Vincent Niclo présente son nouvel album "Opéra Celte" !

Sud Radio

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Transcript

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00:02 Non !

00:03 Bonjour Gilles !

00:04 Bonjour Valérie !

00:05 Il m'a lancé un regard noir parce que j'ai dépassé une minute !

00:08 Non, pas du tout ! Je ne suis pas comme ça !

00:10 Désolé ! Notre invité aujourd'hui c'est Vincent Niclot.

00:13 Bonjour Vincent !

00:14 Bonjour à tous les deux !

00:15 On est toujours ravis de vous recevoir !

00:16 Vous êtes en Irlande alors ce soir ?

00:17 Ouais, je suis un peu partout !

00:19 Voilà ! Mais oui, on va parler avec vous de cet album qui sort dans quelques jours, le 31 mars.

00:25 Opéra Celt, vous avez vendu plus d'un million et demi de disques.

00:29 Vous avez 10 albums qui sont tous or, platine, album platine, album or.

00:37 Et donc, vous êtes une star et un chanteur extrêmement populaire,

00:42 dans le bon sens du terme, parce que populaire c'est souvent mal pris.

00:47 Et donc, on va reparler avec vous de tous ces artistes qui sont venus chanter avec vous sur cet album

00:54 et de ces airs qu'on connaît et qu'on a beaucoup aimé avec Gilles.

00:58 On va parler avec vous du site d'action, c'était samedi soir sur France 2, 50 ans de disco.

01:04 Il y a eu un appel de dons, on en a parlé vendredi avec Willy Rosenbaum.

01:09 Il y a eu combien de récoltés tout ce week-end ?

01:11 On a vu tous les présentateurs avec le petit ruban rouge.

01:14 Oui, écoutez, on est content parce qu'on est stable par rapport à la dernière.

01:17 On est autour des 4 millions, donc au niveau des audiences et au niveau des dons,

01:21 c'est comme l'année dernière alors qu'on est quand même dans un contexte très très différent,

01:26 économique et social, donc vraiment on est très heureux et France Télé est très heureux de la soirée aussi.

01:32 Ça vous a plu de présenter ? Vous voulez le refaire ?

01:34 Oui, j'aime beaucoup ça. Franchement, je me suis pris au jeu.

01:37 Je l'avais déjà présenté tout seul l'année dernière, là c'était avec Julia Avigliali.

01:42 Et je pourrais pas arrêter.

01:44 Non mais c'était sympa.

01:47 C'est bien débrouillé, moi j'ai regardé, elle est sympa, elle est chaleureuse.

01:51 Elle est solaire en fait.

01:52 Oui, absolument.

01:53 J'avais présenté depuis 4 ans les 300 ch, ça m'arrivait 2 à 3 fois par an.

01:57 Donc oui, c'est quelque chose au début j'avais peur parce que je savais pas faire ça du tout.

02:01 Et puis je sais toujours pas si je sais le faire mais en tout cas ça m'amuse.

02:03 Ça vous amuse.

02:04 Et puis on en profitera pour faire un clas d'oeil à Franck Saurat qui est le producteur de tous ses programmes.

02:09 Exactement.

02:10 Et qui a disparu, qui est décédé.

02:12 Oui, absolument.

02:13 On va passer aux zappings.

02:19 Et on va passer à des riz, samedi soir, tranquillement, Huguette est partie.

02:23 Laissant seul Raymond sans avoir une dernière fois lancé quelques piques.

02:27 Tiens, gouttes.

02:29 Oh, merci ma poule.

02:31 Mais c'est dégueulasse.

02:34 Merci.

02:37 Non c'était pour savoir si c'était périmé.

02:39 Donc, c'est périmé.

02:41 Raymond, Raymond écoute ça.

02:44 Une italienne de 72 ans accouche de jumeaux, Tito et Vito.

02:49 Quelle horreur.

02:50 Tu nous imagines avec un nouveau-né sur les bras.

