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Avec Denis Agret, médecin urgentiste

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##LE_FAIT_DU_JOUR-2023-04-13##

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News
Transcription
00:00 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:03 Le fait du jour.
00:04 Certains n'ont, et certains n'ont, et on le sait, le personnel soignant,
00:08 la centaine de pompiers, le personnel administratif,
00:11 et puis d'autres qui avaient refusé pour des raisons qui leur étaient propres de se faire vacciner,
00:17 et bien, comme on sait, depuis que le 15 septembre 2021,
00:21 ils sont mis à pied, ils ne sont pas licenciés, ils ne sont pas indemnisés,
00:26 ils vivent avec zéro franc, zéro euro et zéro centime.
00:29 Je le dis.
00:31 Et qu'est-ce qui s'est passé ?
00:32 Et bien, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:34 Et bien, il y a deux semaines,
00:36 la Haute Autorité de Santé, il y a deux semaines,
00:38 disait "Bon, ben écoutez, il est peut-être temps de réintégrer,
00:43 en tout cas de faire évoluer le cadre juridique,
00:46 et de lever l'obligation de vaccination contre la Covid-19 pour les professionnels."
00:52 Donc ça signifiait à terme, à court terme, la réintégration de tous ces soignants.
00:57 C'était le 30 mars dernier, le ministre de la Santé,
01:01 bien qu'il disait "Je ne suis pas d'accord, mais je suivrai l'avis de la Haute Autorité."
01:05 Alors il y a eu un premier vote, il y a eu un premier vote,
01:09 mercredi, mercredi dernier, c'est-à-dire hier,
01:12 la Commission des Affaires Sociales de l'Assemblée a examiné la proposition de loi
01:16 visant à abroger l'obligation vaccinale contre le Covid,
01:19 et bien, ça a été rejeté par la Commission.
01:22 Rejeté, non, non, non, ça ne va pas, mais, attention,
01:25 ce n'est pas le vote de l'Assemblée Nationale,
01:27 le vote de l'Assemblée Nationale,
01:29 sur une proposition de gauche démocratique républicaine,
01:33 ce sera le 4 mai prochain.
01:35 Donc, en attendant, attention,
01:37 on se disait "ça y est, c'est fini, c'est levé",
01:40 ce n'est pas du tout levé, loin s'en faut.
01:43 Bonjour Denis Hagré.
01:45 - Bonjour M. Bercov, bien sûr, ravi d'être avec vous, et que vous me donniez la parole.
01:49 - Eh bien écoutez, justement, je vous la donne, et on vous la donne,
01:52 alors vous êtes médecin urgentiste,
01:54 vous êtes vous-même, c'est bien cela, suspendu depuis le 15 septembre 2021.
02:00 - Alors, sur ça, en fait, moi j'ai fait le choix avec le maire qui m'employait,
02:06 dans le Var, d'avoir la possibilité de quitter le poste,
02:11 et je suis au chômage encore un mois.
02:13 - Encore un mois, d'accord.
02:15 - Voilà.
02:16 - C'est-à-dire, attendez, expliquez-moi, c'est-à-dire que vous allez retrouver votre poste, en tout cas,
02:20 dans un mois, c'est ça ?
02:22 - Non, non, on a fait une rupture conventionnelle.
02:25 - D'accord.
02:26 - Qui m'a permis d'avoir le chômage et de tenir financièrement jusqu'à maintenant.
02:29 - D'accord.
02:30 - Après, évidemment, je soutiens tous les soignants et aussi les non-soignants
02:35 qui ont perdu leur travail,
02:37 mais juste un propos aussi important,
02:39 je suis urgentiste, mais je suis aussi praticien hospitalier en santé publique,
02:43 je fais de l'épidémiologie, de la recherche clinique,
02:45 et du département d'information médicale,
02:47 et c'est aussi ça qui m'a permis de regarder les chiffres de manière critique.
02:51 - Alors justement, parlez-moi ces chiffres de manière critique,
02:54 et surtout, et surtout, et surtout, je voudrais qu'on reste là-dessus,
02:58 ces délaires, vous avez pu bénéficier, tant mieux, tant mieux pour vous,
03:01 du rupture conventionnelle,
03:03 ce que n'ont pas eu beaucoup, beaucoup, beaucoup de gens,
03:06 et en fait, que dites-vous aujourd'hui, de néanmoins de cette situation qui perdure ?
