Dans ce live enregistré sur Instagram on aborde le sujet de l'impact des croyances sur la santé mentale. Que sont les croyances ? Comment influencent-elles notre rapport au monde ? Comment les changer et se défaire de ses croyances limitantes ?
Pour répondre à ses questions nous avons reçu :
- Laure Elisabeth Roussel : thérapeute et hypnothérapeute
- Zeva Bellel, coach
Retrouvez-nous sur :
- Notre Instagram @musaetomorrow
- Notre TikTok @musae_tomorrow
- Notre site web :www.musae-tomorrow.com
- Notre newsletter :www.musae-tomorrow.com/newsletter
Retrouvez Laure et Zeva ici :
- www.laure-elisabeth-roussel.com
- www.zevabellel.com
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ÉducationTranscription
00:00:00 Alors, attends.
00:00:03 Je vais juste me dire que t'as déjà des...
00:00:05 Non, non, ça met un peu de temps quand même à chaque fois.
00:00:08 Alors, Zeva...
00:00:11 Tu l'as reçue, Zeva ?
00:00:14 Yes, euh, non.
00:00:17 Non, ça met un peu de temps quand même.
00:00:20 Cool, ok. Yes, got it.
00:00:23 Vous avez vu dans son seul ?
00:00:25 Ah, coucou.
00:00:27 Yay ! All right, we're shutting the internet.
00:00:31 Bon.
00:00:33 Ok.
00:00:36 Salut tout le monde !
00:00:41 Salut Vanessa, je reconnais les têtes connues.
00:00:44 Je vais juste, parce que je me sens...
00:00:54 Je me rends compte que je suis sur les 4G.
00:00:56 Je vais passer sur le wifi.
00:00:58 Vas-y.
00:01:00 Laure, je t'entends pas par contre.
00:01:25 Ah, Laure, tu m'entends ?
00:01:28 Je t'entends pas, moi.
00:01:31 Change ton... Peut-être change ton téléphone de sens.
00:01:40 Exactement, nickel.
00:01:42 Par contre, je ne t'entends...
00:01:44 Non, je t'entends pas.
00:01:47 Salut Sophie, salut Laurie.
00:01:54 Hop.
00:01:56 Zébra, tu m'entends ?
00:01:58 Hello.
00:02:00 Oui, tu m'entends ?
00:02:02 Ouais, nickel.
00:02:04 Laure ?
00:02:06 Non, je t'entends pas.
00:02:08 Oui, reviens, exactement.
00:02:11 Je t'entends, je t'entends.
00:02:14 Oui, je t'entends.
00:02:16 Oui, je t'entends.
00:02:18 Oui, je t'entends.
00:02:20 Oui, reviens, exactement.
00:02:23 Je te relance l'invite.
00:02:25 De toute façon, on est un petit peu en avance.
00:02:27 Bonjour tout le monde.
00:02:29 Ah, Lily !
00:02:31 Salut Fanny.
00:02:36 Bienvenue Lily.
00:02:38 Je relance l'invite pour Laure.
00:02:47 Tac.
00:02:50 Ah, y a...
00:02:52 I see.
00:02:54 Coucou, coucou.
00:02:56 Caroline.
00:03:02 C'est chouette.
00:03:07 Bonjour Caroline.
00:03:09 Il y a du monde.
00:03:11 Je vais voir si Laure arrive à se connecter.
00:03:24 Je vais voir si Laure arrive à se connecter.
00:03:30 Je suis de retour.
00:03:51 Ok, c'était toi.
00:03:53 Ok, je me demandais si c'était moi qui étais...
00:03:56 Non, non, c'est moi qui suis...
00:03:58 qui a envoyé un message à Laure, vu qu'on est un petit peu en avance.
00:04:05 Ce qui est toujours bien pour gérer la technique dans tous les cas.
00:04:08 Yeah, there's like the coulisses excitantes.
00:04:12 Exactement.
00:04:14 Je viens de lui renvoyer le lien.
00:04:19 Hop.
00:04:21 Elle est invitée en fait.
00:04:46 Ah oui, Sophie veut déjà poser des questions.
00:04:49 Sophie, elle est au taquet.
00:04:51 Si tu veux, Sophie, là on a un petit peu d'avance sur le live.
00:04:58 Salut Camille.
00:05:00 On attend juste que Laure en fait se connecte, mais elle n'y arrive pas.
00:05:05 C'est bizarre.
00:05:07 Salut Julia.
00:05:09 Je vais relancer.
00:05:13 Hop.
00:05:15 Ah, je suis là.
00:05:21 Magie, est-ce que vous avez du son et de l'image ?
00:05:26 Et en plus, pile à 13h30, nickel.
00:05:29 Bien sûr, tu sais Magie, la croyance que c'est dans l'urgence que je suis la meilleure.
00:05:33 Très belle intro, très belle intro.
00:05:37 C'est la croyance.
00:05:39 Porteuse.
00:05:40 C'est porteur. Dans l'ensemble, c'est porteur.
00:05:43 Ça peut trouver des petites limites quand même.
00:05:46 Réfléchis à une mise à jour de ça.
00:05:49 Déjà, merci beaucoup d'être là, Laure et Elisabeth.
00:05:55 Merci Zeva, merci à toutes et tous d'être là.
00:05:58 Je reconnais pas mal, hors de tête non, mais en tout cas de noms dans le live.
00:06:03 Salut les girls pop.
00:06:05 Je vais faire une rapide intro.
00:06:07 Parce que c'est la première fois que je host un live sur Musae.
00:06:12 Salut, grâce.
00:06:14 Pour vous expliquer ce que c'est.
00:06:17 Je sais que certaines et certains d'entre vous sont au courant du projet.
00:06:21 Musae, c'est un média que j'ai lancé début 2020.
00:06:26 C'est un projet que j'ai lancé début 2020.
00:06:29 Super année 2020 pour lancer des projets.
00:06:32 Après, il y a une pandémie qui se pointe.
00:06:35 C'est une plateforme éducationnelle à destination des 18-35
00:06:42 pour rendre accessibles les enjeux durables.
00:06:46 Qu'est-ce qu'on entend par enjeu durable chez Musae ?
00:06:49 C'est bien sûr l'environnement, comme pas mal d'entre vous le savent.
00:06:54 Également l'inclusion sociale, mais aussi la santé mentale.
00:06:58 Ça va être notre sujet du jour.
00:07:00 C'est le premier dossier thématique sur lequel je vais m'attarder
00:07:05 pendant trois mois pour dédramatiser ce terme, cette notion.
00:07:10 L'expliquer aussi, parce que c'est vrai qu'on entend beaucoup parler
00:07:14 notamment depuis janvier avec notre nouvelle règle de vie préférée,
00:07:19 la distanciation sociale.
00:07:22 C'est notamment un sujet qui a fait écho chez les étudiants.
00:07:27 Je ne sais pas si vous avez suivi le profil de Hugo Décrypte,
00:07:34 qui décrypte l'actualité et qui a fait un sujet assez important
00:07:38 sur la santé mentale auprès des étudiants.
00:07:41 C'est un sujet qui a été repris par des médias traditionnaux
00:07:45 comme France Télévisions, TF1, et qui tirait la sonnette d'alarme
00:07:53 sur ce sujet.
00:07:54 Il y a un gros problème, notamment en France,
00:07:57 par rapport à la reconnaissance de ce sujet-là.
00:08:01 C'est vrai que le Covid a fait cristalliser cet enjeu.
00:08:06 Moi, ça me tenait vraiment à cœur aujourd'hui de parler
00:08:10 de santé mentale, d'expliquer ce qu'on met derrière,
00:08:14 et surtout de faire ça avec Laure et avec Zeba,
00:08:19 que je connais bien, parce que pour être tout à fait honnête
00:08:22 avec vous, elles m'ont accompagnée à différents moments
00:08:28 de ma vie.
00:08:30 Laure, on a commencé en 2017, je crois, à travailler ensemble.
00:08:35 Avant ?
00:08:38 - Non, plus que demain, je pense.
00:08:40 - Ah ouais ?
00:08:41 - Ouais, ouais.
00:08:42 - Bon, écoute, c'est qu'il y a tellement de chemin...
00:08:44 - On s'amuse, le temps passe si vite !
00:08:46 - C'est ça, tellement de chemin a été parcouru.
00:08:49 Et également, Zeba, qui m'accompagne depuis un an et demi,
00:08:52 bientôt deux ans, sur la partie coaching.
00:08:55 Laure sur la partie hypnothérapie, Zeba sur la partie coaching.
00:08:59 Elle a notamment joué un rôle très important dans le lancement
00:09:03 de Musae et aussi dans ce premier live, tout simplement, aujourd'hui.
00:09:07 Alors, oui, vous pouvez n'hésitez pas à poser des questions
00:09:11 au fil du live, à nous interrompre pour répondre par rapport
00:09:16 à la question de Sophie.
00:09:18 Juste en intro, parce que j'ai eu pas mal de questions
00:09:22 avant ce live sur, du coup, c'est quoi, en fait, l'hypnothérapie ?
00:09:27 C'est quoi le coaching ? Est-ce que vous pouvez, voilà, expliquer
00:09:31 votre activité, votre domaine professionnel, et en quoi c'est lié
00:09:36 au bien-être mental ?
00:09:38 Donc, si on commence par toi, Zeba, typiquement,
00:09:42 "Who are you ?" Qu'est-ce que tu fais ?
00:09:45 - "Who are you ?"
00:09:46 - "Who am I ?" Alors, je m'appelle Zeba Belel et je suis coach
00:09:51 et je travaille vraiment particulièrement avec des femmes
00:09:56 qui sont à l'arrivée de leur vie professionnelle.
00:10:00 Donc, c'est un coaching qui est vraiment un accompagnement
00:10:03 dans la réalisation de soi, dans le...
00:10:07 en fait, le sens de sa vie.
00:10:12 Et donc, beaucoup de mes clientes sont des Françaises,
00:10:15 donc, coucou mes Françaises, qui est assez...