02:53 Un chieur qui braille toute la journée, qui mange salement et qui pisse au lit.

02:59 Oh, merci.

03:01 T'as raison.

03:02 Avec toi ça ferait doublant.

03:04 L'incréce Marion Gammes qui jouait Huguette aux côtés de Gérard Hernandez est donc décédée à l'âge de 84 ans.

03:10 A noter que demain M6 modifie ses programmes et fera une soirée spéciale consacrée à Marion Gammes et à scène de ménage.

03:18 Et les comédiens témoigneront et puis il y aura des extraits.

03:22 Donc demain soir, changement de programme pour M6.

03:25 Mais avant d'être connue pour cette série, Marion Gammes a tourné de nombreux films dans les années 70.

03:31 Hier, Laurent Ruquier dans Les enfants de la télé a ressorti une archive où elle est interviewée par Michel Audiard.

03:36 Marion Gammes ou Marguerite Gaines ?

03:39 Marion Gammes, restons français.

03:41 De toute façon c'est un joli pseudonyme.

03:44 Oh mais c'est pas du tout un pseudonyme.

03:46 C'est mon vrai nom.

03:47 C'est votre vrai nom ?

03:48 Absolument.

03:49 Ça fait pourtant un nom d'artiste.

03:50 Bah oui, je sais, c'est pour ça que je l'ai gardé d'ailleurs.

03:52 C'est pas mal d'être repéré par Michel Serrault.

04:06 Oui, mais elle a eu une traversée du désert, elle a repris vraiment avec ce rôle.

04:11 Vous regardiez Scènes de ménage ?

04:12 Oui, de temps en temps, je regardais.

04:14 Qu'est-ce que vous regardez ?

04:15 Tiens d'ailleurs, ça fait longtemps que je n'ai pas posé la question.

04:17 Je choisis mes programmes maintenant.

04:19 Donc vous ne regardez pas la télé en linéaire ?

04:22 Non.

04:23 Vous n'avez pas d'émission à laquelle...

04:25 Ça va vous surprendre, j'adore les émissions, les documentaires, tout ça, j'aime beaucoup.

04:30 J'aime l'émission sur les os, les animaux, enfin vous savez...

04:35 Ah sur France 4 ?

04:36 Non, sur la 8.

04:37 Ah sur la 8, les animaux de la 8 ?

04:38 Les animaux de la 8.

04:39 J'aime bien cette émission.

04:41 Sinon, j'aime tout ce qui est informations, documentaires.

04:45 Les séries, vous regardez ? Netflix ?

04:48 Oui, oui, oui.

04:49 Ce qui prend beaucoup de temps.

04:51 Oui, c'est très addictif.

04:52 Exactement, je suis un peu trop dans les séries d'ailleurs.

04:55 Un livre coup de poing et une confession, Vincent Lagaffe enlève le masque et derrière se trouve Franck,

05:00 avec une histoire et une enfance différentes, il en a parlé samedi soir chez Léa Salamé.

05:05 Franck, c'est le petit garçon qui est né le 30 octobre 1959,

05:10 qui deux mois plus tard a été confié à l'assistance publique parce que

05:15 celle que j'appelle Lucienne, ma mère biologique,

05:18 s'est bien rendu compte qu'elle ne pourrait pas du tout me faire vivre.

05:22 Lucienne, elle a 18 ans quand elle tombe amoureuse d'un homme,

05:25 qui est votre géniteur, que vous appelez le super sale con.

05:28 Oui, je l'appelle le super sale con, maintenant c'est ma manière d'en parler.

05:32 Parce que quand tu as deux gamins et que tu es déjà marié,

05:35 tu ne pars pas sur une aventure avec une employée de ton service.

05:38 Qui avait 18 ans.

05:40 Voilà, il est assez émouvant, on l'entend pas mal.

05:43 Vous allez bientôt écrire un livre sur votre vie, votre histoire, votre enfance.

