• il y a 11 heures
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Jean-Michel Fauvergue, ancien député et ancien patron du RAID ; Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU et auteur de "D'un monde à l'autre" publié aux éditions Robert Laffont ; Gilles Boussaingault, journaliste à TV-Magazine (groupe Le Figaro).

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-03-03##

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Transcription
00:00:00Les vrais voici de radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Oh le plaisir, hors de temps, de temps en temps, de revenir à la vie d'un enfant.
00:00:18Bonjour à tous, on voulait démarrer cette émission rendant hommage à Herbert Léonard, bonsoir Philippe David.
00:00:25Bonsoir, grand chanteur qui vient de nous quitter, qui avait fêté ses 80 ans mardi dernier.
00:00:30Et un homme bien.
00:00:32Oui, un homme bien, exactement.
00:00:34Vous l'aviez rencontré ?
00:00:36Non, moi jamais, jamais, mais c'était pas trop ma cam', mais moi j'aime de toute façon, à partir du moment où ça touche les gens, j'aime la chanson populaire, donc pied à lui, pied à lui.
00:00:44Moi je l'aimais beaucoup, mais j'étais surpris par son âge, je pense qu'il était beaucoup plus vieux, je sais pas pourquoi.
00:00:49Non, non, il avait 80 ans.
00:00:50Oui, oui, c'était un bel artiste, avec des chansons super sympas.
00:00:54Moi je l'aime beaucoup, en plus ce qui me touche, dans ce milieu, 40 ans de vie conjugale, des succès.
00:01:0257 ans je crois de vie conjugale avec sa femme, il me semble.
00:01:05Ah non, peut-être pas.
00:01:06Ah bah si, vous en rajoutez, je suis encore plus content.
00:01:10Et un refus de la médiatisation inutile, c'est quelqu'un que j'aimais, et bien sûr une Poéquêtre bien, d'origine alsacienne.
00:01:20Comme on parle beaucoup des Pyrénées-Vorientales.
00:01:23Eh, des Pyrénées-Tours, des Hautes-Pyrénées, ne mélangez pas les torches sur les serviettes.
00:01:29Ça commence fort.
00:01:31Ça commence, Pyrénées-Vorientales, c'est faux verbe.
00:01:33C'est moi.
00:01:34C'est les petites Pyrénées, nous on est les Hautes-Pyrénées.
00:01:38Les cimes, ça respire.
00:01:41Quoi qu'il en soit, on vous souhaite la bienvenue dans les vraies voix,
00:01:45et au sommaire de cette émission face au spectaculaire rapprochement à Etats-Unis-Russie,
00:01:49l'Europe doit se préparer au pire scénario, prédit le futur chancelier allemand.
00:01:53Une OTAN privée de la sécurité américaine, notamment nucléaire.
00:01:57Les Européens devront donc compter uniquement sur les dissuasions françaises et britanniques.
00:02:01Alors parlons vrai, pensez-vous que les USA sont encore les alliés de l'Europe,
00:02:05puisque certains, y compris François Hollande, posent la question.
00:02:08Et à cette question, la sécurité en Europe peut-elle être garantie sans les USA ?
00:02:12Vous dites non à 69%.
00:02:14Vous voulez réagir, appelez-vous dans toute sécurité au 0826-300-300.
00:02:20Et puis le coup de projecteur des vraies voix à 18h40.
00:02:23J'ai oublié de vous décrire, le général Trinquant sera avec nous, bien entendu.
00:02:26Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU.
00:02:29Et puis le coup de projet clair, je disais, des vraies voix à 18h40.
00:02:32C'est l'équivalent belge de nos Césars.
00:02:35Les Magrites du cinéma ont perdu 91% de leur audience en 6 ans.
00:02:39A peine 15 000 cette année, animés par Charline Vanhoenacker.
00:02:43L'exécuteur testamentaire du Magrite met en cause l'évolution de la cérémonie,
00:02:48qui sont souvent des tribunes politiques.
00:02:50Un reproche souvent adressé aussi aux Césars ou encore aux Oscars.
00:02:53Alors parlons vrai, est-ce que les manifestations culturelles ont pour but
00:02:57de servir de tribune à telle ou telle cause ?
00:03:00Et à cette question, Magrites, Césars, Oscars, les cérémonies du cinéma
00:03:03sont-elles devenues des tribunes politiques ?
00:03:05Vous dites oui à 97%.
00:03:07Vous voulez réagir, le 0826-300-300.
00:03:10Et Gilles Boussingo sera avec nous, ancien journaliste à TV Magazine.
00:03:13On vous souhaite la bienvenue, les vraies voix jusqu'à 19h.
00:03:16Les vraies voix Sud Radio.
00:03:18Avec autour de tête cette table, bien entendu, Philippe Bilger.
00:03:20Vous l'avez entendu, bonsoir mon cher Philippe.
00:03:22Bonsoir mes amis.
00:03:24Françoise Degoy est avec nous.
00:03:25Coucou les amis.
00:03:26Bonsoir Françoise.
00:03:27Ça va ? Ça va ?
00:03:28Oui, très bien.
00:03:29Et Jean-Michel Fauberg aussi.
00:03:30L'Oscar était quand même très puissant hier.
00:03:31J'ai trouvé Adrien Brody dans The Brutalist.
00:03:33C'est merveilleux.
00:03:34Meilleur acteur, magnifique.
00:03:35Ah mais il paraît qu'il s'est comporté comme un goujard.
00:03:38Enfin, ce n'est pas le moment de le dire.
00:03:40Adrien Brody, non, non, pas du tout.
00:03:42Il enlève son chewing-gum, vous vous rendez compte, Françoise.
00:03:45Et il le jette à sa femme.
00:03:47Mais vous avez regardé un peu.
00:03:48Au premier rang, il l'attrape.
00:03:50Non mais c'est lamentable.
00:03:53C'est lamentable.
00:03:55Je pense que vous regardez trop.
00:03:56Il paraît qu'il a été beaucoup trop long dans son propos.
00:03:59Mais je n'ai rien entendu.
00:04:00Alors vous n'avez pas vu.
00:04:01C'est pas très élégant quand même.
00:04:03Mais non, ils se sont embrassés tous les deux.
00:04:05Ils s'adorent absolument.
00:04:06On aurait pu le récupérer après en le collant derrière l'oreille.
00:04:08Non, c'était absolument exceptionnel.
00:04:12C'est un très grand acteur.
00:04:14Mais non, son discours était super beau.
00:04:16Arrêtez un peu ce truc.
00:04:18Vous faites trop.
00:04:19Vous regardez trop une certaineté.
00:04:21Mais ça ne m'étonne pas.
00:04:22Mais ils sont tous trop longs.
00:04:24Comme nous d'ailleurs.
00:04:25Allez, les amis, pour éviter d'être trop courts à notre Philippe du jour.
00:04:30Bonsoir, Philippe.
00:04:31Ah, très bien.
00:04:32Bonsoir, Philippe.
00:04:33Oui, bonsoir à vous et à toute l'équipe.
00:04:35Philippe qui nous appelle de hier dans l'Essonne.
00:04:38Oui, hier dans l'Essonne.
00:04:39Exactement.
00:04:40Et Philippe, vous vouliez revenir sur la liberté d'expression qui décroît, selon vous, au fur et à mesure.
00:04:46Ah oui, et puis vous avez commencé par l'expression.
00:04:49Oui, je voulais poser mon coup de gueule sur ce thème de la liberté d'expression.
00:04:53Et puis de mon point de vue, effectivement, disparaît peu à peu.
00:04:57Je dirais qu'ils sont loin de nous regretter des projets Coluche.
00:05:02Et je voudrais, pour commencer, rappeler simplement l'article 11.
00:05:05Je suis allé regarder notre constitution qui nous dit
00:05:09« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme ».
00:05:14Je vous dis honnêtement, j'ai du mal à rester sérieux en lisant cet article.
00:05:17On regarde les trois points que je vais aborder très rapidement.
00:05:20J'ai 64 ans.
00:05:23J'ai connu 2005 le référendum sur le fait des constitutionnels.
00:05:28Et le vote des Français et de nos amis hollandais qui a été ignoré.
00:05:32Une liberté d'opinion bafouée, voilà.
00:05:35On continue en 2008, puisque le même texte est représenté, non plus aux Français mais aux deux chambres.
00:05:40Et ma nation, nous dit-on, des Français.
00:05:42Mais ils ne suivent pas les 55% de Français. Ils valident ce texte.
00:05:46Ça, c'était il y a 2005.
00:05:49Aujourd'hui, qu'est-ce qui se passe ?
00:05:50On vient d'avoir la suppression des maîtres pour deux chaînes de la TNT, C8 et NRJ12.
00:05:54Alors, le décideur, ce ne sont ni les Français, ni les parlementaires, mais un petit comité d'hommes gris, l'ARCOM,
00:06:00qui sont des gens non-élus, qui jugent la place des Français, ce qui doit être dit ou pas dit, montré ou pas montré.
00:06:06Je dirais simplement, laissez-nous avec notre télécommande.
00:06:09On est assez adultes pour choisir si on peut regarder ou pas regarder.
00:06:12— Philippe, on va faire réagir les vraies voix, Philippe. Philippe Bilger.
00:06:17— Le propos de Philippe venant d'hier est pourtant valable pour aujourd'hui.
00:06:22Au fond, je dirais que je le rejoins totalement sur le fait que la liberté d'expression en France est en train de décliner,
00:06:34malgré, bizarrement, la complaisance qu'on manifeste pour un grand nombre de vulgarités politiques et médiatiques.
00:06:42C'est un paradoxe.
00:06:44— François Asselineau.
00:06:45— Non, moi, je n'ai pas du tout de sentiments.
00:06:46Ce qui se dégrade, ce n'est pas du tout la liberté d'expression.
00:06:48Bon, c'est vite. J'aurais pas fermé parce que, justement, ça donne prise à ce genre d'argument.
00:06:54Mais bon, il a quand même été rappelé tant et tant de fois à cette chaîne et à la direction de cette chaîne,
00:06:59à l'ordre pour des raisons simples de cahier des charges.
00:07:02Mais je pense que c'est plutôt le débat qui se dégrade, la polarisation qui se dégrade, la caricature qui se dégrade.
00:07:10Aujourd'hui, si vous aimez Gérald Darmanin et si vous trouvez qu'Emmanuel Macron est plutôt bon sur l'Ukraine, vous êtes un fasciste.
00:07:16Et si vous êtes pour la préservation de l'environnement et contre les bavures faudricières, vous êtes forcément woke.
00:07:22Plus personne, tout le monde manie des mots comme ça et des concepts.
00:07:25Pour moi, ce qui est le danger, c'est plutôt la dégradation du débat public,
00:07:29plutôt que la liberté d'expression qui n'est pas du tout menacée.
00:07:33Je pense qu'on peut raconter n'importe quoi dans ce pays, sur toutes les chaînes info, mais n'importe quoi.
00:07:37Et c'est pas grave. Et ça me va très bien.
00:07:39— Jean-Michel Fauvergue.
00:07:40— Moi, je suis complètement d'accord avec Philippe.
00:07:42Et je pense qu'il y a une régulation trop importante dans un certain nombre de choses, d'une manière générale.
00:07:47Et puis en ce qui concerne le cas particulier de ce que fait l'ARCOM et le Conseil d'état derrière,
00:07:54à un certain moment, c'est une régulation politique des uns et des autres qui est intolérable à un certain moment.
00:08:01Je vous en parle d'ailleurs en connaissance de cause.
00:08:04À un certain moment, on n'a plus le sentiment d'avoir une liberté, en particulier quand on appartenait à un parti
00:08:13et quand on en est parti de ce parti-là. Et on ne reconnaît pas cette liberté nouvelle que moi, je réclame, par exemple.
00:08:20— Merci beaucoup, Philippe. Vous restez avec nous. Vous êtes notre vraie voix du jour.
00:08:24On est ravis de vous accueillir dans un instant.
00:08:26Félix Mathieu sera avec nous pour les trois mots dans l'actu et le réquisitoire du procureur.
00:08:30Monsieur le procureur.
00:08:31— Le Dimitri Joulaf, dont je n'avais jamais entendu parler, qui est le patron de l'office. Antistupe.
00:08:38— Qui vient d'arriver, exactement. Allez, à tout de suite.
00:08:42— Sud Radio.
00:08:43— Parlons vrai.
00:08:44— Parlons vrai.
00:08:45— Sud Radio.
00:08:46— Parlons vrai.
00:08:47— Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h. Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:08:52— Autour de cette table, les amis des vraies voix du lundi... On est le lundi combien, Philippe David ?
00:08:57— Nous sommes le lundi 3 mars.
00:08:58— On est en mars.
00:08:59— On est en mars.
00:09:00— Le mois des fous. Je vous souviens.
00:09:01— Je me suis couché samedi. On était le 23 décembre.
00:09:05— Vous avez eu une longue nuit. Vous avez bien dormi. Je comprends que vous êtes aussi fraîche et guirette.
00:09:12— Mais ça passe tellement vite. Pourquoi ça passe vite comme ça ?
00:09:15— On ne voit pas le temps passer avec les vraies voix.
00:09:16— C'est dingue.
00:09:17— Il y a des jours où on le voit plus que d'autres passer.
00:09:19— Nous, le lundi et le mercredi, alors là, on les sent passer.
00:09:22— J'étais sûr. J'attendais. J'ai mis le temps au truc.
00:09:26— Vous demandez les verges pour vous faire fouetter. Je vous souhaite.
00:09:29— Vous êtes trop facile, Philippe.
00:09:31— Non, mais c'est pour vous tester, savoir si vous êtes en forme.
00:09:33Parce que si vous n'avez pas répondu, j'aurais dit qu'il y a une petite aplasie, une petite atomie.
00:09:36Mais là, non. Non, ça va.
00:09:38Ça va. Ce qu'il vous reste de cerveau, c'est d'antéguerner U1 fonctionnel encore.
00:09:42— Eh bien, voilà. Au bon accueil, bonjour.
00:09:45Ça fait plaisir, le lundi.
00:09:47En tout cas, Françoise de Gaulle, ça y est, c'est fait. Vous l'avez entendu.
00:09:49Philippe Bilger est avec nous. Et Jean-Michel Fauvert, bien entendu, qui est avec nous aussi.
00:09:53Et dans un instant, c'est Félix. J'allais dire Félix.
00:09:57J'allais dire un double entre Philippe et Félix.
00:10:00Félix Mathieu est avec nous. — Bonsoir.
00:10:02— De quoi parle-t-on dans un instant ?
00:10:04— On va parler d'Emmanuel Macron, qui s'en prend à l'amateurisme du RN sur la question de la dissuasion nucléaire.
00:10:08Du ministère de l'Economie aussi, qui présente un plan transparence
00:10:11pour ne plus cacher les dérapages budgétaires dans les placards.
00:10:14Et puis de l'hommage à Herbert Léonard de son ami Julien Lepers,
00:10:17qui lui avait composé « Pour le plaisir », en trois mots, « Amateurisme », « Transparence » et « Plaisir ».
00:10:21— Et tout de suite, la voix est au procureur.
00:10:25— Les vraies voix sud-radio. Le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:10:30— Et c'est sur Dimitri Zoulas, que vous ne connaissiez pas mais qui est un ami de Jean-Michel Fauvert,
00:10:34que vous allez requérir, M. le procureur.
00:10:36— Oui. Alors Jean-Michel serait beaucoup plus compétent pour parler de cet homme.
00:10:43J'ai eu envie de parler un petit peu de lui, parce qu'il a donné sa première interview dans Le Point.
00:10:50Et je n'ai pas l'impression qu'il va innover profondément dans le domaine qui est le sien.
00:10:57Ce qui m'a intéressé, c'est sa volonté d'intervenir dans les procédures, dans le bon sens du terme,
00:11:04de les simplifier, de les faire accélérer.
00:11:07Et un autre élément me semble important dans ce qu'il a dit au Point, c'est qu'il a indiqué qu'il faut cesser
00:11:14de se glorifier lorsqu'on fait des saisies de millions de marchandises cocaïne, héroïne ou autre,
00:11:23mais qu'au contraire, il faut s'attaquer très directement au groupe criminel, où qu'il soit.
00:11:30Et donc ça n'est peut-être pas très nouveau pour vous, mon cher Jean-Michel,
00:11:35mais j'ai l'impression qu'il prend véritablement le problème du narcotrafic à bras le corps, à bras l'esprit,
00:11:42si j'ose dire, et il va faire du très bon travail, je n'en doute pas.
