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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2025-03-27##
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NewsTranscription
00:30Mémicile de défense solaire Mistral
00:32Je l'appelle l'ex-femme
00:33Ce n'est pourtant pas le cas de mon grand-père né à Orange
00:36C'est comme les oiseaux, c'est comme si les oiseaux à la fin ils volent
00:39Et d'un coup tient un grillage
00:40Qui a déporté les juifs à Hautevis
00:43Ah frérot, tu n'as pas le droit de sortir de là
00:45Je ne peux pas aller dans l'arbre en face
00:46Il ne faut plus que vous parliez avec des gens
00:48Nous sommes en guerre
00:49Et oui, nous sommes en guerre
00:51A bas bruit, à haut bruit
00:53Ça fait vraiment des morts, ça fait des blessés
00:55On n'a pas très très envie de ricaner là-dessus
00:59Mais vraiment, on entend de tout
01:01On entend de tout, mais dans des épisodes
01:03Il vient d'avoir quelque chose quand même
01:05Dont il faut parler avant que je vous parle de l'émission
01:07C'est que l'écrivain franco-algérien Boalem Sansal
01:10Vient d'être condamné à 5 ans de prison ferme
01:14Et 500 000 dinars, c'est-à-dire les coins longs de 3500 euros
01:20A peu près
01:22Voilà, on se demandait ce qu'il allait se passer
01:25Eh bien carrément, on disait mais oui
01:27On était en train de négocier, tout va bien
01:29Vous allez voir, vous allez voir effectivement le rapport
01:32Et puis voilà, 5 ans de prison ferme pour quelqu'un de 80 ans
01:36Qui a un cancer
01:38Qui va être en prison
01:40Qu'est-ce qu'il va se passer maintenant ?
01:42On va suivre, est-ce qu'on peut faire appel ?
01:44Parce que je vous rappelle qu'il n'avait pas d'avocat
01:46Puisque son avocat français n'avait pas eu la possibilité
01:50De rejoindre l'Algérie
01:52On l'a empêché d'arriver
01:55Et puis il avait refusé et l'avocat a évidemment commis d'office
01:59Alors je rappelle simplement que le mardi dernier
02:02C'était mardi dernier, devant l'Assemblée Nationale
02:04Il y avait Gérard Larcher, le président du Sénat
02:06Il y avait le ministre de l'Intérieur
02:08Alors maintenant, il va se passer quoi ?
02:10Il va se passer quoi ? Est-ce qu'il va se passer quelque chose ?
02:12On va contenter de dire
02:14Eh bien écoutez, on proteste
02:16Vous savez, il y a l'obligation de quitter le territoire français
02:19Et puis l'obligation de protester
02:21Je ne sais pas si c'est équivalent
02:23Mais on a l'impression vraiment que les effets ne sont pas là
02:26En attendant, est-ce qu'on va laisser mourir en prison
02:29Un des plus grands écrivains de ce temps
02:31Qui est quelqu'un de formidable
02:33En plus, humainement, voilà
02:35C'était juste pour dire, Boulême Sansalle
02:37On ne va pas l'oublier, on va continuer d'en parler
02:41Ici Sud Radio
02:45Les Français parlent au français
02:47Je n'aime pas la blanquette de veau
02:49Je n'aime pas la blanquette de veau
02:51Je n'aime pas la blanquette de veau
02:53Sud Radio Bercov dans tous ses états
02:57Et qui aime à votre avis
02:59Les zones à faible émission ?
03:01Vous allez me dire, c'est quoi les zones à faible émission ?
03:03Eh bien, on va en parler tout de suite
03:05Parce que c'était réservé
03:07Et oui, il y avait un problème de population
03:09Il y a, vous savez, ce que disait Orwell
03:11Tous les hommes sont égaux
03:13Mais il y en a qui sont plus égaux que d'autres
03:15On va vous en parler tout de suite
03:19Sud Radio Bercov dans tous ses états
03:21Le fait du jour
03:23Contravention, allez, allez
03:25Discussion, allez, allez
03:27Exécution, allez, allez
03:29Je connais le métier
03:31Voilà Bonville, la tactique du gendarme
03:33Contravention, exécution, etc
03:37Eh bien, qu'est-ce qui se passe en ce moment ?
03:39Eh bien, il y a eu quelque chose qui s'est passé hier
03:41Hier, à l'Assemblée Nationale
03:43A la commission, effectivement
03:45On va en parler, la commission de l'Assemblée Nationale
03:47Eh bien, il y a eu
03:49Une proposition de loi présentée en commission
03:51Simplification de la vie économique
03:53Par les députés de l'Assemblée Nationale
03:55Et des Républicains
03:57Eh bien, visant à abroger ces zones
03:59À faible émission
04:01On en parle tout de suite
04:03Bonjour Pierre Meurin
04:05Bonjour Monsieur Bercov, merci pour votre invitation
04:07Vous êtes député
04:09Rassemblement National du Gard
04:11Et c'est intéressant de parler
04:13De ce qui s'est passé
04:15Et vous, ça fait quand même 4 ans
04:17À peu près, que vous vous occupez
04:19Notamment avec certains de vos collègues
04:21Mais vous avez pris ça
04:23Et un jour, j'avoue qu'on ne connaissait pas
04:25Vraiment cela, on n'avait pas suivi ça
04:27Malheureusement tout suivre
04:29Mais un ami écrivain
04:31Qui est Alexandre Jardin
04:33Est venu rappeler aux bons souvenirs
04:35Mais il faut le dire, la bataille avait commencé bien avant
04:37Et on l'a reçu en janvier dernier
04:39Alexandre Jardin, et voici juste
04:41Petit extrait de ce qu'il nous a dit à ce moment là
04:43Je fais un tweet
04:45Où pour la première fois, je parle de gueux
04:47C'est à dire que
04:49Le pays est en train de se scinder
04:51Entre les citoyens riches
04:53Convenables, de centre-ville
04:55Et puis les gueux à qui on veut interdire
04:57Les villes
04:59Voilà, les gueux à qui on veut interdire les villes
05:01Mais alors maintenant, on va essayer de comprendre
05:03Pierre Meurin, ces zones à faible émission
05:05Ça veut dire quoi ?
05:07Ça a été fait dans quelle intention ?
05:09Comme l'enfer est bavé de bonnes intentions
05:11Donc vous allez nous l'expliquer
05:13Et qui fait l'ange fait la bête d'ailleurs
05:15Merci beaucoup pour votre invitation sur ce sujet
05:17Qui me tient à coeur depuis longtemps
05:19Je demande la suppression
05:21Des ZFE
05:23Toute la sainte journée depuis 3 ans
05:25Donc hier
05:27En effet, on a obtenu
05:29Une grande victoire, d'ailleurs je m'attendais
05:31Même pas à cette ampleur, pour cette victoire
05:33En commission spéciale
05:35Comme vous l'avez rappelé
05:37Alors c'est quoi les ZFE ?