05:47 Je ne sais pas si je le ferai, mais j'ai une vie, on ne s'attend pas à ce que j'ai beaucoup de choses à raconter.

05:52 Oui, oui, c'est ce que j'allais vous dire, je connais un tout petit peu de votre vie,

05:55 mais c'est vrai que vous avez été attaché de presse, vous avez fait de la direction artistique.

05:59 Oui, exactement, mais je parlais même au niveau de mon enfance.

06:02 Oui, au niveau de votre enfance.

06:03 J'ai beaucoup de choses.

06:04 Qu'est-ce qui s'est passé dans votre enfance ?

06:06 Non, mais je ne suis pas sur le divan là.

06:08 C'est combien la consultation ?

06:10 Si un jour j'ai envie d'en parler, j'en parlerai,

06:12 mais c'est vrai que honnêtement, j'ai des scènes de films qui me sont arrivées.

06:16 On se dit que ça n'arrive que dans les films, mais non, ça arrive en vrai.

06:19 Je ne suis pas encore prêt pour en parler.

06:21 Vous n'êtes pas prêt pour ça ?

06:22 Non.

06:23 Il y a des applications qui sont pour certaines associations,

06:26 qui les mettent en danger.

06:28 Je ne sais pas si vous avez vu ça, des applications de téléphone.

06:31 Ne regardez pas comme ça.

06:33 Des applications de téléphone qui mettent en danger des associations.

06:41 Vous allez entendre pourquoi.

06:43 Parce qu'avant, on faisait des dons, et maintenant, on essaye de vendre les anciens affaires qu'on a.

06:48 J'ai 20 de têtes, où les machines à café.

06:51 Vous me faites rire.

06:52 Vinted, le géant de la seconde main, tout le monde connaît.

06:55 De l'autre côté, il y a Emmaüs, association caritative historique,

06:59 qui revend à bas prix des vêtements dont on lui a fait don.

07:02 Le sujet est là.

07:04 Depuis quelques mois, Emmaüs constate une baisse drastique de ses dons.

07:07 Quand les gens ont un produit dont ils ne se servent plus,

07:11 autrefois, ils se disaient qu'ils allaient le donner à une asso,

07:13 notamment à Emmaüs, qui était très connue.

07:15 Aujourd'hui, premier réflexe, je vais vendre sur Leboncoin, sur Vinted,

07:19 ou sur d'autres plateformes, puisqu'il y en a plein.

07:21 Le lancement n'était pas terrible, mais le problème est très important.

07:26 On a compris que maintenant, les gens préfèrent revendre même 5 euros un vêtement

07:29 que de le donner à Emmaüs.

07:31 C'est la même chose pour les machines à café ou les objets qu'ils revendent,

07:34 comme les toasters ou les choses comme ça, qu'on préfère revendre.

07:37 C'est un problème important.

07:39 Ça a été très mal vendu, parce que j'aurais dû réécrire mon lancement

07:41 comme le meule a demandé le réalisateur.

07:43 Mais il a toujours raison, le réalisateur.

07:45 Mais bon, c'est le changement d'heure.

07:47 Et samedi, c'était disco, mais aussi The Voice.

07:51 Vous ne l'avez pas vu, parce que vous étiez sur France 2,

07:54 mais il y a quelqu'un qui a soufflé tout le monde.

07:56 C'est le chanteur à qui je m'adresse, pour voir si vous seriez retourné sur cette voix-là.

08:01 * Extrait de The Voice *

08:20 Vous seriez retourné ?

08:22 * Extrait de The Voice *

08:24 Non.

08:25 Non, pourquoi ?

08:27 Non, je suis sincère.

08:30 Mais ça ne veut pas dire que ce garçon n'a pas de talent et ne va pas faire carrière.

08:36 Mais je ne me serais pas retourné.

08:38 Pourquoi ?

08:40 Parce que c'est...

08:42 C'est une sorte d'émotion ?

08:44 Oui, pour moi c'est un peu balancé, crié.