03:12 - Écoutez, il y a des choses qui sont extrêmement importantes à râper.
03:17 Le président, donc M. Macron, nous a dit que la réintégration des soignants
03:23 devait reposer sur la science.
03:25 - Je dis simplement qu'il y a des milliards de gens qui ont été vaccinés à travers le monde,
03:29 et qu'il y a des cas effectivement graves,
03:34 et des effets secondaires très préoccupants, c'est évident,
03:39 tout cela d'ailleurs a été montré par les livres de Pierre Chaillot,
03:44 qu'on va recevoir tout à l'heure,
03:46 mais au fond, le vrai problème,
03:48 il est qu'on n'a pas vraiment encore les faits complets là-dessus,
03:54 on n'a pas encore ça, vous le savez très bien Denis Ingrès,
03:57 on n'a pas les conclusions.
03:59 - Écoutez, tous les rapports de l'ANSM disent la même chose,
04:03 et clairement c'est la science,
04:06 c'est pas moi, c'est pas Denis Ingrès,
04:08 c'est l'ANSM qui nous montre qu'on doit arrêter cette vaccination,
04:13 et que donc il ne peut plus y avoir d'obligation vaccinale.
04:17 Comment vous voulez obliger la moindre personne,
04:20 quand la science et tous les rapports de l'ANSM concordent,
04:24 dans le fait qu'il n'y a pas d'efficacité.
04:27 Donc on ne peut plus obliger des gens, des soignants,
04:30 et donc la loi doit être abrogée.
04:33 Alors ce que je pense par rapport aux députés,
04:36 c'est que ce qui est à mon sens très inconfortable pour ces gens,
04:41 et j'ai des mots très nuancés,
04:44 ils ont voté cette loi,
04:46 et ils ont voté la loi pour un grand nombre du 5 août 2021,
04:52 et aujourd'hui ils ont énormément de mal à se dédire,
04:55 ou à reconnaître leurs erreurs,
04:57 pour reprendre le mot du professeur Perronne,
05:00 quelles erreurs n'ont-ils pas commises ?
05:02 Mais il est temps de reconnaître ses erreurs,
05:05 et de ne pas se rendre...
05:08 Enfin, je ne sais pas, mais c'est pas...
05:11 Quand on a les données de la science,
05:13 la science évolue...
05:15 - Est-ce que vous avez votre haut-parleur,
05:17 excusez-moi, Denis Agré ?
05:19 Coupez votre haut-parleur, parce qu'on entend une réverbération.
05:22 - Effectivement, pardon.
05:23 - Pas de problème.
05:24 Non, simplement, effectivement, d'ailleurs,
05:27 la liberté vaccinale, je vais vous faire écouter quelque chose,
05:29 parce qu'en principe on disait,
05:31 chacun est libre de se vacciner ou pas,
05:33 on est encore en liberté,
05:35 sauf que, et rappelons ce qui s'est dit,
05:38 écoutez, Gabriel Attal, en 2021,
05:41 écoutez ce qu'il disait.
05:43 - Il faudra qu'on soit sûrs que le fait d'être vacciné,
05:45 ça empêche d'attraper la maladie et de la transmettre.
05:47 Parce que ce passeport vaccinal, il a un sens,
05:50 si on dit, on ouvre des lieux,
05:52 et on permet à des gens qui ont été vaccinés,
05:54 qui peuvent prouver qu'ils ont été vaccinés,
05:56 d'aller dans ces lieux, parce qu'ils ont été vaccinés.
05:58 Et ça, ça a du sens, si on est sûrs que le fait
06:00 qu'ils aient été vaccinés empêche de transmettre la maladie.
06:02 - Ben voilà, voilà.
06:03 - Et il ajoutait d'ailleurs, Gabriel Attal,
06:05 on est, et d'ailleurs il le disait lui-même,
06:07 porte-parole du gouvernement,
06:09 il disait, et on n'est pas du tout sûrs,
06:11 à 100% qu'il protège des formes graves,
06:14 effectivement, et c'est ça qu'il y avait,
06:16 c'est qu'il y a eu le cache sexe, je dirais,
06:19 ou le cache misère de la non-liberté
06:22 ou de la liberté de vacciner,
06:24 c'était le passe vaccinal.
