• il y a 12 heures
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Gilles Boussaingault, Emmanuel Abramowicz, Jean-François Vigier, Jean-Paul Hamon

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-03-21##

Catégorie

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News
Transcription
00:00:00Révoi Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Bienvenue, on est ravis de vous accueillir aujourd'hui pour cette dernière journée,
00:00:10la ligne droite de cette semaine, bien fournie avec Philippe David.
00:00:14Ça va mon Philippe David ?
00:00:15Ça va très bien ma chère Cécile, vous avez l'air en pleine forme.
00:00:18Je dois vous le dire, le rouge vous va très bien.
00:00:20C'était les couleurs de Sud Radio.
00:00:22Oui, c'est vrai, le rouge et le noir, c'est un peu standalien quelque part.
00:00:25Espérons que le taureau me trouvera.
00:00:27Ce n'est pas la période des Corridas.
00:00:29C'est une Corrida sympathique, ce n'est pas non plus un truc un peu arde.
00:00:34Oui, c'est Philippe Bigère qui vous court après en faisant l'écorce.
00:00:36Le rouge et le noir, comme dirait Gilles Grangier.
00:00:38Est-ce que ça vous dit quelque chose ?
00:00:40Oui, absolument, c'est un fiamin.
00:00:42Malgré votre jeune âge.
00:00:44Et en rouge et noir, c'était également Jeanne Masse.
00:00:47Je m'attendais.
00:00:48Rouge et noir, il n'y a pas que Jeanne Masse, ça ne vous dit rien.
00:00:51Non, je pensais plutôt, enfin...
00:00:53Oui, standal vous voulez dire.
00:00:54Chacun son niveau.
00:00:55Oui, c'est ça.
00:00:57C'est aussi les couleurs du stade toulousain.
00:00:59Oui, ça y est.
00:01:00C'est bon, on a fait le tour ?
00:01:02C'est bon.
00:01:03J'avais 1000 ans à Séau aussi, mais tant pis.
00:01:05On est ravis de vous accueillir en tout cas jusqu'à 19h aujourd'hui.
00:01:09Au sommaire de cette émission, le grand débat du jour à 17h30,
00:01:12le récit d'une désillusion.
00:01:14Une trentenaire élue maire de Pibrac en Haute-Garonne
00:01:17raconte pourquoi elle a démissionné 4 ans plus tard,
00:01:19prise en tenaille entre des normes contradictoires,
00:01:22de budget contraint, des sollicitations à toute heure,
00:01:2470 heures de travail par semaine,
00:01:26sans marge de manœuvre.
00:01:28Camille Pouponneau, comme plus de 2400 maires,
00:01:31ont jeté l'éponge depuis 2020.
00:01:33Alors parlons vrai.
00:01:34Est-ce que les maires sont abandonnés par l'État ?
00:01:36Il y a cette question.
00:01:37Violence des administrés, faibles rémunérations, horaires à rallonge.
00:01:41Les maires ont-ils raison de démissionner ?
00:01:43Vous dites oui à 87%.
00:01:45Vous voulez réagir ?
00:01:46Zach attend vos appels au 0826 300 300.
00:01:49Et la question, êtes-vous heureux ?
00:01:51La France dégringole de la 20ème à la 33ème place en 2 ans
00:01:55au classement onisien du bonheur déclaré par les habitants,
00:01:59classement dominé par les pays nordiques,
00:02:01avec la Finlande indéboulonnable première.
00:02:04Alors parlons vrai.
00:02:05Trouvez-vous que la qualité de vie en France
00:02:07s'est détériorée ces dernières années ?
00:02:09Et à cette question, êtes-vous heureux de vivre en France ?
00:02:12Et bien vous dites non à 79%.
00:02:15Vous voulez réagir ?
00:02:16Le 0826 300 300.
00:02:19Et vous avez jusqu'à 19h pour réagir.
00:02:21On vous souhaite la bienvenue.
00:02:22On est ensemble justement pendant 2h.
00:02:26Et autour de cette table, momentanément,
00:02:28Philippe Bilger ne sera pas tout seul longtemps.
00:02:31Bonsoir mon cher Philippe.
00:02:32Non, bonsoir.
00:02:33Je me dis, ça aurait été bien pour le jeu tout de même.
00:02:37Tout à l'heure, j'aurais eu plus de chance de le gagner.
00:02:40Excusez-moi, en étant tout seul, c'est plus facile.
