L'aftral et les métiers de la formation

  • l’année dernière
Les Vraies Voix de l'emploi avec Audrey Legris, infirmière coordinatrice, Loïc Charbonnier, Président délégué général de l’Aftral.
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##LES_VRAIES_VOIX_DE_L_EMPLOI-2023-02-14##

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Transcription
00:00 Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies de l'emploi.
00:06 Jérôme Lavergne.
00:07 Le travail c'est la santé.
00:11 Travailleuse, travailleur.
00:12 Parce que nous vivons plus longtemps, il nous faudra travailler plus longtemps et partir à la retraite plus tard.
00:18 Il y a des gens qui travaillent ici.
00:20 Le pouvoir d'achat c'est d'abord le travail, c'est la rémunération, c'est le salaire qui tombe chaque mois.
00:24 Nous allons faire du bon travail ensemble.
00:25 Qui vous permet de payer votre loyer, vos dettes, votre alimentation.
00:29 Et voilà le travail.
00:30 Il paraîtrait qu'il y en a qui arrivent en avance le matin.
00:32 C'est inadmissible.
00:33 Mais qu'est-ce qu'il y a au-dessus du droit du travail ?
00:35 Je vous rappelle notre devise, travaillez moins pour gagner plus.
00:39 Bienvenue dans les vraies voies de l'emploi avec Jérôme Lavergne.
00:43 Bonsoir Jérôme.
00:44 Bonsoir Cécile, bonsoir Philippe.
00:45 Comment ça va ?
00:46 Très très bien.
00:47 Vous êtes en forme ?
00:48 Complètement, surtout qu'on s'est de saint Valentin, bien évidemment il en va de l'amour que du travail.
00:52 Et l'idée c'est bien évidemment de jouer un rôle d'entremetteur et d'interface ce soir encore.
00:57 Cécile, joli bandit.
00:59 Cœur sur vous.
01:00 J'allais dire Philippe David.
01:02 Jérôme Lavergne.
01:04 Au sommaire de cette émission.
01:06 Jumeau en plus.
01:07 Vous cherchez un emploi ou une alternance, n'hésitez pas à solliciter les vraies voies de l'emploi.
01:12 0800 26 300 300 O2.
01:15 Vous êtes fidèles à son principe de boucher à l'oreille.
01:19 On va vous aider en tout cas si vous êtes une entreprise.
01:22 Vous pouvez nous appeler 0800 26 300 300.
01:25 Nos candidats seront là ce soir.
01:27 On est avec Audrey ce soir, dans quelques instants, qui nous racontera peut-être une envie de reconversion.
01:33 Et puis nous étions la semaine dernière avec une autre personne, Franck, qui était avec nous.
01:39 Il va nous raconter dans quelques instants si ou pas il a trouvé des rendez-vous pour peut-être un nouveau métier.
01:46 C'est précisément de formation ensuite dont on va parler avec Loïc Charbonnier,
01:51 président du groupe Aftral, leader de la formation en transport et logistique.
01:54 Au-delà des formations dispensées par l'Aftral, on va parler métier de la formation, métier peu connu
01:59 et qui relativement nombreux, offre de multiples possibilités de recrutement et de reconversion.
02:04 Et c'est une mesure plus fréquemment évoquée en marge de la réforme des retraites pour soutenir l'emploi des seniors.
02:09 La création d'un index visant à engager, à pousser surtout les entreprises à recruter les plus de 50 ans.
02:16 On en parlera avec un sociologue, Jean-François Amadiou sera avec nous,
02:19 qui s'est largement consacré à la question des discriminations en général et celle de l'âge en particulier.
02:24 Et ce n'est pas du corporatisme, mais si les seniors étaient, dans certains cas, les candidats parfaits.
02:29 Comme nous !
02:30 Absolument ! Jérôme Lavernie, bien sûr, c'est précisément le cas des managers de transition que recrute le cabinet EIM,
02:36 comme nous le verrons avec Thierry Fournier, directeur associé.
02:39 On vous souhaite la bienvenue dans les vraies voies de l'emploi.
02:41 Vous avez un cv, monsieur ?