05:39C'est simple, ça procède de deux lois
05:41La loi d'orientation des mobilités
05:43Qui date de 2019
05:45Et la loi climat et résilience de 2021
05:47Qui fait qu'on est passé d'abord
05:49De 12 ZFE au 1er janvier 2023
05:51Et 42 ZFE
05:53Au 1er janvier 2025
05:55Avec les verbalisations au 1er janvier 2026
05:57C'est-à-dire que vous allez prendre des prunes
05:59De 68 euros, juste pour exercer
06:01Votre élémentaire liberté de circulation
06:03Les ZFE, le principe c'est quoi ?
06:05C'est que vous avez un véhicule qui est supposé trop pollué
06:07Donc un véhicule
06:09Et en gros
06:11L'indicateur de pollution
06:13Qui est à mon avis de la paresse intellectuelle
06:15En gros, ils ont décidé que l'ancienneté
06:17Et la motorisation des véhicules
06:19Conditionnaient la pollution
06:21Ce qui est d'ailleurs parfaitement faux, on pourra en parler longuement
06:23Voilà, donc au 1er janvier 2025
06:25Vous avez quelques métropoles qui interdisent
06:27Jusqu'au véhicule critère 3
06:29Et ça peut se généraliser
06:31En 2026
06:33C'est-à-dire qu'ils n'ont pas le droit de rentrer
06:35Dans la métropole
06:3715 millions, 13 millions de véhicules
06:39En 2026 sont concernés par une interdiction
06:41D'entrer dans les villes
06:43Et sont sous le coup d'une amende de 68 euros
06:4513 millions de véhicules ?
06:47Absolument, à peu près un tiers du parc automobile actuel
06:49En fait c'est quoi le sujet
06:51En tout cas
06:53Pourquoi ça me tient à coeur
06:55C'est qu'en réalité, les Français les plus modestes
06:57Ils ont été repoussés des centres-villes
06:59Parce que l'immobilier est très cher
07:01Et donc ils se sont décentrés vers le périurbain
07:03Et maintenant vers les zones rurales
07:05Le mouvement inverse
07:07Une politique d'aménagement du territoire catastrophique
07:09Qu'on appelle la métropolisation
07:11Où en fait tous les services
07:13Ont été concentrés dans les métropoles
07:15Les bassins d'emploi
07:17Les commerces de proximité
07:19Les services de santé
07:21Les services publics, etc
07:23Et on va dire aux Français des zones rurales
07:25Qu'on a viré des villes déjà
07:27A qui on a tout piqué
07:29En termes de services
07:31Qui n'ont plus le droit de rentrer dans les villes
07:33Pour accéder à ces services qui sont quand même de première nécessité
07:35C'est un scandale
07:37Et moi je qualifie ça de mesure
07:39De séparatisme territorial et social
07:41Ça abîme fortement le contrat social
07:43Pourquoi ? Parce que vous ne pouvez pas dire aux pauvres
07:45Qu'ils n'ont pas le droit de s'approcher des riches
07:47Sous prétexte qu'ils ont une bagnole qui pollue
07:49Ça en fait des citoyens de seconde zone
07:51Exactement
07:53Ça fait même des sous-citoyens
07:55Donc on a inventé l'idée
07:57Que vous aviez les Français les plus modestes qui devenaient des sous-citoyens
07:59Alors au nom de la pollution
08:01Au nom de la pollution
08:03Parlons-en
08:05D'une étude de santé publique France qui date de 2016
08:07Qui estime
08:09En gros c'est des études de modélisation
08:11Selon laquelle il y aurait
08:13Entre 40 et 100 000 morts de la pollution de l'air par an
08:15Appréciez d'ailleurs
08:17Le sérieux de la fourchette
08:19Entre 0 et 4 millions
08:21Je n'en sais rien
08:23Ce sont des estimations
08:25Or
08:27La qualité de l'air s'est améliorée naturellement
08:29Dans nos villes sans ZFE
08:31Vous avez une baisse de 60% de la pollution aux particules fines
08:33Depuis 20 ans
08:35Et une baisse de 30% de la pollution aux dioxydes
08:37Monoxydes d'azote depuis 20 ans
08:39Donc tout ça est complètement décoré
08:41Des ZFE parce qu'elles n'existaient pas
08:43Donc en fait l'amélioration de la qualité de l'air
08:45Est du fait du renouvellement naturel du parc automobile
08:47Et des améliorations technologiques
08:49De nos voitures
08:51Même le diesel s'est amélioré
08:53Oui on a inventé les filtres à particules
08:55Les AdiBlue
08:57Donc il faut foutre la paix aux gens
08:59Et laisser la qualité de l'air
09:01S'améliorer naturellement
09:03Il faut foutre la paix aux gens
09:05C'est pas politique ça
09:07Il faut arrêter de nous pomper l'air
09:09J'ai lancé une vignette critères libres
09:11Moi si vous voulez
09:13J'ai fait quelques happenings sur ce sujet
09:15Et le slogan du combat c'est
09:17Arrêtez de nous pomper l'air
09:19C'est un petit jeu de mots par rapport au sujet des ZFE
09:21Déjà pour plus obliger à arrêter d'emmerder les français
09:23C'est pour éviter d'être trop grossier
09:25Donc arrêtez de nous pomper l'air
09:27Ça va bien
09:29Ça s'est passé
09:31Ça a été voté
09:33C'est de loi
09:35Comment vous avez réussi
09:37Comment il se fait que ça s'est décanté
09:39Maintenant
09:41Il y a deux ans et demi
09:43Quand je défendais la suppression des ZFE
09:45Ça demandait du courage
09:4740 000 morts de la pollution
09:49J'étais limite
09:51Le mec qui tue 40 000 personnes par an
09:53Crime contre l'humanité
09:55C'est ce qui m'a été reproché
09:57Par tout le bloc central
09:59Et la gauche
10:01Aujourd'hui
10:03Le courage c'est un peu l'inverse
10:05Il faut être courageux pour l'inverse
10:07Pour défendre les ZFE
10:09Tout le monde a compris
10:11Que les ZFE étaient un scandale
10:13Pour vous faire une confidence
10:15J'essayais depuis le mois de janvier
10:17Parce que l'actualité du mois de janvier
10:19C'était la naissance de ces 30 nouvelles ZFE
10:21C'est ce qui a d'ailleurs
10:23Réveillé Alexandre Jardin
10:25J'ai tenté
10:27D'aller sur des plateaux
10:29Justement pour me battre contre les ZFE
10:31Mais on me disait monsieur le député
10:33Il y a un problème, c'est que j'ai pas de contradicteur en face
10:35Personne ne veut venir contre vous défendre les ZFE
