j'ai découvert ça moi en travaillant avec
00:48 les labos, ce qu'on appelle l'observance notamment, c'est-à-dire le fait de prendre
00:53 les traitements qui vous sont prescrits par les médecins, est quelque chose qui n'est
00:56 pas évident du tout, y compris pour des maladies qui sont des maladies très graves.
01:00 Il y a des malades qui peuvent se mettre en danger simplement en oubliant, alors qu'ils
01:05 le savent très bien, mais l'observance est quelque chose de complexe.
01:09 C'est toutes ces réflexions-là qui t'amènent à créer l'entreprise que tu as créée.
01:14 Juste le point, je reprends parce que je ne suis pas forcément lié, notre solution
01:17 n'est pas forcément liée que sur l'observance.
01:19 En fait, nous, à la base, on est sur l'accompagnement paramédical.
01:23 Alors certes, on va améliorer l'observance du médicament, mais notre premier point,
01:26 c'est accompagner le patient à domicile au-delà du médicament.
01:31 Donc l'observance, c'est un premier point.
01:32 Mais le fait que le patient ait un bon accompagnement nutritionnel, un bon accompagnement psychologique,
01:37 un bon éducation en termes d'éducation thérapeutique.
01:39 Moi, quand j'ai fondé Guticare, j'étais un patient en temps d'une maladie digestive.
01:43 La problématique que j'ai rencontrée, c'est lorsque je quittais le cabinet du gastro-entérologue,
01:47 je me voyais seul, livré à moi-même avec la maladie.
01:50 Exactement.
01:51 Alors certes, on peut avoir le médicament, mais on n'est pas accompagné au-delà de
01:55 ce qu'on appelle au-delà du médicament.
01:56 Et donc dans l'idée, suite à mon parcours, j'ai décidé de fonder Guticare pour développer
02:00 une solution qui va proposer un accompagnement, disons paramédical ou hors du médical et
02:05 du médicament, au domicile du patient.
02:08 Et l'idée, c'était vraiment de compléter la prise du médicament, de simplifier l'autonomie
02:12 et l'accompagnement paramédical.
02:13 Non, mais attends, tu le racontes très, très bien.
02:15 C'est-à-dire toi, tu as été malade.
02:17 Donc, on parle de pathologie digestive chronique.
02:21 Oui.
02:22 Voilà.
02:23 Et tu t'es retrouvé perdu en fait.
02:24 C'est ça le truc.
02:25 Et en plus, alors ça, ça correspond aussi aujourd'hui à la façon dont se gère l'hospitalisation
02:30 et d'ailleurs, heureusement, médecine ambulatoire et tout, on sort de plus en plus tôt de l'hôpital
02:35 et tu t'es retrouvé perdu.
02:36 C'est ça le truc.
02:37 On se retrouve un peu perdu, effectivement.
02:38 Totalement.
02:39 Mais dans la plupart des maladies chroniques, ça ne touche pas que le digestif.
02:41 Mais moi, j'ai décidé de me spécialiser dans le digestif avec Guticare parce que c'est
02:44 ce que je connaissais.
02:45 Et là, vraiment, la première maladie digestive qu'on va prendre en charge et où on va accompagner
02:50 les patients, ce sont les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin qui regroupent la
02:54 rectocolite hémorragique et la maladie de Crohn.
02:56 Et ce sont des maladies en fait auto-immunes.
02:58 C'est des infections de longue durée reconnues par la Sécurité sociale.
03:01 Donc, c'est assez lourd.
03:02 Les patients prennent des traitements lourds aussi.
03:04 Et ce n'est pas une maladie qui augmente la mortalité.
03:06 Le patient est souvent diagnostiqué assez jeune, en dessous de 35 ans.
03:09 Il va vivre tout au long de sa vie avec la maladie.
03:11 Il va alterner entre des phases de rémission et de rechute.
03:13 Et lors des phases de rechute, le patient va avoir des très lourds symptômes.
03:16 Je vais passer les symptômes, mais c'est des symptômes digestifs qu'on imagine.
03:21 Et si dans le pire des cas, le patient n'est soit pas correctement suivi, soit bien suivi,
03:25 mais avec son médecin, plus le médicament, il n'arrive pas à contrôler l'inflammation
03:29 ou les symptômes du patient, le dernier recours, c'est la chirurgie.
03:31 Donc, le patient est hospitalisé.
03:33 Il peut avoir des chirurgies.
03:34 Donc, ça peut être des retraits de partie de l'intestin inflammé, des retraits du rectum.
03:38 Alors, attends, rentrons dans ta plateforme numérique.
03:40 Qu'est-ce qu'elle apporte exactement ?
