Avec Gaspard Gantzer
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
---
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##SUD_RADIO_MEDIA-2025-03-13##
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
---
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##SUD_RADIO_MEDIA-2025-03-13##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:03Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
00:05Bonjour Valérie.
00:06Et bonjour à notre invité, Gaspard Ganser.
00:08Bonjour.
00:08Merci d'être avec nous, conseiller en communication.
00:11Vous avez été le conseiller en communication,
00:13directeur de la communication de François Hollande.
00:16Et ce matin, on vous reçoit pour ce magazine formidable,
00:20Enquête d'Images, sur Lummi.fr.
00:23C'est tous les dimanches, sur France 5, à midi.
00:27Il y a Lummi.tv, et puis tous les dimanches,
00:33on vous retrouve à midi, dans ces médiatiques, sur France 5.
00:37Et Enquête d'Images, c'est assez formidable pour les enfants,
00:42parce que justement, vous leur expliquez l'image,
00:45l'impact de l'image, et les petites séquences qu'on a pu voir
00:49sont assez parlantes, et montrent que les gamins,
00:54ils comprennent assez vite.
00:56Oui, j'ai découvert ce programme, qu'on m'a invité à y participer.
00:59J'en avais entendu parler, mais je ne l'avais jamais,
01:01pour vous dire la vérité, regardez dans le détail.
01:02Mais je trouve que l'idée est absolument géniale,
01:04d'aller que des professionnels, des experts,
01:06et aller à la rencontre de jeunes enfants ou adolescents,
01:10plus exactement, pour décrypter avec eux des images,
01:13et comprendre un peu le dessous des cartes.
01:15Et donc, je m'y suis livré avec grand plaisir,
01:17et j'ai été étonné par la maturité en réalité,
01:20et l'intelligence et profondeur de vue des adolescents.
01:24Est-ce qu'aujourd'hui, le grand public, au-delà des enfants,
01:29comprennent toutes les images qu'ils peuvent voir
01:31sur les réseaux sociaux ou à la télévision ?
01:34Est-ce qu'il ne faudrait pas un peu les aider à décrypter,
01:37comme vous le faites avec les enfants dans ce programme ?
01:39Alors, je pense que les enfants, les adolescents,
01:42baignent dans les images depuis quasiment leur naissance.
01:45Certains d'ailleurs ont des écrans dans les mains,
01:46à mon avis, un peu trop tôt,
01:48certainement plus que nous, quand nous avions la télévision, certes,
01:51et la radio, où il y a moins d'images.
01:53Et les journaux, donc ils savent quand même
01:56comprendre les codes des réseaux sociaux, des images et autres,
02:00mais parfois, ils les voient aussi au premier degré,
02:02sans forcément se poser la question de ce qu'il y a derrière l'image,
02:05comment celle-ci est construite, est-ce qu'elle est vraie,
02:07est-ce qu'elle est fausse, comment est-ce qu'elle est orientée.
02:10Et c'est pour ça que je trouve ça vraiment bien que l'UMI existe,
02:13pour décrypter ces images,
02:15parce que ça permet en tout cas de développer le sens critique,
02:18l'esprit critique, et de ne pas prendre les choses comme acquises,
02:20et de voir que derrière les images, il y a aussi des constructions en réalité.
02:23Oui, alors on va passer au zapping,
02:25et on va reparler de l'UMI.fr
02:28dans un instant avec vous, Gaspard Ganser.
02:35Alors Gaspard Ganser, vous avez été le spin-docteur,
02:37comme on dit de François Hollande,
02:39vous connaissez bien le Parti Socialiste et ses défauts.
02:43Pour Anne Hidalgo, qui était hier invitée de C'est à vous,
02:47je ne sais pas si vous l'avez regardée.
02:49Ah ben on va en parler.
02:50Elle a indiqué qu'elle racontait
02:54que le Parti Socialiste s'était vendu à Jean-Luc Mélenchon,
02:58et au lieu de se réunir derrière sa candidature,
03:00eh bien, ils avaient préféré
03:03que c'était devenu un peu
03:06le choix du PS d'aller vers Jean-Luc Mélenchon.
03:09Elle a raconté ça hier soir dans C'est à vous,
03:12et elle s'expliquait qu'elle avait eu un déclic
03:14lorsque le maire de Kiev lui avait posé cette question.
03:18Tu sais Anne, en politique, on ne meurt que quand on ne combat pas.
03:22La seule mort qui existe, c'est quand ton cœur s'arrête de battre.
03:25Et je me suis dit, cette leçon est quand même magnifique.
03:28Donc je ne reproche rien à personne, puisque j'ai été candidate,
03:32parce que je l'ai décidée aussi,
03:34à un moment où j'ai considéré que mon parti était à terre,
03:39que si on s'effaçait derrière Yannick Jadot,
03:42il n'y aurait plus de Parti Socialiste.
03:44Je me suis dit, mon parti, ce parti,
03:47derrière il y a Jaurès, il y a Blum, il y a tous ces gens-là
03:49qui ont porté des choses extraordinaires dans le pays.
03:52Si on ne relève pas le drapeau,
03:54il va rester par terre et il ne se relèvera plus.
03:57Et j'y suis allée, mais consciente que je partais
03:59avec un résultat de défaite assuré.
04:03A signaler que C'est à vous a enregistré son pire score de la saison avec Anne Hidalgo.
04:09Aïe, aïe, aïe.
04:10Ça a été une cata.
04:12Est-ce que vous pensez qu'Olivier Faure a vendu le PS,
04:16et est-ce que vous pensez qu'elle n'a pas été soutenue ?
04:19Je pense que malheureusement, dans une campagne électorale,
04:22quand la dynamique est négative, comme c'était le cas,
04:24les gens s'éloignent de vous et finissent par voter utile.
04:28C'est ce qui s'est passé.
04:29Les électeurs de gauche et peut-être une partie même des militants du PS
04:32ont décidé de voter pour d'autres candidats.
04:34Soit pour Macron pour certains, pour Jean-Luc Mélenchon pour d'autres,
04:37pour Yannick Jadot pour des derniers.
04:39Elle a dû le sentir abandonné.
04:40Elle a eu du mérite, du courage de mener cette campagne
04:43puisqu'elle fait un score très mauvais.