10:37Non pas parce que je suis bon
10:39Mais parce qu'ils étaient mal à l'aise
10:41Ceux en quoi ils ne croyaient pas
10:43Et donc hier ce qu'il s'est passé
10:45C'est qu'en fait, et d'ailleurs je voudrais saluer
10:47Tous les collègues, saluer le président de la commission
10:49Yann Boucard qui était sur votre antenne ce matin
10:51Puisque c'était un amendement commun avec le président de la commission
10:53On en avait même parlé avant pour être honnête
10:55Christophe Négevène le rapporteur
10:57Et les collègues
10:59Qui se sont rendus à la raison
11:01La majorité a été très large, mais l'amendement adopté
11:03C'est le dispositif exact
11:05De ma proposition de loi de suppression des ZFE
11:07Donc autrement dit
11:09C'est l'amendement qui demande la suppression des ZFE
11:11Et c'est la première fois
11:13Avec fierté je vous dis
11:15Je pense que c'est, j'en suis sûr même, c'est la première fois
11:17Qu'une proposition de loi du Rassemblement National
11:19Est adoptée in extenso
11:21Voilà
11:23Vous voyez que tout arrive
11:25Et quand on se bat, on obtient des trucs
11:27Je voudrais dire, Pierre Morin, c'est intéressant
11:29Parce que ces amendements ont été fusionnés
11:31Adoptés par 26 voix pour, 16 voix contre
11:33Et 9 abstentions, c'est bien ça
11:35Donc 14 du RN sur les 26
11:37C'est la moitié du contingent
11:39Alors, débuté des groupes, il y a eu LR, RN
11:41UDR, Lyon et Horizons
11:43Et à gauche, les députés PS, LFI
11:45Ecologistes ont voté contre
11:47Ou se sont abstenus
11:49La discussion a duré une bonne heure en commission hier
11:51C'était passionnant
11:53Mais je pense que j'ai aussi un peu appuyé
11:55Là où ça fait mal, notamment à gauche
11:57Parce que j'en ai appelé à leur fibre sociale
11:59Et donc j'avoue que j'ai pris la parole de façon un peu
12:01Passionnée
12:03Non mais ce sont eux qui devraient défendre
12:0514 millions d'automobilistes
12:07C'est précisément ce que je leur ai dit
12:09Et je pense qu'au début
12:11Ils voulaient voter contre notre amendement
12:13Et finalement, je pense qu'ils ont eu peur
12:15Et ils se sont abstenus
12:17Ce qui nous a permis de gagner
12:19Assez largement
12:21Et je pense aussi avoir convaincu
12:23Une partie de mes collègues du Bloc Central
12:25CF, les conversations
12:27Que j'ai pu avoir avec eux depuis 2 jours
12:29Une très bonne chose que ça a été adopté
12:31Mais alors attention, je précise
12:33Vous allez me dire, parce que
12:35Il faut quand même rappeler
12:37Que cette adoption a eu lieu en commission
12:39Donc non en séance plénière
12:41Et corrigez-moi si je me trompe
12:43La véritable décision sera prise
12:45Lors de la séance publique le 8 avril
12:47Et dépendra aussi de l'avis du gouvernement
12:49Sur ces amendements
12:51Non, ça ne dépendra pas nécessairement de l'avis du gouvernement
12:53Parce que hier justement, le gouvernement
12:55Le rapporteur et le gouvernement
12:57Avaient donné un avis défavorable à cet amendement
12:59Il est passé quand même
13:01Non, c'est pas ça
13:03Mais en effet, le 8 avril, l'avantage de cette victoire en commission
13:05C'est que
13:07Celui qui veut rétablir les ZFE
13:09Va devoir faire un amendement pour assumer de vouloir
13:11Rétablir les ZFE
13:13Je lui souhaite bien du courage
13:15Vu la majorité d'hier, je ne présume pas
13:17Des majorités qui peuvent se dégager en séance
13:19Mais moi je suis plutôt optimiste
13:21Parce que j'ai vraiment l'impression que tout le monde s'est rendu à la raison
13:23Pierre Morin voulait dire, là c'est un point
13:25Disons de droit
13:27Et ça veut dire que si aujourd'hui l'Assemblée Nationale
13:29Elle doit poser un amendement
13:31Qui démolise
13:33L'amendement adopté
13:35C'est-à-dire qu'en gros, c'est très simple
13:37Pour rétablir les ZFE
13:39Il faut un amendement de rétablissement des ZFE en séance
13:41Donc il faut qu'il y ait quelqu'un
13:43Qui ose défendre les ZFE
13:45Publiquement en séance publique
13:47Et que la majorité adopte cet amendement
13:49Et que la majorité adopte cet amendement
13:51Mais considérant la majorité d'hier
13:53Je suis quand même clairement optimiste si vous voulez
13:55Et j'appelle d'ailleurs les collègues
13:57À garder le cap
13:59Il y a une chose très intéressante là-dedans
14:01C'est la vitesse avec laquelle ça s'est passé
14:03Quand je dis la vitesse, vous allez me dire
14:05Ça fait 3-4 ans
14:07À partir du moment où il y a une campagne
14:09C'est très intéressant
14:11Effectivement, que ce soit Alexandre Jordan ou d'autres
14:13Les gens réagissent à ça
14:15Mais je vais vous dire quelque chose de médiatique
14:17Même moi je l'ai rencontré Alexandre Jordan
14:19Je l'ai encouragé
14:21Quelque chose que vous avez dit
14:23Et que je voudrais vous faire partager à nos auditeurs
14:25On vous a dit
14:27Monsieur le député on peut pas vous recevoir
14:29Parce qu'il n'y a pas de contradicteur
14:31Mais est-ce qu'on ne comprend pas
14:33Moi je l'ai dit parce que souvent on me dit
14:35Vous recevez par exemple Pierre Meurin
14:37Et vous ne portez pas la contradiction
14:39Mais c'est pas ça le journalisme
14:41Le journalisme c'est de faire parler les gens
14:43Et d'adopter quelqu'un d'autre qui vient de la gauche
14:45Qui dit ce qu'il a à dire
14:47On me disait ça quand il y avait pour le Covid
14:49Vous répondez pas à Raoult
14:51Je dis mais je ne suis pas épidémiologue
14:53Pour revenir à ça
14:55Pour vous c'est adopter
14:57En plus vous êtes mon client
14:59Je suis déjà venu parler des ZFE chez Monsieur Roger
15:01Au mois de janvier
15:03J'ai votre oreille, j'en suis ravi
15:05Est-ce qu'à votre avis
15:07C'est pratiquement fait ?