03:43 Comment est-ce que ça se passe ?
03:43 Donc, j'imagine qu'il y a une extrémité sur le portable du malade.
03:48 Exactement.
03:49 Il y a une application mobile pour le patient et une interface de suivi pour le médecin.
03:54 Et ce qui va se passer, c'est qu'en fait, le patient va voir son médecin.
03:56 Le médecin lui prescrit le dispositif.
03:58 Le patient rentre chez lui.
04:00 Il installe l'application.
04:01 Il entre un code pour accéder à son programme.
04:03 Mais il n'y a pas que de l'application.
04:05 On a une équipe paramédicale libérale spécialisée sur la pathologie du patient.
04:09 Donc, dès que le patient en suivit, il va pouvoir réserver une première consultation
04:12 avec un coordinateur qui va l'accompagner, le former sur l'application,
04:15 sur l'accompagnement à domicile.
04:17 Et ce qui va se passer, c'est que notre dispositif comprend deux modules.
04:21 Un premier module où toutes les X périodes, en fonction du profil du patient,
04:26 on va récolter des données digitales par biais de questionnaires à travers l'application
04:30 et aussi des données biologiques.
04:31 On envoie des...
04:32 On a externalisé la biologie.
04:34 On envoie des autotests au domicile du patient pour récupérer un marqueur biologique
04:38 qui permet de prédire les risques de rechute.
04:40 Donc ça, c'est le premier module.
04:41 En récupérant ces données, on va être capable de prédire trois à six mois à l'avance
04:46 les rechutes avant qu'elles surviennent.
04:47 Donc, on va pouvoir prévenir le médecin et dire,
04:49 ce patient a un risque important de rechute inflammatoire et de rechute symptomatique.
04:53 Ça va permettre au médecin de, entre guillemets, sans rien faire,
04:55 de savoir qu'un patient a un risque de rechute, de le prioriser, de le voir,
04:59 de modifier son traitement et sa pathologie de traitement, par exemple,
05:02 pour avoir plus de temps pour éviter l'inflammation grave,
05:05 les événements désirables importants et potentiellement éviter l'hospitalisation et la chirurgie.
05:09 Qui paye ?
05:10 Alors aujourd'hui, le business model final, c'est la sécurité sociale.
05:15 On est sur un dispositif médical.
05:17 Donc, comme un médicament numérique...
05:18 Tes clients, c'est les cliniques et les CHU ?
05:20 Mes clients, c'est les Sécurités Sociales et les Assurances.
05:23 Alors en fait, c'est en deux étapes.
05:24 Aujourd'hui, on travaille avec l'industrie pharmaceutique
05:26 qui finance le déploiement de notre solution.
05:29 Ça leur permet d'améliorer, eux, le parcours de soins.
05:31 Ça veut dire quoi, qui finance le déploiement de notre solution ?
05:34 C'est-à-dire qui t'aide à la concevoir, la faire monter en puissance ?
05:37 Pas forcément la concevoir, parce qu'on l'a déjà conçue aujourd'hui.
05:40 On a le marque HEC, on a déployé dans 15 services de gastro-entérologie.
05:44 Mais l'industrie, elle, va nous financer pour déployer la solution
05:47 et pouvoir améliorer le parcours de soins du patient.
05:49 Tu as 8000 patients accompagnés aujourd'hui, c'est ça ?
05:52 Alors, il y a 8000 utilisateurs à travers l'application
05:54 parce qu'elle est téléchargeable gratuitement.
05:56 Et au niveau hospitalier, sur les 15 centres, sur les six derniers mois,
05:59 on a à peu près un peu plus de 100 patients qui ont commencé le suivi.
06:02 Donc ça, ça veut dire qu'il faut de l'infra quand même pour…
06:05 Et c'est là que l'industrie pharmaceutique t'aide ?
06:07 C'est ça que t'as fait pour déployer la solution ?
06:08 L'industrie pharmaceutique va faire deux choses.
06:10 Elle va nous financer avant le remboursement.
06:11 Elle va nous accompagner sur les protocoles cliniques et les designs cliniques
06:15 pour montrer les preuves et obtenir le remboursement.
06:17 Et elle va nous aider à distribuer la solution.
06:19 C'est-à-dire qu'il y a des laboratoires qui vont avoir des coordinateurs de parcours de soins
06:23 et qui vont pouvoir apporter la solution dans les établissements de santé avec nous,
06:26 qui vont nous aider en opérationnel.
06:28 Mais le business model final, alors ça va dépendre si on parle de la France,
06:32 des États-Unis, mais en France, le business model, là on prépare des études cliniques.
06:36 C'est démontrer l'impact clinique de qualité de vie et organisationnel du dispositif
06:40 et de négocier un remboursement avec la sécurité sociale.
