Retraites : "Nous avons été agressés", dénonce le socialiste Patrick Kanner

  • l’année dernière
Les sénateurs et sénatrices de gauche se sont réunis ce mercredi matin pour dénoncer l’attitude de la droite sénatoriale lors de l’examen du projet de loi de réforme des retraites dans la nuit de mardi à mercredi. Le socialiste Patrick Kanner estime que l'accélération des débats est une "agression" des groupes d'oppositions de gauche. 

Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1

Notre site internet : http://www.publicsenat.fr

Abonnez-vous à notre newsletter : https://urlz.fr/iinC 

Suivez-nous sur les réseaux sociaux
Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat
Twitter : https://twitter.com/publicsenat
Instagram : https://instagram.com/publicsenat
LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/

Category

🗞
News
Transcript
00:00 Nous voulons dénoncer l'attitude du gouvernement qui, non content de vouloir voler deux années de la vie aux français,
00:08 est en train de voler le débat démocratique avec le soutien de la droite sénatoriale,
00:16 qui a utilisé tous les moyens en sa possession pour empêcher que le débat sur l'article 7,
00:24 qui est quand même l'article central de la réforme, puisse être étudié dans de bonnes conditions au Sénat.
00:30 Utilisation, comme nous le pressentions malheureusement, de l'article 38 du règlement général du Sénat,
00:39 qui clôt les débats à la demande d'un président de groupe.
00:44 En l'occurrence, c'était M. Bruno Rotaillot qui s'est prêté à cette manœuvre,
00:49 conforté par la majorité de droite sénatoriale.
00:53 Et on a bien vu que le président Larcher essayait de trouver sa méthode des points de convergence,
01:01 des points de consensus, des points de calme, d'apaisement.
01:04 Il ne pouvait pas y avoir d'apaisement hier.
01:06 Quand on vous agresse, et nous avons été agressés, il faut savoir répondre.
01:12 C'est ce que nous avons fait.
01:13 Article 38, donc d'un côté, et utilisation de ce qu'on appelle la rédaction d'un amendement rectificatif de l'article 7,
01:21 qui passait en priorité à la demande et à l'accord avec le gouvernement,
01:29 faisait tomber un millier de nos amendements.
01:32 Un millier de nos amendements ont été balayés d'un revers de main en tant que tel.
01:37 Et plus que cela, les sous-amendements que nous avons déposés en riposte à cette manœuvre intolérable,
01:45 et bien nos sous-amendements étaient déclarés irrecevables sans avoir été étudiés.
01:52 Et donc pour nous c'était la goutte d'eau.
01:56 Nous avons décidé de quitter l'hémicycle après des choses complètement irréalistes.
02:02 Et un président du Sénat qui est vraiment là, alors que ce n'est quand même pas son habitude, il ne maîtrisait plus rien.
02:09 Et donc nous avons quitté l'hémicycle, nous sommes renus à trois avec Eliane et avec Guillaume pour dire que nous les laissions entre eux,
02:19 pour décider du sort des Français, que la droite se retrouve quelle qu'elle soit et quelles soient ses origines.
02:27 En tout cas, je répète, nous allons continuer le combat au Sénat,
02:31 parce que, et je voudrais m'adresser aux Français devant vous, je veux qu'ils sachent que nous ne lâcherons rien.
02:42 Et que nous, groupe de gauche, nous ferons tout pour défendre la voix de ces Français au Sénat, au Parlement.
02:49 (Générique)

Recommandée