04:45Elle fait moins de 2%, je crois.
04:47C'est vraiment très très dur.
04:48On n'aurait pas aimé être à sa place.
04:50Et j'imagine qu'elle doit encore en conserver des cicatrices, des séquelles.
04:55Mais bon, c'est dur la politique, vous savez.
04:57Là où je la rejoins, c'est déjà courageux d'être candidat.
05:01Et on n'est jamais mort ?
05:03Non, mais quand on fait 1,7% à la présidentielle,
05:06c'est sûr que ce n'est pas une bonne nouvelle pour la suite de son destin national.
05:09Mais on n'arrive pas à s'arrêter, quand on est politique,
05:12quand on voit que François Hollande songe à revenir,
05:14que Dominique de Villepin, visiblement, aussi.
05:17Il y a eu les très bons livres d'Elisabeth Martichoux,
05:20je ne sais pas si vous l'avez lu,
05:22sur la défaite en politique,
05:24où on voit François Bayrou qui ne lâche jamais
05:27et qui dit qu'il ne lâchera jamais.
05:29Non, les gens qui font de la politique sont des passionnés
05:32et rares sont ceux qui arrivent à raccrocher.
05:34Mais il y a des exemples.
05:35Regardez, Martine Aubry qui décide de quitter son poste à la mairie de Lille.
05:39Moi, j'ai travaillé avec Bertrand Delaney à la mairie de Paris.
05:41Il a réussi au bout de deux mandats.
05:43Il l'avait dit, il a arrêté.
05:45La télécausse scolarisée aussi qui est partie dans notre aventure.
05:48Et je trouve ça bien.
05:50Mais c'est très difficile.
05:51Il y a un livre de Karine Thuil qui vient de sortir
05:55qui s'appelle La guerre par d'autres moyens
05:57qui pense justement sur un ancien président de la République
05:59qui est devenu alcoolique grave après sa défaite à l'Elysée.
06:02Et on le voit dans son effondrement.
06:04Non, effectivement, c'est très difficile.
06:05François Hollande n'est pas devenu alcoolique,
06:07il est en pleine forme et en pleine santé.
06:08Mais c'est vrai qu'il est toujours là
06:11Mais on a quand même l'impression qu'au PS,
06:13que ce soit Ségolène Royal ou Anne Hidalgo qu'on vient d'entendre,
06:19on ne laisse pas le pouvoir aux femmes.
06:21Je pense que le Parti socialiste
06:24c'est quand même un des partis politiques qui a le plus fait
06:26pour promouvoir la parité des responsabilités aux femmes.
06:30La parité c'est une chose, le pouvoir c'est vraiment autre chose.
06:32Martine Aubry a quand même été première secrétaire du Parti socialiste.
06:34C'est quand même pas rien.
06:35Mais c'est vrai que moi je trouverais ça super
06:38qu'on ait de nouveau une candidate à l'élection présidentielle,
06:41qu'il y ait une première ministre femme.
06:43Après il y en a eu chez Macron.
06:45Et puis après ce n'est pas tout non plus.
06:47Les Français sont prêts pour une présidente ?
06:49Oui, enfin j'espère que ce ne sera pas Marine Le Pen en tout cas.
06:51Parce que c'est une femme, Marine Le Pen.
06:53On sait que Donald Trump coupe,
06:57qu'il arrête du jour au lendemain le robinet des aides et des subventions.
07:03Dans le 20h de France 2, la directrice de l'Institut Pasteur
07:05a expliqué l'impact sur notre recherche en France.
07:08Elle a été interrogée par Julien Arnault hier,
07:12qui présente en ce moment le 20h de France 2.
07:14C'est plutôt inquiétant ce qu'elle a dit notre directrice de l'Institut Pasteur.
07:19Pasteur bénéficie bien entendu,
07:21comme tous les centres de recherche de collaboration internationale,
07:23et en particulier avec les Etats-Unis.
07:25Ils portent sur quoi ces programmes ?
07:26Sur les maladies infectieuses en particulier, sur les vaccins.
07:28Et plus précisément ?
07:30Le sida, il y a bien entendu des recherches sur la rougeole par exemple,
07:33et d'autres recherches qui sont fondées par ces collaborations.
07:35Si les coupes de Donald Trump se confirment,
07:37ça veut dire que ces programmes, vous allez devoir les arrêter ?
07:39Ces programmes, mais ce n'est pas les seuls que l'on va arrêter.
07:42La recherche, c'est une collaboration entre tous les pays.
07:45Indépendamment de l'argent que l'on reçoit des Etats-Unis,
07:47interrompre la recherche sur les maladies infectieuses aux Etats-Unis
07:49a des conséquences globalement.
07:51Les autres pays n'ont pas les moyens de compenser tous ensemble
07:53et de faire sans les Américains ?
07:55Pas pour le moment.
07:56Aujourd'hui, ces connaissances sont vraiment en grande partie aux Etats-Unis,
08:00qui a été le pays qui a investi le plus en recherche biomédicale au monde.
08:03On ne s'est vraiment pas préparé à Donald Trump.
08:06Je pense que les gens avaient pensé que c'était possible qu'il gagne,
08:09mais pas qu'il se comporterait de façon si différente.
08:13Il était assez clair dans sa campagne quand même.
08:15Oui, mais bon, c'est quelqu'un qui avait aussi pas mal changé d'avis.
08:18Dans son premier mandat, il avait dit beaucoup de choses
08:20qu'il n'a finalement pas réussi à faire ou qu'il a décidé de ne pas faire.
08:22Ce qui est un petit peu le cas aussi en ce moment.
08:24Il annonce des choses sur lesquelles...
08:28C'est pour ça qu'au risque d'être un peu à contre-courant,
08:31j'attends de voir comment ça va se passer au cours des prochaines semaines.
08:34Parce que le mur économique et financier est en train de se dresser contre lui.
08:40Et s'il est lâché par les industriels, le peuple américain
08:46et peut-être même ses soutiens de la Silicon Valley,
08:48dont on parle beaucoup.
08:49Les meubles, le 5-4-5, etc.
08:52Je pense qu'il va revenir à des sentiments plus ordinaires.
08:55En termes de communication, c'est un bon communicant ?
