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Mercredi 19 mars 2025, retrouvez Vincent Belliveau (Chief International Officer, Cornerstone), Camille Sztejnhorn (directrice Europe de l'impact ESG, Lefebvre Dalloz), Alex Bauer (directeur général, IBM Consulting) et Flaubert Vuillier (fondateur, La Manufacture RH) dans SMART JOB, une émission présentée par Arnaud Ardoin.

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00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans SmartJob. Votre rendez-vous emploi RH, débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles évidemment.
00:16Bien dans SmartJob aujourd'hui, on s'intéresse au recrutement, à l'entretien d'embauche. Est-ce qu'on peut le rater ? Est-ce que c'est préjudiciable voire rédhibitoire ?
00:24On en parle avec Flaubert Vuillier, fondateur de la manufacture RH.
00:29Le cercle RH emploie business, la guerre du numérique. Bien au-delà des enjeux IA, le numérique, les outils numériques, on va en parler avec nos invités.
00:38C'est un levier de croissance essentiel dans un monde évidemment hyper concurrentiel. On en parlera avec Alex Boer et Vincent Belliveau, ils sont nos invités.
00:47Fenêtres sur l'emploi, CSRD, ESG et conformité, c'est un peu des acronymes mais vous voyez de quoi je parle. La CSRD, c'est l'acronyme qui fait peur à tous les RH et à tous les chefs d'entreprise.
00:59Qu'est-ce qu'il faut en savoir ? On en parlera avec la directrice Europe de l'Impact ESG chez Lefèvre Dallos. Elle sera notre invitée à la fin de l'émission.
01:07Tout de suite, c'est bien dans SmartJob.
01:17Flobert Vuillier, ravi de vous accueillir.
01:23Merci Arnaud, bonjour.
01:24Bonjour, vous êtes le fondateur de la Manufacture RH et vous utilisez régulièrement ici sur ce plateau et choisissez des thèmes assez disruptifs.
01:31Alors celui-ci, il est psychologique, sociologique. Est-ce qu'on peut recruter quelqu'un qui a, on va le dire, je mets des guillemets, foiré son entretien ?
01:38Ça, c'est le sujet que vous portez. Oui ou non, on peut le recruter ?
01:42Alors oui, on peut le recruter. Tout dépend de l'échec qu'il a connu, des raisons de son échec. On peut aussi se poser la question, quand il a loupé, est-ce que le recruteur, lui, a été bon ?
01:56C'est un match à deux.
01:58C'est un match à deux. Un bon candidat, un bon entretien, c'est comme un match de tennis, il faut être deux. À un moment donné, est-ce que le recruteur a été bon ?
02:06Après, il peut y avoir évidemment des loupés qui sont rédhibitoires, ça reste évident. Mais on touche quand même un mythe. L'entretien de recrutement, c'est un peu, c'est l'épreuve ultime, c'est l'épreuve des potos dans Koh Lanta.
02:20C'est le truc quand même, voilà, tout le monde... On n'en dort pas de la nuit la veille. On n'en dort pas de la nuit, voilà, c'est quelque chose de très important.
02:27Vous nous dites, il faut être deux pour faire un bon entretien. Il y a parfois des éléments rédhibitoires, on les met de côté. Il ne connaît pas l'entreprise, il n'a pas le niveau requis, ça c'est rédhibitoire.
02:35Oui, c'est le commercial qui n'arrive pas à se vendre. À un moment donné, on va se projeter en disant tiens, si lui n'arrive pas à se vendre, bon, ça va être compliqué quand même qu'il vende mon produit demain.
02:43Mais quand même sur le fond, cette espèce de moment ultime dont vous parlez, ça sert à quoi vraiment l'entretien finalement ?
02:50Disons que ça sert à voir la personne entre guillemets sous son meilleur angle. C'est aussi ça le job du recruteur, c'est faire que la personne donne le meilleur d'elle-même,
03:00qu'on arrive à se dire je la projette ou pas dans le poste. Nous, on fait du recrutement, on a des clients qui nous mandatent. Est-ce que je la projette dans le brief que le client m'a donné ?
03:10Mais il y a évidemment tout un travail à faire en amont pour arriver à projeter ou pas la personne.
03:14Mais en creux, est-ce que l'entretien c'est un juge de paix réellement ? Parce qu'on peut avoir des compétences et passer totalement à côté.
03:20Oui, mais si c'était un juge de paix, on se dirait la personne qui réussit son entretien, on la prend. Alors qu'on a toutes et tous connu la star de l'entretien et le jour où il commence, on se dit mais c'est pas lui, c'est son cousin, c'est son frère.
03:36Et c'est pas le même que j'ai vu en entretien. Donc si c'était un juge de paix, dans ce sens-là, on se dirait ok, il réussit, je prends, mais il y a quand même parfois des échecs derrière.
03:45Dans l'autre sens, il faut vraiment comprendre qu'est-ce qui fait que je me dis qu'il a loupé son entretien.
