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00:00Le Carrefour de l'info sur Arabelle.
00:07Et dans ce carrefour de l'information, examen, charge de travail, incertitude sur l'avenir,
00:13le stress et l'anxiété font aujourd'hui partie du quotidien de pas mal d'étudiantes et d'étudiants.
00:18Alors jusqu'où cette pression peut-elle aller ? Quels en sont les impacts pour la santé mentale ?
00:22Et comment mieux gérer tout cela ?
00:25Pour nous en parler, nous avons le plaisir de recevoir une spécialiste de PsyBru,
00:28experte en gestion du stress et de l'anxiété chez les jeunes.
00:32Bouissera Ndeleïla, bonjour.
00:33Bonjour Tariq.
00:34Et avec nous aussi, deux étudiantes qui viennent un petit peu partager leur expérience.
00:39Ouamili et Fiona, bonjour.
00:41Bonjour Tariq.
00:42Alors on va commencer peut-être avec vous, Bouissera Ndeleïla,
00:45une petite carte de visite pour vous présenter, présenter un peu votre travail et vos missions.
00:50Oui, alors moi j'ai envie de me présenter d'une manière un peu spécifique.
00:54Je vais vous lire une toute petite anecdote, une petite histoire.
00:58« Je suis bête, je suis nulle, de toute façon je n'y arriverai pas à la raison.
01:03Ces mots, je les reçois comme une flèche en plein cœur, pourtant ce ne sont pas les miens.
01:07Ce sont les mots que me livre Nassim, 9 ans, en larmes, le 12 mai 2013.
01:11Il a 9 ans et ne croit déjà plus en lui à force de se répéter ce que cette petite voix dans la tête lui dicte.
01:16Le problème, c'est que cette voix, ce n'est pas lui qui l'a créée.
01:19Non, c'est sa mère.
01:21Vous savez, un réservoir plein d'amour et de confiance en distribuera à son tour.
01:24Mais qu'est-ce qu'un réservoir plein de critiques distribuerait ?
01:27Aujourd'hui, j'ai envie de vous poser la question, de quel réservoir avez-vous été rempli ?
01:32Et à votre tour aujourd'hui, de quoi remplissez-vous sous le réservoir de vos enfants ?
01:36Au fait, moi c'est Bouissera Ndeleïla, psychologue clinicienne, plus connue sous le nom d'Au cœur des émotions.
01:40J'ai pour mission que vous développiez une meilleure intelligence émotionnelle,
01:44et ce, dans toutes vos relations, surtout celles avec vous-même.
01:47Ne pas gérer ses émotions peut aussi entraîner du stress chronique,
01:50affecter notre bien-être mental et physique, et nuire à nos relations personnelles et professionnelles.
01:54L'enjeu est donc d'apprendre à les reconnaître, les comprendre et les exprimer de manière saine
01:58pour éviter qu'elles ne prennent le dessus.
02:00Voilà, Bouissera Ndeleïla pour une belle présentation de vous-même et de votre travail.
02:04Alors on va tout de suite aller dans le vif du sujet entre guillemets.
02:08Première question, si vous le voulez bien.
02:10Quels sont, d'après vous, les principaux facteurs de stress et d'anxiété chez nos étudiants aujourd'hui
02:16dans ces temps compliqués et difficiles aussi ?
02:18Je pense qu'aujourd'hui, en 2025, les étudiants évoluent dans un monde qui va très vite,
02:23qui va trop vite justement, et donc ils sont exposés à une pression qui est constante,
02:27la pression des résultats, l'incertitude sur leur avenir, une surcharge mentale
02:31qui peut être liée à l'univers hyperconnecté dans lequel on est.
02:35Si je dois citer plusieurs facteurs ici comme ça, ce serait la pression de la performance,
02:39donc le besoin d'avoir de bonnes notes, d'être bien classé, d'avoir des résultats visibles.
02:44L'incertitude par rapport à l'avenir, notamment par rapport aux doutes sur la valeur de leur diplôme,
02:49le marché de l'emploi qui fluctue, l'émergence de l'intelligence artificielle justement.
