Est-ce que Disney a perdu de sa magie ?

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00:00 La magie de Disney
03:50 : Les polémiques de l’entreprise
07:10 : Une trop grande diversification
10:00 : C la societer
Transcript
00:00 *Bruit de cartouche*
00:02 C'est le Star Wars le plus chiant que j'ai vu de ma vie.
00:06 *Bruit de cartouche*
00:10 *Bruit de cartouche*
00:17 *Bruit de cartouche*
00:18 Disney a toujours revendiqué fièrement partager sa magie autour du monde à travers ses films, mais pas que.
00:24 Qu'on aime ou pas l'entreprise, il est indéniable qu'ils ont réussi à s'imposer comme un créateur majeur de la culture populaire.
00:30 Aussi, au-delà de leurs films, Disney a réussi à bâtir un empire grâce à une stratégie de business parfaitement bien rodée.
00:37 Marketing Mania a d'ailleurs réalisé une très bonne vidéo où il revient sur les différentes techniques et étapes de la mise en place de cet empire.
00:44 Sauf qu'évidemment, vous me connaissez et pour certains vous vous en plaignez pas mal, mais j'ai tendance à voir un peu le côté négatif des choses.
00:53 Effectivement, je suis aigri, je suis triste, que voulez-vous, j'aime les histoires qui finissent mal.
00:58 Et donc, si aujourd'hui on va pas voir la chute de Disney, parce que honnêtement, vu le niveau auquel est Disney actuellement,
01:05 ça serait extrêmement présomptueux et complètement aveugle de prévoir une chute ou même une baisse de ses activités,
01:12 mais plutôt de voir comment Disney a pu perdre sa magie.
01:15 Alors, je voulais partager avec vous ma réflexion autour de l'évolution de Disney dans l'imaginaire collectif
01:20 et la possible disparition de la magie si chère à la compagnie aux grandes oreilles.
01:24 Mais tout d'abord, entendons-nous, c'est quoi la magie de Disney ?
01:27 Pour moi, la magie de Disney, c'est l'univers que la firme a réussi à créer.
01:31 Ça passe tout d'abord par la création d'un imaginaire collectif sur plusieurs générations.
01:36 Je parle souvent dans mes vidéos d'imaginaire collectif, et c'est normal car c'est extrêmement important dans le domaine de la pop culture,
01:41 puisqu'aujourd'hui, cette dernière alimente grandement cet imaginaire.
01:44 Et je pense qu'il n'y a pas de meilleur exemple que Disney pour l'illustrer.
01:47 Tout le monde a déjà vu cette animation de logo au début d'un film, voire même d'une série désormais.
01:52 Tout le monde reconnaît parfaitement la tête que dessinent ces trois cercles.
01:55 Il n'y a pas besoin d'être fan de cinéma, de pop culture et encore moins des blockbusters américains pour le savoir.
02:00 Au même titre que McDonald's ou Apple, Disney fait partie de ces entreprises qui ont marqué les esprits.
02:05 Pour cela, et contrairement aux deux autres que j'ai citées, elle va s'appuyer avant tout sur la culture.
02:10 La production de films, initiée par Walt Disney, son créateur, est ce qui va rendre célèbre la compagnie.
02:16 La réalisation de ces longs métrages est alors, dans un premier temps du moins, couronnée de succès,
02:21 avec par exemple le premier et seul Oscar du meilleur film pour un film d'animation avec Blanche Neige.
02:26 Puis derrière viendra l'avènement des parcs d'attractions, des produits dérivés, des croisières ou même des chaînes de télévision.
02:32 J'ai eu l'occasion de parler de tous ces éléments culturels sur ma chaîne,
02:35 et même de la transmission dont il pouvait être le vecteur entre les parents et les enfants.
02:40 Mais je n'ai jamais mentionné un phénomène qui, désormais, me paraît comme quelque chose de majeur.
02:44 Disney est souvent l'un des premiers contacts que l'on a avec un des éléments suspensionnés.