08:48 Je n'aime pas les voix comme ça, mais il y a des artistes qui ont des voix comme ça

08:53 et qui ont fait une grande carrière.

08:55 Vous aimeriez être dans les fauteuils ?

08:57 On ne vous a pas proposé "Danse avec les stars" non plus ?

09:00 "Dance avec les stars", je l'ai fait en tant que danseur.

09:04 Ah, je n'avais pas vu, j'avais oublié ça.

09:06 Un participant très mauvais danseur.

09:08 Et alors ?

09:09 Je suis allé quand même assez loin, par rapport à mon niveau, je me suis bien débrouillé.

09:13 Et "Masked Singer", vous l'avez fait ?

09:14 Non.

09:15 Non, on vous l'a proposé ?

09:16 Oui.

09:17 Ah, et pourquoi vous avez dit non ?

09:18 Peut-être qu'il n'a pas dit non.

09:20 Non, on me le propose depuis le début, ce n'était pas le moment.

09:26 Mais vous le feriez peut-être ?

09:28 Mais "The Voice", en tout cas, c'est...

09:30 Vous seriez super.

09:31 Moi j'aime les voix, donc c'est sûr que...

09:34 Après, j'aurais un problème quand même d'essayer de ne pas blesser la personne si je ne me retourne pas.

09:40 Vous voyez, là j'ai répondu sincèrement, peut-être si cette personne m'entend, ça va la blesser.

09:44 Moi je fais partie, je suis quelqu'un qui a fait des milliers de castings,

09:48 et c'est vrai que quand on n'est pas pris, on se dit "Mince, qu'est-ce qu'on a eu ?"

09:50 Là les 4 sièges se sont tournés, ce qui serait amusant c'est qu'on se retrouve dans 3 semaines et que ce soit le gagnant.

09:55 Mais peut-être, mais ça veut dire que je n'ai pas de biffe, et que je ne suis pas bon dans le fauteuil.

10:01 Mais moi je pense qu'il faut être sincère dans son jugement.

10:03 Et Gilles, qui est un auditeur fidèle, nous dit "Hier soir, j'ai vu cette séquence aux enfants de la télé, quel plaisir de revoir Marie-Pierre Cazet".

10:11 Ça vous dit quelque chose Marie-Pierre Cazet ?

10:13 Oui, oui, et je l'ai croisé surtout.

10:15 Ah bon ?

10:16 Oui, ça m'a fait...

10:17 La pub, ils ont repassé là.

10:19 Oui, parce que j'ai enregistré...

10:20 Je ne ferais pas ça tous les jours.

10:21 J'ai enregistré les enfants de la télé qui vont passer dimanche prochain.

10:24 Et donc, comme il en faisait deux en même temps, j'ai vu les invités d'avant.

10:28 Vous avez vu, et c'est vrai qu'il a passé des séquences incroyables.

10:32 Incroyable.

10:33 Une de ses premières apparitions, et franchement, elle n'a pas changé.

10:38 Marie-Pierre Cazet...

10:39 Incroyable.

10:40 Mais c'est vrai qu'aux jeunes, ça ne leur dit plus grand-chose maintenant.

10:42 C'est clair.

10:43 C'était cette pub, je ne ferais pas ça tous les jours.

10:45 Oui, c'est lancé sur une table.

10:46 C'est lancé sur une table pour "please".

10:48 Allez, on se retrouve dans un instant avec Vincent Niclot.

10:50 A tout de suite.

10:52 Sud Radio-Média, l'invité du jour.

11:19 Je peux continuer ?

11:21 Voilà, ça suffit.

11:25 Vous ne voulez pas encore penser à 10 minutes ?

11:27 C'est ça.

11:28 Vous n'aimez pas chanter à la cappelle ?

11:30 Bon, on ne vous invitera plus.

11:32 Vous viendrez me voir dans les églises et cathédrales, c'est mieux.