02:56La peur de ne pas être à la hauteur et l'isolement social ici avec tout ce qui est les réseaux sociaux,
03:02ça met une pression de plus.
03:06Je voudrais m'arrêter à une période particulière, je m'adresse à vous toutes,
03:12la période de Covid. Je pense que vous étiez à ce moment-là en pleine étude encore,
03:16comment vous avez vécu tout ça un petit peu ?
03:19Moi très difficilement honnêtement, j'ai eu un peu de mal à rester concentrée
03:24durant cette période étant donné qu'on était en contact avec personne,
03:27qu'on ne pouvait pas aller en cours et moi j'ai ce besoin d'être encadré
03:30et de devoir aller en cours pour pouvoir suivre.
03:33Donc c'est vrai que moi j'ai eu beaucoup de mal.
03:35Fiona ? Ovidie, pardon ?
03:37Moi c'était ma période où j'avais fait un peu une pause.
03:40Quand j'ai repris les cours, c'était quand on retournait un peu à la vie sociale,
03:45si je peux dire ça comme ça.
03:46Et c'était pas évident parce qu'on avait encore quelques cours en Teams, etc. pour suivre.
03:51Comme disait Fiona, moi je préfère vraiment le contact et non c'était pas évident.
03:55L'absence de lien social contribue justement aussi à ce stress et cette anxiété ?
04:01Oui, justement on constate que pendant cette période et après cette période,
04:09il y a eu une hausse justement d'anxiété et de stress chez les étudiants.
04:15Est-ce qu'il y a des signes avant-coureurs, des signes qui indiquent qu'un étudiant
04:20s'apprête ou souffre déjà d'un niveau de stress plutôt préoccupant ?
04:24Oui, alors on peut repérer, on peut peut-être observer des signaux qui sont assez visibles
04:31comme des troubles du sommeil, de la fatigue chronique, des crises d'angoisse,
04:35de l'isolement justement, des troubles alimentaires ou encore un manque de motivation.
04:38Mais ici on peut percevoir qu'il y a des signes beaucoup plus discrets
04:43comme justement d'irritabilité constante, de la perte d'intérêt, de la dimission de l'estime de soi.
04:49Et donc quand un étudiant en fait il se sent perdu, il a du mal à comprendre qui il est,
04:53il est débordé par ses émotions, il n'arrive plus à se concentrer.
04:55C'est vraiment un appel à l'aide qui mérite d'être entendu.
04:58Alors justement il existe des stratégies pour mieux gérer ce stress au quotidien.
05:03Qu'est-ce que vous pensez par exemple de la méditation, du sport ou d'autres thérapies pour lutter contre cette anxiété ?
05:09Oui, alors peut-être j'ai envie de préciser qu'avant de donner des outils et des stratégies,
05:14j'ai envie d'insister sur l'importance de la régularité en fait.
05:17Donc il n'y a pas de potion magique ou de baguette magique.
05:20Ce n'est pas en appliquant une seule fois que ça peut fonctionner.
05:25Mais je dirais plutôt mettre en place une sorte d'hygiène émotionnelle au quotidien.
05:29Le fait de pouvoir prendre des pauses conscientes, le fait d'écouter ses besoins, ses limites.
05:34Mettre en place des routines rassurantes comme par rapport au sommeil, par rapport à l'alimentation, à des temps de repos.
05:41Ce qui peut aussi être pas mal, c'est écrire ce qu'on ressent.
05:45Moi j'aime beaucoup le journaling combiné avec une route des émotions.
05:48Ça permet vraiment de pouvoir se poser, de se dire comment est-ce que je me sens, de faire le point sur ce qu'on ressent.
05:54Comment est-ce que je me sens et pourquoi ?
05:56Et puis de quoi est-ce que j'ai besoin aussi pour pouvoir justement répondre à ce dont j'ai besoin.
06:01Et alors la plus importante pour moi ce serait d'oser demander de l'aide quand on en a besoin.
06:09Par rapport à la méditation tu disais et par rapport au sport, effectivement c'est des choses qui peuvent vraiment aider.