15:09Alors attention il reste quand même
15:11Quelques obstacles à passer
15:13Je suis optimiste pour la séance publique dans 15 jours
15:15Attention derrière
15:17Il y a deux autres étapes
15:19La commission mixte paritaire
15:21C'est modifié entre l'Assemblée nationale et le Sénat
15:23Enfin entre le Sénat et l'Assemblée nationale
15:25En ordre chronologique
15:27Donc il y a la commission mixte paritaire
15:29Je pense que ça devrait le faire aussi
15:31Mais après vous avez le conseil constitutionnel
15:33Ah oui qu'il doit ratifier
15:35Et là attention
15:37C'est intéressant d'ailleurs
15:39Parce que le conseil constitutionnel va être amené
15:41Sur ce sujet des ZFE à se prononcer
15:43Sur deux éléments
15:45Un élément de forme et un élément de fond
15:47C'est est-ce que les ZFE
15:49Est-ce que la suppression des ZFE
15:51Est conforme à la constitution ou pas ?
15:53Ils vont essayer
15:55De regarder si c'est
15:57Conforme aux droits européens
15:59Et je tiens à démanteler
16:01Cette fake news si vous voulez
16:03On dit oui mais non on ne peut pas supprimer les ZFE
16:05Parce que c'est l'Europe qui demande de faire des ZFE
16:07C'est parfaitement faux
16:09L'Europe dans des directives de 2008 et 2024
16:11Demande aux Etats d'améliorer la qualité de l'air
16:13Mais n'impose pas les ZFE comme moyen d'y parvenir
16:15Et pour le fond
16:17Ça c'est l'élément de fond
16:19L'élément de forme c'est
16:21Est-ce que le conseil constitutionnel va juger ou non
16:23Que la suppression des ZFE
16:25Est un cavalier législatif dans le cadre de la loi
16:27De simplification de la vie économique
16:29J'ajoute que cette loi
16:31Le travail en commission était passionnant
16:33Là on a vraiment taillé dans l'art
16:35Si je puis me permettre, on a supprimé énormément de comités
16:37Théodules qui ne servent strictement à rien
16:39Vaste programme ça, travail d'air qu'on a
16:41Pour le coup j'ai un peu l'impression que pour la première fois
16:43On s'est saisi du sujet de la simplification
16:45De façon volontariste
16:47Écoutez
16:49C'est bien, de toute façon
16:51Elon Musk vient bientôt en France, il va continuer le travail de Doge
16:53Qui fait aux Etats-Unis
16:55Et d'ailleurs on aimerait avoir peut-être
16:57Un bon audit général sur ce sujet
16:59Mais si je puis me permettre une petite conclusion
17:01En trois phrases
17:03Les ZFE, je travaille là-dessus depuis longtemps
17:05Mais vous ne pouvez pas dire
17:07Aux Français les plus modestes
17:09Qu'ils n'ont plus le droit de prendre leur bagnole
17:11Pour aller se soigner, pour aller au boulot, pour emmener leurs enfants à l'école
17:13Pour pouvoir les consommer
17:15Et pour aller voir les services publics
17:17C'est une folie sociale, une démence sociale
17:19Donc si vous voulez en effet
17:21Ce sujet me tient à coeur depuis longtemps
17:23Et il nous tient à coeur
17:25Au Rassemblement National
17:27Puisque Marine Le Pen s'est prononcée contre les ZFE
17:29Dès la campagne présidentielle de 2022
17:31De toute façon c'est pas un sujet de droite et de gauche
17:33C'est un sujet d'humanité bas de base
17:35Qu'est-ce que ça veut dire de condamner
17:37Des millions d'automobilistes
17:39A ne pas pouvoir rentrer
17:41Pour la première fois
17:43Peut-être pas pour la première fois
17:45Mais là je me suis senti vraiment utile
17:47J'ai des collègues qui ont eu l'honnêteté intellectuelle
17:49Si vous voulez de reconnaître
17:51Que les ZFE fallait arrêter
17:53D'ailleurs je voudrais les saluer
17:55Tous
17:57Eh bien Pierre Meurin ce n'est qu'un début
17:59Continuez le combat
18:11Les carottes sont cuites
18:13Sud Radio Bercov dans tous ses états
18:17Alléluia, alléluia, réjouissez-vous
18:19Cher peuple français, réjouissez-vous
18:21Vous allez pouvoir placer votre argent
18:23Parce que hein, il faut le placer votre argent
18:25Vous allez pas le continuer à faire dormir
18:27Dans des bas de laine ou je ne sais dans quelle épargne
18:29Non, non, non, non, non
18:31Vous allez participer à l'effort de réarmement
18:33De l'Europe, et oui la guerre est à nos portes
18:35Donc BPI France
18:37Va lancer un produit permettant
18:39Au prix minimum de 500 euros
18:41De financer les entreprises du secteur de la défense
18:43C'est ce qu'a annoncé le ministre de l'économie
18:45Eric Lombard
18:47Voilà, alors qu'est-ce qui va se passer
18:49On va en parler tout de suite avec
18:51Tom Benoit
18:53Sud Radio André Bercov
18:57Bercov dans tous ses états
18:59Ça balance pas mal sur Sud Radio
19:01Paye tes dettes, paye tes dettes, une, deux
19:03Paye tes dettes, paye tes dettes, mon vieux
19:05Paye tes dettes, paye tes dettes, c'est mieux
19:07Sans ça, ça n'ira pas
19:09Eh bien oui, eh bien oui, Charles Trenet
19:11Sans ça, ça n'ira pas, évidemment, évidemment
19:13Voilà, donc un nouveau produit
19:15Regardez, regardez comment on s'occupe de vous français
19:17Bon, on vous demande un peu d'argent
19:19Mais qu'est-ce que c'est devant l'effort
19:21Devant le patriotisme et l'effort de guerre
19:23Tom Benoit, vous êtes, je rappelle
19:25Essayiste, entrepreneur et vous êtes directeur
19:27De la rédaction de Géostratégie Magazine
19:29Alors, c'est quoi ce nouveau produit d'épargne ?
19:31Écoutez, moi je vais vous faire une annonce
19:33Peut-être surprenante
19:35Ce que je vais vous faire André, c'est que
19:37Personne, quasiment, va se ruer
19:39Vers ce produit d'épargne
19:41Vous êtes défaitiste à ce point ?
