Avec Caroline Imerzoukene, victime du squat
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00:00SUD RADIO, André Bercoff. Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur SUD RADIO.
00:08Salut ta, ça va ? Viens chez moi, j'habite chez une copine. Sur les bords, au milieu, c'est vrai que je crains un peu.
00:18Viens chez moi, j'habite chez une copine. Je ne sais pas si Caroline Zouken a été obligée d'aller chez une copine,
00:25parce qu'on l'avait reçue, rappelez-vous, le 2 octobre dernier, elle a été, son immeuble à Boulogne,
00:33il y a un immeuble qu'elle avait à Boulogne, dont elle est propriétaire, avait été squattée.
00:37Elle avait raconté comment depuis deux ans, son immeuble a été squatté par une cinquantaine de sans-papiers,
00:42entre illégalement, chez elle, à Montreuil, en Seine-Saint-Denis.
00:46Elle avait expliqué très longuement tous les recours qu'elle avait fait pour réussir à obtenir la libération de l'individu,
00:55et apparemment, apparemment, Caroline Imer Zouken, il y a un résultat aujourd'hui.
01:02Oui, tout à fait. Le bâtiment a été expulsé le 10 octobre, donc jeudi de la semaine dernière, avec l'intervention des forces de l'ordre.
01:13Bon, alors vous avez obtenu, parce que vous vous demandiez si la trêve hivernale n'allait pas jouer pour la troisième fois,
01:20et que vous étiez obligés d'attendre à avril, et apparemment, apparemment, ça a été fait.
01:25Oui, oui, oui, la préfecture a décidé d'expulser le squat, donc c'est une très bonne chose pour moi, voilà, très bonne chose pour moi.
01:34Ben écoutez, j'espère surtout que ça fera jurisprudence, parce que le vrai problème, on en avait parlé longuement avec vous,
01:40Caroline Imer Zouken, c'est que beaucoup de gens sont dans votre situation, encore une fois, et il n'y a pas de raison, enfin c'est quand même...
01:50Et donc, on vous a donné, vous avez compris le fait que, qu'est-ce qu'il y a, vous ne savez pas, qu'est-ce qui a décidé, la préfecture a bougé ?
01:58Alors, je ne sais pas du tout ce qui a décidé la préfecture, je pense que le fait de la médiatisation de l'affaire,
02:05a joué peut-être en ma faveur, et puis ben...
02:10Tant mieux pour vous, et on est content d'avoir fait notre boulot, nous.
02:15Oui, voilà, donc bon, voilà, je récupère un bâtiment dans un état épouvantable.
02:22Ah oui ? Qu'est-ce que, dites, vous pouvez nous dire, c'est vraiment...
02:26C'est-à-dire que c'est épouvantable, il y a des rats partout, enfin bon, ils ont vécu, voilà, dans cet immeuble, énormément,
02:35c'est-à-dire, je pense qu'à un moment donné, ils ont peut-être été 50, comme vous le disiez,
02:39là, lors de l'expulsion, il n'y avait qu'une vingtaine de personnes qui étaient sur place,
02:43ils sont revenus chercher leurs affaires avec l'huissier des forces de l'ordre, vendredi matin,
02:48ils reviennent encore mercredi pour récupérer encore de leurs affaires,
02:52mais il reste un tas astronomique de choses, voilà, de déchets, de nourriture, enfin bon, bref.
03:00Donc, ce bâtiment, il va falloir que je le débarrasse, je le fasse débarrasser,
03:05et voilà, et je suis aidée aucunement, ni par la mairie, ni par qui que ce soit, bien sûr, pour ce faire, bien sûr.
03:13– Oui, écoutez, j'imagine, au moins, vous n'aurez pas à attendre encore des mois, voire des années.
03:21– Bien sûr, je suis ravie que la préfecture ait pris cette décision, qui me semble juste,
03:27et j'espère qu'ils ont trouvé des endroits pour que ces gens soient logés, voilà.
03:35– Oui, évidemment, il ne s'agit pas de mettre dans la rue,
03:38mais il s'agit que chacun fasse le boulot, que chacun fasse le boulot pour lequel il est fait.
03:43– Exactement.
03:44– Merci Caroline Immerzucken, et écoutez, en tout cas, voilà,
03:49il y a une chose qui fallait être faite, et qui a été faite, tant mieux.
03:54– Voilà, c'est ça, merci beaucoup.
03:57– Vous avez une question ou une réaction, n'hésitez pas à nous appeler au 0 826 300 300,
04:03Bergkorf, dans tous ses états, revient tout de suite avec ses perles, ses bravos et ses huées.