00:11:47Et d'ailleurs, je vous ai entendu récemment faire une brillante conférence sur votre conception de la drogue,
00:11:54et je suis persuadé que sur le narcotrafic, vous êtes d'accord avec lui.
00:11:59– Françoise de Gaulle, et vous, Jean-Michel Pauvrel.
00:12:02– D'abord, je pourrais dire que Dimitri est un excellent collègue.
00:12:05Il a été attaché de sécurité intérieure en Grèce, et il parle couramment le grec, vu ses origines.
00:12:11C'est un super flic, je voulais lui rendre hommage.
00:12:15Sur les stups, il faut savoir qu'on est pris dans un étau aujourd'hui.
00:12:20La mâchoire du bas de cet étau, c'est les trafics de rue qui sont de plus en plus violents,
00:12:25et de plus en plus nombreux, parce qu'il y a beaucoup de fric.
00:12:28– Énormément.
00:12:29– Énormément de fric.
00:12:30Et la mâchoire du haut, c'est effectivement les narcotrafiquants qui viennent de l'extérieur.
00:12:35Et on parle d'un milliard de milliards par an de recettes et d'argent sale.
00:12:46Et la problématique des stups, aujourd'hui, c'est aussi l'argent sale.
00:12:49Et effectivement, il faut s'attaquer à ces narcotrafiquants.
00:12:52Alors, Dimitri Louzadas va le faire dans le cadre de sa compétence,
00:12:56mais c'est pas ça qu'on... Bien sûr qu'il faut le faire là-dessus,
00:12:59mais ceux qui détiennent le vrai pouvoir de la stratégie, c'est les politiques.
00:13:04Et la stratégie de la lutte contre les stupéfiants,
00:13:07elle n'a jamais existé parce qu'il n'y a jamais eu de consensus dessus.
00:13:10Donc il faut un consensus politique pour s'attaquer à ça,
00:13:13sans quoi notre société, et c'est ce que dit Dimitri Zoulas dans l'article que vous citez,
00:13:19notre société va être pourrie par le bas et par le haut,
00:13:23et c'est quelque chose d'absolument incroyable et qui se passe rapidement maintenant.
00:13:27C'est une force et une menace phénoménales.
00:13:32Rien à ajouter, moi je pense que c'est parfait.
00:13:34J'ai laissé mon ton de parole à Jean-Michel.
00:13:36Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
00:13:37À part que c'est bien, je ne le connais pas et je me dis qu'il faut lutter contre la drogue.
00:13:40Ça sera ma seule réflexion.
00:13:42Il dit dans cet article qu'il n'y a pas de mafia italienne en France comme en Italie.
00:13:46C'est pour ça qu'ils s'entretuent entre eux.
00:13:49Oui, c'est-à-dire qu'on n'arrive pas à réguler.
00:13:51C'est un autre type de mafia.
00:13:53Oui, mais c'est parce qu'il y a plusieurs mafias en Italie.
00:13:56Ça n'a pas la dangerosité, on l'a vu.
00:13:59Il y a la mafia sicilienne.
00:14:02Merci beaucoup les amis.
00:14:04Tout de suite, les 3 mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:14:13Emmanuel Macron fustige l'amateurisme du RN
00:14:15après les critiques sur la dissuasion nucléaire française
00:14:17que le chef de l'État entendrait partager avec les autres pays européens.
00:14:21Comment ne plus mettre les déficits sous le tapis quand les finances dérapent ?
00:14:24Le ministre de l'Économie promet un plan d'action
00:14:26avec des mécanismes d'alerte et de transparence.
00:14:29Et puis la disparition d'Herbert Léonard.
00:14:31Le crooneur et chanteur de variété souffrait d'un cancer du poumon.
00:14:33Le compositeur de son tube, pour le plaisir,
00:14:36Julien Lepers, se salue un grand artiste et un ami incomparable.
00:14:43Un petit coin de parapluie français pour nos voisins européens
00:14:46quand le parapluie américain ne semble plus aussi protecteur qu'avant.
00:14:49C'était sans doute un peu l'idée d'Emmanuel Macron
00:14:51lorsqu'il a parlé de dialoguer avec les voisins européens
00:14:54sur la dissuasion nucléaire française
00:14:56et de faire monter en puissance la défense européenne
00:14:58pour cause de rapprochements russes ou américains sur le dossier ukrainien.
00:15:01Seule en Europe, la France et le Royaume-Uni disposent de l'arme atomique
00:15:05même si le Royaume-Uni n'est plus membre de l'Union.
00:15:07On le rappelle.
00:15:08Dans ce contexte, cette idée présidentielle
00:15:10de parler de notre dissuasion avec nos voisins
00:15:12attire un certain nombre de critiques.
00:15:14Marine Le Pen et Jordane Bardella s'inquiètent déjà
00:15:16d'une mutualisation du bouton nucléaire.
00:15:18Je considère que la défense française doit rester la défense française,
00:15:23que la dissuasion nucléaire française
00:15:27doit rester une dissuasion nucléaire française,
00:15:30qu'on ne doit pas la partager,
00:15:32qu'on ne doit encore moins la déléguer.
00:15:35Nous sommes totalement opposés
00:15:37et cela relèverait d'une trahison nationale
00:15:39à partager le bouton nucléaire avec des Etats européens.
00:15:42Là encore, il en va de la souveraineté nationale
00:15:44et Emmanuel Macron a tendance, avec le temps,
00:15:47à dilapider la souveraineté de la France.
00:15:49Marine Le Pen au salon de l'agriculture ce week-end
00:15:51et Jordane Bardella chez nos confrères de RTL.
00:15:53Des critiques du RN qui attirent cette réponse
00:15:55très cinglante d'Emmanuel Macron.
00:15:57« Ces sujets ne souffrent pas d'amateurisme »,
00:15:59lance le chef de l'Etat dans une interview au Figaro
00:16:02avant d'ajouter « Madame Le Pen n'est pas sérieuse,
00:16:04sinon elle ou M. Bardella serait venue à la réunion
00:16:07au format Saint-Denis que j'ai faite la semaine dernière
00:16:09avec les partis. »
00:16:10L'un était à Washington pour découvrir
00:16:12que Steve Bannon faisait des saluts nazis.
00:16:14« Quant à Marine Le Pen, je comprends
00:16:16qu'elle était en vacances », raillit Emmanuel Macron.
00:16:18Bon voilà, c'est un peu ce qu'on appelle
00:16:21Je me rappelle, il me semble, au moment de la commission à Talley
00:16:23il y avait quelqu'un qui s'appelait Emmanuel Macron
00:16:25qui avait dit « La dissuasion nucléaire, ça coûte 4 milliards,
00:16:27l'Allemagne en a pas, faut la supprimer,
00:16:29ça ferait 4 milliards d'économies. »
00:16:31J'ai l'impression que tout le monde a oublié
00:16:33cette phrase d'Emmanuel Macron.
00:16:35En tout cas, pas l'auteur du livre
00:16:37« Le prison toxique » qui la rappelle.
00:16:39Oui, il peut la rappeler, il était jeune conseiller.
00:16:41Moi, je pense que c'est vraiment un amateurisme terrible.
00:16:44Je ne sais pas qui sont les conseillers
00:16:46qui font les notes à Marine Le Pen et à Jordane Bardella.
00:16:48Évidemment que, quand on parle du parapluie nucléaire,
00:16:50les exercices de dissuasion nucléaire
00:16:52existent déjà.
00:16:54Je rappelle qu'il y a 300 têtes nucléaires en France
00:16:56et 200 têtes nucléaires à peu près au Royaume-Uni.
00:16:58500 têtes contre 4500 pour la Russie.
00:17:00Plus de 6000 dans la Russie.
00:17:02En chiffres officiels, en tout cas.
00:17:04Tout ça pour dire que jamais,
00:17:06quand on fait le parapluie nucléaire,
00:17:08les exercices existent déjà
00:17:10entre les membres européens.
00:17:12C'est-à-dire que même Marine Le Pen et Bardella
00:17:14ne savent pas qu'un bouton nucléaire
00:17:16ne partage pas.
00:17:18Que le bouton nucléaire, si on est dans la dissuasion française,
00:17:20il reste bien sûr
00:17:22à la décision du président
00:17:24de la République française.
00:17:26Y compris même si il y a la Grande-Bretagne.
00:17:28Ces exercices existent déjà depuis des années.
00:17:30Marine Le Pen ne le sait pas
00:17:32et Jordane Bardella non plus.
00:17:34Je veux bien qu'on critique tout,
00:17:36mais faire prendre des vessies pour des lanternes,
00:17:38ce n'est juste pas possible. Ils ne sont pas sérieux.
00:17:40Ils ne sont pas sérieux.
00:17:42– Jean-Michel Faubergue.
00:17:44– Ce qu'avait dit Macron,
00:17:46il n'était pas encore président.
00:17:48– Non, il était à la première mission.
00:17:50– Oui, oui, d'accord.
00:17:52Depuis, il est arrivé
00:17:54aux responsabilités.
00:17:56Et depuis, il y a eu un élément majeur,
00:17:58qu'il ne faut pas oublier, c'est la guerre en Ukraine
00:18:00et c'est la guerre sur l'Europe, sur le champ de l'Europe.
00:18:02– Mais le fait d'imaginer que la France
00:18:04n'ait pas dissuasion nucléaire, déjà, ça me paraît surprenant.
00:18:06– On était dans l'appui total, on était dans la paix.
00:18:08– On va en parler dans notre débat, si vous permettez.
00:18:10On vous aurait tout le temps d'en parler.
00:18:12– Le mot « transparence », le gouvernement promet
00:18:14un plan d'action pour éviter les dérapages budgétaires.
00:18:16– Oui, objectif, éviter les mauvaises surprises
00:18:18comme celles de 2023-2024,
00:18:20ces dérapages budgétaires qu'on découvre un peu
00:18:22après coup une fois le mal fait.
00:18:24D'où ce plan d'action et de transparence
00:18:26promis aujourd'hui par le ministre de l'Économie.
00:18:28Éric Lombard promet un comité d'alerte
00:18:30censé faire qu'à l'avenir, le Parlement soit au courant
00:18:32quand ça dérape.
00:18:33– Mieux gérer nos finances publiques
00:18:35avec un suivi beaucoup plus rapproché
00:18:37et avec un nombre d'instances
00:18:39qui nous permettront d'opérer ce suivi régulier
00:18:41et ce dialogue que nous voulons renforcer
00:18:43notamment avec le Parlement.
00:18:45Et c'est un comité d'alerte que nous allons créer
00:18:47et qui interviendra régulier
00:18:49permettra d'avoir cet échange
00:18:51avec les parlementaires.
00:18:53Et puis nous voulons, c'est le deuxième point,
00:18:55être plus transparent parce que ce sujet
00:18:57doit être traité devant les Françaises et les Français
00:18:59qui doivent mieux comprendre
00:19:01ce que nous faisons.
00:19:03Il faut restaurer la confiance de la nation
00:19:05dans les trajectoires que nous présentons.
00:19:07– Voilà, c'est un peu ce qu'on pourrait appeler
00:19:09l'opération transparence du ministre de l'économie.
00:19:11– En bref, le bilan vient de s'alourdir
00:19:13à deux morts à Mannheim en Allemagne.
00:19:15– Une voiture a percuté un groupe de gens
00:19:17dans le centre-ville de cette ville
00:19:19de l'ouest de l'Allemagne.
00:19:21La collision a désormais fait deux morts
00:19:23selon le dernier bilan et plusieurs personnes
00:19:25grièvement blessées.
00:19:27Un suspect a été arrêté, précise les médias allemands
00:19:29sans préciser à l'heure actuelle la qualification
00:19:31et la nature intentionnelle ou non de cette collision
00:19:33à l'heure qu'il y est.
00:19:35– Et puis le troisième mot, plaisir,
00:19:37écrit par Julien Lepers.
00:19:39– Lepers. – Vous l'avez dit,
00:19:41on a appris sa disparition hier.
00:19:51– Un mec très sympa, un ami incomparable,
00:19:53un grand artiste,
00:19:55l'un des meilleurs chanteurs français.
00:19:57Réagit justement son ami Julien Lepers,
00:19:59l'animateur télé qui lui avait composé
00:20:01cette chanson pour le plaisir.
00:20:03Tous deux tiens d'ailleurs s'étaient rencontrés
00:20:05Claude François, figurez-vous,
00:20:07âgé de 80 ans, Herbert Léonard,
00:20:09s'est éteint à Fontainebleau d'un cancer du poumon.
00:20:11C'est son épouse Cléo qui l'a annoncé hier soir.
00:20:13– Qui faisait la musique ?
00:20:15– La musique, bonne question.
00:20:17– Je ne sais pas.
00:20:19– Je ne sais pas, on va regarder.
00:20:21– Le compositeur est Julien Lepers,
00:20:23donc c'est lui qui a écrit la musique.
00:20:25– C'est le parolier, il faisait les paroles.
00:20:27– Ah non, c'est le parolier Lepers.
00:20:29– Attention.
00:20:31– Attendez, on vérifie.
00:20:33Appelez Maître Capello aussi s'il vous plaît.
00:20:35– Merci.
00:20:37– Jean-Pierre Gougueul.
00:20:39– C'est écrit par Claude Carmon et Vlyn…
00:20:41Ah non, la musique est de Julien Lepers,
00:20:43c'est les paroles de Claude Carmon.
00:20:45Claude Carmon et Vlyn Buggy.
00:20:47Vlyn Buggy qui a fait beaucoup de chansons pour Claude François.
00:20:51– Il faut toujours écouter les réalisateurs.
00:20:53– Et nous sommes en retard, écoutez-moi.
00:20:55– Merci beaucoup Félix Mathieu.
00:20:57Allez, vous restez avec nous dans un instant.
00:20:59Le grand débat du jour avec l'OTAN,
00:21:01sans les Etats-Unis,
00:21:03l'Europe face au pire scénario sans doute.
00:21:05– Alors parlons vrai.
00:21:07Pensez-vous que les USA sont encore les alliés de l'Europe,
00:21:09comme le disent certains ?
00:21:11Et à cette question,
00:21:13la sécurité en Europe peut-elle être garantie sans les USA ?
00:21:15Vous dites non à 69%.
00:21:17Vous voulez réagir ?
00:21:19Le 0826 300 300.
00:21:21– Le général Dominique Trinquant est avec nous,
00:21:23ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU
00:21:25et auteur de livres d'un monde à l'autre
00:21:27aux éditions Robert Laffont.
00:21:29Monsieur le général, bonjour.
00:21:31Petite question très rapide et réponse très rapide.
00:21:33Est-ce que la guerre en Ukraine a montré ses limites ?
00:21:35En tout cas, les limites de l'autonomie européenne.
00:21:39– Elle l'a montée aujourd'hui,
00:21:41elle le montrera moins demain.
00:21:43L'Europe se réveille,
00:21:45et il était temps qu'elle se réveille.
00:21:47– On en parle dans un instant, merci.
00:21:49Bienvenue à tous, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:21:51– Sud Radio.
00:21:53– Parlons vrai.
00:21:55– Les vraies voix Sud Radio,
00:21:5717h-19h.
00:21:59Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:22:01– Bienvenue, si vous venez de nous rejoindre,
00:22:030826 300 300,
00:22:05son numéro de téléphone est bien entendu pour vous.
00:22:07Si vous voulez participer à cette émission,
00:22:09commenter et débattre avec nos vraies voix du jour.
00:22:11Philippe Bilger, autour de cette table,
00:22:13Françoise Degoy, Jean-Michel Fauvergue
00:22:15et Philippe David, bien entendu,
00:22:17on vous souhaite la bienvenue, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:22:19Tout de suite, le grand débat du jour.
00:22:21– Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:22:23– L'image n'est certes que symbolique,
00:22:25mais elle est un début de réponse
00:22:27au camouflet américain,
00:22:29une Europe qui fait bloc
00:22:31derrière Volodymyr Zelensky.
00:22:33– L'Europe doit faire le gros du travail,
00:22:35mais pour encourager la paix
00:22:37sur notre continent
00:22:39et pour l'obtenir,
00:22:41nous avons besoin d'un fort soutien américain.
00:22:43– Les Européens qui se sont engagés
00:22:45à reprendre la main
00:22:47quant à la défense de leur continent.
00:22:49– Nous avons tous compris
00:22:51qu'après un long moment de sous-investissement,
00:22:53il est maintenant de la plus grande importance
00:22:55d'augmenter durablement
00:22:57nos dépenses militaires.
