Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce mardi autour d'Aurélie Herbemont et Jean-Rémi Baudot.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:0020h21, les informés, Aurélie Herbemont et Jean-Rémi Baudot.
00:09Bonsoir à tous, bienvenue dans les informés du soir, votre rendez-vous de décryptage de l'actualité.
00:14C'est à suivre sur France Info, la radio et le canal 27 de la TNT. Bonsoir Aurélie.
00:19Bonsoir Jean-Rémi, bonsoir à tous.
00:20On parle de quoi ce soir ?
00:21Se dirigeant vers la fin de la guerre en Ukraine, les négociations sont en tout cas productives entre les Etats-Unis et l'Ukraine.
00:28La balle est maintenant dans le camp de la Russie pour qu'elle accepte une trêve, dit ce soir le secrétaire d'État américain.
00:34Et pendant ce temps-là, à Paris, Emmanuel Macron a échangé cet après-midi avec les chefs d'État-major d'une trentaine de pays
00:41prêts à garantir la sécurité en Ukraine en cas de cessez-le-feu.
00:45Et puis en fin d'émission, on va parler foot avant le match retour Liverpool-PSG en huitième de finale de la Ligue des Champions.
00:52Battu au match allé, les Parisiens peuvent-ils espérer une remontada ?
00:55Le foot, ce sera à 20h45, cette deuxième mi-temps dans Les Informés avec Nathalie Yaneta, directrice des sports de Radio France
01:02et Jérôme Alonso, consultant foot pour France Info.
01:05Mais ce soir, nos informés dans la première grande partie, c'est Elsa Fresnet, grand reporter aux Echos,
01:11Laurent Mouloud, rédacteur en chef à l'Humanité, et Stéphane Zumsteig, directeur du département Opinion d'Ipsos.
01:18Merci à tous les trois d'être ce soir en studio, Les Informés, c'est parti !
01:22La balle est maintenant dans le camp de la Russie pour une trêve acceptée en Ukraine, Aurélie.
01:28Oui, c'est ce que dit ce soir en substance le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio
01:33à l'issue d'une journée de négociations entre les Etats-Unis et l'Ukraine à Jeddah en Arabie Saoudite.
01:39Négociations productives et constructives puisque l'Ukraine soutient ce soir une proposition américaine de cesser le feu de 30 jours avec la Russie.
01:47Marco Rubio s'est exprimé tout à l'heure.
01:50L'objectif de ce processus est d'amener cette guerre à une fin, une guerre terrible qui coûte et qui est sanglante,
01:58et donc il faut mettre un terme à cette guerre une bonne fois pour toutes.
02:01Aujourd'hui, nous avons fait une offre aux Ukrainiens qu'ils ont accepté,
02:04qui est donc de mettre en place un cessez-le-feu pour entamer des négociations pour mettre fin à ce conflit,
02:10un conflit qui se poursuit pour leurs intérêts, pour leur sécurité et leur capacité de prospérer en tant que nation.
02:16Je veux personnellement, tous les deux, nous vouloir remercier le Royaume d'Arabie Saoudite et Sa Majesté d'avoir rendu cette rencontre possible.
02:23Ils ont été instrumentaux dans ce processus, nous sommes très reconnaissants envers eux.
02:26Et de leur côté, les Américains, ce soir, annoncent reprendre l'aide militaire à l'Ukraine et le partage de renseignements suspendus depuis la semaine dernière.
02:35C'était quelques jours après, souvenez-vous, le clash historique entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump dans le bureau Oval à la Maison-Blanche.
02:41On imagine ce soir, évidemment, le soulagement des Ukrainiens.
02:45Volodymyr Zelensky dit que les États-Unis ont compris les arguments de l'Ukraine, que c'est désormais aux États-Unis de convaincre la Russie d'accepter ce cessez-le-feu.
02:54Mais Elsa Fresnes, ce qui est assez fou, c'est qu'on entend le secrétaire d'État américain dire « nous avons fait une offre qu'ils ont acceptée », donc les Ukrainiens.
03:02En réalité, les Ukrainiens n'avaient pas beaucoup de choix.
03:05Non, après le clash à la Maison-Blanche il y a une dizaine de jours, Donald Trump a montré qu'il ne reculait devant rien pour humilier des gens qui lui résistaient.
03:19Les Ukrainiens ont besoin du renseignement militaire américain.
03:24Maintenant, pour le moment, là, c'est pas tout à fait une défaite.
03:27Effectivement, les Ukrainiens n'avaient pas d'autre choix, d'autant que les Européens disaient aussi qu'il fallait pas trop se fâcher avec les États-Unis.
03:35Maintenant, il faut voir, quand même ils ont obtenu le retour du renseignement américain, il faut voir ce que fait le Kremlin, s'il respecte ou pas ce cessez-le-feu.
03:45C'est une proposition de cessez-le-feu qui va être faite par les États-Unis à Moscou dans les prochains jours.
03:51Voilà, là il y a un test, c'est pas tout à fait ce cessez-le-feu, ce que demandait le Kremlin.
03:57Mais je trouve que c'est un peu tôt pour conclure, d'une part parce que la balle est dans le camp du Kremlin, et d'autre part parce que même s'il cessez-le-feu et respecté,
04:07les négociations de paix vont être hyper dures et hyper dures pour les Ukrainiens.
04:13Est-ce que, comme le Premier ministre polonais, Donald Tusk, vous pensez qu'on a fait un pas important vers la paix, Laurent Mouloud ?
04:21Evidemment, oui, oui. On ne peut pas dire le contraire. C'est la première fois qu'on se retrouve dans cette situation d'un cessez-le-feu de 30 jours approuvé par les Ukrainiens.
04:32Mais comme le faisait remarquer ma consoeur, c'est évidemment la question de la réponse du Kremlin, le volet politique de négociation qui va s'ouvrir, qui va être absolument fondamental.
04:43Notamment sur deux points, la question de la territorialité de l'Ukraine, sur quoi Moscou va être prêt à négocier avec les Ukrainiens sur la question des territoires conquis et non-conquis.
04:59Et la deuxième chose, c'est sur quelle sécurité ensuite plus globale les Russes vont être en accord. Est-ce que la présence de l'OTAN, notamment, ou des forces de l'OTAN en Ukraine ne va pas être un casus belli pour la Russie ?
05:12Quelle va être l'attitude des États-Unis là-dessus ? Quelle va être l'attitude des Européens sur cette question-là ? C'est toutes ces questions-là qui vont se poser dans les jours qui viennent.
05:19En réalité, il ne va pas falloir, Stéphane Zoubstek, se réjouir trop vite ? Parce qu'il peut y avoir d'autres tours de la part des Russes ? Parce que l'imprévisibilité d'un Donald Trump prend la lecture des événements toujours difficiles ?
05:33Oui, bien sûr. On est évidemment là dans l'expectative de l'appui total. Mais ce qui est quand même intéressant, c'est que ce soir, vous l'avez dit, la pression qui était maximale sur Zelensky est maintenant sur Vladimir Poutine.
05:43Et quand on réfléchit finalement à l'attitude, à ce que pourrait être la réaction des Russes, mettez-vous à la place de Vladimir Poutine. Il n'a atteint aucun des buts de guerre qu'il s'était fixés il y a trois ans maintenant en envahissant l'Ukraine.
05:54Le but, c'était quoi ? C'est en finir immédiatement, dans les premiers jours, si ce n'est le premier jour, avec le régime en neutralisant ou éliminant Zelensky pour faire finalement de l'Ukraine, non pas pour l'annexer,
06:04le but n'était pas de revenir à l'ancienne Union soviétique, mais c'était d'en faire une sorte d'état vassal, un peu comme la Belarus aujourd'hui, ou la Biélorussie, on l'appelle comme on veut, vis-à-vis de la Russie.
06:14Un état qui n'était même pas finlandanisé, mais qui n'était pas neutre, mais qui revenait dans le giron russe ou ex-soviétique.
06:26Le premier but de guerre, ce n'est évidemment pas acquis. Le deuxième but de guerre, qui a été énoncé un peu plus tard, parce que Vladimir Poutine l'a fait il y a maintenant deux ans,
06:36il a déclaré l'annexion de quatre oblastes, de quatre préfectures, de quatre départements, appelons-les comme on veut, en Ukraine.
06:42Des départements, des oblastes, qui ne sont même pas dans leur totalité occupés par les Russes.
06:48Certains sont encore aux mains des Ukrainiens, qui sont toujours défendus par les Ukrainiens.
06:54Qui peut imaginer que cet accord de paix inclurait un nouveau recul de la ligne de front et un recul des Ukrainiens,
07:00qui céderait encore plus de territoires, en plus de ce qu'ils ont déjà cédé, ce qu'ils ont perdu en 2014, et ce qu'ils ont perdu lors de l'invasion de 2022.
07:08On a du mal à imaginer quelle pourrait être une réaction positive de Vladimir Poutine.
07:14Ce qui serait intéressant de voir, c'est dans quelle mesure Donald Trump ne veut pas user des mêmes armes, ou en tout cas du même vocabulaire,
07:20à l'égard de la Russie, qu'il ne l'a fait vis-à-vis de l'Ukraine ces dernières semaines.
07:24On est en ligne avec Cédric Maas. Bonsoir, Cédric Maas.
07:28Bonsoir.
07:29Vous êtes historien militaire. Est-ce que c'est surprenant qu'il n'ait fallu que huit heures, aujourd'hui,
07:35de discussion entre les délégations ukrainiennes et américaines pour parvenir à des points d'accord sur cette proposition de cesser le feu,
07:41après des semaines qui ont été très compliquées entre les États-Unis et l'Ukraine ?
07:46Je suis plutôt surpris de la position américaine que de la position ukrainienne.