19:43Non, parce que les, je crois que c'est
19:45450 millions qu'attend de récolter
19:47Le gouvernement, donc le ministère de l'économie
19:49Et BPI qui lancent ce produit d'épargne
19:51Donc un produit, c'est le Livret A
19:53Par exemple, sauf que le Livret A est garanti
19:55Là, ce sera un produit défense, donc il va investir
19:57Non garanti celui-là
19:59Il n'est pas garanti
20:01Mais pourquoi est-ce qu'il sera plein ? Je vais vous dire
20:03Parce que c'est une question de mécanique
20:05D'architecture. Il y a une loi qui s'appelle
20:07La loi Pacte, qui date de 2019
20:09Qui a été révisée en 2024
20:11Il y a une nouvelle loi Industrie Verte
20:13Également, qui avait été créée par Bruno Le Maire
20:15Qui impose
20:17Aux assureurs
20:19Donc qui gèrent, parfois, avec ce qu'on appelle
20:21De la gestion pilotée, lorsque vous signez
20:23On va dire en blanc de sein
20:25Un assureur, vous lui dites, vous allez gérer
20:27Mon épargne, vous investissez, je ne regarde pas
20:29C'est vous qui gérez de la gestion pilotée
20:31Et il y a une loi qui s'appelle la loi Industrie Verte
20:33Qui impose à ses assureurs d'avoir
20:35Une part investie dans du
20:37Non coté. Et il faut
20:39Qu'il y ait des unités de coté
20:41C'est-à-dire des sociétés qui ne sont pas
20:43Cotées d'assos et cotées, par exemple
20:45En bourse, donc vous allez avoir des
20:47Grandes sociétés comme Total, d'assos, et puis vous avez
20:49Des sociétés non cotées
20:51Qui sont des sociétés d'entrepreneurs, comme
20:53J'allais dire, comme vous et moi, simplement, mais qui ont
20:55Besoin de cash, tout simplement, et ça c'est très
20:57Commun. Moi, si vous me donnez aujourd'hui 4 millions
20:59Je suis en capacité d'en générer 8
21:01Et je suis très heureux si on me donne 4 millions d'argent frais
21:03De liquidité. Et il y a beaucoup d'entrepreneurs
21:05En France qui attendent, dans la défense
21:07D'avoir, évidemment, de l'argent frais
21:09Et ce que je veux dire par là, c'est que
21:11Alors, ce produit d'épargne, oui
21:13Eric Lombard dit
21:15On l'ouvre à partir de 500 euros
21:17Lorsqu'on lui pose la question, quelle est la limite
21:19Il ne sait pas vraiment répondre
21:21Il dit, pour le moment, il n'y a pas de limite. Mais là où j'attire
21:23Vraiment l'attention des Français aujourd'hui, c'est que
21:25On peut aller jusqu'à 5 000 euros
21:275 000, 10 000, 50 000
21:29Mais quelle importance, vous n'irez pas
21:31Cher André, et personne n'ira. Personne
21:33Ne va aller frapper à la porte de BPI France
21:35En disant, je veux placer 5 000 euros
21:37Sur le produit d'épargne. Et pourquoi ? Personne, c'est une caricature
21:39Non, non, mais je comprends. Quelques égarés
21:41Et pourquoi, concrètement ? Parce que Eric Lombard a
21:43Convoqué, donc, notre ministre de l'économie
21:45Quelques assureurs, lors d'un
21:47Tour de table, je dirais, il y a
21:49Plusieurs semaines, et cette mécanique
21:51Que je décrivais précédemment
21:53Va simplement être, si je vais
21:55L'imager, le tuyau
21:57Que l'on amorce sur
21:59Une nouvelle pompe, c'est-à-dire qu'il va y avoir
22:01Beaucoup d'assureurs qui vont
22:03Profiter des unités de
22:05Compte du produit d'épargne
22:07Défense, pour investir
22:09Dans du non-coté, parce qu'ils sont
22:11Contraints d'investir dans du non-coté. C'est la loi
22:13Qui les anoblige. Mais ces
22:15Lois, le problème, et c'est le problème de modifier
22:17Les lois trop régulièrement. Elles n'ont pas
22:1910 ans, 20 ans, 15 ans. Ce sont
22:21Des lois qui datent de l'année passée
22:23Tout simplement. Et sur
22:25La gestion pilotée, donc sur les contrats
22:27Qui sont déjà signés, la
22:29Loi industrie verte, qui avait été poussée
22:31Par Bruno Le Maire, impose
22:33En fonction des profils de risque
22:35Justement, si vous êtes
22:37Dans l'investissement, on dit
22:39Très sensible au risque, donc
22:41Très craintif. Si vous êtes jeune, vous êtes moins sensible
22:43Si vous êtes épargnant, vous êtes très sensible au risque
22:45Et impose
22:47D'investir dans des produits
22:49Qui investissent dans le non-coté. Donc ce produit
22:51Est taillé, si vous voulez, pour que les assureurs
22:53Profitent
22:55Les assurances-vie, aujourd'hui.
22:57C'est-à-dire que ce sera axé, si j'ai bien compris
22:59Ce sera axé sur les
23:01Les non-cotés. Pas les cotés
23:03En bourse, mais les autres. Absolument.
23:05Le produit Defense va investir dans le non-coté
23:07Tom Benoit, disons que moi
23:09Je suis sensible aux arguments
23:11Séduisants de M. Bompard, et je vais
23:13Investir. Lombard.
23:15Lombard, pourquoi j'ai dit Bompard, oui.
23:17Il veut peut-être prendre d'autres argents, mais différemment
23:19Et dans d'autres circonstances.
23:21Pas la même chose, c'est vrai.
23:23Alors, quel est mon risque ?
23:25Il est total.
23:27C'est 5% risqué
23:29Aucune garantie
23:31De quoi que ce soit. Vous avez un ministre de l'économie
23:33Qui devient presque un vendeur d'assurance
23:35Ou un vendeur de produits, en quelque sorte, et qui vous dit
23:37Vous allez pouvoir générer peut-être 5%, 10%,
23:3915%, j'ai entendu, mais
23:41Qui ne garantit pas. Le livret A, c'est un livret qui est
23:43Garanti. C'est-à-dire que l'Etat vous garantit
23:45Ce livret. Là, vous avez
23:47Permettre une boutade, mais déjà que lorsque l'Etat
23:49Nous garantit les choses, elles n'aboutissent pas
23:51Convenablement. Lorsqu'il ne les garantit pas,
23:53On a de quoi se poser des questions.
23:55Et il y a 5 ans, il paraît que ça doit être mobilisé
23:57Pendant 5 ans. Je ne peux pas y toucher pendant 5 ans.
23:59C'est de l'argent qui n'est plus liquide.