08:58Je trouve qu'il en fait trop.
08:59Après, il arrive à faire tourner les médias autour de lui.
09:03D'ailleurs, je pense qu'il fait de la politique pour cela.
09:06C'est de la politique spectacle, en fait ?
09:08Oui, c'est du spectacle politique même, quelque part.
09:15Est-ce que dans vos voyages officiels, cher Gaspard,
09:17vous avez déjà mangé des choses étonnantes ou exotiques ?
09:20Oui, j'ai travaillé au Quai d'Orsay.
09:24Je suis allé avec Laurent Fabius en Mongolie, à Ulan Bator,
09:28puis après dans la steppe.
09:30Je me souviens qu'au petit-déjeuner, on nous avait servi
09:34de la viande cuite dans une pence de brebis avec des pierres chaudes
09:37et un verre de vodka vers 7h du matin et du lait de jument caillé.
09:41Ce n'est pas mon meilleur petit-déjeuner.
09:43Mais par contre, j'ai goûté, évidemment, et tout prit bien
09:45parce qu'on respecte toujours les coutumes locales.
09:48C'est marrant parce que la Mongolie,
09:49quand on interroge souvent sur ses coutumes,
09:51je crois que c'est Bruno Soloc aussi qui a été obligé de boire un lait caillé.
09:56Le lait caillé, c'est rude.
09:58Ça ne fait pas partie de nos habitudes alimentaires.
10:00Un reportage totalement fou à la douane de Roissy
10:03où vous allez voir, ils saisissent de plus en plus de choses étonnantes.
10:07C'était sous les caméras de TF1.
10:08Chaque bagage est fouillé à la recherche de viandes exotiques.
10:13Des singes entiers, des têtes de singes, c'est très fréquent.
10:16Des pieds d'éléphant, des morceaux de girafe.
10:18Du pangolin, c'est tristement hebdomadaire.
10:21C'est déplorable.
10:22Clairement, on est en colère parce qu'on sait très bien
10:23que ces animaux-là sont en voie de disparition totale.
10:25D'où vient cette viande exotique ?
10:27Chaque jour, elle arrive d'Afrique subsaharienne et d'Asie du Sud-Est.
10:31De l'aéroport, elle est ensuite acheminée dans des magasins
10:34qui la revendent illégalement.
10:36Le pangolin, par exemple, menacé de disparition,
10:39se monnaie jusqu'à 1300 euros.
10:41Les consommateurs s'organisent parfois directement sur les réseaux sociaux.
10:45Sur ce groupe de discussion, des voyageurs proposent
10:48de remplir leur bagage de viande exotique,
10:50moyennant 10 euros le kilo.
10:54Si on connaissait la mule avec la drogue, voici la mule alimentaire.
10:59Ils ont également retrouvé le sujet.
11:01Vous pouvez aller le voir sur TF1 Info.
11:03Il y a aussi des têtes de girafe.
11:05Il y a des choses incroyables à la douane de Roissy.
11:11C'est épouvantable, franchement.
11:13On est le matin, je suis pas sûr que ce soit la meilleure des idées.
11:16Personnellement, je préfère les pâtisseries, les sucreries.
11:19Mais dans Paris, on peut voir, ça ressemble à certains endroits,
11:22un certain nombre d'aliments particuliers.
11:28Hier, dans Qui veut être mon associé,
11:30il y a eu une innovation assez incroyable.
11:32Vous connaissez cette émission sur M6.
11:36Il y a eu une invention qui a été très remarquée
11:38qui, à mon avis, va faire un carton.
11:40Thierry et Gaspard, vous me direz,
11:42est-ce que vous, vous auriez mis des sous
11:44et mis de l'argent sur cette invention ?
11:48Savez-vous combien de personnes détiennent
11:50les codes d'accès de votre immeuble ?
11:523 000.
11:53Ce chiffre est tout simplement vertigineux.
11:55On se fait beaucoup plus livrer qu'auparavant.
11:57Vous ajoutez à cela les appartements
11:59qui sont mis en location sur les plateformes saisonnières
12:01avec vol de colis, vol de vélo,
12:03mais surtout, un très fort sentiment d'insécurité.
12:06C'est pour cette raison que nous avons créé
12:08le système Kivala.
12:09C'est la première solution qui permet
12:11de créer des codes d'accès depuis son smartphone.
12:13Chaque résident peut générer un code d'accès
12:15avec une durée de validité différente.
12:17Un code à usage unique pour un livreur,
12:19un code avec une durée plus ou moins longue
12:21si c'est pour un infirmier, une garde d'enfants
12:23ou si vous mettez votre appartement
12:24sur les plateformes saisonnières.
12:25Nous avons déjà 2 000 utilisateurs de la solution
12:28et je vais vous demander 250 000 euros
12:30contre 7 % du capital de l'entreprise.
12:33Chaque particulier génère le code de sa porte
12:36pour les personnes.
12:38C'est une super idée.
12:39Oui, c'est une bonne idée.
12:40Oui, pourquoi pas.
12:41Bonne innovation.
12:42C'est vrai que je n'avais pas réalisé
12:43qu'il y avait autant de personnes.
12:44Bien sûr.
12:45Mais en y réfléchissant,
12:46ça semble totalement évident.
12:47Vous regardez quoi à la télé ?
12:49Moi, j'aime bien les chaînes d'information
12:52que je regarde plutôt
12:54quand je rentre chez moi après le travail.
12:56LCI, je trouve que le travail est vraiment
12:58de bonne qualité, sur l'international notamment.
13:01Je regarde C'est médiatique sur France 5.
13:03Quand je n'y suis pas,
13:05parce que je n'y suis pas systématiquement,
13:06j'y suis la plupart du temps.
13:08Et puis, on a parlé de C'est à vous aussi,
13:10j'aime bien cette émission
13:11et tout ce qui passe sur Arte.
13:12Je trouve que c'est vraiment une chaîne exceptionnelle.
13:14Sur les séries qui ont des séries exceptionnelles.
13:15Les séries incroyables et tout.
13:16Il y a vraiment un documentaire aussi.
13:18Sachant qu'il y a eu des gens
13:20qui ont évidemment investi sur cette invention.
13:22Qui va là ?
