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Mercredi 19 février 2025, SMART JOB reçoit Olivier de Préville (Président Fondateur, HeadHunting Factory) , Valérie Pinardon (senior manager, Robert Walters) et Clovis Henriot (créateur de contenus, Le Télétravailleur)

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00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans Smart Job. Votre rendez-vous, emploi, RH,
00:11débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles évidemment. Bien dans Smart Job
00:15aujourd'hui, est-ce que vous avez entendu parler de le Conscious Unbossing ? Je suis
00:20sûr que non. On va tout vous expliquer avec Valérie Pinardon, elle est senior manager
00:24chez Robert Walters. Elle est notre invitée. Le grand entretien, on va essayer de se faire
00:29comme on dit chez les jeunes, c'est une petite tranche de rire et on va accueillir
00:32Clovis Henrion. Vous l'avez peut-être vu ou vous le suivez peut-être sur les réseaux
00:37sociaux. Il est créateur de contenu, on l'appelle le télétravailleur et c'est vrai qu'il raconte
00:42la vie au télétravail ou le télétravail et la vie d'une manière très humoristique.
00:46Il sera notre invité dans quelques instants. Et puis pour terminer notre émission fenêtre
00:50sur l'emploi, 5 jobs éco-responsables, rémunérateurs et en tension. On fera le point avec Olivier
00:56Prévide, il est président et fondateur de Headhunting Factory. Il sera notre invité
01:00à la fin de l'émission. Voilà le programme, tout de suite c'est Bien Dans Son Job.
01:16Bien Dans Son Job pour découvrir peut-être une expression nouvelle dont vous n'avez
01:19jamais entendu parler, Conscious Unbossing. Oui, même moi je bute puisqu'elle n'est
01:24pas encore tout à fait rentrée dans le langage commun. Valérie Pinardon, ravie de
01:28vous accueillir. Vous êtes senior manager chez Robert Walters, spécialiste en recrutement
01:33et vous allez nous éclairer sur cette expression du Conscious Unbossing. Qu'est-ce que c'est
01:36exactement ? En fait, c'est tout simplement un rejet délibéré des structures hiérarchiques
01:42qu'on peut connaître habituellement dans les entreprises. Donc c'est un phénomène
01:46que vous avez identifié à travers une publication portée par Robert Walters. C'est récent,
01:51c'est nouveau, c'est post-Covid, c'est un phénomène qui s'est amplifié. Comment
01:55on le situerait ? En effet, on le décèle surtout depuis cette période post-Covid.
02:00Elle est de plus en plus prononcée et on le voit surtout auprès des jeunes professionnels
02:04aujourd'hui. Alors les jeunes, c'est intéressant parce que la Gen Z, dans l'étude, seuls
02:10deux jeunes professionnels sur dix envisagent de devenir managers. C'est-à-dire que quand
02:14un supérieur hiérarchique dit « j'aimerais bien que tu prennes des responsabilités », il
02:18a entre 25 et 30 ans ou 20 et 30 ans, il dit « non, ça ne m'intéresse pas ». C'est
02:21ça qui se passe. Oui. Après, ce qu'il faut savoir, c'est
02:24qu'aujourd'hui, pour beaucoup d'entre eux, ils ont évolué dans un environnement
02:28économique et géopolitique qui peut être morose et ils y voient beaucoup d'inconvénients
02:33sur ce poste managerial. Mais c'est quoi ? C'est un désengagement ? C'est la conscience
02:39que manager, c'est compliqué, qu'il faut gérer des hommes, que ça génère des tensions
02:43avec tous les sujets qui impliquent le management ? C'est ça qui bloque ?
02:47En fait, pour beaucoup, ils se rendent compte ou ils se disent que le poste de manager,
02:53c'est un stress supplémentaire, une charge de travail supplémentaire, des décisions
02:59qui peuvent rester limitées et un manque de reconnaissance vis-à-vis de la hiérarchie
03:04ou des collaborateurs, tout simplement. Donc, ils ont intégré toute la complexité
03:09de ce poste et tous les désagréments qu'il peut apporter parce que vous nous dites manque
03:14de reconnaissance, difficulté de faire appliquer parfois des règles qui viennent d'en haut,
03:18c'est ça la réalité du manager ? Oui, et en fait, encore une fois, on s'en
03:21est vraiment rendu compte et ça a beaucoup évolué depuis le poste Covid, c'est qu'aujourd'hui,
03:27pour beaucoup d'entre eux, il y a cet équilibre vie pro-vie perso qui est très importante
03:32et donc, ils veulent retrouver ce bien-être au travail et même lorsqu'ils évoluent sur
03:37ce poste de manager, ils veulent retrouver ça, ce bien-être au travail, équilibre
03:41vie pro-vie perso, pas de surcharge mentale et conserver également le télétravail.
03:46Ils sont exigeants quand même ces jeunes Z ? Après, c'est à nous de nous adapter
03:52à cette génération. C'est intéressant, c'est à nous de nous adapter.