00:22:59– Nous sommes totalement opposés
00:23:01à partager le bouton nucléaire
00:23:03avec des Etats européens.
00:23:05– L'idée n'est pas de partager la dissuasion nucléaire,
00:23:07mais de développer en Europe
00:23:09une culture stratégique de la dissuasion.
00:23:11– Et face au spectaculaire
00:23:13rapprochement Etats-Unis-Russie,
00:23:15l'Europe doit se préparer au pire scénario,
00:23:17prédit le futur chancelier allemand.
00:23:19Une OTAN privée de la sécurité américaine,
00:23:21notamment nucléaire, les Européens
00:23:23devraient donc compter uniquement
00:23:25sur les dissuasions françaises et britanniques.
00:23:27– Alors parlons vrai, est-ce que la France
00:23:29avec sa force de dissuasion nucléaire
00:23:31qui est désormais la clé de voûte
00:23:33de la sécurité en Europe ?
00:23:35Et à cette question, la sécurité en Europe
00:23:37peut-elle être garantie sans les USA ?
00:23:39Vous dites non à 69%,
00:23:41vous voulez réagir, le 0826,
00:23:43300-300.
00:23:45– Notre invité aujourd'hui, général Dominique Trinquant,
00:23:47ancien chef de la mission militaire française
00:23:49de l'ONU et auteur de ce livre
00:23:51« D'un monde à l'autre » aux éditions Robert Laffont,
00:23:53général, bonsoir, merci d'avoir accepté
00:23:55notre invitation.
00:23:57– Bonsoir.
00:23:59– Cet unanimisme européen
00:24:01ne compensait pas totalement
00:24:03l'indignation que les uns
00:24:05et les autres ont pu éprouver
00:24:07devant la honte de cette
00:24:09rencontre à Troyes où le président
00:24:11Zelensky, aussi
00:24:13vaillant qu'il a pu être,
00:24:15a été humilié
00:24:17par ce duo, franchement,
00:24:19d'une malfaisance totale
00:24:21sur le plan diplomatique.
00:24:23Il n'empêche que
00:24:25la phrase qui a été reprise
00:24:27de la part du premier
00:24:29ministre anglais « l'Europe va
00:24:31devoir faire le gros du travail
00:24:33mais aura besoin de l'aide des
00:24:35Etats-Unis », elle me paraît
00:24:37assez pertinente. On ne pourra pas
00:24:39se passer tout de même
00:24:41totalement de l'aide des Etats-Unis.
00:24:43J'ajoute que
00:24:45il est bon que Donald Trump
00:24:47ait vu cet unanimisme.
00:24:49– Françoise de Gaulle.
00:24:51– Il est bon le rapport de force, je pense que
00:24:53le sommet de Londres, c'est une réponse magistrale
00:24:55à cette réunion de
00:24:57mafieux qui était en fait liée au
00:24:59business, c'est une forme de prédation,
00:25:01elle était rare, etc. Donc moi
00:25:03je trouve ça… Est-ce qu'on peut se passer
00:25:05des Etats-Unis ? Je crois qu'à terme, non.
00:25:07Mais je pense que par exemple, c'était très
00:25:09important, on ne l'a pas assez dit, mais hier à Londres
00:25:11il y avait par exemple la Turquie.
00:25:13La plus grande armée hors Etats-Unis
00:25:15de l'OTAN. Les Turcs étaient
00:25:17là pour la question
00:25:19d'assurer la stabilité et le maintien de la
00:25:21paix, en cas d'accord de paix
00:25:23bien sûr, pas simplement aux frontières mais plutôt
00:25:25sur les pays limitrophes, c'est-à-dire la
00:25:27Pologne et la Roumanie. Donc moi je trouve que
00:25:29la réponse est très puissante, je pense que
00:25:31nous ne ferons pas une armée pour toutes les raisons
00:25:33qu'on a dites, mais je pense que vraiment
00:25:35l'Europe se réveille, et encore une fois
00:25:37je le redis, les contre-vérités de Marine Le Pen
00:25:39et Jordan Bardella sur le partage du bouton nucléaire,
00:25:41ça n'est pas possible de laisser dire ça
00:25:43dans le débat public. Il n'en a jamais été question
00:25:45et il n'en sera pas question. Donc je ne vois pas comment
00:25:47ils peuvent inventer ce truc, c'est hors
00:25:49Weylien quoi.
00:25:51La question que vous posez, c'est est-ce que l'Europe peut se passer
00:25:53du bouclier américain ? En ce moment
00:25:55elle ne l'a plus,
00:25:57il va falloir faire quelque chose,
00:25:59et l'Europe est en train de faire quelque chose. Dans ce cas
00:26:01dit Starmer, le Premier ministre anglais,
00:26:03moi je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce que dit Philippe.
00:26:05C'est-à-dire, l'Europe doit faire le gros
00:26:07du boulot, mais elle ne peut pas se passer
00:26:09des Etats-Unis. Je pense que l'Europe
00:26:11doit faire le gros du boulot et
00:26:13c'est ce qu'elle va faire. Maintenant
00:26:15on est obligé, on est face aux murs,
00:26:17mais il faut aussi penser
00:26:19que peut-être qu'on ne retrouvera pas
00:26:21cette puissance américaine
00:26:23derrière nous, parce qu'ils se dirigeront vers
00:26:25d'autres horizons. Mais ce qu'il y a
00:26:27d'intéressant et de sympa, c'est qu'on voit
00:26:29que le nouveau chancelier allemand
00:26:31Friedrich Merz,
00:26:33je ne sais pas prononcer
00:26:35le nom.
00:26:37On a compris que ce n'est pas l'autre.
00:26:41Ce rapprochement qui était très atlantiste,
00:26:43ce rapprochement
00:26:45de la position française sur une défense
00:26:47européenne, et sur le bouclier nucléaire aussi,
00:26:49il réclame le bouclier nucléaire, et on a vu aussi
00:26:51que Donald Tusk,
00:26:53le Premier ministre polonais,
00:26:55a dit quelque chose qui m'a
00:26:57semblé tellement évident. Il a dit
00:26:59comment se fait-il qu'un
00:27:01ensemble de 500 millions d'habitants
00:27:03fassent reposer
00:27:05sur sa sécurité
00:27:07sur des Américains qui sont 300 millions
00:27:09contre un peuple qui nous menace qui sont
00:27:11140 millions, les Russes. Donc
00:27:13les choses bougent, effectivement, et il faut qu'elles bougent
00:27:15rapidement et qu'on s'organise.
00:27:17– Général Dominique Trinquant,
00:27:19au début des années 50,
00:27:21un sénateur américain avait dit
00:27:23« Je ne risquerais pas New York ou Los Angeles pour Paris ou Londres ».
00:27:25Est-ce qu'aujourd'hui, les Américains
00:27:27risqueraient New York ou Los Angeles
00:27:29pour Paris, Londres, Berlin ou Rome ?
00:27:31– Écoutez, clairement non.
00:27:33On le voit bien aujourd'hui
00:27:35et ça revient au problème
00:27:37de la dissuasion nucléaire.
00:27:39Jusqu'à maintenant,
00:27:41on dépendait du
00:27:43bouton américain, parce que je rappelle
00:27:45que dans le temps, le bouton était américain
00:27:47et donc je ne comprends pas pourquoi
00:27:49un certain nombre de personnes qui ne
00:27:51mettaient pas en cause ce bouton américain
00:27:53mettraient en cause le fait que le bouton reste
00:27:55français. Donc
00:27:57effectivement, les intérêts vitaux
00:27:59de la France vont au-delà
00:28:01de la frontière frontale et
00:28:03Varsovie est attaquée, c'est un
00:28:05sujet qui concerne directement la France
00:28:07alors que je ne suis pas sûr que ça concerne
00:28:09directement les Etats-Unis.
00:28:11– Dans la doctrine, je rebondis,
00:28:13parce que justement, vous avez
00:28:15dit quelque chose de très important en général.
00:28:17Je lisais hier le texte d'Emmanuel
00:28:19Macron, il dit « les intérêts vitaux »
00:28:21vous savez que la dissuasion nucléaire repose
00:28:23sur l'ambiguïté stratégique et les intérêts
00:28:25vitaux de la nation quand ils sont menacés.
00:28:27Il a bougé sur les intérêts vitaux,
00:28:29maintenant c'est les intérêts vitaux
00:28:31de la France qui reposent sur les intérêts d'Europe.
00:28:33C'est en ça que tout a bougé, en fait.
00:28:35– Général Trinquant.
00:28:37– Oui, tout à fait. Et cette proposition
00:28:39a été faite par le Président Macron
00:28:41mais par des présidents précédents,
00:28:43le Président Hollande et le Président Sarkozy.
00:28:45Le sujet, c'est que
00:28:47les Européens ne se sont préoccupés pas parce qu'ils se
00:28:49reposaient totalement sur la dissuasion
00:28:51américaine. Et là, pour la première fois,
00:28:53on a un pays, et pas n'importe quel pays,
00:28:55un pays d'importance, l'Allemagne,
00:28:57avec le futur chancelier
00:28:59qui pose la question en disant
00:29:01qu'on doit se préoccuper effectivement de ce sujet
00:29:03et on est prêt à l'étudier.
00:29:05Donc c'est une véritable révolution au sein de l'Europe
00:29:07et je pense qu'il va être suivi par
00:29:09un certain nombre de pays européens.
00:29:11– Philippe Bichir. – Justement, Général,
00:29:13est-ce que vous pensez que cette
00:29:15obligation de réaction européenne
00:29:17va dépasser
00:29:19le simple plan
00:29:21de cette
00:29:23offense faite par Donald Trump ?
00:29:25Est-ce qu'elle va rester
00:29:27sans raciner ou bien
00:29:29vous imaginez qu'elle peut être
00:29:31totalement conjoncturelle
00:29:33parce qu'on ne se laisse pas traiter
00:29:35de cette manière ? – Non, écoutez,
00:29:37je ne pense pas qu'elle est conjoncturelle.
00:29:39Souvenez-vous, lors du premier mandat de
00:29:41M. Trump, déjà, il y avait eu
00:29:43un frémissement européen.
00:29:45Les réunions européennes
00:29:47ont lieu avant la scène
00:29:49de la Maison Blanche, le vendredi.
00:29:51Et les réunions européennes se sont
00:29:53réunies, il va falloir se secouer.
00:29:55Simplement, vendredi, c'était un électrochoc.
00:29:57Les Européens ont dit, ah oui,
00:29:59on ne peut vraiment pas l'accepter.
00:30:01Je crois que sur le long terme,
00:30:03les Européens, et nous le verrons le 6 mars,
00:30:05lorsque le programme
00:30:07va être présenté par la commission,
00:30:09il y aura
00:30:11une augmentation des moyens.
00:30:13Le problème, c'est que ça va prendre du temps.
00:30:15On est en train de remonter
00:30:17la pente de 30 ans de
00:30:19dividendes de la paix.
00:30:21Donc, le président de la République
00:30:23disait dans le Figaro, ça va nous prendre 10 ans.
00:30:25Donc, ça veut dire que
00:30:27à terme, oui, nous aurons notre autonomie.
00:30:29Mais ce n'est pas aujourd'hui.
00:30:31Jean-Michel Fauvergue.
00:30:33Oui, Général et cher Dominique.
00:30:35Est-ce que, moi, la question
00:30:37que je voulais poser, c'est
00:30:39est-ce que, en mettant en disposition,
00:30:41c'est une expression,
00:30:43le bouclier nucléaire
00:30:45français à la disposition de l'Allemagne
00:30:47et de la Pologne,
00:30:49est-ce que la France va en tirer des dividendes
00:30:51et en particulier pour voir
00:30:53vendre son matériel, ses avions, etc.
00:30:55On nous dit que les avions
00:30:57américains, les F-35
00:30:59que l'Allemagne voudrait commander,
00:31:01qu'elle a déjà commandé,
00:31:03si les Etats-Unis
00:31:05ne veulent pas qu'ils volent,
00:31:07ils ne voleront pas, parce qu'il y aura des empêchements particuliers.
00:31:09Est-ce que c'est vrai, tout ça ?
00:31:11Premier point sur les dividendes.
00:31:13Je pense qu'il s'agit d'abord des problèmes de budget.
00:31:15Dans l'investissement de la défense
00:31:17française aujourd'hui, 60%
00:31:19est consacré à la
00:31:21modernisation de la distribution nucléaire.
00:31:23Ceci doit être pris en compte
00:31:25dans les calculs qui seront faits, en particulier
00:31:27sur les 3% de déficit du PIB.
00:31:29Ça, c'est le premier sujet.
00:31:31Le deuxième sujet,
00:31:33on espère que, globalement,
00:31:35les Européens vont arriver
00:31:37à mutualiser des moyens.
00:31:39Et là, je ne parle pas seulement de la France.
00:31:41Évidemment, dans les avions, on parle de Dassault,
00:31:43parce que c'est le seul qui n'a pas un boulon
00:31:45américain, donc qui est capable
00:31:47vraiment d'être autonome. Mais il y a
00:31:49plein d'autres équipements dans lesquels
00:31:51il faut impérativement que les sociétés
00:31:53européennes mutualisent
00:31:55leurs moyens pour innover plus,
00:31:57produire plus, et donc
00:31:59ça ne concerne pas que l'industrie française,
00:32:01mais l'industrie française
00:32:03est en bonne position, parce que
00:32:05nous avons une bonne industrie de défense,
00:32:07mais il y a également les Allemands, les Italiens
00:32:09et d'autres pays qui doivent
00:32:11mutualiser leurs moyens pour être plus efficaces.
00:32:13– Françoise de Waal, très court.
00:32:15– On est bien d'accord que si la dissuasion nucléaire
00:32:17et si le parapluie nucléaire
00:32:19échouent aux Européens, à la France
00:32:21et avec la Grande-Bretagne, on est à 500 têtes nucléaires
00:32:23à peu près entre les deux pays.
00:32:25D'abord, est-ce que c'est suffisant ? Et deuxièmement,
00:32:27ça veut dire aussi que le chantage en creux
00:32:29« on vous protège mais vous achetez
00:32:31nos NF35 », ce chantage
00:32:33tombe de fait, c'est-à-dire qu'on achète
00:32:35du matériel français et européen,
00:32:37point barre. – J'ajoute un point à la question
00:32:39de Françoise de Waal, surtout qu'à deux mémoires,
00:32:41les Anglais ont le système de la double clé
00:32:43pour leur force nucléaire, contrairement à la France.
00:32:45– Oui, tout à fait, vous avez raison de le rappeler,
00:32:47la vraie
00:32:49défense
00:32:51nucléaire
00:32:53autonome est française.
00:32:55– Bien sûr. – L'Italie, elle n'est pas...
00:32:57– Nombradisée. – En dehors du fait que
00:32:59nous sommes les seuls, bien sûr, à être dans l'Union Européenne.
00:33:01Mais si vous voulez,
00:33:03ça tombe, il va falloir voir comment vont
00:33:05réagir les pays, ils ont passé des contrats,
00:33:07donc il va bien falloir honorer les contrats.
00:33:09Je n'ai pas
00:33:11la clé pour savoir si les F-35
00:33:13peuvent être loués en soil, si les
00:33:15Américains ne donnent pas leur autorisation.
00:33:17Mais ça me paraît assez vraisemblable.
00:33:19Et je répète,
00:33:21il ne s'agit pas de dire aux Européens
00:33:23maintenant acheter français, il s'agit
00:33:25pour tous les Européens
00:33:27de dire achetons européen. – Voilà, c'est ça, bien sûr.
00:33:29– Je pense qu'il faut
00:33:31essayer de ne pas trop grimper sur
00:33:33nos ergos cocorico,
00:33:35en disant, ça doit être que France...
00:33:37– Personne ne dit ça, d'ailleurs.
00:33:39Personne ne dit ça, d'ailleurs.
00:33:41– On part au 0826-300-300.
00:33:43Bonsoir, Philippe.
00:33:45Enfin, re-bonsoir, Philippe.
00:33:47– Oui, re-bonsoir.
00:33:49– Alors, on veut votre avis
00:33:51sur ce débat.
00:33:53– Je trouve qu'on parle de guerre,
00:33:55de têtes nucléaires,
00:33:57d'armes des F-35, dont on peut se demander
00:33:59d'ailleurs s'ils sont toujours d'actualité quand on voit
00:34:01la guerre des drones. Je suis assez effaré
00:34:03d'entendre parler de guerre, et je préférerais
00:34:05qu'on nous dise...
