• avant-hier
Mercredi 12 février 2025, SMART JOB reçoit Julien Breuilh (directeur relations entreprises, Groupe EDC Business School) , Charles-Edouard Girard (cofondateur, HomeExchange) , Olivier Lamarque (directeur général, Réseau Entreprendre) et Muriel Pariente (avocate en droit du travail)

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans Smart Job. Votre rendez-vous, emploi, RH, management, débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles, évidemment, bien dans son job.
00:16Aujourd'hui, on parle de la protection des lanceurs d'alerte à travers une loi, celle de 2022. Muriel Parianth vous explique tout. Elle est avocate en droit social. Elle est notre invitée.
00:26Le cercle RH, on parle évidemment sur Smart Job et sur BeSmart des entrepreneurs, accompagner l'entrepreneuriat à travers le réseau Entreprendre. On vous explique tout avec Olivier Lamarck, il est le directeur général justement de Réseau Entreprendre et puis Charles-Édouard Girard, il est le cofondateur d'une marque que vous connaissez bien, Home Exchange, et bien justement, il a été accompagné par le réseau Entreprendre, on partagera justement l'évolution et l'accompagnement de ces PME qui deviennent des pépites.
00:54Et puis, fenêtre sur l'emploi, manager, la promotion de la peur, inquiétant. Julien Breuil nous expliquera tout, il est le directeur des relations entreprises EDC Business School. Voilà le programme. Tout de suite, c'est Bien dans son job.
01:06Bien dans son job pour parler des lanceurs d'alerte. Alors tout ça avait démarré dans la loi Sapin 1, Sapin 2, tout ça remonte loin. Une loi récente, celle de 2022, a recadré, redonné un cadre.
01:29On en parle avec vous Muriel Pariente, vous êtes avocate en droit social et vous avez voulu nous parler de ces lanceurs d'alerte. D'abord, le cadre juridique qui a été créé par cette loi de 2022, ça protège un peu plus le lanceur d'alerte ?
01:43Alors comme vous l'avez dit, ça date quand même de 2016. Donc tout le travail du lanceur d'alerte, ça date depuis un certain temps. C'est vrai qu'avec cette loi, on a renforcé le lanceur d'alerte mais pas que le lanceur d'alerte.
01:54Donc peut-être déjà deux petits mots sur qu'est-ce qu'un lanceur d'alerte. On a toujours l'impression qu'un lanceur d'alerte, c'est un salarié qui a des informations. Non, c'est beaucoup plus large que ça le lanceur d'alerte.
02:02C'est évidemment un salarié mais ça peut être quelqu'un qui est dans une association, un fonctionnaire, du bénévolat, donc c'est très large. Et il va donc avoir connaissance de faits et révéler des faits, pas simplement d'avoir connaissance, de révéler des faits qui sont évidemment illégaux, il cite, qui sont contraires à des comportements d'intérêts généraux comme la fraude, la corruption, le harcèlement dans les entreprises.
02:25On va jusque là, il faut le préciser. On va jusque là et beaucoup, beaucoup de harcèlement dans les entreprises et donc il va avoir connaissance de ses faits dans le cadre de son activité professionnelle.
02:33Un mot quand même sur la manière dont il va divulguer l'information parce qu'il y a trois canaux. Le plus connu pour nous, grand public, c'est évidemment quelqu'un qui va venir devant une caméra sur un plateau et qui va le dire. Mais il y a d'autres étapes avant et c'est le dernier.
02:46La première étape, c'est quand vous êtes salarié ou même quand vous êtes dans nos fonctionnaires, vous avez au niveau de votre entreprise ou de votre association des personnes qui sont responsables des référents que vous pouvez contacter quand vous souhaitez lancer une alerte. Donc ça peut se faire par un numéro, ça peut se faire par un mail, il y a parfois des personnes qui sont mises en place pour ça.
03:06Parfois il n'y a rien dans les entreprises. Là, vous allez voir simplement votre supérieur hiérarchique pour lui en tenir informé. Qu'est-ce qui se passe ? Ils ne font rien, ce qui est aussi possible.
03:20La deuxième possibilité, vous allez voir la justice avant la presse. Donc vous allez voir le défenseur de droit, vous allez voir le procureur, vous saisissez la justice. Et c'est vraiment en dernière possibilité qu'on va aller tout dévoiler devant la presse avant. On essaye quand même ces deux canaux internes et externes qui sont extrêmement importants.
03:42Il est protégé de représailles, c'est important. Soutien juridique financier, il faut le préciser. Et responsabilité éliminée. Et on l'évoquait, la confidentialité. Je m'adresse à l'avocate. On est lanceur d'alerte et on risque le licenciement parce que le chef d'entreprise ou le dirigeant considère que la personne a commis une faute. Est-ce que c'est un cas qui existe ? Ou est-ce qu'inversement, on peut être licencié et devenir lanceur d'alerte ?
04:05Les deux. La loi c'est toujours très intéressant, c'est très théorique. Et après il y a la pratique. Comment ça se passe ? Les faits. Il y a plusieurs possibilités. La première possibilité que vous pouvez avoir, que moi j'ai eue quand j'ai accompagné des entreprises dans le cadre de lanceurs d'alerte, c'est un salarié qui fait l'objet d'une procédure de licenciement. Donc la procédure a débuté. Là il envoie un courrier, là il n'est pas anonyme, il lance une alerte.