03:55Bien sûr, oui, c'est à nous de bien les connaître et nous, en tant que manager ou
03:59même directeur, il faut connaître chaque membre de son équipe au travers de points
04:05réguliers, d'évaluation, d'entretien annuel pour voir en effet vers quoi ils souhaitent
04:10évoluer parce que même s'ils ne veulent pas aller vers un poste de manager, ok, qu'est-ce
04:14qu'ils souhaitent faire ? Oui, c'est un vrai sujet. Comment tu veux
04:16grandir dans l'entreprise ? Donc, ils sont plus dans une structure horizontale si j'entends
04:21que de la verticalité tout en cherchant, si j'ai bien compris, dans la Gen Z puisqu'on
04:25a fait plusieurs émissions sur ce sujet, ils cherchent quand même du cadre, ils cherchent
04:28quand même du retour, du feedback. Ils recherchent ça ces jeunes.
04:31Bien sûr, ils veulent de l'accompagnement et ce qui est important en tant que bon leader,
04:36c'est de garder ce leadership tout en pouvant être rassurant en accompagnant comme il se
04:41doit ses collaborateurs mais toujours en gardant cet environnement de bienveillance.
04:46Concrètement, ça pose la question de la place des managers, du rôle des managers,
04:50c'est-à-dire que si les entreprises n'arrivent pas à pourvoir ou à faire grandir, qu'est-ce
04:53qu'on fait ? On supprime les postes de manager, on réinvente le système ou il faut quand
04:57même malgré tout mettre des managers ? Oui, bien sûr, mais après c'est à nous
04:59de les identifier, de pouvoir correctement les accompagner et de leur donner envie d'aller
05:06vers ce poste-là. Et moi, c'est ce que je dis toujours, quelqu'un qui aura été bien
05:09managé, bien accompagné, s'il a les compétences pour être manager, en fait instinctivement
05:17il aura envie de reproduire ce schéma-là. Donc vous dites que si on prépare bien ce
05:20jeune collaborateur et qu'on le fait grandir doucement en l'encadrant, on a toutes les
05:25chances qu'il accepte de devenir manager ? Tout à fait.
05:28Donc c'est l'entreprise qui doit se remettre en question dans l'accompagnement qu'elle
05:31a de ses collaborateurs ? Il faut trouver des solutions. Quelqu'un
05:34qui est bon, on ne peut pas prendre le risque de le laisser partir de toute façon.
05:38C'est clair. Donc c'est vraiment là-dessus qu'il faut
05:40faire ou il faut être vigilant et attention parce qu'aujourd'hui beaucoup d'entreprises
05:44aussi peuvent faire évoluer des personnes sur la partie managériale pour récompenser
05:50parce que la personne est bonne dans ce qu'elle fait, mais sans avoir forcément identifié
05:53les compétences. Ce chiffre, et deux chiffres d'ailleurs, 44%
05:57des personnes que vous avez interrogées, parce que c'est à découvrir évidemment
06:00sur le site Robert Walters, 44% d'entre eux souhaitent changer d'entreprise versus
06:0420% déclarent vouloir créer leur propre structure et seulement 13% restent à leur
06:08poste. Et il y en a 42% qui déclarent se sentir moins engagés.
06:12C'est des indicateurs qui ne sont pas très bons pour l'entreprise ça.
06:15Oui mais encore une fois, tout se fait sur la communication et sur le dialogue. Il faut
06:19savoir ce vers quoi elle souhaite évoluer et même nous aujourd'hui, Robert Walters
06:23on a un cabinet de recrutement et d'intérim, on a des collaborateurs qui sont très bons,
06:27qui ne souhaitent pas s'orienter vers la voie managériale.
06:29Ok, donc qu'est-ce qu'on peut faire pour te garder au sein de notre entreprise ?
06:33Malgré tout.
06:34Voilà, et donc on peut élargir son scope, la personne peut intervenir sur d'autres recrutements,
06:40aller développer une autre zone géographique, on peut trouver des solutions bien évidemment.
06:44Très intéressant à découvrir, je leur dis, c'est une étude qui est sortie en décembre
06:462024, donc il y a un peu plus d'un mois maintenant, à découvrir, qui est très intéressante
06:50et qui permet de découvrir à la fois cette expression de Conscious Unbossing qui va bien
06:54sûr beaucoup plus loin sur l'analyse presque psychologique de la Gen Z face à la hiérarchie.
07:01Merci Valérie Pinardon de nous avoir rendu visite, senior manager chez Robert Walters.
07:05On tourne une page, on va essayer de rire un peu parce qu'on a dit que le télétravail
07:09était en train de refluer, c'est-à-dire que les entreprises demandaient aux collaborateurs
07:12de revenir en poste.
07:13On va accueillir un humoriste, un influenceur, je ne sais pas comment on peut le définir
07:16qui s'amuse beaucoup et qui s'appelle le télétravailleur et qui se moque de tous les travers du télétravail.
07:22On va rire un tout petit peu avec lui et je l'accueille.
07:38Le grand entretien pour partir à la rencontre d'un influenceur, d'un humoriste, comment
07:44vous définissez d'ailleurs Clovis Henriot ?