00:02:42Mais on peut les baïonner si vous voulez.
00:02:43C'est ce que je dis.
00:02:44Y'a Gilles tout de même là.
00:02:46On peut les interdire, voilà.
00:02:48C'est nous qui fixons les règles, Philippe David.
00:02:50Absolument.
00:02:51Voilà.
00:02:52Autour de cette table aussi, Gilles Boussingo qui est avec nous.
00:02:54Bonsoir.
00:02:55Journaliste média.
00:02:56Bonsoir Gilles.
00:02:57Bonsoir Philippe.
00:02:58Et nous avons l'opération de la chaise vide.
00:03:00Voilà.
00:03:01Oui, on l'attend, mais il va arriver.
00:03:02Au moins, il n'est pas bavard.
00:03:03Emmanuel Abramovitch, porte-parole du BNVCA,
00:03:05le Bureau National de Vigilance contre l'antisémitisme,
00:03:08qui arrive.
00:03:09Et voilà, il sera là.
00:03:10Il se fait attendre.
00:03:11C'est ça, il veut jouer les stars.
00:03:12Il se fait attendre.
00:03:13Bravo, bravo, bravo.
00:03:14T'as le talent.
00:03:15T'as le talent.
00:03:16Bravo, bravo.
00:03:17Avec toutes nos excuses, bien entendu.
00:03:19C'est ce qu'on appelle les guests.
00:03:20Voilà, les guests.
00:03:21La bonnette américaine.
00:03:22Votre accent anglais est toujours aussi bon.
00:03:23Bonsoir Emmanuel Abramovitch.
00:03:24Bougez pas.
00:03:25Asseyez-vous en attendant.
00:03:26Emmanuel de Suren est avec nous.
00:03:27Aux heures 826, 300, 300.
00:03:28Bonsoir Emmanuel.
00:03:29Bonsoir Emmanuel.
00:03:30Bonsoir à tous.
00:03:31Et vous avez un coup de cœur, mon cher Emmanuel.
00:03:35Alors, j'ai un coup de cœur que vous allez peut-être trouver que je vais le chercher
00:03:39loin, mais c'est l'équipe de foot féminine du Japon.
00:03:43Écoutez, elles ont participé.
00:03:45Ces filles, elles sont formidables.
00:03:46C'est une équipe soule et inventive qui a un jeu vraiment intéressant.
00:03:50Les filles sont très bonnes.
00:03:51Elles ont récemment remporté une coupe qui s'appelle Chibilix qui a eu lieu aux Etats-Unis.
00:03:56Elles ont écrasé les Australiennes, les grandes Australiennes, les grandes Américaines.
00:04:01Les Matidas.
00:04:02Elles ont marqué.
00:04:03Alors, elles sont menées par une buteuse qui s'appelle Mina Tanaka.
00:04:07Franchement, il faut les voir jouer.
00:04:10C'est extraordinaire.
00:04:11C'est jubilatoire.
00:04:13Ces filles ne gagnent pas beaucoup d'argent.
00:04:15J'ai lu ça dans le Japan Times.
00:04:17Elles jouent beaucoup, elles gagnent peu, mais elles s'éclatent.
00:04:22Elles s'amusent.
00:04:23Elles sont vraiment intéressantes.
00:04:25Et à côté de nos milliardaires à patrie des équipes masculines internationales,
00:04:32elles font plaisir à voir.
00:04:33C'est vraiment l'esprit sportif.
00:04:35C'est super sympa.
00:04:37C'est le cas chez nos féminines.
00:04:39Moi aussi.
00:04:41Réellement, quand j'ai découvert à la télévision le foot féminin,
00:04:45je l'ai trouvé à l'époque presque plus intéressant que le foot masculin
00:04:50parce qu'elles respectaient les règles,
00:04:52elles ne se roulaient pas par terre,
00:04:54elles n'injuriaient pas l'arbitre.
00:04:56Et peu à peu, malheureusement,
00:04:58on a vu une grande graine s'installer également dans le foot féminin.
00:05:03Mais je ne connaissais pas ce foot féminin japonais.
00:05:06Ça donne envie d'aller regarder, ça c'est sûr.
00:05:07Et notamment la Vincentin Tabacca.
00:05:09Non, Tanaka.
00:05:10Vous êtes sûr ?
00:05:12Si tu veux gagner, Tanaka marqué.
00:05:21Moi jeudi, commencer une émission comme ça,
00:05:23je préfère annuler.