03:51Il y a une phrase que je n'aime pas et pourtant elle est très souvent prononcée en recrutement, c'est quand il y a un doute, il n'y a pas de doute.
03:58Mais le job du recruteur, c'est pas d'avoir des doutes, c'est d'avoir à un moment donné une certitude en levant son doute. Et qu'est-ce qu'il va faire pour lever ses doutes ?
04:06Il y a quand même un sujet que vous soulevez en creux, c'est le débat de l'oralité, une de mes compétences, enfin je l'espère.
04:12C'est de se dire après tout, on est face à un ingénieur informatique, quelqu'un qui est extrêmement compétent dans le logiciel ou l'outil qui va bien, mais c'est quelqu'un qui ne sait pas communiquer.
04:23On le met à l'essai tout de suite pour voir si c'est sans servir ou on essaie de le faire parler, lui tirer les verres du nez au risque de le stresser encore plus.
04:30Déjà on va le mettre à l'aise, on va lui expliquer que ça ne va pas être sur sa capacité orale qu'on va le recruter et puis ensuite on va le mettre en situation.
04:37Et normalement là, il va se révéler parce qu'il va être entre guillemets dans sa zone de génie, dans sa zone de plaisir, dans ce qu'il maîtrise.
04:45Et il sera beaucoup plus à l'aise que si on fait un focus sur sa faculté à prendre la parole devant nous.
04:51Donc ça veut dire qu'il faut, en fonction des profils, mettre plus ou moins en situation la personne parce que l'ingénieur, on a besoin de savoir si...
04:57Un soudeur, c'est pareil, il n'y a pas besoin de faire un entretien d'embauche avec un soudeur, on veut juste savoir s'il s'est soudé, vous êtes d'accord ?
05:03Oui, après on veut voir sa personnalité, on veut qu'il nous parle de lui, on veut qu'il nous parle de sa relation au travail, de sa vie, etc.
05:10Donc il faut quand même échanger avec lui. Après le job à faire aussi, c'est très important, un entretien de recrutement c'est comme un concours, il faut comparer.
05:18Pour comparer, quand on a un poste et qu'on voit des candidats, il faut poser les mêmes questions.
05:22Il faut un peu une grille quand même.
05:24Il faut une grille.
05:25Mais l'entretien c'est un piège ou c'est une manière de faire éclore le candidat ?
05:30Parce que c'est vrai qu'on est tellement stressé, on se dit, là je me jette dans la gueule du loup, ça ne doit pas être ça un entretien ?
05:36Ça doit justement être une manière de faire éclore le candidat.
05:39Alors si notre job c'est de tenter des pièges au candidat, le job du recruteur c'est quoi ?
05:45Je dois transformer une personne, un profil, moi je vais faire de la chasse sur LinkedIn, je dois transformer ce profil LinkedIn en candidat.
05:52Pour ça je dois avoir entendu ce que m'a dit mon client et ce qu'il ne m'a pas dit aussi, donc vraiment poser plein de questions pour comprendre le poste et l'environnement.
06:02Et puis ensuite aller approcher le candidat, enfin qui n'est pas encore candidat, qui est juste un profil, la personne, et la transformer en candidat en lui donnant envie de s'asseoir dans le bureau de mon client.
06:13Avant de nous quitter, est-ce qu'il peut arriver qu'un recruteur se dit, je suis passé à côté, un peu comme on passe à côté d'un match de football ou de tennis, et de se dire je vais me redonner une chance avec ce candidat ?
06:23Bien sûr, c'est je pense l'humilité, la remise en question qu'on doit avoir. Un sportif peut se louper, un coach, des très bons coachs loupent leur match.
06:32On a le droit de se dire, j'ai peut-être pas été très bon sur cet entretien, on reste des êtres humains.
06:37Il peut y avoir plein de choses qui font qu'on n'a pas été bon, qu'on n'a pas ciblé les bonnes choses.
06:41Ou parfois même, le poste évolue un peu, j'ai refait un point avec mon client qui me dit, ah j'avais oublié de te dire il y a ci, il y a ça.
06:47Et bien là on redonne la chance au candidat si on se dit, ok, il y a de la matière. Et c'est ça le travail.
06:52Et là le candidat repart de nouveau avec la boule au ventre, il ne dort pas de la nuit et il retourne dans le bureau du recruteur.
06:57Non, il se dit plus tôt, j'ai une nouvelle opportunité, je vais la saisir.
07:01Et nous on est là pour ça, pour changer la vie des gens. C'est un beau métier quand même au final.
07:06C'est un très beau métier en effet, à condition que ce ne soit pas un piège, un showstrap, mais vraiment un moment d'éclosion de la personnalité.
07:12Oui, je pense que celui ou celle qui voit ça comme tente des pièges, il a un petit truc à régler au fond de lui, je pense.
07:17C'est ça.
07:18Je vous ai trois adresses à lui conseiller.
07:20On viendrait nous en parler justement de ces recruteurs un peu pervers.
07:23Merci Flaubert Vuillier.