07:46Créateur de contenu, pour faire simple.
07:49Clovis Henriot, créateur de contenu, le télétravailleur.
07:51C'est comme ça que vous vous définissiez sur les réseaux sociaux, vous êtes très
07:54présent sur Insta.
07:55On a une tradition, parce qu'on a reçu, vous avez forcément regardé nos émissions
07:59puis vous vous êtes dit tiens à quelle sauce je vais être croqué.
08:01On a eu Lucie Carbone, on a eu quelques humoristes qui font la radio et qui nous racontent des
08:07choses de l'entreprise.
08:08Et la tradition, mais vous êtes qui derrière l'humoriste ? J'ai vu que vous aviez quand
08:11même été un très bon élève, vous avez vécu dans la boîte vous.
08:15Vous êtes tombé dedans quoi ?
08:17Oui, très bon élève, je me suis fait à l'idée de devoir cocher les cases parce
08:23qu'il y avait un bruit extérieur qui me forçait à les cocher.
08:28Mais en fait, en poursuivant un peu ces rêves qui n'étaient pas les miens, je me suis
08:35rendu… Ceux de vos parents j'imagine ?
08:36Ceux des parents, ceux de l'école, c'est le discours un petit peu qu'on nous sert.
08:41Les grands critères objectifs de réussite, c'est vrai qu'à un moment, ça ne me convenait
08:46plus.
08:47Mais à quel moment ça bascule ? Juste, on va regarder des vidéos pour qu'on comprenne
08:50bien ce que vous nous racontez et le style et la patte que vous avez, mais à quel moment
08:54ça bascule ? Parce que vous avez fait quoi ? Des grandes boîtes, des grands comptes,
08:57des grandes entreprises ?
08:58Oui, c'est ça.
08:59Surtout des grandes banques.
09:00J'ai travaillé beaucoup dans le secteur financier.
09:02J'ai été consultant, prestataire, j'ai fait l'interne, l'ordinateur, c'est ça
09:09le tout, doudoune sans manche, la cravate, la main sur la couture du pantalon.
09:13Je me suis énormément amusé parce que la matière était nouvelle, elle était aride
09:18et j'aimais bien le fait que ce soit un job difficile par la matière avec laquelle
09:24on est.
09:25Et assez vite, je me suis ennuyé comme je ne pensais pas qu'on pouvait s'ennuyer.
09:32Je ne savais pas que c'était possible à ce point.
09:35C'est au moment où l'ennui vous gagne que vous comblez ce grand vide en vous disant
09:39qu'il faut que je trouve un sens à ma vie ?
09:40Je me suis d'abord beaucoup ennuyé de façon complètement stérile, sans solution, un
09:45peu en regardant le plafond en me disant « mais combien de temps ça va durer ? ».
09:48L'enfer.
09:49L'enfer.
09:50Et on me disait que ça allait durer jusqu'à la retraite et là, il fallait trouver une
09:53alternative.
09:54Je ne l'ai pas trouvée tout de suite, j'ai essayé des choses.
09:57Pendant le Covid, on s'est tous, je pense, beaucoup cherchés, etc.
10:02Je fais de la poterie, j'ai fait de la céramique, j'ai essayé de faire plein de choses sans
10:09qu'il n'y ait vraiment rien qui me gagne.
10:11Et puis, j'ai fait un peu de scène, j'ai fait un peu de stand-up sans avoir vraiment
10:15grand-chose à raconter.
10:16Donc, ça n'a pas forcément fonctionné.
10:19Et puis, un peu après mon mariage, je me suis dit « bon, on a ce projet de fonder
10:26une famille avec ma femme ». Et je me suis dit « ce serait quand même bien pour nos
10:30enfants que j'ai une… ».
10:34C'est troublant ce que vous dites parce que souvent, pour mes enfants, j'ai plutôt
10:38envie d'être banquier et d'avoir un bon poste devant un ordinateur que de me chuter
10:41dans l'aventure.
10:42Je ne sais pas ?
10:43Oui, je comprends.
10:44Mais moi, le calcul s'est fait un peu à l'inverse.
10:46Je me suis dit « en fait, j'ai envie de montrer un exemple de réussite, c'est con
10:52à dire comme ça, mais humaine, c'est-à-dire plutôt quelqu'un d'épanoui, quitte à
10:59être un petit peu en danger.
11:00C'est assez à contre-courant, on va dire.
11:01Même si, par ailleurs, il y a beaucoup de jeunes aujourd'hui, enfin, peut-être pas
11:03partie des générations des jeunes, plus de 30 ans, je pense, qui disent « je renverse
11:07la table ». Est-ce qu'on peut quand même se faire plaisir ? Parce qu'aller sur internet
11:10et vous irez évidemment après l'émission, mais ça, c'est le télétravailleur du lundi.
11:15Voilà.
11:16Ça, c'est le télétravailleur du lundi.
11:18Regardez, puis on va essayer évidemment de… d'abord riez évidemment et puis on en parle
11:22après.
11:23Putain.
11:24Ouais, Thibaut, une seconde.