06:43 On est une solution de télésurveillance.
06:44 Et clairement, si par exemple t'évites la chirurgie,
06:48 les gains pour la sécurité sociale, ils sont massifs.
06:51 Il y a des gains économiques et des gains de qualité de vie pour le patient.
06:54 Vraiment, nos deux points, c'est faire faire des économies au système de santé,
06:57 aussi aux patients, parce que le patient a des coûts directs
06:59 qu'ils n'ont pas toujours calculés,
07:00 et éviter les hospitalisations graves, les chirurgies,
07:04 et améliorer la qualité de vie du patient en diminuant ses symptômes au quotidien.
07:07 Bien sûr. Alors, tu l'as dit très vite, tu te déploies aussi aux États-Unis ?
07:10 Pas encore.
07:11 Pas encore ?
07:12 On commence à faire de...
07:13 Moi, je vais à New York en mai pour rencontrer certains acteurs présents.
07:15 Mais c'est énorme comme marché.
07:17 Le déploiement, c'est pour 2026.
07:18 Mais ce choix des États-Unis, c'est quoi ?
07:20 C'est un choix personnel lié à ton histoire personnelle
07:22 ou c'est simplement que tu te dis que là, il y a quelque chose de puissant à faire ?
07:26 Et j'imagine que là, c'est les assureurs tes clients.
07:28 Alors, effectivement, il y a les assureurs.
07:30 Et potentiellement le patient directement,
07:31 parce que le système de santé aux États-Unis fonctionne comme ça.
07:34 Le point, c'est que pour se déployer aux États-Unis,
07:35 là, on a un levier de fonds, un amorçage, on attend plus une série A,
07:38 parce que c'est coûteux d'aller aux États-Unis.
07:40 Moi, je vais à New York en mai, mais il faut se créer un réseau là-bas.
07:42 On ne peut pas arriver en tant que petit Français du jour au lendemain.
07:45 Et donc, les trois pays qu'on cible en priorité, c'est la France, l'Allemagne et les États-Unis.
07:48 Pourquoi ? Parce que c'est aussi les pays les plus en avance
07:51 dans le remboursement des solutions digitales.
07:52 D'accord.
07:53 La France, depuis peu, rembourse les solutions de télésurveillance.
07:56 Donc, il y a un forfait qui est entré en droit commun avec l'APLFS 2022.
08:00 Oui, je me souviens de ce soir.
08:02 Donc, l'Allemagne, depuis pratiquement deux ans,
08:04 rembourse les thérapies digitales et les solutions aussi de télésurveillance.
08:08 Et les États-Unis, comment se faire les rembourser ?
08:10 Donc, c'est vraiment des pays logiques pour nous.
08:12 Tu sais, c'est 15 ans que je fais ça.
08:15 Tous les entrepreneurs m'ont toujours dit,
08:17 si tu veux te déployer aux États-Unis, il faut que tu vives aux États-Unis.
08:20 Il faut que moi, qui est une personne, un fondateur ou un dirigeant
08:23 qu'il y aille et il faut créer un réseau là-bas.
08:25 Et c'est pour ça que les États-Unis, on ne peut pas y aller aujourd'hui
08:27 parce qu'on pourrait, mais il faut des grosses levées de fonds.
08:30 Il faut beaucoup de moyens financiers.
08:31 Donc, pathologie digestive chronique, mais cette application,
08:37 ce que tu viens de décrire là, recèle un potentiel considérable
08:41 pour énormément de pathologies chroniques, pas forcément digestives.
08:44 Alors, en fait, on peut le faire sur plusieurs pathologies digestives.
08:48 Le point, c'est qu'à chaque fois, il faut développer un algorithme,
08:52 faire des études cliniques, c'est ce qui est coûteux, c'est l'étude clinique.
08:54 Contrairement au domaine technologique global,
08:57 où on va dépenser beaucoup de moyens pour développer l'application,
09:00 le logiciel ou le produit.
09:01 Une fois qu'elle tourne, elle tourne finalement, quel que soit.
09:03 Dans la santé, la problématique, c'est que développer l'application,
09:06 ce n'est pas forcément le plus coûteux.
09:07 Le plus coûteux, c'est qu'après, il y a un an, deux ans, trois ans,
09:09 quatre ans de recherche clinique.
09:11 Et c'est ça qui est l'aspect réglementaire qui, en Europe, est très lourd
09:14 avec les nouvelles entrées en réglementation.
09:16 C'est-à-dire qu'une fois qu'on met six mois à développer une application,
09:19 ça peut mettre des années avant de la mettre sur le marché.
09:21 Donc, c'est une complexité.