07:25Merci Arnaud.
07:26La Manufacture RH, merci de nous rendre visite régulièrement sur le plateau de Smart Job.
07:30On tourne une page, c'est le Cercle RH qu'on va parler.
07:32Alors vous allez le voir, pas exclusivement l'IA qui inonde l'actualité, mais de la transfo numérique plus globale dans lequel évidemment s'inscrit l'IA.
07:40Un outil essentiel, un levier essentiel et c'est aussi une manière d'engager les collaborateurs.
07:44On en parle avec deux experts, ils sont mes invités dans le Cercle RH.
07:48Le Cercle RH et on s'intéresse au numérique, à la guerre du numérique.
08:04Vous avez compris qu'évidemment on allait parler des enjeux d'engagement des collaborateurs, de la résistance de certains collaborateurs à ces enjeux numériques.
08:11Et puis évidemment d'un enjeu de productivité pour les entreprises et donc de pouvoir réussir à prendre sa place sur le marché, les marchés très concurrentiels.
08:19On en parle avec des experts et vous avez vu, je n'ai pas utilisé le mot IA.
08:22Donc ce n'est pas une émission sur l'IA.
08:24Alex Boer, ravi de vous accueillir.
08:26Vous êtes Directeur Général d'IBM Consulting avec un ouvrage Défi édition 2024, on y reviendra peut-être.
08:33Et on voit bien que Consulting, c'est la notion de conseil, d'accompagnement des entreprises sur ces sujets et de transfo numérique.
08:40Merci d'être avec nous.
08:41Et Vincent Belliveau, ravi de vous accueillir.
08:43Vous êtes Chief International Officer chez Cornerstone qui est un éditeur de logiciels mais qui prolonge par de la formation et de l'accompagnement à tous ces enjeux numériques.
08:53On va parler de l'IA de toute façon, à un moment donné l'IA va revenir sur la table.
08:56Mais je me tourne vers vous.
08:58Moi je pensais vraiment très basiquement que ces enjeux de transfo numérique étaient derrière nous et que maintenant il fallait se concentrer sur l'IA générative et qu'on était à fond sur le sujet.
09:07Non, pas vraiment.
09:09Maintenant les entreprises sont encore dans des transfo numériques quasiment permanentes.
09:14Alors déjà quand vous questionnez les grands dirigeants, vous leur demandez c'est quoi les grandes priorités, 95% vont vous dire c'est la transformation digitale.
09:21Donc la transformation digitale est large et elle s'est invitée sur la table des Comex.
09:28Et aujourd'hui il n'y a pas de stratégie sans technologie et donc la transformation fait partie des priorités.
09:34Pour être concret pour ceux qui nous regardent, parce qu'on n'est pas une émission tech, vous savez on parle d'emploi, des ressources humaines.
09:39Ça veut dire quoi transfo digitale ?
09:41Ça veut dire on plateforme, on crée des outils numériques pour mettre les payes en mouvement.
09:46Qu'est-ce qu'on fait concrètement ?
09:48Alors il y a une transformation digitale, on travaille sur l'expérience employée.
09:52Vous parliez effectivement de la notion de DRH.
09:54Donc ça veut dire simplifier, être beaucoup plus agile en interne, améliorer la productivité, améliorer aussi le bien-être des employés.
10:03Ça c'est très important.
10:04Vous êtes capable de mesurer ?
10:06On est capable de mesurer, on est capable aussi, et d'ailleurs il y a des pulses au niveau des surveys qui sont faits auprès de nos employés
10:12pour nous assurer qu'effectivement ils sont à l'aise dans leur travail, ils sont épanouis.
10:18Et ils ont aussi les outils pour mener à bien les tâches qui leur sont confiées.
10:21Donc ça c'est sur la partie expérience employée.
10:24Et vous avez aussi l'expérience client qui est effectivement essentielle.
10:29Donc l'idée c'est d'être une société qui va interagir avec les clients, qui propose des plateformes, vous citiez la plateforme,
10:36qui permet aussi dans un écosystème, parce qu'aujourd'hui on travaille dans un écosystème,
10:40de pouvoir travailler avec plusieurs entreprises pour fournir des...
10:45Et tout ça c'est de la transformation numérique, digitale, et on ira jusqu'à l'IA.
10:49De votre côté, éditeur de logiciels, vous accompagnez les entreprises.
10:53L'accompagnement ne se situe pas uniquement à leur vendre le logiciel.
10:58C'est aussi d'accompagner dans la formation.
11:00Oui, nous avons deux casquettes.
11:02Nous sommes éditeurs de logiciels de gestion de la formation et des talents et des ressources humaines.
11:06En ce sens, nous digitalisons la fonction RH et la fonction formation pour nos clients.
11:11Et par ailleurs, nos formations et nos outils de formation sont utilisés
11:15pour déployer un ensemble de formation et d'accompagnement numérique
11:19pour les collaborateurs dans les petits, moyens et grands groupes.
11:22Et donc on travaille sur ces deux aspects-là.