13:23On finit toujours en musique.
13:25Le zapping sur Melody TV ce soir.
13:28Micromiroir, faites ces séquences.
13:30Une émission où on montre les réactions
13:32des gens à des chansons et à des vidéos.
13:34Et ils ont comme invité d'honneur
13:36Enrico Macias, qui sera par ailleurs
13:38en concert au Dôme de Paris.
13:40Rappelons que le chanteur a 85 ans.
13:42Ah oui ?
13:4385 ans.
13:44Il sera donc en concert samedi.
13:46Je vous ai mis Suzy, une chanson sur sa femme.
13:48Elle me connaît mieux que personne
13:54J'ai vu dans ses yeux mon royaume
13:59Ses moindres sourires, son âme
14:0485 ans.
14:05Et la semaine dernière, on recevait Hugo Fray.
14:0995 ans.
14:10C'est vrai qu'il est là.
14:1295 ans.
14:13Et il chante encore au bar.
14:14Oui, il part en tournée.
14:15Bien sûr, il est en tournée.
14:16Il est incroyable.
14:17On se retrouve dans un instant avec Gaspard Gamzer
14:19pour parler de l'Umni.fr
14:22et de cette émission formidable
14:24en quête d'images juniors
14:26pour décrypter et expliquer les images aux enfants.
14:40L'invité du jour, Gaspard Gamzer
14:42qui est avec nous, ancien chef de la communication
14:44de François Hollande.
14:46C'était en 2014 ?
14:472014 à 2017.
14:49Aujourd'hui, vous avez votre société
14:52de conseil en communication.
14:54On vous reçoit ce matin dans l'émission Média
14:56puisqu'on va pouvoir, on peut déjà vous voir
14:58sur l'Umni.fr
15:00dans cette émission en quête d'images
15:02dans laquelle vous décryptez,
15:04vous expliquez à des jeunes enfants.
15:06Ils sont assez jeunes.
15:08C'est des ados, ils sont en cinquième
15:10dans le doc en question.
15:12Et puis, c'est médiatique régulièrement
15:14sur France 5 à midi.
15:16Alors, racontez-nous comment ça vous est arrivé ?
15:18Comment on est venu vous chercher ?
15:20On a pensé à vous comment ?
15:21Honnêtement, je ne sais pas du tout pourquoi
15:23mais j'ai reçu un appel
15:25de l'équipe de l'émission
15:27et que j'ai trouvé tout de suite
15:29extrêmement professionnel.
15:31Ils m'ont expliqué la démarche.
15:33Vous savez, dans les médias
15:35sans citer l'émission en particulier,
15:37aujourd'hui, il y a énormément de gens qui tournent
15:39sur les chaînes d'information.
15:40Parfois, il y a dix personnes en plateau,
15:41ça tourne, etc.
15:42On vous appelle un peu au dernier moment
15:43en disant que vous êtes dispo, etc.
15:44Là, c'était vraiment une démarche
15:45plusieurs semaines auparavant.
15:47Le journaliste qui s'en occupait
15:49a vraiment expliqué tout le processus.
15:50Comment les enfants, les adolescents
15:52allaient être préparés ?
15:53Est-ce qu'on allait leur montrer ?
15:55Il y avait une équipe pédagogique autour.
15:57J'ai été impressionné par la démarche
15:59intellectuelle et professionnelle
16:00et puis le sens de l'organisation.
16:01Je me suis dit, ça vaut le coup
16:03d'aller faire ça, de partager son expérience.
16:05Ça a pris pas mal de temps.
16:07C'est une demi-journée entière
16:09pour les enfants.
16:10Ils avaient en plus préparé
16:11dans les jours qui avaient précédé.
16:12C'est très sérieux et ça fait plaisir
16:14que le service public,
16:16pour le coup, s'occupe d'émissions comme ça.
16:18On peut juste citer Valérie
16:20que c'est France TV Presse qui produit
16:22et c'est Sébastien Legay,
16:24le journaliste qui a écrit l'émission.
16:26Qu'est-ce qui vous a étonné ?
16:28Vous avez des enfants ?
16:30Ils ont à peu près cet âge-là.
16:32Qu'est-ce qui vous a étonné ?
16:33Vous avez été surpris par leur maturité ?
16:35La première chose, c'est que
16:37j'ai été surpris par la maturité et l'intelligence.
16:39Je pense que des experts en communication
16:41ou médiatique n'auraient pas dit des choses très différentes.
16:43Évidemment, comme ce sont
16:45des jeunes adolescents, ce qui est génial,
16:47c'est la fraîcheur et la spontanéité des remarques
16:49qui prennent assez peu de gants
16:51pour dire des choses,
16:53un peu se moquer et autre.
16:55Et surtout, ce qui m'a le plus
16:57impressionné, c'est la capacité
16:59à mettre en perspective et à voir ce qui,
17:01dans une image, est travaillé,
17:03construit et ce qui relève de la
17:05spontanéité. Je prends un exemple,
17:07on a analysé par exemple
17:09la photo de Nicolas Sarkozy qui remonte
17:11en short sur les marches de l'Elysée.
17:13C'est très marrant.
17:15Évidemment, ce n'est pas une photo qui a été prise
17:17au hasard.
17:19Les photographes étaient dans la cour et ça,
17:21les enfants, les adolescents
17:23l'ont compris et deviné.
17:25Ils ne se font pas piéger.
17:27Moi, je n'ai pas envie de voir le Président de la République
17:29comme ça.
17:31Il ne doit pas être en short.
17:33Oui, ils ont d'ailleurs une idée assez nette
17:35de ce qu'est la fonction
17:37présidentielle, de la façon
17:39où elle doit se positionner vis-à-vis des Français.
17:41Et contrairement à ce qu'on peut penser,
17:43ils n'ont pas du tout envie d'avoir un Président de la République
17:45qui porte des sweatshirts,
17:47des jeans et des casquettes.
17:49On ne peut pas se dire qu'il revenait
17:51de son footing et que
17:53les photographes étaient là
17:55parce qu'il y avait un événement et que
17:57il y a le hasard
17:59et lui qui rentrait. Vous pensez
18:01qu'aujourd'hui,
18:03toutes les choses sont calculées ?