02:43 C'est un cv de ce que j'ai fait avant.
02:45 Vous avez son curriculum vitae ?
02:47 Oui, je connais ton pédigré et si tu ne connais pas le mien, il faut que je t'informe.
02:51 Ah ça va, vous n'allez pas nous sortir tout le curriculum ?
02:53 Il y a quoi là-dedans ?
02:54 Mon cv.
02:55 Donc vous me remplissez tous ces papiers-là et puis les autres choses, comme tous les dossiers,
02:58 il faut un cv, une aide de motivation, enfin toutes ces choses-là.
03:01 Regarde, il est tellement léger que ça flotte dedans.
03:03 Bien, il est temps de se mettre au travail.
03:05 Les vraies voies de l'emploi, Jérôme Lavernie.
03:08 Est-ce qu'il est difficile aujourd'hui de trouver un emploi ?
03:11 C'est toujours évident, quel que soit votre âge, Jérôme Lavernie.
03:14 La semaine dernière, Franck était avec nous.
03:17 On vient de le récupérer. Franck, bonsoir.
03:20 Bonsoir Franck.
03:21 Bonsoir Cécile, bonsoir Philippe, bonsoir Jérôme.
03:23 Merci d'être avec nous la semaine dernière.
03:25 Franck, vous êtes venu avec votre cv sous le bras,
03:28 nous présenter effectivement votre parcours professionnel
03:31 et vos aspirations dans votre nouveau parcours professionnel.
03:34 Peut-être, Jérôme Lavernie, de nous expliquer ce qui s'est passé la semaine dernière
03:39 au 0826 300 300, une entreprise a appelé et c'est peut-être le coup de foudre.
03:43 Pas seulement une, une pendant l'émission, c'est vrai.
03:46 Et puis, il y a eu des contacts qui se sont renouvelés, disons,
03:49 à l'issue de l'émission et donc, de contact en contact,
03:53 la perspective d'un entretien de recrutement.
03:55 Donc, c'est ça. En fait, il ne s'agit pas d'imaginer un seul instant
04:00 qu'un contrat va être signé, mais déjà, la reprise de contact,
04:03 d'entretien, de perspective, c'est déjà très chouette.
04:07 - Racontez-nous, Franck.
04:09 - Alors, suite à l'émission, c'est Annabelle qui m'avait contacté.
04:16 Elle m'avait laissé son adresse mail et son téléphone.
04:18 Donc, le lendemain, je l'ai rappelé. On a discuté.
04:21 - De la société de Richebourg, si j'ai bien bien vu.
04:23 - Oui, tout à fait, Annabelle de Richebourg.
04:25 Et du coup, elle m'a demandé de renvoyer mon CV, chose que j'ai faite.
04:31 Et de là, ça a été assez vite. Elle l'a envoyé à des sociétés avec lesquelles elle travaille.
04:38 Et du coup, j'ai été contacté pour faire une formation pour Airbus.
04:44 - Ah, très bien. Et pour quel type de métier ?
04:48 - Alors, ça serait pour faire des palmes d'hélicoptère en résine.
04:52 - Un jeune composite. - Ah, génial.
04:54 - Et ça vous intéresserait ?
04:56 - Oui, bien sûr. Pour moi, c'est intéressant.
05:00 Précisons que ce n'est pas exclusivement une formation, c'est aussi un contrat de travail.
05:04 - Oui, c'est ça. - Oui, bien sûr.
05:05 Mais avant tout, c'est la formation, puis après, le contrat de travail.
05:08 - On rappelle, Franck, que vous étiez, vous le serez à vie, vous étiez maçon.
05:13 Et donc, c'est une reconversion dans un autre domaine.
05:15 Et j'imagine, à côté de chez vous.
05:17 - Oui, effectivement. - Voilà. Et un bon salaire à la clé.
05:20 Merci en tout cas, Franck, de nous avoir appelé.
05:22 Vous nous donnez courant, bien entendu.
05:24 Parce que c'est important. Avec nous, un nouveau CV qui est tombé.
05:28 Et cette fois-ci, c'est une jeune femme. Audrey est avec nous.
05:31 - Bonjour. - Merci d'être avec nous.