06:16Et encore une fois ça dépendra de ce que l'étudiant a besoin et est-ce que ça lui convient.
06:21Ici en termes de méditation et de pleine conscience, on sait que c'est des techniques qui aident à revenir à l'instant présent, à apaiser le mental.
06:27Le sport est super bon pour pouvoir libérer les tensions qui sont accumulées, etc.
06:32Mais ce qu'il y a aussi c'est les thérapies brèves qui peuvent aider et le fait de pouvoir consulter des professionnels de la santé.
06:39Emely et Fiona, je me tourne vers vous.
06:42A quel moment vous vous êtes dit là vraiment je suis stressée, je suis anxieuse ?
06:47Quels sont les principaux éléments déclencheurs où vous vous dites là ça ne va pas ?
06:51Moi c'était vraiment lors des périodes d'examen.
06:55Là c'est vraiment un moment où on est stressé plus que jamais.
07:01Et puis mon école était un peu plus particulière, on avait énormément de présentations devant de vrais clients.
07:07On devait présenter des stratégies de com, on devait trouver une stratégie de com en moins d'une semaine.
07:13Alors là c'était vraiment intense.
07:15En plus des deadlines, on avait cinq jours pour trouver la solution.
07:19On était aussi en compétition.
07:21Donc c'était vraiment stress sur stress.
07:23Fiona ?
07:24Moi je rejoins aussi Emely.
07:26C'était surtout tout ce qui est examen.
07:29Période de blocus, d'examen, j'avais beaucoup de mal.
07:33Et alors aussi quand je voyais la quantité de matière que je devais connaître pour mes examens.
07:38Et je me disais je ne vais jamais avoir le temps de pouvoir assimiler toute cette matière pour telle date.
07:43Donc c'est vrai que tout ce qui est examen, deadline etc. c'est vrai que c'est difficile à gérer.
07:47Est-ce que vous avez utilisé par exemple des stratégies personnelles pour essayer de ne pas sombrer, de quand même y aller à fond ?
07:55Je te laisse commencer.
07:57Moi j'ai essayé de m'organiser.
07:59L'organisation je trouve que c'est quand même un point positif.
08:02J'ai essayé vraiment de faire des plannings, de programmer vraiment mon temps pendant ces périodes-là pour ne pas perdre pied tout simplement.
08:10Boisserin Leila, je pense aux universités, aux écoles.
08:15Comment justement ces écoles et ces unifs pourraient-elles mieux accompagner les étudiants en détresse psychologique ?
08:21Est-ce qu'elles s'y intéressent vraiment ?
08:24Moi je pense qu'il est temps que la santé mentale devienne une priorité structurelle.
08:30Pas un simple service dont on parle en cas de besoin, mais vraiment une nécessité.
08:36Ce que je proposerais aux écoles et aux universités finalement, c'est de pouvoir proposer des temps dédiés à la gestion des émotions dans le cursus.
08:44Pouvoir former du personnel à repérer les signaux de détresse.
08:47Ou par exemple offrir un accès rapide et facile à un accompagnement psychologique.
08:51Et puis créer des espaces où les étudiants peuvent parler sans jugement et se sentir en sécurité.
08:55Après, je ne dis pas que ce sont les bonnes solutions.
08:59Mais c'est surtout le temps finalement que la santé mentale devienne un réel sujet.
09:07Que les étudiants n'en font pas trop justement.
09:10Ils n'exagèrent pas.
09:12Et donc du coup il est temps de reconnaître leurs difficultés et d'y répondre.
09:16Mais d'ailleurs à ce sujet-là, tu m'as présenté en tant que psychologue pour PsyBru.
09:22Ici PsyBru peut aider justement ces écoles et ces universités à mettre ça en place pour les étudiants.
09:28PsyBru c'est un dispositif mis en place par le gouvernement pour faciliter l'accès aux soins psychologiques.
09:35D'ailleurs pour les jeunes de moins de 24 ans, c'est totalement pris en charge par PsyBru.
09:40C'est totalement gratuit.
09:42Ce dispositif on peut le décrire sous deux volets.
09:46Le volet consultation individuelle et le volet d'aide collectif.