02:49 Tout dépend de notre éducation évidemment, mais pour une grande partie d'entre nous,
02:53 l'un des premiers films que l'on a vu au cinéma, notamment, c'était sûrement un Disney.
02:57 La première chaîne télé qu'on a regardée, c'était possiblement Disney Channel.
03:01 Un des premiers parcs d'attractions qu'on a connus, c'était Disneyland.
03:04 Cela permet de placer la marque Disney automatiquement comme référence pour ces catégories de divertissement qui ont plutôt bonne réputation.
03:11 Par exemple, il n'y a pas de casino Disney, alors que ce serait super rentable.
03:15 La magie de Disney, c'est l'enchantement qui entoure chacune de ses productions.
03:19 Le prince charmant finit par délivrer la princesse.
03:22 Même le méchant n'est finalement pas si méchant, et s'il l'est, est vaincu grâce au pouvoir de l'amour et/ou de l'amitié.
03:28 C'est cette représentation d'un monde imaginaire, où les notions de justice, de bien et de mal cohabiteraient presque en harmonie,
03:34 chacune à sa place, remplissant parfaitement son rôle, finissant toujours par faire triompher ce que le public attend.
03:40 La magie de Disney, c'est le confort d'un spectacle dont le spectateur connaît déjà la fin,
03:44 et dont les détails sont tellement travaillés qu'il arrive à capter l'attention des plus jeunes, mais aussi des plus âgés.
03:49 D'ailleurs, il y a pas mal d'études intéressantes qui ont été faites sur les films Disney,
03:53 et l'impact que pouvaient avoir les films Disney sur le public, et notamment le public jeune qui le regarde,
04:00 notamment sur les personnages féminins.
04:02 Il faut savoir que les personnages féminins, même dans les films où elles ont le rôle-titre,
04:06 comme la petite sirène par exemple, ont moins de 30% du temps de parole.
04:11 C'est-à-dire que dans les films comme La petite sirène, ou même Cendrillon, etc.,
04:15 c'est des films où les femmes parlent quand même moins que les hommes.
04:18 Dans le même genre aussi, une étude avait été faite par Sarah Coyne,
04:22 autour du développement de complexes pour les jeunes filles qui regarderaient les princesses,
04:28 et au début elle avait conclu à un lien entre la baisse de l'estime de soi chez les petites filles,
04:34 qui étaient particulièrement attachées aux princesses lorsqu'elles avaient 5 ans,
04:38 mais 5 ans plus tard, ou même 10 ans plus tard, elle a refait la même étude,
04:41 elle a suivi ces jeunes filles, et elle s'est rendue compte qu'en fait,
04:44 c'était aussi ces jeunes filles qui étaient les plus engagées désormais,
04:48 et qui avaient plus de valeur de justice sociale.
04:50 Mais cette image, très lisse, très contrôlée, très normée, échappe parfois à la compagnie aux grandes oreilles.
04:56 En fait, ça arrive même régulièrement.
04:58 La dernière en date, et pas des moindres, est sûrement la controverse autour de la loi surnommée
05:02 "Don't say gay", qui s'apprête à être votée en Floride.
05:05 Je ne vais pas rentrer dans les détails, car je ne suis pas le mieux informé,
05:08 mais en gros c'est une loi qui vise à interdire les professeurs de parler des problématiques LGBT+ à l'école.
05:13 Disney aurait financé certains de ses législateurs.
05:16 Et on sait que l'entreprise est particulièrement importante en Floride,
05:19 par l'implantation de Disney World et Epcot, des parcs d'attractions qui participent activement à l'économie locale.
05:25 Il a été demandé à Disney de prendre position contre la loi,
05:28 alors que dans le même temps, un conflit s'est engagé avec Pixar.
05:31 Le film "Alerte rouge" du studio a longtemps été prévu pour le cinéma,
05:35 avant finalement d'atterrir directement sur Disney+,
05:37 ce qui freine forcément son potentiel de succès.