05:34 12 expériences en tant qu'infirmière.
05:37 L'heure est venue, pour vous, peut-être, d'envisager une reconversion.
05:40 En tout cas, c'est ce qu'elle nous propose, Jérôme Lavernie.
05:43 - Oui, tout à fait. Une reconversion qui est passionnante.
05:46 Avec un parcours, celui d'Audrey, qui inspire la plus grande admiration.
05:51 Petit commentaire un peu négatif, néanmoins.
05:53 Nous sommes dans un pays qui parvient à réaliser cette performance.
05:57 De décourager certaines personnes excellentes dans leur métier.
06:01 Y ayant accédé à animer de la plus grande vocation.
06:05 Nous réalisons, nous, cette performance de dégoûté, parfois.
06:09 Dégouté, le terme n'est pas tout à fait celui d'Audrey.
06:13 Mais enfin, en tout cas, de décourager à persévérer dans cette voie.
06:16 Bref, le sujet de cette reconversion est très intéressant.
06:21 Parce que l'idée, c'est d'imaginer avec Audrey.
06:24 Non pas de lui demander de plaquer des desiderata, qui lui traverseraient l'esprit.
06:29 Mais essayer de faire un micmac de ses compétences, de ses nécessités.
06:34 Et pas seulement de ses envies au sens de passion.
06:39 On ne fait pas tout ce que l'on aime, tout ce que l'on adore, à titre récréatif dans la vie.
06:44 Mais d'essayer de lire, un peu comme dans un livre.
06:47 Et c'est ça qui est passionnant dans l'emploi.
06:49 D'imaginer les autres chapitres.
06:52 Et au vu du parcours d'Audrey, quelque chose est mort.
06:55 Tu dois me dire que les chapitres sont très nombreux et très variés, mais en même temps envisageables.
07:00 Des chapitres et des tomes, parce que visiblement...
07:02 Grosse expérience et grosse expertise.
07:04 Racontez-nous un petit peu.
07:06 Le but, c'est de faire comme si c'était un peu un entretien d'embauche, finalement.
07:09 Pour qu'on apprenne à vous découvrir, peut-être.
07:12 Et les gens qui nous écoutent, qu'ils appellent au 0826 300 300 Audrey.
07:16 D'accord. Je suis infirmière, coordonnatrice à ce jour.
07:20 J'ai commencé en 2004 en milieu hospitalier, auprès des malades chroniques.
07:25 Donc j'ai fait 14 ans en hospitalier, dans divers services,
07:29 mais toujours dans le secteur de la médecine, maladies chroniques, avec beaucoup d'éducation.
07:34 Humainement, quand on est infirmière, on a tous eu à faire à un moment donné une infirmière.
07:40 On a été merci beaucoup, en tout cas pour tout ce que vous faites.
07:43 Il faut forcément un caractère particulier.
07:47 Il faut être doué de forcément d'empathie.
07:51 Oui, d'empathie, écoute, écoute active.
07:54 Ce n'est pas juste écouter pour écouter.
07:56 Il faut être organisé, savoir prioriser,
08:00 et être capable aussi de chambouler toute une organisation,
08:04 parce qu'une urgence va arriver.
08:06 Et après, il faut reprendre le fil de sa journée.
08:08 En fait, vous avez touché, Cécile, l'essentiel du décryptage
08:10 qu'il convient d'opérer du parcours méthodique, organisé,
08:15 cette empathie envers les gens.
08:17 Une fois qu'on a ça, on a toutes les billes pour pouvoir décliner
08:21 suivant différentes aventures.
08:22 C'est ça qu'il faut faire.
08:23 Et vous voulez changer complètement de métier ?
08:25 Oui.
08:26 Et vous voulez ?
08:27 Oui.
08:28 J'ai fait 14 ans à l'hôpital, après j'étais fatiguée,
08:32 donc j'ai décidé de faire infirmière, mais autrement.
08:35 C'est quoi, autrement ?
08:36 Autrement, c'est sortir du soin pur technique
08:39 et c'est aller vers d'autres structures.