04:34Il lance une alerte. Visage découvert. Visage découvert. J'ai appris que, je sais que, il y a du harcèlement, voilà, je lance une alerte. Et là qu'est-ce qui se passe ? Parce qu'il est, comme on l'a rappelé, à partir du moment où il lance une alerte, il est protégé. Les représailles c'est quoi ? C'est toutes les sanctions et évidemment le licenciement. Donc là on est dans une situation très compliquée.
04:54Vous êtes en train de me dire que si je me positionne comme un lanceur d'alerte, je deviens comme un syndicaliste ou un élu protégé du licenciement. Donc on peut avoir une utilisation abusive du statut.
05:05Et il y en a.
05:06Et il y en a.
05:06Bah évidemment. C'est toujours le problème de la protection. Jusqu'où elle va, quelle est la frontière ? La protection, comme vous l'avez dit, les élus, les syndicalistes, voilà, ils sont protégés. On ne peut pas les licencier sans autorisation. Là il n'y a pas d'autorisation mais vous ne pouvez pas les licencier parce qu'ils ont déclenché une alerte.
05:22Alors juste un détail, vous êtes avocate, soit vous défendez l'employeur qui se retrouve confronté à un faux lanceur d'alerte, il va falloir que l'entreprise prouve que la personne a lancé une fausse alerte. On est d'accord ?
05:33Oui. Dans ce genre de dossier, il y a deux choses. Soit vous estimez que l'alerte qu'il lance, on sait qu'elle n'est pas fondée parce qu'on voit que les faits... Donc vous faites une enquête très rapide parce qu'il faut agir rapidement. Vous faites quand même l'enquête.
05:45On démontre que c'est faux ?
05:46Oui. Parce que si vous ne le faites pas, vous prenez vraiment des gros risques. Donc vous faites une enquête rapide, vous constatez qu'il n'y a rien, vous continuez la procédure du licenciement. Soit vous considérez qu'il y a vraiment des faits, vous faites une vraie enquête interne qui peut durer des mois, enfin ça peut être long.
06:01Donc le salarié, pendant ce temps, reste en poste ?
06:03Le salarié reste en poste, il est protégé. Et la difficulté que vous avez après, c'est que qu'est-ce que vous en faites ? Imaginons que ça dure 2-3 mois, il y a quand même des délais de prescription en matière de licenciement.
06:14Notamment des licenciements pour sanctions, c'est 2 mois. Qu'est-ce que vous faites avec votre salarié quand vous avez fini l'enquête ? Est-ce que vous le licenciez ? Est-ce que vous le gardez ? C'est très compliqué.
06:22Très compliqué. Avec la difficulté pour une entreprise de découvrir que ce qu'a indiqué le salarié dans sa position de lanceur d'alerte était vrai. C'est-à-dire qu'elle doit ensuite rectifier le problème.
06:32Oui. Mais ça n'empêche qu'elle l'avait quand même convoqué pour un licenciement qui n'était absolument pas fondé dans ce cas-là sur l'alerte.
06:37Et au moment où il est convoqué, il n'est pas dans le statut de lanceur d'alerte.
06:40Il n'est pas dans le statut de lanceur d'alerte. C'est là où il y a une difficulté.
06:42Donc ça veut dire que le licenciement devient normal, traditionnel, classique ?
06:45Oui. Mais lui, il va essayer de le rattacher. Si vous le licenciez, en disant « non mais c'est parce que j'ai fait une alerte », même si elle est postérieure, il n'était pas encore licencié.
06:52Donc pour vous, avocate, avant de nous quitter, le nombre de cas grandit, de ce type de cas de lanceur d'alerte. Vous le constatez, vous ?
06:59Oui. Beaucoup. Énormément. Depuis 3-4 ans, on a énormément de procédures de lanceur d'alerte dans l'entreprise.
07:04Liées à cette loi Wasserman de 2022.
07:06Et même les lois antérieures. Mais là, les protections sont plus fortes. Et les sanctions, si vous vous loupez, et que vous licenciez, que les juges considèrent que c'est lié au lanceur d'alerte...
07:15Là, ça coûte cher ?
07:17Là, c'est un licenciement nul. Et ça peut coûter très cher à l'entreprise.
07:20Évidemment. Évidemment. Sujet passionnant et j'ai envie de vous dire, un vrai casse-tête pour les avocats, qu'ils soient d'ailleurs défenseurs du lanceur d'alerte ou défenseurs des entreprises.
07:28Parce que dans les deux cas, c'est compliqué.
07:30Plus compliqué quand vous défendez l'entreprise. Il faut faire un choix.
07:33Il m'a semblé. Il ne faut pas faire les deux, de toute façon.
07:36Merci, Muriel Parient, avocate en droit social. Quel cabinet ? On ne l'a pas précisé.
07:39Hacherst.
07:40Hacherst. Merci d'être venue nous rendre visite. C'est un sujet passionnant.
07:44On tourne une page. Le Cercle RH, Bismarck, Smart Job en particulier, Valoris, parlent des entrepreneurs, de ces petites entreprises qui deviennent de grandes entreprises.
07:53Et parfois, il y a des associations, des réseaux.