07:52Les autorités ukrainiennes et le président Zelensky et ses équipes ont toujours montré une grande volonté de ne pas se mettre à dos Donald Trump,
08:02et donc d'essayer de satisfaire, dans la mesure du possible, tous ses désidératas, y compris les différents projets d'accord sur le minerai.
08:09C'est surtout le revirement américain, une nouvelle fois, sachant qu'on parle d'un projet de cesser le feu, pas de paix du tout,
08:18et que j'attire l'attention des téléspectateurs sur le fait que, dans cette affaire, Donald Trump n'est pas un arbitre impartial,
08:27et qu'il reste encore à démontrer qu'il va utiliser les mêmes moyens de pression à l'égard des Russes que ce qu'il a fait à l'égard des Ukrainiens,
08:33car jusque-là, il n'a jamais tenu le même niveau de discours et de pression entre les deux belligérants.
08:39Justement, comment est-ce que vous l'expliquez ?
08:41C'est un petit peu comme l'arbitre... Vous savez, les arbitres, dans les années 70 au rugby, qui se mettaient toujours du côté français de la touche,
08:47donc évidemment, ils voyaient plus les potes du côté français. Et bien là, pour filer la même métaphore rugby-hylistique, on est un petit peu dans le même sujet.
08:57On a une problématique qui est un arbitre qui n'est pas du tout impartial, et donc il faut être très très prudent.
09:02Ce que je note tout de même, c'est que cela confirme, non pas la naïveté, mais la posture des Ukrainiens,
09:10qui se voient beaucoup plus faibles que ce qu'ils ne sont sur le terrain.
09:13Et donc, il faut aussi se méfier des problématiques internes à l'Ukraine, parce qu'il est possible qu'un certain nombre de concessions soient contestées en interne.
09:19C'était déjà le cas, puisqu'actuellement, la situation militaire n'est pas aussi mauvaise que ce que veulent bien dire les Russes et Donald Trump.
09:26Comment vous expliquez ce revirement américain ? Parce que c'est vrai que ces dernières semaines, on avait l'impression qu'il y avait plutôt un axe Washington-Moscou.
09:33Et là, ce soir, on se dit qu'il y a peut-être maintenant un nouvel axe, plutôt Washington-Kiev.
09:38Alors, moi, je ne crois pas pour l'instant à un axe Washington-Kiev. Cela restera à être démontré.
09:45Maintenant, je ne suis qu'historien, et vous savez, il y a une place spéciale en enfer pour les historiens qui s'expliquent de faire des prévisions, donc je m'en garderai bien.
09:53En revanche, je me permets d'insister sur le fait que, pour l'instant, il y a la reprise de l'aide, mais en fait, l'aide avait été juste suspendue.
10:03Il y a une réaction très négative de l'ensemble du monde à l'égard de cette décision.
10:09Et donc, Donald Trump a juste ajusté cet élément, mais il n'a pas rajouté d'aides supplémentaires.
10:16On est simplement sur la reprise des livraisons qui correspondait à une aide décidée par l'administration Biden.
10:21Ça, c'est le premier point. Le second point, attendons de voir la suite parce qu'on n'est pas à l'abri de nouveaux retournements.
10:27Je répète qu'aujourd'hui, nous ne pouvons plus faire confiance à l'administration Trump quant à ses engagements et à ses positions politiques et géopolitiques d'un moment donné.
10:35Cédric Maas, sachant que vous êtes historien militaire, et justement, je ne vais pas vous demander de vous projeter vers l'avenir,
10:40mais si on regarde le passé, on voit bien que les Ukrainiens ont parfois payé cher.
10:44C'est le feu qui n'en était pas vraiment et qu'on l'a vu dans les dernières années à quel point ils ont pu être à la merci des Russes
10:51qui avaient donné des gages sans réellement l'appliquer sur le terrain.
10:55Alors, les accords Minsk 1 et Minsk 2 qui avaient prévu de cesser le feu à un gel du front n'ont pas été respectés en réalité par les deux belligérants
11:05parce qu'il y avait des engagements des deux côtés que chacun ne souhaitait pas tenir.
11:10Et surtout, il y avait une imprécision qui avait permis l'accord.
11:13En fait, donc, il faut se méfier aussi des accords qui seraient trop imprécis
11:16et qui laisseraient la porte ouverte à légitimer des violations du cessez-le-feu de manière tout à fait régulière.
11:22Les Russes sont à pas s'y mettre en la matière.
11:24Mais j'insiste vraiment, aujourd'hui, la situation est gelée sur le terrain
11:28et un cessez-le-feu ne serait pas nécessairement une mauvaise nouvelle pour l'armée russe.
11:33Mais ce ne serait pas non plus une mauvaise chose pour l'armée ukrainienne
11:37qu'on sent en termes de commandement comme du pouvoir politique.
11:41On la sent dépourvue de capacité de trouver des solutions à la situation dans laquelle elle se trouve aujourd'hui.
11:47Donc, peut-être qu'ils cherchent juste une pause ou un répit, eux aussi.
11:51C'est vrai que, Max, vous restez avec nous.
11:53On vous retrouve avec les informés dans quelques instants.
11:55Pour l'heure, il est 20h15.
11:56On va faire un nouveau tour de l'actualité.
11:58Le fil info d'Emmanuel Langlois.
12:01Le Premier ministre polonais Donald Tusk parle ce soir d'un pas important vers la paix
12:05lors des discussions de Jeda en Arabie Saoudite.
12:08L'Ukraine, en effet, soutient la proposition des Etats-Unis d'un cessez-le-feu de 30 jours
12:13dans la guerre qui l'oppose à la Russie, Washington annonce.
12:16Par ailleurs, la levée immédiate de la suspension de l'aide à Kiev,
12:20c'est ce qu'annonce Mark Rubio, le chef de la diplomatie américaine,
12:23qui affirme également que l'Ukraine accepte des négociations immédiates avec la Russie.
12:28La proposition va maintenant être soumise à Vladimir Poutine.
12:33Face à cette accélération des négociations de paix en Arabie Saoudite,
12:37Emmanuel Macron lui appelle ce soir les chefs militaires d'une trentaine de pays
12:41qu'il a réunis à Paris à commencer à élaborer, dit l'Elysée,
12:45un plan pour définir des garanties de sécurité crédibles pour l'UE
12:49en cas d'accord de paix avec la Russie.
12:53Dans l'actualité également, cet incendie toujours en cours
12:56au lendemain de la collision entre un pétrolier et un porte-conteneurs
13:00au large de l'Angleterre.
13:01L'accident n'a pas provoqué pour l'instant de pollution observable
13:05si l'on en croit le gouvernement britannique,
13:07porté disparu depuis hier soir un membre d'équipage du cargo
13:11et désormais présumé mort.
13:12Un homme a par ailleurs été arrêté pour homicide involontaire
13:15après cette collision, annonce la police.
13:18Et puis des fêtes interdites ce soir pour le PSG
13:21qui doit tout renverser à Liverpool
13:23afin d'annuler sa défaite à domicile au match allé 1 à 0.
13:27Le PSG qui vise donc une qualification
13:30pour les quarts de finale de la Ligue des champions de football.
13:33Le match à partir de 21h, le 11 de départ,
13:36sera identique à la fois pour les Parisiens et pour Liverpool.
13:50Retour dans Les Informés ce soir
13:52avec Stéphane Zumstek, Dipsos, Laurent Mouloud de l'Humanité
13:55et Elsa Fresney des Echos.
13:57On va évidemment rester extrêmement prudents
13:59mais c'est vrai qu'il s'est passé quelque chose d'important
14:01dans cette fin de journée.
14:02Ça s'est passé en Arabie Saoudite,
14:04un accord entre les Américains et les Ukrainiens
14:06vers un accord de cesser le feu de 30 jours
14:10proposé par les Américains.
14:12On va continuer à en discuter dans un instant
14:14notamment avec Cédric Mas qui est historien militaire
14:16qui est à distance avec nous
14:18mais peut-être Aurélie pour les auditeurs,
14:20les téléspectateurs qui nous rejoignent.
14:22Quels sont les principaux points,
14:24les principaux accords qui ont été mis sur la table ce soir ?
14:26Ce soir, les délégations américaines et ukrainiennes
14:30se sont accordées sur cette proposition américaine
14:32d'un cesser le feu de 30 jours
14:34entre l'Ukraine et la Russie
14:36proposé par les Américains, accepté par Kiev.
14:38Ce soir, il faut se souvenir que les Ukrainiens
14:40étaient arrivés dans ces négociations à Jeddah
14:42avec une proposition de cesser le feu partiel
14:44dans les airs et en mer.
14:46Là, on est sur un cesser le feu plus global
14:48mais de 30 jours dans la durée
14:50qui est validée ce soir cette proposition
14:52que maintenant les Etats-Unis doivent
14:54faire cette proposition à Moscou
14:56puisqu'évidemment un cesser le feu
14:58doit être accepté par les deux parties
15:00et ce soir, en échange de ce pas accepté
15:04par l'Ukraine d'un cesser le feu,
15:06les Américains reprennent l'aide militaire
15:08à l'Ukraine qui avait été suspendue
15:10la semaine dernière et aussi l'échange
15:12de renseignements militaires
15:14qui sont cruciaux pour les Ukrainiens
15:16puisque ces derniers jours sur le front
15:18ils ont pu être attaqués aussi
15:20avec une forme d'invisibilité
15:22d'une visibilité moindre des menaces
15:24de cette suspension du partage
15:26de renseignements militaires américains.