08:41 J'ai été dans le médico-social auprès de personnes précaires
08:44 qui nécessitaient, voilà, ils étaient atteints de maladies chroniques,
08:47 sans hébergement, donc aller vers eux,
08:50 les éduquer au niveau de leur maladie, les accompagner.
08:53 Donc ça, c'est faire infirmière autrement.
08:55 Et j'ai aussi été en clinique en tant qu'infirmière coordinatrice
08:59 pour gérer des équipes entre la direction
09:02 et les équipes soignantes et les patients.
09:04 Et j'ai aussi été pour un prestataire de soins à domicile,
09:09 donc coordonner les sorties hospitalières sous perfusion à domicile.
09:13 Et c'est quoi le déclic ?
09:15 Parce qu'on s'est dit, comme toutes les infirmières,
09:17 pendant forcément la crise sanitaire, ça a été très compliqué.
09:20 Est-ce qu'à un moment donné, on se dit
09:22 "Bon, ben voilà, j'ai fait le tour, j'ai donné tout ce que je pouvais,
09:25 il faut que je fasse carrément autre chose."
09:27 Est-ce que c'est d'abord carrément autre chose
09:29 ou est-ce que c'est une voie connexe ?
09:31 Alors, je veux sortir du soin.
09:33 Ça c'est sûr.
09:35 Je veux sortir du soin en tant que telle,
09:37 par contre je ne veux pas laisser de côté
09:39 l'apport du bien-être,
09:42 et l'écoute et ce travail d'équipe.
09:46 Et voudriez-vous travailler dans quoi ?
09:48 Toujours rester, par exemple, aide commerciale
09:50 dans une société de produits pharmaceutiques ?
09:52 Non, pas du tout. Dans la beauté, dans le soin ?
09:55 Non, les ressources humaines.
09:57 Vous voulez travailler dans les RH ?
09:59 Ah oui, c'est carrément différent.
10:01 Restez avec nous Audrey.
10:03 On revient dans un instant.
10:05 Elle était infirmière, en tout cas avec toutes les qualités
10:07 d'une infirmière, on l'a dit.
10:09 Et puis dans les RH, c'est plutôt intéressant.
10:11 C'est intéressant parce que c'est vrai que les critères
10:13 qu'elle a cités, quand vous êtes
10:15 à la direction des ressources humaines,
10:17 il les faut ces qualités, elles sont importantes
10:19 et c'est vrai qu'il y a énormément de métiers
10:21 qui nécessitent d'avoir ce type de qualité.
10:23 L'humain avant tout, c'est les vraies voies
10:25 de l'emploi, ensemble jusqu'à 20h.
10:27 Bienvenue dans les vraies voies de l'emploi
10:29 avec effectivement Jérôme Lavernie, notre expert.
10:31 Avec Jérôme et avec
10:33 Philippe David, on a eu
10:35 envie de donner la chance à certaines
10:37 personnes qui cherchaient du travail, à pouvoir
10:39 en parler autrement qu'au travers
10:41 d'un CV ou au travers de son
10:43 réseau, qui n'est pas toujours aussi
10:45 étoffé qu'on le croit. Et c'est vrai que
10:47 la puissance de la radio fait qu'on a
10:49 peut-être trouvé du travail à Franck la semaine
10:51 dernière et on se dit avec Audrey, qui est infirmière
10:53 et qui a été avec nous, merci d'ailleurs Audrey d'être avec nous,
10:55 de se dire, eh bien on va
10:57 proposer à Audrey de venir
10:59 des années en tant qu'infirmière
11:01 dans différents secteurs,
11:03 sous différents modèles et tout à coup, à un moment donné,
11:05 on se dit, c'est plus pour moi,
11:07 il faut que je change.
11:09 Audrey disait avant la pause qu'elle souhaitait
11:11 abandonner le soin, mais elle envisageait
11:13 c'est le décryptage qu'il faut apporter, le soin
11:15 au sens et dans la zone perspective technique.
11:17 Immédiatement après,
11:19 elle mentionnait le fait qu'elle avait
11:21 aussi envisagé, comme ayant
11:23 un souhait, d'intégrer les ressources humaines.