24:01Mais là où ça me dérange profondément,
24:03C'est qu'on est en train de signer
24:05Un blanc-seing BPI
24:07Pour que BPI France décide
24:09D'investir de l'argent
24:11Des Français dans des
24:13Sociétés qui sont non cotées.
24:15C'est le bras armé de la corruption
24:17Et du capitalisme d'entre soi.
24:19Vous n'avez pas mieux. Vous êtes en train de dire à BPI France
24:21L'assurance-vie aujourd'hui
24:23En France, c'est quoi ? C'est de 1500
24:25Milliards à peu près.
24:27Si vous regardez en gestion
24:29Pilotée, ce qui est le plus assujetti
24:31A se retrouver finalement
24:33Dans cette collecte
24:35Du produit d'épargne, vous devez être à 10
24:37À 20% du total de l'assurance-vie
24:39C'est-à-dire 200 milliards
24:41300 milliards, 400 milliards.
24:43Et eux, ils cherchent à peine 450 millions
24:45Pour le moment, on a largement
24:47De poids pour basculer.
24:49Mais vous allez avoir un collectif
24:51Mais qui va être ce collectif ?
24:53Un petit peu le ministère de l'économie,
24:55Un peu M. Lombard, un peu BPI France
24:57Qui va décider d'investir pas seulement dans la défense
24:59Parce que ce qui est précisé d'ailleurs, c'est investir
25:01Dans les PME et les ZEI qui travaillent dans la défense
25:03Mais également dans la cyber-sécurité
25:05Publique aussi
25:07Et dans les technologies
25:09Liées de près ou de loin
25:11A la défense
25:13De sociétés, pour ainsi dire
25:15D'ingénierie, conseils
25:17Qui vont travailler dans ces secteurs-là
25:19En fait, c'est un chèque en blanc
25:21C'est un chèque en blanc, mais ce qui me dérange
25:23C'est qu'on est dans une situation qui est de plus en plus socialiste
25:25Vous avez un principe
25:27Qui est que normalement, l'épargne
25:29Est privée, c'est le principe de l'épargne
25:31Si j'ai accumulé pendant 10 ans
25:3320 ans, 40 ans, c'est mon argent
25:35C'est une réserve d'énergie en quelque sorte
25:37Oui, le travail est d'énergie
25:39C'est une réserve d'énergie financière
25:41Que vous allez pouvoir traduire, peut-être pour entreprendre
25:43Ou pour investir
25:45Et là, vous avez un État qui vous dit
25:47Cette épargne ne doit plus être à vous
25:49On doit mettre la main dessus, la rendre illiquide
25:51Donc vous n'y touchez plus
25:53Et nous, par contre, pendant ce temps-là
25:55Nous allons investir dans des sociétés
25:57Et nous allons décider finalement
25:59Des sociétés qui méritent d'obtenir votre épargne
26:01Et je rappelle qu'aujourd'hui, toutes les sociétés
26:03Combien il y a d'entrepreneurs
26:05Avec lesquels je travaille d'ailleurs, parfois
26:07Qui ont besoin de liquidité
26:09Mais ce qui est fou dans cette histoire
26:11Ce qui est instructif
26:13Je dirais plutôt
26:15C'est qu'on vous demande
26:17Bernard Madoff
26:19Le fameux des subprimes 2008
26:21C'est comme les emprunts russes
26:23On vous demande, allez-y
26:25Et d'ailleurs, Bernard Madoff, c'était 10 à 12%
26:27Là, on vous dit 15%
26:29Donc c'est vraiment
26:31Il faut que ce soit séduisant, c'est ce que vous voulez dire
26:33Non, mais même pas
26:35On ne me donne aucune garantie, on m'a dit
26:37C'est donné
26:39Le drame, là où j'attire l'attention
26:41C'est ce que je disais au début de cette interview
26:43C'est que ça ne va pas être volontariste
26:45Il va y avoir, attendez-vous réellement
26:47À ce qu'il y ait la taxation
26:49Sur l'épargne dormante
26:51Justement, qu'on emploie trop souvent le terme
26:53Durant les temps qui viennent
26:55Mais surtout, tout un champ normatif
26:57Je discutais avec
26:59Un conseiller en gestion de patrimoine
27:01Avec lequel je travaille par ailleurs, assez récemment
27:03Je ne peux pas t'imaginer, depuis un mois
27:05Le nombre de demandes
27:07Dont on me fait part chez des confrères
27:09Qui sont au Luxembourg, pour ouvrir des assurances-vie
27:11Au Luxembourg, parce que tout le monde se dit
27:13Je vais essayer de partir
27:15Le problème, c'est que les assureurs luxembourgeois
27:17Ils sont également sensibles
27:19On va dire assujettis, soumis à la réglementation
27:21Française, parce qu'il y a Solvabilité 2
27:23Qui est la réglementation européenne
27:25Réglementation libre-échangeiste
27:27Mais déjà, il y a beaucoup de personnes qui se disent
27:29Non, il ne faut surtout pas que je laisse mon argent
27:31Sur des assurances-vie en France
27:33Parce que, tôt ou tard, on va me le prendre
27:35Que ce soit par de la taxation de l'épargne
27:37Ou par tout un champ normatif
27:39Ce qui va faire que je n'aurai nul autre choix, finalement
27:41Sur ma volonté, directement ou indirectement
27:43Que d'investir dans ces produits
27:45C'est quand même, oui, assez
27:47Hallucinant de voir ce qui se passe
27:49Et de voir, surtout, qu'on nous vend ça
27:51Mais si
27:53Si demain, dites-moi
27:55Juste comme ça, là, on va partir
27:57De politique fiction, mais si demain, Trump et Poutine
27:59S'entendent et que la guerre s'arrête
28:01Ça donne quoi, ça ?
28:03À supposer, dans un mois, deux mois, trois mois ?
28:05Je veux dire, mais même si la guerre continue
28:07Est-ce que vous pensez, réellement, que c'est avec 450 millions investis
28:09Dans des sociétés qui travaillent dans les technologies de la défense
28:11Que vous allez contrer Poutine ?
28:13Sérieusement, en France, je rappelle quand même
28:15Qu'on est de grandes puissances de défense en Europe
28:17Et qu'aujourd'hui, si on devait mener une guerre
28:19Mais au mieux éviter de la mener
28:21On serait en capacité de la mener si on additionnait
28:23Toutes les puissances de défense
28:25Que sont l'Italie, l'Allemagne, la France
28:27On n'a pas de quoi rougir vis-à-vis des Etats-Unis
28:29Ou de la Chine, proportionnellement
28:31Je crois qu'on est second, on est devant la Chine
28:33Toutes les puissances de défense additionnées
28:35Et je compte même pas les Anglais
28:37Sauf que pour faire la guerre, il faut d'autres choses aussi
28:39Mais en attendant, ça n'est pas en ponctionnant
28:41L'énergie financière
28:43De nos populations
28:45Pour financer dans l'idéal, on va dire
28:47Des sociétés françaises, parce que ce que dit
28:49Également Eric Lombard, c'est que nous allons se servir
28:51De cet argent pour investir
28:53Dans au minimum
28:5570% de sociétés françaises
28:57Mais pourquoi pas 100% dans ce cas-là ?
