Avec Christian Estrosi, maire de Nice et Vice Président d'Horizons
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##L_INVITE_POLITIQUE-2023-03-08##
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NewsTranscription
00:00 Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
00:03 Et l'invité ce matin, Christian Estrosi, maire de Nice et vice-président d'Horizon.
00:08 Bonjour Christian Estrosi.
00:09 Bonjour.
00:09 La forte mobilisation des syndicats, l'appel au dialogue, la détermination du gouvernement,
00:14 la question des services minimums, l'inflation, l'énervement de Dupont-Moretti à l'Assemblée,
00:19 quelques-unes des questions que nous allons évoquer.
00:21 Commençons par cette mobilisation, dite record selon les syndicats.
00:26 Qu'est-ce que vous avez pensé de cette mobilisation ? Qu'est-ce qu'elle signifie ?
00:29 Bon d'abord, on ne peut pas dire que la France était vraiment à l'arrêt.
00:33 On annonçait des blocages absolus, il y en a eu, certains d'inacceptables d'ailleurs.
00:40 Maintenant, oui la mobilisation était forte.
00:44 Et naturellement, il faut savoir écouter et en tenir compte.
00:50 Il faut savoir écouter.
00:51 Alors l'intersyndical justement demande un rendez-vous à Emmanuel Macron.
00:54 Est-ce que le président devrait recevoir les syndicats ?
00:57 Je crois que le rôle de tout responsable politique, quel qu'il soit,
01:02 c'est de toujours parler et d'entretenir le dialogue avec les représentants du monde salarié.
01:09 En tout cas, l'ancien ministre de l'Industrie que j'ai été,
01:13 en pleine crise industrielle de 2008-2010, je veux vous le rappeler,
01:17 là où il y avait des menaces de fermeture d'usines,
01:21 pour moi c'était le débat quotidien avec Bernard Thibault pour la CGT,
01:25 avec Jean-Claude Mailly pour Force Ouvrière,
01:29 avec la CFDT, avec tous les autres naturellement,
01:32 et avec le patronat aussi d'un autre côté.
01:35 - Oui mais c'était vous le ministre et ce n'était pas forcément le président de la République, Nicolas Sarkozy.
01:40 Là il demande directement un rendez-vous au chef de l'État.
01:44 - Oui, enfin j'ai assisté aux côtés de Nicolas Sarkozy,
01:49 justement à des tours de table autour du président de la République.
01:53 - Donc il n'est pas trop tard, le chef de l'État pourrait recevoir les syndicats ?
02:00 - Enfin, on connaît le président de la République, Emmanuel Macron,
02:03 on ne peut pas dire que ce soit quelqu'un qui ne soit pas
02:07 systématiquement et spontanément pendant les périodes de crise,
02:11 allé au devant de situations difficiles.
02:15 Rappelons-nous des Gilets jaunes, de son tour de France,
02:18 de la manière dont il a engagé le dialogue.
02:20 - Oui mais par la suite, pas quand il y avait la crise.
02:23 C'est à lui d'apprécier la situation, c'est à lui de la juger,
02:27 je le connais comme étant un homme de dialogue,
02:30 un homme qui n'a pas peur d'aller au contact.
02:33 - Donc vous dites pour moi par contre ?
02:37 - Je dis que ça a du sens, en tout cas,
02:41 que le chef de l'État puisse peut-être aussi aborder un volet,
02:48 qui pour moi n'a pas été assez abordé.
02:50 D'abord, je pense qu'il y a un défaut de communication
02:55 sur un texte de loi que je soutiens personnellement,
02:58 parce qu'il est essentiel, avec deux questions majeures,
03:02 qui sont assez simples et qui peuvent permettre à chacun
03:08 son fond intérieur de se poser la même question.
03:12 Est-ce que le financement des retraites est aujourd'hui
03:16 garanti si on fait la réforme ou si on ne la fait pas ?