11:25 Moi j'y reverrai davantage,
11:27 une priorisation du deuxième tour,
11:29 deuxième terme, c'est-à-dire humaine.
11:31 Parce que ressources humaines, ça ne veut pas dire
11:33 grand-chose et ça n'est pas un métier à proprement parler,
11:35 faire de la gestion de paye ou du licenciement
11:37 en procédure collective, ça me semble pas
11:39 totalement correspondre à l'objectif de Audrey.
11:41 En revanche,
11:43 c'est à nous d'étayer
11:45 le champ des possibles et pourquoi pas de dire
11:47 à Audrey, eu égard à cette appétence
11:49 de soin, d'empathie,
11:51 qui va être un fil rouge et une continuité
11:53 réelle de ce qu'elle a fait précédemment,
11:55 et pourquoi pas dans le domaine de la formation,
11:57 d'étendre le champ des possibles.
11:59 - Voilà, Audrey,
12:01 est-ce que formatrice,
12:03 est-ce que l'humain,
12:05 par la formation de transmettre,
12:07 parce que c'est de la transmission, quelque part,
12:09 est-ce que c'est quelque chose qui pourrait vous intéresser ?
12:11 - Oui, j'ai déjà œuvré en tant qu'infirmière,
12:13 vous avez les étudiants à former,
12:15 j'étais référente et j'aimais beaucoup ça,
12:17 et j'étais dans les maladies chroniques
12:19 et on formait nos patients à des techniques
12:21 du domicile, avec des visites à domicile,
12:23 au niveau médico-social,
12:25 j'éduquais et on faisait
12:27 des groupes de formation en fonction
12:29 des profils et des pathologies,
12:31 donc c'est quelque chose qui m'a toujours plu
12:33 et j'ai toujours tendu vers ça
12:35 au niveau de mon métier.
12:37 - Et depuis quand vous avez envie
12:39 de changer ?
12:41 Est-ce que c'est un déclic qui vient tout de suite ?
12:43 - Non, ça fait quelques années
12:45 que c'est latent,
12:49 c'est pour ça que j'ai fait différents postes
12:51 après l'hôpital
12:53 et où je n'ai pas forcément trouvé mon compte.
12:55 - Disons quelque chose de très important
12:57 qui va établir une transition
12:59 avec l'intervention de Loïc Charbonnier,
13:01 c'est qu'au moment d'envisager sa reconversion,
13:03 Audrey pense formation,
13:05 et quand elle pense formation,
13:07 elle a tout naturellement, tout légitimement,
13:09 et tout à son honneur, la démarche de dire
13:11 "je voudrais faire une formation,
13:13 combien ça vaut,
13:15 est-ce qu'il faut la prendre en charge ?"
13:17 En mettant au passage ce qu'on aurait dû lui conseiller,
13:19 ce qu'on devrait lui conseiller systématiquement,
13:21 qu'il y a des organismes de formation
13:23 qui, plutôt que de faire payer les formations,
13:25 non seulement les offrent gratuitement,
13:27 mais les offrent dans le cadre d'un contrat de travail,
13:29 et c'est une des forces de l'AFTRAL
13:31 de le faire en collaboration
13:33 avec des entreprises,
13:35 et là, il y a tiercé gagnant pour les candidats.
13:37 Mais eux ont légitimement
13:39 le droit de ne pas le savoir.
13:41 - Justement, Loïc Charbonnier,
13:43 président du groupe AFTRAL, est avec nous,
13:45 bonsoir. - Oui, bonsoir.
13:47 - Alors, présentez-nous rapidement le groupe AFTRAL,
13:49 où c'est surtout le transport, la logistique.
13:51 - Alors, tout à fait. Nous, on forme sur les métiers du transport
13:53 et de la logistique, bien sûr sur les fonctions
13:55 de conducteur, de préparateur de commandes
13:57 en logistique, de livreur,
13:59 mais ça va aussi jusqu'à tous ceux qui organisent
14:01 les transports, qui organisent
14:03 les plannings des véhicules, des autocars,
14:05 la logistique, la supply chain même,
14:07 c'est le terme
14:09 qui permet aussi d'organiser
14:11 les flux de toutes les marchandises
14:13 à travers le monde. - Quelles sont les perspectives ?