00:10:19 je suis très honorée, en fait, parce que je suis française d'adoption.
00:10:25 Ça fait 20 ans que je suis ici et pour moi, l'enjeu de mon travail,
00:10:32 c'est de vraiment aider les personnes à voir comment de faire,
00:10:39 déjà prendre conscience de certaines limitations qui se passent
00:10:44 au niveau mental et émotionnel, qui les empêchent d'être
00:10:47 à la place où elles estiment d'être.
00:10:50 Donc, d'aller décrocher cet objectif qui est important pour elles,
00:10:55 qui est d'avoir un travail, une activité qui est plein de sens.
00:11:01 Donc, c'est à la fois aller voir qu'est-ce qu'elles veulent mettre
00:11:06 plus dans sa vie et qu'est-ce qui les empêche d'être déjà là.
00:11:13 Donc, il y a cette double action de qu'est-ce que je veux davantage
00:11:16 dans ma vie et qu'est-ce qui m'empêche d'être déjà là.
00:11:19 Donc, ça, c'est vraiment la base de coaching qui est différente
00:11:23 de d'autres types d'accompagnement où on explore dans le passé.
00:11:28 Dans d'autres types d'accompagnement, je parle un peu de la psychothérapie,
00:11:32 de la psychiatrie, où on est plus dans le passé,
00:11:36 on voyage plus dans le passé pour résoudre et pour guérir
00:11:39 certaines blessures du passé. Dans le coaching, on est très orienté
00:11:43 présent/futur. Qu'est-ce qui se passe dans le présent ou comment tu vis
00:11:47 ces croyances et ces émotions au présent et quel est l'impact
00:11:51 par rapport à ce que tu veux développer dans l'avenir ?
00:11:55 Donc, c'est vraiment cette zone de prendre conscience
00:11:59 de certaines limitations et aussi de certaines envies
00:12:03 qui sont très fortes et mettre des choses en place,
00:12:05 de acter sur ces prises de conscience. Donc, c'est dynamique.
00:12:10 C'est un accompagnement qui est assez dynamique et donc, du coup,
00:12:14 on voit au fur et à mesure de ce chemin qu'est-ce qui se passait
00:12:18 dans l'action et parfois dans l'action, on se rend compte qu'il y a encore
00:12:22 certains freins et certains blocages. Donc, ça nous donne de la matière
00:12:29 pour aller voir encore plus loin qu'est-ce qui fait que ces blocages
00:12:33 sont quand même costauds et qu'est-ce qu'il faut faire pour les accompagner
00:12:41 dans une transition un petit peu plus en accord avec les objectifs
00:12:46 d'aujourd'hui et de demain.
00:12:49 D'accord. Et du coup, c'est quel type de… enfin, c'est quoi ta typologie
00:12:54 de client ? Parce que du coup, tu as un programme qui s'adresse
00:12:57 essentiellement aux femmes. Alors moi, j'aime bien le résumer
00:13:00 avec de l'empowerment féminin aussi pour aider les femmes à se révéler
00:13:05 à ce moment-là et aux autres aussi. Du coup, c'est quoi ta typologie
00:13:09 de cliente ou patiente ? Du coup, je ne sais pas trop comment
00:13:12 on dit dans le coaching.
00:13:13 Cliente.
00:13:14 Cliente.
00:13:15 Donc, en fait, je dirais que c'est des femmes qui sont françaises
00:13:23 principalement. J'ai quand même des gens qui ne sont pas françaises,
00:13:28 qui sont anglaises, irlandaises, américaines, mais principalement
00:13:34 c'est des françaises qui soit sont basées en France ou qui vivent
00:13:38 à l'étranger. Donc, j'ai même des clientes qui sont au pays
00:13:43 d'Amérique d'Arabe, au Japon. Donc, c'est des personnes qui ont
00:13:49 été baignées dans une culture franco-française et après,
00:13:52 ils sont partis aller vivre ailleurs où ils sont en France.
00:13:56 Et ce qui se passe, c'est qu'il y a un moment, je dirais,
00:14:00 si je devrais faire un espèce de sommaire global des personnes
00:14:05 que j'accompagne, il y a un moment dans la vie de cette personne
00:14:08 que j'accompagne qu'il y a un espèce de désalignement entre
00:14:11 leur activité actuelle et ce qu'elles estiment d'être
00:14:15 et développer. Donc, peut-être que c'est quelqu'un qui est en activité
00:14:19 depuis un moment et leur rôle, en fait, leur activité est très collée
00:14:25 à leur identité et elles sentent qu'il y a un décalage,
00:14:30 mais elles ne savent pas quelle peut être la suite de l'activité,
00:14:34 like what's next, c'est quoi le prochain chapitre.
00:14:37 Quelqu'un qui a eu, par exemple, un rupture conventionnelle,
00:14:42 une burn-out, un géo...
00:14:51 Relocation géographique, donc il y a quelque chose qui se passait
00:14:56 ou ce n'est plus comme c'était avant, donc c'est un peu le phénomène
00:15:00 de la page blanche qui juste se passe si je ne fais plus ce que je faisais avant.
00:15:05 Ou troisième catégorie, c'est quelqu'un un peu comme toi, Christelle,
00:15:13 qui a un projet en incubation et c'est comment être pleinement moi,
00:15:21 plus moi dans mon projet parce qu'il y a peut-être certaines freins fantômes
00:15:27 de ce modèle du passé qui sont un peu persistantes,
00:15:31 donc comment les transformer pour que tu puisses être pleinement toi
00:15:35 dans ton nouvelle activité.
00:15:37 - OK. Donc si je comprends bien, effectivement, le coaching,
00:15:42 c'est quelque chose de très actionable, de très concret,
00:15:45 qui permet effectivement de donner des outils adaptés en fonction
00:15:49 de tes croyances, qu'on en parlera après, de tes émotions,
00:15:53 de ta personnalité, en fait, pour avoir la possibilité d'être
00:15:59 ce que tu as envie d'être.
00:16:01 - C'est ça, oui. Et dans la particularité de mon travail,
00:16:05 c'est vraiment de réunir qui je suis et qu'est-ce que je fais
00:16:10 avec qui je suis. C'est d'aligner moi et mes valeurs et mon identité
00:16:15 et mes souhaits et ma vision avec une activité qui correspond à ça.
00:16:20 - OK. Et du coup, toi alors, l'hypnothérapie, pareil,
00:16:27 on m'a posé pas mal de questions, genre c'est quoi l'hypnose,
00:16:31 c'est quoi l'hypnothérapie ? Du coup, ça a un lien avec les magiciens
00:16:35 qu'on voit sur scène, on n'en a rien à voir.
00:16:37 - Oui, oui, je suis très inspirée par toutes ces questions.
00:16:42 Déjà, pour réagir aussi à ce qu'expliquait Zeva sur sa profession,
00:16:49 il y a une orientation-activité. On est issus, tout est donné.
00:16:54 Donc, le terme que je porte, c'est hypnothérapie.
00:16:57 Maintenant, derrière ça, il y a un étiquetage de psychopraticienne,
00:17:02 ça veut dire que je ne suis ni psychologue, ni psychanalyste, ni psychiatre.
00:17:07 J'ai une autre affiction, donc du coup, je vais travailler dans du bien-être.
00:17:12 Et on est toutes les deux issues un peu du même nid,
00:17:16 c'est-à-dire qu'on a une orientation similaire, globalement, présent, futur,
00:17:21 avec un désir de faire comment je fais pour faire différemment,
00:17:25 être plus alignée avec ce qui me fait du bien,
00:17:27 par rapport à ce que je constate aujourd'hui, mon état présent,
00:17:29 qui n'est pas terrible et j'aimerais bien en faire autre chose demain.
00:17:33 Moi, il peut m'arriver dans mon approche en hypnothérapie,
00:17:38 qui est ce qu'on appelle de la thérapie brève,
00:17:41 c'est-à-dire j'aurai une à dix séances par problématique,
00:17:44 et dedans, je vais utiliser l'outil hypnose pour aller accompagner la personne
00:17:49 à se balader dans des représentations plus profondes.
00:17:53 Et parfois, ça peut être figé dans le passé,
00:17:56 mais l'idée n'est pas de faire une évaluation du passé pour aller chercher du pourquoi,
00:18:01 mais c'est pour aller chercher du comment on peut réévaluer le passé
00:18:05 pour pouvoir impacter une autre réponse émotionnelle
00:18:08 et donc pouvoir se vivre différemment dans le présent et dans le futur.
00:18:13 Donc l'hypnose qui est un outil qui va servir la thérapie brève,
00:18:17 c'est une technique, ce n'est pas de la magie,
00:18:20 et puis c'est surtout, contrairement à ce qu'on pense,
00:18:22 et même par rapport à mon délire mégalo,
00:18:25 je suis désolée de vous avouer que ce n'est pas moi qui ai le pouvoir,
00:18:28 c'est vraiment le client qui fait tout tout seul.
00:18:31 C'est terrible, en fait, nous on est des facilitateurs,
00:18:34 en fait on est des contextes, on a des outils pour faciliter un cheminement du client
00:18:38 qui lui-même va se mettre en auto-hypnose pour aller accéder à sa structure profonde
00:18:44 qui parfois, qu'on appelle la structure de surface,
00:18:47 c'est comment il se vit, comment il a créé des masques,
00:18:51 comment il a créé, on a dit le mot "croyance", on y reviendra pour l'écoler.
00:18:55 Qu'est-ce qui le dérange, c'est ce que disait Zeva tout à l'heure,
00:18:58 qu'est-ce qui fait que parfois on parle de choses où on n'est pas aligné,
00:19:01 c'est-à-dire qu'en fait on se comporte, on a un métier,
00:19:04 on dit des choses, on vit sa relation sentimentale, amoureuse, amicale,
00:19:09 un petit peu en décalé avec qui on est profondément.