07:55On parle aujourd'hui du réseau entreprendre qui accompagne justement ces petites entreprises qui parfois deviennent d'énormes entreprises.
08:03On en parle. C'est le sujet du jour. Et c'est le Cercle RH.
08:18Le Cercle RH, pour parler des entrepreneurs, des femmes, des hommes qui créent leur entreprise, ils ont parfois besoin d'être accompagnés.
08:25Et ils poussent la porte d'un réseau que vous connaissez peut-être.
08:28En tout cas, vous allez le découvrir, le réseau entreprendre.
08:30Un réseau national, maillé sur tout le territoire, pour accompagner gratuitement des entrepreneurs, des PME, pour devenir, pour certaines d'entre elles, on va le découvrir, des pépites et des réussites entrepreneuriales.
08:42Avec moi, deux invités.
08:44D'abord, Charles-Édouard Girard, vous êtes cofondateur de Home Exchange, qui est une success story, puisque vous avez grandi à partir de 2017, vous avez racheté une entreprise aux Etats-Unis,
08:55vous avez grossi 160 collaborateurs, et vous avez été accompagné par le réseau entreprendre.
09:01On va vous entendre dans quelques instants.
09:03Merci d'avoir fait un détour par les studios de Smart Job.
09:05Olivier Lamarck, merci d'être avec nous.
09:07Vous êtes le directeur général de réseau entreprendre.
09:09Je commence par vous.
09:11C'est combien d'entreprises aujourd'hui, au moment où on se parle, accompagnées dans ce réseau ?
09:15Aujourd'hui, on accompagne en permanence 5000 entrepreneurs nouveaux, créateurs, repreneurs ou en croissance,
09:23qui ont décidé de se lancer dans l'aventure de l'entrepreneuriat.
09:27C'est une structure associative qui porte des valeurs, des piliers.
09:35Oui. Nous, on veut promouvoir un entrepreneuriat engagé, responsable, qui ose prendre des risques et qui est audacieux.
09:45Notre critère, c'est l'emploi.
09:47Et on veut développer l'emploi sur les territoires, effectivement, avec des valeurs.
09:51C'est-à-dire qu'on s'occupe avant tout de l'entrepreneur.
09:53On dit que l'important, c'est la personne.
09:55On est là pour te faire grandir à toi, dans ta posture d'entrepreneur.
09:59Puis on fait ça avec des valeurs, c'est-à-dire la réciprocité.
10:01C'est-à-dire, je te fais grandir, mais demain, comme il l'a fait,
10:05tu aideras à nouveau des entrepreneurs qui se lancent à grandir et à réussir leurs projets.
10:11Je vous ai vu acquiescer, Charles-Édouard, parce qu'avant que vous deveniez ce dirigeant d'une success story Home Exchange,
10:17vous étiez un jeune entrepreneur.
10:19En allant pousser la porte et en découvrant Réseau Entreprendre, qu'est-ce que ça vous a apporté ?
10:24Je n'étais déjà pas très jeune.
10:27Vous faites très jeune, Charles-Édouard.
10:29C'est gentil.
10:30D'ailleurs, une des raisons, c'est que j'avais quand même entrepris avant.
10:33Mais ce n'est pas pour ça. Ce n'est pas parce qu'on a déjà entrepris qu'on n'a pas besoin d'accompagnement.
10:37Et ce qu'on venait chercher, ce n'est pas de l'argent.
10:39Le Réseau Entreprendre fait un prêt sur l'honneur.
10:42Donc, on est toujours content d'avoir cet argent, mais il faut le rembourser.
10:45Ce n'était pas l'argent, c'était vraiment l'accompagnement qui est très différent des autres types d'accompagnement.
10:50Et globalement, elle se base sur trois piliers, qui est d'avoir un accompagnateur,
10:56quelqu'un qui est votre mentor, votre référent, qui moi, est une personne formidable qui s'appelle Benoît Tesson.
11:01Vous avez toujours relation avec lui ?
11:03Oui, c'est devenu même un ami. C'est devenu quelqu'un de très important,
11:08qui nous a permis de résoudre plein de moments pendant l'aventure.
11:12La deuxième partie, c'est lié à un club, c'est-à-dire qu'on fait partie, et là, on parle à ses pères.
11:16Donc, on parlait l'autre fois de Mano Mano.
11:20Moi, dans le club, on était avec Mano Mano, on était avec La Fabrique Cookie,
11:23on était avec Bonne Gueule, on était avec d'autres types d'entrepreneurs.
11:27Ce qui fait que quand vous partagez avec des gens, vous avez les mêmes problèmes,
11:30les mêmes questions, les mêmes objectifs, et ça vous fait grandir.
11:34Et la troisième partie, c'est un peu ce que cherche tout entrepreneur,
11:37c'est à trouver des contacts du réseau pour mieux rencontrer son marché.
11:42Et là, on contacte le réseau Entreprendre, qui vous met en contact avec un expert comptable,
11:46avec un banquier, pour trouver un soutien.
11:49Et c'est ce soutien-là dont on a besoin au cours de l'aventure.
11:52L'écosystème qui permet d'avoir tous les conseils utiles, nécessaires,
11:55quand on développe son entreprise.
11:57Là, aujourd'hui, vous continuez, et je donne la parole au directeur général,
12:00parce que c'est tout un réseau, et on va revenir sur le maillage,
12:03mais vous continuez à avoir besoin de cet échange.