06:26 Et Gabriel Attal, qu'on ne peut pas soupçonner
06:28 d'antimacronisme primaire,
06:30 disait lui-même, ah ben écoutez,
06:32 le passe vaccinal, ça ne peut servir
06:34 que si on est sûrs que le vaccin
06:36 protège absolument des formes graves.
06:39 - Voilà.
06:40 - Mais du coup, ça n'a plus de sens aujourd'hui
06:42 de maintenir cette obligation.
06:44 Et pour mémoire aussi,
06:46 là le 31 janvier,
06:48 j'ai déposé une autre lettre à l'Elysée
06:50 pour M. Emmanuel Macron,
06:52 où on est plus de 100 médecins et pharmaciens
06:54 à demander l'arrêt de ces vaccins,
06:56 ça s'appelle le principe de précaution.
06:58 Et moi, vous savez,
07:00 j'ai la meilleure intention
07:02 et s'il faut aller rencontrer M. Macron
07:04 pour discuter avec lui
07:06 et remettre, on va dire,
07:08 la barre dans le bon sens,
07:10 et pour qu'on discute sérieusement
07:12 de ce qu'on pourrait appeler
07:14 une erreur manifeste,
07:16 eh bien, je suis à sa disposition.
07:18 Vous savez, encore épiphares,
07:20 je cite encore épiphares.
07:22 - Oui, allez-y.
07:24 - Pour moi, on en est
07:26 quand même dans quelque chose
07:28 qu'on pourrait qualifier
07:30 de manipulation ou de tromperie aggravée.
07:32 Il y a deux études,
07:34 une du 18 janvier 2022
07:36 et une du 30 mars 2023,
07:38 qui occultent, je vais dire,
07:40 sciemment, d'étudier la période
07:42 de vaccination
07:44 de juillet 2021 à décembre 2022,
07:46 c'est les 12 à 50 ans,
07:48 pour le risque cardiovasculaire,
07:50 notamment les infarctus, les embolies pulmonaires,
07:52 la diastése chémique et hémorragique.
07:54 Et ces deux études
07:56 que je viens de citer,
07:58 du 18 janvier 2022 et du 30 mars 2023,
08:00 occultent cette période.
08:02 Et on ne peut pas
08:04 occulter cette période.
08:06 Déjà, on a les données,
08:08 et on sait très bien que c'est à partir de juin 2021
08:10 qu'on a commencé
08:12 à vacciner les 12 à 18 ans.
08:14 Et c'est là où il y a le plus de risques
08:16 du homéocardite.
08:18 Donc, si vous voulez, on casse la vérité.
08:20 Et je dis une des choses,
08:22 moi, en janvier 2021,
08:24 j'ai écrit à M. Macron,
08:26 en lui disant "vous êtes mal conseillé".
08:28 Et il n'est pas médecin,
08:30 il n'est pas chercheur,
08:32 et moi je pense, malheureusement, qu'il est encore manipulé
08:34 ou instrumenté.
08:36 - D'accord, mais la question aujourd'hui,
08:38 c'est janvier 2021,
08:40 c'est bien. Aujourd'hui, est-ce que vous pensez,
08:42 vous, Denis Lagrè, vous le souhaitez bien sûr,
08:44 est-ce que vous pensez que l'Assemblée,
08:46 même si ils ont voté,
08:48 les députés ou les sénateurs,
08:50 comme ils ont voté il y a un an ou deux ans,
08:52 est-ce qu'aujourd'hui, enfin apparemment,
08:54 tout se passe comme si
08:56 ils ont envie de revenir là-dessus ?
08:58 Et enfin, comme d'autres
09:00 pays l'ont fait, ce n'est pas...
09:02 La France est le dernier pays, encore une fois,
09:04 qui n'a pas encore abrogé
09:06 cette interdiction.
09:08 Est-ce que vous pensez que
09:10 malgré le refus
09:12 de la Commission des Affaires Sociales
09:14 de l'Assemblée Nationale,
09:16 les députés le 4 mai vont aller
09:18 dans le sens de "allez, on arrête
09:20 tout ça et on réintègre
09:22 les soignants quels qu'ils soient" ?