15:28Il y a déjà des réactions, on peut les citer
15:30notamment Volodymyr Zelensky
15:32qui dit que les Etats-Unis ont compris
15:34les arguments de l'Ukraine, que les Etats-Unis doivent convaincre
15:36la Russie d'accepter un cesser le feu
15:38et on notera par exemple cette réaction
15:40du côté de la Pologne qui dit
15:42qu'un pas important vers la paix a été fait
15:44voilà ce que dit le Premier ministre polonais
15:46Elsa Fresnel
15:48on a bien vu que
15:50on est revenu tout à l'heure sur l'épisode inouï de la Maison Blanche
15:52et c'est finalement dans la période
15:54les dix jours qui se sont écoulés
15:56on a vu une attitude assez diplomate
15:58de la part de Volodymyr Zelensky
16:00qui a tendu la main, qui a
16:02fait un peu amende honorable
16:04qui a caressé Trump dans le sens du poil
16:06on peut dire ça comme ça
16:08est-ce que finalement c'était vraiment la bonne technique ?
16:10En fait l'imprévisibilité
16:12fait partie de la technique
16:14de Trump, ce qui permet
16:16de déstabiliser à peu près
16:18tous ses interlocuteurs. On est tous
16:20là en train de se demander
16:22est-ce que les Etats-Unis ont compris
16:24vraiment l'Ukraine là ? Comment ils vont
16:26agir avec la Russie
16:28de Poutine ?
16:30On peut considérer que
16:32Volodymyr Zelensky il y a une dizaine de jours
16:34a fait les frais
16:36de cette technique de Trump
16:38qui voulait lui dire
16:40toi mon petit camarade juste tu te la fermes
16:42et tu fais comme je le dis
16:44Volodymyr Zelensky
16:46n'avait pas d'autre choix
16:48que d'essayer de renouer
16:50les liens avec les Etats-Unis
16:52à partir du moment où il n'avait pas
16:54d'alliés opérationnels de substitution
16:56dans la guerre à Poutine
16:58L'Europe
17:00est l'Ukraine mais l'Europe
17:02n'avait pas non plus envie de
17:04rompre tout lien avec leurs alliés
17:06historiques que sont les Etats-Unis
17:08donc ils ont fait les gestes
17:10qu'il fallait, c'est-à-dire que
17:12Volodymyr Zelensky a été accueilli
17:14à Londres, il y a eu cette photo
17:16avec Kirsthammer, Emmanuel
17:18Macron, etc. Il y a eu des messages
17:20des dirigeants européens mais
17:22les dirigeants européens ne sont pas à même
17:24aujourd'hui de fournir un service de renseignement
17:26analogue à celui que les Etats-Unis
17:28fournissent à l'Ukraine
17:30donc en président d'un pays
17:32en guerre qui a besoin d'un allié
17:34il a dû passer outre
17:36les mauvaises manières de Donald Trump
17:38Laurent Mouloud
17:40sur la stratégie de
17:42Volodymyr Zelensky de ne pas braquer
17:44de ne pas se braquer
17:46Je pense qu'effectivement il n'avait pas le choix
17:48il n'avait pas le choix et il y a une question
17:50qui se pose quand même qui va être le rôle de l'Union Européenne
17:52là-dedans. On a beaucoup parlé ces derniers jours
17:54de course à l'armement
17:56réarmement de l'Union Européenne
17:58on parle de 800 milliards d'investis
18:00etc. On a l'impression que ce débat
18:02là déjà est pas balayé
18:04mais déjà quelque chose d'un peu obsolète
18:06et que là s'ouvre
18:08d'un seul coup une fenêtre de négociation
18:10qui ouvre des perspectives diplomatiques
18:12et non plus uniquement guerrières
18:14Il y a deux tempos
18:16ce qui va se passer dans les prochains jours, les prochaines semaines
18:18et puis l'Europe elle travaille sur ce qui va se passer
18:20dans les 5 à 10 ans. Oui, elle travaille sur ce qui va se passer
18:22ou pas dans les 5 à 10 ans
18:24mais je pense que le défi qui est posé à l'Europe
18:26c'est de savoir comment garantir
18:28une paix durable
18:30au niveau de ses frontières
18:32et là je crois qu'elle a un rôle à jouer
18:34parce qu'évidemment aujourd'hui
18:36il y a un face-à-face entre Donald Trump
18:38et Vladimir Poutine
18:40et Donald Trump essaye de conserver
18:42minore le rôle de l'Union Européenne
18:44L'Union Européenne aurait beau jeu d'essayer de revenir
18:46dans le jeu aussi diplomatique
18:48notamment en faisant des propositions
18:50de négociation ou d'être
18:52acteur de cette négociation
18:54beaucoup plus qu'elle ne l'est aujourd'hui et pas uniquement
18:56sur la question de l'armement, de l'armement et de l'armement
18:58On pense, il y a des processus
19:00qui ont été signés, on pense dans les années
19:0270 au processus Delsinsky par exemple
19:04qui est un processus de paix
19:06et de garantie des frontières au niveau
19:08européen, qui a été signé en pleine
19:10guerre froide à l'époque avec
19:12une trentaine de pays, c'est ce type
19:14de projet que devrait
19:16porter la France et l'Union Européenne
19:18aujourd'hui pour pouvoir être crédible
19:20on va dire sur la garantie d'une paix
19:22à long terme, en mettant peut-être dans le jeu
19:24les Nations Unies, en ne restant surtout
19:26en essayant d'éviter ce face-à-face qui peut être
19:28mortifère et surtout qui est extrêmement intrévu
19:30entre les Etats-Unis et la Russie
19:32et dans laquelle l'Union Européenne, avec ses valeurs
19:34et avec ce qu'elle peut porter en termes de diplomatie
19:36reste complètement minorée au second plan
19:38Alors, si je peux me permettre
19:40dans les années 70
19:42vous aviez les Etats-Unis
19:44contre la Russie
19:46là on n'est pas dans un face-à-face, ce qu'on a vécu
19:48depuis 10 jours, c'est une alliance objective
19:50entre Trump et Poutine sur le dos
19:52des Ukrainiens, et la seule
19:54manière pour les Européens
19:56de parvenir à exister
19:58et y compris, je veux dire
20:00les Européens travaillent sur un scénario
20:02de paix durable avec une force
20:04d'interposition, etc. Mais la seule manière
20:06de se faire entendre était de dire
20:08nous aussi on va s'armer
20:10parce que ça n'est que ce qu'entendent
20:12ces deux dirigeants-là
20:14Qu'est-ce que propose aujourd'hui l'Union Européenne en termes de diplomatie
20:16beaucoup plus globale ?
20:18Pourquoi l'Union Européenne ne s'appuie pas
20:20sur des alliés qui peuvent être
20:22on parle du sud global
20:24ou on parle du Brésil, des BRICS, etc.
20:26Qui sont des pays qui ont de l'influence
20:28sur Vladimir Poutine à la différence
20:30des pays européens ?
20:32Pourquoi ne s'appuie-t-elle pas ou n'ouvre-t-elle pas
20:34des possibilités de négociation
20:36avec ces pays-là pour faire
20:38de la pression aussi diplomatique sur Vladimir Poutine ?
20:40Je pense qu'en se
20:42fermant, en se mettant des œillères sur ces possibilités-là
20:44je pense qu'elle
20:46se bride dans ses
20:48capacités de pouvoir mener
20:50une diplomatie beaucoup plus volontaire face à la Russie.
20:52On est toujours
20:54en ligne avec Cédric Maas,
20:56historien militaire. Peut-être une
20:58dernière question ce soir.
21:00On voit que ces accords, rappelons-le,
21:02ils sont provisoires, on attend que la Russie
21:04se positionne, mais ces accords
21:06entre les États-Unis et les Ukrainiens
21:08font suite à une reprise
21:10assez violente
21:12des échanges et des bombardements
21:14et des attaques entre à la fois les Russes
21:16et les Ukrainiens des deux côtés.
21:18Est-ce que ça, ça a pu jouer dans les négociations
21:20aujourd'hui en Arabie Saoudite ?
21:22Non, parce que
21:24c'est une violence qui reste quand même à un niveau
21:26inférieur à ce qu'on a pu constater l'année
21:28dernière, à la même époque, voire même avant.
21:30Donc en effet, il y a un pic, il y a une reprise
21:32en tout cas des frappes aériennes à longue
21:34distance dans les deux camps, mais les combats
21:36sur le front sont plutôt à un niveau,
21:38à un étage bas, qui montre
21:40un épuisement des deux camps, puisque les
21:42bouts cette année sont moins importantes que les autres
21:44années. Le dégel a moins d'effet sur
21:46le terrain. En revanche, je me permets
21:48pour ajouter au débat qui vient de précéder
21:50sur notre plateau, de dire que
21:52il est évident que l'initiative
21:54européenne et la réaction
21:56européenne a pesé très fort
21:58sur une administration de Trump
22:00qui est dirigée par un président qui se veut
22:02faiseur de paix. Je veux dire,
22:04je ne sais pas s'il vise dans sa tête et dans
22:06ses fantasmes un prix Nobel de la paix pour
22:08concurrencer Obama, mais en attendant,
22:10depuis le début, il est prêt à tout sacrifier,
22:12y compris la sécurité nationale américaine,
22:14sur le fait d'apporter la paix,
22:16même une paix mal fichue
22:18qui ne sera pas pérenne.
22:20Et donc, quelque part,
22:22les initiatives menées notamment
22:24par la France lui ont un petit peu coupé
22:26l'herbe sous le pied et ont rajouté un peu de pression
22:28et peut-être ont pu renforcer la position
22:30ukrainienne et obtenir ce léger
22:32revirement qu'on est en train de pressentir,
22:34mais qui demande à être confirmé. Je le répète,
22:36il faut rester très prudent, parce que
22:38les engagements d'un Trump comme d'un
22:40Poutine, on sait très bien jusque-là
22:42dans l'histoire ce que ça a donné, c'est-à-dire pas grand-chose.