09:23 Parce que tu utilises les données des patients,
09:25 tu utilises les données de santé, tout ça est ultra encadré, etc.
09:27 Parce qu'il y a des risques.
09:29 Par exemple, si on déclenche une alerte sur un patient
09:31 et qu'elle est mal déclenchée ou pas déclenchée,
09:33 il peut y avoir des aspects importants.
09:34 Il y a des risques pour la santé du patient.
09:36 On utilise les données de santé du patient.
09:38 Et il faut voir un peu, c'est un peu comme le médicament.
09:41 C'est digital, mais ça a la même logique que le médicament.
09:44 Il faut montrer des intérêts thérapeutiques.
09:46 Il faut négocier un remboursement.
09:47 C'est innovant, mais on pourrait appeler ça
09:50 une molécule numérique ou un médicament numérique.
09:52 Ce qui est dingue dans ton histoire, Axel,
09:54 c'est que c'est d'être malade qui t'a rendu entrepreneur.
09:58 J'avais déjà un esprit entrepreneurial un peu avant.
10:00 Mais c'est avoir été patient qui m'a fait dire
10:02 que je voulais aller dans la santé.
10:03 Je trouvais que...
10:05 Mais tu n'as pas de formation médicale, etc. particulière.
10:08 Non, non, non.
10:08 Non, non, non. Patient expert.
10:09 Patient expert, voilà.
10:10 Mais les patients experts, souvent, apprennent des choses...
10:13 Après, je viens du milieu de la technologie.
10:15 J'ai déjà fait du business aussi.
10:16 J'ai été développeur, donc j'ai toujours voulu entreprendre.
10:19 Je me suis dit que je voulais un projet à impact.
10:21 Forcément, en tant que patient,
10:22 je me suis dit que c'est la santé regrouper tout ce que je cherchais.
10:25 En plus, c'est un domaine compliqué.
10:26 J'aime bien les projets compliqués.
10:27 C'est un domaine compliqué, mais c'est un domaine...
10:29 C'est ce que je disais au départ.
10:30 Effectivement, l'observance n'est pas important,
10:32 mais c'est un élément comme un autre.
10:36 Mais aujourd'hui, le big pharma
10:41 est de plus en plus dans l'individualisation des solutions.
10:44 Oui, le système de précision et le...
10:46 Absolument, et a besoin de vous.
10:49 Et ils sont en demande permanente.
10:51 Et ça, c'est un point très positif parce que hier, il y avait le médicament.
10:55 Aujourd'hui, déjà, un médicament, c'est cher à développer,
10:57 à trouver une molécule, c'est plusieurs milliards.
10:59 Et donc, aujourd'hui, on est vraiment dans...
11:01 Il y a le médicament, mais il y a aussi tout l'accompagnement paramédical
11:03 ou l'accompagnement global du patient.
11:05 Et mine de rien, l'industrie pharmaceutique,
11:07 qui n'a pas toujours d'ailleurs une bonne image en France,
11:09 mais ils font beaucoup d'efforts pour améliorer la prise de molécule
11:14 ou la prise du traitement parce qu'on sait qu'un patient
11:17 où on optimise sa prise de traitement, c'est toujours plus efficace.
11:19 Donc, même les industriels commencent à développer des molécules
11:22 et à lier des dispositifs médicaux comme les nôtres à une molécule
11:25 pour en augmenter l'efficacité, améliorer l'observance,
11:28 gérer, détecter les effets secondaires ou autre, etc.
11:32 Non, mais c'est...
11:34 Ils ne veulent pas seulement verser du dividende,
11:36 ils veulent aussi soigner les gens.
11:37 Non, il y a un vrai aspect de recherche et de développement.
11:40 Exactement.
11:41 Bon, c'est formidable.
11:44 Enfin bon, c'est une histoire naissante, j'imagine,
11:47 un petit chiffre d'affaires, etc.
11:48 Mais tu es bien financé, tu as de quoi...
11:50 En fait, on a fonctionné que sur fonds propres.
11:52 On a fait de la love money.
11:55 On est l'une des rares, je pense,
11:57 modestement, sociétés dans le dispositif médical
11:58 qui a réussi à déployer dans 15 centres
12:00 et avoir un marquage que sur fonds propres.
12:01 Donc, on est vraiment en bout de strap, comme on dit.
12:03 Et donc là, actuellement, justement, on est en levée de fonds d'amorçage,
12:06 on est en cours de levée de fonds pour déployer ça en France et en Allemagne.
12:10 Guttiger donc, avec Axel Pilisser qui nous présentait ça.
12:16 [Musique]
12:18 [Sonnerie de téléphone]
12:19 Bismarck

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