09:49Et dans le volet d'aide collectif on va retrouver les sensibilisations.
09:52Donc des psychologues peuvent venir sensibiliser à la gestion du stress etc.
09:56Et on peut aussi retrouver des groupes de parole.
09:58Donc vraiment un espace où les étudiants peuvent venir, déposer, échanger et trouver des outils pour contrer ce stress et cette anxiété.
10:10Alors je vais poser la même question mais différemment pour vous.
10:13Est-ce que là où vous avez étudié, les établissements, est-ce qu'ils en font assez justement pour soutenir la santé mentale des étudiantes et des étudiants ?
10:19Ou vous avez l'impression que c'est un petit peu le contraire, on n'en parle pas trop ?
10:23Personnellement je trouve que, mon expérience personnelle, je trouve pas spécialement.
10:31Comme je l'ai dit, on nous dit au tout début, on nous présente la chose qu'il est important de profiter.
10:38Vous avez votre place ici si vous êtes là.
10:41De ne pas hésiter à s'entraider entre nous.
10:44Et par la suite on nous donne quelque chose de totalement contradictoire.
10:47Où il y a tout le temps de la compétition comme je disais tout à l'heure.
10:51Avec les présentations, les deadlines.
10:54C'est totalement contradictoire entre ce qu'ils présentent et ce que l'on voit.
11:02La comparaison c'est quelque chose qui impacte forcément le stress et l'anxiété ?
11:08Totalement.
11:09Mais c'est vrai que la compétition c'est quelque chose qui nous fait un peu du tort.
11:14Parce que malgré tout, même si on est dans cette optique de s'entraider, on se soutient.
11:22Je trouve que c'est vrai qu'on ne retrouve pas réellement ça.
11:25C'est que des paroles.
11:26Et au final quand on a réellement besoin d'aide, on n'a pas vraiment quelqu'un pour nous soutenir.
11:31Donc c'est un peu dommage.
11:32De manière plus générale, est-ce que vous pensez qu'il y a encore un tabou autour de cette santé mentale chez les étudiants ?
11:38Et justement qu'est-ce qu'on peut faire pour le briser tout simplement ?
11:43Alors je pense que oui malheureusement le tabou il persiste.
11:46Que les choses avancent mais que beaucoup d'étudiants pensent encore qu'il faut tenir, assurer, ne pas craquer.
11:53Et donc ça peut être par rapport au regard des autres, par rapport au jugement ou même de ne pas être pire au sérieux.
12:00Et donc pour moi il faut pouvoir justement changer cette culture autour de la santé mentale
12:05en parlant justement ouvertement de ce sujet dans les écoles, en valorisant la vulnérabilité comme une force
12:10et en rendant justement l'aide accessible, visible et décomplexée.
12:14Je pensais à autre chose aussi.
12:16Est-ce que la précarité étudiantine peut justement décupler ce sentiment d'anxiété chez les jeunes ?
12:22Je pense des cotes qui coûtent cher, de travailler dans un fast-food pour compléter la fin du mois et en plus préparer ses examens.
12:30Oui, moi je pense que ça peut jouer.
12:32Je ne suis pas dans le cas mais j'ai des copines qui l'ont été et c'est vrai que je les voyais d'autant plus stressées
12:39à cause de tous ces points malheureusement négatifs.
12:43Votre avis ?
12:44Je confirme, c'est un des principaux facteurs de stress justement, le fait qu'il y ait de la pression familiale, sociale ou financière,
12:51le fait de ne pas décevoir sa famille ou de cumuler justement études et jobs
12:56et de ne pas forcément avoir d'aide du cocon familial.
13:01Alors l'actualité c'est bien sûr les réseaux sociaux, tout le monde est là-dessus.
13:04Est-ce que ces réseaux sociaux ont aussi un impact sur le stress et l'anxiété des étudiants ?
13:09Vous qui êtes tout le temps là-dessus.
13:10Oui, énormément.
13:11Bien sûr.
13:12Énormément.
13:13Moi aussi.
13:15Les gens sur les réseaux sociaux montrent ce côté parfait, on embellit etc.