12:06Au niveau où vous êtes arrivé, on a encore toujours besoin d'échanger,
12:10de reparler avec son mentor ?
12:13Oui, on continue à échanger. Je dirais, tu l'as très bien dit Olivier,
12:16c'est la réciprocité aussi, c'est-à-dire que même aujourd'hui,
12:20c'est plutôt moi qui accompagne aujourd'hui que d'être accompagné.
12:24Aujourd'hui, j'accompagne une jeune femme qui s'appelle Eugénie,
12:27qui a une entreprise qui s'appelle Abondance.
12:30Le partage qu'on a tous les deux me fait énormément grandir,
12:33parce qu'elle a à nouveau des sujets que même moi j'ai au quotidien,
12:36et ça, ça fait grandir même aujourd'hui.
12:39Je vois très fier le directeur général de Réseau Entreprendre,
12:43parce qu'il y a quand même l'idée qu'on rend ce qu'on a reçu.
12:46Je trouve que c'est une valeur très forte.
12:48C'est ce qu'on entend d'ailleurs chez Charles-Edouard.
12:50Moi, j'ai envie d'en écouter un Charles-Edouard,
12:52j'ai envie de dire à tous les entrepreneurs qui nous écoutent,
12:55qu'est-ce que vous faites pour votre territoire ?
12:58Vous êtes un entrepreneur à succès, vous avez réussi.
13:01Il faut donner, il faut aider les autres à grandir, à prospérer,
13:05à prendre le relais et à donner à leur tour.
13:08C'est ça, un entrepreneuriat vertueux qui véhicule des valeurs.
13:12Et c'est ça dont on a besoin avec Réseau.
13:15Si je peux ajouter une petite anecdote qui nous est arrivée avec Réseau Entreprendre,
13:20c'est qu'en 2016, on se posait plein de questions
13:24et Réseau Entreprendre avait organisé un voyage à New York
13:26pour rencontrer des gens.
13:28À ce moment-là, chambre à deux, pas beaucoup d'argent.
13:32On économise comme on peut.
13:34On économise tout, le billet le moins cher, arriver à pas d'heure, etc.
13:37Et pendant ce voyage, on a rencontré des entrepreneurs incroyables.
13:41Le patron de Trello, pour les gens qui connaissent,
13:43c'est un logiciel qui est très utilisé.
13:45On avait plein de types d'entrepreneurs.
13:47Et c'est pendant ce voyage où on s'est dit
13:50que notre prochaine ambition, notre prochain objectif,
13:53c'était sans doute de racheter notre concurrent américain.
13:55Et c'est vraiment pendant qu'on s'est dit qu'en fait, on n'est pas assez ambitieux,
13:57essayons de faire ça.
13:59Et c'était organisé, c'est grâce à ce travail qu'on avait fait
14:01qu'on s'est dit, autorisons-nous à imaginer qu'on puisse aller là-bas.
14:05Donc vous nous dites que tout ça donne de l'énergie,
14:08ce réseau donne de l'énergie et donne la force d'entreprendre des choses
14:11qui, seuls, vous n'auriez peut-être pas fait.
14:14Exactement. C'est marrant, j'entendais ce matin quelqu'un qui parlait de San Francisco
14:19en disant, c'est vrai que là, vous avez les meilleurs.
14:21Pour moi, c'est recréer un petit peu cette atmosphère de dire
14:24quand vous êtes avec des entrepreneurs qui réussissent, qui montent,
14:28vous allez avoir cette ambition, vous allez avoir ce besoin.
14:30Moi, je peux y arriver.
14:32Et vous allez, en partageant, trouver les solutions.
14:34Le Palo Alto, la Silicon Valley d'Occitanie, des Hauts-de-France,
14:38de toutes les régions, parce que dans toutes nos régions françaises,
14:41Réseau Entreprendre est présent.
14:43Ce n'est pas réservé qu'aux entrepreneurs parisiens, il faut quand même le préciser.
14:47Bien entendu, on est présent partout en France,
14:50on est présent dans la plupart des départements,
14:53on est présent dans toutes les régions.
14:55Ceux qui sont intéressés peuvent aller voir sur notre site internet Réseau Entreprendre.
14:58Ils trouveront l'association qui est proche de chez eux.
15:01Effectivement, comme le disait Charles-Édouard,
15:04Réseau Entreprendre donne confiance
15:06et ça vous permet de déverrouiller des craintes,
15:10une anxiété que vous pouvez avoir,
15:12et ça vous permet de voir plus grand tout en gardant les pieds sur terre,
15:15parce qu'il faut faire du chiffre d'affaires,
15:18il faut avoir de la rentabilité,
15:20mais avec une ambition toujours renouvelée.
15:22Ce que je trouve intéressant dans ce que vous nous dites,
15:24c'est qu'il y a plusieurs niveaux à la fusée.
15:26Il y a à la fois l'échange individuel avec son mentor, son accompagnateur,
15:28qui est très utile, puis il y a aussi l'idée
15:30de casser un peu la solitude de l'entrepreneur,
15:32parce que c'est un sujet qu'on traite souvent sur ce plateau.
15:34On est seul quand on est entrepreneur,
15:36quand on prend ses décisions,
15:38et là on brise cet espèce de schéma de la solitude.