11:35 Oui, vous allez commencer une tournée dans les églises et cathédrales.

11:39 On va parler de cet album "Opéra Celt".

11:42 Quoi ?

11:43 J'ai dit on ne vous invitera plus comme les autres.

11:45 Non, non, non.

11:47 "Opéra Celt" qui sort le 31 mars.

11:50 Je rappelle que vous êtes un recordman quand même des ventes de disques.

11:54 Alors, pourquoi l'opéra celt ?

11:57 Pourquoi cette musique celt ?

11:59 Vous êtes entouré de grands artistes bretons, du baguette de Kemper.

12:03 On va retrouver des reprises d'Alan Stivel, l'hymne breton.

12:08 Je ne vais pas me lancer dans la prononciation.

12:10 "Borbos Mazadou".

12:11 Je vous aime.

12:12 Il y aura des duos avec Solda Louis, Mano.

12:16 Mano.

12:17 Pourquoi je dis Mano ? C'est l'yaourt, non ?

12:20 Mano.

12:21 La tribu de Dana, effectivement.

12:23 Pourquoi vous êtes parti dans cette direction ?

12:26 J'aime bien à chaque fois faire un album un peu conceptuel avec un répertoire qui m'intéresse.

12:31 Ça fait longtemps que je suis bercé par la musique celt dans les jeux vidéo.

12:35 Je suis très jeu, moi.

12:36 Et les séries.

12:38 Je me suis dit que c'est le moment.

12:42 Pour faire ce projet, j'avais besoin d'avoir des quotients du monde breton et celt.

12:48 Ils vous ont accueilli comment ?

12:50 Super bien.

12:51 C'est pas de l'appropriation culturelle ?

12:53 Non, pas du tout.

12:54 J'ai fait des maquettes.

12:56 J'ai démarré par Dana Roas, qui est quand même une icône là-bas.

13:00 Je lui ai envoyé un de ses titres qui s'appelle "Borders of Salt".

13:04 Je me suis approprié avec ma voix un peu ténorisante.

13:08 Je me suis dit comment il va prendre ça.

13:10 J'ai toujours un peu peur de revisiter à ma sauce.

13:13 Il m'a appelé le lendemain en me disant "j'adore".

13:16 Il est venu enregistrer à Paris.

13:18 Ça s'est très bien passé.

13:19 C'était pour moi un beau signal.

13:23 Ça voulait dire que j'allais dans la bonne direction.

13:25 Après, j'ai contacté Soldat Louis.

13:29 J'ai fait une maquette de son titre "Fils de l'Orient".

13:32 Il m'a invité dans son moulin près de Lorient.

13:35 On a enregistré là-bas.

13:37 Ça s'est très bien passé.

13:38 Ils m'ont vraiment accueilli à Bras-aux-Mers.

13:40 "Emano", c'est vraiment un fantasme de quand j'étais ado.

13:44 Parce que ce titre, j'ai du chanter et danser dessus des milliers de fois.

13:49 Ça faisait quoi la chanson ?

13:50 "Dans la vallée de Dana, la la la la"

13:55 Tout le monde connaît ce titre.

13:57 C'est un tube énorme.

13:59 Ça veut dire qu'aujourd'hui, pour faire des télés, en restant dans le média ou de la radio,

14:04 c'est compliqué d'arriver avec un titre neuf ?

14:06 Oui, c'est vrai. C'est très compliqué.

14:08 Mais ce n'est pas pour ça que je fais ça.

14:10 Honnêtement, je vous réponds sincèrement, oui, c'est compliqué.

14:13 Même chez vous, à la radio, il faut bien le dire.

14:17 Chez nous, il y a beaucoup de talk.

14:19 Oui, mais si vous passez un tube déjà connu, le genre, ça va passer plus facilement.

14:24 Un inédit, c'est beaucoup plus difficile.

14:26 Ça veut dire qu'on ne peut plus créer de chansons à cause de la télé et de la radio ?

14:29 Mais si, bien sûr, on peut créer.