11:25Ouais, enfin, qu'est-ce qu'il y a ? Ça va ? Bah, qu'est-ce qu'il se passe ? Bah
11:34oui, on est lundi, mais bon, qu'est-ce que tu veux ? On ne va pas se laisser abattre
11:38pour autant.
11:39Il nous reste toute la semaine après.
11:40Ah, bah oui, Thibaut, mais lundi, ça se fait au mental.
11:42C'est un peu la barre des 30 km à un marathon, sauf que là, tu commences la course par la
11:45barre des 30.
11:46Donc, ça surprend un peu parce que tu sors du week-end des balados parcs et du poulet
11:49haricot vert dominical, mais si tu réfléchis à deux fois, lundi, c'est un peu un jour
11:52comme les autres.
11:53Tu sais, si tu commences à trop intellectualiser le lundi, tu ne finiras jamais la course.
11:56Le lundi, ça se rationalise, c'est un peu comme le dimanche soir.
11:59Si tu commences à trop écouter ton cerveau droit, tu peux être sûr que tu ne vas pas
12:02t'en sortir.
12:03Comment je fais ? Moi, Thibaut, je suis content d'aller bosser tous les matins.
12:06Non, Thibaut, je fais comme tout le monde, je suis dans le déni, tu crois quoi, toi ?
12:10Ça, c'est excellent, mais c'est excellent aussi parce qu'il y a quand même un jeu de
12:15comédien dans le ton, la fluidité, la façon.
12:18Ça se travaille combien de temps à l'avance, avant de sortir ce produit-là pour nous faire
12:22découvrir un peu vos coulisses ?
12:23Franchement, c'est assez variable.
12:26Il y a des vidéos qui sont, j'allais dire, inspirées, c'est-à-dire des choses qui ne
12:30sont pas du tout un rôle de composition.
12:32Vécues ?
12:33Oui, c'est vécu, donc ça vient assez naturellement.
12:35En termes de, je ne sais pas, une vidéo, pour vous donner un ordre d'idée, une vidéo
12:38d'une minute, ça demande à peu près, je ne sais pas, cinq prises pour être sûr.
12:43Donc, dix minutes plus une heure et demie de montage avec le sous-titrage.
12:48Oui, c'est ça, en fonction, c'est deux ou trois heures par jour.
12:53C'est une demi-journée, quoi ?
12:54Oui, c'est ça.
12:56Vous en publiez combien de ces vidéos ?
12:57Parce qu'il faut quand même avoir de l'inspiration.
12:58J'essaye d'être, j'essaye de publier une vidéo par jour du lundi au vendredi.
13:01Waouh ! Donc, vous avez quand même, même dans votre statut d'humoriste de contenu ou
13:08créateur de contenu, vous avez votre lundi, vous aussi, quand même.
13:10J'ai mon lundi.
13:11Eh oui, vous l'avez votre lundi, là.
13:12J'ai mon vendredi, j'ai mon creux de la semaine, j'ai en fait, j'ai répliqué, si vous voulez,
13:17le rythme de travail d'un job de bureau dans la création de contenu avec, bien sûr,
13:25une grosse marge de progression en termes d'organisation dans le travail.
13:29J'ai encore plein de choses à apprendre et à mettre en place pour que ce soit du travail,
13:35mais du travail efficace.
13:36Alors, qu'on mette les choses bien au clair, le télétravailleur, le télétravail est en
13:42train de refluer.
13:43Est-ce que Clovis Henriot va lui aussi refluer ? Est-ce qu'il va rapetisser ? Parce que ce
13:48sujet-là est posé aujourd'hui.
13:49Vous l'avez bien vu.
13:50Oui, oui, c'est clair.
13:51Tout le monde revient, on se met autour de la table, open space, tout roule.
13:55Est-ce que ça, ça va ré-influencer ? Ou alors, vous allez rester sur cette espèce
13:58de couloir qui vous réussit bien d'ailleurs ?
14:01Alors, c'est une bonne remarque et c'est une remarque que je me suis faite.
14:06En fait, je garde un pied dans l'entreprise parce que j'ai encore un entourage qui travaille
14:11dans les bureaux.
14:12J'y travaille aussi de façon indirecte parce que j'ai des clients qui travaillent en entreprise.
14:16Donc, je remarque un peu ce rétro-pédalage, ce retour en arrière vis-à-vis du télétravail.
14:22Donc, j'ai un peu préempté de ça en m'installant dans des bureaux.
14:26C'est-à-dire que j'ai installé mon entreprise, ma boîte de production qui soutient, enfin
14:31qui produit le télétravailleur, dans des bureaux et donc, j'ai une vie de bureau.
14:35C'est-à-dire que tous les matins, je vais au bureau et je reviens le soir, etc.
14:39Donc, Clovis, vous n'avez pas totalement coupé le cordon ?
14:42Je n'ai pas du tout coupé le cordon.
14:45C'est ça qui est complexe dans votre discipline.
14:47Je n'ai pas coupé le cordon avec l'entreprise parce que pour moi, l'entreprise, c'est un
14:50projet.