14:15 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, j'imagine que
14:17 c'est très ouvert au recrutement.
14:19 Quel type de métier vous cherchez ?
14:21 - Alors, nous, en fait, dans la formation,
14:23 déjà, il faut savoir que les métiers de la formation
14:25 recrutent parce qu'aujourd'hui,
14:27 avec les besoins de recrutement qu'expriment
14:29 les entreprises, il y a besoin de qualifications
14:31 professionnelles pour des personnes
14:33 qui ne connaissent pas forcément les métiers
14:35 sur lesquels, bien sûr, il y a des besoins de recrutement
14:37 et donc, les organismes de formation, aujourd'hui,
14:39 recrutent. - Alors, décryptage pour nos auditeurs,
14:41 si vous avez opéré un métier
14:43 technique, si vous envisagez une reconversion,
14:45 il est fort probable, fort possible
14:47 et peut-être souhaitable que
14:49 le métier de formateur vous permette
14:51 d'opérer cette reconversion
14:53 et correspondre à un besoin
14:55 effectivement assez volumineux d'organismes de formation.
14:57 - Alors, pour la formation professionnelle,
14:59 effectivement, nous recrutons pour les métiers
15:01 de formateur des gens qui ont déjà une expérience
15:03 professionnelle et qui vont pouvoir la faire
15:05 partager, bien sûr, aux jeunes, aux demandeurs
15:07 d'emploi, aux personnes en reconversion,
15:09 sur l'apprentissage, etc.
15:11 Donc, nous, lorsque nous les recrutons
15:13 ces professionnels, nous leur donnons
15:15 une formation à la pédagogie,
15:17 au référentiel de formation,
15:19 qui va leur donner, bien sûr, toute cette
15:21 dimension qu'ils n'ont pas pu développer
15:23 probablement dans leur métier
15:25 précédent. - Ça dure combien de temps ?
15:27 - Ça dure à peu près deux mois.
15:29 - D'accord, un mois. - Voilà.
15:31 Et ce qui va nous intéresser,
15:33 c'est que, justement, ils vont pouvoir transmettre
15:35 leur expérience. C'est pas quelque chose
15:37 de théorique qu'on va transmettre aux jeunes
15:39 en apprentissage, c'est vraiment une expérience,
15:41 un vécu, et qui va
15:43 leur permettre de faire cette transition
15:45 vers ce nouveau métier. Et aujourd'hui,
15:47 en l'espace de un mois, de deux
15:49 mois, de trois mois, on amène des personnes qui
15:51 s'interrogent sur ce qu'ils peuvent faire
15:53 vers un métier, vers un emploi, parce
15:55 qu'aujourd'hui, il y a des vrais besoins de recrutement.
15:57 - Et dans des profils qualifiés ou très
15:59 qualifiés aussi ? - Ça va jusqu'au bac
16:01 +5, en apprentissage.
16:03 Et là, pour peut-être
16:05 faire le lien avec aussi ce qu'évoquait Audrey,
16:07 par exemple. Aujourd'hui, nous recrutons,
16:09 parce que dans le transport, il y a aussi le transport
16:11 sanitaire, c'est-à-dire tous les métiers liés
16:13 à l'ambulance. Donc, on transporte des malades,
16:15 des personnes âgées
16:17 qui vont faire des examens, des personnes qui sont
16:19 dans des situations d'urgence parce qu'il y a eu
16:21 un accident domestique, un accident de la route et autres.
16:23 Voilà. Et aujourd'hui,
16:25 les entreprises d'ambulance recrutent
16:27 beaucoup parce qu'il y a un vieillissement
16:29 de la population, parce qu'il y a aussi
16:31 une sorte de transfert d'un
16:33 certain nombre d'activités de transport de malades
16:35 vers les entreprises
16:37 de transport d'ambulance. Donc, il y a des besoins de recrutement.
