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Avec Laure Lavalette, députée RN du Var et porte parole du groupe RN à l'Assemblée Nationale
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##L_INVITE_POLITIQUE-2023-03-22##

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00:02 Non.
00:03 Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
00:06 Et l'invité ce matin, Laure Lavalette, députée Rassemblement National du Var et porte-parole du groupe RN à l'Assemblée Nationale.
00:12 Bonjour Laure Lavalette.
00:14 Bonjour Patrick Roger.
00:15 Crise sociale, scène de violence après la réforme des retraites, que faut-il attendre de l'interview d'Emmanuel Macron à la mi-journée ?
00:20 Quelles leçons pour le Rassemblement National aussi des débats à l'Assemblée ? C'est ce que nous allons voir avec vous.
00:25 Alors commençons donc par l'intervention du Président de la République qui va répondre aux questions des journalistes de TF1 et France 2 à 13h. Qu'est-ce que vous en attendez vous ?
00:34 Déjà je déplore un peu l'horaire quand même.
00:36 Parce que je me demande à qui est-ce qu'il va parler à 13h, on sait bien.
00:39 Il va parler à son électorat, aux gens qui ne travaillent plus.
00:42 Il va essayer de rassurer tout le monde après avoir mis de l'huile sur le feu et avoir mis la France à feu et à sang.
00:48 Je pense que s'il avait voulu parler à l'intégralité de la nation, il aurait évidemment parlé aux 20h.
00:53 Donc déjà, il y a déjà anguille j'allais dire sur l'horaire.
00:57 Parce qu'à 13h ce sont les gens qui ne travaillent plus et qui donc votent Emmanuel Macron vous dites ?
01:02 Quand vous êtes en entreprise c'est plus difficile quand même d'aller regarder le 13h.
01:06 Et puis effectivement la France je pense c'est un peu plus de la province.
01:09 À 13h, est-ce que vous êtes devant le 13h ? Patrick Roger et moi non plus, voyez-vous, Juliette non plus.
01:15 Donc globalement, voilà je pense que ça va. Il va essayer de rassurer un peu son électorat bien sûr.
01:21 - C'est ça. Il a dit hier soir, il n'y a pas de légitimité.
01:26 La foule n'a pas de légitimité face au peuple qui est élu.
01:31 - Oui, le mépris incarné. - Comment vous prenez cette phrase ?
01:35 - Moi je ne connais pas la foule. Moi je connais le peuple français.
01:38 Le peuple français il est dans la rue, il est vent debout contre cette réforme des retraites
01:42 avec laquelle évidemment personne n'est d'accord.
01:45 Et je pense que dans une démocratie normale, mature, quand vous avez le peuple français dans la rue
01:49 et pratiquement, là j'en suis sûre, même la majorité des députés qui ne voulaient pas de cette réforme,
01:54 on prend cette réforme, on la met à la poubelle et on passe à autre chose.
01:57 Et lui, il passe en force. - Oui, il passe en force, mais il y a quand même eu une majorité.
02:01 C'est pour ça qu'il dit "le peuple qui s'exprime à travers ses élus".
02:05 - Alors on peut revenir un peu en arrière, parce que si vous voulez, la brutalité du débat,
02:09 la façon dont nous avons été obligés de travailler.
02:12 Je vous rappelle que ce véhicule législatif qui avait été choisi,
02:15 un article du projet de loi de finances de la Sécurité sociale, et pas une loi à elle seule,
02:20 déjà était quand même très particulier.
02:22 Ils ont activé après, vous savez bien, le 47.1 qui nous a contraints dans le temps,
02:27 nous n'avions que 10 jours de discussion chronométrée,
02:29 et aussi dans la forme, puisque nous ne pouvions pas créer de charges.
02:33 C'est d'ailleurs tout ça.
02:34 Vous savez, on a saisi le Conseil constitutionnel hier,
02:36 et nous espérons d'ailleurs avoir des réponses, parce que nous pensons qu'il y a violation,
02:40 effectivement, de plusieurs points de la Constitution.