18:05Je ne sais pas si tout est calculé, mais en tout cas,
18:07quand il y a des photos qui sont prises dans l'enceinte de l'Elysée,
18:09c'est forcément calculé parce qu'un photographe
18:11ne se retrouve jamais par hasard
18:13dans une pièce ou dans la cour de l'Elysée
18:15pour des raisons de sécurité.
18:17Donc si une photo est prise,
18:19c'est qu'on a voulu qu'on la prenne.
18:21Je ne sais pas si vous vous souvenez,
18:23Emmanuel Macron a beaucoup été pris en photo
18:25par son excellente photographe
18:27de la Moissonnière.
18:29Et en fait,
18:31notamment mal rasé le soir,
18:33etc.
18:35Ou le torse poilu.
18:37Ou en train de faire de la boxe.
18:39Je ne dis pas qu'il se met à faire de la boxe
18:41pour être pris en photo.
18:43En revanche, la photo est prise à dessein pour montrer quelque chose.
18:45Un autre exemple
18:47que les enfants analysent,
18:49qui est une photo qui va être
18:51dans toutes les mairies,
18:53c'est la photo officielle.
18:55Vous comparez la photo officielle de Nicolas Sarkozy
18:57avec celle d'Emmanuel Macron
18:59et celle de François Hollande.
19:01C'est ça, oui.
19:03Et donc, elles sont très différentes.
19:05Écoutez le passage.
19:07La photo d'Emmanuel Macron,
19:09et celle de François Hollande,
19:11c'est en paysage.
19:13C'est pas un paysage, exactement.
19:15C'est un carreau.
19:17Qu'est-ce que ça peut vouloir dire ?
19:19Peut-être parce que c'est à l'extérieur,
19:21donc ils veulent montrer un peu plus
19:23la largeur.
19:25Probablement, l'ensemble du cadre, c'est très juste.
19:27Là, finalement, c'est classique.
19:29Tous les présidents, quasiment, ont eu ce cadrage-là.
19:31Là, le cadrage, il est original.
19:33C'est un cadrage qu'on pourrait retrouver
19:35sur les polaroïds.
19:37C'est un cadrage, de certaine manière,
19:39à la photo amateur,
19:41à la photo de tout le monde.
19:43Et ça correspond au président normal
19:45que voulait être François Hollande.
19:47C'est-à-dire un président
19:49qui ne soit pas dans toute sa stature,
19:51mais aussi qui soit proche
19:53des gens.
19:55C'est un échec, cette histoire de président normal ?
19:57Je pense que c'était une excellente idée
19:59de campagne électorale,
20:01parce que sur cette formule, notamment,
20:03il y a plein d'autres choses que François Hollande a gagnées
20:05comme celle contre Nicolas Sarkozy.
20:07Il a dit qu'il était normal ?
20:09Non, parce qu'il était en contraste avec Nicolas Sarkozy.
20:11François Hollande l'a souvent dit.
20:13Il l'a souvent dit publiquement,
20:15vous l'avez compris,
20:17qu'il avait été élu en 2012
20:19parce que les Français
20:21voulaient changer de président de la République
20:23et ne voulaient plus avoir Nicolas Sarkozy,
20:25plus qu'ils voulaient avoir François Hollande,
20:27même s'il, certains, a déroulé son programme.
20:29En revanche, dans l'exercice du pouvoir,
20:31pour répondre à votre question,
20:33être normal, c'est révélé par certains aspects
20:35un boulet, parce que les circonstances
20:37sont toujours extraordinaires.
20:39On a vécu, nous, les attentats, les guerres, etc.
20:41Et la fonction est-elle extraordinaire ?
20:43Alors, on n'est pas obligé d'en rajouter,
20:45de faire le super président ou l'hyper président,
20:47comme Nicolas Sarkozy ou un peu Emmanuel Macron,
20:49mais l'idée de normalité, à mon avis,
20:51ne colle pas dans l'exercice du pouvoir.
20:53Nicolas Sarkozy
20:55avait voulu, justement, avec cette image
20:57du président qui fait son jogging,
20:59montrer qu'il était cassé
21:01avec Jacques Chirac, c'est ce que vous disiez.
21:03Oui, il voulait montrer aussi du dynamisme.
21:05Il avait, que je vous rappelle,
21:07que Nicolas Sarkozy avait quand même comparé
21:09Jacques Chirac à Louis XVI,
21:11réparant ses serrures, etc.,
21:13ce qui n'était pas très sympathique.
21:15Il avait senti que les Français, il avait raison d'ailleurs,
21:17voulaient du mouvement, de l'enthousiasme,
21:19de la vitesse, de la rapidité, mais comme toujours,
21:21peut-être qu'il a forcé le train un tout petit peu trop.
21:23Alors, il y a une question d'un auditeur
21:25qui dit, est-ce qu'avec l'intelligence artificielle,
21:27vous avez encore du travail ?
21:29Ou est-ce que c'est un métier à réinventer ?
21:31Est-ce qu'il y a vraiment l'irruption
21:33de l'intelligence artificielle
21:35aujourd'hui dans le politique ?
21:37On a vu Trump faire des clips
21:39sur Gaza, d'ailleurs, appartenant au
21:41Dieu, avec l'intelligence artificielle,
21:43jouer lui-même et mettre en scène lui-même
21:45des images
21:47construites par l'IA.
21:49Moi, je ne pense pas qu'il faille avoir peur
21:51de ce type d'innovation. Ils apportent des choses,
21:53notamment pour travailler plus vite sur les images
21:55ou même sur les textes. Moi, avec mon agence, on utilise
21:57régulièrement l'intelligence artificielle.
21:59Après, elle ne remplace pas
22:01l'originalité créative,
22:03l'intuition que l'être humain peut
22:05encore avoir, ça c'est, d'une part.
22:07Et puis, par ailleurs, il faut des garde-fous.
22:09Et de l'éducation
22:11à l'image, on y revient, parce que
22:13c'est pour identifier ce qui est une image
22:15construite par un ordinateur, de ce qui est
22:17une image dessinée ou
22:19croquée par un homme.
