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Monseigneur Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, était l’invité de Romain Desarbres dans #LaMatinale sur CNEWS.

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Transcription
00:00 Monseigneur Mathieu Rouget est avec nous.
00:01 Bonjour, Monseigneur.
00:02 Bonjour, bonne fête de Pâques à vous et à tous ceux qui nous suivent.
00:05 Merci à vous, évêque de Nanterre.
00:08 Merci d'être là ce matin.
00:10 Pâques a été endeuillé à Marseille.
00:12 Hier, il y aura d'ailleurs une messe à 10h30
00:16 à la paroisse Saint-Michel, à côté de la rue de Tivoli.
00:18 C'est ce qu'annonce l'évêque de Marseille, qui a publié bien sûr un communiqué,
00:21 qui a fait part de toute sa solidarité.
00:23 Quel est votre message ce matin ?
00:24 Évidemment, d'une grande solidarité avec les Marseillais,
00:27 une grande proximité spirituelle.
00:29 L'archevêque de Marseille, le cardinal Jean-Marc Aveline,
00:31 qui est une personnalité merveilleuse et sûrement
00:34 auprès des familles en souffrance,
00:36 auprès de tous ceux qui leur viennent en aide.
00:39 Il y a de fait l'annonce d'une messe à 10h30 à l'église Saint-Michel,
00:42 tout près de la rue de Tivoli.
00:44 Et je crois aussi ce soir, une veillée de prière,
00:46 présidée par le cardinal Aveline, à l'œuvre allemande,
00:49 un endroit bien connu de tous les Marseillais.
00:52 Vous savez qu'on annonce la visite du pape François à Marseille
00:55 le 23 septembre prochain.
00:58 Et je pense que cette visite apportera notamment de la consolation
01:02 à tous ceux qui sont aujourd'hui très éprouvés.
01:05 Qu'est-ce qu'on dit ?
01:05 Quel est le message de l'Église catholique dans ces cas-là ?
01:08 Quand on perd un proche, deux corps ont été retrouvés.
01:12 Quel est le message ?
01:14 C'est le message de Pâques.
01:15 C'est le message de la résurrection, de l'espérance,
01:18 de l'amour qui sont plus forts que la mort.
01:20 Il ne s'agit pas de nier les épreuves de la vie humaine
01:23 et la place de la croix dans la foi chrétienne.
01:27 Peut-être pas mal de personnes ont-ils suivi des chemins de croix
01:30 ou en tout cas été attentifs le vendredi saint à ce ministère de la Croix.
01:34 Fait que la foi chrétienne ne nie pas la souffrance,
01:36 mais l'assume et pense que dans l'amour et dans l'amour du Christ ressuscité,
01:41 la souffrance peut être vaincue.
01:42 Mais aujourd'hui, la première victoire apportée à la souffrance,
01:46 c'est celle de la compassion et de la proximité
01:50 auprès de ceux qui sont dans l'épreuve.
01:51 Alors les fêtes de Pâques, elles ont été marquées en France
01:54 par le baptême de plus de 5000 adultes.
01:57 Alors ça, c'est une joie pour l'Église,
01:59 parce qu'on a 1000 de plus que l'année dernière.
02:01 Alors, l'état de l'Église ne se fait pas au poids et au nombre de personnes baptisées,
02:07 mais c'est quand même un succès.
02:09 Alors c'est un phénomène qui remonte à pas mal d'années.
02:12 La croissance du nombre de baptêmes d'adultes,
02:15 pour une part parce que des enfants qui n'ont pas été baptisés
02:18 reçoivent le baptême quand ils deviennent adultes,
02:21 mais aussi des chercheurs de Dieu
02:23 venant d'autres religions ou de l'athéisme,
02:25 ou de familles totalement loin de la foi,
02:27 rencontrent l'Évangile, rencontrent le Christ,
02:29 se préparent assez longuement au baptême et puis le reçoivent.