11:24Je rebondirais sur le côté transformation numérique.
11:26Pour moi, c'est un sujet permanent.
11:28Il y aura toujours une transformation.
11:30Ça ne va jamais s'arrêter ce sujet.
11:32Ça ne va jamais s'arrêter.
11:33Et donc notre accompagnement, c'est vraiment de faciliter la préparation des effectifs
11:37pour qu'ils soient prêts, non seulement dans leur travail d'aujourd'hui au niveau numérique,
11:41mais également qu'ils soient prêts demain et après-demain selon les différentes évolutions du marché.
11:46Et je le dis sans humour, on n'est pas encore rentré dans le débat qu'on aura à la fin de l'émission
11:49sur la place de l'IA et des nouveaux métiers impactés
11:53ou les nouveaux métiers qui vont se créer grâce à l'IA.
11:55On est vraiment dans la transfo.
11:57Les résistances au numérique, parce que ça aussi, on pense que c'est réglé,
12:01que tout ça est derrière nous.
12:02Mais en fait, quand le COMEX décide de faire des transfos,
12:05souvent ça a une implication assez lourde dans la vie de l'entreprise.
12:09Est-ce qu'il y a des résistances ?
12:10Oui, forcément, il y a des résistances parce qu'on est tous humains
12:14et donc on a l'habitude de travailler avec des routines.
12:18D'habitude, bien sûr.
12:20Je vais citer par exemple, parce que lorsqu'on regarde le meilleur exemple,
12:23les industries qui ont été disruptées le plus rapidement,
12:27c'était les transports, toutes les agences de voyage, mais aussi la presse.
12:33Et ça, c'est la transformation digitale, c'était il y a 15 ans.
12:36Il faut le dire pour la presse, avant c'était les conducteurs faits à la main avec des règles,
12:39ensuite on a numérisé l'ensemble des journaux.
12:41Exactement.
12:42Et donc dans une profession qui est quand même assez syndiquée.
12:45Et ça a grincé.
12:46Ça a grincé énormément.
12:47Et donc il a fallu, au travers de beaucoup de pédagogie,
12:51et surtout une conviction qu'avant on était du temps de Gutenberg,
12:55c'était Paperbase, et maintenant on est au temps de Zuckerberg.
12:58Et on ne peut pas nier cette évolution.
13:01Et si on nie cette évolution, on se retrouve disrupté et en marge du marché.
13:06Et donc à décrocher, voire même à fermer ses portes,
13:09parce qu'on ne peut plus faire son conducteur à la réglette,
13:11mais que c'est plus rapide et plus efficace de le faire.
13:13Même sujet, la résistance.
13:15Comment vous la regardez cette résistance ?
13:17C'est la pédagogie, c'est de la formation, c'est de l'accompagnement ?
13:19On a le plaisir de travailler avec des clients d'une part de toutes tailles,
13:22d'autre part à travers tous les pays à l'international,
13:24et enfin à travers toutes les industries.
13:26La France est spécifique, vous dites,
13:27parce qu'on a un système de formation très encadré, très cadré par la loi.
13:32Tout à fait.
13:33Ce qui donne un avantage à la France sur une véritable volonté d'investir dans la formation.
13:37Ceci dit, peut donner un désavantage en donnant trop de règles et de dogmes
13:43autour de la façon de faire la formation,
13:45plutôt que de l'avoir d'une façon plus ouverte.
13:47Donc c'est à la fois un plus et un moins.
13:49C'est la bureaucratie française, vous, qui êtes canadien.
13:51On peut dire ça. Ceci dit, je suis ici depuis 20 ans et je l'apprécie également.
13:54Ceci dit, sur la notion de digital et de numérique et de résistance au numérique,
14:01c'est essentiel de créer une culture du numérique dans toute entreprise.
14:05Ça commence par la direction, la direction doit y être engagée.
14:08Ce n'est pas optionnel.
14:09Pour nous, on l'a vu à travers toutes les industries,
14:12aucun domaine, aucun sujet, aucune entreprise ne peut se passer du numérique.
14:16En fait, le numérique aujourd'hui, c'est le métier.
14:19Il n'y a aucun métier, que ce soit le marketing, la chaîne d'approvisionnement.
14:22En fait, il est transverse à tous les métiers.
14:23À tous les métiers, tout à fait.
14:24Ensuite de ça, il y a le sujet du numérique lui-même,
14:26avec la cybersécurité, l'intelligence artificielle, etc.
14:29Et les DSI et les services spécifiques à l'informatique.
14:32En fait, tous les métiers aujourd'hui sont impactés.
14:34Et vous, chez IBM, excusez-moi, je suis un peu abrut, mais vous vendez quoi ?
14:38Vous faites de la pédagogie, vous les accompagnez à une transfo plus agile.
14:42C'est quoi, je dirais, l'intelligence d'IBM sur ce sujet ?
14:45Alors déjà, IBM Consulting, c'est le plus grand cabinet de conseil au sein d'une boîte de tech.