22:21Il y a trois semaines, dans mon zapping, on a parlé
22:23avec Valérie, j'avais passé
22:25un reportage de TF1
22:27sur l'extrême droite, au moment des élections
22:29pour renouveler l'Assemblée
22:31en Allemagne, qui avait utilisé,
22:33sans le dire, puisqu'ils n'étaient pas
22:35obligés, il n'y avait pas de problème
22:37légal, ils avaient diffusé
22:39des spots faits avec
22:41un faux homme politique
22:43qui était emprisonné,
22:45avec des images
22:47de l'image
22:49idéale qu'ils voulaient,
22:51avec des personnes blanches
22:53au bureau,
22:55et tout n'existait pas.
22:57Il est là aussi le danger
22:59de montrer
23:01des dealers dans une rue
23:03où il n'y a pas de dealers dans cette rue, etc.
23:05C'est vrai qu'il y a ce danger,
23:07mais ce danger est assez
23:09ancien, et il est lié au développement
23:11des médias. Je sens faire un cours
23:13d'histoire de la presse, mais au XIXe siècle, quand on crée
23:15le droit de la presse,
23:17on se pose ces questions.
23:19Qu'est-ce qu'il y a de plus grave ? C'est la diffusion de fausses
23:21nouvelles, tout comme la diffamation.
23:23C'est la même question qui se pose
23:25aujourd'hui. Il faudrait pouvoir
23:27réguler et contrôler, y compris devant la justice,
23:29pour que tout ne puisse pas être raconté,
23:31et surtout des erreurs, des fausses fausses.
23:33On va marquer une pause, et on se retrouve dans un instant
23:35avec vous, Gaspard Gornzer,
23:37pour évoquer ces
23:39images, cette communication
23:41politique qui évolue
23:43grandement, et puis la nécessité
23:45de décrypter ces images
23:47pour les plus jeunes. A tout de suite.
23:5111h30, Sud Radio Média
23:53Valérie Expert, Gilles Gansman
23:55Sud Radio
23:57Le Supplément Média
23:59Le Supplément Média, toujours avec
24:01Gaspard Gornzer, spécialiste
24:03en communication politique.
24:05Je rappelle que vous avez été le
24:07spin-docteur de François Hollande,
24:09et on vous reçoit à l'occasion de la
24:11diffusion sur l'Umni.fr.
24:13Franchement, je conseille à tous les
24:15parents d'aller sur cette plateforme, parce que c'est
24:17extrêmement bien fait pour des ados
24:19sixième, cinquième.
24:21Franchement, je suis allé voir le
24:23site, c'est... Il y a une grande richesse
24:25et une grande diversité de
24:27projets, de programmes et autres. Même primaire,
24:29primaire, collège,
24:31il y a énormément de choses, et donc,
24:33enquête d'images junior,
24:35stop au scroll, place à l'analyse des images
24:37avec les élèves et les créateurs
24:39venus. Il y a un projet de loi pour
24:41limiter le temps, je ne sais pas si vous avez vu ça,
24:43le temps d'écran... D'écran, c'est ça. Non mais de
24:45TikTok. Ah, de TikTok. TikTok, il y a un projet
24:47de loi qui a été déposé
24:49et le groupe
24:51le groupe chinois
24:53a accepté qu'il y ait des limites qui soient
24:55mises. Est-ce que TikTok, justement,
24:57pervertit un petit peu
24:59cette perception de l'image ?
25:01Ouais, c'est sûr. Enfin,
25:03on scrolle, on fait défiler des vidéos
25:05à plus en pouvoir, alors c'est un problème pour les
25:07enfants, c'est aussi un problème pour les adultes,
25:09je dois vous le dire. Vous aussi ?
25:11Voilà, exactement. Moi, vous savez, toutes les semaines,
25:13je reçois des notifications en début de semaine sur le temps que j'ai
25:15passé sur mon téléphone portable,
25:17je ne le regarde même plus tellement je me sens mal à l'aise.
25:19C'est terrible. Mais est-ce qu'il faut aller sur...
25:21Moi, je me suis enlevé
25:23de plusieurs réseaux pour
25:25me dire ne plus être pollué dans
25:27ma tête. Est-ce qu'il faut
25:29continuer à suivre les fake news
25:31etc. pour se dire
25:33je veux rester informé et il se dit des choses ?
25:35Non, enfin, t'es assez grand pour voir si c'est
25:37fake news ou pas.
25:39Enfin, vous êtes assez grand pour
25:41savoir ce qui est une fake news et ce qui n'est pas une fake news.
25:43On peut
25:45se faire encore rouler.
25:47Moi, ça m'arrive assez souvent, on a quand même des
25:49biais cognitifs de
25:51confirmation. Il y a
25:53des choses qu'on a envie de voir, qu'on a envie
25:55d'entendre, qu'on a envie de lire. Et en fait, quand on les voit,
25:57on se dit voilà, je le savais bien, etc.
25:59Et comme on est un peu content,
26:01pris par la dopamine,
26:03cette hormone du plaisir,
26:05on ne se dit pas
26:07c'est peut-être faux en fait. Donc, on peut avoir
26:09cette tendance-là. Il faut quand même souvent penser contre
26:11l'envers. Il n'y a pas besoin d'y aller sur ces réseaux-là.
26:13Plutôt de communiquer
26:15autrement. Moi, je pense que c'est peut-être
26:17l'âge maintenant, mais je pense qu'il faut
26:19quand même se savoir, se retenir
26:21d'être partout tout le temps.
26:23On abîme
26:25la fonction. J'ai changé d'avis là-dessus,
26:27je dois vous avouer. C'est-à-dire que quand les réseaux sociaux
26:29sont apparus, c'était un terrain
26:31de jeux, d'expressions
26:33passionnants, créatifs, très positifs.
26:35Et là, vu ce que c'est
26:37devenu, je ne dis pas qu'il faut les quitter, je ne dis pas du tout ça.
26:39En revanche, je pense qu'il faut moins
26:41se focaliser sur le média qu'on utilise,
26:43le média numérique en l'occurrence, que sur le contenu
26:45de ce qu'on a à dire. Parce qu'en fait, quand on dit quelque chose
26:47de fort, de puissant, avec une idée, un projet,
26:49en fait, c'est repris partout.
26:51Peu importe l'endroit.
26:53On peut aller sur Sud Radio, comme on peut aller
26:55sur LCI ou sur Instagram.