15:41Ça c'est un élément aussi pilier de la structure.
15:43C'est l'élément clé.
15:45C'est-à-dire que vous êtes accompagné,
15:47et en fait on va vous mettre avec vous
15:51un entrepreneur qui a déjà réussi,
15:53donc il y a les recettes.
15:55Il va vous faire voir les choses trappes,
15:57il va vous faire voir les difficultés,
15:59il va vous challenger sur les sujets importants,
16:02il va faire en sorte que vous n'oubliez rien,
16:04et puis donc il va vous enlever de l'anxiété,
16:06il va vous donner confiance, il va vous permettre d'aller plus vite.
16:08C'est ça ce rapport intime qui se crée au quotidien
16:12entre l'accompagnateur et l'entrepreneur.
16:15Et j'entends aussi que ça fait aussi grandir l'entrepreneur que vous êtes
16:18et qui a réussi, autant que la jeune que vous accompagnez aujourd'hui
16:22dans son développement.
16:23Ça vous fait autant grandir ?
16:24Ça ouvre les chakras ?
16:25Exactement.
16:27J'ai accompagné une autre entreprise qui s'appelait Eloat,
16:29avec Sylvain et Xavier,
16:31en les voyant, en voyant l'attitude qu'ils avaient
16:34par rapport à leur levée de fonds,
16:36vous grandissez aussi parce que vous vous dites
16:39ça je ne l'aurais pas fait comme ça, ça je l'aurais fait ça,
16:41c'est intéressant, ça c'est...
16:43La façon dont ils organisaient leur service membre
16:45pour vous donner leur service client,
16:46c'est vrai que je n'ai jamais pensé à faire ça,
16:48aller le faire ailleurs plutôt dans une autre entreprise.
16:50C'est un échange en fait.
16:51C'est un échange, c'est forcément un échange.
16:52Ce n'est pas du descendant.
16:53En fait, quel que soit l'endroit où vous en êtes dans votre entrepreneuriat,
16:56vous avez à apprendre,
16:57et le fait de partager avec d'autres vous fait apprendre.
16:59Parlons des talents d'avenir, parce que c'est la deuxième édition.
17:02Deuxième édition des talents d'avenir.
17:04Talents d'avenir 2024, alors c'est intéressant
17:06parce que dans le classement général,
17:08il y a des entreprises là aussi totalement incroyables,
17:11avec quand même des petites tendances
17:13qui ne sont pas des modes,
17:15autour du climat, autour de la transformation,
17:18c'est fort ça dans votre réseau quand même.
17:21Oui, oui, effectivement.
17:23Réseau Entreprendre, c'est en fait,
17:24on accompagne 5000 entrepreneurs,
17:27c'est une vitrine de toutes les tendances
17:29qui sont en train de se développer.
17:31Et ce qu'on est en train de voir,
17:33c'est qu'on traverse une époque qui est incroyable,
17:36avec une transformation de l'économie
17:39qui est en train de se passer sous nos yeux.
17:42Et ces talents d'avenir qui regroupent
17:45une centaine des entrepreneurs les plus prometteurs
17:49parmi ceux que l'on accompagne,
17:51montrent que...
17:53Ils veulent changer le monde en fait.
17:54Ils veulent changer le monde.
17:55Quand je me projette sur des sujets environnementaux,
17:57je me lance dans le vrac,
17:58je veux faire moins de plastique,
18:00je veux économiser l'eau,
18:01je veux aider les personnes âgées,
18:03je veux aider les handicapés.
18:05Il y a des projets tous insimutes,
18:07dans tous les secteurs,
18:08qui sont vertueux
18:09et qui montrent combien les entrepreneurs d'aujourd'hui
18:11sont en train de modifier,
18:13en prenant en compte
18:15ces enjeux environnementaux et sociétaux.
18:18Home Exchange,
18:20c'est aussi l'occasion qui vous est donnée,
18:22vous avez grimpé l'escalier,
18:24vous êtes parti de Réseau Entreprendre
18:26avec des idées, vous avez réussi.
18:28C'est quoi la prochaine étape ?
18:29Un nouveau voyage à New York,
18:30vous allez en Chine,
18:31et puis avec Réseau Entreprendre,
18:32vous dites, cette fois-ci,
18:33on conquiert la Chine,
18:34on double Airbnb,
18:35c'est quoi vos objectifs à 5 ans ?
18:37Doubler Airbnb, évidemment.
18:38Evidemment, on est d'accord.
18:40Nos prochaines étapes, bien sûr,
18:42c'est, vous avez parlé des marchés
18:45un peu pour nous qui sont innovants,
18:47parce qu'on est vraiment leader mondial,
18:49mais sur des marchés qui sont très occidentaux,
18:50donc États-Unis, Europe, etc.
18:52et en Amérique du Sud.
18:53Mais on connaît mal l'Asie, on en a,
18:55on a des échanges en Asie,
18:56on fait des échanges dans plus de 140 pays,
18:58donc on en a.
18:59Mais en Inde, par exemple,
19:00c'est un pays qui nous intéresse beaucoup
19:01pour plein de raisons,
19:02parce que c'est un pays
19:03qui est en croissance énorme,
19:04dans lequel il y a beaucoup de classes moyennes,
19:06aussi des gens qui ont envie de voyager,
19:08qui sont en train de se créer.