00:19:12 Le surpris c'est que les histoires de vie nous ont fait des petits pas de côté,
00:19:16 ici et là, parce que ma grand-mère m'a dit que je devais faire comme si,
00:19:20 parce que ma meilleure copine m'a dit que je ressemblais à ça,
00:19:24 donc ce serait bien que j'aille faire ça, et puis moi je l'ai cru,
00:19:27 parce que c'était plus évident pour moi et plus facile pour moi
00:19:30 d'adhérer à ça que de faire autrement.
00:19:32 Si bien que je vais gêner les calés et l'hypnose va servir à réévaluer tout ça.
00:19:38 Et alors là où Zeva est orientée activité, moi je vais être orientée
00:19:42 plus sur quelque chose d'intime, plus intime,
00:19:44 donc qu'est-ce qui se passe dans mes relations de moi à moi-même,
00:19:48 moi à mes amis, ma famille, mon histoire,
00:19:51 qu'est-ce qui se passe en transgénérationnel aussi parfois.
00:19:54 Et puis il se trouve que j'ai une, puisqu'on parle d'intime,
00:19:57 j'ai une spécialisation en sexothérapie,
00:19:59 donc j'accompagne des personnes aussi dans des problématiques
00:20:02 qui sont liées à leur sexualité, soit parce qu'elles veulent mieux la vivre,
00:20:06 la développer, soit parce qu'elles ont eu des histoires de vie
00:20:10 plus ou moins compliquées, avec des événements limitants,
00:20:14 dont on va pouvoir réévaluer pour que...
00:20:16 En fait l'idée c'est que tu disais empowerment,
00:20:18 vous disiez empowerment, c'est pareil.
00:20:20 On est toujours dans un truc où tu ne subis pas des comportements
00:20:23 et ce qui s'est passé autour de toi, tu ne subis pas le contexte,
00:20:26 tu es responsable de ce que tu fais, donc on va retrouver à chaque fois
00:20:29 le lead pour venir réorienter ce qu'il faut.
00:20:32 Et c'est hyper joyeux, en plus c'est métaphorique,
00:20:35 du coup ça peut se faire, même le pire des trucs,
00:20:39 des problématiques, vraiment les plus pourries qu'ils soient,
00:20:42 elles peuvent se vivre avec quelque chose de très onérique, très fun,
00:20:45 on peut ramener aussi de la légèreté et de la facilité
00:20:49 dans des choses qui sont profondes et inscrites depuis longtemps,
00:20:52 que ce soit en coaching comme en thérapie,
00:20:54 rapidement on peut dégoupiller la capsule
00:20:57 pour faire jaillir autre chose de nouveau.
00:21:00 Donc c'est passionnant.
00:21:02 D'ailleurs, là dans le chat, il y a une question de Chauvin
00:21:06 qui demande "Est-ce que l'hypnothérapie, c'est un peu comme
00:21:10 faire de la visualisation ?"
00:21:12 Alors, merci pour cette question.
00:21:14 Alors tu as raison, en partie, en tout cas,
00:21:17 ça va notamment utiliser des visualisations
00:21:20 pour des personnes qui sont dans ce qu'on appelle
00:21:23 du canal de représentation visuel,
00:21:25 c'est-à-dire que le fait de se visualiser dans le futur,
00:21:28 par exemple, en ayant des relations qui se vivent différemment,
00:21:35 parce que j'ai pu réévaluer quelque chose
00:21:38 qui fait que je décide d'être plus en confiance
00:21:42 ou plus en sécurité,
00:21:44 ou de ressourcer quelque chose qui fait que je peux rencontrer
00:21:48 ma meilleure copine sans penser qu'elle va me tirer dessus
00:21:51 au coin de la rue.
00:21:52 Si je me vois...
00:21:54 Ça, ça fait partie des mythes urbains,
00:21:56 c'est comme on se tire la bourre en se disant ça.
00:21:58 Alors qu'en fait, toutes les trois, on est ravis d'être ensemble.
00:22:01 Et c'est comme ça qu'on est meilleurs.
00:22:03 Mais du coup, si on se visualise comme ça, dans le futur,
00:22:07 le cerveau va créer des connexions, des liens,
00:22:10 donc en fait, il le vit comme si ça se passait au présent.
00:22:13 Donc on va visualiser, ou sinon, pour d'autres,
00:22:16 on va se dire à soi-même.
00:22:17 Il y a des gens qui vont se raconter l'histoire.
00:22:19 Donc soit on voit, soit on entend, soit on se dit à soi-même.
00:22:22 Et puis il y en a qui n'ont pas d'image, pas de son,
00:22:24 mais qui ont juste des ressentis.
00:22:26 Et pourtant, c'est une autre manière de visualiser,
00:22:29 mais dans le corps, dans l'kinesthésie.
00:22:31 - OK.
00:22:33 Et du coup, vos deux activités, en quoi...
00:22:38 Comment elles apportent du bien-être mental ?
00:22:42 C'est quand même le sujet aussi d'aujourd'hui.
00:22:45 Et du coup, est-ce que vous pourriez nous donner
00:22:48 une définition, selon vous, du bien-être mental ?
00:22:50 Parce que c'est vrai qu'on en parle beaucoup,
00:22:52 mais en fait, c'est...
00:22:54 Zeva, si tu veux, souviens-toi.
00:22:59 - OK.
00:23:01 Donc je prends le morceau.
00:23:04 - Vas-y.
00:23:07 - Donc pour moi, c'est en puce et en lien
00:23:10 avec ce que je fais comme activité.
00:23:12 Pour moi, l'être santé mentale, c'est vraiment comme
00:23:15 le boîtier outil ou le sens de la réalisation
00:23:20 et le développement de soi,
00:23:23 que ce soit personnel ou professionnel.
00:23:25 C'est un peu la source de cette capacité
00:23:28 de pouvoir être actrice de nos objectifs,
00:23:33 de mettre en place des actions
00:23:35 pour aller décrocher nos rêves.
00:23:38 Et je sais pas, c'est un peu anecdotal.
00:23:41 Moi, en grandissant à New York,
00:23:44 vous avez tous vu des films avec des New Yorkais
00:23:47 qui passent leur vie sur le canapé ou en thérapie.
00:23:51 Donc c'est pas vraiment...
00:23:53 C'est pas complètement théorétique, en fait.
00:23:57 Moi, j'ai grandi à New York,
00:24:00 et je me rappelle à partir de mes 20 ans,
00:24:03 il y avait plein de mes amis
00:24:06 qui commençaient à avoir des thérapeutes,
00:24:08 et c'était complètement sans tabou,
00:24:11 complètement banal.
00:24:13 C'était comme si...
00:24:15 Comme d'aller faire du sport ou bien manger,
00:24:18 s'occuper de son bien-être mental,
00:24:20 ça faisait partie de la vie.
00:24:22 Et comme base, en fait.
00:24:24 C'est la fondament de pouvoir aller...
00:24:28 Pas juste survivre dans la vie,
00:24:31 mais aller développer une vie
00:24:34 qui a du sens pour soi.
00:24:36 Et donc, pour moi, je suis un peu...
00:24:38 Je suis très reconnaissante de cette approche,
00:24:42 parce qu'honnêtement, je serais pas à Paris
00:24:45 à faire ma vie maintenant
00:24:47 si j'avais pas passé par ça,
00:24:49 et plus concrètement, si j'avais pas passé
00:24:51 un moment en thérapie
00:24:53 à faire le tri de mes chemins de pensée
00:24:58 très associés à certaines blessures du passé,
00:25:01 l'éducation et ma famille.
00:25:04 Et de pouvoir prendre le temps
00:25:07 d'observer tout ça avec bienveillance,
00:25:11 avec quelqu'un qui était complètement bienveillant
00:25:13 et qui m'a accompagnée
00:25:15 avec toute la douceur et l'amour nécessaire.
00:25:20 C'est ça qui était, en fait,
00:25:23 le moteur pour moi
00:25:25 de pouvoir aller décrocher cette vie
00:25:27 que j'avais rêvée
00:25:29 depuis ma jeunesse, en fait.
00:25:32 J'ai toujours rêvé de passer
00:25:34 un moment de ma vie en France.
00:25:36 Donc, pour moi, la santé mentale
00:25:38 est très personnelle pour moi,
00:25:40 parce que je pense que je pourrais pas
00:25:42 faire ce que je fais aujourd'hui
00:25:44 si j'avais pas mis mon énergie
00:25:48 dans ces démarches.
00:25:50 Donc, pour moi, c'est vraiment la passerelle,
00:25:52 c'est ce qui nous porte
00:25:54 vers la réalisation
00:25:56 de plus profondément de nous.
00:26:00 Mais finalement, ça me fait penser
00:26:02 à la définition, en fait,
00:26:06 que donne l'OMS de la santé mentale.
00:26:09 Parce que souvent, notamment en France,
00:26:11 il y a quand même, je trouve,
00:26:13 en tout cas, un gros tabou,
00:26:15 c'est un peu un gros mot aussi,
00:26:16 la santé mentale,
00:26:17 dans la mesure où, en fait,
00:26:19 on l'associe tout de suite
00:26:21 à des pathologies hyper lourdes.
00:26:23 La dépression lourde, le suicide
00:26:25 ou la schizophrénie, etc.
00:26:27 Alors que t'as aussi tout un pan,
00:26:29 tout un pan qui est plus du ressort
00:26:33 de l'anxiété, du stress,
00:26:35 de choses un peu plus subtiles,
00:26:37 mais qui sont vachement importantes
00:26:39 pour toi-même, pour te sentir bien,
00:26:41 et également pour interagir avec les autres.
00:26:43 Et c'est en ça que l'OMS dit
00:26:45 que la santé mentale,
00:26:46 c'est tous les éléments qui te permettent
00:26:48 d'être bien toi,
00:26:50 pour bien te réaliser dans le collectif.
00:26:52 Et c'est pour ça que, en fait,
00:26:54 ça fait partie du développement durable,
00:26:56 parce que c'est même le numéro 3,
00:26:58 je crois, des objectifs
00:26:59 développement durable de l'ONU,
00:27:01 parce qu'en fait, c'est clé pour tout.
00:27:02 Une fois que t'es bien avec toi-même,
00:27:04 tu peux être bien avec le collectif.