02:42 - Vous espérez évidemment que ce texte soit retoqué, ou alors retoqué peut-être sur quelques...
02:47 - Mais carrément dans son ensemble, bien sûr, je vous l'ai dit,
02:50 le véhicule législatif, ce 47.1, après le 44.3 au Sénat, vous savez,
02:54 où il y avait un vote unique, sur le fait, l'utilisation du 49.3 aussi,
02:59 qui en plus d'être politiquement contestable, a priori n'a pas été utilisé comme il fallait par Elisabeth Borne,
03:05 et aussi ce droit d'amendé qui aurait été manifestement excessif de la NUPES,
03:08 vu que nous étions contraints dans le temps,
03:10 c'est pas moi qui le dit, c'est l'ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel.
03:14 - Mais qu'est-ce que vous souhaiteriez entendre de la bouche du Président de la République ?
03:18 - J'aimerais entendre toutes mes confuses, ça fait six ans que je maltraite le peuple français,
03:22 ça fait six ans que j'essaye de gouverner contre lui et que j'impose,
03:26 je vais mettre donc ce projet de réforme au référendum.
03:30 Vous savez Patrick Roger, il y avait un article qu'ils n'ont pas utilisé, c'était l'article 11,
03:33 c'est possible encore de faire passer ce texte devant le peuple français,
03:37 mais on sait bien, et on le voit bien, même le story-telling dans lequel ils ont essayé,
03:41 tous les arguments d'autorité qu'il aurait dû faire en sorte que cette réforme des retraites
03:45 séduise tout le monde était déjà faux, au début c'était pour faire des économies,
03:49 après c'était pour sauver ce système, voyez dans quoi,
03:51 il obéit à des injonctions de Boxel qui lui ont dit "il faut que ça passe avant l'été 2023,
03:55 sinon tu n'auras pas l'argent du plan de relance".
03:57 Et nous au Rassemblement national, nous refusons que les français
04:00 soient la variable d'ajustement des mauvais choix politiques faits par Emmanuel Macron et son gouvernement.
04:05 Est-ce qu'il devrait procéder aussi à un remaniement, à un changement de gouvernement ?
04:08 Est-ce que ça changerait quelque chose ?
04:10 C'est surtout un changement de paradigme qu'il faut effectivement,
04:12 moi je pense qu'à la place d'Elisabeth Borne j'aurais démissionné,
04:15 quand le vent du boulet passe aussi près, que vous êtes à 9 voix de faire tomber le gouvernement,
04:19 après nous avoir menti les yeux dans les yeux, souvenez-vous, les 1200 euros,
04:24 qui devaient évidemment concerner 2 millions de personnes,
04:28 finalement on s'est aperçu qu'il fallait avoir une carrière complète au SMIC
04:31 et que ça ne concernerait qu'entre 10 000 et 20 000 personnes.
04:34 Quand vous avez Olivier Dussopt, le ministre qui porte le texte, qui vous dit
04:37 "je n'ai pas de compte à rendre à la représentation nationale",
04:40 quand vous avez Le Maire et toujours Dussopt qui refusent, j'ai même posé moi la question,
04:45 en demandant "combien vont coûter le dispositif carrière longue,
04:48 est-ce que c'est 43, 44 annuités ?" pas de réponse.
04:51 Je veux dire, quand vous mentez autant aux français,
04:54 en fait vous devez démissionner quand il y a une telle défiance, il faut partir, mais regardez...
04:58 - En même temps il avait annoncé la couleur lors de l'élection,
05:01 là il n'a pas menti, il avait dit qu'il allait réformer les retraites.
05:04 - C'était d'ailleurs à mon avis la seule chose...
05:06 - Comme Marine Le Pen avait dit aussi qu'elle allait réformer à un moment donné,
05:09 puis elle a changé de pied. - Elle n'a pas changé de pied,
05:11 vous savez, ça a toujours été très clair, après on a été pragmatique...
05:14 - À un moment donné il y avait la retraite à 60 ans.