14:50Donc nous, notre spécificité, c'est de prendre les technologies,
14:54prendre l'innovation, parce qu'on est quand même 7 milliards de dollars d'investissement en innovation.
14:59En interne, vous ouvrez la boîte à outils.
15:01Et on se dit, on va l'appliquer pour le besoin de nos clients,
15:03et surtout pour la transformation de nos clients.
15:05Donc on a des consultants qui maîtrisent la technologie,
15:08qui maîtrisent aussi l'innovation,
15:10et qui comprennent les enjeux business de nos clients.
15:13Et on est là pour les accompagner dans leur transformation.
15:16Mais vous évoquez chez Cornerstone aussi les enjeux soft skills.
15:19C'est-à-dire, non seulement il y a la résistance qu'il faut évidemment convaincre,
15:22convaincre le salarié que c'est utile,
15:24mais il y a aussi les enjeux soft skills, c'est les postures, l'attitude.
15:27Expliquez-moi.
15:28Alors déjà, Vincent parlait effectivement de changement culturel.
15:34J'ai envie de dire, il y a des changements culturels,
15:36parce que c'est transgénérationnel.
15:38Il y a 4, voire 5 générations qui posent la même boîte.
15:40Exactement. Quand on regarde chez IBM, il y a aujourd'hui 4 générations.
15:43La génération Alpha va arriver.
15:44Il va falloir prendre en compte les nouvelles spécificités.
15:47Celle qui a comme une téléphone à cadran.
15:49Par exemple, les formations qui étaient des formations classiques,
15:52qu'on faisait avec les baby-boomers,
15:54aujourd'hui, ce n'est plus du tout ça.
15:56C'est-à-dire qu'on fait des hackathons,
15:58on met de la vidéo, on les met en situation,
16:00on les engage, on les motive.
16:02Donc, ça a énormément évolué.
16:04Et on doit tenir compte effectivement des spécificités générationnelles.
16:06Vincent Béliveau, même problème pour vous.
16:08Adapter la formation au profil des personnes que vous accompagnez.
16:11Tout à fait. Deux points là-dessus.
16:13Premièrement, notre spécialisation, c'est sur quoi on travaille très très fort,
16:17c'est d'accompagner les clients pour à la fois répondre aux besoins de l'entreprise,
16:20l'entreprise a un plan stratégique,
16:22a des objectifs de formation numériques ou autres vraiment clairs,
16:25et accompagner chacun des collaborateurs.
16:27C'est impossible pour aucun département de formation, RH ou direction,
16:30de mapper toutes les formations nécessaires,
16:32toutes les compétences à développer.
16:34Le monde avance tellement vite, il se complexifie tellement,
16:36qu'on offre à la fois les outils pour donner les moyens aux collaborateurs
16:40de se former par eux-mêmes,
16:42tout en offrant la capacité d'automatiser les formations réglementaires
16:47ou obligatoires, si vous voulez, dans l'entreprise.
16:49Louis, je vous écoute.
16:51Pendant que vous m'expliquez tout cela,
16:53au même moment, pendant que vous vous accompagnez,
16:55que vous essayez d'être au plus près des besoins,
16:57est arrivé il y a presque un an maintenant,
16:59une accélération sur l'IA qui est venue se surrajouter
17:02à l'espèce d'angoisse existentielle,
17:04de se dire déjà que le numérique disruptait mon organe,
17:07alors l'IA me fait perdre mon job.
17:09Vous êtes confronté à cela ?
17:11Je vais juste compléter sur la partie soft skills dont vous parliez.
17:13On a une étude, on a racheté une société qui s'appelait Skyhive,
17:16qui étudie toutes les compétences en demande,
17:20partout dans le monde, dans les offres d'emploi,
17:23dans les publications,
17:26dans tout ce qui se trouve sur Internet et au-delà.
17:30Il y a une augmentation de 400 % de la demande
17:34pour des compétences en IA générationnelle.
17:36441 %, on a le chiffre qui va s'afficher.
17:39Merci, tout à fait.
17:41Par ailleurs, on a quand même trois fois plus de demandes,
17:44un peu plus que ça en Europe,
17:46pour les compétences dites soft skills,
17:48les compétences où l'humain vient compléter l'IA, si on veut.
17:52L'un ne va pas sans l'autre.
17:54Alex, 75 % des PDG,
17:56et je pense que ce chiffre-là, vous l'avez dans votre scope,
17:59pensent que l'avantage concurrentiel dépendra de celui qui possède l'IA générative.
18:03Vous voyez, on est rentré dans le débat de l'IA générative.
18:05La transfonumérique est permanente.
18:07Et là-dessus, il faut aussi imaginer l'outil IA
18:11qui va venir se pluguer sur tous les métiers,
18:13globalement, pour le dire simplement.
18:15Les PDG en ont conscience.
18:17Pour eux, c'est la clé.
18:18Oui. Alors maintenant, il faut l'exécuter.
18:20On est d'accord.
18:21Il faut l'exécuter.
