La France face à la sécheresse hivernale : les conséquences et les solutions

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00:00 C'était quand même très compliqué de se priver d'eau sans eau, pas de vie.
00:03 Une sécheresse hivernale, c'est ce que l'on vit actuellement et qui est totalement inédit.
00:17 Alors on peut y voir une injonction contradictoire, mais en hiver, les nappes se remplissent.
00:23 Idéalement entre septembre et mars, l'eau s'infiltre dans les nappes, elle s'évapore et l'autre partie est récupérée par les cultures, les plantes, la végétation.
00:36 Donc si cette recharge ne se fait pas bien, on aura forcément de gros problèmes cet été.
00:41 Or, on sait aujourd'hui que les nappes ne sont pas suffisamment rechargées pour 80% d'entre elles.
00:48 Et l'année dernière, à la même époque, elle ne l'était pas non plus, mais à 50%, on a vu que ça a donné un été très compliqué.
00:57 Donc aujourd'hui, on peut avoir quelques incertitudes et quelques inquiétudes sur le prochain été,
01:04 surtout si on a des températures caniculaires comme l'année dernière.
01:08 Le monde agricole qui a déjà connu des canicules, des grèves, des gelées tardives,
01:15 risque effectivement de se retrouver face à une situation tragique et de ne pas pouvoir irriguer les cultures.
01:22 L'agriculture, elle sert à nous nourrir.
01:24 Donc un agriculteur qui va perdre sa récolte ou qui va voir ses récoltes altérées,
01:28 il y aura forcément une répercussion sur nous.
01:31 Non seulement une répercussion économique sur le monde agricole, mais une répercussion aussi sur la distribution d'alimentation.
01:38 Alors comment on peut l'anticiper ?
01:40 Déjà en prenant soin de l'eau dont on dispose, en ayant conscience aussi qu'il va falloir changer de pratique,
01:48 peut-être en s'inscrivant aussi dans un plan de sobriété, exactement sur le même modèle que l'énergie.
01:52 On a vu que ça a marché, on a fait une économie de 10%.
01:55 Pourquoi ne pas envisager de faire la même chose pour l'eau ?
01:58 Il existe effectivement des solutions, comme la réutilisation des eaux usées.
02:03 Alors ça veut dire quoi ?
02:04 En fait, l'eau que l'on utilise chez soi, elle est récupérée et elle est nettoyée pour être remise propre dans la nature.
02:12 En France, on n'en utilise que 15%, alors qu'en Espagne, on est à 13 ou 14%.
02:19 Bref, c'est un système que l'on pourrait développer, c'est un système que l'on connaît et que l'on sait parfaitement utiliser aujourd'hui.
02:26 Jusqu'à présent, en France, nous n'avions jamais connu ce type de situation.
02:31 Derrière un robinet qui coule, on ne voit pas ce qui se passe.
02:35 Donc, tant qu'on a de l'eau au robinet, j'ai envie de dire tout va bien.
02:39 Or, aujourd'hui, quand on prend conscience de l'état des nappes, des canicules, tout ça, on le voit.
02:47 On ne va pas attendre d'avoir des restrictions, on ne va pas attendre de devoir faire des arbitrages pour savoir à qui on donne cette eau.
02:55 Il vaut mieux, dès maintenant, rentrer dans ce plan d'obriété et puis peut-être y aller avec de l'enthousiasme.
03:02 Alors oui, on va devoir changer nos habitudes.
03:04 Oui, on va devoir faire autrement.
03:06 Et oui, on va devoir faire mieux avec moins d'eau.
03:10 C'est une évidence.
03:11 Chaque goutte compte.
03:12 Donc, nous sommes tous concernés pour faire des efforts pour ne pas gaspiller cette eau, repenser les modèles, revoir nos pratiques.
03:20 Avec de bonnes pratiques, je pense qu'on peut y arriver.
03:23 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence.]

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