00:27:06 Donc, il est vrai qu'il y a un gros point
00:27:09 de démocratisation de la santé mentale en France.
00:27:12 Et je rebondis aussi sur...
00:27:14 Il y a une question de Grasse...
00:27:15 - De Grasse, oui.
00:27:16 - Qui dit...
00:27:17 Elle demande,
00:27:18 est-ce qu'on a un conseil, justement,
00:27:20 pour démocratiser les conversations
00:27:22 sur la santé mentale en famille ?
00:27:24 - Je sais pas si, Laure,
00:27:25 toi, tu veux prendre le point,
00:27:26 mais peut-être que...
00:27:27 - Oui, je vais répondre à cette question,
00:27:28 en même temps que je vais répondre
00:27:30 à comment j'en parle aussi.
00:27:32 Moi, c'est qu'il y a un mot tabou dedans.
00:27:35 Il y a le mot santé.
00:27:36 Et effectivement, ce qui est intéressant,
00:27:38 c'est que ça sous-entend que
00:27:40 si on doit aller vers la santé mentale,
00:27:43 le postulat, en dessous,
00:27:46 c'est qu'il y aurait une mauvaise santé
00:27:48 à notre endroit,
00:27:49 donc on serait tenu d'avoir
00:27:50 un dysfonctionnement quelque part.
00:27:51 Et donc, ça voudrait dire
00:27:52 avouer qu'il y a un dysfonctionnement.
00:27:53 Et si, en famille,
00:27:54 on mettait une autre étiquette, quoi ?
00:27:56 Est-ce que, tout à l'heure,
00:27:58 quand on échangeait toutes les trois,
00:28:00 on prenait le mot,
00:28:02 et je m'amusais avec le mot,
00:28:03 il y a le soin,
00:28:04 le soin dans le sens médical,
00:28:05 et puis il y a le soin dans le sens
00:28:07 de prendre soin, être attentif à.
00:28:09 Dans le sens où, effectivement,
00:28:11 si on est attentif à être
00:28:13 dans son meilleur fonctionnement
00:28:15 pour soi-même,
00:28:16 alors il y a des chances que,
00:28:18 dans le système plus global,
00:28:19 ça fonctionne mieux si on se dit
00:28:21 qu'on n'est pas tout seul
00:28:22 sur notre île déserte
00:28:23 et qu'on fait partie d'un tout.
00:28:25 Et peut-être, simplement,
00:28:26 c'est de renommer, parfois,
00:28:27 changer l'étiquette
00:28:28 et dire en famille,
00:28:29 voilà, concrètement,
00:28:31 en fait, si chacun,
00:28:33 on est des bagnoles de haute qualité
00:28:36 sur un même circuit,
00:28:37 comment on fait pour tous
00:28:38 tourner ensemble sur le même circuit
00:28:40 sans se foncer dedans
00:28:41 et sans se péter la gueule
00:28:42 et sans créer des accidents ?
00:28:43 Et est-ce que ma bagnole,
00:28:45 est-ce que je change
00:28:47 les plaquettes de frein quand elle a besoin ?
00:28:49 Est-ce que je change le carburant
00:28:50 quand elle a besoin ?
00:28:51 Est-ce que je l'emmène,
00:28:53 je l'emmène de temps en temps
00:28:55 se faire un petit peu lustrer
00:28:57 pour qu'elle brille
00:28:58 quand j'ai un rencard ?
00:28:59 Ou pas ?
00:29:00 C'est métaphorique,
00:29:01 mais c'est exactement ça
00:29:02 dont on parle.
00:29:03 Est-ce que c'est un gros mot ?
00:29:05 Ou est-ce que, finalement,
00:29:07 aller voir quelqu'un en coaching
00:29:10 ou consulter quelqu'un
00:29:11 en thérapie brève
00:29:12 et notamment par l'hypnose,
00:29:13 est-ce que ce n'est pas, surtout,
00:29:15 le moyen d'utiliser au mieux
00:29:17 ses compétences,
00:29:19 son esprit, son corps et son âme ?
00:29:21 En disant qu'il y a un moteur.
00:29:23 Et en fait,
00:29:26 on a appris plein de choses.
00:29:28 On a appris à écrire,
00:29:29 on a appris à faire des maths,
00:29:30 on a appris à marcher.
00:29:32 Pour marcher,
00:29:33 on s'est quand même cassé la gueule
00:29:34 entre 2 à 3 000 fois
00:29:35 et on s'est toujours relevé
00:29:36 et à chaque fois,
00:29:37 on a fait du feedback.
00:29:38 Et en fait,
00:29:39 la thérapie brève comme le coaching,
00:29:41 c'est un moyen de prendre le lit
00:29:43 d'être dans un apprentissage de soi-même.
00:29:45 Pas parce que c'est New Age,
00:29:47 c'est juste parce que, en fait,
00:29:49 tu es plus pertinent,
00:29:50 tu es plus performant,
00:29:51 ça facilite la relation,
00:29:53 ça facilite la réalisation des objectifs,
00:29:55 plutôt que de perdre tout ça,
00:29:56 laisser s'étioler ça
00:29:57 et au final,
00:29:58 être dans une sorte de souffrance au quotidien
00:30:01 dans laquelle il va y avoir de l'isolement,
00:30:03 de la pathologie,
00:30:04 de la perte,
00:30:05 de la déréalisation, etc.
00:30:08 Finalement, en fait,
00:30:09 ce qu'on est en train de se dire,
00:30:10 c'est que la santé mentale
00:30:13 et les différentes approches ou pratiques
00:30:17 entre le coaching, l'hypnothérapie,
00:30:19 mais aussi la psychologie,
00:30:20 il y en a plein.
00:30:21 En fait, tout ça,
00:30:22 finalement, c'est des choses très pratico-pratiques,
00:30:26 contrairement à ce qu'on peut penser,
00:30:27 avec des outils hyper cadrés
00:30:30 en fonction de tes besoins
00:30:32 qui permettent d'être bien avec le monde
00:30:37 et d'aller outre des vieux réflexes,
00:30:42 des vieux schémas
00:30:43 ou des vieilles croyances
00:30:45 que tu as pu t'inculquer tout seul
00:30:48 ou parce que selon ton environnement,
00:30:50 ton éducation,
00:30:51 on t'a inculqué sans forcément le vouloir.
00:30:55 Mais du coup,
00:30:56 c'est comment tu as arrivé à être mieux
00:30:58 en te contournant ces obstacles.
00:31:00 C'est ça ?
00:31:01 - Exactement.
00:31:02 Il y a une métaphore
00:31:03 que je trouve qui fonctionne assez bien.
00:31:05 C'est qu'à un moment donné,
00:31:06 quand tu achètes un ordinateur ou un téléphone,
00:31:08 il est livré avec un logiciel d'exploitation.
00:31:10 En fonction d'eux,
00:31:11 s'il est tout neuf,
00:31:12 qu'il n'a jamais utilisé par personne d'autre,
00:31:14 a priori, il est tout clean.
00:31:15 Si tu as pris quelque chose qui t'est issu,
00:31:17 ça a été passé par quelqu'un d'autre déjà dedans
00:31:19 et il traîne peut-être des petits virus
00:31:21 ou peut-être qu'il y a des conflits d'extension.
00:31:23 Puis à un moment donné,
00:31:24 tu télécharges des applications.
00:31:25 Il y a peut-être qu'à un moment donné,
00:31:26 ça prend toutes les bases
00:31:27 et du coup,
00:31:28 tu ne peux plus télécharger l'application
00:31:29 qui est la plus efficiente.
00:31:31 Peut-être qu'il y a des trucs à dégager
00:31:33 qui n'ont plus rien à foutre là.
00:31:34 Puis si à un moment donné,
00:31:35 tu crantes ton application,
00:31:36 il y a aussi besoin du logiciel d'exploitation
00:31:39 qui va avec.
00:31:40 Tu crantes le logiciel d'exploitation
00:31:42 et ensuite, tu renettoies aussi.
00:31:44 Tes documents font une mise à jour.
00:31:46 Il y a des trucs qui marchent
00:31:47 et des trucs qui ne marchent pas.
00:31:48 Nous, on est en fait un super bécane.
00:31:50 On a la chance d'être un super ordinateur
00:31:52 avec plein de processeurs et plein d'applis.
00:31:54 Maintenant, c'est quel fond d'écran
00:31:56 on a envie d'avoir dessus,
00:31:57 quelle musique on a envie que ça déclenche
00:31:58 quand on l'allume
00:31:59 et si tu as un truc pourri
00:32:01 qui vient te véroler tout ton ordi,
00:32:03 dégage-le en fait.
00:32:05 Tu n'es pas obligé de le subir.
00:32:07 En fait, c'est des antivirus.
00:32:09 Enfin, je ne sais pas trop ce que tu as dit en ce moment.
00:32:12 Mais c'est parmi...
00:32:14 Pas de word.
00:32:16 Non.
00:32:18 Mais du coup,
00:32:20 c'est quoi les éléments qui nous bloquent ?
00:32:24 C'est quoi les freins et les petits virus
00:32:26 qu'on doit débloquer ?
00:32:29 On a un thème aujourd'hui qui est les croyances.
00:32:32 Pareil.
00:32:34 C'est quoi une croyance ?
00:32:37 Une croyance, ça peut être positif
00:32:38 ou ça peut être limitant.
00:32:39 Est-ce que c'est les deux ?
00:32:41 Typiquement, en coaching,
00:32:42 je sais que c'est quelque chose
00:32:43 qu'on a évoqué assez rapidement, Zéba.
00:32:46 Les croyances.
00:32:47 Et moi, pour le coup,
00:32:49 les croyances, je n'en avais jamais entendu parler avant.
00:32:53 Du coup, comment on définit une croyance en coaching ?
00:32:57 Oui, donc une croyance,
00:33:00 c'est vraiment la racine de notre fonctionnement.
00:33:07 Donc en fait, il faut l'imaginer.
