• il y a 8 heures
Michel Biero, vice-président de Lidl France, était l'invité de "Perrine jusqu'à minuit" pour évoquer les principales hausses et baisses de prix dans les grandes surfaces ainsi que le pouvoir d'achat des Français.

Category

📺
TV
Transcription
00:00C'est en ce moment que se jouent les négociations entre les industriels et la grande distribution pour fixer les prix en rayon des produits qu'on achète dans les supermarchés, c'est quoi la tendance ?
00:13Sous haute tension.
00:14Sous haute tension, c'est-à-dire ?
00:16C'est très très compliqué cette année, comme tous les ans je dirais, mais cette année particulièrement, parce que ça fait quand même deux ans qu'on prend des hausses de façon très importante, et il y a énormément de matières premières qui sont à la baisse.
00:31Parce qu'en fait, ce qu'il faut que les Français sachent, c'est qu'actuellement on négocie que les marques nationales, les grandes marques, les marques de distributeurs, qui composent 90% de notre assortiment, sont négociées tout au long de l'année.
00:42Donc nous on a une visibilité très claire sur le coût des matières premières, beaucoup sont à la baisse, il y en a encore à la hausse, le cacao, le jus d'orange est fortement à la hausse, mais la plupart sont à la baisse.
00:54Et les multinationales qui vendent ces produits de grandes marques viennent avec des hausses jusqu'à 10%, c'est juste inacceptable.
01:01Et comment ils justifient ces hausses ?
01:03C'est ça le problème, ils ne les justifient pas, ils viennent avec la plus grande désopacité depuis toujours, et voilà, il faut accepter ces hausses si vous voulez qu'ils continuent à vous livrer.
01:14Donc il faut vraiment qu'on revienne, et le problème c'est la loi de modernisation de l'économie qui régit les négociations commerciales avec ces grandes marques, et qui a créé de l'opacité, il faut revenir à des choses plus simples, et il faut réformer d'urgence cette loi.
01:29Il y a Thierry Cotillard, le patron d'Intermarché, qui a parlé d'industriel presque irresponsable, Michel-Edouard Leclerc dit avec les PME ça passe mais c'est avec les multinationales parce qu'en fait elles sont trop gourmandes, elles ne jouent pas le jeu.
01:41Typiquement les PME aujourd'hui, parce qu'on travaille heureusement essentiellement avec des PME, elles sont sur des demandes de 2 à 3% quand les multinationales nous demandent des hausses de 9, 10, 11%, ce n'est pas acceptable.

Recommandations