05:39 Certains employés de Pixar ont alors dénoncé, ce qui est vu par beaucoup comme un sabotage,
05:43 et en ont profité pour dénoncer la censure dont les personnages LGBT+ des différents films du studio avaient fait l'objet,
05:49 dans "Alerte rouge", mais également dans "Buzz l'éclair",
05:52 qui s'annonce comme le gros morceau de l'année pour Disney.
05:54 A cela, il faut aussi ajouter d'autres polémiques, avec une portée parfois plus faible.
05:58 Je pense à l'histoire avec les sept nains de l'adaptation live-action de Blanche Neige,
06:02 qui avait été dénoncée par Peter Dinklage,
06:04 ou encore les critiques émises à l'encontre de Vianna, accusée d'appropriation culturelle notamment.
06:09 Je pourrais aussi revenir sur la mise à l'écart de Johnny Depp,
06:11 suite au scandale avec Humber Heard,
06:13 et aussi son mauvais comportement lors du tournage du dernier film de la franchise "Pira des caribes",
06:17 dont les prochains devraient donc faire sans sa présence.
06:20 Enfin, il y avait aussi eu la problématique des films censurés sur Disney+,
06:23 ou avec un message d'avertissement.
06:25 Après, il faut bien avoir conscience que ce n'est pas nouveau que Disney fasse face à des polémiques.
06:29 En 1941, une immense grève avait eu lieu au sein des studios d'animation,
06:33 laissant éclater un énorme conflit entre Walt Disney et ses équipes,
06:37 notamment sur les conditions de travail.
06:39 Walt, qu'il ait considéré comme sa famille, ne comprenait pas cette remise en cause.
06:43 Ces différentes polémiques, même si on vient bien de voir qu'elles ne sont pas nouvelles loin de là,
06:47 ont pu venir ternir l'image très lisse et propre d'une entreprise qui reste avant tout une entreprise,
06:52 avec ses failles et ses polémiques.
06:54 Après, ce dont j'avais envie de parler, c'est au-delà des scandales ou quoi,
06:57 c'est de la structuration même de Disney.
06:59 Dans sa vidéo, Marketing Mania s'appuie sur les exemples des rachats de Lucasfilm, Marvel ou encore Pixar,
07:04 et enfin la Fox pour montrer à quel point, d'une perspective purement business,
07:08 ses acquisitions sont intéressantes pour Disney.
07:10 Et je ne peux qu'acquiescer à ce niveau-là, mais je me dois d'y ajouter un bémol.
07:13 La présence de Disney dans toutes ses licences, et désormais même au sein du catalogue de la Fox,
07:18 peut aussi poser un problème à l'entreprise.
07:20 En effet, si avant un film Disney était extrêmement reconnaissable,
07:23 par les valeurs ou encore l'esthétique qui étaient mises en évidence par les différentes oeuvres,
07:27 c'est aujourd'hui beaucoup moins le cas.
07:29 Est-ce qu'un film Marvel est vraiment un Disney ?
07:31 Est-ce qu'un film Pixar est vraiment un Disney ?
07:34 A force de s'immiscer partout, la compagnie aux grandes oreilles a fini par diluer sa patte,
07:38 au point de fermer son studio d'animation 2D,
07:40 qui a pourtant fait son succès à l'origine, après l'échec de La princesse et la grenouille.
07:45 A cela, il faut ajouter des remakes à la chaîne.
07:47 Encore une fois, Marketing Mania y voit un bon moyen d'exploiter le filon nostalgique qui inonde Hollywood,
07:52 et dont on aura l'occasion de reparler ici.
07:54 Mais moi, j'y vois l'abandon total de la rareté,
07:57 et surtout du caractère unique qui rendait si spécial ces films.
08:00 Comme il le rappelait, ces films classiques étaient ressortis tous les 7 ans au cinéma pour créer l'événement.
08:04 De même pour les éditions cassette et DVD assez rares dans un premier temps,
08:07 qui avaient fait se développer l'expression du Disney Vault,
08:10 à savoir le coffre-fort de Disney qui garderait bien au chaud ses oeuvres,
08:14 justement pour garder cet effet de rareté.