22:44Merci beaucoup, Cédric Maass, historien
22:46militaire. On le rappelle, effectivement,
22:48il s'est passé ça, il y a eu un accord
22:50proposé par les américains aux ukrainiens
22:52à Adjeda, donc voilà ce qui s'est passé aujourd'hui
22:54en Arabie Saoudite, et puis il s'est passé une autre
22:56chose, et c'était à Paris,
22:58où Emmanuel Macron, Aurélie, a réuni
23:00cet après-midi les chefs d'état-major européens
23:02et les chefs d'état-major de l'OTAN.
23:04Oui, une trentaine de responsables militaires
23:06européens, britanniques, turcs,
23:08au menu le futur maintien
23:10de la paix en Ukraine, quand cesser le feu,
23:12il y aura une réunion qui s'est déroulée
23:14à huis clos, et avant cette réunion,
23:16Emmanuel Macron s'est étonné que
23:18certains remettent en cause la menace russe
23:20visant, sans la nommer, Marine Le Pen.
23:22J'entendais dans les débats ces derniers
23:24jours des gens qui, en quelque sorte,
23:26remettaient en cause la menace
23:28géopolitique. Le président de la République
23:30inventerait la menace russe.
23:32La vraie menace, c'est le terrorisme.
23:34Parfois, ils ont d'autres obsessions, même.
23:36Une grande nation, elle n'a pas à choisir,
23:38elle a à répondre.
23:40Riposte quasi immédiate
23:42de Marine Le Pen, Emmanuel Macron
23:44joue avec les peurs, dit-elle.
23:46Oui,
23:48pardonnez-moi, je croyais qu'on écoutait
23:50Marine Le Pen.
23:52Je vais peut-être faire réagir tout de suite
23:54Stéphane Zubsteg.
23:56Sur ce débat,
23:58est-ce que, parce que c'est un débat
24:00qui revient beaucoup, notamment à
24:02l'extrême droite, de savoir est-ce qu'Emmanuel Macron a joué avec les peurs.
24:04C'est vrai que la semaine dernière, quand Emmanuel
24:06Macron a pris la parole, au sortir
24:08de cette allocution sur France Info,
24:10on n'a pas eu la sensation qu'il en faisait
24:12trop.
24:14Le débat ici aux informers était relativement
24:16mesuré. Est-ce que là, c'est le débat politique
24:18qui a repris le dessus ?
24:20Pas forcément, parce que, vous avez raison de souligner,
24:22ce qu'avait fait Macron était un peu nouveau
24:24pour lui, durant son allocution présidentielle.
24:26Il ne faisait pas trop de Macron.
24:28Il ne ramenait pas tout à lui, il parlait beaucoup d'Europe
24:30et il ne voulait pas trop politiser les choses.
24:32Il n'avait pas dramatisé la situation.
24:34Il était là pour convaincre les Français que
24:36l'Ukraine c'était défendre la France et aussi
24:38pour les rassurer.
24:40Ça avait été assez mesuré. Après, il y a eu l'offensive,
24:42il y a eu François Bayrou, évidemment,
24:44il y a eu Sébastien Lecornu. Tout ça a été assez bien
24:46orchestré. Là, c'est un peu l'étau,
24:48Emmanuel Macron qui revient
24:50quelque part, mais dans son stratège,
24:52avec l'étau qui se referme face à
24:54Marine Le Pen. Il rejoue le jeu habituel
24:56de la confrontation entre
24:58elle et lui. Il est beaucoup plus à l'attaque.
25:00Il revient dans le jeu politique français,
25:02dans le passage que vous venez de montrer.
25:04Le Rassemblement national,
25:06il est très gêné dans ce qui se passe aujourd'hui.
25:08Marine Le Pen, elle l'a dit,
25:10je ne fais que reciter le président de la République,
25:12elle parle de la principale menace, c'est l'islamisme radical.
25:14Très bien. Mais vous avez Jordan Bardella,
25:16qui ne s'oppose pas à Marine Le Pen, mais qui est très
25:18complémentaire. Il y en a une qui tape,
25:20qui a une sorte de vision souveraine des choses.
25:22Arrêtez de nous parler de l'Ukraine, il y a d'autres problèmes
25:24qui sont bien plus prioritaires. En France,
25:26par exemple, l'islamisme radical.
25:28Et vous avez à côté,
25:30parallèlement, Jordan Bardella, qui parle d'une menace
25:32évidente de la part de la Russie,
25:34en énonçant les différents types de menaces.
25:36Mais le Rassemblement national est très gêné.
25:38Pourquoi ? Parce que dans ce débat
25:40qui s'ouvre, qui s'est ouvert depuis une semaine,
25:42quelque part, s'il ne réagit pas,
25:44et s'il ne réagit pas de la bonne façon,
25:46et je ne connais pas la bonne façon pour eux,
25:48c'est une façon d'être mis à côté d'un débat
25:50qui va bien au-delà des réformes
25:52du pouvoir d'achat ou de la réforme des retraites.
25:54Et s'il est inaudible sur un sujet aussi fondamental
25:56qu'une grave crise géopolitique mondiale
25:58et une menace pouvant peser sur le territoire national,
26:00ça contribue à décrédibiliser ce parti
26:02en tant que parti susceptible
26:04de prendre le pouvoir très prochainement.
26:06Mais est-ce que quelqu'un a compris la position du RN ?
26:08Laurent Boulodin, ils sont extrêmement mal à l'aise
26:10parce qu'ils partagent
26:12une certaine vision du monde
26:14avec à la fois Trump et à la fois Poutine.
26:16En même temps ?
26:18Oui, Trump et Poutine.
26:20Et ils sont très mal à l'aise, effectivement,
26:22avec cette situation aujourd'hui politique
26:24parce que c'est des régimes
26:26autoritaires, xénophobes,
26:28suprémacistes, chrétiens
26:30qui visent à une chrétienté agressive, etc.
26:32Et donc, c'est exactement
26:34les positions du RN. Et aujourd'hui,
26:36ce conflit ukrainien les met très mal à l'aise
26:38parce que ça relègue au second plan aussi
26:40l'heure antienne qui est sur, évidemment,
26:42l'immigration et la lutte contre l'islamisme radical.
26:44Et évidemment, ça, ça passe
26:46au second plan. Donc aujourd'hui,
26:48cette situation politique ne joue pas
26:50en leur faveur, ça les met très mal à l'aise et en porte-à-faux.
26:52Et au niveau de l'opinion publique, pour eux,
26:54c'est assez compliqué à gérer.
26:56On va continuer à en discuter dans quelques instants.
26:58Je vous donnerai évidemment la parole Elsa Fresney.
27:00Il nous reste encore un bon moment
27:02pour en discuter dans les informés, mais sur France Info,
27:04vous le savez, à 20h30, c'est les infos
27:06et les 20h30.
27:14Et à 20h30, on retrouve Benjamin Recouvreur.
27:16Bonsoir Benjamin. Bonsoir à tous.
27:18La balle est dans le camp de la Russie,
27:20dit ce soir le chef de la diplomatie américaine
27:22Marco Rubio, après une journée de pourparlers
27:24entre Ukrainiens et Américains en Arabie Saoudite,
27:26une proposition américaine de cesser
27:28le feu de 30 jours a été acceptée
27:30par les Ukrainiens. Les Etats-Unis vont
27:32par ailleurs reprendre leur aide militaire
27:34à Kiev immédiatement. Ils ont compris
27:36les arguments de l'Ukraine, se satisfait
27:38ce soir le président Volodymyr Zelensky.
27:40C'est pour esquisser les garanties
27:42de sécurité de l'Ukraine en cas de cesser le feu
27:44qu'Emmanuel Macron a à lui réuni aujourd'hui
27:46une trentaine de chefs d'état-major à Paris,
27:48de pays alliés, de l'Union Européenne
27:50et de l'OTAN. Le chef de l'état français
27:52a mis les appels à élaborer un plan dès à présent
27:54pour définir des garanties crédibles.
27:56Un homme arrêté pour homicide
27:58involontaire après la collision entre
28:00un cargo et un pétrolier hier au large des côtes
28:02anglaises, alors qu'un membre d'équipage
28:04du porte-conteneur est présumé mort
28:06en mer du Nord. Des incendies
28:08sont toujours en cours sur les deux navires
28:10qui restent surveillés de très près
28:12pour des risques de pollution.
28:1418 mois de prison avec sursis requis
28:16aujourd'hui contre l'ancienne professeure de français
28:18d'Evael, jugée depuis hier dans le Val d'Oise
28:20pour harcèlement moral sur la collégienne
28:22de 11 ans. Elle s'était suicidée en 2019.
28:24La professeure s'est défendue
28:26de toute humiliation aujourd'hui à la barre.
28:28La procureure a noté un manque
28:30d'empathie sidérant et
28:32demande aussi une interdiction définitive
28:34d'exercer. Et puis il faudra réussir
28:36à fissurer la muraille rouge ce soir
28:38pour les parisiens, le PSG sur la pelouse
28:40de Liverpool. Match retour des
28:42huitièmes de finale de la Ligue des champions de football.
28:44Après une défaite 1-0 au match
28:46allé, le coup d'envoi est dans une demi-heure.
28:5020h, 21h,
28:52Les Informés, Aurélie Herbemont
28:54et Jean-Rémi Baudot.
28:56Retour sur le plateau des Informés avec
28:58Stéphane Zumsteig, directeur du département
29:00Opinion d'Ipsos, Laurent Mouloud,
29:02rédacteur en chef à l'Humanité
29:04et Elsa Fresnay, grand reporter
29:06aux Echos. Notez que dans une quinzaine de minutes
29:08on va parler football
29:10puisqu'il y a le match Liverpool-PSG
29:12ce soir et qu'on aura en plateau Nathalie Gianetta
29:14et Jérôme Alonso.