28:59Vous faites un livret défense souverain
29:01Et vous vous engagez à investir dans seulement
29:0370% d'ETI françaises
29:05Qui ne sont pas les ETI qui servent
29:07A faire la guerre, je le redis une fois
29:09Mais Tom Benoit, en tout cas, je crois que
29:11Je vous rejoins là-dessus, je crois qu'il ne va pas
29:13Il ne va pas y avoir
29:15Des centaines de milliers de gens qui vont faire la queue
29:17Pour aller investir
29:19Mais il va y avoir bien des assureurs
29:21Par contre, qui seront contraints
29:23Par la loi Industrie Verte, d'investir
29:25Et d'orienter de l'épargne des français
29:27Malgré tout vers ce fonds de défense
29:29Encore une fois, ça donne une juste mesure de la lucidité
29:31Et de la vision
29:33Des visionnaires qui nous gouvernent
29:35Les français sont lucides, mais peut-être pas
29:37Les personnes qui sont à la tête aujourd'hui
29:39De la France, c'est ça la problématique
29:41C'est ça la problématique, merci Tom Benoit
29:43Merci à vous André
29:45Ici Sud Radio
29:47Sud Radio
29:49Les français
29:51Parlent aux français
29:53Je n'aime pas
29:55La blanquette de veau
29:57Je n'aime pas la blanquette de veau
29:59Sud Radio Bercov dans tous ses états
30:01Alors vous savez ce qui fait notre bonheur
30:03Et je sais le vôtre
30:05Parce que vous nous écrivez, vous nous appelez
30:07Ce sont des perles
30:09Et oui, de temps en temps, il y a des perles de culture
30:11Ou alors aussi des perles d'inculture
30:13Bien sûr
30:15Et quand il s'agit des princes qui nous gouvernent
30:17Des députés
30:19Ou qui aspirent à nous gouverner
30:21Eh bien ça devient vraiment un collier scintillant
30:23Et là nous avons
30:25Deux exemples absolument magnifiques
30:27Je vous assure que
30:29Beauboussin et tous les autres jouaillés
30:31Seraient mais fous de joie
30:33D'avoir des perles de cet acabit
30:35Vous allez d'abord entendre
30:37Le député en Assemblée Nationale
30:39Le député de la France Insoumise, Sébastien Delogu
30:41C'est un absus
30:43Certes, mais écoutez
30:45Ça vaut son pesant
30:47Sud Radio Bercov dans tous ses états
30:49Les perles du jour
30:51Tu dis parfois
30:53Tu dis souvent
30:55N'importe quoi
30:57C'est vrai à la barrière
30:59Plus je t'entends
31:01Plus je te vois, mais pas plus je t'aime
31:03Plus je me demande à quoi vous servez
31:05Ecoutez donc
31:07À l'Assemblée Nationale, Sébastien Delogu
31:09Vendredi
31:11Emmanuel Valls, ministre de la République
31:13Prétend que l'antisémitisme vient
31:15Essentiellement et historiquement
31:17Du monde musulman
31:19Ce n'est pourtant pas le cas
31:21De mon grand-père Néahoran
31:23Qui a déporté les Juifs
31:25À Auschwitz
31:27Attendez, qu'est-ce qu'il dit ?
31:29Qu'est-ce qu'il dit que
31:31Ce n'est pas le cas de mon grand-père Néahoran
31:33Qui a déporté les Juifs à Auschwitz
31:35Bon, évidemment que c'est un absus
31:37Faut pas se raconter des histoires
31:39C'est évidemment un absus
31:41L'intérêt c'est qu'il est en train de lire
31:43Parce qu'on a l'image là
31:45Il est en train de lire un texte, Sébastien Delogu
31:47Et puis il a sauté un truc
31:49Je ne sais pas si son grand-père
31:51A été déporté ou pas déporté
31:53Et il dit
31:55Mon grand-père qui a déporté
31:57Les Juifs à Auschwitz
31:59Bon, il ne faut pas le prendre pour autre chose que ça
32:01C'est un absus, c'est un
32:03Erreur de langage, c'est une erreur de lecture
32:05Mais quand même, vous savez
32:07Vous vous rappelez que
32:09Quand même à cette antenne ici sur Sud Radio
32:11Le même Sébastien Delogu avait dit
32:13Ouais pétain, je connais pas, il parait qu'il était raciste
32:15Mais j'en sais pas plus sur pétain
32:17Voilà, etc, etc
32:19A un moment donné quand même
32:21Député de la nation, quand même représentant du peuple français
32:23Peut-être qu'on pourrait faire
32:25Un tout petit peu, cher Sébastien Delogu
32:27Un petit peu de précaution
32:29Tourner 7 fois, 8 fois
32:3110 fois votre langue dans la bouche
32:33Avant d'y aller
32:35Et alors, vous savez, il n'y a pas
32:37Que Sébastien Delogu, il y a
32:39Evidemment une autre députée
32:41La France Insoumise, je vous assure qu'on ne fait pas exprès
32:43Mais voilà, c'était des exemples, Ersilia Soudé
32:45Alors nous citons très souvent Ersilia Soudé
32:47Dès que Maud Koffler tombe sur Ersilia Soudé
32:49Elle m'envoie me dire
32:51T'as vu ce qu'elle a dit Ersilia Soudé ?
32:53Et bien voilà ce qu'elle dit
32:55Ersilia Soudé hier en
32:57Commission
32:59Et voilà, on y discutait, des immigrés
33:01Écoutez
33:03Ah oui, on parle des immigrés
33:05Où ils voulaient mettre derrière les barreaux
33:07Et c'est quoi la prochaine étape, dit-elle ?
33:09Voulait les exterminer
33:11Comme en 39-46
33:1346 ?
33:15Attendez, 46 ?