18:22Et on s'aperçoit, on n'a pas parlé aussi de fractures numériques,
18:25parce que ça s'accompagne aussi, et on l'a vu dans le cadre du Covid,
18:29aujourd'hui, lorsqu'on regarde l'électronisme, c'est 17 % de la population.
18:33Donc aujourd'hui, notre enjeu, c'est à la fois d'acculturer l'ensemble.
18:37Et chez IBM, on s'est fixé un objectif
18:40de former 30 millions de personnes dans le monde à l'horizon 2030.
18:45Comment ça se décline sur la France ?
18:48On a mis en place une plateforme qui s'appelle Skill Build,
18:51qui permet à tout un chacun, de manière totalement ouverte et gratuite,
18:55de pouvoir se former avec des tutos sur une plateforme,
18:58sur l'ensemble des technologies.
19:00Et à chaque fois, on viendra rajouter des contenus
19:02en fonction des technologies.
19:04On se plug à la plateforme, on va acheter du contenu librement.
19:07Donc ça, c'est le premier point.
19:08L'autre volet, on s'est aussi associé avec la société de formation Saint-Plon,
19:14qui est venue sur ce plateau.
19:15Voilà, exactement.
19:16Et donc, on leur fournit cette plateforme,
19:18Skill Build, de manière à pouvoir, en premier lieu, acculturer les gens.
19:22Et le troisième volet pour nous, c'est la mise en place d'académies.
19:25Par exemple, sur les grands systèmes, vous savez, dans les banques,
19:28il y a des grands mainframes, des grands systèmes.
19:30Et aujourd'hui, on a une pénurie de ressources.
19:32Donc, on a créé des académies dans cinq régions de France.
19:35Vous avez les Hauts-de-France, vous avez les Hauts-de-Titanie,
19:38vous avez le Grand Est, par exemple.
19:40Et l'idée, c'est de construire des promotions,
19:42développer des promotions, donc, dans une logique d'inclusion.
19:45On travaille avec France Travail pour remettre sur le marché...
19:49Et flécher, genre, le métier du numérique.
19:51Et donc, ce qu'il est avec ces nouvelles technologies.
19:53Vincent Béliveau, 64% des CEOs affirment que le succès de l'IA
19:56dépendra davantage de l'adoption par les utilisateurs
19:59que de la technologie elle-même.
20:01Une fois que le PDG l'a dit en comex, vous le dites, il faut l'appliquer
20:04et il faut que tous les collaborateurs jouent avec,
20:06s'emparent de l'outil sans en avoir peur.
20:08On est bien d'accord ?
20:09Il y a une dimension formation,
20:11il y a une dimension culturelle, communication.
20:14Et aussi, je rajouterais une dimension de donner l'exemple.
20:17Démontrer l'utilisation d'outils d'IA jusqu'au comité de direction
20:22pour avoir des histoires racontées bien concrètes, de valeur ajoutée.
20:25Parce que l'IA, ça bloque un peu.
20:26Les PDG en ont conscience, mais une fois qu'on a sur la table
20:29le coût d'installation du logiciel IA
20:31et de ce que ça va coûter l'entreprise,
20:33très souvent, le PDG dit, attendez, attendez, ça nous coûte cher.
20:36Vous avez ça aussi à gérer.
20:38C'est l'un des obstacles.
20:39L'autre des obstacles aussi,
20:40c'est la compétence disponible dans le marché.
20:42J'en parlais tout à l'heure, une augmentation de 400 %
20:44des compétences demandées, 441 %.
20:46Il n'y a pas le même vivier de potentiel dans le marché.
20:48Impossible.
20:49Donc forcément, il faut développer ces collaborateurs-là.
20:51Si on veut les développer, comment on fait ?
20:53On doit comprendre la compétence en interne de façon très pointue
20:57pour voir les compétences adjacentes
20:59et ensuite recommander, basculer de viviers
21:02où on a moins de demandes, mais où on a beaucoup de capacités.
21:05C'est un gros boulot pour les RH.
21:07C'est le grand sentier des DRH.
21:08On accompagne beaucoup de clients sur la création d'une dynamique
21:12orientée compétence, redéploiement de ressources orientée compétence.
21:16C'est vraiment le futur du marché.
21:17Il n'y a pas de choix.
21:18Diagnostiquer, entendre et ensuite ventiler,
21:20reformer pour les amener à la bonne compétence.
21:23Avant de nous quitter,
21:24le numérique a encore un très bel avenir devant lui.
21:27On est loin d'avoir fermé la page du numérique.
21:29Le numérique, on est début de l'ère du numérique.
21:33On voit que les technologies évoluent en permanence.
21:36Qui aurait prédit que la JPT allait révolutionner
21:40le monde du travail, la société dans son ensemble ?
21:43On le voit avec toutes les annonces d'Ipsych, etc.
21:47On est tout le temps en recherche aujourd'hui
21:49de nouvelles technologies pour s'améliorer.
21:50Début d'une histoire. Vous êtes d'accord avec Alex ?