29:16On va malgré tout revenir sur cette actualité
29:18très politique, très géopolitique.
29:20Elsa Fresnay
29:22des Echos, vous vouliez réagir tout à l'heure
29:24à ce qu'il se disait sur le malaise
29:26un petit peu du Rassemblement National dans la période.
29:28En fait, je trouve que tous collectivement
29:30sur ce plateau, on n'a pas assez goûté
29:32la saveur d'entendre une présidente
29:34du Rassemblement National
29:36dire Emmanuel Macron joue avec
29:38les peurs pour un parti
29:40qui depuis sa naissance
29:42a fait
29:44son succès électoral précisément
29:46sur les peurs des Français.
29:48Deuxième chose, et plus sérieux,
29:50même si c'est très sérieux,
29:52la dédramatisation
29:54on l'entend depuis une dizaine de jours
29:56à la fois de la part de l'extrême droite
29:58et de relais en France
30:00des éléments de langage du Kremlin.
30:02Clairement, dire
30:04c'est pas si pire
30:06Vladimir Poutine
30:08n'est pas un homme de guerre
30:10Volodymyr Zelensky n'est pas celui
30:12que vous croyez, etc.
30:14On a une illustration depuis une dizaine de jours
30:16et dans un certain nombre de médias
30:18de la capacité
30:20du Kremlin à avoir
30:22des relais en France.
30:24Et enfin, je voudrais terminer juste cette petite
30:26mise au point sur quand même
30:28je voudrais citer un proverbe
30:30latin, Civis pacem para bellum
30:32Qui veut la paix prépare la guerre
30:34Voilà, et c'est à peu près
30:36ce qu'ont fait les Européens
30:38ces dix derniers jours
30:40alors, ils n'ont parlé que de milliards
30:42pour le moment, mais de dire
30:44si on doit se défendre tout seul, on va le faire
30:46et sans doute que ça a joué
30:48dans les événements
30:50des dernières 24 heures.
30:52Ce qui est certain, et c'est ce que vous relevez Elsa
30:54c'est qu'on ne voit pas
30:56d'unité nationale
30:58sur la question
31:00ukrainienne, sur la gestion de ce dossier
31:02on voit que la politique
31:04reprend son...
31:06D'un côté il y a l'ORN, ce matin sur ce même plateau
31:08Manuel Bompard
31:10qui était le chef de file des Insoumis
31:12il disait qu'il ne fallait pas être aligné
31:14mais qu'il y avait une manière de se placer à éco-distance
31:16et qui plaidait pour un désarmement des belligères
31:18donc totalement à rebours de
31:20ce plan de l'Union Européenne à 800 milliards
31:22pour réarmer l'Europe, du gouvernement français
31:24qui dit qu'il faut qu'on fasse passer
31:26notre effort de dépense à 100 milliards
31:28alors qu'il est à 50 milliards pour l'année 2025
31:30Non, clairement, il n'y a pas vraiment
31:32d'union nationale sur ce sujet-là
31:34Globalement, on peut quand même dire
31:36que la classe politique dit oui, il faut soutenir
31:38l'Ukraine, mais à chaque fois, il y a des gradations
31:40selon les partis politiques jusqu'où on va
31:42Demain, par exemple, il va y avoir un texte
31:44qui va être examiné à l'Assemblée
31:46qui réaffirme le soutien de la France
31:48à l'Ukraine
31:50sauf que, par exemple, le Rassemblement National
31:52dit a priori
31:54qu'il va s'abstenir, parce que dans ce texte
31:56qui soutient l'Ukraine, il y a aussi
31:58une proposition
32:00de faire adhérer l'Ukraine
32:02à l'Union Européenne, donc ça évidemment, c'est un chiffon rouge
32:04pour le Rassemblement National
32:06Vous avez donc
32:08LFI qui plaide pour
32:10un désarmement, donc clairement
32:12il n'y a pas effectivement
32:14de sentiment global
32:16de comment est-ce qu'on gère collectivement cette crise
32:18mais est-ce que, Stéphane Zumstek
32:20dans l'opinion publique chez les Français
32:22il y a davantage d'unité
32:24par rapport à ce qu'on doit faire vis-à-vis de l'Ukraine
32:26et de la Défense Européenne ?
32:28Il y a des sentiments majoritaires, il n'y a pas d'unité
32:30aussi, parce que le contexte est tel que
32:32le Président de la République, en 2025, il est affaibli
32:34par rapport à ce qu'il a pu être au moment du Covid par exemple
32:36et que bien évidemment, c'est plus facile
32:38pour les oppositions de l'attaquer
32:40ou d'essayer de l'attaquer en tout cas
32:42parce que la situation politique n'est pas la même et qu'Emmanuel
32:44Macron n'écrase plus le jeu politique
32:46comme il l'a fait au début de son premier mandat
32:48Maintenant, sur la réaction des Français, il y a plusieurs choses
32:50Le soutien des Français à l'égard de l'Ukraine
32:52majoritairement en tout cas, n'a jamais failli
32:54depuis le début, depuis l'invasion, la majorité des Français
32:56évidemment personne ne voulait envoyer de troupes
32:58quand Emmanuel Macron, la première fois il y a un an
33:00avait évoqué cette possibilité, évidemment là, il y avait eu une levée
33:02des boucliers des partis politiques et de l'opinion
33:04mais quand vous les interrogez sur ce qu'il faut faire
33:06en faveur de l'Ukraine, sur ce qu'il faudrait faire
33:08plus encore depuis le lâchage ou le semi-lâchage
33:10parce que les choses changent tous les jours
33:12de Donald Trump, vous avez
33:14de plus en plus de gens qui disent qu'il faut à minima
33:16maintenir l'effort, l'effort militaire, les sanctions économiques
33:18contre la Russie, l'envoi d'armement
33:20l'accueil pour certains de réfugiés ukrainiens
33:22à minima, il faut maintenir ce qui a été fait
33:24ces trois premières années et pour certains, il faut le renforcer
33:26ça c'est majoritaire dans la population
33:28et parallèlement
33:30c'est l'illustration
33:32d'une allocution présidentielle qui a été
33:34plutôt réussie, vous avez une large majorité
33:36des français, plus de deux tiers d'entre eux
33:38qui considèrent que compte tenu de la situation actuelle
33:40oui, il faut augmenter dans les proportions
33:42qui ont été énoncées par le président de la République
33:44l'effort de défense, ça veut dire qu'il a réussi
33:46son allocution télévisée
33:48c'est un premier début, mais ces choses-là
33:50ont été mesurées à chaud, c'est toujours le cas
33:52il faudra voir ce que ça donne sur le temps long
33:54il y a un moment donné, on parle beaucoup de LFI
33:56et du Rassemblement National qui s'opposent déjà
33:58qui émettent à minima
34:00des bémols à la parole présidentielle
34:02on est dans un contexte économique totalement
34:04dégradé, il y a un conclave qui se réunit
34:06sur les retraites, les autres partis
34:08qu'on entend moins, parce qu'ils sont plus de l'avis
34:10du président de la République, les Républicains
34:12ou le Parti Socialiste, même les écologistes, il y a un moment donné
34:14tout le monde va sortir du bois parce que
34:16les efforts demandés, même si pour l'instant
34:18à chaud, ils sont plutôt bien
34:20accueillis, ils sont plutôt bien acceptés
34:22on sait très bien qu'à un moment donné, les choses
34:24vont se dégrader, se renverser totalement
34:26je n'en sais rien, mais oui il y a un sentiment
34:28non pas d'unité nationale, on n'est pas en guerre
34:30le territoire français n'est pas envahi
34:32mais malgré tout on est prêt à faire des efforts
34:34quand ensuite les Français auront la traduction concrète
34:36de quels efforts il s'agit, là on verra
34:38comment suivra l'opinion, et là je suis
34:40un peu moins optimiste pour le président de la République et pour le gouvernement
34:42Laurent Mouleau de Mécan
34:44des membres de la France Insoumise, je pense à Jean-Luc Mélenchon
34:46répètent, abat la guerre
34:48est-ce que ça c'est audible dans l'opinion
34:50dans la période ? Difficilement, mais
34:52après, il ne faut pas faire les surpris
34:54la France Insoumise, mais comme une autre
34:56grande partie de la gauche aussi, ont une tradition
34:58internationaliste et contre la guerre
35:00et contre les solutions guerrières
35:02dans cas de conflit
35:04et quand j'entends Emmanuel Bompard
35:06ne propose pas de désarmer l'Union Européenne
35:08face à la Russie, il dit désarmer les belligérants
35:10c'est-à-dire à la fois
35:12évidemment baisser les armes
35:14mais aussi du côté russe, à l'issue de
35:16négociations avec eux, c'est-à-dire que
35:18lui qui parle... Mais on peut croire que la Russie...
35:20à l'heure actuelle c'est évidemment une solution qui est
35:22inenvisageable, mais quand Emmanuel Bompard dit ça
35:24il dit que c'est un objectif à viser, c'est-à-dire
35:26qu'évidemment ce n'est pas une escalade
35:28en montant en armée de chaque côté
35:30qui va amener la paix, une paix
35:32durable. D'ailleurs, ça n'a jamais été démontré
35:34dans l'histoire que de se sur-armer
35:36garantissait
35:38des paix pendant des décennies. C'est plutôt
35:40des accords globaux, comme ça s'est
35:42passé d'ailleurs pendant plusieurs décennies
35:44des accords globaux sur lesquels les Etats
35:46s'entendent pour ne pas avoir
35:48des agressions, etc. C'est plutôt ce genre
35:50de diplomatie qui fonctionne, et non pas
35:52un discours guerrier. Qui faille assurer
35:54sa défense ? Qui faille avoir évidemment
35:56une sécurité au niveau européen ?