14:51Il n'y a pas forcément un bureau, un manager.
14:53Donc, ce n'est pas le manager qui vous demande des comptes quand vous êtes en vacances sur
14:56les pricing ?
14:57Oui, c'est ça.
14:58Parce qu'il faut aller la voir, vous faites une mauvaise manip, il y a l'arrière-bureau
15:02comme tout le monde fait avec ses visio, on a l'impression qu'on est à New York et bam,
15:05vous balancez.
15:06Et puis, manque de bol, c'est la vision piscine.
15:07C'est ça.
15:08C'est génial.
15:09Et ça, c'est arrivé, je pense, à plein de collaborateurs.
15:11Je pense aussi.
15:12Mais pour reprendre un peu ce que vous disiez sur ce retour au bureau, je l'ai complètement
15:19intégré dans ma ligne éditoriale.
15:21J'ai même annoncé une saison 2 avec des activités qui se feront en présentiel.
15:28J'aurai toujours un peu de télétravail et j'ai d'ailleurs fait quelques vidéos avec
15:33mon fils que j'embrasse, avec qui on fait une scène à la maison, donc en télétravail.
15:41C'est pour suivre l'organisation hybride, mais que ce soit à distance ou en présentiel,
15:46le travail sera toujours une source d'inspiration.
15:48Donc, le Covid, il y a 4 ans, 2021, vous basculez, vous êtes aujourd'hui lancé, on se projette
15:55toujours.
15:56Dans 10 ans, vous vous voyez toujours dans votre entreprise, dans votre projet de télétravailleur
16:00ou de producteur de contenu, où vous vous dites, j'ai réussi ma transition, mais je
16:05vais partir sur autre chose, parce que c'est un vrai sujet.
16:07Dans 10 ans, vous êtes où ?
16:09Alors, c'est une question que j'ai toujours redoutée pendant les entretiens d'embauche.
16:12Je vous remercie.
16:13Je vous remercie.
16:14Je suis désolé.
16:15Non, il n'y a pas de problème.
16:16C'est un peu sérieux.
16:17Déjà, j'ai du mal à me voir demain après-midi, mais c'est vrai que dans 10 ans, on va faire
16:20l'exercice.
16:21En fait, je me vois producteur de contenu, en fait, qui me font kiffer.
16:30En fait, c'est assez simple.
16:31Donc, ce type d'humour, ce type de produit, on va dire.
16:34Oui, c'est ça.
16:35C'est donner.
16:36J'ai une formule un peu basique, mais c'est prêter à rire, donner à penser.
16:38Donc, l'idée, c'est de faire de l'humour sur des sujets sérieux.
16:42Le monde de l'entreprise en est un, la crise existentielle, c'est un sujet.
16:47Quand on voit le succès de la saison 2, de bref, je ne spoil pas, mais il y a beaucoup
16:52de thématiques qui sont des thématiques qu'on avait peut-être un peu laissées de côté.
16:57Et justement, on met la lumière un peu sur les enjeux de santé mentale aujourd'hui,
17:00sur l'importance d'être épanoui, d'être à sa place, d'être bien avec quelqu'un,
17:04d'être à soi-même, d'être centré, d'être ancré, d'être dans le flot.
17:07Enfin, il y a plein d'expressions.
17:08Et je trouve que c'est un terrain de jeu assez formidable de trouver sa place et de
17:12voir à quel point on est mauvais sur le chemin qui nous y amène.
17:17Mais les entreprises, les collègues, les managers, parce que bon, malgré tout, on
17:20garde toujours des liens même quand on a un problème, comment ils vous regardent ? Comment
17:24ils s'observent eux-mêmes ? Parce que vous faites une satire terrible du manager, c'est-à-dire
17:27le type, ce jargon, ça jargonne, envoie-moi le pricing.
17:31J'en ai toujours voulu beaucoup plus aux rôles qu'aux hommes et aux femmes, en fait.
17:37L'enveloppe.
17:38C'est ça, c'est le statut, c'est la fonction.
17:40J'en ai jamais voulu à personne, à Dominem, je veux dire, je suis hyper sonné.
17:43On se confond dans un rôle, parfois, 20 jours, on met un costume et puis on se rend compte
17:49qu'il est d'un coup trop grand et trop petit, ou alors justement, au contraire, il est parfaitement
17:52à notre taille parce que le différentiel qu'il y a entre ce qu'on est et notre statut...
17:56Vous les faites bouger, ces managers ? Je parle de leur fonction, parce que là, vous
17:59les secouez.
18:00Il y a une autre scène assez géniale où ça jargonne, on attend Gilles qui n'est pas
18:04arrivé, les enfants braillent, il faut couper le micro, puis tout d'un coup, on commence
18:08à partir sur les dossiers, et ça jargonne, et puis vous jouez le jeu aussi, vous avez
18:15le ton qui va bien, un peu faillot...
18:18Mais vous le dites, c'est un jeu, et en fait, c'est un jeu avec...
18:21C'est un jeu, il y a des règles, il y a des gens qui sont bons à ce jeu-là, et il y a
18:27des gens que ça n'amuse pas du tout.