00:34:07Comment la sécurité de l'Europe peut-elle être assurée
00:34:09par la paix, plutôt que par le renforcement
00:34:11des armes ?
00:34:13On était...
00:34:15Enfin, je suis...
00:34:17J'ai peur pour les enfants,
00:34:19j'ai peur pour mon fils, pour tous ceux qu'un jour
00:34:21on risque de leur dire
00:34:23qu'ils peuvent faire la guerre.
00:34:25On n'est pas trop...
00:34:27– Philippe, on ne vous entend pas.
00:34:29– On vous entend très mal.
00:34:31– On a compris que
00:34:33votre sujet, c'était
00:34:35évidemment de préserver la paix
00:34:37au maximum. – Général Trinquant.
00:34:39– Oui, mais vous avez parfaitement raison.
00:34:41S'armer, ça ne veut pas faire la guerre.
00:34:43Ça veut dire devenir fort
00:34:45pour éviter la guerre. C'est bien ce que nos
00:34:47concitoyens doivent avoir en tête.
00:34:49Quand on est faible, on est vulnérable
00:34:51et on peut être attaqué.
00:34:53Quand on est fort, on est dissuasif
00:34:55et on évite la guerre. Et c'est ce qu'il faut absolument faire.
00:34:57– La science...
00:34:59– La science...
00:35:01– La différence avec avant, c'est que
00:35:03quand on était faible,
00:35:05on craignait notre ennemi. Maintenant qu'on est faible,
00:35:07on craint notre ami, les Etats-Unis.
00:35:09– Oui, c'est ça. – Mon sentiment quand même,
00:35:11général, c'est que
00:35:13évidemment, moi j'entends ce que
00:35:15je voudrais aussi, que nous ne
00:35:17parlions que de paix, mais le problème c'est que
00:35:19nous avons Vladimir Poutine en face. C'est ça
00:35:21la réalité. La réalité
00:35:23tient à la personnalité
00:35:25et à l'idéologie,
00:35:27oui, en tout cas, le désir
00:35:29de réinstaller la mer Russie
00:35:31dans ses frontières d'origine
00:35:33de Vladimir Poutine. Et on voit
00:35:35très bien que ça commence à mordre sur
00:35:37l'amour de la vie. On voit très bien
00:35:39toutes les opérations que mène. On voit très bien
00:35:41surtout comment l'armée russe
00:35:43teste en permanence l'OTAN.
00:35:45Que ce soit sur terre, sur mer,
00:35:47également dans l'espace.
00:35:49C'est ça le vrai sujet. Le vrai sujet, c'est l'agressivité
00:35:51de Vladimir Poutine. C'est certainement
00:35:53pas l'agressivité des Européens.
00:35:55– Mon général, pour reprendre ce que dit Françoise de Gouin,
00:35:57vous avez dit que les Américains ne risqueraient pas
00:35:59encore New York ou Los Angeles
00:36:01pour Paris ou Londres. Mais est-ce que l'OTAN
00:36:03ça existe encore, vu ce qui s'est passé
00:36:05en fin de semaine dernière à Washington ?
00:36:07– Écoutez, pour l'instant, l'Europe
00:36:09existe avec
00:36:11le pays européen et les Américains.
00:36:13Simplement, nous sommes
00:36:15en train d'assister à la résurgence
00:36:17des empires. L'Empire russe,
00:36:19l'Empire américain.
00:36:21– L'Empire ottoman aussi. Et l'Empire indien.
00:36:23– Oui, l'Empire ottoman.
00:36:25Les Européens, eux,
00:36:27ont abandonné l'idée de pire.
00:36:29Les empires ont causé tant de guerres pendant des siècles
00:36:31en Europe qu'on l'a abandonnée.
00:36:33Mais il faut redécouvrir
00:36:35les rapports de force
00:36:37et dans ces rapports de force, il faut
00:36:39que l'Europe soit
00:36:41forte. Et c'est pour ça
00:36:43que tous les efforts qui sont faits actuellement
00:36:45sont extrêmement importants pour
00:36:47dissuader quiconque
00:36:49de, soit, attaquer
00:36:51l'Europe. Et au passage,
00:36:53les Russes sont dangereux
00:36:55pas tant sur le terrain
00:36:57que dans d'autres moyens. Actuellement,
00:36:59la communication et le cyber,
00:37:01ils nous attaquent directement.
00:37:03La guerre a lieu avec des obus
00:37:05en Ukraine, mais a lieu
00:37:07chez nous, dans les esprits, et avec
00:37:09les cyber. Et il faut
00:37:11vraiment s'élever contre tout cela.
00:37:13– Mon général, une dernière question.
00:37:15On parlait des F-35 américains.
00:37:17S'il y a une dissuasion française, il y a un seul
00:37:19type de missile qui peut être transporté par un avion.
00:37:21C'est l'air-sol moyenne portée
00:37:23nucléarisée, qui est un missile français.
00:37:25Enfin, franco-anglais, exactement.
00:37:27C'est-à-dire que, comme on est les seuls à avoir des
00:37:29rafales, il n'y a que nous qui puissions utiliser la
00:37:31dissuasion, comme les autres ont tous acheté
00:37:33des F-35. – Oui, mais
00:37:35je voudrais rappeler que l'essentiel de notre
00:37:37dissuasion… – C'est les sous-marins.
00:37:39– Les sous-marins nucléaires d'attaque
00:37:41– Non, non, non, les sous-marins nucléaires
00:37:43lanceurs d'argent. – Lanceurs d'argent, oui, bien sûr,
00:37:45ils sont en Rade de Brest. Bien sûr, lanceurs d'argent.
00:37:47– Oui, on n'a pas le droit de prononcer le mot d'attaque.
00:37:49Ils sont lanceurs d'argent.
00:37:51– Merci beaucoup, Général Dominique Trincan,
00:37:53d'avoir été avec nous, ancien chef de l'émission militaire
00:37:55française auprès de l'ONU et auteur de ce livre
00:37:57« D'un monde à l'autre » aux éditions.
00:37:59Robert Laffont, qu'on vous
00:38:01propose, bien sûr, vous incite
00:38:03à l'acheter, bien entendu. Vous restez
00:38:05avec nous. Philippe, vous restez
00:38:07avec nous, ça fera trois Philippes autour de cette table.
00:38:09– Ah oui, je resterai avec plaisir.
00:38:11– Dans un instant. – Il y en a un honnête,
00:38:13un qui l'est moins. Je ne vise personne.
00:38:15Vous savez ce qu'on dit à la cour d'école,
00:38:17c'est celui qui dit qui il est.
00:38:19Allez, à tout de suite.
00:38:21– Sud Radio, votre attention
00:38:23est notre plus belle récompense.
00:38:25– C'est vraiment agréable d'entendre une radio aussi
00:38:27joyeuse, même que ce soit le 7h du matin
00:38:29et le soir, c'est excellent.
00:38:31– Sud Radio, parlons vrai.
00:38:33Les vraies voix Sud Radio,
00:38:3517h-19h,
00:38:37Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:38:39– Les vraies voix comme tous les jours
00:38:41de 17h à 19h, merci en tout cas de votre
00:38:43fidélité pour cette nouvelle semaine
00:38:45qui démarre, et cette
00:38:47chaîne YouTube.
00:38:49YouTube. – Oui.
00:38:51– Monsieur YouTube, bonjour.
00:38:53– Il a changé de nom, Maxime. – Avons-nous les chiffres
00:38:55s'il vous plaît ? – Oui, nous sommes à 998 000
00:38:57abonnés.
00:38:59– Le million, ça va arriver cette semaine.
00:39:01– J'espère
00:39:03que ce sera dans les vraies voix, c'est tout
00:39:05ce que je demande. Voilà, c'est tout.
00:39:07Et autour de cette table,
00:39:09Philippe Bilger, Françoise Degoy, Jean-Michel Fauvert,
00:39:11il nous détournait de l'essentiel
00:39:13du fondamental, du capital.
00:39:15– C'est quoi le capital ?
00:39:17– C'est un livre de Karl Marx.
00:39:19– Soyez patientes, ça va venir.
00:39:21Je ne peux pas lancer, moi je n'ai pas
00:39:23cette force nucléaire de pouvoir lancer.
00:39:25– Vous avez la double clé, vous aussi.
00:39:27– Non mais la clé, c'est Philippe
00:39:29qui l'a, notre auditeur.
00:39:31Philippe, c'est vous qui avez la clé du jingle.
00:39:33– Oui, il paraît que
00:39:35le bonheur c'est la seule chose qui se double
00:39:37et qu'on la partage.
00:39:39– C'est bon, c'est bon.
00:39:41– Les vrais voici de radio,
00:39:43le quiz de l'actu.
00:39:45– Moi je dis, ils sont forts, nos auditeurs.
00:39:47Écoutez, qui c'est qui qui l'a dit trois points ?
00:39:49Aucune douleur de l'histoire ne donne
00:39:51un permis d'offenser mon pays, la France.
00:39:53– Philippe.
00:39:55– J'en ai aucune idée.
00:39:57– Eric Zemmour.
00:39:59– Non, bonne réponse de Jean-Michel.
00:40:01– Vous me le prenez.
00:40:03– Il a été pleurable.
00:40:05– Il ne vous l'a pas pris, il vous l'a volé.
00:40:07– Oui, et puis il n'a pas été plus rapide,
00:40:09il a été le seul.
00:40:11– Il a été franc.
00:40:13– On arrête maintenant ce point.
00:40:15– On arrête le jeu.
00:40:17– Qui c'est qui qui l'a dit,
00:40:19toujours à trois points maintenant d'ailleurs,
00:40:21la menace existentielle n'est pas la Russie,
00:40:23c'est le Sud et le grand remplacement.
00:40:25Philippe.
00:40:27– Je crois que c'est Eric Zemmour.
00:40:29– Bonne réponse de Philippe.
00:40:31– Je l'avais aimé,
00:40:33mais pas dans le bon ordre.
00:40:35– Vous aviez quoi, Zemmour-Eric ?
00:40:37– Non mais j'avais le temps sur la première.
00:40:39– Philippe a dit je crois.
00:40:41– Question qui c'est qui qui l'a dit,
00:40:43trois points toujours,
00:40:45la menace existentielle n'est pas la Russie,
00:40:47c'est le Sud et le grand remplacement.
00:40:49– Non, c'est Zemmour.
00:40:51– C'est pour savoir si vous suiviez.
00:40:53Qui c'est qui qui l'a dit,
00:40:55la décision nucléaire est un droit
00:40:57et doit rester français ?
00:40:59– Bon, on l'entend.
00:41:01– Philippe.
00:41:03– Je pense que c'est M. Bardella.
00:41:05– Bardella ?
00:41:07– Non.
00:41:09– Emmanuel Macron.
00:41:11– C'est un eurodéputé.
00:41:13– C'est Glicksman.
00:41:15– Philippe aime beaucoup.
00:41:17– Philippe.
00:41:19– Bonne réponse de Françoise Debois,
00:41:21assuie d'une lanterne.
00:41:23– Vous m'avez fait manger la laine sur le dos.
00:41:25– Qu'est-ce qui vous arrive à tous vos héros qui défilent ?
00:41:27– Pourtant j'ai pas fait un excellent week-end.
00:41:29– Vous avez passé le week-end en Suisse ou quoi ?
00:41:31– Non, puritain,
00:41:33le contraire de Philippe David.
00:41:35– Un magnifique opéra.
00:41:37– Qui c'est qui qui l'a dit, Philippe ?
00:41:39Je ne crois pas que l'arme nucléaire française
00:41:41doit par exemple garantir les aventures
00:41:43que pourrait prendre un pays comme la Pologne ou l'Italie.
00:41:45Je pense que ce serait une folie,
00:41:47il ne peut pas en être question.
00:41:49Philippe.
00:41:51– C'est un souverainiste
00:41:53ou c'est un gaullien ?
00:41:55– Non, c'est pas le même.
00:41:57– C'est Mélenchon,
00:41:59mais c'est Bonpart.
00:42:01– Bonpart, bonne réponse de Françoise de Wa,
00:42:03Manuel Bonpart, députée LFI.
00:42:05– C'est marrant de voir comment les deux extrêmes de l'échiquier
00:42:07se retrouvent, c'est dingue, là c'est clivé.
00:42:09– Question qui c'est qui qui l'a dit,
00:42:11j'ai été choquée par ses propos indignes et en partie mensongers
00:42:13mais la déchéance de nationalité,
00:42:15ces noms ont fait de Rima Hassan une victime.
00:42:17– Philippe.
00:42:19– Ah.
00:42:21– Moutchou.
00:42:23– Bonne réponse de Philippe,
00:42:25elle a été excellente.
00:42:27– On peut regarder, on est à combien ?
00:42:29– Alors écoutez,
00:42:31Françoise de Wa 6 et tout le monde est à 3,
00:42:33donc vous êtes à portée d'une question.
00:42:35– À portée de drones nucléaires,
00:42:37allez vas-y.
00:42:39– Qui c'est qui qui l'a répondu à la question
00:42:41les États-Unis sont-ils toujours
00:42:43des alliés de l'Europe ?
00:42:45Les États-Unis sans doute, Donald Trump
00:42:47c'est évidemment moins évident qu'aujourd'hui,
00:42:49sur l'échiquier de la diplomatie trumpienne
00:42:51on se demande si ce n'est pas le fou
00:42:53qui a pris le pouvoir, Philippe.
00:42:55– C'est un véritable article.
00:42:57– Philippe.
00:42:59– J'aurais dit Hollande.
00:43:01– Bonne réponse de Françoise de Wa
00:43:03qui fait le tronc, qui donc ?
00:43:05– C'est Olivier Faure.
00:43:07– Qui c'est qui qui a dit
00:43:09la fermeté à l'égard d'Alger est nécessaire
00:43:11pour François Hollande ?
00:43:13– Oui, il y a une faute de frappe.
00:43:15– C'est François Hollande.
00:43:17– Non mais on ne peut pas donner,
00:43:19tu nous as donné la réponse.
00:43:21– J'ai tapé deux fois le truc.
00:43:23– Il est gêné, il est tout rouge.
00:43:25– C'est parce que j'ai fait une erreur.
00:43:27Je ne l'ai pas mis en rouge, je l'ai mis en noir
00:43:29et je ne l'ai pas effacé.
00:43:31– Non mais c'est de ma faute.
00:43:33– Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:43:35Philippe, nous sommes totalement opposés
00:43:37à partager le bouton nucléaire
00:43:39avec des États européens,
00:43:41il s'agirait d'une trahison nationale.
00:43:43– On l'a dit.
00:43:45– Ben là je mets un point à tout le monde
00:43:47et tout le monde est en calme.
00:43:49– Qui c'est qui qui l'a dit
00:43:51à la suite du clash Trump-Zelensky ?
00:43:53C'est à quoi nous assistons aujourd'hui ?
00:43:55C'est le réveil d'une partie des Européens
00:43:57qui refusait de voir la réalité des choses.
00:43:59– Philippe.
00:44:01– Un Français ?
00:44:03– Oui, Philippe.
00:44:05– Un ministre ?
00:44:07– Non, un ministre.
00:44:09– Bonne réponse de Françoise de Gaulle
00:44:11qui s'impose là d'office
00:44:13où vous ne pouvez plus être attrapé
00:44:15même avec la dernière question.
00:44:17Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:44:19Les États-Unis n'ont donc pas seulement changé,
00:44:21ils ont littéralement vrillé.
00:44:23Torpillons sciemment l'ordre international libéral
00:44:25dont ils sont les garants depuis 1945.
00:44:27Philippe.
00:44:29– C'est long ça.
00:44:31– C'est long.
00:44:33– C'est faux.
00:44:35– Et on ne l'a pas entendu depuis pas mal de temps.
00:44:37– On ne l'a pas entendu depuis pas mal de temps
00:44:39mais il a été ministre depuis…
00:44:41Philippe.
00:44:43– Il a été ministre.
00:44:45– Il a fait les plus grands ministères.
00:44:47– Il a travaillé à l'AMF.
00:44:49– A l'AMF ? Lysnard ?
00:44:51– Il a un nom à travailler à l'AMF.
00:44:53– Maire ?
00:44:55– Le maire !
00:44:57– Mais non, ce n'était pas mon maire.
00:44:59– J'ai dit le maire.
00:45:01– Non, vous avez dit maire.