05:16 - Oui mais enfin entre temps, je vous dis, le pragmatisme vous rattrape,
05:18 quand Emmanuel Macron laisse 600 milliards de dettes,
05:20 vous vous dites qu'il faut peut-être faire un peu différemment,
05:22 nous c'était clair, plus vous avez commencé tôt, plus vous partez tôt,
05:25 entre 17 et 20 ans vous partez à 60 ans et 40 annuités,
05:28 à partir de 20 ans c'est progressif, 42 annuités, 62 ans, donc vous voyez...
05:33 - Mais le système ne tiendrait pas ainsi.
05:35 - Mais bien sûr qu'il tiendrait, il y a un déficit de 10 milliards,
05:37 mais vous savez on le finance, vous savez bien que par exemple
05:40 notre politique migratoire qui réserverait les aides sociales aux Français,
05:43 c'est déjà 16 milliards d'économies, la taxation des dividendes
05:46 c'est 10 milliards d'économies par an, la fraude sociale et fiscale,
05:49 la Cour des comptes vient de dire que c'est 80 milliards par an,
05:52 allons chercher l'argent ailleurs, et évidemment c'est un choix de société,
05:56 Patrick Roger aussi a un programme de retraite.
05:58 - L'étention ne retombe pas dans le pays,
06:00 il y a une nouvelle journée de mobilisation qui est prévue demain,
06:03 vous vous encouragez les manifs ou vous les contestez ?
06:06 - Non moi je les comprends, je comprends que les gens qui déjà
06:09 depuis un an, deux ans n'arrivent pas à remplir leur frigidaire,
06:12 n'arrivent pas à faire le plein d'essence,
06:14 et je comprends évidemment qu'ils aillent dans la rue
06:17 en demandant leur droit et en se battant pour leur droit,
06:19 les Français ne veulent pas travailler deux ans supplémentaires.
06:21 Après le chaos, les images que les Français voient à la télé le soir,
06:24 mais c'est Emmanuel Macron qui est le responsable,
06:26 il a jeté de l'huile sur le feu, et l'extrême gauche,
06:29 évidemment les black box pourrissent la situation.
06:32 - Donc vous contestez quand même les manifestants ?
06:35 - Pas les manifestants, je conteste les gens qui s'insistent.
06:39 - Oui mais vous avez dit "ce sont des black box" et des gens de gauche.
06:41 - Il y en a, monsieur Vallée ce matin, syndicaliste, disait sur vos confrères,
06:44 on les connaissait, souvent ils étaient fichés S,
06:46 c'était des black box, des antifascistes de l'extrême gauche,
06:49 si on les connaît, je m'interroge, pourquoi est-ce qu'on les laisse faire ?
06:52 J'imagine bien que nos renseignements territoriaux connaissent le nom de leur grand-mère et de leur chat.
06:55 Donc on peut peut-être aller les chercher et les empêcher de pourrir ces manifestations.
06:59 Mais le responsable, l'artisan de ces scènes de violence,
07:02 c'est évidemment Emmanuel Macron et la brutalité de son gouvernement envers le peuple français.
07:06 - Oui, et vous dénoncez ces violences ?
07:08 - Les violences.
07:10 - Les violences qui existent, parce que,
07:12 Elisabeth Lévy disait "elles sont des deux côtés"
07:16 et il y a les violences des manifestants, comme vous venez d'en parler,
07:19 et puis après il y a d'autres, les policiers, est-ce qu'ils vont trop loin ?
07:24 - Non mais les images sont effectivement difficiles,
07:26 mais la seule façon que les choses s'arrêtent,
07:28 ce serait de retirer le projet de réforme,
07:30 et au moins de le faire passer devant le peuple français avec ce référendum.
07:34 Je vous rappelle que c'est la raison pour laquelle nous avions déposé une motion référendaire,
07:37 qui n'a pas été votée d'ailleurs par la NUPES,
07:39 qui manifeste, qui fait du bruit, mais qui finalement ne saisit pas les outils légaux pour faire tomber ce texte.
07:44 - Est-ce que vous tendez la main aux députés fondeurs LR ?