00:05:24On la redémarre depuis le début.
00:05:25C'est-à-dire qu'on va renvoyer le générique
00:05:27et on recommence depuis le début.
00:05:29On peut peut-être remarquer que, de manière générale,
00:05:31les Orientaux et les extrêmes Orientaux surtout,
00:05:34sont très respectueux des règles.
00:05:35Ah bah oui, c'est sûr.
00:05:37En même temps, parfois, ils n'ont pas le choix.
00:05:39Oui, ils n'ont pas le choix.
00:05:40Mais justement, ils font les choses de manière très dévouée
00:05:41comparé aux Occidentaux,
00:05:42qui eux, prennent beaucoup plus de recul.
00:05:44Et ils ne s'ennuient jamais.
00:05:45Oui, c'est ça.
00:05:46Ils font tout rafo.
00:05:47Exactement.
00:05:48Emmanuel Abramovitch qui a couru, donc il reprend son souffle.
00:05:51Comme il y avait une polémique sur le voile dans le sport,
00:05:54je me suis livré cette semaine à une recherche
00:05:57pour trouver des photos des équipes de football féminines.
00:06:02Et toutes les photos d'équipes féminines de football
00:06:05que j'ai trouvées concernant les équipes nationales
00:06:07algériennes, tunisiennes, marocaines,
00:06:09aucune ne porte le voile.
00:06:11Alors, je reste avec une interrogation qui m'obsède.
00:06:14Voilà.
00:06:15Ce n'est pas tout à fait le sujet,
00:06:16mais on disait bien d'en avoir parlé aussi.
00:06:18J'ai trouvé ça paradoxal.
00:06:19Voilà.
00:06:20En tout cas, Emmanuel,
00:06:21merci de nous avoir donné ce joli coup de cœur
00:06:24pour avoir noté.
00:06:25C'est très intéressant.
00:06:26Dans un instant, le réquisitoire du procureur.
00:06:28Bonsoir, monsieur le procureur.
00:06:29On va parler de Trump qui démantèle des ministères.
00:06:32Je vais me demander si c'est possible en France.
00:06:35Les ministères de l'éducation nationale.
00:06:37Par exemple.
00:06:38On en parle dans un instant.
00:06:39Soyez les bienvenus.
00:06:47Bienvenue à tous
00:06:48et bienvenue à cette joyeuse bande du jour
00:06:50avec Philippe Bilger en tête de ligne.
00:06:52À côté de lui, Gilles Boussingo
00:06:54qui est journaliste média
00:06:55et Emmanuel Abramovitch
00:06:56qui est enfin arrivé après des heures et des heures
00:06:59après des heures de marche dans le sable.
00:07:02C'est ça.
00:07:03Dans la neige pour venir.
00:07:04Oui, c'est ça.
00:07:05Il est venu quand même.
00:07:06Il est arrivé.
00:07:07Porte-parole du Bureau national de vigilance
00:07:08contre l'antisémitisme.
00:07:09On vous souhaite la bienvenue.
00:07:10C'est les vraies voix du jour.
00:07:12Et tout de suite,
00:07:13c'est le coup de projecteur des vraies voix.
00:07:15Le réquisitoire du procureur.
00:07:17Les vraies voix Sud Radio.
00:07:19Le réquisitoire du procureur.
00:07:21Philippe Bilger.
00:07:23Et vous allez requérir sur la nouvelle mesure
00:07:25de Donald Trump,
00:07:26visant à, on va dire,
00:07:27éparpiller façon puzzle,
00:07:29certains ministères.
00:07:30Absolument.
00:07:31Il a démantelé,
00:07:32notamment le ministère de l'éducation nationale,
00:07:36en délestant le pouvoir central
00:07:40en ce qui concerne ce ministère
00:07:42de beaucoup de moyens
00:07:43et en confiant le reste
00:07:45le plus possible aux états.
00:07:47Mais au fond,
00:07:48c'est moins Donald Trump
00:07:49qui m'intéressait paradoxalement
00:07:51que le fait qu'en France,
00:07:53parfois,
00:07:54il m'est arrivé de dire en riant
00:07:56qu'au fond,
00:07:57je pourrais aisément me passer
00:07:59en tant que citoyen
00:08:01du ministère de la culture
00:08:03et du ministère de la justice
00:08:05dans la mesure...
00:08:06On pourrait espérer que
00:08:08l'effervescence
00:08:10de notre France
00:08:12supérait largement
00:08:13ses bureaucraties officielles.