14:30 D'ailleurs, dans cet album, j'ai écrit et composé deux chansons.

14:34 Parce que pour moi, ça fait partie aussi de toi.

14:37 Je veux apporter aussi ma part personnelle.

14:40 Mais oui, c'est un peu plus compliqué.

14:42 Quand on a un tube comme Mano, c'est sûr que là, c'est programmé partout.

14:46 Parce qu'en fait, c'est tellement un tube énorme.

14:49 Mais j'ai aimé le fait de faire un rap opéra.

14:53 C'est-à-dire que lui, il rappe dessus, on connaît toutes ces chansons.

14:56 Et dessus, moi, je fais des vibes opératiques.

14:58 Et il a aimé cette approche.

15:00 Il avait eu plusieurs sollicitations, il avait refusé.

15:03 Là, il a accepté, donc c'est super.

15:04 Et puis le baguade.

15:05 On va écouter un extrait de ça.

15:07 * Extrait de « Dans la vallée » de Mano *

15:31 - C'est bien !

15:33 - Ça donne envie de prendre une pêche.

15:35 - Je me suis dit, comment je peux revisiter le titre sans le dénaturer

15:38 en même temps en y mettant un peu de moi.

15:40 Et ces vibes opératiques sont venus naturellement.

15:43 C'est ce qu'il a aimé.

15:45 Et le baguade Kemper, je le remercie.

15:47 Parce que c'est ce qui donne l'authenticité, la puissance.

15:50 - Le son aussi.

15:52 - La difficulté pour moi, c'était de trouver ma place parmi les cornemuses et les bombardes.

15:57 Parce que ça prend tellement de place au niveau du mix

16:00 que c'était compliqué de trouver un espace là-dedans.

16:03 Mais bon, je ne sais pas comment dire.

16:04 - Vous avez déclaré dans le Figaro, Valérie, on vous a allusion tout à l'heure,

16:09 que vous n'étiez pas forcément, vous n'aviez pas la carte pour faire quotidien.

16:13 Et c'est à vous.

16:15 Moi, je vais vous poser une autre question.

16:17 Pourquoi absolument faire quotidien ?

16:20 Vous avez envie d'être branché ?

16:22 - Non, non.

16:23 - On n'est pas obligé de faire quotidien et c'est à vous.

16:25 C'est juste, quand vous dites ça, on a l'impression que,

16:28 comme je ne fais pas ces émissions, je n'existe pas.

16:32 Vous existez dans les ventes et dans les allurements.

16:34 Pourquoi vouloir faire à tout prix ces émissions ?

16:36 - Je remets dans le contexte.

16:37 Je suis allé dans une émission, on me dit, on vous voit quand même pas mal dans les médias.

16:41 Est-ce qu'il y a des émissions dans lesquelles vous n'êtes pas invité ?

16:43 J'ai fait oui.

16:44 Donc, j'ai dit, lesquelles ?

16:46 J'ai dit, c'est à vous.

16:47 Et après, ils m'ont dit quotidien.

16:48 J'ai dit, bah oui, quotidien, je ne suis pas invité.

16:50 Et taratata, je ne suis pas invité.

16:52 J'ai fait qu'y répondre à une question.

16:53 Moi, je ne suis pas en mode...

16:54 - Vous n'êtes pas venu régler des comptes en revendication.

16:57 - Je ne suis pas en temps.

16:58 - Mais ça vous blesse de ne pas être invité dans ces émissions-là ?

17:01 C'est-à-dire que taratata, c'est une forme de reconnaissance.

17:03 Ça veut du métier.

17:05 - Oui, alors, il y a d'autres émissions, c'est une forme de reconnaissance.

17:08 Moi, je me dis que bien sûr, s'ils m'invitent demain, j'irai.

17:10 Parce qu'en fait, nous, faire un métier, c'est quoi ?

17:12 On n'existe pas si on n'est pas exposé, si on n'a pas de public.