07:47 - Déjà, mon salut, leur courage.
07:49 Moi je peux vous dire que c'était pas simple,
07:51 il y avait quand même une sacrée pression quand vous aviez Ciotti et Marlex en bas de l'hémicycle
07:54 qui comptaient qui allait voter la motion.
07:56 Je peux vous dire que ceux qui y sont allés étaient quand même courageux.
07:58 Mais ils me l'ont dit, moi c'est mes voisins dans l'hémicycle,
08:01 ils m'ont dit "on ne peut pas, ce sont nos convictions,
08:03 on ne peut pas voter cette réforme de retraite qui est inutile,
08:06 injuste, bâclée, qui va faire travailler les français plus longtemps,
08:09 mais au détriment même de leur pension,
08:11 parce qu'il va y avoir une baisse des pensions,
08:13 plus de décote et plus jamais de surcote.
08:16 Donc moi je leur dis, ils sont 19, ils peuvent créer un groupe aussi, c'est 15 le groupe.
08:20 - Ce qui veut dire que vous leur parlez,
08:22 donc il y a des discussions entre le RN et...
08:25 - Non mais tout le monde se parle, à part la lupesse,
08:27 je veux dire on est civilisés quand même Patrick Roger,
08:29 on a le droit de se parler, c'est pas parce qu'on n'est pas d'accord,
08:31 moi j'ai des adversaires politiques, je n'ai pas d'ennemis politiques,
08:34 mais bien sûr qu'on se parle.
08:35 Encore une fois, ils sont 19, ça c'est une grande leçon.
08:37 Je pense que la leçon de cette journée de motion,
08:40 elle est triple, la première c'est qu'effectivement,
08:42 le gouvernement n'avait pas la majorité pour passer ce texte,
08:45 et si nous étions allés au vote, ce texte aurait tombé.
08:47 La deuxième grande morale, c'est effectivement que ni Marlex ni Ciotti
08:51 n'ont plus aucun leadership sur ce qui reste de cette famille politique.
08:55 J'ai écouté Marlex en vous écoutant, c'est d'un pathétique affligeant.
08:59 "Oui, non, pas de sanctions, mais en fait c'est pas ça qui compte,
09:02 c'est pas d'avoir voté, c'est de ne pas avoir signé."
09:04 Plus personne n'y comprend rien.
09:05 Je pense que les LR qui sont sortis du bois,
09:07 qui ont voté contre, enfin qui ont voté cette motion,
09:12 s'opposent à ce projet de retraite,
09:14 les autres sont tombés dans la majorité de facto.
09:16 - Oui, Laure Lavalette, Édouard Philippe dit dans le Figaro ce matin
09:19 qu'Emmanuel Macron devrait composer une majorité en fait beaucoup plus large,
09:24 peut-être un gouvernement assez large.
09:26 Est-ce que le Rassemblement National pourrait travailler avec Emmanuel Macron
09:31 dans un gouvernement plus large, même si pour l'instant, lui ne l'évoque pas ?
09:34 - Écoutez, moi je pense que ce qu'il faudrait déjà, c'est qu'il dissolve,
09:37 qu'on retourne aux urnes et qu'on ait une photo à l'instant là,
09:40 de voir comment ça se passe.
09:42 - Vous, vous réclamez une dissolution de l'Assemblée Nationale ?
09:45 - Je réclame, enfin je veux dire, en tout cas, elle ne me fait pas peur,
09:47 et je trouve que là, on est dans une telle crise politique,
09:50 qu'effectivement, pourquoi pas, ça redonnerait une cartographie à là, aujourd'hui,
09:54 de voir quels sont les équilibres politiques.
09:56 Et je pense qu'effectivement, nous reviendrons sûrement plus nombreux,
09:59 et pourquoi pas avec une majorité pour Marine Le Pen.
10:01 - Vous pouvez perdre aussi votre siège ?
10:02 - Ah bah aussi, mais enfin, vous savez, ce qui compte, c'est l'intérêt des Français.