00:33:10 Une croyance, c'est une pensée
00:33:12 qu'on croit comme vérité absolue.
00:33:15 OK.
00:33:17 C'est coché, c'est vrai,
00:33:20 et c'est la vérité.
00:33:23 It's this way.
00:33:24 Donc ce n'est pas juste un peu comme ça.
00:33:27 Non, une croyance, c'est vraiment assez rigide,
00:33:30 c'est assez dur.
00:33:31 Si tu devrais imaginer la texture,
00:33:33 c'est ferme, c'est tracé,
00:33:36 c'est l'autoroute à 10.
00:33:40 Donc ça va vite.
00:33:42 Donc c'est facile.
00:33:43 En fait, j'aime bien, dans mon travail,
00:33:46 ce que j'adore avec le fait que je ne suis pas née ici,
00:33:51 donc le français, c'est mon deuxième langue,
00:33:55 ça me permet aussi d'identifier certaines croyances
00:34:00 qui circulent dans la société,
00:34:04 qui sont un peu différentes des certaines croyances
00:34:06 avec lesquelles j'ai grandi.
00:34:08 Donc les croyances, on peut les reconnaître
00:34:11 dans le langage quotidien
00:34:14 avec beaucoup de "il faut que", "je dois",
00:34:19 "c'est impossible", "je ne peux pas".
00:34:25 C'est vraiment comme des…
00:34:27 ça c'est un peu des croyances très fermes.
00:34:29 C'est des choses que…
00:34:32 c'est des règles de jeu
00:34:34 qu'on a soit développées
00:34:40 dans certaines situations dans notre vie,
00:34:42 soit qu'elles ont été imposées,
00:34:45 qu'elles ont été transmises dans la société.
00:34:48 Et pour nous, c'est vraiment comme si c'était le cadre.
00:34:51 On fonctionne dans ce cadre de croyance.
00:34:56 Mais il faut se rappeler que c'est juste les pensées.
00:35:01 C'est juste… ce n'est pas rigide.
00:35:05 Ce n'est pas…
00:35:06 malgré l'impression et la force
00:35:09 que ces croyances peuvent avoir sur notre vie,
00:35:12 il faut toujours se rappeler que c'est invisible.
00:35:16 C'est juste une pensée.
00:35:19 Mais une pensée qui est reflétée,
00:35:21 qui est renforcée
00:35:23 et qu'on a cherché à vérifier
00:35:27 un peu en permanence
00:35:29 dans notre expérience de vie.
00:35:31 Donc à un moment donné,
00:35:33 en arrivant à 45 ans,
00:35:36 je peux avoir certaines croyances
00:35:38 que moi je pense sont tellement vraies
00:35:41 qu'il n'y a pas d'autre façon de voir le monde.
00:35:44 C'est juste comme ça.
00:35:45 Donc les croyances, c'est des choses que l'on voit,
00:35:47 c'est comme ça.
00:35:49 Ok.
00:35:50 Ok, c'est comme ça.
00:35:51 C'est les règles du jeu.
00:35:52 Il n'y a pas de raison que les règles soient différentes
00:35:55 parce que c'est ce que j'ai toujours connu aussi.
00:35:58 J'ai toujours connu, je ne vois pas différemment.
00:36:00 Et pourquoi voir différemment ?
00:36:02 C'est comme ça.
00:36:03 Et donc moi, j'adore les croyances.
00:36:05 J'adore entendre des croyances.
00:36:06 J'adore les croyances qui sortent de mon contexte.
00:36:13 Donc si je fais ça,
00:36:18 les gens vont penser que je suis égoïste.
00:36:23 Si je suis ma passion,
00:36:29 je ne vais jamais gagner ma vie
00:36:32 dans une activité de passion.
00:36:34 Je ne suis pas assez légitime.
00:36:41 Si je n'ai pas fait 15 formations,
00:36:44 je ne suis pas créatif,
00:36:47 je ne suis pas assez talentueuse,
00:36:51 je ne suis pas assez bonne.
00:36:53 Donc ça, c'est des croyances.
00:36:54 C'est uniquement des pensées qu'on a vécues
00:36:58 et qu'on a cherché une justification dans notre vie.
00:37:02 Donc du coup, c'est une évidence.
00:37:05 - Oui.
00:37:06 - Voilà.
00:37:07 - Juste pour amener une petite pierre en plus,
00:37:14 ce qu'on peut entendre dans ce que partage Zéba,
00:37:16 c'est qu'il y a deux niveaux.
00:37:18 Il y a un niveau croyance identitaire.
00:37:20 Je suis, je suis blonde, je suis française,
00:37:23 je suis nulle en orthographe.
00:37:26 S'il y avait une confusion entre ces mots,
00:37:28 ce rien, ces sons qui vibrent,
00:37:30 avec une identité,
00:37:32 et à chaque fois, je vais chercher à venir valider cette croyance
00:37:34 parce qu'en fait, si je ne suis pas blonde,
00:37:36 alors qui je suis ?
00:37:38 Peut-être qu'on a Grasse qui disait
00:37:40 est-ce qu'on a des outils pour impacter là-dessus ?
00:37:42 Bien sûr, il y en a plein.
00:37:44 Alors on ne va pas pouvoir vous...
00:37:45 Là, il y a des choses qui nécessitent un accompagnement
00:37:47 plus privé, plus particulier.
00:37:49 Mais déjà, juste le fait d'observer
00:37:52 que je ne suis pas cette croyance,
00:37:54 déjà, c'est bien.
00:37:56 C'est-à-dire séparer l'identité de la phrase.
00:37:58 Je suis bien au-delà.
00:38:00 Et pour ça, il y aura à prouver
00:38:02 qu'il y a-t-il des moments où tu as été autre chose que blonde,
00:38:04 ou il y a-t-il des moments où tu as réussi à écrire un mail
00:38:06 en faisant aucune faute d'orthographe.
00:38:10 Et puis, il y a le niveau des règles.
00:38:13 Où effectivement, il y a des équivalences.
00:38:15 C'est ça entraîne ça, ou ça égale ça.
00:38:18 OK.
00:38:20 Je suis une fille rousselle,
00:38:24 donc forcément, je suis quelqu'un d'intelligente.
00:38:27 Ça entraîne ça, avec une équivalence.
00:38:30 Et en plus, il y a une loyauté familiale derrière, etc.
00:38:33 Ou dans ma famille, il y a de l'obésité,
00:38:37 donc c'est normal que moi aussi, je fasse de l'obésité.
00:38:40 Donc il y a une équivalence comme ça.
00:38:42 Ça va entraîner ça.
00:38:43 Ou alors, il va y avoir ça égale ça.
00:38:46 Si je ne suis pas souple et laxiste dans l'entreprise,
00:38:51 alors forcément, les gens ne vont pas m'aimer.
00:38:55 Et les gens ne vont pas m'aimer.
00:38:58 Et du coup, ça entraîne que je suis laxiste dans l'entreprise.
00:39:01 Donc du coup, ça va s'accompagner différemment.
00:39:04 Donc c'est après déjà, qu'est-ce qui se passe quand c'est nommé cette croyance.
00:39:07 Et est-ce que...
00:39:10 Parce que ça, effectivement, il y a les croyances identitaires,
00:39:12 les croyances selon les règles du jeu.
00:39:16 Donc c'est deux types de croyances.
00:39:18 Et puis aussi, il y a des croyances que peut-être tu peux te développer
00:39:21 dans des situations qui sont un peu inhabituelles ou extrêmes.
00:39:24 Là, je pense notamment à tout ce qui est isolement social.
00:39:27 Et notamment, effectivement, aux étudiants ou aux personnes,
00:39:30 de manière générale, qui sont isolées dans des petits appartements
00:39:33 ou avec, au contraire, beaucoup de gens chez eux.
00:39:35 Mais qui peuvent, du coup, entraîner des situations de détresse, d'anxiété.
00:39:38 Et j'imagine aussi des croyances typiquement "je suis seule"
00:39:42 parce qu'en fait, je suis enfermée chez moi et vraiment, je suis seule au monde.
00:39:45 Et du coup, c'est le cercle vicieux.
00:39:47 J'imagine qu'il y a aussi des croyances qui sont nées de ça, des confondrements.
00:39:52 - Oui, parce qu'en fait, la croyance, comment ça fonctionne ?
00:39:55 En fait, c'est l'idée que l'humain, il a besoin de chercher des causes,
00:39:58 des conséquences ou du sens à ce qui se passe quand ça se passe.
00:40:01 Donc, il y a un moment donné, s'il n'y a pas de sens,
00:40:04 et du coup, il n'y a pas moyen de dire d'où ça vient et qu'est-ce que ça va apporter,
00:40:07 alors l'humain, il ne sait pas comment se positionner.
00:40:10 Donc, la seule manière de trouver du sens à "je suis tout seule dans mon appart
00:40:14 et je n'ai pas le droit de sortir", comme pour la personne,
00:40:17 potentiellement, c'est inacceptable d'adhérer à cette contrainte extérieure
00:40:21 qu'il y a une pandémie mondiale, on ne sait pas quoi en faire, etc.
00:40:24 Pour donner du sens au fait qu'il soit tout seul dans sa chambre de bonne pendant 3 mois,
00:40:28 il va dire "de toute façon, je n'ai jamais été, j'ai aimé,
00:40:31 peut-être que j'ai toujours été rejetée, personne ne m'aime",
00:40:34 parce qu'il n'y a que ça qui va créer, mais ça ne veut pas dire que c'est juste,
00:40:37 et puis il y en a plein d'autres à mettre en place aussi à la place.
00:40:40 - Des croyances positives ? - Oui, bien sûr.
00:40:43 - OK. Parce que vous savez que j'ai ce que vous voulez dire ?
00:40:46 - Hum ? - Parce que du coup, vous savez ce que je veux dire ?
00:40:49 - De dire que nous sommes toutes les 3 merveilleuses,
00:40:53 c'est une croyance positive, n'est-ce pas ?
00:40:56 - C'est une croyance extrêmement positive. - C'est l'évidence.