00:45:03– Non, j'ai dit Bruno Le Maire en premier.
00:45:05– J'ai dit Bruno Le Maire en premier.
00:45:07– Mettez-moi les points moi.
00:45:09– Non, je mets les points à Françoise de Gaulle.
00:45:11– C'est Philippe.
00:45:13– Mais il a dit maire, il n'a pas dit le maire.
00:45:15– Vous êtes un peu dur de la fun.
00:45:17– Non, vous êtes odieux.
00:45:19– De toute façon, j'ai gagné.
00:45:21– Oui, elle a gagné.
00:45:23– Excusez-moi, s'il vous plaît.
00:45:25– Vous êtes un malhonnête.
00:45:27– Vous êtes une mauvaise gagnante.
00:45:29– Vous êtes un mauvais perdeur.
00:45:31– Excusez-moi, est-ce que vous pouvez vous tenir
00:45:33correctement devant notre auditeur Philippe ?
00:45:35– Ah non, Philippe, excusez-moi.
00:45:37– On est en dessous de tout, c'est vrai.
00:45:39– Ah purée.
00:45:41– Vous avez vu les gardements ?
00:45:43Est-ce qu'on peut faire les comptes, s'il vous plaît ?
00:45:45– Je mets les points à Bigère,
00:45:47vous avez 13 points,
00:45:49il n'en a que 7,
00:45:51Jean-Michel Fauvert 4 et Philippe 3.
00:45:53– Non mais ce n'est pas normal, dans un an, je devrais en avoir 13 et 3, 16.
00:45:55Non, non, je suis pour la justice.
00:45:57– Mais Françoise.
00:45:59– Vous êtes une mauvaise gagnante.
00:46:01– Vous êtes pour votre justice, ce n'est pas la même chose,
00:46:03soyez clair.
00:46:05– Quelle mauvaise foi, ce côté de la table.
00:46:07– Mon Dieu, mon Dieu, Jésus-Marie-Joseph.
00:46:09Philippe, merci d'avoir joué avec nous
00:46:11et surtout d'avoir été un très bon auditeur.
00:46:13– Bravo à vous.
00:46:15– C'était un plaisir.
00:46:17– On était ravis de vous accueillir,
00:46:19et cette maison est la vôtre, vous revenez quand vous voulez.
00:46:21Dans un instant, chers amis,
00:46:23le journal et puis la météo de Rémi André,
00:46:25qui est bonne, et ça c'est bien.
00:46:27Et Philippe David ?
00:46:29– Moi je trouve qu'il y a certains soutiens à certaines personnes
00:46:31qui sont surréalistes.
00:46:33– Vous aimez bien le certains et certaines.
00:46:35– Absolument, ça c'est du teasing.
00:46:37– C'est le coup de gueule.
00:46:39– Parlons vrai. – Sud Radio.
00:46:41– Parlons vrai.
00:46:43– Lundi au soleil,
00:46:45c'est une chose qu'on n'aura jamais.
00:46:47– Ça nous ingenie pas.
00:46:49– Chaque fois c'est pareil,
00:46:51c'est quand on est derrière les carreaux.
00:46:53– 1972.
00:46:55– Là est-ce que le ciel est...
00:46:57– C'est une chanson qui a 53 ans.
00:46:59– Vous nous avez demandé en début d'émission,
00:47:01le Lundi au soleil,
00:47:03on vous la met,
00:47:05et vous ne dansez pas.
00:47:07– Parce que nous on a chanté, au moins,
00:47:09Philippe Bilger qui a un bel organe ne l'a pas montré.
00:47:11– Non, j'adore cette chanson.
00:47:13Et je me suis souvent,
00:47:15j'ai couvert de ridicule les gens qui m'aimaient
00:47:17lorsqu'on me demandait ma chanson préférée.
00:47:19On s'attendait à ce que je parle
00:47:21de bassoon, de gens comme ça.
00:47:23Je disais le Lundi au soleil.
00:47:25– Mais c'est bizarre que tu n'aies pas dit Goldman.
00:47:27Moi j'étais persuadé que tu aurais dit Goldman.
00:47:29– Non mais je voulais même singulariser un peu.
00:47:31Le malin.
00:47:33– Qu'est-ce que c'est transgressif.
00:47:35– On peut inventer l'eau.
00:47:37– Ah oui.
00:47:39– Le Lundi au soleil.
00:47:41– Les amis, autour de cette table,
00:47:43Philippe Bilger, Françoise de Gaulle, Jean-Michel Fauverg
00:47:45et les messages que vous laissez sur notre téléphone.
00:47:470 826 300 300.
00:47:49Et Diane est avec nous.
00:47:51– Oui, bonjour.
00:47:53C'est Diane de Perpignan.
00:47:55Je vous téléphone là, pour l'Ukraine.
00:47:57Et le danger imminent
00:47:59que l'Europe
00:48:01dise... Non mais il faut arrêter là.
00:48:03Le danger imminent qu'il y a
00:48:05pour la France, c'est les narcos
00:48:07trafiquants qu'il y a.
00:48:09Tout ce qui se passe en France. Les tueries
00:48:11qui se passent en France. Les massacres.
00:48:13Nos jeunes qui ont un coup de couteau qu'on entend
00:48:15de partout qu'il y a en France.
00:48:17C'est ça la menace.
00:48:19Moi j'ai plus peur de ce qui se passe actuellement
00:48:21dans France et à nos frontières
00:48:23que plutôt que la frontière
00:48:25de l'Ukraine avec la Russie.
00:48:27Voilà, c'est tout ce que je voulais vous dire.
00:48:29Merci, au revoir.
00:48:31Pourquoi la sécurité du quotidien inquiète beaucoup ?
00:48:33Avec encore un gamin de 16 ans
00:48:35entre la vie et la mort pour un coup de couteau à Strasbourg
00:48:37et des rafales d'armes automatiques
00:48:39tirées en Avignon en plein jour.
00:48:41Diane a raison physiquement
00:48:43et patriotiquement.
00:48:45On n'est plus
00:48:47émus par ce qui se passe
00:48:49sur notre territoire
00:48:51avec malheureusement la tristesse
00:48:53de voir qu'on ne parvient pas
00:48:55à éradiquer tout cela. Mais on a le droit
00:48:57aussi de s'intéresser à l'Ukraine.
00:48:59Je pense que les deux se valent.
00:49:01Je comprends Diane mais la réalité
00:49:03c'est que quand on a le grand ours russe
00:49:05pas loin
00:49:07avec les intentions
00:49:09de Vladimir Poutine en tout cas qui le montre
00:49:11quand on a ce nouvel axe délirant
00:49:13inimaginable il y a encore quelques années
00:49:15Washington-Moscou
00:49:17et bien il y a de quoi vraiment flipper
00:49:19parce que le glacis nucléaire c'est quelque chose.
00:49:21En réalité là on ne fait que
00:49:23nous en sommes à compter les ogives quand même.
00:49:25Donc vous imaginez
00:49:27comment on a basculé.
00:49:31Ce sont deux réalités
00:49:33qui
00:49:35choquent.
00:49:37Il y en a une qui est plus sur le territoire national
00:49:39et je comprends très bien
00:49:41notre auditrice parce que c'est
00:49:43du direct etc. Mais l'idée
00:49:45aussi c'est de se projeter sur les autres menaces.
00:49:47C'est ça d'ailleurs
00:49:49la vision politique des choses. C'est qu'on doit avoir
00:49:51à la tête de notre état quelqu'un qui se projette
00:49:53sur les menaces pour nous empêcher d'avoir ces menaces là.
00:49:55Alors c'est vrai qu'il faut combattre
00:49:57les trafiquants, les narcotrafiquants
00:49:59et que jusqu'à présent
00:50:01il n'y a pas eu de
00:50:03politique cohérente pour le combattre.
00:50:05Il faut une politique cohérente.
00:50:07Merci beaucoup. Dans un instant
00:50:09vous restez avec nous Philippe David.
00:50:11Oh il y a certaines
00:50:13émotions que je trouve
00:50:15choquantes. Je veux bien
00:50:17les comprendre mais ça me choque.
00:50:19On ne comprend jamais ce qu'il dit.
00:50:21Mais c'est ça que vient.
00:50:23C'est du teasing. On a envie de savoir.
00:50:25Eh bien vous saurez dans...
00:50:27Sud Radio. Parlons vrai.
00:50:29Parlons vrai.
00:50:31Les vraies voix Sud Radio.
00:50:3317h-19h. Philippe David.
00:50:35Cécile de Ménibus.
00:50:37Les vraies voix tous les jours c'est une...
00:50:39On peut dire que c'est une institution
00:50:41ou pas ? C'est un peu
00:50:43trop... L'institution c'est un peu
00:50:45trop officielle. Non mais ça va comment ça commence ?
00:50:47C'est officiel. Les vraies voix sont là.
00:50:49Oui mais sinon officielle.
00:50:51Les vraies voix sont à la radio
00:50:53c'est que l'arme nucléaire est à la défense.
00:50:55C'est un peu rempeuvé.
00:50:57Vous avez entendu ce qu'a dit le commissaire ?
00:50:59Les vraies voix sont à la radio
00:51:01c'est que l'arme nucléaire est à la défense.
00:51:03C'est bon non ? C'est vraiment de la bombe.
00:51:05C'est de la mythe.
00:51:07On n'est pas au ridicule.
00:51:09Vous n'avez pas le sentiment qu'on est à la limite
00:51:11du ridicule ?
00:51:13Excusez-nous, est-ce qu'on peut faire
00:51:15une cérémonie pour nous-mêmes ?
00:51:17Faites-le par nous-mêmes.
00:51:19On est les récipiendaires et les remettants.
00:51:21On peut ou pas ?
00:51:23On se remet des Grémy, des Magritte, des César.
00:51:25Il y en a un qui va se rebeller,
00:51:27c'est Philippe David.
00:51:29Les vraies voix sur la radio.
00:51:31J'ai été jugé pour une infraction
00:51:33au code de la route, au tribunal de Moulins.
00:51:35Depuis, je suis un peu traité comme si j'étais un criminel.
00:51:37Comme si j'avais fait beaucoup de choses.
00:51:39Je rassure tout le monde, je n'ai frappé personne.
00:51:41Je n'ai même pas froissé une tôle.
00:51:43Et à ce jugement, il y a un appel.
00:51:45Il y a un appel en cours et je suis obligé de dire
00:51:47et de répéter que je suis présumé innocent.
00:51:49C'est un droit universel.
00:51:51Et ce droit universel, il faut aussi qu'il s'applique à moi.
00:51:53Comme d'habitude, je vais remettre
00:51:55le clocher au milieu de Village.
00:51:57Un village qui se trouve à quelques centaines de mètres d'ici
00:51:59puisqu'il s'agit du siège de France Télévisions.
00:52:01Pourquoi le siège de France Télévisions ?
00:52:03Parce que je dois avouer, vous venez de l'entendre,
00:52:05une partie, que les longues minutes
00:52:07larmoyantes en hommage à Christophe de Chavannes
00:52:09pour l'annonce de son départ de l'émission qu'à l'époque
00:52:11m'ont mis particulièrement mal à l'aise.
00:52:13Particulièrement mal à l'aise
00:52:15parce que son départ est lié à une condamnation
00:52:17pour conduite sous stupéfiants en récidive.
00:52:19L'animateur qui a fait appel
00:52:21ayant été testé positif à la cocaïne
00:52:23lors d'un excès de vitesse.
00:52:25Et je dois dire que les scènes larmoyantes
00:52:27entre la poule qui retire son masque et Léa Salamé
00:52:29qui vient l'embrasser alors qu'il est très ému
00:52:31et à juste titre, ne doivent pas nous faire
00:52:33oublier que chaque année, 700 personnes,
00:52:3521% de la mortalité routière
00:52:37en France, ce est dû
00:52:39à des conducteurs ayant pris de la drogue.
00:52:41Et il va falloir nous expliquer en quoi
00:52:43Pierre Palmade, auteur d'un accident
00:52:45corporel grave dans lequel une femme
00:52:47enceinte a perdu son bébé, aurait eu
00:52:49un comportement criminel alors que Christophe
00:52:51de Chavannes, qui a dit qu'il n'avait même pas froissé
00:52:53une tôle, n'aurait finalement rien fait
00:52:55de si grave que ça. Certains tweets de
00:52:57journalistes m'ont d'ailleurs paru surréalistes
00:52:59disant qu'ils avaient travaillé avec lui et que c'était
00:53:01quelqu'un de très bien, mais quel est le rapport ?
00:53:03On peut être un excellent animateur télé,
00:53:05ça ne donne pas le droit de conduire sous cocaïne
00:53:07a fortiori en état de récidive.
00:53:09Des tweets qui d'ailleurs ulcèrent,
00:53:11on peut lire la France d'en bas, celle qui paye
00:53:13ses amendes quand elle roule 10 km heure trop vite
00:53:15en ayant bu trois verres d'eau et un café
00:53:17avant de reprendre la route.
00:53:19Bref, on n'a pas eu les mêmes émotions quand on a
00:53:21viré Tex pour une mauvaise blague, blague
00:53:23qui n'avait d'ailleurs posé aucun problème sur une radio
00:53:25privée que pour un comportement aussi
00:53:27illégal que dangereux, et ce
00:53:29deux poids deux mesures, je n'arrive pas à me l'expliquer.
00:53:33On n'est même pas obligé
00:53:35de comparer avec Tex.
00:53:37Non mais je compare parce que ça m'est venu à l'esprit
00:53:39je le connais bien, voilà.
00:53:41Mais je vous rejoins absolument
00:53:43ce qu'on dit sur
00:53:45cette condamnation au demeurant
00:53:47indulgente puisqu'il a une
00:53:49peine d'amende, après il y a le reste
00:53:51voilà, tous les
00:53:53bobos, les gauchos,
00:53:55toute cette catégorie
00:53:57de citoyens qui comprennent
00:53:59très bien les infractions
00:54:01quand elles sont commises
00:54:03par la clientèle qui
00:54:05leur agrée, ça me scandalise
00:54:07comme vous. Mais pourquoi vous dites les bobos
00:54:09les gauchos, moi je suis une bobo gaucho
00:54:11et je suis scandalisé.
00:54:13Mais vous êtes une personne
00:54:15intelligente. Mais non, mais je ne suis pas d'expression
00:54:17à la règle, tout le monde trouve que c'est
00:54:19complètement impudique ce qui s'est passé
00:54:21mais bien sûr, mais d'où d'où
00:54:23vous dites ça aux doigts mouillés ?
00:54:25Non non, pas aux doigts mouillés, aux doigts secs.
00:54:27Parce que vous détestez cette émission
00:54:29parce que comme vous détestez Quotidien
00:54:31parce que vous pensez que c'est des émissions de gauchos
00:54:33mais si bien sûr. Arrêtez de me prêter
00:54:35mais vous êtes tout le temps dans
00:54:37cette hostilité là. Pour le coup
00:54:39je me mets un peu du côté de
00:54:41Françoise parce que comme on est tous entourés
00:54:43de gens qui votent à gauche qui ont été
00:54:45hallucinés par des dossiers
00:54:47de ce qui s'est passé. Mais moi je suis sidéré, je trouve ça
00:54:49scandaleux. Et j'aime beaucoup cette émission
00:54:51mais là j'ai arrêté ma télé en fait.
00:54:53Mais moi aussi j'aime beaucoup Léa Salamé, j'ai aucun problème là-dessus
00:54:55elle me dérange pas, je trouve qu'elle est plutôt bonne
00:54:57mais voilà, c'est pas possible quoi, basta. Elle a beaucoup de talent
00:54:59mais là c'était pathétique. Vous avez raison de gueuler
00:55:01voilà, après...
00:55:03Moi ce qui est choquant c'est...
00:55:05Qui a du talent ? Léa Salamé !
00:55:07Je trouve qu'elle en a pas du tout.
00:55:09Mais je trouve
00:55:11qu'elle n'a pas de talent
00:55:13elle ne pose pas
00:55:15de bonnes questions
00:55:17Sinon j'ai un avis sur
00:55:19le truc. Jean-Michel Fauvergue. Pardon.
00:55:21C'est pas grave.
00:55:23On va vous reprendre Philippe, bougez pas.
00:55:25Ce qui est
00:55:27choquant c'est la
00:55:29possibilité qu'ont certains
00:55:31délinquants, c'est de la délinquance
00:55:33Et en récidive.