19:10Il y a un besoin de voyager,
19:12dans l'échange de maison,
19:13c'est bien d'avoir les deux,
19:14c'est-à-dire des gens qui voyagent
19:15et en local et qui ont la potentialité
19:16de pouvoir voyager à l'international.
19:18Et c'est un marché qui est en anglais,
19:20c'est un marché avec des systèmes de paiement
19:23qui sont acceptables,
19:24parce qu'il y a d'autres marchés,
19:25comme la Chine,
19:26c'est beaucoup plus compliqué d'y rentrer.
19:28Mais une question un peu personnelle,
19:30vous auriez fait ce que vous êtes aujourd'hui
19:32si vous n'étiez pas passé par Réseau Entreprendre,
19:34la question est complexe,
19:35mais si vous n'étiez pas passé
19:36entre les mains de cette structure,
19:37est-ce que ça aurait ressemblé à ça, au make change ?
19:39Je ne pense pas, en toute transparence,
19:40parce que, deuxième exemple,
19:42j'ai mon associé,
19:44quelqu'un de formidable,
19:45qui s'appelle Emmanuel,
19:46en fait, plein de fois,
19:47c'est un des facteurs-clés de succès
19:51d'un des entrepreneurs,
19:52c'est l'association.
19:53Et il nous a aidé pendant plein de moments difficiles
19:56à nous aider à nous parler, à partager.
19:58Et je pense qu'on n'aurait pas du tout réussi comme ça
20:00s'il n'avait pas été là
20:01pour jouer ce conciliateur à l'intérieur du réseau.
20:04Donc, en fait, c'est un ménage à trois.
20:06Réseau Entreprendre prend aussi position
20:08et vient faire de la médiation, en fait.
20:10Là, il se trouve,
20:11on se souvient très bien d'une fois
20:12où on s'était vraiment un peu dispersé.
20:14Très rarement, mais là, c'était le cas.
20:16Etats-Unis, il était parti aux Etats-Unis.
20:18Moi, j'étais en France.
20:19On se voyait moins souvent,
20:20donc moins de partage.
20:21Et il a fallu que quelqu'un de l'extérieur nous aide.
20:24Et c'est Benoît qui nous a fait reprendre le contact.
20:27Et aujourd'hui, on est encore.
20:29C'est génial.
20:30Ça va jusqu'à ce niveau de finesse.
20:32C'est de la psychologie.
20:33C'est-à-dire qu'il faut réussir à faire recoller les liens,
20:37retisser la relation
20:38pour que l'entreprise reparte encore plus fort.
20:40C'est génial.
20:41On a cette expérience de l'accompagnement,
20:43de l'entrepreneuriat,
20:44de développer une entreprise.
20:46On a beaucoup d'entrepreneurs
20:47qui s'engagent en association à deux ou à trois.
20:51Et donc, on sait là où ça peut déraper,
20:54là où ça peut bloquer.
20:55Et donc, on a cette expérience
20:56pour les aider à travailler aussi ensemble.
20:59Juste un petit message
21:00parce que là, vous avez l'une de vos pépites qui a réussi.
21:03On en a cité quelques autres.
21:04Il y a plein de belles entreprises
21:05qui sont passées par Réseau Entreprendre.
21:07De quoi vous avez besoin ?
21:08Parce que j'ai l'impression que vous vivez un peu en autonomie.
21:10Comment ça se passe ?
21:12C'est grâce à l'adhésion des membres
21:15que la structure fonctionne ?
21:16C'est grâce à l'adhésion des membres,
21:18des entrepreneurs absolument.
21:20Donc, on a besoin de tous les entrepreneurs
21:22qui ont envie de s'investir sur leur territoire.
21:24Et nous, on crée les conditions
21:26pour les aider à s'investir pour leur territoire
21:29en tendant la main à de nouveaux entrepreneurs
21:31pour qu'à nouveau,
21:32ils développent l'emploi sur leur territoire.
21:34Donc, je dis aux entrepreneurs, rejoignez-nous.
21:36Vous allez rejoindre une communauté d'entrepreneurs engagés
21:40qui échange, qui se stimule
21:42à l'image de Charles-Édouard
21:43avec beaucoup d'entrepreneurs inspirants.
21:46Génial. Prochain talent d'avenir 2025.
21:48Est-ce que les candidatures sont ouvertes ?
21:50Comme ça, ceux qui nous regardent peuvent envoyer le dossier.
21:52Les candidatures sont ouvertes.
21:53Nos associations sont dans les starting blocks
21:55pour promouvoir les plus belles pépites du réseau.
21:59On suivra évidemment vos talents d'avenir 2025
22:01parce que Bismarck, c'est la chaîne des audacieux
22:03à l'occasion de vos talents d'avenir.
22:06On observera ces jeunes pépites
22:08qui deviendront peut-être de très belles entreprises
22:10comme Home Exchange.
22:11Et vous l'avez entendu sur ce plateau,
22:13dans 10 ans, vous êtes devant Airbnb.
22:14On est bien d'accord.
22:15Vous l'avez dit.
22:16Oui, je l'ai dit. Je me suis engagé.
22:17Vous êtes engagé, Charles-Édouard Girard.
22:19Merci.
22:20Co-fondateur de Home Exchange.