08:17 Les suites pourries en direct ou DVD ont déjà participé à réduire cet aspect quasiment mythique de certaines oeuvres,
08:22 cependant leur sortie restait assez confidentielle.
08:25 Sauf que maintenant, les remakes live-action, au budget faramineux,
08:29 ce qui était surnommé le Disney Vault, ne s'est pas simplement ouvert, mais a volé en éclats.
08:34 Certains y voient simplement un trou noir artistique,
08:36 mais Disney en a déjà connu après la mort de Walt, ou encore au tournant des années 2000.
08:40 Pour moi c'est presque encore pire, puisque c'est leur catalogue qui risque à terme d'être démystifié.
08:45 Malgré ses nombreux défauts, et il conviendra de ne pas les oublier,
08:48 Walt Disney permettait une continuité à l'entreprise dans la production de ses films,
08:52 mais aussi dans son extension à d'autres domaines d'activité comme les parcs.
08:55 Désormais, et c'est tout à fait normal, le parc répond à d'autres logiques que la lubie d'un homme qui,
09:00 aussi imparfait soit-il, avait le mérite d'avoir une vision, un peu comme Apple avec Steve Jobs.
09:05 Cela ne signifie pas que l'entreprise risque de disparaître, ou plutôt d'intéresser personne,
09:09 mais c'est plutôt son aura qui va être atteinte.
09:11 Et d'ailleurs, il y a certains domaines qui pâtissent un peu de cet élargissement,
09:15 parfois trop important, de Disney.
09:18 Tout le monde avait peur que Star Wars se Disney-ise, et qu'il devienne trop lisse, trop gentil, sans combat, etc.
09:25 Et en fait, ce n'est pas ça ce qui s'est passé.
09:27 Effectivement, Star Wars s'est Disney-isé, mais au sens où il est devenu un tel empire,
09:31 qu'en fait, ça a fait perdre, pareil, tout son côté de rareté dont je parlais,
09:35 et toute la tension, je me souviens, la folie que c'était quand Star Wars 7 est sorti au cinéma,
09:40 et je me souviens aussi l'absence totale de hype de tout le monde quand Star Wars 9 est sorti.
09:45 Et entre-temps, ce n'est pas forcément que Star Wars est devenu plus lisse,
09:49 mais simplement qu'il a perdu de sa magie, notamment, à mon avis, à cause de la stratégie de Disney
09:54 qui était d'inonder tous les médias et tous les cadeaux de communication possibles de Star Wars.
09:59 Finalement, j'en viens presque à me demander si, en réalité, ce n'est pas la société qui a changé bien plus que Disney.
10:04 Disney a vu et traité en profondeur l'apparition sur le devant de la scène,
10:07 y compris au sein de la pop culture, de nouvelles problématiques sociales.
10:10 Si les films de Mickey sont confrontés à des problèmes de représentation, LGBT+, notamment,
10:14 ce n'est pas que les personnes LGBT+ n'existaient pas avant, ou que leur traitement était meilleur avant,
10:19 simplement, c'était une problématique quasiment oubliée, ou dont personne ne parlait.
10:23 On vit dans un monde engagé, où le public demande à son entreprise productrice de divertissement
10:27 de s'engager en faveur des luttes sociales, à l'image de ce que peut faire Netflix.
10:30 Mais comment le faire pour Disney dont, on ne va pas se mentir,
10:33 le succès est en partie basé sur un modèle de famille et de succès
10:37 issus d'une autre époque aux normes très circonscrites ?
10:40 Et comment le faire quand une grande partie des conservateurs sont de grands consommateurs de Disney ?
10:45 Comme l'avait dit Michael Jordan, les républicains aussi achètent des Nike.
10:49 Cette prise de position est toute nouvelle pour les entreprises,
10:51 et certaines ont du mal à trouver où se placer.