35:58Et peut-être pas sous l'égide de l'OTAN,
36:00ça serait peut-être intelligent de saisir
36:02ce moment pour éviter de sortir sous le parapluie
36:04américain dont on voit qu'il est très peu
36:06sûr, et surtout...
36:08Il peut se fermer de temps en temps.
36:10Donc ça peut être l'occasion de réfléchir à une défense.
36:12Mais une défense, ce n'est pas seulement accumuler des armes.
36:14Plus d'armes n'égale pas plus
36:16de sécurité. Plus de
36:18sécurité, c'est aussi plus de diplomatie,
36:20plus de dialogues, favoriser ce genre de choses.
36:22En parallèle, ça veut dire que l'un
36:24ne s'oppose pas à l'autre. Et aujourd'hui,
36:26on entend surtout dans les discours
36:28uniquement cette question de l'armement, de l'armement,
36:30de l'armement, et la question diplomatique est minorée
36:32à mon avis aujourd'hui. C'est pour ça que je tire
36:34l'attention là-dessus. – La question diplomatique, vous le savez très bien,
36:36elle n'a pas fonctionné ces dernières années,
36:38que beaucoup ont cru. – Elle n'a pas...
36:40– Beaucoup ont cru, Emmanuel Macron a cru.
36:42– C'est pas pour me faire un fervent défenseur
36:44de Donald Trump, mais Donald Trump n'a pas menacé...
36:46Il n'est pas arrivé avec des armes
36:48pour obtenir ce qu'il vient d'obtenir.
36:50Certes, c'est de l'impression... – Il a un peu tordu le bras.
36:52– Il a tordu le bras, non mais je...
36:54– Il a complètement tordu le bras.
36:56Et sa diplomatie, c'est de se mettre dans les pas de...
36:58– Tout à fait, il tord le bras, etc.
37:00Mais ce que je veux dire, c'est que
37:02la question de la diplomatie,
37:04c'est quelque chose de fin
37:06et qui n'est pas
37:08quelque chose de faible. On a l'impression
37:10quand on dit diplomatie, on dit on ne veut pas la force,
37:12on est dans un monde où il n'y a que des rapports de force, etc.
37:14Mais on n'est pas obligé
37:16de l'accepter, ça aussi. Le rapport de force
37:18peut être aussi diplomatique et politique.
37:20Et aujourd'hui, il y a des solutions, à mon avis,
37:22au niveau des puissances mondiales
37:24qui ne sont pas du tout explorées
37:26ou en tout cas utilisées pour faire une vraie pression
37:28sur Vladimir Poutine. – Alors, ce qui est certain,
37:30c'est que Trump se dit ce soir prêt
37:32à inviter Zelensky à revenir à la Maison Blanche.
37:34Voilà une des déclarations, il y a quelques instants,
37:36du président américain. – Et qu'il va sans doute parler
37:38à Poutine cette semaine. – Et qu'il va sans doute parler
37:40à Poutine cette semaine. C'est donc peut-être le retour
37:42de la diplomatie, Elsa Fresney.
37:44Chère à Laurent Mouloud.
37:46– Je pense que les deux vont ensemble.
37:48Et de toute manière,
37:50avec les dirigeants russes et américains
37:52qu'on a aujourd'hui,
37:54la diplomatie n'était pas audible
37:56si les Européens disaient,
37:58on n'avait pas dit,
38:00on est prêt à se réarmer.
38:02Et que les Européens se réarment,
38:04c'était d'ailleurs une demande de Trump.
38:06Je veux dire, soyons pas...
38:08Et de toute manière, ça ne se fera pas non plus
38:10du jour au lendemain.
38:12Donc de toute manière,
38:14à un moment, si on veut faire la paix,
38:16effectivement, il faut discuter.
38:18Mais il faut montrer
38:20qu'on n'est pas juste des gens
38:22qui mendions la paix.
38:24– La question...
38:26Tout ça va revenir très politique.
38:28C'est vrai qu'Aurélie, vous le disiez,
38:30il va y avoir des épisodes à l'Assemblée nationale.
38:32Les uns et les autres vont se positionner.
38:34Il y avait tout à l'heure
38:36une dépêche de l'agence France Presse
38:38qui mettait en avant le fait
38:40qu'en vue de 2027,
38:42tout ce contexte va pousser les uns et les autres,
38:44les futurs candidats,
38:46à être très solides
38:48sur les questions internationales.
38:50Est-ce que c'est votre regard aussi, Stéphane Zoumsteig ?
38:52Le fait que ceux qui ne s'intéressaient pas
38:54beaucoup aux questions internationales
38:56seront peut-être balayés...
38:58– La fille de poste a un peu changé.
39:00– On peut parler d'autre chose
39:02que de questions régaliennes
39:04ou de questions sociétales, selon les choix.
39:06– C'est vrai qu'il y a des gens qui, en général,
39:08ne passionnent pas la classe des hommes et les femmes politiques,
39:10surtout en période électorale.
39:12Je pense notamment aux oppositions,
39:14quelles qu'elles soient.
39:16Ces parties-là ont encore en souvenir
39:18la dernière élection présidentielle de 2022
39:20où ils se sont fait voler,
39:22non pas par Emmanuel Macron, évidemment,
39:24mais par le contexte et l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
39:26– Et là, le contexte est courant puisqu'il n'y a pas Emmanuel Macron.
39:28– Oui, il n'y a pas Emmanuel Macron,
39:30mais ce n'est pas de la faute d'Emmanuel Macron.
39:32Mais ils se sont fait quelque part voler leur campagne.
39:34– Elle s'est totalement réorientée
39:36sur les questions de la guerre en Ukraine.
39:38– Emmanuel Macron s'en est un petit peu servi,
39:40mais ça, c'est le jeu politique.
39:42Oui, ce sera différent, il faudra en parler davantage.
39:44Il faudra être un peu plus solide
39:46quand on est candidat, puisqu'on est certes
39:48à un peu plus de deux ans de cette échéance.
39:50Il y a quand même beaucoup de candidats, déjà, je trouve.
39:52Et on ne va pas dans le sens de la sélection.
39:54En général, ça commence à beaucoup,
39:56et petit à petit, là, c'est différent,
39:58il y a un candidat supplémentaire quasiment
40:00tous les mois ou tous les quinze jours.
40:02Il faudra être un peu plus musclé sur ces questions-là,
40:04mais il faudra aussi, toujours,
40:06et ça, je pense que les hommes et les femmes politiques français
40:08le savent bien, savoir qu'à la fin,
40:10ce sont toujours les préoccupations nationales
40:12et les préoccupations domestiques qui l'emportent.
40:14Ça peut être l'immigration pour les uns,
40:16ça peut être l'insécurité pour les autres,
40:18ça peut être le pouvoir d'achat, les retraites,
40:20la préservation des services publics, du système social.
40:22On choisit ce que l'on veut, mais à la fin,
40:24les préoccupations, les leviers, les déterminants du vote
40:26des Français, pas tous, mais d'une majorité en tout cas,
40:28c'est qu'est-ce qu'on propose pour moi, pour ma ville,
40:30pour mon avenir et mes enfants.
40:32C'est pas forcément ce que l'on propose pour la paix
40:34à 3 000 kilomètres d'ici.
40:36Merci beaucoup Stéphane Zumsteig, directeur du département
40:38Opinion d'Ipsos d'avoir été ce soir dans Les Informés.
40:40Avant d'ouvrir une page football,
40:42je voudrais qu'on regarde
40:44les unes de demain. Elsa Fresner,
40:46à l'une des échos demain.
40:48Alors nous, c'est les taxes sur l'acier.
40:50Trump passe à l'attaque.
40:52Et puis en même temps, il dit
40:54qu'il va peut-être revenir sur les droits de douane
40:56visant la sidérurgie,
40:58sinon pas la chirurgie, la sidérurgie canadienne.
41:00Donc ça bouge de minute en minute.
41:02Oui, et aussi une enquête sur le quotidien
41:04des ministres en sursis.
41:06Comment ils doivent adapter leur méthode de travail
41:08sachant qu'ils peuvent tomber demain
41:10ou après-demain. C'est à la lune
41:12des échos, à la lune de l'humanité demain Laurent Mouloud.
41:14On revient sur la guerre en Ukraine,
41:16évidemment avec la trêve à portée de main,
41:18c'est notre titre. Et on a également
41:20une enquête assez passionnante sur la présence
41:22d'amiante dans l'eau,
41:24qui est un scandale assez méconnu,
41:26mais qui commence, et que l'humanité
41:28vous révèle demain dans son édition.
41:30C'est à lire dans l'humanité. Merci beaucoup Laurent Mouloud,
41:32merci beaucoup Elsa,
41:34Elsa Fresney et
41:36Stéphane Zubsteig. Dans un instant, on va accueillir
41:38Nathalie Yaneta des Sports
41:40Radio France et Jérôme Alonso,
41:42consultant de foot pour France Info,
41:44pour ce Liverpool PSG
41:46qui va débuter dans un quart d'heure
41:48que vous pourrez suivre évidemment en direct à la radio.
41:50Allez, à tout de suite. Pour l'instant, il est bientôt
41:5220h45, on fait un nouveau tour de l'actualité
41:54avec Emmanuel Langlois.