22:21160 collaborateurs
22:22et peut-être encore plus dans les années à venir.
22:24Merci d'avoir fait un détour par le plateau de Smart Job.
22:26Merci à vous, Olivier Lamarck,
22:28directeur général du réseau Entreprendre
22:30partout en France.
22:31Il y a un site Internet dans toutes vos régions.
22:33Quelle que soit la région où vous êtes,
22:35il y a un réseau.
22:36Et dans 10 pays.
22:37Et dans 10 pays, on ne l'a pas précisé.
22:39Merci à vous, messieurs.
22:40On tourne une page.
22:41On s'intéresse aux managers.
22:42Ça va intéresser peut-être Charles-Édouard.
22:44Des managers qui, parfois, ont un peu de mal
22:47à accepter des postes pour gérer des grandes équipes.
22:49Ils aiment bien les petites équipes.
22:51On en parle tout de suite.
22:52C'est dans Fenêtre sur l'emploi.
22:53Fenêtre sur l'emploi pour parler des managers.
23:07On en parle beaucoup des managers.
23:09Et on en parle avec Julien Breuil.
23:10Bonjour, Julien.
23:11Bonjour.
23:12Ravi de vous accueillir.
23:13Directeur des relations entreprises
23:14chez EDC Business School.
23:15Tout à fait.
23:16Puisque c'est aujourd'hui l'anniversaire de Julien,
23:17qui est un habitué de notre émission.
23:18Donc, joyeux anniversaire.
23:19Merci, Arnaud.
23:20Cher Julien, c'est toujours un plaisir de vous accueillir.
23:23La tendance qui se dessine, c'est que les cadres,
23:27c'est un peu le paradoxe d'ailleurs,
23:28ne sont pas forcément tous des managers.
23:31Et tous n'ont pas forcément envie de le devenir.
23:33Tout à fait.
23:34C'est vrai que le sujet des cadres est un vaste sujet.
23:36Parce qu'il y a déjà l'appellation cadre,
23:38on l'a vu pas mal de fois dans cette émission,
23:40qui peut poser question.
23:41Et puis après, il y a le rôle du manager.
23:43On voit qu'on a de moins en moins de managers.
23:46En tout cas, que les cadres sont de plus en plus
23:47vers une tendance à l'expertise.
23:50Puisque finalement, il n'y a que 41% des cadres
23:53qui sont des managers.
23:54Et j'aime bien toujours repréciser
23:56que même lorsqu'ils managent,
23:58c'est souvent du management de proximité.
24:00Puisqu'il y en a quand même 37% d'entre eux
24:02qui sont des managers sur des équipes
24:03de moins de 5 personnes.
24:04Toutes petites équipes.
24:05Donc, de toutes petites équipes.
24:07Alors oui, sur les cadres,
24:09on voit que c'est potentiellement
24:11des profils qui se féminisent.
24:13C'est un peu une information aussi qui est importante.
24:15Et par ailleurs, sur l'âge,
24:17quand on fait une segmentation,
24:18on s'aperçoit que ce sont quand même
24:20majoritairement des gens qui sont expérimentés.
24:22Puisque 51%, alors une courte majorité,
24:24ont plus de 45 ans.
24:25Je rappelle que 45 ans, c'est souvent l'âge
24:28défini comme âge senior.
24:30C'est terrible.
24:31Dans une entreprise.
24:32Donc, ça pose quand même quelques questions.
24:33Je ne vais pas demander votre âge, vous avez vu.
24:34Je ne l'ai pas.
24:35Un rôle d'ailleurs de manager
24:37qui n'attire pas forcément les cadres.
24:40Non, tout à fait.
24:41Je trouve que c'est intéressant
24:42parce qu'on s'aperçoit que
24:44on a des chiffres relativement faibles
24:46sur des cadres non-managers
24:49qui souhaiteraient le devenir.
24:51Finalement, on n'a que 39% des cadres non-managers
24:53qui souhaiteraient devenir manager.
24:55Et dans le même temps,
24:56ceux qui le sont déjà,
24:58sont relativement hésitants.
25:0028% d'entre eux nous disent déjà
25:02qu'ils n'ont plus envie de piloter des équipes.
25:04Et 40% nous disent
25:06« Moi, je veux bien, à salaire équivalent,
25:08ne plus manager. »
25:10Donc, on voit bien qu'on a, j'allais dire,
25:12à deux niveaux,
25:13le fait de le devenir ou le fait de l'être,
25:15qui pose quand même quelques questions.
25:17Et puis, on a un sujet quand même qui interroge.
25:19C'est toute cette nouvelle génération
25:21qu'on appelle la Gen Z,
25:22alors qu'ils ne sont pas forcément que des cadres.
25:24Non, non.
25:25Et qu'eux disent,
25:26pas question d'être manager.
25:2752% nous disent
25:28« Je n'ai pas envie de devenir manager. »
25:30Et là, on peut toujours se poser la question,
25:32pour ceux qui le sont autres,
25:33est-ce qu'ils ont une perception
25:34du fait que le jeu n'en vaut pas la chandelle ?
25:36Ça, ça peut être une question
25:37qu'on peut s'interroger.