03:19 On sait qu'il n'est pas garanti et qu'elles ne seront plus
03:23 finançables avec l'évolution démographique.
03:26 Deuxième question, est-ce qu'aujourd'hui,
03:30 garantir notre système par répartition voulu par le général de Gaulle
03:35 est la situation et la solution la plus juste ?
03:38 Pour moi, la réponse est naturellement oui.
03:40 On ne veut pas tomber dans un système à l'américaine,
03:43 où les riches vont pouvoir se payer des pensions
03:46 et où les pauvres vont devoir travailler jusqu'au dernier jour de leur vie
03:50 pour avoir un toit qui leur permette de garder leur dignité.
03:56 Donc, à partir de là, cette réforme est essentielle.
04:00 Je regrette que les scènes auxquelles on a assisté à l'Assemblée nationale,
04:07 les surenchères des uns, des autres, et quelque part brouiller le message,
04:13 et un peu dénaturer le texte, n'aient pas abordé aussi cette dimension
04:18 de la valeur travail, du rapport au travail, de la qualité du travail,
04:23 de l'avenir d'un CDI, de la transmission des compétences,
04:28 de la formation tout au long de sa vie,
04:30 qui est un véritable sujet, puisqu'on sait que
04:32 dans les cinq ans qui viennent, il y a près de 7 à 8% de métiers
04:35 qui existent aujourd'hui, qui ne seront plus pratiqués,
04:38 et de nouveaux métiers qui vont émerger.
04:40 - On aurait dû avoir un débat beaucoup plus global, beaucoup plus large, quoi.
04:44 Et il y a eu une mauvaise communication, je vais te le dire.
04:46 - Plus clair, et puis des gens qui ne se trahissent pas.
04:50 Quand M. Olivier Dussopt dit que c'est une réforme de gauche,
04:54 oui, mais pourquoi ça devient une réforme de gauche ?
04:57 C'est parce que c'est les LR qui ont abandonné leur valeur.
05:02 - Les LR sont de gauche.
05:03 - Qui ont gauchisé ce texte.
05:04 - Avant, les LR ont gauchisé.
05:06 - Écoutez, ce sont eux qui ont poussé à la dépense publique dans ce texte,
05:10 plutôt qu'à l'équilibre des comptes.
05:12 Donc, naturellement, je comprends le gouvernement qui essaie de trouver une majorité,
05:18 mais quand même, la surenchère...
05:22 - Les LR sont de gauche.
05:23 - C'est ce que vous dites.
05:24 - Ne prenons pas de raccourcis, d'accord ?
05:28 Je dis simplement que cette famille politique a été la mienne tout au long de ma vie.
05:33 Notre parcours n'est pas incarné par les surenchères qui ont été faites,
05:40 qui ont plus poussé à la dépense publique,
05:42 plutôt qu'à l'équilibre des comptes,
05:45 et à l'esprit de...
05:47 - Eric Ciotti, il se situe où lui, Eric Ciotti ?
05:51 C'est le patron des LR, tout de même.
05:53 - Je ne rentrerai pas...
05:54 - Oui, mais...
05:55 - Tout de même, je n'ai pas à juger, vous savez,
05:58 quand je vois entre les LR du Sénat, les LR de l'Assemblée,
06:02 ceux du côté Ciotti, ceux du côté Pradis, etc.,
06:05 j'y comprends plus rien moi-même.
06:06 D'accord ? Je dis simplement que malheureusement,
06:10 alors qu'on sait qu'il fallait avoir,
06:13 aller clairement 43 annuités, 64 ans,
06:17 et pas mettre un certain nombre de choses qui grossissent la dépense publique,
06:22 et qui ne donnent pas de marge de manœuvre pour garantir au moins jusqu'en 2035
06:27 un juste équilibre des comptes,
06:28 ils ont largement contribué au déséquilibre,
06:31 auquel aboutirait ce texte s'il était voté, ce que je souhaite d'ailleurs.