02:33 C'est dans la vie d'un évêque un des plus beaux jours de l'année
02:36 quand au début du carême, nous rassemblons à la cathédrale
02:39 tous ceux qui vont être baptisés cette année-là,
02:42 et donc j'ai vécu cela il y a six semaines,
02:45 en appelant au baptême dans mon diocèse de Nanterre 180 adultes
02:49 qui m'écrivent tous une lettre personnelle retraçant leur itinéraire,
02:52 itinéraire bouleversant souvent, extrêmement varié comme style,
02:55 comme âge, comme origines sociologiques,
02:58 mais qui tous ont été touchés par le Christ et l'Évangile.
03:00 Et j'ai eu le bonheur, moi-même dans la nuit pascale,
03:03 de célébrer 14 baptêmes de suite,
03:06 vraiment dans une très très grande joie.
03:09 Alors, vous y avez fait allusion, les profils sont différents,
03:12 sont très variés, ça va d'un jeune de 18 ans
03:16 à des personnalités plus âgées, à des personnes plus âgées,
03:18 et qui viennent d'autres religions,
03:20 ce ne sont pas que des personnes, j'allais dire,
03:23 de culture catholique, mais qui s'en est éloigné,
03:27 il y en a qui viennent d'autres religions.
03:28 Oui, bien sûr.
03:29 Alors d'abord c'était extrêmement varié,
03:31 et dans un diocèse très varié comme le mien,
03:33 il y a à la fois des personnes d'origine africaine et anti-iaise,
03:37 et des personnes d'origine métropolitaine.
03:39 Il y a des âges variés,
03:40 ça m'est même arrivé de célébrer un baptême en prison,
03:44 et donc il y a toutes sortes de cheminement,
03:47 et puis de fait certains ont vécu dans un contexte totalement sécularisé,
03:52 et ont découvert la foi grâce à un ami,
03:55 grâce à une expérience de vie,
03:57 grâce parfois aussi maintenant à une lecture sur internet ou une vidéo,
04:02 et puis il y a ceux aussi qui viennent d'autres religions,
04:04 dans toute la variété,
04:06 et qui tout d'un coup ont découvert que le Christ et l'évangile
04:11 étaient susceptibles d'éclairer leur vie de manière unique.
04:14 – Alors le nombre de baptêmes d'adultes en hausse,
04:19 en revanche le nombre de vocations est en baisse,
04:21 le nombre de séminaristes est en baisse, ça c'est indéniable.
04:25 – Alors vous savez, on vit en France et en Occident,
04:28 une grande évolution sociologique du christianisme,
04:31 passant d'un christianisme de masse à un christianisme d'adhésion,
04:35 même si le christianisme d'adhésion existait au sein du christianisme de masse auparavant,
04:39 et donc clairement il y a des courbes en termes de sociologie religieuse
04:45 qui évoluent énormément, mais l'important c'est d'aller de l'avant,
04:50 et moi ce qui me réjouit c'est de voir beaucoup de chrétiens
04:53 qui prennent très au sérieux leur vie chrétienne et de manière étonnante,
04:57 par exemple hier j'ai vécu le déjeuner pascal,
04:59 après une très belle messe dans une paroisse à Montrouge,
05:04 dans une chose qui émerge aujourd'hui, des colocations solidaires,
05:08 où vivent ensemble des jeunes professionnels
05:10 qui commencent une très belle carrière avec des personnes de la rue,
05:13 et nous avons célébré Pâques ensemble,
05:15 et c'est magnifique de voir des jeunes professionnels
05:17 qui au nom de leur foi choisissent non pas le confort d'un bel appartement
05:21 auquel ils pourraient prétendre,
05:23 mais de partager un habitat solidaire avec des personnes de la rue.
05:27 Alors dans ce contexte là, les séminaristes sont moins nombreux qu'autrefois,
05:32 moins nombreux que l'évêque pourrait le souhaiter,
05:34 mais en même temps je vois des jeunes frappés à la porte du séminaire,
05:38 et j'ai eu le bonheur d'ordonner déjà pas mal de prêtres depuis que je suis évêque,
05:42 et l'important c'est d'avoir pour le service des communautés,
05:47 des hommes équilibrés, engagés,
05:50 soucieux d'annoncer l'évangile et de le faire bien,
05:53 et c'est une grande grâce pour moi de pouvoir ordonner de tels prêtres.