25:38Vous nous dites que l'on soit
25:40un seigneur expérimenté,
25:42ou que l'on soit un jeune de la Gen Z,
25:44globalement, ils nous disent,
25:45et je le dis abruptement,
25:46on n'a pas envie de s'embêter la vie,
25:48à gérer de l'humain.
25:49C'est terrible, quand même.
25:50Je pense que sur la jeune génération,
25:52il y a vraiment le fait de se dire que,
25:55je donnais cette expression,
25:57le jeu en vaut-il la chandelle ?
25:58On voit que derrière,
25:59les motifs qui expliquent un moindre intérêt
26:01sur le fait de devenir manager,
26:02ou en tout cas,
26:03ce que nous disent les managers à date,
26:04c'est « J'ai une charge de travail importante,
26:07en tout cas occasionnellement assez forte,
26:09je suis soumis au stress,
26:10et j'ai parfois un petit peu de difficulté,
26:12notamment à être libre le week-end,
26:14en tout cas mentalement.
26:16Et dans le même temps,
26:17il y a des décisions qui sont parfois complexes,
26:20parce qu'ils nous le disent bien,
26:2126% semblent subir le fait d'être,
26:23j'allais dire,
26:24entre le marteau et l'enclume,
26:25pour reprendre une deuxième expression,
26:26entre les prérogatives de la direction
26:29et les attentes finalement des collaborateurs
26:31qui ne sont pas exactement les mêmes.
26:32Il y a quand même un chiffre
26:33que vous soulevez dans votre étude,
26:35qui est une étude de compilation de chiffres,
26:37pour le préciser,
26:38c'est toujours votre méthodologie,
26:39il y a quand même un manque de reconnaissance des managers.
26:41C'est-à-dire que quand on est manager,
26:42ils vous disent,
26:43je manque de reconnaissance en fait,
26:45je suis dans la salle des machines et c'est dur.
26:47Tout à fait, le chiffre est très fort,
26:49parce que si on part du haut vers le bas,
26:52en fait la plupart des managers nous disent,
26:54même lorsqu'ils ont été nommés managers,
26:56je n'ai pas eu la reconnaissance
26:58que ce passage au management normalement nécessitait.
27:0155% nous le disent.
27:03D'un point de vue plus positif quand même,
27:05ils sont relativement appréciés,
27:07des personnes qui sont managers,
27:0983% des managers disent
27:11qu'ils sont plutôt satisfaits de leur manager.
27:13Après, il y a un petit bémol quand même,
27:15c'est qu'entre un cadre sur 4
27:18et un cadre sur 3,
27:20nous disent être mécontents sur quelques piliers.
27:22Il y en a 4 sur les piliers de la relation manager-manager,
27:24notamment sur l'ambiance de travail,
27:26la gestion, effectivement,
27:28non pas du stress,
27:29mais de l'ensemble des tâches.
27:31Et on en revient à la reconnaissance.
27:33Et aussi, les salariés ont le sentiment
27:35que leur manager ne reconnaît pas leur effort.
27:37Donc il y a une chaîne qui part de la direction
27:39jusqu'au collaborateur,
27:41qui exprime le fait qu'il n'y a pas suffisamment
27:43de reconnaissance dans les actions menées
27:45par l'ensemble des collaborateurs d'une entreprise.
27:47Il y a un vrai sujet sur les managers,
27:49dans leur positionnement dans l'entreprise.
27:51Il y a les top managers, puis ensuite il y a les middle managers.
27:53Là, c'est une étude, Robert Walter,
27:55que vous sortez,
27:57où on voit quand même, là je parle du regard
27:59de l'employeur sur ses managers,
28:01parce que la tentation, c'est de se dire,
28:03je suis dirigeant, pas besoin d'autant de managers,
28:05c'est pas tout à fait vrai.
28:07Là, l'étude est très intéressante,
28:09parce que 89% nous disent
28:11qu'effectivement,
28:13ils ont besoin d'un middle management.
28:15Je crois qu'il y a un peu deux écoles.
28:17Il y a des entreprises qui ont fait le choix,
28:19pour ne pas les citer à quelques moments,
28:21de faire partir toute une vague de middle management
28:23pour avoir des organisations plus horizontales.
28:25Mais on sait aussi que le middle management,
28:27c'est celui qui met de l'huile dans les rouages
28:29et qui permet, c'est le cas de le dire,
28:31de faire du management de proximité
28:33et de faire d'être le plus efficace possible
28:35dans l'ensemble des chaînes de décision.
28:37Merci Julien, vraiment.
28:39Merci pour cette analyse compilée
28:41avec des références, on les a citées, Robert Walters,
28:43mais aussi de l'APEC sur lequel vous êtes appuyé.
28:45Il faut rendre hommage aux sources
28:47et notamment les études de l'APEC
28:49qui sont souvent très riches.
28:51Merci de nous avoir rendu visite, cher Julien,
28:53directeur Relations Entreprises chez EDC Business School.
28:55C'est un vrai plaisir.
28:57Merci à vous, merci de votre fidélité,
28:59merci pour vos messages,
29:01merci pour votre attractivité sur les réseaux sociaux,
29:03merci à toute l'équipe,
29:05merci à Xavier à la réalisation,
29:07merci à Saïd Ossan et merci évidemment
29:09à l'incontournable Nicolas Juchat
29:11accompagné de Juliette.
29:13Je vous dis à très bientôt, bye bye.

Recommandations