06:35 - Peut-être aborder aussi les questions de pénibilité plus clairement,
06:38 peut-être aborder en fait l'emploi des seniors plus clairement,
06:41 comme l'ont fait les LR aussi avec le CDI senior,
06:43 qui est une idée par exemple, non ?
06:45 - C'est naturellement une idée intéressante,
06:49 et lorsque je vois sur la situation des plus de 55 ans par exemple,
06:56 on va utiliser le mot de senior pour des plus de 55 ans,
06:59 qu'il n'y en a que 54% en situation d'employabilité en France,
07:05 alors qu'ils sont plus de 70% en Allemagne,
07:07 oui, ça rejoint la valeur travail aussi sur laquelle
07:10 il aurait été nécessaire de débattre un peu plus sur ce texte.
07:14 - Dites-moi encore un mot, il y a toujours des perturbations ce matin dans les transports,
07:18 et il y en a eu donc hier,
07:19 et on est loin du service minimum qui avait été espéré par certains à un moment donné ?
07:25 - On en est beaucoup trop loin, je fais partie de ceux qui...
07:30 Lorsque nous n'étions pas touchés par le cumul des mandats,
07:33 on a posé plusieurs propositions de loi, alors c'est extraordinaire.
07:36 D'abord les blocages sont inacceptables, insupportables,
07:40 et lorsque je vois des coupures de courants ciblées par exemple
07:45 sur le territoire de monsieur Olivier Dussopt,
07:49 ce n'est pas monsieur Dussopt qu'on a coupé l'électricité,
07:52 ce sont des familles, ce sont des enfants,
07:56 ce sont des gens malades qui en ont subi des conséquences,
07:59 est-ce que c'est acceptable ?
08:00 Pour moi, c'est inacceptable.
08:02 Et donc on parle toujours, quand on est face à ces situations de blocage,
08:07 puisque ce sont toujours les plus modestes,
08:09 qui doivent prendre les transports en commun,
08:11 qui doivent laisser leurs enfants à l'école pour pouvoir aller au boulot,
08:15 qui sont les plus frappés,
08:17 est-ce que c'est acceptable qu'on bloque pour prendre en otage
08:20 les Françaises et les Français qui ont besoin de se déplacer,
08:23 qui ont besoin de travailler,
08:25 qui ont besoin de laisser leurs enfants à l'école ?
08:29 Il est inappliqué et inapplicable.
08:32 Et chaque fois qu'on est dans ces situations,
08:35 on dit qu'il faut mettre en place un service minimum,
08:38 si ce n'est que...
08:40 - Vous avez une idée ?
08:41 - Dès que les grèves sont passées,
08:43 qu'on revient sur des situations apaisées,
08:46 on n'en parle plus, on attend la grève suivante et les blocages suivants.
08:49 Eh bien je dis que dès que la situation sera apaisée,
08:52 dans les semaines, je l'espère, qui viennent,
08:54 il y a un vrai débat sur le sujet,
08:56 j'ai d'ailleurs demandé à mon député, membre de ma majorité municipale,
09:00 Philippe Pradal, qui va le faire,
09:02 de déposer une proposition de loi
09:04 pour qu'un vrai service minimum soit imposé dans notre pays,
09:09 en cas de grève,
09:10 et je souhaite que ce débat soit rapidement ouvert.
09:13 - Qui s'appuierait sur quoi ? Sur des réquisitions alors ?
09:15 Ce service minimum, pour que ça fonctionne ?
09:18 - Mais naturellement !
09:20 Que nous puissions, que ce soit les élus locaux qui ont en charge
09:25 l'organisation des transports,
09:29 que ce soit le gouvernement qui a en charge
09:33 l'organisation de l'éducation nationale,
09:36 où le bon fonctionnement et la bonne distribution de l'énergie,
09:42 qu'on ne puisse pas bloquer les dépôts de carburant comme certains en menacent aujourd'hui.