18:28Mais en fait, moi, ça m'a amusé au début parce que c'était nouveau, puis ensuite,
18:31ça m'a saoulé parce que c'était faux et parce que c'était pas moi, en fait, c'est
18:35pas ce que je voulais faire.
18:36Et en fait, il y avait aussi une chose, c'est que je me détestais d'être bon dans quelque
18:41chose qui ne me faisait absolument pas rêver.
18:43Donc en fait, vous en faites un peu une forme de psychanalyse, cette affaire-là ?
18:47Oui, c'est une psychanalyse.
18:48Vous vous soignez avec toutes ces vidéos-là ?
18:49C'est une sorte de thérapie, mais je ne suis pas malade, enfin, je ne suis pas malade.
18:52Non, mais je veux dire, j'ai souffert de m'ennuyer, mais je n'ai jamais voulu à qui
18:58que ce soit de m'être ennuyé.
19:00Je me suis toujours dit que si je m'ennuie, c'est de ma faute, et qu'en fait, j'avais
19:04qu'à trouver quelque chose de mieux à faire.
19:07Mais ce qui est intéressant, c'est que c'est les fonctions dans l'entreprise, mais ce n'est
19:10pas une satire de l'entreprise, parce qu'on a le sentiment quand même que vous avez du
19:14respect pour l'entreprise, l'entrepreneur et le projet.
19:16J'ai le plus grand respect pour les gens qui composent les organisations, les entreprises.
19:22J'ai une grande tristesse quand je regarde des gens qui ne sont pas à leur place, en
19:29fait.
19:30J'ai vu malheureusement beaucoup de gens qui me servaient un discours en disant « Heureusement
19:34que j'ai un travail ».
19:36Et moi, je me disais, j'entends le « heureusement », mais j'entends la tristesse et j'entends
19:42un peu le côté un peu morose de la chose.
19:46Heureusement que j'ai un taf, mais qu'est-ce qui te rend heureux ? Tout le reste, d'accord.
19:52Mais tout le reste, ça occupe quoi comme proportion ?
19:55Pas beaucoup, en fait.
19:56C'est 10-20 % de ta vie ?
19:57Sinon, 80 % de ta vie, tu la passes à t'ennuyer profondément au bureau, ou à t'ennuyer
20:02ou à subir des conflits, tu es mis dans des réunions, tu ne comprends que dalle,
20:11tu n'as pas envie d'être là parce que ce ne sont pas tes sujets, tu es faiseur de
20:15roi ou faiseur de reine, tu n'auras jamais voit au chapitre.
20:19Tu en souffres, c'est dommage.
20:20Si tu n'en souffres pas, ça va.
20:21Mais en fait, c'est juste le positionnement par rapport à tout ça avec soi-même.
20:26Avant de nous quitter, Clovis Henriot, vous avez parlé de clients tout à l'heure.
20:29Vous vous accompagnez aussi des entreprises.
20:31Vous avez aussi de temps en temps, vous mettez un pied dedans pour les secouer.
20:34Je les secoue parce qu'ils demandent aussi à être un peu secoués.
20:39Ils se disent, tiens, ce discours-là, il est un peu nouveau, on a envie d'en profiter
20:45parce que je pense que ça nous serait profitable et ça nous donnerait peut-être une perspective
20:52un peu différente.
20:53Je ne sais pas si j'accompagne des entreprises, mais en tout cas, j'intègre des moments
20:58de vie d'entreprise, des réunions, des pléniaires, des séminaires, etc., où j'essaye
21:03de ne pas prêcher la bonne parole, mais j'essaye de faire une sorte de critique parce que souvent
21:10j'assiste à des réunions qui sont super chiantes et je fais la satire de ce qui vient
21:15de se passer.
21:16Donc, le fait de prendre du recul sur l'événement, c'est un peu ça et donc j'ai les costumes,
21:22j'ai la posture, j'ai les mots, etc., sauf qu'on en rigole.
21:26– Oui, c'est-à-dire qu'en fait, vous prenez tous les codes, mais vous les tortillez en fait.
21:29– Oui, parce que le problème, ce n'est pas tant les codes, c'est plus le côté,
21:33ce n'est pas tant le costume, c'est le fait qu'ils nous plaisent ou pas.
21:37Si le costume nous plaît, très bien, il n'y a pas de problème, c'est super.
21:40– C'est quand on n'est pas bien dans le costume.
21:41– Et si tu n'es pas bien dans le costume et toi, tu aimes le bermuda et les tongs, allons-y.
21:44– Et là, avant de nous quitter, il y a quand même cravate avec veste en velours.
21:47– Oui, mais j'adore.
21:48– C'est votre paradoxe, en fait.
21:49– Oui, mais j'adore.
21:50– Il y a un peu d'entreprise et en même temps…
21:51– Oui, il y a beaucoup d'entreprise, parce que pour moi, l'entreprise, c'est un projet noble.
21:54Un projet noble, c'est le projet, c'est la création, c'est l'activité,
21:58c'est l'orientation productive qu'on donne à nos vies.