17:15 Donc, plus on va faire, pour répondre à votre question, Gilles,

17:17 c'est que plus on va faire des émissions, plus on a de chances d'être entendus, d'être écoutés.

17:21 Je n'ai pas fait un album pour l'écouter dans ma chambre.

17:23 Donc, j'ai fait un album pour qu'il soit le plus médiatisé.

17:26 Donc, c'est sûr que plus on fait des émissions,

17:28 plus on a des chances de se faire entendre.

17:31 - C'est compliqué d'avoir la carte ?

17:33 - Je ne sais pas, je vous dirai quand je l'aurai.

17:36 - Vous ne l'avez pas ?

17:37 Vous sentez qu'il y a une forme de...

17:39 - De snobisme.

17:41 - De snobisme ?

17:42 - Oui, c'est pas du snobisme.

17:44 Ils ont le droit de ne pas m'inviter.

17:46 Je ne suis pas dans leur ligne éditoriale.

17:48 Ils ne savent peut-être pas qui je suis ou ce que je fais.

17:51 Je n'en sais rien, il faudrait leur demander.

17:53 Moi, je ne suis pas dans une guéguerre.

17:55 J'ai la chance d'être quand même assez exposé.

17:57 J'ai la chance de faire mon métier, la musique que j'aime.

18:00 Bon, ben voilà, je ne vais pas me battre s'ils ne veulent pas de moi.

18:03 C'est comme un dîner, vous savez, vous invitez ce que vous voulez.

18:06 - Vous êtes multicarte, puisque vous présentez, vous chantez.

18:10 - Je n'ai pas de carte, mais j'ai multicarte.

18:12 - Oui, vous êtes multicarte. C'était une bonne transition.

18:14 - Oui, je suis très fort au poker.

18:16 - Non, mais vous avez fait du théâtre, vous chantez, vous jouez la comédie.

18:22 Il y a plein de choses. Qu'est-ce qui...

18:24 Vous aimez ça, ce côté un peu touche-à-tout ?

18:26 - J'adore, parce que je m'ennuie très vite.

18:28 C'est ce que je lui disais tout à l'heure en off.

18:30 C'est pour ça que je fais des albums très différents.

18:33 Je n'aime pas refaire deux fois la même chose.

18:35 La présentation, c'est quelque chose qui est venu comme ça par hasard.

18:39 C'est Franck Saurat qui m'a proposé de le faire.

18:41 Je lui ai dit "je ne sais pas faire", il m'a dit "tu sauras".

18:43 Et puis le théâtre.

18:46 - Et la chanson, justement, votre voix, vous l'avez découvert comment ?

18:50 - Je ne me suis pas posé de question.

18:52 Quand j'étais petit, mon père est chanteur.

18:53 Je chante depuis que j'ai 5 ans.

18:55 J'ai appris le sautage à 6 ans.

18:57 J'ai évolué là-dedans.

18:59 On me dit toujours "si ton père avait été boulanger, tu serais boulanger".

19:01 Je ne crois pas.

19:03 Pour faire ce métier, c'est difficile.

19:05 Il faut avoir ça dans les tripes.

19:07 Mais encore une fois, je n'ai pas cherché la lumière.

19:09 J'ai cherché à faire mon métier.

19:11 Depuis que je suis petit, je ne rêvais pas d'un objectif hyper haut.

19:16 Je voulais juste chanter dans des mariages.

19:19 Ou chanter dans des chorales, dans des comédies musicales.

19:21 Même dans les choeurs, ça m'aurait suffi.

19:23 Faire mon métier, c'est tout.

19:25 - Et donc là, vous avez une carrière assez phénoménale.

19:29 Absolument, disque de platine, disque d'or.

19:32 C'est quand même une réussite énorme.

19:36 - Oui, quand je regarde, je suis content pour mon père.

19:38 Parce qu'en fait, il regarde ça avec beaucoup de tendresse.

19:41 Et ça, ça me fait plaisir.