00:40:59 - Ah voilà, c'est l'évidence. Et ça fait du bien, non ?
00:41:02 - Exactement.
00:41:04 - Oui, donc les croyances, ce n'est pas que de l'auto-sabotage
00:41:07 pour répondre à Chevonne dans le chat.
00:41:10 Il y a Sophie qui demande "quid du rôle positif-négatif
00:41:15 des réseaux sociaux dans la santé mentale ?"
00:41:18 - Oui, c'est un sujet.
00:41:20 - Mais c'est idiosyncratique à chaque personne en fait.
00:41:22 Ça dépend ce qu'on en fait.
00:41:24 C'est comme les croyances.
00:41:26 Et en plus, il n'y a pas de jugement sur...
00:41:29 Si je dis "je suis nulle en orthographe",
00:41:31 on pourrait dire que c'est une croyance limitante.
00:41:33 On peut dire "mais peut-être qu'en fait c'est porteur,
00:41:36 parce qu'au final, ça me permet quoi ?
00:41:38 Ça me permet de faire mon mail vite fait et dire "on verra bien".
00:41:42 Ça me permet de demander à des gens que j'aime
00:41:44 de relire les scènes d'un en relation avec eux.
00:41:46 Ça me permet de répondre à une croyance familiale
00:41:49 qui dit que dans la famille, on est tous nuls en orthographe.
00:41:51 Donc ça nous donne ce sentiment d'appartenance.
00:41:53 Donc en fait, c'est hyper porteur.
00:41:56 - Ouais.
00:41:58 Et pour répondre aussi à Sophie sur les réseaux sociaux
00:42:01 et notamment sur la site 1835,
00:42:06 en fait les réseaux sociaux, et notamment Instagram et TikTok,
00:42:10 qui sont en fait les deux réseaux les plus publicités
00:42:13 pour parler santé mentale,
00:42:16 en fait c'est un peu un double jeu.
00:42:19 Tu as beaucoup de jeunes qui passent beaucoup de temps
00:42:22 sur les réseaux sociaux et donc du coup,
00:42:25 à être isolés finalement des vraies interactions sociales
00:42:27 que tu peux avoir dans la vraie vie.
00:42:29 Mais en même temps, donc ça c'est effectivement
00:42:31 une espèce d'isolement, mais en même temps,
00:42:34 les réseaux sociaux ont vraiment permis de libérer la parole
00:42:39 et aussi de se rendre compte que finalement,
00:42:43 tu n'es pas seul dans ton mal-être,
00:42:45 tu n'es pas seul effectivement avec ta solitude
00:42:47 et notamment pendant les confinements, etc.
00:42:50 Même si ce n'est pas la vraie vie,
00:42:52 il y a quand même eu un vrai remplacement positif
00:42:55 de TikTok, d'Instagram,
00:42:58 pour effectivement accompagner et éviter
00:43:02 que des jeunes se sentent sentent sentent sentent sentent sentent sentent sentent sentent sentent sentent sentent sentent sentent sentent sentent sentent sentent sentent sentent sentent sentent sentent sentent sentent sentent sentent
00:43:04 Mais après, comme tu dis Laure,
00:43:06 ça dépend de l'usage que tu en fais et effectivement,
00:43:08 il faut faire le tri et il y a aussi une responsabilité
00:43:12 dans ta façon de consommer ce médium, c'est clair.
00:43:16 Je pense.
00:43:18 Ben ouais, ouais, c'est un peu comme dans tout.
00:43:20 Est-ce que ça me fait du bien
00:43:22 que je suis sur les réseaux sociaux
00:43:24 ou est-ce qu'au final, c'est moins bien pour moi ?
00:43:27 Qu'est-ce que ça m'apporte ? En quoi ça me limite ?
00:43:29 Et qu'est-ce que je viens chercher pendant que j'y vais ?
00:43:32 Quel est mon objectif ?
00:43:34 Et derrière, qu'est-ce que je cherche à servir ?
00:43:37 Et du coup, typiquement, est-ce que c'est l'occasion, le nid de faire émerger des croyances
00:43:42 qui vont me faire du bien ?
00:43:44 Ou est-ce que parfois je fais des erreurs des tic-tacs cognitives
00:43:46 et puis, tiens, quand j'ai mis la photo de moi en train de faire mon affleux plat,
00:43:50 j'ai pas eu 300 000 likes, ça veut dire qu'on ne m'aime pas,
00:43:52 du coup, je suis seule et là, ça génère une croyance
00:43:55 qui est limitante et qui, si ça se trouve, n'a aucun lien avec ce qu'on avait fait.
00:43:58 C'est juste que ce jour-là, en face, il y avait Christelle Tissot
00:44:01 qui lançait le musée et ça, c'était...
00:44:04 (rires)
00:44:06 - C'est un test.
00:44:08 - C'est impossible de voir le bel pied des autres.
00:44:11 - En fait, les réseaux sociaux, c'est pas la cause, c'est un moyen.
00:44:14 Donc, effectivement, encore une fois, si tu te sens bien avec toi-même
00:44:18 et que tes croyances, elles sont aussi véridiques dans la vraie vie
00:44:23 que sur les réseaux sociaux, et donc voilà, c'est un moyen,
00:44:26 mais en tout cas, c'est pas la cause.
00:44:28 D'où l'intérêt de s'interroger sur son bien-être mental
00:44:32 et comment, quels sont les leviers pour y parvenir.
00:44:35 Il y avait une question aussi dans le chat, je pense qu'il est plus pour toi, Zéva,
00:44:39 où on demande, enfin, Grace demande,
00:44:44 "Moi, j'aimerais bien être artiste", sauf qu'il y a une sacrée mauvaise croyance sur ça,
00:44:49 c'est qu'en fait, tout le monde dit qu'être artiste, du coup,
00:44:52 en fait, tu ne gagnes pas ta vie si tu veux être artiste.
00:44:55 Et ça, c'est une croyance professionnelle.
00:44:57 Qu'est-ce que tu peux répondre à ce type d'interrogation ?
00:45:01 - Alors, c'est marrant parce que ce matin, j'ai discuté avec une actrice
00:45:06 qui fait des courts-métrages et qui réalise des projets créatifs
00:45:11 qui est très attachée à cette croyance.
00:45:15 Et donc, c'est à la fois, on a envie de mettre cette croyance dans le placard
00:45:27 et de dire, voilà, c'est la croyance qui est la source de tout ce qui m'empêche d'avancer.
00:45:35 Et donc, je pense que c'est aussi d'aller plus vers cette croyance.
00:45:40 Donc, est-ce que c'est vraiment vrai ?
00:45:42 Donc, ça, c'est aussi une façon de donner un score à cette croyance.
00:45:48 C'est comme, est-ce vraiment vrai que les gens ne font pas d'argent avec l'art ?
00:45:56 Donc, c'est avec une certaine curiosité, avec une certaine…
00:46:03 […]
00:46:15 éventuellement, des contre-exemples.
00:46:18 Ah non, mais en fait, si je fais ma recherche, si je suis curieuse à ces croyances,
00:46:25 est-ce que c'est dur comme du béton ou est-ce qu'on a des…
00:46:30 Est-ce que c'est un petit peu plus poreuse ?
00:46:33 Là, on va pouvoir éventuellement voir plein d'exemples de personnes qui vivent très bien
00:46:44 ou qui vivent suffisamment bien pour elles de mettre plus d'énergie dans cette expression.
00:46:52 Après, c'est ce que ça veut dire d'être riche ou d'être… voilà, d'avoir du succès.
00:46:57 Donc, après, il faut dire mais quelle est la jauge que tu fixes derrière ça ?
00:47:02 Mais je pense que dans un premier sens, c'est vrai que c'est une croyance qui est très…
00:47:08 Voilà, dans l'air, je pense que c'est plein de parents qui se sont mis d'accord
00:47:14 qu'ils allaient dire à leurs enfants avant de me donner de…
00:47:18 […]
00:47:20 Des fois, qu'ils essaient de faire une performance sur leur propre famille, comme ça, on reste tranquille.
00:47:24 […]
00:47:27 Soyez peur de ça, ayez peur de ça, ça fait peur parce qu'il n'y aura pas la sécurité financière.
00:47:33 Donc, c'est aussi d'aller au-delà de ça.
00:47:36 Qu'est-ce que cette croyance veut pour moi ?
00:47:39 Elle veut me protéger de quoi ?
00:47:41 Et souvent, la croyance veut te protéger de vivre une vie inconfortable
00:47:50 ou d'être humiliée parce que tu pensais que tu avais un certain talent que tu n'as pas.
00:48:00 Donc, la croyance en soi, ce n'est pas le problème, c'est de vraiment…
00:48:08 […]
00:48:20 Pour moi, qu'est-ce que cette croyance veut me protéger de quoi ?
00:48:28 C'est ça les deux choses que je dirais.
00:48:31 Ok.
00:48:33 Qu'est-ce qu'elle permet ?
00:48:35 Ouais.
00:48:37 J'entends pas bien, donc je ne sais pas si vous m'entendez bien.
00:48:42 Moi, je t'entends bien.
00:48:45 J'ai pas entendu tout bien ce que vous avez dit sur les dernières phrases,
00:48:49 mais oui, oui, c'est exact, je suis complètement d'accord avec Zeval,
00:48:53 c'est vraiment qu'est-ce qu'elle permet, et si elle changeait,
00:48:56 qu'est-ce que tu risquerais de perdre ?
00:48:58 Ouais.
00:48:59 Ça, c'est des questions hyper puissantes qui vont mettre à jour un peu
00:49:04 tout ce qui se passe derrière la croyance qui finalement,
00:49:08 peut-être qu'elle est un petit peu subie, mais elle est quand même pratique.
00:49:11 Parce que tout le monde sait que les grands artistes sont morts dans la misère,
00:49:16 n'est-ce pas ?
00:49:18 Ça, c'est leur croyance.
00:49:20 Avant le bug, il a fallu qu'ils se couvent leur oreille, je veux dire.
00:49:22 Sinon, ils ne sont pas à un musée d'Orsay.