33:17Mais je croyais que la guerre s'était arrêtée
33:19En 45
33:21Que le débarquement avait eu lieu
33:23Le 18 juin 44
33:25Et que le reste s'était arrêté en 45
33:27Et bien non, non
33:29C'est 39-46
33:31Je suis assez content que notre chère Ersilia Soudé
33:33Réécrive l'histoire
33:35Vous voyez, il y avait Mal et Isaac
33:37Et bien maintenant, il y aura le Manuel Soudé
33:39Demain, ce sera 48, 49 ou 50
33:41Voilà, ainsi va
33:43Le monde de la représentation parlementaire
33:45En tout cas, un certain monde
33:47Sud Radio
33:49Berkhoff dans tous ses états
33:51Tu veux ou tu veux pas
33:53Tu veux c'est bien
33:55Si tu veux pas, tant pis
33:57Si tu veux pas, tant pis
33:59Tu veux ou tu veux pas
34:01Je ne sais pas s'ils veulent ou s'ils ne veulent pas
34:03Mais vous vous rappelez qu'il y a eu
34:05Le drame de Crépole, on ne va pas la rappeler
34:07On en a parlé beaucoup ici
34:09Cette histoire terrible de ce Thomas
34:11Qui a été assassiné à l'arme blanche
34:13Vraiment par des gens
34:15Qui avaient envie
34:17Je ne sais pas s'ils avaient envie de faire la fête, de troubler la fête
34:19Il faut quand même savoir
34:21Et il y a eu un livre fait par trois auteurs, trois journalistes
34:23Qui s'appelle Une nuit blanche, sur le drame de Crépole
34:25Et alors
34:27Sur la cinq, on en a déjà parlé
34:29Eh bien voici ce qu'il disait
34:31A propos
34:33De l'accusation où des gens ont évoqué
34:35Le racisme anti-blanc
34:37Voici ce qu'il disait dans un premier temps
34:39Le racisme anti-blanc c'est un concept
34:41Qui vient de l'extrême droite
34:43Qui fait appel
34:45A des notions de submersion migratoire
34:47Et où les blancs ne pourraient plus
34:49Vivre tranquillement dans leur pays
34:51En jurisprudence devant les tribunaux
34:53Le racisme anti-blanc ça n'existe pas
34:55Le racisme anti-blanc ça n'existe pas
34:57Et oui oui c'est un concept
34:59Etc.
35:01Et ils disaient mais non non non
35:03C'était voilà d'une bande de jeunes qui avaient envie de faire la fête
35:05Mais on leur dit mais attendez ils venaient avec des couteaux
35:07Bah oui oui bah voilà ils venaient avec des couteaux
35:09Mais c'est pas pour ça qu'ils avaient envie de faire le risque
35:11Et alors devant la réaction
35:13Qui a eu une réaction très très forte
35:15Effectivement en disant mais attendez
35:17Vous dites quoi là
35:19Eh bien les journalistes d'une autre émission
35:21Quelques jours après
35:23On verrait non pas à 180 degrés
35:25Mais disons à 90 degrés
35:27A écouter ce
35:29Qu'ils disaient
35:31Donc quelques jours plus tard
35:33Et il a été dit immédiatement que des jeunes
35:35S'étaient armés
35:37Étaient partis du quartier de la Monnaie
35:39Pour aller tuer du blanc
35:41Quand on observe les faits et nous c'est ce qu'on essaie de faire
35:43En tant que journaliste c'est de
35:45De faire le récit le plus
35:47Minutieux possible c'est que on voit
35:49Que ces jeunes pour la plupart
35:51Ont participé à la soirée
35:53Qu'il y a eu une altercation
35:55A l'intérieur du bal
35:57Qu'ensuite des insultes racistes
35:59Ont été échangées des deux côtés
36:01On n'a jamais nié et je tiens de souligner
36:03Ce soir qu'il y a eu
36:05Des insultes anti-blancs ou anti-français
36:07Qui ont été prononcées
36:09Les enquêteurs en recensent un certain nombre
36:11Et d'ailleurs dans notre livre
36:13On fait un chapitre dédié
36:15A cette question en revanche
36:17Ce qui est sûr c'est qu'il y a eu des insultes des deux côtés
36:19Encore une fois le directeur général
36:21De la gendarmerie nationale lui-même
36:23Avait dit que ça avait pu être des insultes
36:25Échangées sur le moment
36:27Mais ça n'en constitue pas forcément
36:29Le mobile du crime
36:31En tout cas à l'heure où on vous parle
36:33Les magistrats ne l'ont pas qualifié comme tel
36:35A l'heure où on vous parle, voyez le changement
36:37Au début racisme anti-blanc mais non ça n'existe pas
36:39Il n'y a pas de racisme anti-blanc c'est un concept
36:41Et là ah oui oui
36:43C'est vrai qu'il y a eu des insultes des deux côtés
36:45Des insultes racistes
36:47Y compris des insultes racistes anti-blanc
36:49Ont été proférées
36:51Alors qu'il ne disait pas
36:53Du tout ça
36:55Sur la 5 à 7 à vous
36:57Non non c'était autre chose
36:59C'est un autre alors effectivement
37:01Un changement de langage
37:03Et puis ils ajoutent oui à l'heure où on vous parle
37:05On ne sait pas encore l'enquête n'est pas finie
37:07Etc. Et ils avaient dit
37:09D'ailleurs dès le départ parce que ça
37:11Les armes en tout cas s'il y avait des paroles des deux côtés
37:13Ou des insultes des côtés
37:15Les armes n'étaient que d'un côté
37:17Les couteaux n'étaient que d'un côté
37:19Du côté des gens qui sont venus de Romand-sur-Isère à Crépole
37:21Pour faire ce qu'ils ont fait
37:23Alors quand même c'est quoi le journalisme
37:25Le journalisme c'est quand même
37:27De prendre le temps
37:29Et je connais deux de ces journalistes qui ne sont pas de mauvais journalistes
37:31Mais prenez le temps
37:33Et essayez de ne pas faire que votre idéologie
37:35Quand même colore
37:37Je dirais de façon irrémédiable
37:39Le réel
37:41Parce que le réel il ne frappe pas la porte
37:43Et vous pouvez faire ce que vous voulez
37:45Fermez les portes, fermez les fenêtres
37:47Mais voilà
37:49La dure réalité est là
37:51Et franchement cette espèce de changement de langage
37:53Et forcé
37:55Par les réactions qu'il y a eu
37:57De la part de gens qui écrivent un livre
37:59Sur ce drame
38:01Sur ce drame horrible
38:03Et bien encore une fois
38:05On a dit pour certains députés
38:07Prenez le temps de réfléchir et surtout
38:09N'oubliez jamais ce que disait
38:11Monsieur Albert Londres
38:13Qu'est-ce qu'il disait Albert Londres ?
38:15Le journalisme c'est d'abord porter la plume
38:17Dans la plaie
38:19Encore faut-il que la plume soit
38:21Bien affûtée
38:23Et que ce soit non pas un porte plume
38:25Mais un instrument du réel
38:27Voilà
38:29A bon entendeur, salut