09:49 - Et des interdictions comme ça se fait dans certains pays pendant les vacances,
09:51 par exemple, sur les transports ou pas ?
09:53 - C'est la période où on parle de retraite
09:58 qui doit permettre à un âge le moins reculé possible
10:02 de pouvoir enfin atteindre le temps de sa vie,
10:07 où on va pouvoir profiter d'un certain nombre de choses,
10:11 mais quand, dans sa période de travail,
10:14 on vous dit "non mais surtout,
10:17 on vous empêche de vous reposer, de partir en vacances et de profiter de votre famille".
10:21 Pour moi, ça n'est même pas moral.
10:24 Ça n'est même pas moral.
10:25 Ça n'est pas acceptable.
10:27 - Il nous reste 4 minutes, Christian Astrosi, pour aborder des questions,
10:30 notamment le geste d'énervement d'Eric Dupond-Moretti hier à l'Assemblée nationale.
10:34 Comment vous l'interprétez ? Comment vous le jugez ?
10:36 - D'abord, je juge le spectacle offert à l'Assemblée nationale
10:40 depuis le début de cette législature,
10:43 qui est tout à fait déplorable quand on en vient à traiter d'assassin intel,
10:47 quand on en vient à des insultes de tous les côtés.
10:51 On décrédibilise tout simplement l'action publique dans notre pays.
10:55 Donc, naturellement, le geste d'Eric Dupond-Moretti est inadapté.
11:05 - Est-ce qu'il doit être sanctionné ?
11:07 - Je dirais à cet égard que...
11:10 Tout le monde mérite d'être sanctionné.
11:15 Chacun s'auto-sanctionne par son comportement, par sa parole, par son geste.
11:21 Olivier Marlex a tenu des propos qui sont inqualifiables à l'égard d'Eric Dupond-Moretti.
11:28 Ça n'excuse en rien Eric Dupond-Moretti.
11:31 Il s'est excusé publiquement.
11:33 Et donc, je le remercie de l'avoir fait pour...
11:38 - Il faut en rester là ou ça doit aller plus loin ?
11:40 - Mais d'un autre côté, ça n'autorise pas M. Marlex à tenir les propos qu'il a tenus.
11:44 J'appelle chacun, que ce soit du côté de l'exécutif ou du côté parlementaire,
11:49 à ramener de la dignité dans la posture de celui qui a décidé de s'engager pour la vie publique de notre pays
11:55 et pour l'intérêt général de notre pays.
11:57 - Christian Estrosi, sur l'inflation, le pouvoir d'achat.
12:00 Bruno Le Maire a annoncé un trimestre anti-inflation.
12:03 Il veut s'appuyer sur les distributeurs.
12:05 Qu'en pensez-vous et quelles sont vos pistes ?
12:07 - En 2015, j'avais déposé une proposition pour le pouvoir d'achat
12:12 lorsque j'étais parlementaire,
12:14 avec trois dispositions majeures.
12:16 La première, elle consistait à imposer un triple affichage des prix.
12:20 Le prix payé aux producteurs, le prix payé à l'intermédiaire et le prix payé aux distributeurs.
12:27 La deuxième consistait à imposer à la grande distribution
12:30 de donner annuellement ses marges à l'observatoire des prix et marge des produits
12:35 et la troisième, de limiter à 20% la marge des grandes surfaces et des industriels
12:41 pour les produits de première nécessité.
12:43 Eh bien nous aurions des dispositions de ce type aujourd'hui
12:46 qui permettraient d'enrayer la hausse des prix,
12:48 de préserver le pouvoir d'achat des Français, je m'en réjouirais.
12:52 - Oui, bon voilà, donc c'est une piste.
12:54 Et ça, en tant que vice-président d'Horizon, si vous proposez ça, quoi.
12:58 - Oui, je le propose, je sais qu'Edouard Philippe partage ses valeurs.