00:55:35Et en récidive de pouvoir s'exprimer
00:55:37dans le petit écran et
00:55:39démouvoir tous leurs potes
00:55:41alors que
00:55:43M.Lambda
00:55:45sans aller chercher la France d'en bas
00:55:47mais M.Lambda qui
00:55:49promet la même infraction
00:55:51lui n'aura aucune
00:55:53excuse, il ne pourra pas s'en plaindre
00:55:55devant... Non mais c'est surtout quelle hypocrisie
00:55:57vous découvrez que Christophe...
00:55:59Mais c'est aussi faire un peu de pub
00:56:01aux produits, c'est un peu faire
00:56:03de la pub à la consommation
00:56:05de drogue, etc. Il faut arrêter avec ça.
00:56:07C'est un délit, c'est un délit.
00:56:09Là je suis d'accord avec vous, ce que vous dites Jean-Michel, c'est pas
00:56:11faire de la pub aux produits, c'est faire de la pub
00:56:13à la cocaïne.
00:56:15Le produit c'est la cocaïne. Non, non, parce que le produit
00:56:17la drogue, vous dites la drogue, non mais là c'est très
00:56:19particulier la cocaïne, c'est vraiment
00:56:21on a le sentiment que c'est la drogue de l'élite
00:56:23etc. de Jean Cocteau etc.
00:56:25La réalité maintenant c'est que la cocaïne s'empare
00:56:27de tous les milieux sociaux et c'est ça
00:56:29qui est dramatique. Merci beaucoup
00:56:31Philippe David, tout de suite
00:56:33Félix Mathieu, l'info en plus.
00:56:35Les vraies voix sud radio
00:56:37C'est une info
00:56:39importante je trouve, en tout cas
00:56:41les producteurs de pruneau à d'agin s'inquiètent
00:56:43de la dégradation de leur nutricor.
00:56:45On va parler d'un autre produit, le pruneau
00:56:47d'agin était classé A, la meilleure note,
00:56:49celle qui est toute verte pour indiquer qu'un produit est sain
00:56:51très nourrissant, sauf que
00:56:53patatra depuis janvier
00:56:55ça passe au C
00:56:57à cause du sucre, la note en jaune
00:56:59au milieu, c'est à dire à michement entre le tout vert et le tout rouge
00:57:01un peu comme si finalement
00:57:03vous passiez de très bien passable
00:57:05et autant dire que notre producteur Evoie Rouge
00:57:07depuis ce déclassement
00:57:09ils nous ont même laissé des messages pour en parler
00:57:11nous sommes en ligne avec le président de l'interprofession du pruneau d'agin
00:57:13bonsoir Christophe de Hautefeuille
00:57:15Oui, bonsoir les vraies voix, bonsoir
00:57:17à tous vos auditeurs. Merci d'être avec nous
00:57:19les autorités de santé
00:57:21vous ont dit qu'il y avait trop de sucre
00:57:23dans vos prunes, on imagine que
00:57:25vous craignez un impact sur les ventes
00:57:27ça vous met dans la même catégorie qu'un soda light
00:57:29ce qui est dingue
00:57:31tout à fait, nous sommes un peu
00:57:33vent debout contre ces nouvelles
00:57:35réglementations, et on était en classé
00:57:37en A, c'était très bien
00:57:39et on va passer donc en C, comme le disiez
00:57:41comme un soda bien connu
00:57:43donc on trouve ça pas du tout
00:57:45normal, donc c'est
00:57:47santé public France qui
00:57:49régit tout ça
00:57:51et donc nous
00:57:53on va perdre des consommateurs
00:57:55le consommateur va être perdu, il va
00:57:57plus savoir où il est
00:57:59donc pour l'instant
00:58:01cette classification
00:58:03n'est pas encore, le décret
00:58:05n'est pas sorti réellement
00:58:07donc je sais pas si on va
00:58:09certainement pas passer en C
00:58:11on sortira sans doute
00:58:13de ce Nutri-score
00:58:15parce que c'est inadmissible, nous on a
00:58:17écrit des lettres, on a, avec tous les
00:58:19les sénateurs, les députés, les maires
00:58:21et même on a écrit
00:58:23au ministère
00:58:25à santé publique France
00:58:27et santé publique France, ils nous closent
00:58:29de non recevoir, et donc
00:58:31ils comprennent pas
00:58:33président, on est d'accord
00:58:35que le sucre, c'est le sucre du fruit
00:58:37bah oui, c'est du sucre naturel
00:58:39tout est naturel, c'est ça qui est important de dire
00:58:41la prune, quand on la ramasse, elle est
00:58:43violette, et ensuite on la déshydrate
00:58:45pour la ramener à 21%, et c'est les sucres
00:58:47qui sont concentrés, on a une
00:58:49concentration de sucre, du fructose, du
00:58:51sorbitol, du glucose, et
00:58:53donc y'a aucun sucre rajouté
00:58:55c'est du sucre naturel, 100%
00:58:57naturel, et
00:58:59qui est tout à fait bon
00:59:01pour tout le monde, on n'a pas
00:59:03y'a des études qui ont été faites, même les
00:59:05diabétiques peuvent en prendre sans problème
00:59:07mais justement, parce qu'en réalité
00:59:09est-ce qu'au fond cette étiquette
00:59:11ça ne vous fera rien du tout
00:59:13parce que le pruneau, comment
00:59:15dirais-je, vit de son
00:59:17extraordinaire réputation, c'est-à-dire qu'on
00:59:19a quand même le... Non, non, mais bien sûr
00:59:21moi j'ai quand même le sentiment qu'on mange quelque
00:59:23chose dans l'ensemble
00:59:25de la chaîne alimentaire, non mais c'est une question
00:59:27que je pose, ça montre encore que
00:59:29on va aller chercher des producteurs, on va aller
00:59:31je voudrais qu'ils me répondent
00:59:33est-ce que vous pensez pas qu'au fond vous en foutez
00:59:35complètement parce que la réalité du pruneau
00:59:37c'est que... Non mais je pose la question
00:59:39on s'en fout pas, on s'en fout pas parce que
00:59:41c'est des classements qui sont
00:59:43faits par des gens, nous on aimerait sortir
00:59:45de ce classement, on est une IGP
00:59:47indication géographique protégée
00:59:49pour vos producteurs
00:59:51donc tout est produit dans le Lot-et-Garonne et les départements
00:59:53limitrophes, c'est transformé là
00:59:55donc c'est vraiment du local, c'est le seul fruit
00:59:57français séché, c'est pas facile à dire
00:59:59seul fruit français séché
01:00:01Est-ce que ça a un impact sur les consommateurs
01:00:03moi je pense pas, une minute
01:00:05Le consommateur comme moi
01:00:07j'ai réagi à l'émission de ce matin
01:00:09des 60 millions de
01:00:11consommateurs, la personne qui était invitée
01:00:13et qui disait, il faut se fier
01:00:15au Nutri-Score et tout, alors moi ça m'a fait
01:00:17bondir, c'est pour ça que j'ai réagi
01:00:19non il faut pas, oui peut-être sur
01:00:21certains produits, je suis d'accord
01:00:23je suis d'accord qu'on lutte
01:00:25contre les sucres ajoutés
01:00:27je suis entièrement d'accord
01:00:29qu'on mette des règles, mais nous c'est un produit naturel
01:00:31les sucres sont concentrés
01:00:33y'a pas besoin de
01:00:35de rajouter, ça va changer
01:00:37vous allez voir que vous serez pas
01:00:39classés comme ça, c'est pas possible
01:00:41ça me parait pas possible
01:00:43y'a beaucoup de grosses entreprises
01:00:45qui en sont sorties
01:00:47et bah moi qui en achète régulièrement
01:00:49j'en achèterai deux fois de plus
01:00:51oui oui oui, c'est extraordinaire
01:00:53c'est fantastique
01:00:55c'est extraordinaire
01:00:57franchement
01:00:59encore une fois sur ces producteurs
01:01:01sur ces filières
01:01:03ça va s'arrêter longtemps, mais faut arrêter
01:01:05on est tellement agressé
01:01:07de toutes parts
01:01:09par des problèmes de protection
01:01:11de produits de protection des cultures
01:01:13qui nous sont sortis
01:01:15ça nous fait ça en plus de la part
01:01:17non mais qu'on agresse
01:01:19sur les produits qui sont produits avec des pesticides
01:01:21moi je comprends parfaitement
01:01:23mais le prénom d'agent, à mon avis, je pense
01:01:25qu'ils vont reculer, Santé et Public France
01:01:27va reculer, je suis sûre
01:01:29on fait tout pour
01:01:31et c'est aussi pour ça que j'ai pris la parole
01:01:33dans vos vraies voix
01:01:35on aime
01:01:37nos produits, on aime ce qu'on fait
01:01:39on aime nourrir les gens
01:01:41et on est fier de notre métier
01:01:43et on veut que toute la filière continue
01:01:45et que le prénom d'agent
01:01:47soit connu et reconnu
01:01:49nationalement et mondialement
01:01:51avec un bon alcool c'est très bon
01:01:53vous nous avez avec vous
01:01:55Christophe Dehoffeuil
01:01:57et embrassez bien l'interprofession
01:01:59des prénoms d'agent
01:02:01et les agenés et les lotégaronés bien sûr
01:02:03exactement
01:02:05et on vous rappellera pour savoir où ça en est
01:02:07merci beaucoup en tout cas
01:02:09merci Félix Mathieu, vous restez avec nous dans un instant
01:02:11le tour de table de l'actu des vraies voix
01:02:13j'ai parlé de Bruno Payen
01:02:15Benoît, pardon
01:02:17Benoît
01:02:19j'ai parlé du Yatus
01:02:21premier Yatus entre Bruno Retailleau, Bayrou d'un côté
01:02:23et Macron Delote sur l'Algérie
01:02:25c'est sur Macron avec sa cote de popularité
01:02:27qui remonte
01:02:29très bien, on en parle dans un instant
01:02:31le Sud Radio
01:02:33parlons vrai
01:02:35les vraies voix Sud Radio
01:02:3717h-19h
01:02:39Philippe David, Cécile de Ménibus
01:02:41les vraies voix jusqu'à 19h
01:02:43avec Philippe David bien entendu
01:02:45ça va mon Philippe, ils ont été sages
01:02:47aujourd'hui, moyen moyen
01:02:49on parlait de, outre les prunos, le jus de pruno
01:02:51et je ne suis pas le seul à aimer ça
01:02:53dans ce studio, alors c'est très bon
01:02:55c'est calorique, mais qu'est-ce que c'est bon le jus de pruno
01:02:57c'est délicieux
01:02:59et après il faut prévoir, voyez ce que je veux dire
01:03:01une fois que vous avez bien bu du jus de pruno
01:03:03on parle pas des conséquences
01:03:05il faut parler des conséquences
01:03:07bienvenue dans cette émission médicale
01:03:09non mais les conséquences
01:03:11sont très...
01:03:13je pensais qu'on partait sur une émission culinaire
01:03:15mais en général vous écharpez à ce type de sujet
01:03:17c'est culinaire
01:03:19c'est bon ?
01:03:21c'est culinaire
01:03:23on peut y aller ou on y va ?
01:03:25mais vous n'avez aucune délicatesse
01:03:27vous savez que tout ce que vous êtes en train de dire
01:03:29va finir dans les jingles de notre réalisateur
01:03:31vous savez quand même
01:03:33vous poussez le bouchon, c'est le cas de le dire
01:03:35allez les chers amis, autour de cette table
01:03:37Philippe Bilger, Françoise Degoy et Jean-Michel Faureverg
01:03:39c'est le tour de table de l'actu des vrais voix
01:03:41oh dites, je vais envoyer les actualités
01:03:43vous venez les voir dans la cabine
01:03:45tenez cette table là, tout le monde l'appelle la table des chevaliers
01:03:47ah bon ?
01:03:49une fois il y a un type qui l'a appelé la table des deux connards
01:03:51je sais pas s'il nous avait reconnu
01:03:53le tour de table de l'actualité
01:03:55Philippe Bilger, votre tour de table
01:03:57c'est pour Marseille et Benoît Payan
01:03:59ah oui c'est à moi
01:04:01j'étais déjà dans le prochain sujet
01:04:03ça me passionne
01:04:05mais Benoît Payan a piqué
01:04:07j'utilise à dessin le terme
01:04:09une crise
01:04:11parce qu'un député
01:04:13Guy Tessier
01:04:15a proposé
01:04:17puisque c'est la mode aussi
01:04:19de débaptiser une école
01:04:21Simone de Beauvoir
01:04:23en considérant
01:04:25qu'elle avait été trop complaisante
01:04:27dans le domaine de la pédophilie
01:04:29puisqu'on a
01:04:31entendu des propos d'elle
01:04:33et on a lu des extraits
01:04:35où elle favorisait
01:04:37la relation entre enfant et adulte
01:04:39alors il s'est scandalisé
01:04:41en disant mais Simone de Beauvoir
01:04:43est une
01:04:45sublime égérie
01:04:47des droits des femmes
01:04:49c'est tout à fait exact
01:04:51elle a tout à fait le droit
01:04:53de dire qu'aussi
01:04:55elle a favorisé quelque chose
01:04:57qui aujourd'hui
01:04:59fait l'objet d'un opprobre général
01:05:01et donc
01:05:03je ne vois pas pourquoi
01:05:05Benoît Payan a piqué une crise à ce sujet
01:05:07on fait bien de ne pas
01:05:09débaptiser mais on a le droit
01:05:11d'avoir une opinion
01:05:13oui moi je suis d'accord mais je ne vois pas pourquoi
01:05:15Benoît Payan pique des crises de nerfs comme ça
01:05:17on a le droit de dire que l'avenue Bugeaud
01:05:19d'ailleurs ça y est elle va être allée
01:05:21débaptisée il y a quelques mois
01:05:23c'est normal mais
01:05:25je pense que c'est très sain le débat
01:05:27c'est un vrai sujet, moi ça me questionne
01:05:29Simone de Beauvoir, on a tous lu Simone de Beauvoir
01:05:31on a tous lu
01:05:33on n'est pas femme on le devient
01:05:35c'est vraiment quelque chose qui a forgé la pensée
01:05:37féministe mais vous posez
01:05:39une bonne question et Guy Tessier pose une bonne question
01:05:41pas la peine de donner le caractère réel
01:05:43comme ça
01:05:45peut-être aussi parce que celui qui a soulevé
01:05:47ce problème là est aussi élu de l'opposition
01:05:49dans le conseil municipal
01:05:51oui enfin il est communiste
01:05:53il est moins loin que le RN
01:05:55il est quand même élu dans l'opposition
01:05:57mais Tessier il n'est pas communiste
01:05:59non non
01:06:01Tessier il n'est pas communiste
01:06:03ah c'est le RN
01:06:05non non Tessier
01:06:07il est LR
01:06:09non c'était Guy Hermier
01:06:11mais sur le fond du sujet
01:06:13je suis tout à fait d'accord avec ça
01:06:15ce débat ne doit être évité maintenant
01:06:17non le problème alors du coup comme c'est le LR
01:06:19excusez-moi j'ai fait un petit inversion
01:06:21du coup comme c'est le LR je comprends que Payan pique la prisonnière
01:06:23non pas parce qu'il est dans l'opposition
01:06:25c'est que la droite se dit on va prendre la gauche
01:06:27à son propre jeu
01:06:29il a été très violent les gars
01:06:31vous avez la gauche qui veut vraiment déboulonner
01:06:33toutes les statues et de la colonisation
01:06:35bon la droite dit on va aller emmerder les figures
01:06:37de proue de la gauche voilà c'est ça
01:06:39je pense que c'est ça l'histoire
01:06:41bon c'est pas très grave en même temps
01:06:43d'autres paroles la guerre Larvée-Elysée
01:06:45Bayrou-Rotaillot sur l'Algérie
01:06:47alors Larvée est maintenant publique
01:06:49c'est à dire qu'Emmanuel Macron a littéralement claqué
01:06:51le ministre de l'intérieur
01:06:53et le premier ministre sur la question algérienne
01:06:55et je dis claqué pourquoi parce que
01:06:57finalement on en arrive à la réalité
01:06:59c'est à dire que
01:07:01on va voir la réalité
01:07:03moi je fais quelque chose de très politique
01:07:05est-ce que nous sommes vraiment dans une cohabitation
01:07:07est-ce que
01:07:09véritablement parce que si nous sommes dans une cohabitation
01:07:11ce qu'a fait Emmanuel Macron est tout à fait logique
01:07:13par rapport au gouvernement
01:07:15on a déjà vu les coups de Trafalgar
01:07:17menés par Jacques Chirac sur
01:07:19Lionel Jospin notamment au moment de la vache folle
01:07:21et on a vu les coups de
01:07:23la sécurité et on a vu les coups de
01:07:25Trafalgar portés par
01:07:27les coups de jarnac pardon portés par
01:07:29François Mitterrand à Jacques Chirac
01:07:31et à Edouard Balladur donc
01:07:33est-ce qu'on est dans cette logique là auquel cas
01:07:35nous sommes dans une vraie cohabitation
01:07:37ou bien est-ce qu'on est dans une fausse cohabitation
01:07:39on a encore un président qui règne
01:07:41si vous voulez et qui dit
01:07:43ce qui est bien et ce qui est mal
01:07:45par rapport à ses ministres
01:07:47sur le fond moi je pense que c'est Emmanuel Macron
01:07:49qui a raison je ne cesse de le dire ça ne sert à rien
01:07:51de monter à l'échelle des perroquets tous les jours
01:07:53de faire une déclaration sur l'Algérie
01:07:55tous les jours Bruno Retailleau fait une déclaration
01:07:57sur l'Algérie pour quel résultat
01:07:590 plus 0 la tête à Toto
01:08:01je n'ai cessé de dire que je pense que c'est dans
01:08:03les mains des deux présidents
01:08:05il faut absolument
01:08:07que ces deux présidents d'abord ils se parlent
01:08:09mais qu'ils trouvent qu'ils débouchent sur une solution
01:08:11tout le reste si vous voulez
01:08:13la diplomatie du coup de menton d'ailleurs c'est pas de la diplomatie
01:08:15les muscles bon ça mène nulle part
01:08:17en fait regardez
01:08:19Ma chère Françoise vous nous répétez depuis longtemps
01:08:21que tout est dans les mains des deux présidents
01:08:23mais lorsque l'un des deux
01:08:25présidents apparemment ne fait rien
01:08:27il est tout à fait normal
01:08:29qu'on s'en préoccupe et Bruno Retailleau
01:08:31en l'occurrence pose une question
01:08:33et je continue d'être
01:08:35je continue
01:08:37d'être très intrigué
01:08:39par le comportement
01:08:41exemplaire d'Emmanuel Macron
01:08:43sur l'Ukraine et par
01:08:45sa frilosité absolue
01:08:47sur l'Algérie. Jean-Michel Fauvergue
01:08:49Il est en train de teaser sur mon sujet
01:08:51Ah pardon, vous en parlez de ça ?