16:39 Pour vous dire, à l'AFTRAL, on recrute, on forme
16:41 à peu près plus de 1000
16:43 diplômes d'état d'ambulanciers, parce que c'est
16:45 un diplôme qui a été
16:47 construit sous la responsabilité
16:49 du ministère de la Santé. Et donc, pour ça,
16:51 on recrute en particulier
16:53 des infirmiers et des infirmières
16:55 qui, là aussi,
16:57 vont pouvoir
16:59 justement
17:01 démontrer et transmettre
17:03 la réalité du métier.
17:05 Et bien sûr, il y a une partie théorique.
17:07 On a des médecins qui interviennent dans ces formations.
17:09 Mais il y a aussi toute la dimension que vous évoquiez
17:11 tout à l'heure, qu'il y a dimension relationnelle,
17:13 psychologique, d'accompagnement,
17:15 de communication aussi avec les malades,
17:17 qui sont des choses que, bien sûr, les
17:19 ambulanciers doivent développer. Et que ça,
17:21 effectivement, c'est des choses qu'il faut l'avoir vécue
17:23 pour vraiment pouvoir le transmettre
17:25 à ces jeunes. - Audrey, cette chaîne,
17:27 finalement, cette chaîne humaine du soin,
17:29 en fait, entre le moment où on arrive et
17:31 on passe de service en service et
17:33 on arrive en ambulance et on repart en ambulance,
17:35 il y a forcément des gestes
17:37 aujourd'hui, avec des jeunes
17:39 ambulanciers, où vous vous êtes dit "là,
17:41 c'est pas possible, en fait". - Oui, tout à fait.
17:43 - Est-ce que vous aviez songé à ce métier de
17:45 formatrice pour des ambulanciers ? - Pas du tout.
17:47 - Et ça, c'est très important ? - D'abord, je voudrais juste qu'elle réponde,
17:49 qu'on comprenne que
17:51 parfois, on voit des choses, quand on est sur le terrain,
17:53 sur des métiers annexes,
17:55 où on se dit "là, il faudrait
17:57 vraiment former quelqu'un". - Oui,
17:59 dans les transports, moi, j'ai déjà
18:01 appelé du domicile
18:03 les pompiers, où fait le 18 ou le 15,
18:05 et ils envoient en effet une ambulance, parce que la
18:07 situation fait que ça ne nécessite pas
18:09 forcément le sabut ou
18:11 les pompiers, et on se retrouve avec
18:13 des gens qui ne sont pas
18:15 à l'aise, qui ne mettent pas le patient à l'aise,
18:17 qui, au niveau
18:19 de la communication aussi, qui n'est pas adapté.
18:21 - Ils ont eu un grand stress ?
18:23 - Un stress, l'entourage est en
18:25 stress, donc
18:27 oui, c'est pas du tout
18:29 adapté. - On sent qu'ils ne sont pas
18:31 adaptés à la situation, et que ça manque
18:33 de formation. - Oui, c'est ça.
18:35 Absolument. Pardon, Jérôme,
18:37 je vous ai coupé tout à l'heure. - Ce qui est très important,
18:39 c'est moi qui vous avais coupé,
18:41 je ne vous en ferai rien dire.
18:43 Attention, non, non, non.
18:45 Alors, voilà. Non, mais ce qui est très important,
18:47 c'est qu'elle n'a pas connaissance de ce métier,
18:49 ce qui veut dire que l'idée, c'est de la suggestion
18:51 pour qu'il y ait, tout d'un coup,
18:53 et qu'on ne peut pas demander à quelqu'un
18:55 "Que voulez-vous faire ? Qu'aimez-vous
18:57 faire ?" en se contentant de se donner
18:59 bonne conscience sur cette
19:01 sollicitude un peu flatteuse.
19:03 Non, il faut suggérer.
19:05 Et c'est ce qu'on fait ce soir.
19:07 - Et justement, vous,
19:09 les reconversions, ça ne vous pose aucun problème à l'AFTRA.
19:11 On peut être infirmière et venir faire de la
19:13 formatrice, par exemple, pour les transports sanitaires,
19:15 ou on peut avoir été cariste et devenir
19:17 chauffeur poids lourd, par exemple. - Ah mais complètement, au contraire.
19:19 - Vous êtes "open", comme on dit aujourd'hui.