19:44 Parce que lui, il a fait ce métier dans des conditions difficiles.

19:48 - Il chantait où et comment ?

19:50 - Mon père, il a chanté, il a accompagné plein d'artistes.

19:53 Claude François, Sylvie Vartan, tous ces artistes de l'époque.

19:57 - Il faisait quoi ? Il était choriste ?

19:59 - Non, pas du tout. Musicien et chanteur.

20:01 - Donc il faisait des voix.

20:03 - Il faisait des voix, mais surtout, il accompagnait.

20:06 Et il est allé, par exemple, c'est pour ça que je peux écrire un livre.

20:09 Parce qu'il a tellement... Moi, je bois ses paroles à chaque fois.

20:12 Il est allé chez Serge Gainsbourg, il m'expliquait qu'à l'époque,

20:15 il fallait mettre des patins, vous savez, il y a des patins pour aller sur le parquet.

20:18 Vous imaginez ça ? Il me raconte plein plein de choses.

20:21 - Et vous, vous ne les avez pas côtoyés quand vous étiez jeune, toutes ces stars ?

20:23 - Pas du tout. - Non, c'était vraiment à l'extérieur de la maison.

20:26 - Non, non, moi, j'ai jamais... Moi, j'ai démarré dans ce métier, je ne connaissais personne.

20:29 Normalement, je démarre de zéro.

20:32 Je me suis dit que la meilleure façon, c'était de faire des castings.

20:35 J'ai fait des castings de tout. C'est pour ça que j'ai fait...

20:38 Pour payer mes cours, j'ai fait des photos, des pubs.

20:41 J'ai fait du théâtre, j'ai fait des séries.

20:44 Dès que ça pouvait me rapporter un peu d'argent.

20:47 Mais mon seul objectif, c'était de prendre des cours, les cours classiques, ça coûte très cher.

20:50 Aujourd'hui, je dirais que c'est 200 euros l'heure.

20:53 Quand on est gamin, quand on est ado, on n'a pas d'argent.

20:56 Personne ne m'a jamais aidé dans ma vie.

20:59 J'ai gagné mon premier euro tout seul.

21:02 Personne ne m'a jamais donné d'argent et je ne connaissais personne.

21:05 Je me suis dit qu'il n'y avait que ça qui allait me...

21:08 J'allais même à des castings où je n'avais pas de rôle.

21:11 Je me souviens qu'une fois, je suis allé dans un casting où je ne cherchais que des personnes noires.

21:14 Et moi, je suis allé quand même.

21:17 Ils m'ont laissé auditionner et ça m'a apporté chance

21:20 que dans la salle, il y avait quelqu'un qui préparait un autre spectacle

21:23 et qui donc m'a engagé à...

21:26 C'est ce que je conseillerais aux jeunes qui nous écoutent.

21:29 - Faites le casting, faites le temps de casting que vous pouvez.

21:32 - Même si ce n'est pas pour vous. Un casting, il faut convaincre en 20 secondes.

21:35 C'est difficile. - Mais là, vous nous avez convaincus en moins de 20 secondes

21:38 avec votre opéra "Selte".

21:41 Le disque, l'album qui sort le 31 mars, c'est...

21:44 - Vendredi. - Vendredi.

21:47 Et puis on vous verra aux enfants de la télé, aux côtés de Laurent Ruquier,

21:50 - Dimanche. - Et puis la tournée où vous m'allez rappeler la date de Nice.

21:53 - La date de Nice qui sera le 24 mai à la cathédrale,

21:56 à la basilique Notre-Dame de l'Ascension à Nice.

21:59 - Génial. - Le 25 mai, pardon.

22:02 - On tape Vincent Niclot et on voit toutes les dates de la tournée dans des églises

22:05 et des cathédrales. Merci à vous Vincent Niclot d'avoir été avec nous.

22:08 - C'est moi, merci à tous les deux. - Et puis on se retrouve demain.

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