01:08:53Non, ce que je voulais dire
01:08:55moi j'ai été
01:08:57moi l'attitude de Bruno Retailleau
01:08:59sur l'Algérie
01:09:01me convient tout à fait
01:09:03là où j'étais surpris
01:09:05c'est que le Premier Ministre a repris
01:09:07à son compte cette attitude là
01:09:09ce que je n'aurais pas cru capable
01:09:11de lui et j'applaudis
01:09:13les deux mains sur cette attitude là
01:09:15maintenant concernant
01:09:17le positionnement du Président de la République
01:09:19je pense que le Président de la République
01:09:21tient à son domaine
01:09:23international
01:09:25et à ce qu'on ne piétine pas son domaine international
01:09:27Et votre tour de table Jean-Michel Fauvergue
01:09:29c'est sûr Emmanuel Macron qui reprend
01:09:31des couleurs. Eh bien écoutez oui tout à fait
01:09:33dans un sondage récent
01:09:35c'est le sondage Harris Interactive
01:09:37le baromètre
01:09:39mensuel
01:09:41sa cote de conscience est établie maintenant à 37%
01:09:43c'est à dire qu'il a gagné
01:09:456 points et il dépasse maintenant
01:09:47son Premier Ministre
01:09:49qui lui baisse de 2 points
01:09:51en fait s'il gagne
01:09:53ces points là c'est justement sur son positionnement
01:09:55international et en particulier
01:09:57son positionnement sur
01:09:59l'Ukraine. Et il a deux atouts
01:10:01forts à mon avis. Le premier atout c'est que
01:10:03il a réussi à
01:10:05discuter à peu près
01:10:07humainement devant
01:10:09Trump dans la mesure où c'est possible
01:10:11il s'est donc
01:10:13un peu imposé. Il avait une attitude d'ailleurs
01:10:15que certains
01:10:17chroniqueurs
01:10:19ont traité de bromance
01:10:21c'est à dire une relation proche
01:10:23sans caractère sexuel entre
01:10:25deux hommes
01:10:27et son deuxième atout c'est une forte présence
01:10:29sur
01:10:31au niveau européen
01:10:33pour un peu
01:10:35essayer de
01:10:37résister aux choses qui se passent
01:10:39en ce moment. Il a été rejoint là dessus
01:10:41mais on l'a dit tout à l'heure par
01:10:43Donald Trump et il sera
01:10:45sans doute rejoint par Frédéric Merz
01:10:47le chancelier...
01:10:49Frédéric Merz
01:10:51ça veut dire Frédéric non ?
01:10:53Oui. Donc Frédéric
01:10:55sur
01:10:57la défense
01:10:59qui le rejoint
01:11:01sur la défense européenne et qui
01:11:03le rejoint aussi sur le bouclier
01:11:05sur le bouclier nucléaire.
01:11:07Il bénéficie d'un statut
01:11:09ambigu c'est à dire qu'aujourd'hui
01:11:11il n'a plus une grande activité
01:11:13et l'international il est
01:11:15bien sur l'Ukraine.
01:11:17Moi je trouve que c'est génial.
01:11:19Il va terminer comme une bombe
01:11:21le quinquennat. Ce sera tellement dommage
01:11:23qu'il ne puisse pas encore se représenter
01:11:25grâce à l'Ukraine. Hein Jean-Michel Fouberg ?
01:11:27Allez les amis merci beaucoup pour ce tour
01:11:29de table de l'actu. Dans un instant
01:11:31le tour...
01:11:33Pas du tout. Le projecteur des revois
01:11:35les Magritte du cinéma en chute
01:11:37libre. Vous avez vu moins de 91%
01:11:39d'audience en 6 ans. La politique
01:11:41a-t-il pris trop le dessus ?
01:11:43Alors est-ce que les manifestations culturelles ont pour
01:11:45vocation de servir de tribune pour telle ou telle
01:11:47cause ? Et à cette question Magritte
01:11:49Césaros, car les cérémonies du cinéma sont-elles
01:11:51devenues des tribunes politiques ? Vous dites
01:11:53que 96% voulaient réagir.
01:11:55Le 0826, 300, 300.
01:11:57Et Gilles Boussingos sera avec nous
01:11:59ex-journaliste à TV Magazine et au Figaro.
01:12:01Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
01:12:03Bonsoir.
01:12:05Finalement aux cérémonies
01:12:07est-ce que
01:12:09le fait de mettre des tribunes
01:12:11politiques ça supplante finalement le succès
01:12:13populaire ? Oui oui totalement bien sûr.
01:12:15On en parle dans un instant. A tout de suite.
01:12:17Sud Radio, c'est vous qui donnez le ton.
01:12:19Merci Sud Radio.
01:12:21Dans les échanges, c'est vrai que c'est une radio libre.
01:12:23Sud Radio, parlons
01:12:25vrai. Les Vraies Voix
01:12:27Sud Radio, 17h-19h
01:12:29Philippe David, Cécile
01:12:31de Ménibus. Les Vraies Voix
01:12:33c'est jusqu'à 19h tous les jours
01:12:35de 17h à 19h. Ne ratez pas
01:12:37ce rendez-vous bien entendu avec Philippe
01:12:39Bilger qui est avec nous, Françoise Degoy, Jean-Michel Fauvergue
01:12:41et Philippe David bien entendu. Et tout
01:12:43de suite le coup de projecteur des Vraies Voix.
01:12:45Les Vraies Voix Sud Radio,
01:12:47le coup de projecteur des Vraies Voix.
01:12:49Si nous nous rassemblons
01:12:51ici devant vous,
01:12:53artistes et actrices du cinéma
01:12:55belge, c'est pour exprimer
01:12:57notre profonde inquiétude face à la montée
01:12:59de l'extrême droite partout dans le monde.
01:13:01Car aujourd'hui, ce sont les droits
01:13:03des femmes, des personnes queer,
01:13:05des personnes trans, des personnes
01:13:07racisées, ainsi que les droits
01:13:09des exilés qui sont bel et bien mis en péril.
01:13:11Aujourd'hui, la Shoah
01:13:13et la sécurité juive sont utilisées
01:13:15pour justifier les massacres et les
01:13:17nettoyages ethniques à Gaza.
01:13:19Après les massacres,
01:13:21il s'agit
01:13:23dans un cas comme dans l'autre d'actes
01:13:25de terreur contre des innocents.
01:13:39C'est l'équivalent belge de nos Césars,
01:13:41les Magrites du cinéma ont perdu
01:13:4391% de leur audience en 6 ans.
01:13:45Les exécuteurs testamentaires
01:13:47de Magrites
01:13:49mettent en cause l'évolution de la cérémonie
01:13:51en tribunes politiques. On reproche souvent
01:13:53aussi aux Césars
01:13:55ou aux Oscars exactement la même chose.
01:13:57Alors parlons vrai, est-ce que les
01:13:59mi-plégies des causes lors de ces cérémonies vous choquent ?
01:14:01Et à cette question, Magrites,
01:14:03Césars, Oscars, les cérémonies du cinéma
01:14:05sont-elles devenues des tribunes politiques ?
01:14:07Vous dites oui à 96%,
01:14:09vous voulez réagir le 0826
01:14:11300-300. Et pour en parler avec nous,
01:14:13Gilles Boussingo est avec nous,
01:14:15ancien journaliste à TV Magazine du groupe Figaro.
01:14:17Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
01:14:19Alors je vais être bref,
01:14:21je vais essayer de l'être, Cécile.
01:14:23D'abord j'ai toujours jugé
01:14:25ridicule les pétitions
01:14:27et les tribunales des artistes,
01:14:29comme si en réalité leur expression
01:14:31allait
01:14:33persuader des citoyens
01:14:35de changer la leur.
01:14:37Deuxième élément dans la question de Sud Radio,
01:14:39pertinente évidemment,
01:14:41je n'ai envie de parler que des Césars
01:14:43et paradoxalement
01:14:45j'ai trouvé que dans la cérémonie
01:14:47de samedi soir,
01:14:49il y avait par rapport
01:14:51aux absurdes soirées d'avant
01:14:53un petit progrès.
01:14:55On a eu droit bien sûr à un syndicalisme
01:14:57qui a
01:14:59développé son idéologie
01:15:01avant la cérémonie
01:15:03et puis on a eu le réalisateur
01:15:05ou le producteur de l'excellent
01:15:07documentaire Le Monde de Bertrand
01:15:09qui a fait fort dans le Berlin.
01:15:11Mais à part ça,
01:15:13ça a été à peu près correct
01:15:15et donc peut-être que
01:15:17sur ce plan-là, la France
01:15:19commence à échapper au pire.
01:15:21— Le correct, excusez-moi, la comparaison entre Auschwitz
01:15:23et Gaza, c'était quand même plus...
01:15:25C'est mon avis, plus que déplacé.
01:15:27— J'entends tout ce qu'on dit,
01:15:29d'abord les Magritte, j'ai pas vu les audiences
01:15:31en chute libre, je pense que les Oscars,
01:15:33les audiences sont pas du tout en chute libre,
01:15:35surtout, les Césars ont toujours été ennuyés
01:15:37depuis des années, mais c'est pas à cause des prises de pollution politique,
01:15:39c'est que tout tombe à plat, tout est rien,
01:15:41n'était drôle. Le seul type, moi, qui m'a fait rire,
01:15:43c'est Franck Dubosc, parce qu'il était
01:15:45extraordinaire d'autodirigeant
01:15:47— Les mêmes alliés étaient bons.
01:15:49— Oui, pour le reste, vous savez, moi je ne suis pas du tout heurté,
01:15:51la culture a toujours été une vitrine
01:15:53de manifestations politiques, on dirait
01:15:55que vous découvrez la lune, le cinéma...
01:15:57— Non, non, pas du tout, mais je trouve ça nul.
01:15:59— Souvenez-vous, Cannes 68, avec François Truffaut
01:16:01qui met carrément le souk.
01:16:03Je veux dire, même la culture,
01:16:05la littérature a toujours
01:16:07servi de dénonciation
01:16:09au régime politique, quand Orwell, on va prendre
01:16:11le plus célèbre, écrit 84,
01:16:13ça a du sens. — Bien sûr, mais c'est un livre.
01:16:15— Mais moi, je ne suis pas choqué du tout.
01:16:17Écoutez, les gens font ce qu'ils veulent, et puis
01:16:19libre d'écouter ou de ne pas écouter, moi je ne suis pas du tout
01:16:21heurté. Je trouve même que c'est plutôt sain,
01:16:23d'ailleurs, que les artistes expriment
01:16:25quelque chose sur le monde, ça me va très bien.
01:16:27— Jean-Michel Fauveur, on met de côté
01:16:29complètement... — On fait le tour de table
01:16:31et après, c'est bon. Jean-Michel Fauveur.
01:16:33Et puis faites attention, c'est l'ancien patron du Raid.
01:16:35— Vous avez vu la bille rouge
01:16:37que vous avez là ?
01:16:39C'est le maire qui veut parler.
01:16:41— On s'aperçoit que
01:16:43c'est dans votre interpellation
01:16:45de tout à l'heure que les
01:16:47Magritte ont perdu 91% de leur public,
01:16:49c'est ça ? Ça prouve
01:16:51qu'une fois de plus, en réalité,
01:16:53ce qui se passe, c'est qu'il y a une espèce
01:16:55d'entre-soi, et
01:16:57ces gens-là ne se parlent qu'à eux.
01:16:59Parce qu'il est de bon ton,
01:17:01dans leur système, d'avoir
01:17:03tel discours
01:17:05qui va dans tel sens, etc.
01:17:07Et tout le monde s'en fout, en fait, de leur discours.
01:17:09— Non, pour les Oscars, je crois pas que c'est le cas.
01:17:11Ils ont fait une audience carton encore
01:17:13cette nuit, les Oscars. — Non, mais tout le monde se fout de leur discours.
01:17:15— Ah bah non, je pense que Robert De Niro
01:17:17qui dit « Fuck Trump », c'est vu des millions
01:17:19de fois, déjà. — Oui.
01:17:21— Attendez, laissez-le finir.
01:17:23— Ce qu'il y a d'intéressant sur les Oscars,
01:17:25c'est les récompenses qu'il y a eues.
01:17:27Les récompenses qu'il y a eues, il y a eu des récompenses
01:17:29de cinéma indépendant. Et ça, c'est génial.
01:17:31Je veux dire que le résultat des Oscars
01:17:33aujourd'hui, c'est ça qui est intéressant.
01:17:35C'est pas le discours qu'on l'entend,
01:17:37des discours convenus de personnes...
01:17:39— Oui, très bien. Moi, ça me fait rire
01:17:41de voir De Niro qui dit « Fuck Trump »,
01:17:43c'est drôle, non. — Ouais, mais bon,
01:17:45De Niro, c'est peut-être une exception.
01:17:47Ce qu'on a entendu tout à l'heure, c'est
01:17:49à la limite de
01:17:51sa frise, le ridicule.
01:17:53— Gilles Boussago, merci d'être là.
01:17:55Forcément, ces tribunes politiques,
01:17:57on l'a vu, c'est un déferlement sur
01:17:59les réseaux sociaux. Ça agace tout le monde.
01:18:01François se trouve ça bien. D'autres aussi.
01:18:03— Ça vous aime pas.
01:18:05— Est-ce que l'histoire fait que, effectivement,
01:18:07ça a toujours été comme ça ?
01:18:09— Oui. Alors ça date pas d'hier, effectivement.
01:18:11De toute façon, déjà, d'une manière générale,
01:18:13l'art et la politique ont toujours été très
01:18:15proches l'un de l'autre. Et si on voulait,
01:18:17on pourrait remonter même jusqu'au 1er siècle
01:18:19avant Jésus-Christ.
01:18:21— Vous étiez déjà né au 1er siècle avant Jésus-Christ.
01:18:23— On pourrait remonter jusqu'au 1er siècle
01:18:25avant Jésus-Christ, avec Virgile,
01:18:27qui déjà exprime dans ses bucoliques
01:18:29à l'empereur Octave
01:18:31qu'il a perdu son domaine
01:18:33et qu'il voudrait le récupérer.