26:57Finalement, c'est le contenu de ce qu'on aura dit qui sera retenu.
26:59Vous le dire au cours d'un repas
27:01en disant, il ne faut surtout pas l'écrire
27:03et ça va être écrit.
27:05Plus tordu, mais ça arrive.
27:07Quel est votre rapport avec votre téléphone, justement ?
27:09Vous êtes drogué ?
27:11A X, vous êtes amené à tout ?
27:13A X, j'ai un peu levé le pied.
27:15J'aime beaucoup Instagram.
27:19Pour tout vous dire.
27:21Moins pour des raisons professionnelles
27:23que pour des raisons personnelles.
27:25J'y retrouve mes amis.
27:27Fugarez-vous que c'est même là
27:29que j'ai rencontré ma dernière amoureuse.
27:31Je remercie Instagram
27:33parce que sans Instagram, je ne serais pas tombé amoureux
27:35au début de l'année.
27:37Vous étiez sur votre vrai nom ?
27:39Oui, je suis sur mon vrai nom.
27:41Vous n'êtes pas dit, est-ce qu'elle s'intéresse
27:43vraiment à moi pour moi ?
27:45Non, je ne vois pas qu'elle soit forcément à moi
27:47pour moi.
27:49Comment pouvez-vous penser autrement ?
27:51Pour revenir
27:53sur l'émission Lumli.fr,
27:55on parle de l'image
27:57et il y a cette fameuse image
27:59de François Hollande.
28:01Deux questions. Est-ce qu'elle a été retouchée
28:03au début, quand il s'est engagé
28:05en politique de trois ans ?
28:07Il a dit, je vais faire du sport.
28:09Ça veut dire qu'on ne vote pas pour un président obèse ?
28:11Je ne sais pas.
28:13Je parle en termes de communication.
28:15Est-ce qu'on peut voter pour un président
28:17moche et gros ?
28:19Je ne parle pas de François Hollande.
28:21Je réfléchis.
28:23Je pense que
28:25en revanche,
28:27on envoie toujours un signal avec
28:29la façon dont on s'habille,
28:31la façon dont on se tient,
28:33son poids.
28:35Je pense que François Hollande,
28:37il avait voulu, en faisant un régime,
28:39parce que c'est ce qu'il a fait,
28:41montrer qu'il était dans un travail de transformation
28:43personnelle, avec sans doute peut-être un effort
28:45lié à cela.
28:47Je pense que lui-même, peut-être psychologiquement,
28:49ça l'avait aidé dans le chemin vers l'Élysée.
28:51Ce qui est assez amusant, c'est quand il est devenu
28:53président de la République, il a repris assez vite le poids.
28:55Moi, je trouve
28:57ça aussi sympathique quand on aime manger
28:59sans excès, bien évidemment,
29:01de pouvoir quand même le faire.
29:03On a eu des présidents de la République qui étaient
29:05des bons vivants, par exemple Georges Pompidou,
29:07ou Jacques Chirac,
29:09bien évidemment, et quelques autres.
29:11Même François Mitterrand, je pense,
29:13aimait bien la bonne chair.
29:15Je trouve ça bien. Je me méfie
29:17aussi des assettes
29:19qui mangent un demi-haricot,
29:21pas de gluten,
29:23du fromage blanc. Moi, je trouve que c'est bien de manger
29:25des gâteaux, des frites de temps en temps
29:27et pas que des légumes bouillis.
29:29Est-ce qu'il faudrait instaurer, pour revenir
29:31à Lummi.fr, une forme de décryptage
29:33à l'école ? Alors, ils ont
29:35beaucoup de boulot dans les écoles déjà,
29:37mais qu'il y ait une forme d'éducation
29:39aux médias ?
29:41Ou en tout cas, qu'il y ait de temps en temps
29:43une forme de cours
29:45qui soit donné
29:47aux jeunes ?
29:49Je pense que ça fait
29:51quand même partie de ce que les collégiens
29:53rencontrent après d'un établissement
29:55à un autre.
29:57D'un prof à l'autre, ce n'est pas la même chose.
29:59Je dois dire que dans le collège dans lequel je suis allé,
30:01qui est un collège du sud de Paris,
30:03Jean-Baptiste sait,
30:05j'ai été impressionné par
30:07la qualité des enseignants.
30:09Il y avait un professeur d'arts plastiques,
30:11professeur d'histoire,
30:13et j'ai vraiment trouvé que c'était des gens
30:15extrêmement investis.
30:17Les conditions de travail des professeurs ne sont même pas
30:19extraordinaires en France. Ce ne sont pas des gens très bien payés.
30:21Heureusement qu'ils sont là.
30:23Heureusement qu'ils sont là.
30:25On peut toujours critiquer
30:27les fonctionnaires, les profs, etc.
30:29Je veux dire qu'on leur confie nos enfants.
30:31Je suis très content de les avoir.
30:33Ça va être régulier ? Vous allez y revenir ?
30:35Peut-être. Je ne sais pas
30:37si ma prestation a été appréciée ou pas.
30:39Je plaisante.
30:41Avec grand plaisir.
30:43On a l'occasion de transmettre
30:45et pas simplement de commenter.
30:47Ce que je n'aime plus dans les médias,
30:49pour vous dire la vérité,
30:51c'est qu'on est simplement dans le commentaire
30:53sur tous les sujets. Ce que j'aime bien dans l'émission qu'on fait ce matin,
30:55c'est qu'on approfondit un sujet,
30:57on se pose des questions et on ne se retrouve pas
30:59à parler de tout et de n'importe quoi.
31:01Même si on a parlé des pieds d'éléphant aussi, ce qui m'a fait beaucoup sourire.
31:03Mais j'ai bien aimé.
31:05On passe d'un sujet à l'autre.
31:07Moi, je voulais savoir,
31:09lorsque vous voyez
31:11à la télévision
31:13Zelensky et Donald Trump
31:15s'affronter,
31:17est-ce que finalement
31:19on a perdu le côté
31:21où on se parle
31:23entre présidents en cachette avec les diplomates ?
31:25Est-ce que
31:27ça va être ça la nouvelle politique ?
31:29C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
31:31ils vont être comme s'ils étaient sur Twitter
31:33ou sur Insta ?