05:58 – Équilibrés ? Pourquoi vous dites équilibrés ?
06:01 – C'est important d'avoir des hommes à l'équilibre humain,
06:07 à l'équilibre de vie ajusté pour faire face quand même à des situations très difficiles,
06:12 on est dans une période de l'Église et de la société extrêmement difficile,
06:15 on est en pleine recomposition de toute chose,
06:18 toutes les institutions sont en crise, pas seulement l'Église,
06:21 et donc il faut des personnes solides et des personnes enracinées,
06:25 mais je constate que c'est le profil des prêtres que j'ai le bonheur d'ordonner.
06:29 – Alors parlons des prêtres, on parlait des séminaristes, parlons des prêtres,
06:33 est-ce qu'il faut s'occuper mieux des prêtres ?
06:35 J'ai lu ce que dit l'archevêque de Paris dans le Figaro aujourd'hui,
06:41 et il dit "occupons-nous de nos prêtres",
06:44 en clair on les laisse un peu de côté, on ne s'en occupe pas,
06:47 et certains, certains, tous, exercent leur ministère dans la joie,
06:51 mais certains sont en difficulté et on ne les entend pas.
06:55 – Alors c'est évidemment un souci prioritaire pour tous les évêques et pour moi aussi.
07:00 – Déjà excusez-moi de vous couper, mais est-ce que je décris bien la situation ou pas ?
07:03 Est-ce que vous… c'est ça ?
07:05 – Alors je crois qu'il y a de la souffrance chez certains prêtres,
07:08 encore une fois parce que la situation est très difficile,
07:11 peut-être aussi parce que souvent on fait peser sur leurs épaules
07:15 tout le poids de la charge qui était portée autrefois par des prêtres plus nombreux,
07:20 peut-être aussi parce qu'il y a à leur égard des attentes contradictoires,
07:23 on attend qu'ils aient toutes les qualités, qu'ils prennent toutes les initiatives,
07:27 et en même temps nous sommes dans un contexte où chacun a envie d'avoir voix au chapitre,
07:33 ce qui est légitime évidemment, et donc il y a une recomposition aussi
07:37 de la figure du prêtre qui n'est pas simple à assumer pour tous.
07:40 Après, moi j'essaye comme prêtre d'être le plus à l'écoute possible
07:44 de l'ensemble des évêques à l'égard des prêtres,
07:47 je les reçois beaucoup personnellement, nous nous rassemblons,
07:50 mais je dois dire que même si je ne nie pas les difficultés,
07:55 je suis aussi frappé de l'enthousiasme, du zèle de beaucoup.
07:59 Nous avons vécu dans mon diocèse comme dans tous les diocèses
08:01 ce qu'on appelle la messe chrismale pendant la semaine sainte,
08:04 où tous les prêtres se rassemblent, les diacres aussi,
08:06 les laïcs en mission, les consacrés, et beaucoup de fidèles,
08:10 et vraiment nous avons vécu ce moment dans une très grande unanimité,
08:14 dans une très grande joie, dans une très grande fraternité,
08:16 mais il faut constamment y travailler.
08:18 Alors peut-être qu'effectivement en ville, le prêtre se sent moins seul qu'à la campagne,
08:23 où un jeune prêtre est souvent, il faut le dire, en contact avec des personnes plus âgées,
08:28 ce qui fait partie de la mission, mais qui peut être plus qu'obligé,
08:33 et puis qui peut parfois se sentir seul effectivement.
08:36 Un jeune prêtre, dans le jeune prêtre, il y a jeune.
08:40 Oui, mais je crois que beaucoup d'évêques de diocèse ruraux
08:43 ont vraiment le souci que les prêtres ne soient pas seuls,
08:45 qu'il y ait des logiques de fraternité.
08:48 Il y a des choses qui se cherchent.
08:50 Encore une fois, je ne nie pas les difficultés et les souffrances.