21:59Le job, j'ai le problème avec le job.
22:02– C'est ça, c'est ça, et avec celui qui enfile une espèce de veston un peu étriqué,
22:06du manager un peu…
22:07– Je trouve qu'il faut choisir son job et parfois, le job nous choisit
22:12et on le subit un peu, et c'est dommage parce qu'elle n'est pas là dans notre zone de génie.
22:16Et il faut la trouver.
22:17– Clovis, vous avez des centaines de milliers sur les réseaux sociaux, notamment Insta,
22:23vous êtes très présents sur Insta, c'est votre réseau social, vous êtes partout.
22:26Allez voir, marrez-vous, parce qu'entre midi et deux,
22:30vous faites un petit Clovis à la cool, vous mangez, vous l'écoutez, vous allez vous marrer.
22:34Merci Clovis Henriot d'être venu nous rendre visite.
22:36– C'est adorable, merci beaucoup de m'avoir invité.
22:37– Prêteur de contenu, Le Télétravailleur, avec quelques petites variantes en saison 2,
22:40parce que le télétravail est en train un peu de disparaître.
22:43Merci à vous.
22:44– Merci à vous.
22:45– On tourne une page, on va revenir à des sujets éminemment sérieux, vraiment sérieux,
22:50et j'accueille mon invité, et c'est Fenêtre sur l'emploi.
23:05– On termine avec Fenêtre sur l'emploi pour parler recrutement,
23:07et pas n'importe quel type de recrutement, les jobs éco-responsables notamment,
23:12qui deviennent rémunérateurs et puis on parlera aussi des métiers sous tension et ce n'est pas forcément des métiers de cadres.
23:16On en parle avec vous Olivier de Préville, ravi de vous accueillir.
23:19Président fondateur de Headhunting Factory, 30 ans d'existence, 200 collaborateurs.
23:24Entreprise que vous avez fabriquée, montée avec vos petites mains.
23:27Aujourd'hui c'est une success story et on va parler recrutement.
23:31Commençons par les jobs éco-responsables qu'on appelle éco-responsables,
23:34auparavant peu connus, peu rémunérateurs.
23:37Là aujourd'hui, ils sont attractifs, on cherche et ils sont rémunérateurs.
23:42Est-ce que je résume bien ?
23:43Exactement, ils sont rémunérateurs et surtout on les cherche.
23:46Pourquoi on les cherche ? Parce que vous avez aujourd'hui deux marchés.
23:51Vous avez le marché visible, c'est le marché des candidats qui répondent aux sollicitations,
23:55des cabinets de recrutement, des annonces, des job boards.
23:57Et puis vous avez le marché caché et de plus en plus de candidats se mettent sur le marché caché.
24:02Là où autrefois tout le monde essayait d'être visible, aujourd'hui ce n'est plus le cas
24:06parce que ces gens-là sont en poste, ils ne recherchent pas automatiquement.
24:10Ils ne sont pas pour autant heureux et donc si on sait aller les chercher directement en chasse de tête, on les trouve.
24:14Donc ça c'est votre mission et ça c'est votre savoir-faire.
24:17Il y a les jobs éco-responsables et il y a un autre sujet qui vous tient à cœur,
24:20dont on ne parle jamais assez et qui sont en fait intimement liés à la réussite de la réindustrialisation de la France,
24:26dont on parle beaucoup, c'est les métiers sous tension de type technique.
24:32Les chaudronniers, les électromécaniciens, enfin tous ces métiers dont on a besoin pour construire
24:36une fusée, une centrale nucléaire, un bateau, c'est ça les sujets.
24:39Pour n'importe quoi, toute usine en France, toute activité qui nécessite des postes pénuriques
24:44ne peut fonctionner si elle n'a pas les candidats.
24:47Donc autrefois en effet on laissait la place libre aux fonctions cadres,
24:51aujourd'hui la majorité de nos clients nous appellent en nous disant
24:55c'est très bien de vous occuper de nos postes clés,
24:57parce que sur notre société qui s'appelle OP Search, on ne fait que des postes à plus de 100 000 euros de salaire,
25:01mais en disant c'est très bien de vous occuper de ces gens-là, mais nous ce qui nous intéresse c'est les postes d'en bas.
25:05Mais on ne va pas les chercher pareil, excusez-moi un chaudronnier qui est sur les chantiers navals
25:09et qui est très bien payé, qui est content, enfin je veux dire comment on fait pour les chercher un chaudronnier ?
25:13Eh bien c'est très simple, on a affaire à des gens qui ne répondent plus à rien,
25:16il faut aller les chercher, et on adapte la chasse de tête à ces métiers-là.
25:21Autrefois la chasse de tête pure, c'est quoi la chasse de tête rapidement ?
25:24C'est d'aller identifier des gens sans les job boards, sans les bases de données, sans les CVTech, sans les annonces,
25:29directement sur là où ils travaillent, presque, en trouvant leur numéro de portable,
25:34en trouvant leur nom, en trouvant leur téléphone, c'est de l'investigation, c'est plus du recrutement,
25:40et donc on fait de l'investigation, c'est un métier de journaliste d'investigation,
25:44c'est un métier de généalogiste qui travaille dans des études successorales, c'est tout ça.