31:35En tout cas,
31:37cette séquence, c'est une des choses
31:39les plus fortes que j'ai vues à la télévision
31:41en politique de toute ma vie.
31:43On n'avait jamais vu en fait
31:45en direct un affrontement aussi net.
31:47C'est toujours beaucoup plus feutré,
31:49comme vous le disiez à cet instant.
31:51Vous en avez vu en coulisses ?
31:53J'ai vu des réunions très dures.
31:55Par exemple, j'ai vu des échanges
31:57entre Poutine,
31:59Merkel et François Hollande
32:01au début de la guerre en Ukraine.
32:03Il y avait beaucoup de dureté
32:05autour de la table.
32:07Quand je travaillais avec Laurent Fabuch,
32:09j'ai vu des échanges avec le ministre des Affaires étrangères,
32:11c'était costaud.
32:13Ça se passe souvent dans le secret d'un bureau,
32:15ce qui est normal.
32:17Là, j'ai trouvé que c'était d'une violence inouïe.
32:19Je crois que ça se multiplie.
32:21Ce n'est pas une bonne chose.
32:23La séquence en elle-même,
32:25s'il n'y avait pas eu les caméras,
32:27elle aurait pu être normale.
32:29Vous avez déjà assisté à des affrontements.
32:31J'entendais, je ne sais plus
32:33quel commentateur ou un politique qui disait
32:35que c'est ce qui se passe en privé normalement.
32:37Là, on a l'image, mais des affrontements
32:39comme ceux-là peuvent exister.
32:41C'est extrêmement dur dans les mots.
32:43Mais là, ce qui est terrible dans la séquence,
32:45c'est que Trump
32:47et Vince, son vice-président,
32:49prennent les journalistes et les médias
32:51et donc les Américains et le monde entier à témoin.
32:53C'est là que la violence est là.
32:55Zelensky peut se défendre.
32:57S'il avait été en tête-à-tête avec Trump,
32:59il se serait dit leur cas de vérité, ça allait.
33:01Mais là, en fait, Trump s'adresse
33:03en permanence aux journalistes, à l'audience, etc.
33:05Il ne regarde même pas
33:07Zelensky dans les yeux.
33:09C'est épouvantable.
33:11Il a un comportement un peu étrange, parfois, Trump.
33:13Il regarde par terre, il a les yeux
33:15dans le vide.
33:17Les gens sont
33:19béats d'admiration
33:21devant Trump, positivement.
33:23Il rêverait qu'il y ait un Trump français.
33:25D'autres le craignent tellement, un peu comme le méchant
33:27dans James Bond, qu'ils finissent par le respecter.
33:29Il a été élu démocratiquement.
33:31Mais moi, j'attends quand même de voir
33:33ce qui va se passer tant sur le plan économique,
33:35est-ce que le mur économique ne va pas se dresser
33:37devant lui et lui ne va pas s'écraser dessus ?
33:39Et puis, par ailleurs, au bout d'un moment, quand on fait n'importe quoi,
33:41ça finit par mal se passer.
33:43Or, là, il fait vraiment n'importe quoi.
33:45C'est très erratique.
33:47En termes de communication, est-ce qu'il faut toujours
33:49dire la vérité ou pas ? On a vu
33:51que le patron de Tesla
33:53a indiqué qu'il prenait de la
33:55ketamine, c'est-à-dire qu'il était drogué.
33:57Et d'un autre côté, François Mitterrand,
33:59lui, a caché sa maladie
34:01ou n'a pas parlé.
34:03Qu'est-ce que
34:05vous conseillez-vous ? La vérité ou le mensonge ?
34:07Alors, mes enfants vont peut-être m'écouter.
34:09Je dis évidemment, je conseille la vérité.
34:11N'empêche pas.
34:13On ne peut pas tout dire.
34:15Non, je pense que
34:17la transparence, ça doit quand même être la règle
34:19dans une démocratie, même s'il distingue d'un régime
34:21autoritaire ou totalitaire. En revanche, il y a des choses
34:23qui ne doivent pas être dites, notamment
34:25tout ce qui relève du secret défense, par définition,
34:27de la politique étrangère,
34:29de la politique de défense, de la défense de nos intérêts
34:31nationaux. Et puis, dans la
34:33construction de la décision,
34:35il y a souvent des débats au sein
34:37d'un cabinet du président, à Matignon,
34:39avec les ministres, etc. On n'est pas
34:41obligé en permanence d'ouvrir le moteur pour tout montrer.
34:43On peut montrer un peu des coulisses, ça c'est intéressant
34:45pour qu'on comprenne. En revanche,
34:47savoir que Pierre a pensé ça, Paul,
34:49Jacques, Jacqueline, machin, etc.
34:51Et un dernier mot, Poutine,
34:53hier, donc, on attend
34:55la réponse de Vladimir Poutine
34:57à cet accord de paix. Il est
34:59apparu habillé en militaire.
35:01C'est une image très forte.
35:03Oui, enfin, lui,
35:05il vit sa meilleure vie,
35:07Poutine. Il attend, là,
35:09que les Américains arrivent
35:11à convaincre, ce qui est le cas, ou en tout cas,
35:13va être le cas, les Ukrainiens de déposer les armes
35:15et puis après, il se réserve le droit de lever ou de baisser le pouce.
35:17Absolument.
35:19Sans venir l'humiliation,
35:21dans laquelle, Poutine va dire merci beaucoup, mais on continue.
35:23Oui, le battle dress,
35:25hier, c'est ce que ça semblait vouloir dire.
35:27Merci beaucoup, Gaspard Grosjean,
35:29d'avoir été avec nous.
35:31Lumni.fr, vraiment, je le conseille.
35:33Ça va de la maternelle
35:35au lycée, avec des
35:37programmes. Moi, j'ai découvert
35:39ce site, même si on en avait déjà parlé
35:41une fois, je ne sais plus sur quel sujet,
35:43mais en tout cas, Lumni.fr, allez-y.
35:45Alors, avec modération pour les étrangers,
35:47évidemment, mais très intéressant.
35:49Merci, Gaspard Grosjean, d'avoir été
35:51avec nous. Tout de suite, les débats.
35:53Merci beaucoup.