08:53 Je crois qu'il y a effectivement un chantier essentiel,
08:56 mais il faut travailler, et travailler avec les prêtres eux-mêmes.
08:58 C'est ce qu'on essaie de faire dans le diocèse.
09:00 De temps en temps, quand on sent qu'il y a une difficulté d'un ordre ou un autre,
09:04 on prend les prêtres ensemble, on leur dit
09:05 "quelles sont les propositions que vous portez,
09:07 et qui pourraient permettre à la vie saisie totale
09:09 d'être plus joyeuse malgré les difficultés du temps ?".
09:11 Oui, et puis les pardoisiens peuvent également les entourer, les inviter.
09:16 Les entourer, les inviter, et aussi s'engager à leur côté pour l'annonce de l'évangile.
09:22 Vous voyez, on parle beaucoup dans l'Église aujourd'hui de synodalité.
09:25 C'est le thème d'une réflexion que le Pape a proposée à toute l'Église
09:28 depuis plusieurs années, et pour encore plusieurs années,
09:30 c'est-à-dire la participation de tous à la vie de l'Église.
09:33 Et c'est important que tous puissent participer à réfléchir
09:36 à ce que l'Église doit faire et proposer,
09:39 mais c'est surtout important que tous puissent participer à mettre en œuvre
09:42 ce qui a été réfléchi dans l'accueil des pauvres,
09:46 l'accueil des personnes en deuil, l'annonce de la foi, la catéchèse, l'évangélisation.
09:52 Et donc les prêtres ont besoin d'avoir autour d'eux des fidèles
09:55 qui soient vraiment engagés au service de l'évangile.
09:57 – Je voulais vous entendre bien sûr aussi,
09:58 vous avez déjà pris la parole, on vous a déjà entendu,
10:01 mais sur la fin de vie, c'est le débat sociétal de cette année,
10:07 bon, politiquement de cette année, on en parle depuis longtemps,
10:11 les évêques ont publié un texte, on s'en est déjà parlé d'ailleurs,
10:14 avec un argumentaire contre l'euthanasie et le suicide assisté.
10:18 Selon vous, il ne faut pas toucher à la loi ?
10:21 – Alors de fait, nous pensons que la loi mérite d'être respectée,
10:24 d'ailleurs Jean Léonetti insiste sur ce point,
10:28 et je constate même que le ministre de l'Ascense, François Braun,
10:30 dans une tribune intéressante dans Le Monde tout récemment,
10:35 a dit qu'à son avis, il ne fallait pas toucher à la loi,
10:37 et c'est quand même une prise de position très importante.
10:39 Alors il y a eu le débat de la Convention citoyenne,
10:42 dont le fruit a été remis au président de la République,
10:45 et le président de la République a pris la parole
10:47 en insistant d'abord sur les soins palliatifs,
10:49 et ça c'est une très bonne chose,
10:51 il ne faut plus qu'il y ait des déserts palliatifs dans notre pays,
10:54 et la culture palliative est une évolution dans le monde médical
10:58 qui est magnifique de prise en compte de la personne dans sa totalité,
11:01 le corps, mais aussi l'esprit, l'environnement familial et humain,
11:05 donc ça c'est important.
11:07 Et puis le président de la République, dans une deuxième partie de son discours,
11:11 a insisté sur le questionnement de la société,
11:14 et en invitant à ce que chacun puisse faire valoir sa part de doute.
11:19 Alors moi je trouve que c'est de fait très important,
11:22 dans toutes les questions importantes, d'être en questionnement,
11:26 et en même temps, je crois qu'il y a,
11:27 pour que le questionnement puisse se déployer de manière valide,
11:31 des choses qui sont importantes et dont on ne peut pas douter,
11:35 et ce dont on ne peut pas douter, me semble-t-il,
11:38 et c'est à partir de cela que peuvent se construire des choix justes pour la société,
11:43 c'est la dignité inaliénable de toute personne humaine,
11:47 et c'est sur le fait aussi que, dans une société humaine digne de ce nom,
11:51 toute vie doit être respectée.