01:18:35Après, déjà, dans les années 40 même,
01:18:37on peut considérer, par exemple,
01:18:39que pour autant n'emporte le vent,
01:18:41le fait qu'on ait remis pour la première fois
01:18:43un Oscar à une actrice noire,
01:18:45c'était également un geste politique.
01:18:47Et en France, c'est pareil.
01:18:49Alors en France, on pourrait considérer quand même
01:18:51que la politique et l'art
01:18:53sont très proches
01:18:55depuis l'élection de François Mitterrand en 80.
01:18:57Parce qu'en 76, quand a été lancée
01:18:59la cérémonie des Césars, c'était
01:19:01Jean Gabin qui était aux commandes, à côté de
01:19:03Jean-Claude Brialy.
01:19:05Et on ne mouftait pas devant le vieux, comme les appellent
01:19:07les acteurs de l'époque, Delon et Belmondo.
01:19:09Et puis en 81, Coluche a commencé
01:19:11à mettre les pieds en plat. En 84, je dirais,
01:19:13quand il a interpellé
01:19:15directement le ministre de la Culture
01:19:17à l'époque, Jacques Lange, en disant
01:19:19qu'il ne faisait pas grand-chose, que c'était cool, que c'était tranquille.
01:19:21Et la ministre du Temps Libre,
01:19:23qu'il avait appelé la ministre du
01:19:25Temps Perdu.
01:19:27Et donc, Coluche
01:19:29était un iconoclaste, on ne peut pas dire
01:19:31le contraire, mais lui-même avait déjà
01:19:33commencé à dire qu'on mettait de côté
01:19:35le cinéma populaire, or pourtant
01:19:37le cinéma populaire français vivait
01:19:39grâce au cinéma populaire. Dans le genre
01:19:41des films de Belmondo, et d'un genre des films
01:19:43que lui faisait. Et il dit pourtant,
01:19:45et je le cite, parce que comment
01:19:47la déclaration est
01:19:49très sympathique,
01:19:51le cinéma français vit
01:19:53surtout avec les succès populaires, dont le Jean Belmondo,
01:19:55et récompense ceux qui font pleurer dans le genre
01:19:57que je ne nommerai pas. Et les gens que je nommerai pas,
01:19:59ils sont nombreux, ils ont mis le paquet.
01:20:01Et déjà, Coluche était conscient
01:20:03que le cinéma populaire, ce n'était pas celui-là.
01:20:05Mais il en était tellement conscient qu'à un moment donné,
01:20:07il fait Chao Pantin, et il fait ce film
01:20:09dramatique qui le positionne comme un
01:20:11immense acteur. Mais moi,
01:20:13ça m'intéresse ce que vous dites, parce que vous dites
01:20:15que la prise d'opposition politique se voit
01:20:17aussi dans les films récompensés,
01:20:19c'est ce que vous dites. Par exemple,
01:20:21donnez-moi pour les Césars, là. Apparemment,
01:20:23l'histoire de Suleymane, c'est quelque chose qui fait l'unanimité.
01:20:25– Pas du tout. – Je ne sais pas.
01:20:27– Mais pas du tout.
01:20:29– Allez, Philippe, vas-y.
01:20:31– Bien sûr, vous avez raison, ça a
01:20:33toujours existé, mais je pense
01:20:35que ça s'aggrave,
01:20:37précisément, d'abord, parce que
01:20:39le côté,
01:20:41l'essentiel artistique passe au second
01:20:43plan, et quand on voit les Césars,
01:20:45on pouvait deviner
01:20:47à l'avance
01:20:49pourquoi
01:20:51Sangaré aurait beaucoup
01:20:53d'Oscar, et pourquoi
01:20:55Jacobiard
01:20:57en aurait d'autres.
01:20:59C'est évident, et je vous jure,
01:21:01je ne suis pas particulièrement doué,
01:21:03mais avant de les voir advenir,
01:21:05je savais qu'ils viendraient.
01:21:07Deuxième élément, et je finis,
01:21:09vous ne trouvez pas que ce qui a changé,
01:21:11c'est d'abord la monotonie
01:21:13des discours politiques, et surtout
01:21:15le fait, comme l'a dit Philippe
01:21:17dans votre question, c'est le fait
01:21:19que cette vision politique
01:21:21est hémiplégique.
01:21:23C'est toujours du même côté.
01:21:25On n'entend jamais un malheureux
01:21:27artiste qui viendra dire
01:21:29« Je suis de droite, j'en ai par-dessus la tête. »
01:21:31– Mais si, ils le disent.
01:21:33– Alors, c'est Christian Clavier.
01:21:35– Et Jean Dujardin,
01:21:37il assume qu'ils sont des gens de droite.
01:21:39– Je n'ai jamais entendu au César…
01:21:41– Pas au César, Gilles, pour répondre.
01:21:43– Non, il est vrai que d'une manière générale,
01:21:45les artistes ont tendance à se dire de gauche.
01:21:47Je pense qu'ils savent qu'ils vivent dans un monde très privilégié.
01:21:49– Ce qui est terrible, c'est de se dire de gauche.
01:21:51– Oui, alors qu'ils ne le sont pas nécessairement.
01:21:53– Voilà, c'est ça qui est dingue.
01:21:55– Ils cultivent leur image de cette manière-là,
01:21:57parce qu'ils savent qu'ils appartiennent à un monde privilégié,
01:21:59ils ne descendent pas dans le métro
01:22:01avec le vulgus spécum français
01:22:03qu'il y a bossé tous les jours,
01:22:05et donc du coup, ils veulent se faire une bonne image
01:22:07en disant « moi, je suis de gauche ».
01:22:09Comme ça, ça permet de dédouaner de leur façon de vivre.
01:22:11– Oui, mais ils sont sincèrement…
01:22:13Mathieu Cassis vit vraiment de gauche,
01:22:15Pierre Guiné vraiment de gauche…
01:22:17– Mais c'est pas le problème de la gauche caviar,
01:22:19c'est-à-dire qu'il y a des artistes qui galèrent,
01:22:21ils ont galéré tous ces gens-là avant,
01:22:23ils n'ont pas lâché leur conviction.
01:22:25C'est quoi ce mépris de la gauche ?
01:22:27D'un seul coup, tous les artistes sont de gauche
01:22:29et ils sont cons comme des balais.
01:22:31– C'est très hémiplégique.
01:22:33Au César, personne ne prend une position à droite.
01:22:35Où l'art est considéré comme dégénéré,
01:22:37et là, c'est toute la période des nazis.
01:22:39Moi, je n'ai pas le sentiment qu'il y ait des artistes
01:22:43qui se cachent en disant « je suis de droite ».
01:22:45Jean Dujardin…
01:22:47– Mais j'en ai pas un, François !
01:22:49Arrêtez ! Jean Dujardin, le malheureux…
01:22:51– Mais qui ?
01:22:53– Clavier !
01:22:55– Vous en avez deux !
01:22:57– Non, mais je pense que ça ne me vient absolument pas.
01:22:59– De par Dieu, il était socialiste.
01:23:01– Non, rien du tout.
01:23:03– « Je suis de gauche, je n'en ai pas assez. »
01:23:05– Mais c'est normal !
01:23:07– Jean-Michel Fauvergue.
01:23:09– La conversation que l'on a ici,
01:23:11comme ce que j'ai entendu tout à l'heure,
01:23:13me convainc encore plus que c'est un discours
01:23:15entre soi, effectivement,
01:23:17qu'il convient d'avoir parce qu'on appartient…
01:23:19– Ils sont sincères quand même,
01:23:21Kassowitz, ils sont sincères dans ses convictions.
01:23:23– On va dire une casse des gens qui sont privilégiés,
01:23:25effectivement.
01:23:27Et là, je vous rejoins, vous avez tout à fait raison.
01:23:29C'est des gens qui ne descendent pas dans le métro
01:23:31et qui peuvent se permettre ça.
01:23:33– Non, mais je ne suis pas d'accord,
01:23:35Kassowitz fait un cinéma très politique,
01:23:37ce n'est pas parce qu'il a beaucoup de fric
01:23:39et qu'il est un immense réalisateur,
01:23:41il fait un cinéma très politique,
01:23:43il fait passer ses idées, Ken Loach…
01:23:45– On ne parle pas des films qui sont faits,
01:23:47moi je parlais des discours qu'on entend.
01:23:49– Mais on n'a pas envie d'entendre ça,
01:23:51des cérémonies…
01:23:53– Et surtout, Ken Loach,
01:23:55c'est un très mauvais exemple.
01:23:57– Pourquoi ?
01:23:59– Lui, il est de gauche tout le temps et partout,
01:24:01tandis que les quelques exemples qu'on a…
01:24:03– Mais de qui vous parlez ?
01:24:05Bernini, il est tout le temps de gauche partout.
01:24:07– Attendez, Pierre Arditi, je l'aime beaucoup,
01:24:09vous trouvez qu'il est de gauche partout,
01:24:11Pierre Arditi ?
01:24:13– On est d'accord sur une chose,
01:24:15c'est que Franck Dubos a été génial.
01:24:17– Ce que je disais tout à l'heure,
01:24:19la question que je posais à Gilles,
01:24:21il y a quelques instants, c'est de dire,
01:24:23ce qui est quand même dommage de le dire aussi,
01:24:25c'est que les succès populaires ne sont pas récompensés.
01:24:27– C'était Christophe !
01:24:29– Un petit truc en plus…
01:24:31– 14 nominations, et en fait, ils ont récolté quoi ?
01:24:33– Les décors et les costumes.
01:24:35– Non mais est-ce que ça vous considérez que ça c'est politique ?
01:24:37Depuis la nuit des temps, les filles…
01:24:39– Non, c'est un truc, quelque chose de plus,
01:24:41c'est de dire mais pourquoi en fait ?
01:24:43– La comédie, le petit truc en plus,
01:24:45plus de 10 millions de téléspectateurs.
01:24:47– La fanfare aussi, moi j'adore.
01:24:49– Encore une fois, quand on est de gauche,
01:24:51le handicap, justement les ZD,
01:24:53c'est une valeur de gauche aussi.
01:24:55– C'est une valeur de gauche aussi.
01:24:57– Mais pourquoi ?
01:24:59– Parce qu'ils ressortent sans rien.
01:25:01– Pourquoi est-ce que vous en faites un combat politique ?
01:25:03C'est juste que les types de l'Académie des Césars,
01:25:05à un moment donné, c'est eux qui votent.
01:25:07– Il faut les changer.
01:25:09– Il faut les changer.
01:25:11– Cette Académie, elle est gangrenée.
01:25:13– Gilles Boussingo voulait répondre.
01:25:15– Vas-y.
01:25:17– Sur les succès populaires.
01:25:19– Ce que je voulais dire, c'est que, effectivement,
01:25:21je parlais de la comédie, un petit truc en plus,
01:25:23les 10 millions de téléspectateurs
01:25:25n'ont reçu aucun prix.
01:25:27– C'est très peu de nomination.
01:25:29– Voilà, c'est ça, très peu de nominations.
01:25:31– Et regardez le merveilleux film
01:25:33– Le Comte de Monte-Cristo.
01:25:35– Ah oui.
01:25:37– En fanfare.
01:25:39– Exactement.
01:25:41– Ça prouve qu'on s'éloigne des spectateurs
01:25:43et qu'on les ridiculise, ces spectateurs-là,
01:25:45qui aiment le cinéma et qui font faire ça,
01:25:47un petit truc en plus.
01:25:49Et le Comte de Monte-Cristo, eux ne sont pas...
01:25:51– Mais il faut voir Emilia Pérez aussi,
01:25:53parce qu'Emilia Pérez, c'est un immense succès,
01:25:55il faut le voir aussi.
01:25:57– Mais Emilia Pérez...
01:25:59François d'Emilia Pérez a eu une multitude de prix
01:26:01pour des raisons évidentes
01:26:03qui n'ont rien à voir avec l'art.
01:26:05– Mais c'est pas possible que vous disiez ça.
01:26:07Vous savez très bien, vous êtes le premier
01:26:09à m'avoir inventé Emilia Pérez.
01:26:11– Mais je le trouve très bon.
01:26:13– J'attendrais d'expliquer qu'il l'a eu
01:26:15parce qu'il parle d'un grand genre,
01:26:17mais arrêtez, c'est le cinéma.
01:26:19Philippe Bilger, vous ne pouvez pas être en désaccord,
01:26:21Philippe avec Bilger.
01:26:23Vous m'avez fait le numéro sur Emilia Pérez.
01:26:29Vous m'avez fait le numéro.
01:26:31– Mais je ne leur ai pas donné le prix.
01:26:33Ne me plaisantez pas.
01:26:35– Mais quelles que soient les qualités d'Emilia Pérez,
01:26:37très bien, qu'elle ait gagné des prix, je le comprends.
01:26:39Mais ça ne justifie pas forcément de mettre
01:26:41un film comme le Comte de Monte-Cristo de côté.
01:26:43Parce que c'est un film qui a plu à toutes les générations.
01:26:45– Non mais moi je suis d'accord avec vous.
01:26:47Pour moi c'est un peu politique.
01:26:49– Est-ce que quelque part, le cinéma populaire
01:26:51était mieux récompensé à l'époque ?
01:26:5376, le film qui rafle tout,
01:26:55c'est Le Vieux Fusil,
01:26:57qui est quand même un magnifique film populaire.
01:26:59– Je ne sais pas si c'est un film populaire, Le Vieux Fusil.
01:27:01– Si, ça vient marcher en salles.
01:27:03– Prenez un bon film.
01:27:05– Non mais c'est un très bon film.
01:27:07– On roule malheureux Philippe Noiré,
01:27:09on lui fait faire de l'exercice physique
01:27:11pendant la moitié du film.
01:27:13– C'est un bon film.
01:27:15– Ça dépend de la définition qu'on donne au cinéma populaire.
01:27:21Le cinéma populaire pour beaucoup,
01:27:23c'est le cinéma de Georges Lautner.
01:27:25J'ai eu la chance de rencontrer ce grand réalisateur
01:27:27qui un jour me dit,
01:27:29moi j'ai fait du cinéma parce que j'avais besoin de manger.
01:27:31Mais il me dit,
01:27:33je me suis toujours diverti dans un cinéma.
01:27:35Les films qui font pleurer ou qui font réfléchir,
01:27:37ça ne m'intéresse pas, moi j'y vais pour rêver.
01:27:39Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:27:41Il a eu un succès immense en salles.
01:27:43Ça ne l'a pas empêché parfois de vouloir faire des films plus sérieux.
01:27:45Par exemple le professionnel avec Belmondo,
01:27:47qui est dramatique et politique.
01:27:49– Et politique.
01:27:51– L'essentiel c'est toi.
01:27:53– Non mais vraiment les films populaires,
01:27:55c'est Gérard Roury, bien sûr.
01:27:57On tombe tous d'accord pour dire que
01:27:59« Les aventures de Rami Jacob » c'est le meilleur.
01:28:01– Mais c'est éminemment politique.
01:28:03– Pour la peine,
01:28:05pour fêter ça,
01:28:07je vous donne deux shabbats la semaine prochaine.
01:28:09– Les amis, les amis, les amis,
01:28:11merci beaucoup Gilles Boussingo
01:28:13d'avoir été avec nous.
01:28:15– Il est très gentil ce Boussingo.
01:28:17– Bravo, bravo.
01:28:19– Au moins vous avez travaillé au Figaro,
01:28:21vous êtes excellent.
01:28:23– Je ne connais ça plus,
01:28:25mais je ne savais pas qu'il était si bon en radio.
01:28:27Pour un titre de droit, vous pouvez revenir.
01:28:29– On l'écoute alors avec plaisir.
01:28:31– Merci beaucoup Philippe Bilger, merci Françoise de Gaulle,
01:28:33merci beaucoup Jean-Michel Fauverg,
01:28:35merci beaucoup Philippe David et notre équipe formidable.
01:28:37Et dans un instant, Philippe David reste ici.
01:28:39– Et bien tout de suite, oui, le G500 citoyens
01:28:41avec deux très belles associations,
01:28:43les Papillons.
01:28:45– Vous entendez ?
01:28:47– Oui, bien sûr, la musique de Rami Jacob.
01:28:49Et on parlera également de la CAPSA pour l'inclusion.
01:28:51Il va parler, il va danser même.
01:28:53– Allez, passez.
01:28:55– Parlons vrai, Sud Radio.

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