41:56Et le Premier ministre britannique
41:58Cass Tarmer salue ce soir
42:00une avancée remarquable dans les négociations
42:02de paix en Ukraine, en cours à Jeddah,
42:04en Arabie Saoudite. Les Etats-Unis
42:06annoncent en effet la levée immédiate
42:08de la suspension de leur aide à Kiev
42:10et du partage de renseignements en échange
42:12du soutien de l'Ukraine à une proposition
42:14américaine de cesser le feu de 30 jours
42:16avec la Russie. C'est ce qu'annonce
42:18Marco Rubio pour le chef de la diplomatie
42:20américaine. La balle est maintenant
42:22le camp de la Russie. Donald Trump
42:24se dit ce soir prêt à inviter
42:26Volodymyr Zelensky à revenir
42:28à la Maison Blanche. Trump qui dit aussi qu'il va
42:30sans doute parler à Vladimir Poutine
42:32le chef du Kremlin dès cette
42:34semaine. Et puis depuis l'Elysée
42:36vu l'accélération de ces discussions en
42:38Arabie Saoudite, Emmanuel Macron
42:40a lancé devant les chefs des armées
42:42de plus de 30 pays qu'il a réunis à Paris
42:44les travaux pour passer à la
42:46planification, dit-il, des garanties de
42:48sécurité crédible à porter à l'Ukraine
42:50dans cas d'accord de paix avec
42:52la Russie. Le
42:54parquet requiert 18 mois de prison
42:56avec sursis contre l'enseignante
42:58jugée pour harcèlement
43:00dans l'affaire Evahel, ainsi que l'interdiction
43:02définitive d'exercer son métier de
43:04professeur. L'adolescente
43:06avait fini par se suicider à l'âge de
43:0811 ans. C'était en 2019. Le jugement
43:10est attendu le 10 avril. Enfin
43:12le 11 de départ sera identique à la fois
43:14pour le Paris Saint-Germain et Liverpool. Ce soir
43:16pour le match retour entre les
43:18deux équipes à l'extérieur pour le Paris Saint-Germain
43:20alors qu'il avait
43:22perdu le match allé à domicile
43:241 à 0. Le Paris Saint-Germain
43:26qui vise, tout comme Liverpool, une
43:28qualification pour les quarts de finale de la Ligue des
43:30Champions de Football. Barcelone y est déjà
43:32en quart. Sans trembler ce soir
43:34face à Benfica, Lisbonne, victoire
43:363 à 1.
43:48Une page sport dans ces informés
43:50car dans une quinzaine de minutes
43:52se jouera ce Liverpool
43:54PSG. Nous accueillons
43:56en studio et merci de vous
43:58installer Nathalie Yaneta
44:00directrice des sports de Radio France.
44:02Bonsoir Nathalie et bonsoir Jérôme.
44:04Jérôme Alonso, consultant
44:06foot pour France Info. On va faire
44:08chauffer un petit peu l'atmosphère
44:10avant ce match
44:12dans une quinzaine de minutes. On va peut-être d'ailleurs
44:14directement prendre la direction de
44:16Liverpool, le stade Anfield
44:18où on retrouve Xavier
44:20Montferrand et Julien Froment. Stade
44:22rouge en folie déjà.
44:24Oui, il y a beaucoup d'ambiance. Bonsoir
44:26à tous, good evening.
44:28C'est vrai, beaucoup d'ambiance.
44:30Déjà des typhons des supporters
44:32de Liverpool
44:34qui se préparent.
44:36Ça chante, ça contre-chante,
44:38ça re-chante, ça re-contre-chante.
44:40Le match est parti Julien.
44:42Et Anfield n'est pas encore
44:44plein. Ça s'est bien
44:46rempli ces dernières minutes.
44:48Exactement, alors que le parcage
44:50parisien, en revanche, les 3000 supporters parisiens
44:52ont pris place assez rapidement
44:54dans cette enceinte d'Anfield.
44:5662 000 supporters
44:58parce que là c'est pas des spectateurs qu'on aura ce soir
45:00pour assister à ce huitième de finale
45:02retour de la Ligue des Champions. Et pour
45:04vous expliquer un peu la situation, on est
45:06quasiment, allez Xavier, on lève le bras, on touche le toit
45:08d'Anfield. On est assez
45:10haut. Vous avez toujours eu le bras long.
45:12Voilà, il est
45:14très long quand même.
45:16Et cette
45:18tribune où on est, la tribune principale
45:20a été agrandie de 7000 places
45:22et on est au cœur des supporters
45:24de Liverpool. Ça peut brasser
45:26un petit peu, on va dire, si ça venait
45:28à tourner en faveur de Liverpool.
45:30En tout cas l'ambiance, vous l'entendez, est assez
45:32exceptionnelle pour ce match.
45:34Cette piste aux étoiles entre Liverpool et le PSG.
45:36Et c'est les gens qui sont derrière nous.
45:38Je suis en train de me lever pour regarder mais
45:40c'est les gens qui sont tous derrière nous, dont parlait
45:42Julien, qui sont en train de chanter.
45:44Déjà tout le monde est debout.
45:46Personne ne s'assoit vraiment.
45:48Il y a beaucoup d'attente autour de ce match.
45:50On le sent, on l'a senti dans la ville
45:52depuis hier
45:54maintenant. Vraiment
45:56ce match, c'est un grand moment.
45:58Tout le monde l'attend.
46:00Les supporters du Paris
46:02Saint-Germain, on ne les aurait pas vus aux abords du stade
46:04si ça n'avait pas été Anfield.
46:06Franchement, tout le monde est là pour prendre une petite photo.
46:08Il y a le mémoriat de Lisbourg.
46:10Il y a du respect autour du stade.
46:12Ce stade, il inspire le respect.
46:14Et dans quelques minutes, il va y avoir
46:16le You Never Walk Alone. Dans quelques minutes
46:18normalement, il est 49. Allez,
46:20on va dire que dans deux minutes, il y aura le You Never Walk Alone.
46:22On l'entendra d'ailleurs
46:24sur France Info. On va garder un peu
46:26cette atmosphère, cette ambiance, Nathalie Yaneta.
46:28On rappelle que le PSG a un but
46:30de retard sur ce match. Est-ce que la
46:32qualification est encore possible pour les Parisiens ?
46:34Evidemment qu'elle est possible, certes. Un but de retard
46:36avec une défaite
46:38contre le cours du jeu, on peut le dire
46:40quand même, lors de ce match
46:42allé. Il va falloir
46:44plusieurs conditions. La première, c'est de
46:46rentrer costaud dans la tête. Il semble l'être
46:48avec une préparation mentale
46:50toute la semaine où on n'a pas senti
46:52le Paris Saint-Germain douter.
46:54Et puis,
46:56dès le début, réussir à inverser
46:58cette tendance et à rattraper ce but de retard
47:00et ça peut le faire.
47:02Il faut être réaliste ce soir.
47:04La semaine dernière, effectivement, le PSG
47:06avait très bien joué et puis
47:08ça n'est pas passé.
47:10Et là, vraiment, ils peuvent réussir l'exploit
47:12ce soir ? La remontada, c'est possible ?
47:14Je pense qu'on va avoir un sommet ce soir. La semaine dernière,
47:16on avait une grande équipe. On n'a pas eu un grand match.
47:18Je pense que ce soir, Liverpool ne sera pas à ce niveau-là.
47:20Enfin, pas au niveau de la semaine dernière.
47:22Je pense que ce soir, on aura deux grandes équipes. Ça va tout changer.
47:24On aura un sommet. Je pense que les deux équipes
47:26vont marquer. Mais effectivement,
47:28Nathalie l'a dit, Paris est prêt.
47:30Paris ne trichera pas. Paris ne s'est pas fait autrement.
47:32Depuis trois mois, c'est une équipe qui écrase tout,
47:34qui va très vite, qui est très disciplinée.
47:36Donc ça passera ou pas, mais Paris
47:38ne se reniera pas ce soir, c'est certain.
47:40Il y a clairement une dimension psychologique.
47:42Il faut quand même le dire comme ça. Il y a le sport,
47:44il y a le physique, Nathalie Yaneta. Il y a le psychologique
47:46qui entre en jeu
47:48toute la semaine. On imagine que
47:50Luis Henrique, l'entraîneur parisien, a passé la semaine à
47:52regonfler le moral de tout le monde.
47:54Alors, il a passé la semaine à gonfler le moral.
47:56Mais moi, je me souviens très bien de ce qu'a dit
47:58Vitinha à la sortie du match aller.
48:00Il a dit, bon, c'est le football.
48:02On a été meilleur ce soir et on a perdu,
48:04mais on montrera la semaine prochaine
48:06notre caractère. Je pense qu'il a
48:08réussi à insuffler depuis plusieurs mois.
48:10Jérôme l'a dit.
48:12Une espèce de confiance et de dynamique
48:14de groupe. Parce que la grande différence
48:16avec le PSG d'avance, c'est qu'il y a moins de
48:18grosses stars, en tout cas qui brillent
48:20toutes seules. Il y a un vrai collectif.
48:22Le jeu de Luis Henrique, c'est le mouvement
48:24et le collectif. Et donc, d'une certaine
48:26manière, ils savent qu'ensemble,
48:28ils peuvent réussir un coup ce soir, qui serait
48:30un grand exploit pour le football français
48:32et pour le PSG.
48:34Parce que, Jérôme, il y a effectivement
48:36le jeu sur le terrain, mais il y a aussi le contexte.
48:38Ils sont sur le territoire des Reds,
48:40dans un stade bouillant.
48:42C'est plus difficile
48:44de ne pas jouer à domicile.
48:46J'ai très peu de regrets sur ma carrière. Celui-là en est un.
48:48Je n'ai pas connu en fibre.