00:49:25 Ouais, ouais.
00:49:26 Mais bon, il y a aussi des gars comme Banksy qui arrivent à broyer leur oeuvre
00:49:29 dans une salle des ventes et qui font des millions.
00:49:32 Exactement.
00:49:33 En fait, tout est une question de quelle image on te véhicule finalement aussi.
00:49:38 Il y a tes parents, mais il y a aussi la société.
00:49:41 C'est un autre sujet, mais quand tu es une femme, il y en a plein, plein, plein.
00:49:45 Mais oui, en fait, c'est qu'est-ce qu'on vend tous les jours,
00:49:50 qu'est-ce qu'on te raconte comme histoire.
00:49:52 C'est quoi l'histoire qu'on te raconte dans ta tête, quoi ?
00:49:54 Ouais.
00:49:55 Et ça sert à qui, en fait ?
00:49:58 Donc, ça sert à certaines personnes.
00:50:00 C'est vraiment si toutes les femmes pensent qu'elles ne sont pas suffisamment légitimes
00:50:05 pour avoir des postes de leadership.
00:50:07 OK.
00:50:08 Bon, ben, ça sert à une certaine population.
00:50:10 Donc, c'est d'aller à l'encontre de ça.
00:50:17 Et peut-être que ça sert à une certaine partie de la population
00:50:22 qui a créé cette histoire, qui a véhiculé cette narrative
00:50:25 pendant le tout début de l'existence de l'histoire écrite.
00:50:29 Donc, après, c'est-à-dire moi, en tant que femme qui vise à décrocher quelque chose,
00:50:36 cette croyance, ça me protège de quoi aussi ?
00:50:39 Si je crois ça, donc, ça veut dire que je ne vais pas oser
00:50:43 ou je ne vais pas mettre de l'énergie dans certains projets
00:50:46 où je risque éventuellement de m'exposer à quelque chose.
00:50:50 Donc, il y a toujours un, comme tu dis là, ça me protège de quoi ?
00:50:56 Ça me sert comment ? Même si c'est une croyance limitante,
00:50:59 on peut penser, on peut dire oui, c'est la croyance limitante,
00:51:01 c'est la faute de la croyance limitante.
00:51:03 La croyance limitante, il y a toujours une face cachée
00:51:07 parce que ça me protège de quelque chose.
00:51:10 Et je suis un peu dans le confort d'un confort
00:51:14 de continuer à perpétuer une croyance limitante.
00:51:17 Oui.
00:51:21 On en revient toujours à quelle est l'intention positive,
00:51:24 le bénéfice secondaire.
00:51:26 Ce qui tout simplement signifie que chaque croyance,
00:51:31 même si elle est pourrie, même si elle peut paraître pourrie,
00:51:34 elle va servir quelque chose de profond.
00:51:37 Maintenant, une première action, si on devait partager un outil
00:51:42 là maintenant tout de suite, le fait de percevoir,
00:51:44 encore une fois, prenez un cahier et dites-vous pourquoi pas,
00:51:47 faites des colonnes avec des champs différents,
00:51:49 ma vie professionnelle, ma vie familiale, ma vie de couple,
00:51:53 ma vie avec mes enfants, mes amis, pourquoi pas vous amuser
00:51:56 à faire des colonnes, dire quelles sont mes croyances à propos d'eux.
00:51:59 J'ai la croyance qu'en tant que femme, je vais avoir plus de mal
00:52:02 à accéder à ce poste-là.
00:52:04 J'ai la croyance qu'en sororité, on est plus soudé,
00:52:11 on est plus confortable, on arrive mieux.
00:52:13 Donc il y a des choses plus, et en fait, qu'est-ce qui porte,
00:52:16 qu'est-ce qui limite ?
00:52:17 Déjà les identifier et dire qu'il y a en fait,
00:52:20 tout ça c'est une vérité vraie énoncée,
00:52:23 mais ce n'est pas une vraie vérité.
00:52:25 Donc à chaque fois, déjà se dire, ça c'est comme ça,
00:52:28 la question est, est-ce que j'ai envie de la transformer
00:52:30 ou est-ce que je la pose comme ça ?
00:52:32 Déjà je la vois et après je vois ce que j'ai envie d'en faire.
00:52:35 Et là ce sera l'occasion de travailler en séance,
00:52:38 soit en coaching s'il y a une orientation professionnelle,
00:52:41 soit en thérapie, si il y a une orientation plus intime,
00:52:43 familiale, amicale, de couple.
00:52:46 - Donc premier outil, un des outils effectivement
00:52:48 qu'on peut faire solo chez soi par rapport aux croyances,
00:52:51 c'est en fait de poser ça sur papier, tout simplement,
00:52:54 et de rationaliser le truc en disant,
00:52:57 ok alors est-ce que cette croyance, c'est une règle du jeu
00:52:59 qui me fait du bien ou pas ?
00:53:01 Est-ce que c'est un truc qui me protège parce que j'ai peur
00:53:03 de tenter un truc ou pas ?
00:53:05 Et après effectivement de voir ce que tu as envie de garder,
00:53:07 de voir ce que tu as envie de dégommer,
00:53:09 et après de te diriger vers la bonne personne,
00:53:12 le bon praticien en hypnothérapie, en coaching,
00:53:15 en psychologie, il y a plein de choses.
00:53:18 Zeva, je sais que quand on préparait le sujet,
00:53:21 tu disais qu'il y avait aussi des outils ou des applications
00:53:24 qui pouvaient être utiles à utiliser chez soi
00:53:30 avant d'aller voir un praticien.
00:53:33 - Mais moi je suis complètement d'accord avec Laure,
00:53:35 c'est vraiment d'externaliser les croyances.
00:53:38 C'est de les sortir de notre tête et voir que c'est des choses
00:53:44 qu'on se dit et donc pour faire ça, il y a quelque chose,
00:53:47 je pense que le plus basique et ça ne coûte rien,
00:53:50 c'est de commencer une pratique de noter des choses,
00:53:55 de journaler, de journaler au quotidien
00:53:59 où tu réserves 10 minutes, un quart d'heure
00:54:03 pour noter tout ce qui te passe par la tête.
00:54:06 C'est vraiment comme un bit poche de pensée
00:54:09 et tu peux faire ça pendant, tu dis,
00:54:12 voilà je vais faire ça pendant un mois
00:54:14 et après tu peux revenir sur ça et tu peux prendre un stabilo
00:54:18 pour un peu souligner certaines croyances récurrentes.
00:54:23 - Ok.
00:54:24 - Croyances récurrentes qui tu dis,
00:54:26 ah c'est vrai que je dis toujours ça,
00:54:28 que ça c'est pas possible ou je peux pas faire ça
00:54:32 ou ça marcherait jamais.
00:54:34 Donc c'est de, tu peux pas, je pense que c'est très difficile
00:54:38 de le faire au même temps, d'être dans le moment
00:54:42 et d'être observatrice de tes pensées, de tes croyances.
00:54:47 Donc moi je dirais que passe un moment
00:54:51 à vraiment sortir tout ça pendant une période,
00:54:56 peut-être 30 jours, de laisser, de créer l'espace,
00:55:01 un peu créer un espace ritualisé
00:55:06 pour faire émerger les choses à l'écrit.
00:55:11 Ça peut être aussi digital,
00:55:16 ça dépend de comment les gens sont à l'aise dans l'écriture.
00:55:21 Il y a un site que j'adore qui s'appelle 750 mots,
00:55:26 on appelle ça 750 words,
00:55:29 et tu as un essai gratuit pendant 30 jours
00:55:33 et l'idée c'est de, il t'encourage à écrire 750 mots
00:55:39 qui est l'équivalent de 3 pages dans un cahier
00:55:43 et c'est vraiment de sortir des choses de ta tête.
00:55:47 Donc si les gens préfèrent faire ça digital,
00:55:52 il y a ce site, sinon à l'ancienne, tu prends un cahier
00:55:56 et tu réserves un quart d'heure, 20 minutes
00:55:59 à noter des choses pendant 3 pages de contenu
00:56:03 et après tu peux revenir et faire un bilan,
00:56:09 pas un bilan mais juste observer des pensées
00:56:14 qui reviennent fréquemment.
00:56:18 Il y a un autre, c'est pas forcément un outil qui existe,
00:56:21 mais moi je pense que, il y avait une question
00:56:25 par rapport à comment on peut reconnaître
00:56:27 qu'on a un problème de santé mentale.
00:56:30 - Ouais, question sociale.
00:56:32 - C'est une question importante.
00:56:36 Moi je ne sais pas si je peux répondre à la totalité
00:56:41 de cette question, mais je dirais que
00:56:43 quand tu as un résultat d'expérience
00:56:47 que tu juges pas désirable,
00:56:54 c'est-à-dire que peut-être il y a un comportement
00:56:58 que tu aimerais bien changer,
00:57:02 ou tu dis "ça j'aime pas ce comportement,
00:57:04 j'aime pas comment j'ai réagi à une certaine situation,
00:57:07 je me sens pas bien".
00:57:09 Donc c'est presque comme si on arrive au bout
00:57:11 d'une certaine expérience.
00:57:14 Donc peut-être je passe une journée stressante au travail
00:57:20 et à la fin de la journée je crie sur mes enfants.
00:57:25 - Ouais, moi je... tout à fait.
00:57:31 J'ai un petit truc aussi que je peux partager
00:57:34 qui est bien de la thérapeuticiste.
00:57:37 Ah excuse-moi, je croyais que c'était coupé,
00:57:39 donc vas-y je te laisse t'amuser.
00:57:41 - Vas-y, un petit bug, ouais.
00:57:43 - Oui, oui, et pour continuer à identifier...
00:57:47 Attends, ça c'est un peu...
00:57:50 - Ouais, vas-y, termine.
00:57:53 C'est vrai que ça a un peu coupé sur la fin,
00:57:55 on n'a pas entendu effectivement la fin du second outil
00:57:57 dont tu parlais.