25:48C'est exactement ça, une fois que vous avez le mail et le portable, ensuite il faut enclencher, il faut passer le coup de fil.
25:54Sachant que le plus dur c'est d'avoir le nom de la personne, parce qu'on ne la connaît pas,
25:58on sait quelle est sa fonction dans l'entreprise qui nous intéresse,
26:01c'est un vrai travail d'investigation, on trouve son nom, son numéro et on l'appelle.
26:04Et ce qui ne veut pas dire qu'à ce moment-là, vous avez fait une grande partie du chemin, mais ce n'est pas gagné.
26:07On a 70% des gens qui partent du principe que quand ils sont appelés par un chasseur de tête, ils répondent.
26:13Pourquoi ? Parce qu'on est un peu des Pères Noël, on arrive avec une opportunité,
26:17et donc généralement, on ne claque pas la porte au Père Noël,
26:20et donc ils nous écoutent en disant « Quelle opportunité avez-vous à me présenter ? », même sur ces fonctions-là.
26:24Oui, donc même âgés, ils croient au Père Noël ?
26:26Oui, bien sûr, tout le monde y croit.
26:28Les métiers sous tension pénurique dont on parlait, c'est quoi ?
26:30Je parlais des chaudronniers, on le sait, des soudeurs.
26:32Technicien de maintenance, infirmière de bloc opératoire, on appelle ça des e-bods,
26:36le personnel soignant dans la restauration, dans l'industrie, les commerciaux,
26:42dans tous les développeurs, toutes les fonctions pénuriques.
26:45Dès lors que vous mettez une annonce et que vous n'avez plus de retour,
26:48dès lors que vous passez par des cabinets de recrutement et que les cabinets ne vous trouvent pas de candidats,
26:51de façon classique, annonces, job board, etc., il faut passer par un chasseur de tête.
26:56Et on est aujourd'hui le seul cabinet de chasse en Europe à faire ces postes-là.
26:59Obligation de moyens ou obligation de résultats ? Je parle à vos clients.
27:02Il y a une promesse au bout où vous leur dites qu'on n'est pas quand même sûr de gagner à chaque fois ?
27:06Obligation de moyens, je ne vais pas dire garantie de résultat,
27:10mais dès lors qu'on approche le marché de façon exhaustive, je vous donne un exemple.
27:14On a un client il n'y a pas très longtemps qui nous dit
27:16« je cherche un spécialiste en missiles exo-atmosphériques ».
27:19C'est une niche ?
27:20On ne connaît pas le poste, on y va, on trouve le poste.
27:23A l'inverse de ça, on a un client qui nous dit « je cherche un mécanicien auto
27:27parce que je suis un concessionnaire dans le Loiret et je cherche un candidat et il n'y en a plus ».
27:31Très beau département au demeurant.
27:32N'est-ce pas ? On lui en trouve 210.
27:35On approche tous les mécanos, automobiles qu'on ne peut trouver avec nos moyens.
27:40Et là vous ouvrez la...
27:42Et il nous dit « mais comment vous avez fait, il n'y a plus de candidats sur ce marché ».
27:45Oui, c'est vrai.
27:45On trouve 210, on en approche 96.
27:5096 entretiens téléphoniques de 35 à 45 minutes
27:53pour finalement lui trouver son candidat, sa perle rare
27:55alors qu'il était à deux doigts de fermer sa concession.
27:57Génial.
27:58Donc c'est un travail titanesque.
28:00Oui, c'est un travail d'investigation.
28:00Et donc c'est un fichier que vous gardez j'imagine quand vous avez le fichier de 210.
28:03On le garde celui-là quand même.
28:04Et bien pas tellement parce que figurez-vous que les fichiers sont périmés très vite.
28:08Exact.
28:08Le candidat qui vous dit non tout de suite, il vous dira peut-être oui dans 4 mois
28:11et s'il vous dit oui tout de suite, dans 6 mois il l'a peut-être trouvé ailleurs.
28:14Donc les fichiers sont pénuriques.
28:15C'est passionnant Olivier de Préville, votre mission et celle de vos collaborateurs
28:19parce qu'il y a deux entités, vous l'avez évoquée.
28:22Merci beaucoup.
28:23Vous êtes le président, je le rappelle, et le fondateur de Headhunting Factory
28:26avec une chasse de tête très particulière.
28:29Merci de nous avoir rendu visite.
28:30C'est la fin de notre émission.
28:31Merci à vous.
28:31Merci de votre fidélité.
28:32Merci à toute l'équipe évidemment qui m'accompagne pour faire cette belle émission.
28:37Merci à Xavier et la Réalisation.
28:38Merci à Héloïse Ausson et merci évidemment à l'incontournable Nicolas Juchat
28:43qui m'accompagne et qui me parle dans l'oreille.
28:44Je vous dis à très bientôt.
28:45Bye bye.