10:54 Aussi, une des forces de Disney résidait dans la place laissée au mystère et à l'imaginaire encadrant leur création.
10:59 Cette opacité des productions a pris en partie fin, encore une fois avec les réseaux sociaux,
11:03 où tout de suite, chaque employé mécontent de son expérience va faire un trade pour se plaindre de ses conditions de travail,
11:09 et où chaque personne outrée par un élément issu d'un film fera une vidéo de 25 minutes pour expliquer sa colère.
11:14 Après, j'ai tout à fait conscience que cette vidéo repose sur un énorme biais de ma part,
11:19 c'est peut-être simplement que je vieillis.
11:21 Je vais avoir 21 ans dans une semaine,
11:24 et oui, forcément, je n'ai pas la même vision de Disney que celle que j'avais il y a 10 ou 15 ans,
11:30 si on remonte un peu plus loin.
11:32 C'est pour ça que je fais appel à vous en commentaire,
11:34 pour le coup, ça m'intéresse vraiment de savoir si c'est aussi votre cas,
11:37 si vous avez mon âge, mais aussi si vous êtes plus vieux,
11:39 à quelle période s'est arrivée selon vous la perte de magie,
11:43 ou n'y a-t-il pas eu de changement majeur ces dernières années,
11:46 Disney est comme avant, soit il n'a jamais eu de magie, soit il en a toujours autant,
11:51 parce que j'ai conscience que ça peut être mon cheminement personnel,
11:55 le fait que je m'ouvre de plus en plus à d'autres types de films,
11:58 à d'autres types de séries, à d'autres types d'éléments culturels,
12:01 qui me font relativiser un peu peut-être l'aura que je mettais autour de Disney.
12:05 Même si pour être tout à fait honnête, je n'ai jamais été un fan de Disney.
12:08 Aussi, en 1917, Max Weber soumettait l'idée d'un désenchantement du monde,
12:12 selon laquelle les croyances spirituelles reculaient dans nos sociétés occidentales,
12:17 à mesure que le rationalisme et le pragmatisme prenaient le pas.
12:20 Je me permets modestement de m'inscrire dans la lignée de Max Weber,
12:23 en diagnostiquant un re-désenchantement de notre monde, mais plus sur les éléments culturels.
12:28 Il y a une volonté de démystifier, prouver aux magiciens qu'il y a un truc derrière son tour,
12:33 et que son histoire, bien que plaisante, reste trop belle pour être vraie.
12:37 Certains y verraient une aigreur, pourtant je pense que c'est plus complexe que ça.
12:40 C'est une déconstruction, sans forcément la connotation politique qu'on lui a donnée ensuite,
12:44 des codes culturels. Pourquoi la princesse devrait être sauvée ?
12:47 Pourquoi le héros devrait être un jeune homme blanc, musclé et grand ?
12:50 Encore une fois, au-delà même de ce que certains désignent trop rapidement comme un mouvement woke,
12:55 chaque individu, en dehors de ses convictions politiques,
12:57 a tendance à remettre en question les schémas de scénarios et d'histoires
13:01 sur lesquels Disney se repose depuis bientôt un siècle pour faire rêver les gens.
13:04 A cela, il faut ajouter dans certains pays comme la France,
13:07 le développement d'un anti-américanisme très fort, particulièrement après la guerre en Irak,
13:11 et la montée en puissance du mouvement alter-mondialiste.
13:14 Les multinationales ont loin bonne réputation auprès du public,
13:17 qui est de plus en plus méfiant, et cela même auprès des plus jeunes.
13:20 Alors, finalement, peut-être que dans les circonstances actuelles,
13:23 ce qui faisait la force de Disney, à savoir son côté globalisant, maternant,
13:26 diversifié dans les activités et conservateur, est sûrement l'une de ses faiblesses.
13:31 Peut-être que Mickey règne sur le monde du divertissement,
13:34 mais ce monde n'a jamais été aussi morose qu'avec cette entreprise en tête d'affiche.
13:38 [Générique]

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