00:57:59 - Ouais, donc je pense que juste pour répondre à la question,
00:58:01 c'est si on a un comportement qu'on trouve indésirable,
00:58:05 qui revient fréquemment et c'est quelque chose
00:58:08 qu'on dit "ça j'aime pas ça, j'aime pas que ça arrive",
00:58:11 c'est d'aller... ça c'est un peu le signal
00:58:15 qu'il y a quelque chose derrière d'aller creuser.
00:58:20 Une croyance qui génère une émotion,
00:58:23 qui génère une action, et finalement le résultat
00:58:26 de toute cette séquence n'est pas indésirable.
00:58:30 Donc c'est d'aller à la recherche de qu'est-ce qui provoque ça.
00:58:33 Donc je pense que...
00:58:35 - Oui, d'accord.
00:58:37 - Et toi du coup Laure, c'est aussi...
00:58:40 - Oui, oui, mais du coup j'entendais pas bien tout.
00:58:43 Mais cette notion de répétition elle est importante.
00:58:46 C'est-à-dire que si un jour, un matin,
00:58:49 vous vous tapez le doigt de pied dans la table,
00:58:51 bon c'est une difficulté, ce jour-là vous avez eu une difficulté.
00:58:54 Si tous les matins vous vous tapez le doigt de pied
00:58:56 au même endroit dans la table, à un moment donné
00:58:58 c'est ce qu'on appelle un problème.
00:59:00 C'est-à-dire que vous aurez un problème
00:59:02 qui est de l'ordre du bien-être ou du bon sens mental,
00:59:05 ou du bon soin mental, s'il y a quelque chose
00:59:07 qui vient se répéter et faire une forme comme ça
00:59:10 dans laquelle vous trouvez une limite,
00:59:12 dans laquelle du coup ça va générer une demande en fait.
00:59:15 J'ai ce problème et j'ai une demande pour venir ouvrir ce problème.
00:59:21 Et j'ai vu un commentaire passer sur une injonction.
00:59:25 Une injonction à la santé mentale.
00:59:27 Ben merci beaucoup, j'adore ça.
00:59:29 - Merci. - Ça j'adore.
00:59:31 Et ben c'est la question que je pose.
00:59:33 Et ce qu'il faut, et typiquement quand vous allez
00:59:35 prendre vos notes, comme vous a suggéré Zeva,
00:59:38 elle vous a donné un petit truc qui était super.
00:59:40 Et du coup ça commence par "je suis", "il faut", "je dois",
00:59:43 "je peux", "je ne peux pas", c'est derrière,
00:59:46 vous savez qu'il va y avoir une croyance.
00:59:48 Après derrière, est-ce que je dois être en bonne santé ?
00:59:52 Qui dit qu'il faut, qu'on doit ?
00:59:55 Ça effectivement il y a une croyance.
00:59:57 La question est, c'est qu'est-ce que tu as envie de faire de toi
01:00:00 quand tu as un problème qui se répète ?
01:00:02 - Oui voilà, c'est ça.
01:00:04 - Ouais, et qu'est-ce qu'on met derrière le mot santé ?
01:00:06 Mais si chacun d'entre nous on a envie de continuer
01:00:08 à se fracasser le doigt de pied dans la table tous les matins
01:00:11 et que c'est ok, et bien super, continuez.
01:00:14 Ça c'est un signe de bonne santé.
01:00:17 Tant que c'est ok, si je suis à l'aise avec ma situation,
01:00:21 tout va bien.
01:00:23 Tout ça c'est jamais que des tic-tacs,
01:00:25 il faut ou il ne faut pas, chacun fait ce qu'il veut.
01:00:28 - Ouais, c'est clair, il n'y a pas d'injonction
01:00:30 ni de jugement.
01:00:32 Finalement la santé mentale ou le bien-être mental
01:00:35 pour conclure c'est quelque chose qui est très propre
01:00:38 en termes de définition.
01:00:40 C'est en gros, qu'est-ce qui me fait du bien,
01:00:42 qu'est-ce qui ne me fait pas du bien,
01:00:44 qu'est-ce qui me fait kiffer, qu'est-ce qui ne me fait pas kiffer,
01:00:47 et d'avoir un peu de recul par rapport à ça
01:00:49 et de se dire ok, ça ça me fait kiffer
01:00:51 parce que du coup ça développe ça chez moi,
01:00:53 et ça ça ne me fait pas kiffer
01:00:55 parce qu'il faut aller avec le même schéma.
01:00:58 - Après tu vois, la question que je me pose
01:01:00 c'est que quand on a un caillou dans la godasse,
01:01:02 on retire la godasse, on retire le caillou.
01:01:04 Est-ce qu'on est content de garder son caillou dans sa godasse
01:01:06 quand on en a un ?
01:01:08 - Ouais, et j'aime beaucoup ce que tu dis.
01:01:11 J'aime beaucoup ce que tu dis à la fin.
01:01:14 Pour conclure, parce que je crois qu'on a eu plein de questions
01:01:19 et c'est super cool, je suis hyper contente pour ce premier live.
01:01:23 C'est un peu du "on apprend en faisant"
01:01:25 donc je pense que finalement partir sur une heure de live
01:01:28 a priori c'est plus cool que trois quarts d'heure
01:01:31 parce que finalement c'est ce qu'on a fait.
01:01:33 Juste pour conclure avant de vous libérer,
01:01:38 on mettra toutes les infos, les différentes références
01:01:43 dont parlait Zeva et dont parlait Laure
01:01:46 dans la newsletter de Musei que vous pouvez retrouver
01:01:49 sur le site musei-tomorrow.com
01:01:53 ou alors dans la newsletter, tout est en fait dans la bio sur Instagram.
01:01:59 On vous prépare tout ça pour Semaine Pro.
01:02:02 Je ne sais pas si vous avez un petit mot,
01:02:05 en tout cas merci beaucoup Zeva et Laure
01:02:08 d'être venus sur ce premier live,
01:02:10 sans doute le premier d'une longue série.
01:02:12 Est-ce que vous voulez conclure avec un petit mot,
01:02:15 avec un petit truc pour qu'on garde la pêche ?
01:02:18 Oui, j'ai plusieurs petits mots
01:02:20 puisque Musei c'est le bien-être pour les jeunes.
01:02:24 Je voulais juste reposer, chacun fait ce qu'il veut.
01:02:27 J'interviens dans une école de formation en thérapie bref
01:02:30 qui forme gratuitement les 18-25 ans aux praticiens hypnose
01:02:34 et aux praticiens PNL.
01:02:36 C'est quand même une super approche pour développer les jeunes.
01:02:42 Je rebondis sur un message que j'ai vu en disant
01:02:45 "Heureux les fêlés parce qu'ils laissent passer la lumière".
01:02:51 Je suis bien d'accord avec toi Sophie,
01:02:53 on est bien heureux qu'il y ait de la lumière
01:02:55 et ce qui serait super c'est qu'elle éclaire exactement
01:02:57 ce qu'on a envie que ça éclaire quand il y en a.
01:03:00 C'est clair.
01:03:01 Merci à toi Christelle et merci à Zeva.
01:03:04 Je suis hyper contente de ce moment.
01:03:06 Et toi Zeva, ton site, je l'ai mis dans l'un des posts sur Insta hier,
01:03:16 je le remettrai aussi sur la newsletter.
01:03:20 Donc toi c'est PsyNapses, l'école dont tu parles,
01:03:26 et toi ton site c'est Zeva Belel tout simplement, c'est ça Zeva ?
01:03:29 C'est ça, oui, ZevaBelel.com et j'ai quelques outils
01:03:34 qu'on peut recevoir gratuitement si tu t'abonnes à mon usiter
01:03:40 où j'envoie des capteurs et des découvertes.
01:03:50 Et donc voilà, venez et je réponds à tous mes mails.
01:03:55 Donc si vous voulez rester en contact,
01:03:58 je serai ravie de continuer ces conversations.
01:04:01 Et juste un petit dernier mot, c'était quelque chose qu'on avait dit
01:04:04 ensemble tous les trois, c'est aussi on a cette, parfois,
01:04:08 cette croyance que s'occuper de sa santé mentale et son bien-être mental,
01:04:13 c'est forcément désagréable et sérieux et cartésien et dur et horrible.
01:04:21 Mais on peut aborder, on peut explorer dans la joie et dans la légèreté
01:04:29 et avec la convivialité et donc il ne faut pas avoir peur d'y aller
01:04:41 parce que ça peut aussi être un moment très fun et agréable.
01:04:45 Oui, mais c'est aussi beaucoup de moments de kiff.
01:04:49 Moi, en tout cas, perso, pour l'avoir vécu,
01:04:52 il y a aussi beaucoup de moments de kiff et des moments où tu te marres.
01:04:57 Et c'est ce que je recommande notamment avec Zeva et avec Laure.
01:05:01 C'est qu'en fait, je me suis super marrée avec elle
01:05:03 et c'est pour ça qu'on fait ce live aujourd'hui.
01:05:06 Non, parce qu'il y a aussi des trucs où la santé mentale,
01:05:08 c'est forcément un truc chiant, pathos. Pas du tout.
01:05:10 En tout cas, allez voir Zeva, allez voir Laure et Isabeth.
01:05:13 Elles ont des punchlines bien placées, un champ de décrypts vraiment cool.
01:05:18 Et franchement, c'est un vrai boost de bonheur à chaque part.
01:05:21 Voilà, comme les théâtres sont fermés, au pire, on peut s'amuser ensemble
01:05:27 en avançant sur votre problématique tout en déconnant un peu.
01:05:32 C'est important ça.
01:05:34 On n'est pas là pour se faire emmerder.
01:05:37 Exactement. Et on va rester sur ce superbe mot de la fin.
01:05:41 C'est un mot qu'on était sur de haut diar et là sur du positif.
01:05:45 C'est cool. Prenez soin de vous, comme on dit.
01:05:48 Et puis moi, j'aime bien dire aussi, gardez la pêche.
01:05:51 On vous envoie le replay, la newsletter, et suivez tout ça sur le compte Insta de Musaé.