19:21 - Au contraire, c'est des choses qui nous ravissent,
19:23 parce qu'aujourd'hui, amener, effectivement, quelqu'un qui a été
19:25 préparateur de commandes, et l'amener vers le métier de conducteur routier,
19:27 on fait ça, d'ailleurs, en partenariat
19:29 avec des grandes entreprises de transports
19:31 qui, dans leur politique de ressources humaines,
19:33 justement, vont essayer d'accompagner leurs
19:35 collaborateurs vers des évolutions professionnelles.
19:37 Et voilà, aujourd'hui, il y a des
19:39 dispositifs de financement qui permettent de faire
19:41 tout à fait cela.
19:43 Et il y a toujours un accompagnement
19:45 et surtout, un
19:47 progrès social et professionnel
19:49 pour les individus. - Pour conclure, avant la pause,
19:51 il y a... Nous sommes dans
19:53 la période des journées portes ouvertes, vous ne
19:55 mentirez pas. Il y a de très nombreux centres
19:57 aftral en France.
19:59 Pour le coup, vraiment, nous avons
20:01 cette chance en France d'être outillés
20:03 de formidables organismes de formation,
20:05 vous en faites partie, et pour le coup,
20:07 pour nos auditeurs, précipitez-vous,
20:09 je sais pas, je connais pas les dates, mais
20:11 ils peuvent les avoir rapidement
20:13 et facilement sur votre site internet, pour découvrir
20:15 ces métiers auxquels, donc, ils n'auront pas
20:17 forcément songé. - Oui, c'est vrai.
20:19 - Il va falloir nous dire les dates, mais il est charbonné, je pense.
20:21 - Oui, alors, je sais qu'on a le 11 mars
20:23 au niveau national, et
20:25 après, en fait, c'est vraiment au niveau de chaque ville, parce que
20:27 aujourd'hui, ce qu'on voit, c'est qu'il y a une grande problématique,
20:29 c'est que se déplacer, ça coûte
20:31 cher, c'est polluant,
20:33 etc. Donc, il faut pouvoir trouver une offre
20:35 de formation en proximité.
20:37 Et aujourd'hui, on essaie vraiment
20:39 de faire ça, parce que
20:41 à la fois, en termes de déplacement, mais aussi en termes
20:43 de conseils, parce qu'un demandeur d'emploi qui a déjà
20:45 peut-être en difficulté un petit peu
20:47 financière, bien sûr,
20:49 déjà, lui dire "tu vas faire 100 km pour te
20:51 renseigner sur éventuellement une formation
20:53 qui va t'amener sur un métier", déjà,
20:55 ça n'existe pas. - C'est une perte de temps.
20:57 - Donc, il faut qu'on soit près des bassins d'emploi,
20:59 près des bassins de vie, et que
21:01 on puisse apporter ce conseil, cette information,
21:03 parce que, comme disait Audrey
21:05 tout à l'heure, la difficulté
21:07 aujourd'hui, c'est de se représenter
21:09 toutes les possibilités qui existent.
21:11 - Loïc Charbonnier, est-ce que le profil d'Audrey
21:13 peut vous intéresser ? - Ah mais complètement !
21:15 - Ah, j'adore ! - D'ailleurs, je vais vous donner ma carte
21:17 de visite, Audrey, avant de partir. - Avec plaisir !
21:19 - J'adore ça, vous restez avec nous.
21:21 - C'est la Saint-Valentin ! - J'allais le dire,
21:23 c'est la Saint-Valentin de l'emploi. Allez, vous mettez avec nous !
21:25 - Je pense que Jérôme Lavernie va monter une agence matrimoniale
21:27 dans les quatre ans ! - Ah oui, j'adore, ouais.
21:29 - Voilà, la vanne de trop, toujours.
21:31 Toujours, c'est... Prenez-le,
21:33 Loïc, prenez-le aussi. - Non mais je sais qu'on a un rôle d'entremetteur,
21:35 mais... - Allez, on revient
21:37 dans quelques instants, et bienvenue. Et 0826-300-300,
21:39 puisque vous avez aussi le droit de poser des questions,
21:41 bien entretenues. A tout de suite.

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