48:50Mais tous les copains et les collègues
48:52qui ont été m'ont dit, mais tu as un quart d'heure
48:54où tu es noyé. Tu es noyé
48:56dans une émotion,
48:58dans une espèce de machine à laver qui te
49:00broie comme ça. Et de rester lucide
49:02dans ces moments-là, ça va être le premier grand défi
49:04du PSG. Ça veut dire que ne pas céder
49:06tout de suite, parce que je pense que l'Yvan Poul
49:08ne va pas faire la même entame du tout qu'au Parc des Princes.
49:10Et donc, je pense que l'Yvan Poul va vouloir marcher sur Paris
49:12tout de suite. Le grand défi,
49:14c'est le début du match. D'autant que
49:16c'est un stade qu'ils ne connaissent pas. Et ça, c'est
49:18le seul inconnu côté parisien
49:20sur le côté psychologique
49:22dont vous parliez, Jean-Rémi.
49:24Ils ne connaissent pas ce stade, autant ils connaissent,
49:26ils ont l'habitude d'aller jouer au Bayern,
49:28à Manchester, à Barcelone,
49:30évidemment. Et là,
49:32ils ne connaissent pas ce stade. Qu'est-ce que ça change, Jérôme,
49:34de ne pas connaître un stade quand on est sur le terrain ?
49:36Si vous jouez souvent
49:38à Barcelone et si vous jouez
49:40souvent à Anfield, ça n'a rien
49:42à voir. En fait, Barcelone
49:44ou Madrid, ce sont des théâtres de football.
49:46Les gens viennent au spectacle. Alors ça bouge un petit peu,
49:48c'est très beau, c'est très intimidant,
49:50mais à la fin de la journée, c'est pas eux qui vont faire
49:52basculer le match. À Anfield Road, le public
49:54peut vraiment faire basculer un match. Et la grande
49:56différence en Angleterre, elle est là.
49:58D'ailleurs, les statistiques ne sont pas trop en notre faveur.
50:00Je voyais les Reds n'ont perdu
50:02à Anfield qu'une fois cette saison.
50:04Et jamais contre un club français en C1
50:06et un but encaissé
50:08dans l'histoire, c'est Dominique Battenay avec les Verts
50:10en 1972. 1977, nous étions
50:12n'est pas eux, mon cher Jérôme.
50:14Donc gros défi.
50:16Allez,
50:18évidemment, vous allez pouvoir suivre
50:20ce match, peut-être chez vous, peut-être à la radio
50:22puisque ce sera diffusé sur
50:24France Info Radio à partir de 21h.
50:26Donc dans 7 minutes. Ce qui est certain, c'est que d'autres
50:28seront dans les bars. Et je voudrais qu'on rejoigne
50:30Thomas Giraudeau dans un bar du
50:3211ème arrondissement de Paris
50:34qui s'appelle le Bistrot des Familles.
50:36Rendez-vous des supporters du PSG.
50:38Thomas, dans quel état
50:40d'esprit et dans quel état, tout simplement,
50:42sont les supporters parisiens ?
50:44Là, ils sont chauds. Ça commence à chanter à l'intérieur
50:46pour vous dire qu'il n'y a plus de place à l'intérieur.
50:48Je suis sorti un tout petit peu à l'extérieur
50:50pour qu'on puisse discuter très rapidement
50:52avec deux supporters, Boubacar et Joseph
50:54qui sont des jeunes supporters 19 et 18 ans.
50:56Boubacar, vous êtes, vous, plutôt confiant pour ce soir.
50:58Exactement, exactement.
51:00Moi, je pense qu'on peut se fier à ce qu'on a vu
51:02à l'aller, même ce qu'on voit sur les dynamiques récentes
51:04avec un Liverpool de moins en moins fort
51:06et un PSG qui monte en puissance.
51:08Moi, ce soir, je vois vraiment une victoire du PSG
51:10avec une grosse domination, un peu comme à l'aller
51:12et avec une efficacité plus grande
51:14et même un écart
51:16et une qualification en 90 minutes.
51:18Oui, meilleure efficacité offensive, il va falloir remarquer.
51:20Joseph, vous êtes un tout petit peu plus nuancé.
51:22Je crois que c'est un outfield, ça vous fait un peu peur.
51:24Oui, c'est ça. Un outfield, comme on vient d'entendre
51:26et comme on l'entend toujours, c'est grosse ambiance.
51:28Surtout à l'Anglais. Je me rappelle
51:30contre Newcastle l'année dernière, comment le PSG
51:32avait galéré. Surtout, il y avait
51:34une énorme ambiance. Les Anglais, ils se supportent
51:36jusqu'au bout leur équipe. Donc moi, je pense
51:38qu'il va falloir être solide mentalement.
51:40Solide mentalement, vous l'entendez.
51:42Donc là, il y a une petite centaine de personnes
51:44dans le bar. Je vais vous laisser essayer de re-rentrer.
51:46Là, il y a un tout petit peu de place encore pour vous.
51:48Et puis moi aussi, je vais essayer de re-rentrer
51:50dans le bar pour assister au match. En tout cas,
51:52ça commence à chanter. Il paraît que la corne
51:54de brume est aussi
51:56prête pour pouvoir mettre de l'ambiance dans ce bar
51:58qui est celui d'habitué du PSG.
52:00Là, je vous préviens, ce n'est plus la peine d'essayer de venir.
52:02Là, il n'y a plus de place.
52:04Bon, ce match
52:06ce soir. Merci beaucoup
52:08Thomas Giraudeau. On suivra évidemment
52:10avec vous cette atmosphère.
52:12Ce soir, il faudra suivre qui ?
52:14Jérôme Alonso, Dembélé, Barcola ?
52:16Alors moi, j'ai envie de suivre
52:18Donnarumma. Parce que
52:20le gardien du PSG
52:22est le gardien de l'IVA. Oui, excusez-moi, le gardien du PSG.
52:24Parce que la semaine dernière, on a même souffert de la comparaison
52:26entre les deux. Et donc ce soir,
52:28s'il a une chance de se rattraper, s'il a une chance
52:30de montrer qu'il est un grand gardien, un grand d'Europe
52:32comparé à tous ses collègues
52:34des autres grands clubs, je pense des
52:362000 ans, les deux Madrid,
52:38Barcelone, etc. Ce soir, ce doit être
52:40l'histoire de Jean-Luc Giraudeau. Parce que Liverpool
52:42a gagné la semaine dernière, grâce notamment
52:44à Alisson, son gardien, qui a fait un match
52:46hors normes. Même lui le dit.
52:48Avec neuf arrêts déterminants.
52:50C'est dommage parce que ce week-end,
52:52il reconnaît qu'il a fait le match de sa vie.
52:54Et ce week-end, du coup,
52:56il est passé complètement au travers. J'espère que les Parisiens
52:58n'ont pas regardé cette boulette
53:00d'Alisson, parce que franchement,
53:02c'était un peu rageant par rapport à ce... Le jeu
53:04est absolument parfait qu'il a
53:06sorti la semaine dernière.
53:08Je suis pas sûre qu'Alisson fera
53:10deux fois le même match, soyons honnêtes.
53:12Maintenant, il va falloir
53:14être très efficace. 27 tirs
53:16pour le Paris Saint-Germain la semaine dernière.
53:18Contre deux pour Liverpool.
53:20Et à la fin, tu peux rentrer à zéro.
53:22Et d'ailleurs,
53:24c'est le problème du Paris Saint-Germain.
53:26On a fait les comptes avec Jérôme tout à l'heure.
53:28On s'est amusés. T'as un ratio de 1 à 10.
53:30Enfin, on s'est amusés, c'est un grand mot.
53:32On va prendre juste la direction d'Anfield.
53:34Liverpool, puisque les joueurs rentrent sur le terrain.
53:36Julien Froment.
53:38Effectivement, les 22 acteurs dans un stade
53:40bouillonnant alors qu'on a entendu
53:42l'hymne de You'll Never Walk Alone
53:44il y a quelques instants. Et là, vraiment, vous aviez
53:46les frissons dans cette ambiance qui s'annonce
53:48dantesque. Incroyable.
53:50Ça chante fort. Ça chante longtemps
53:52et ça chante fort. Vraiment,
53:54il va y avoir une sacrée
53:56ambiance alors que les supporters
53:58parisiens, eux, ont ramené
54:00les petits drapeaux qu'ils avaient au
54:02Parc des Princes. Des drapeaux
54:04qui, dans le détail, sont aux couleurs de Paris
54:06mais qui, en fait, donnent l'impression que c'est les couleurs
54:08du Qatar. C'est pas qu'une impression,
54:10d'ailleurs. C'est les couleurs du Qatar.
54:12C'est assez étonnant, d'ailleurs. Ça m'avait
54:14marqué au match aller. Mais
54:16effectivement, on a l'hymne de la Ligue
54:18des Champions qui retentit dans ce stade d'Anfield.
54:20Bon, messieurs, on vous retrouvera dans
54:223 minutes pour le début de ce match. Ce sera évidemment
54:24à suivre sur France Info. Peut-être un dernier
54:26tour de table. Nathalie Iannetta,
54:28pronostic pour ce soir ? Ça, je suis nulle en pronostic.
54:30On va considérer quand même que
54:32Paris Saint-Germain va le faire.
54:34Ah oui, donc vous ne vous donnez pas de... De zéro,
54:36alors, si vous voulez.
54:38Jérôme Alonso.
54:40Toi, tu dis les demain. Beaucoup de buts, peut-être.
54:42Je dis demain et justement
54:44Paris au tir au but avec un grand Donnarumma.
54:46Allez, on va peut-être se coucher
54:48très tard. Bon, merci beaucoup
54:50à tous les deux, Jérôme Alonso, Nathalie Iannetta.
54:52Aurélie, on se retrouve demain. Demain, dans votre
54:5418-20 à la radio. Et le rendez-vous politique
54:56à 18h30. Les informés qui reviennent
54:58demain matin à 9h.