09:24 - C'est indispensable.
09:26 Comment vous voulez soigner sans soignants ?
09:28 À moins qu'on veuille,
09:30 en France, ne plus avoir que des soins privés.
09:32 - Oui, Denis Lagrè, il y a eu beaucoup de soignants
09:34 qui se sont fait vacciner aussi, vous voyez ?
09:36 - Oui, mais si vous voulez,
09:38 il n'y a plus d'utilité
09:40 ni de sens à maintenir cette obligation
09:42 vaccinale.
09:44 Vous savez,
09:46 il est grand temps que les Français
09:48 et les responsables
09:50 ouvrent les yeux,
09:52 y compris les responsables médicaux
09:54 et qu'ils reconnaissent leurs erreurs.
09:56 C'est très grave ce qui se passe.
09:58 Et
10:00 je prends des propos,
10:02 même je reviens à M. Macron,
10:04 en janvier 2023,
10:06 il a fait une interview au Pape Autain
10:08 où il dit qu'il a peur pour ses proches.
10:10 Mais ses proches, ses parents,
10:12 son frère et sa soeur, sont médecins.
10:14 Qui nous dit qu'ils n'ont pas
10:16 été vaccinés et qu'ils n'auront peut-être...
10:18 Ils peuvent aussi avoir des effets
10:20 secondaires graves de ces vaccins.
10:22 - Oui, ça on le sait pas.
10:24 - Un de mes propos, c'est d'amener des solutions
10:26 aux gens qui sont vaccinés.
10:28 L'AFP a dit
10:30 et écrit qu'on ne pouvait pas dévacciner
10:32 les gens, soit,
10:34 mais ça n'empêche qu'aujourd'hui,
10:36 on peut quand même apporter des solutions,
10:38 dépister les jeunes qui ont des myocardites.
10:40 Et tout ça est lié.
10:42 Donc, évidemment, il faut
10:44 réintégrer les soignants, mais aussi,
10:46 je vous le redis, il y a une quantité
10:48 de gens non soignants
10:50 qui ont perdu leur travail, soit par
10:52 des ruptures conventionnelles, soit en étant
10:54 suspendus. Moi, j'ai encore
10:56 rencontré hier soir
10:58 une aide soignante
11:00 à qui on a dit "écoutez, madame,
11:02 on vous donne ce petit bout de papier,
11:04 rentrez chez vous, elle touche que RSA".
11:06 J'ai rencontré plein d'infirmières
11:08 qui font le ménage.
11:10 Qui font le ménage. Est-ce que
11:12 on est en France d'accord,
11:14 collectivement, pour que des infirmières
11:16 qui ont fait 3 ans, 4 ans d'études,
11:18 qui ont bossé pendant 10 ans, 20 ans,
11:20 fassent le ménage ? Mais c'est la même
11:22 chose pour les médecins.
11:24 Moi, je ne peux plus travailler depuis 2 ans.
11:26 Alors je dis que je fais
11:28 mon travail en publiant
11:30 des articles, en faisant des vidéos,
11:32 en amenant du propos le plus
11:34 factuel possible, mais laissons-nous
11:36 exercer notre métier.
11:38 C'est de la discrimination.
11:40 C'est de la discrimination
11:42 au sens pénal.
11:44 Nous sommes discriminés.
11:46 Et comment on peut être dans une République
11:48 après 2 ans, après avoir
11:50 des faits prouvés par
11:52 entre autres des instances gouvernementales
11:54 et encore aujourd'hui nous discriminer ?
11:56 On n'est pas des parias de la société ?
11:58 - Oui, vous n'êtes pas
12:00 des sous-hommes, ni des sous-femmes
12:02 pour être traité comme cela.
12:04 Merci, Denis Agré.
12:06 On va suivre tout ça, on en reparlera
12:08 avec vous et avec d'autres
12:10 le 4 mai prochain, puisque, encore une fois,
12:12 je rappelle que c'est le 4 mai prochain
12:14 que l'Assemblée, en tout cas,
12:16 se prononcera sur
12:18 cette abrogation, après
12:20 énormément de pays,
12:22 sur cette abrogation de la loi sur
12:24 l'interdiction d'exercer pour
12:26 les soignants et le personnel
12:28 quel qu'il soit non vacciné.

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