10:06 C'est pas notre mandat, moi je ne suis pas là pour moi,
10:09 je suis là pour améliorer le quotidien des Français.
10:11 - Donc ça c'est le leitmotiv "dissolution".
10:13 - C'est pas un leitmotiv, mais c'est quand même une dissolution,
10:15 quand vous êtes dans une crise comme ça majeure,
10:17 mais pour rien de m'étonner, je vous rappelle que le ministre de la Justice
10:19 n'a toujours pas démissionné, après avoir fait des bras d'honneur,
10:21 au sein de l'Assemblée Nationale,
10:23 donc on vit un moment quand même assez particulier, je pense, de crise politique.
10:27 - Est-ce que vous avez un regret sur ces débats,
10:29 tels qu'ils ont été tenus à l'Assemblée Nationale,
10:31 et de la part du Rassemblement National ?
10:33 Parce qu'on a dit que, et notamment ce sont les adversaires de gauche,
10:36 que vous avez fait de la figuration, en quelque sorte.
10:38 - Alors moi, je peux vous dire, je n'ai aucun regret sur la façon dont nous l'avons conduit,
10:41 par contre j'ai une frustration colossale, et justement,
10:43 de mes collègues de gauche, quand nous avions dit aux Français, Patrick Roger,
10:48 que tous les moyens en notre possession seront utilisés pour faire tomber cette réforme.
10:52 On a commencé par la motion référendaire,
10:54 qui je vous le rappelle n'avait pas été votée,
10:55 parce que ça n'est pas celle de la NUPES qui avait été tirée au sort.
10:58 Donc ça veut dire que pour la NUPES, le sort des Français est relié à un jeu de dés.
11:02 Excusez-moi, mais quand c'est mon premier mandat,
11:04 j'ai trouvé ça assez pathétique et très frustrant.
11:06 Ils n'ont pas voté après la motion spontanée de censure pour faire tomber ce gouvernement,
11:10 finalement ils votent Macron dès que l'occasion se présente,
11:14 et c'est une vraie frustration pour moi de voir ce décalage
11:16 entre ce que dit la NUPES et ce qu'elle fait véritablement.
11:18 - Oui. Laure Lavalette, il y a des stages qui sont organisés en ce moment
11:23 pour les cadres du RN. C'est quoi ça précisément ?
11:26 - Mais non, c'est pas ça. C'était le lancement hier de l'école des cadres de Jordan Barguéla.
11:30 Non, mais c'est pas ça. C'est parce qu'il ne vous a pas échappé que nous nous préparons à l'alternance.
11:34 Parce qu'après eux, ce sera nous, et d'ailleurs si la saisie du Conseil constitutionnel n'est pas concluante,
11:39 le seul espoir de voir cette réforme tomber, c'est la victoire de Marine Le Pen qui détricotera cette réforme.
11:43 Pas du tout. L'école des cadres, c'est en fait quand vous adhérez,
11:47 je crois que ça vaut 20 euros une adhésion pour les moins de 24 ans au RN,
11:50 vous avez des codes qui vous permettent d'accéder à une plateforme en ligne de formation.
11:54 Parce qu'on pense que c'est important que quand on aura gagné, qu'il faudra gagner des mairies,
11:58 il faudra être conseiller départementaux, conseiller à la région,
12:01 et que c'est intéressant dans un souci d'exigence, de professionnalisation,
12:06 de former cette jeune génération qui arrive.
12:10 - Et ça c'est destiné aux nouveaux adhérents, pas forcément vous les nouveaux députés qui sont arrivés ces derniers mois.
12:17 - On aura accès évidemment à cette plateforme, mais l'idée là c'était vraiment
12:22 que les adhérents puissent effectivement trouver une formation,
12:26 même chez eux, devant leur ordinateur, une formation politique avec du fond.
12:31 Je pense que c'est vraiment une exigence bienveillante aussi, et très importante de former les gens.
12:37 - Merci Laure Lavallette, porte-parole du groupe RN à l'Assemblée Nationale,
12:41 qui était notre invitée ce matin sur Sud Radio.
12:43 - Merci.

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