21:53Pour moi, c'est un peu comme quand il y a eu l'électricité.
21:55On n'a pas dit c'est le début de l'électricité.
21:57On continue à l'utiliser.
21:58Ça a commencé à évoluer.
21:59Ça se transforme, etc.
22:00C'est devenu une communauté.
22:01Par contre, c'est aussi le début d'une accélération
22:03du rythme de changement dans le monde.
22:05La capacité à apprendre, créer une culture d'apprentissage
22:08dans une entreprise, mais aussi auprès de vos enfants.
22:10Mes enfants, je leur en parle toujours.
22:11Être capable de se réinventer, apprendre à apprendre.
22:13C'est la compétence clé pour demain
22:15dans un monde qui évolue de façon toujours plus rapide.
22:17Dans un monde fragmenté, puisque vous l'évoquiez,
22:2017 % des Français sont coupés du numérique
22:23et n'ont pas cette culture.
22:24Il y a un vrai travail de pédagogie.
22:26Merci à vous, messieurs.
22:27Allez-y, terminez.
22:29Lorsqu'on regarde la génération transgénérationnelle,
22:33la nouvelle génération est à 4 %.
22:35Mais on regarde les gens qui ne sont pas
22:37dans un circuit d'éducation, de pédagogie.
22:39Ils sont à 17 %.
22:40Aujourd'hui, on s'aperçoit qu'il y a des gens
22:42qui sont laissés de côté.
22:43Merci, Alex Bauer, directeur général IBM Consulting.
22:46Et merci à Vincent Belliveau de nous avoir rendu visite.
22:49Vous êtes chief international officer chez Cornerstone
22:51avec un enjeu édit sur le logiciel.
22:53On l'aura compris, d'accompagnement et de formation
22:55qui est l'autre volet de votre entreprise.
22:56Merci à vous, messieurs.
22:57C'est un vrai plaisir de vous accueillir.
22:59On termine.
23:00On ne va pas être dépaysé.
23:01On va continuer à parler de l'IA.
23:03Et on en parle tout de suite avec notre invité.
23:05Dans Fenêtres sur l'emploi, on va parler de la CSRD.
23:07Vous savez, c'est le mot qui hérisse les cheveux
23:10des RH et des dirigeants.
23:24Fenêtres sur l'emploi pour parler d'un mot
23:26qui hérisse un tout petit peu, en tout cas qui agace.
23:29La CSRD, directive européenne, qui va s'imposer,
23:32qui est contestée, il faut le dire.
23:34Et on va en parler, évidemment, avec notre invité,
23:36Camille Steinhorn.
23:37Vous êtes directrice Europe de l'Impact ESG
23:40chez Lefèvre-Dalloz, qui d'ailleurs se numérise.
23:43Il faut le préciser, pour prolonger le débat
23:45que nous avons eu.
23:46C'était des pages, papier.
23:47Puis petit à petit, les choses se numérisent
23:49et c'est passionnant.
23:50Sur cette question de la CSRD, il y a des résistances.
23:53J'ai vu la NDRH, l'Association nationale des DRH,
23:55qui animait une table ronde sur ce sujet.
23:58On voit des dirigeants qui s'opposent.
24:00On voit beaucoup de personnes qui s'opposent à ces normes.
24:03Les choses sont inéluctables.
24:05La directive va devoir s'appliquer en 2025
24:08aux entreprises françaises.
24:10Aujourd'hui, en tout cas, c'est le droit français
24:12qui s'impose et c'est effectivement la directive
24:15telle qu'elle a été transposée.
24:17Là, elle est en discussion au niveau européen
24:20pour être revue.
24:22On ne sait pas encore comment ces choses-là
24:24vont aboutir.
24:25Donc, elle n'est pas encore redescendue
24:27et transposée par les pays, par la France ?
24:29En France, si bien sûr, elle a été transposée.
24:31Il y a des entreprises qui ont d'ailleurs
24:33largement avancé.
24:35Les entreprises dites de la vague 1
24:37qui doivent reporter en 2025
24:39ont déjà sorti des rapports.
24:40Donc, ça a commencé.
24:41C'est plutôt pour les plus petites entreprises
24:43que la question est en cours.
24:45Il y a un livret, CSRD Action Show,
24:47pour que les gens comprennent bien ce que c'est.
24:49C'est important de faire de la pédagogie.
24:50C'est parfois en critique sans comprendre.
24:53Quelques mots, si vous en êtes d'accord,
24:55sur l'enjeu ESG
24:57et la puissance des enjeux ESG aujourd'hui.
25:00L'équivalent de la RSE,
25:02pour le dire en termes RH,
25:04ESG plutôt dans le domaine de la finance.
25:06Là aussi, c'est des enjeux contraignants
25:10ou sont des opportunités ces enjeux ESG
25:13ou ces contraintes ESG ?
25:15Je dirais évidemment les deux, mon capitaine.
25:18D'ailleurs, si on reprend la CSRD,
25:20c'est comme ça qu'elle le dit.