13:03 Aujourd'hui, nous devons tout faire pour engager des mesures
13:09 et notamment dans le domaine de l'énergie aussi,
13:12 qui préservent à la fois le coût de fonctionnement de l'industrie,
13:18 de nos artisans, de nos entreprises et d'un autre côté le pouvoir d'achat des Français.
13:21 - Bon, ça c'est du gadget alors, le trimestre anti-inflation ?
13:24 - Non, c'est pas un gadget.
13:27 Chaque fois que le gouvernement prend une disposition
13:30 qui permet de servir en quelque sorte de bouclier protecteur,
13:35 naturellement, on est dans...
13:38 La politique c'est aussi de la souplesse, de l'adaptabilité, de la flexibilité.
13:45 Et on voit bien qu'entre la crise du Covid, l'inflation,
13:50 les taux d'intérêt qui commencent à faire monter les surcoûts
13:54 et les avenants sur les marchés publics,
13:56 et qui ralentissent naturellement l'aménagement de grands équipements dans notre pays,
14:01 il faut trouver des ressorts à chaque situation sur un calendrier extrêmement mouvant.
14:06 - Christian Estrosi, nous sommes le 8 mars, journée internationale du droit des femmes.
14:09 Vous en tant que maire à Nice, qu'est-ce que vous pouvez faire et qu'est-ce que vous faites ?
14:13 Est-ce que vous annoncez de nouvelles mesures aujourd'hui ?
14:16 - J'ai été lue maire en 2008, et dans les six premiers mois, la première chose que j'ai faite,
14:21 c'est d'ouvrir une structure qui accueille 20 femmes victimes de violences conjugales
14:26 et qui puisse les accueillir avec leurs enfants, les protéger dans leur anonymat,
14:32 les faire accompagner par des juristes, etc.
14:35 Aujourd'hui, nous sommes en moyenne à près de 400 femmes par an
14:40 qui sont suivies, accueillies et mises à l'abri,
14:43 et auxquelles nous assurons des parcours de réinsertion.
14:47 Les féminicides d'ailleurs, ce qui n'est pas forcément le cas en France,
14:50 chez nous sont plutôt stables, voire même à la baisse.
14:54 Là où je me réjouis de voir que parce qu'elles savent qu'elles sont protégées,
14:58 la parole se libère, et donc les dépôts de plaintes sont en augmentation.
15:03 - Et qu'est-ce que vous pouvez faire de plus aujourd'hui ?
15:04 Est-ce que vous lancez un appel à projets ?
15:06 - Oui, nous avons lancé un appel à projets auprès d'un certain nombre d'associations,
15:10 nous avons eu plus d'une douzaine de propositions,
15:12 et j'en ai près de huit que j'ai retenues,
15:14 il y en a notamment une qui est la plus significative,
15:18 et que j'annonce au fond chez vous,
15:21 où nous proposons à 500 agents immobiliers de notre territoire
15:27 de mettre en place une plateforme en relation avec les associations
15:34 pour qu'elles proposent des logements qui soient loin du conjoint violent,
15:40 et qu'en même temps, le temps où on n'a pas trouvé locataire ou acheteur,
15:47 on puisse compléter l'offre que la collectivité apporte.
15:50 Et qu'en même temps, quand quelqu'un quitte un appartement
15:54 en se disant "ils font mes meubles, je les abandonne
15:57 parce que je n'ai pas envie de les déménager",
15:59 eh bien on puisse bénéficier de tout ce mobilier
16:03 des femmes de violence conjugale qui ont quitté leur logement,
16:09 qui ont besoin de retrouver un hébergement,
16:11 et qui n'ont pas les moyens de s'acheter du mobilier.
16:14 - Merci Christian Estrosi, maire de Nice et vice-président d'Horizon
16:17 qui était l'invité de Sud Radio ce matin.
16:19 *Musique*