11:53 Un homme ne donne pas la mort à un autre homme,
11:56 pour résumer votre…
11:57 C'est la base de la vie en société.
11:58 La base de la vie en société.
12:00 Qu'est-ce que vous dites à ceux qui estiment
12:01 que l'on doit pouvoir choisir le moment de sa mort, si on le souhaite ?
12:04 Eh bien je pense que…
12:05 C'est l'argument de ceux qui veulent que la loi évolue.
12:09 En réalité, on ne peut pas faire des choix de liberté individuelle,
12:13 indépendamment de la prise en compte de la vie en société en général.
12:16 Et la liberté doit toujours être pensée en relation avec la solidarité.
12:22 J'ai d'ailleurs entendu le président de la publique
12:24 et le président du comité consultatif national d'éthique
12:27 le dire lors des 40 ans de cette institution importante de notre pays,
12:32 et je crois que c'est très important d'aller au bout de cette logique.
12:35 Il n'y a pas de liberté sans solidarité,
12:37 il n'y a pas de liberté sans fraternité.
12:39 Monseigneur Mathieu Rouget,
12:41 évêque de Nanterre était l'invité de la matinale ce matin.
12:44 Merci Monseigneur.
12:44 Bonne fête de Pâques,
12:45 et j'espère que j'aurai montré que s'il y a des difficultés,
12:48 il y a aussi de la foi et de la joie dans l'Église en France.
12:50 C'est le message que vous avez fait passer ce matin sur CNews.
12:54 Merci beaucoup Monseigneur.
12:55 Bonne journée à vous, à bientôt.
12:57 Et la matinale se poursuit.
12:58 Et voilà, changement de siège.
13:24 Merci à Monseigneur Mathieu Rouget d'être venu ce matin
13:26 sur le plateau de la matinale pour les fêtes de Pâques.
13:29 Il est 8h30 pile.
13:31 Merci à vous d'être avec nous.
13:34 L'actualité est marseillaise ce matin.
13:36 On va bien sûr aller à Marseille.
13:38 Il reste de l'espoir.
13:40 C'est ce qu'a dit le maire de Marseille ce matin,
13:42 après l'effondrement de deux immeubles,
13:44 deux corps retrouvés cette nuit dans les décombres, Chana.
13:46 Oui, les recherches se poursuivent ce matin.
13:48 Six personnes sont toujours présumées disparues
13:51 et une septième personne habitant l'immeuble voisin
13:54 aux 19 rues de Tivoli serait également recherchée.
13:57 Yannick Cohen-Essian est avec nous, adjoint à la sécurité de Marseille.
14:00 Bonjour, merci d'être en direct avec nous
14:04 alors que l'on voit des images des pompiers
14:06 qui sont sur un balcon en train de regarder la scène de désolation.
14:15 Images en direct, évidemment.
14:17 Yannick Cohen-Essian, bonjour et merci d'être avec nous.
14:20 Le bilan est toujours de deux morts et de six disparus à l'heure qu'il est.
14:28 Oui, c'est ça.
14:29 Et les opérations de recherche continue
14:33 ne se sont jamais arrêtées depuis cette fameuse déflagration
14:37 avec le bataillon des marins pompiers,
14:39 plus de 105 marins pompiers qui sont mobilisés sur le pied de guerre,
14:43 qui se relaient pour évidemment multiplier ces opérations,
14:46 même si le travail est rendu difficile de par un feu
14:50 qui s'était déclenché au cœur de l'explosion
14:54 et également par la fragilité des bâtiments adjacents
14:58 qui menacent de pouvoir s'effondrer à tout moment.
15:01 En quoi consiste le travail des secours ce matin ?
15:06 On voit le travail d'une grue, le maire l'a rappelé, l'espoir.
15:12 S'il y a, si on va à la quintessence de ce qu'a dit le maire,
15:16 on doit retenir un mot, c'est espoir.
15:19 L'espoir de retrouver des survivants, encore.
15:22 Évidemment, évidemment, c'est la priorité.
15:28 Sous-titrage ST' 501
15:31 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]