25:21Elle impose de mesurer les impacts environnementaux,
25:26sociaux et de gouvernance ESG
25:28qui concernent l'entreprise
25:31et d'identifier à la fois les risques
25:33et les opportunités liées à ces enjeux-là.
25:36C'est bien comme ça qu'il faut que les entreprises
25:39l'abordent, c'est d'identifier les deux
25:42et notamment les leviers de création de valeur
25:44parce qu'il y en a.
25:45Alors ça, c'est un vrai sujet.
25:46Et ça, c'est pourtant le coup à tous ceux qui expliquent
25:48que c'est beaucoup plus de contraintes et de freins
25:50que d'opportunités.
25:51Vous vous dites l'inverse,
25:52parce que l'ESG ou la RSE,
25:54et ça, ça intéresse les entreprises,
25:56c'est aussi un secteur créateur d'emplois.
25:59Oui, tout à fait.
26:00On ne le dit jamais ça.
26:01Oui, mais ça a été mesuré d'ailleurs
26:03par plein d'entités.
26:05Prenons l'organisme gouvernemental
26:07qui est le secrétariat général
26:09à la planification écologique
26:11qui estime qu'il y aura quand même
26:12150 000 emplois créés autour de la RSE
26:15d'ici 2030.
26:16C'est demain.
26:17Ça veut dire quoi ?
26:18On accompagne ?
26:19C'est des consultants ?
26:20C'est des personnes pour expliquer, pour former ?
26:22Oui, entre autres.
26:23Vous allez avoir effectivement
26:24des auditeurs RSE,
26:26vous allez avoir des stratèges RSE,
26:28des chefs de projet
26:29capables de gérer toute la démarche de durabilité.
26:32Vous allez avoir des contrôleurs de gestion
26:35capables de gérer ces données extra-financières
26:37qui sont particulières.
26:38Vous allez avoir toute la finance verte.
26:41Donc, il y a beaucoup de métiers
26:43autour de ces sujets-là.
26:44Je ne dirais pas forcément
26:46des métiers créés
26:48pour être dédiés à 100% à ces sujets-là
26:50mais plutôt des métiers qui existent déjà
26:52et qui doivent être capables
26:54d'intégrer les enjeux de la transition écologique.
26:57Si j'entends bien ce que vous me dites
26:59et c'est intéressant d'avoir quelqu'un
27:00sur un plateau qui, pour le coup,
27:01ne critique pas la CSRD
27:03parce que Dieu sait si ce plateau
27:04a parfois beaucoup de dirigeants
27:06qui l'ont critiqué,
27:07vous vous dites
27:08il faut être optimiste,
27:09c'est un outil,
27:10c'est un levier efficace.
27:12Surtout, c'est un levier qu'on doit prendre
27:14comme un outil d'abord d'analyse stratégique.
27:17On doit le prendre comme un outil
27:19qui doit servir notre pérennité,
27:21notre prospérité
27:22et pas comme une contrainte réglementaire.
27:24On peut décider de le prendre comme ça.
27:26Ce n'est pas forcément ce qui va le créer
27:28le plus de valeur.
27:29Il se trouve que la démarche imposée par la CSRD
27:33commence par une analyse d'impact,
27:35qui est une analyse,
27:36pour la stratégie que je suis,
27:37qui est assez formidable
27:39et qui vient compléter
27:40les outils d'analyse stratégique existants
27:42qui peuvent être le BESTEL,
27:43les matrices BCG, etc.
27:45et qui vont nous obliger à regarder des éléments
27:47qu'on ne regardait pas forcément jusque-là.
27:49C'est vrai.
27:50Sur l'environnement, le social, l'éthique
27:52et qui sont déterminants aujourd'hui
27:54et demain encore plus
27:56pour le business de toutes les entreprises.
27:58Beaucoup disent qu'aujourd'hui,
27:59il faut prendre ce virage de la CSRD
28:02si on veut ne pas rester sur le quai
28:05du développement économique.
28:06C'est ça, là, c'est ça votre développement.
28:08Merci en tout cas d'être venu nous rendre visite
28:10Camille Steinhorn, directrice Europe de l'Impact ESG,
28:13donc experte et stratège de ce sujet,
28:15chez Lefèvre d'Alloz.
28:17Merci de nous avoir rendu visite
28:19et je pense que vous viendrez nous débattre
28:21avec nous de ce sujet,
28:22peut-être avec des contradicteurs
28:23qui n'ont peut-être pas le même point de vue
28:25et c'est intéressant d'avoir un débat
28:27sur cette CSRD acronyme un peu barbare.
28:30Merci beaucoup, merci à vous,
28:31merci à toute l'équipe,
28:32merci à Xavier à la réalisation,
28:34merci à notre ami Dusson
28:36et merci évidemment à Nicolas Juchat
28:38et merci Alexis Ausson aujourd'hui.
28:41Merci à vous, merci de votre fidélité.
28:42Je vous dis à très bientôt.
28:43Bye bye.