13:22Et automatiquement ce que ça fait chez l'étudiant, on se compare, on se dit voilà moi j'ai le même âge qu'elle, je ne suis pas encore diplômée,
13:30je n'ai pas encore mes millions etc. à la voiture.
13:34Donc automatiquement on se compare.
13:36Après il y a aussi sur les réseaux sociaux ce côté où il y a les gens qui motivent aussi.
13:40Donc c'est un peu une épée un peu à double tranchant.
13:43Il y a ce côté parfait, il y a ce côté motivant.
13:46Fiona, cet effet de comparaison ?
13:48C'est vrai qu'on a tendance sur les réseaux à voir beaucoup de personnes qui veulent se montrer parfaite
13:54et ça peut créer des complexes malheureusement.
13:57Donc accentuer aussi ce stress et cette anxiété.
14:00Brice Rennes-Layla, effet boomerang des réseaux sociaux ?
14:03Je confirme.
14:04Pour moi c'est indéniable parce que justement les réseaux sociaux ont un effet miroir déformant.
14:10Les étudiants comme vous l'avez dit, les filles, ils peuvent penser, ils ont en tout cas cette pression d'être toujours au top,
14:17une peur de rater quelque chose et parfois surtout une dissociation entre leur image en ligne et ce qu'ils vivent réellement.
14:23Alors le temps passe très très vite, encore peut-être une dernière question avant de nous quitter,
14:26on va faire un tour de table, je vais commencer avec vous Fiona.
14:28Si vous avez un message à faire passer, un conseil à donner justement à toutes les étudiantes
14:33et tous les étudiants qui souffrent en ce moment d'anxiété et pour beaucoup d'entre eux n'osent pas en parler.
14:38Donc ne pas passer par la porte, peut-être passer par les fenêtres ?
14:41Je leur dirais qu'ils ne sont pas seuls.
14:44C'est important je pense de le souligner parce qu'on a toujours tendance à croire qu'on est seul face à ça.
14:51Et surtout d'en parler autour de soi, que ce soit à ses amis, sa famille, je pense que c'est important
14:56parce que ça nous permet d'avoir un certain soutien et moi c'est ce qui m'est arrivé,
15:00c'est en parlant avec mes amis et ma famille que je me suis rendu compte que non je ne suis pas seule
15:04et ça m'a aidé à gérer un peu mieux mon stress et mon anxiété.
15:07Oui Mélie.
15:08Alors moi je dirais tout d'abord d'accepter, c'est pas grave, tu n'es pas bizarre, de l'accepter.
15:17Et ensuite d'aller voir un professionnel, d'en parler comme disait Fiona, autour de soi, son entourage, d'être entouré.
15:24Mais d'aller voir vraiment quelqu'un de qualifié.
15:26Et aussi la chose à ne surtout pas faire c'est vraiment s'isoler.
15:31Tu vas encore plus t'enfoncer.
15:33Donc voilà, tu n'es pas seule comme disait Fiona.
15:35Oui Serène, elle a le mot de la fin.
15:37Je confirme et je dirais que justement ce cheminement il n'a pas à se faire tout seul
15:41et que les professionnels sont là pour le faire.
15:44On peut retrouver pas mal de psychologues en fonction de la commune, des langues et des spécialisations.
15:49Voilà, c'était donc la conclusion de Bouissera Leila.
15:51Je vous rappelle que vous êtes spécialiste de PsyBru, experte en gestion du stress et de l'anxiété chez les jeunes.
15:57Et également avec nous deux étudiantes qui sont venues partager un peu leurs réflexions avec nous.
16:01Mélie et Fiona, merci d'avoir été avec nous sur Arabelle.
16:03Merci à vous.
16:04On se retrouve dans quelques minutes.
16:05Merci à vous.
16:06Au revoir.
16:07Au revoir.
16:08Au revoir.
16:09Au revoir.
16:10Au revoir.
16:12Merci à vous.
16:13Merci à vous.
16:14On se retrouve dans quelques instants pour la deuxième partie du Carrefour de la foi.
16:16A tout de suite.