00:08:15Et, évidemment,
00:08:17ça ne se fera jamais,
00:08:18j'entends bien.
00:08:19Mais parfois,
00:08:20je suis tenté,
00:08:21quand je vois les délires
00:08:23de Donald Trump
00:08:24et ses provocations,
00:08:25de me dire
00:08:26« Et si on faisait quelque chose
00:08:28comme ça en France ? »
00:08:30C'est vrai qu'en France,
00:08:31on a quand même eu le privilège
00:08:32d'avoir un ministère du temps libre.
00:08:34Je pense que c'est le seul pays au monde
00:08:35qui l'ait vécu,
00:08:36c'était en 1981.
00:08:37Est-ce qu'il n'y a pas
00:08:38certains ministères ?
00:08:39Aux Etats-Unis,
00:08:40il y a 15 ministres.
00:08:4115 ou 17 ministres.
00:08:42Inéluctablement,
00:08:43en France,
00:08:44on est plutôt à 40.
00:08:45Est-ce qu'il n'y aurait pas
00:08:46quand même des petits trucs à faire ?
00:08:47Un peu de ménage à faire, oui.
00:08:48Il y a un ministère des Relations
00:08:49avec le Parlement.
00:08:50On se demande véritablement
00:08:51quelles sont ses fonctions.
00:08:52Faire les relations avec le Parlement.
00:08:53Voilà, exactement.
00:08:54Franchement, un ministre pour ça,
00:08:55ça paraît beaucoup.
00:08:56Ça mérite un ministère.
00:08:57Après, pour répondre
00:08:58sur ce que dit Philippe,
00:08:59le ministère de l'Enseignement
00:09:01aux Etats-Unis
00:09:02ne dicte pas les programmes
00:09:04qui sont enseignés dans les écoles.
00:09:05Alors que le ministère
00:09:06de l'Éducation nationale
00:09:07le fait en France.
00:09:08C'est le cas, oui.
00:09:09Donc, ça, c'est tout à fait politique
00:09:10pour le coup.
00:09:11Donc, du coup,
00:09:12peut-être que les retombées
00:09:13de la suppression
00:09:14aux Etats-Unis du ministère
00:09:15seraient moins importantes
00:09:16qu'en France.
00:09:17Oui.
00:09:18Et alors que le démantèlement
00:09:20de l'éducation nationale
00:09:22aux Etats-Unis,
00:09:23les fléaux venaient en grande partie
00:09:25de la période du Covid.
00:09:27En effet.
00:09:28Un ministère,
00:09:29c'est censé être une institution,
00:09:30quelque chose d'imboulonnable
00:09:31qui permet à l'État,
00:09:32aux citoyens,
00:09:33d'évoluer de la meilleure des façons
00:09:36et plutôt même,
00:09:37en l'occurrence,
00:09:38de s'élever vers le haut.
00:09:39Et pourtant, en France,
00:09:41nous avons un problème
00:09:42qui n'est pas que chez nous.
00:09:44C'est que nos institutions
00:09:45sont de plus en plus lourdes
00:09:46en termes de personnel,
00:09:48de moins en moins effectives.
00:09:50C'est-à-dire que la qualité des services
00:09:52est de moins en moins appréciée
00:09:54par les citoyens
00:09:55qui sont censés en bénéficier.
00:09:57Et il y a aussi peut-être
00:09:58un ménage intellectuel
00:10:00dans une partie de l'État profond
00:10:02qui fait que maintenant,
00:10:03c'est l'idéologie
00:10:04qui guide certains
00:10:05qui ne sont plus
00:10:06au service de l'État.
00:10:07Et c'est difficile,
00:10:08effectivement,
00:10:09de continuer de s'embourber
00:10:11comme cela.
00:10:12Nous avons quelques exemples.
00:10:14Il est inutile
00:10:15de revenir dessus.
00:10:16Mais vous savez très bien
00:10:17à quoi je fais allusion.
00:10:18Et peut-être que si
00:10:20les ministères
00:10:22se comptenaient
00:10:24et se comportaient mieux,
00:10:25un nouveau président élu
00:10:27les respecterait
00:10:28à un point tel
00:10:29qu'il ne ferait pas
00:10:30ce genre de choses.
00:10:31Allez, merci les amis.
00:10:33Tout de suite, les trois mots
00:10:34dans l'actu.
00:10:35C'est Félix Mathieu.
00:10:36C'est terrible,
00:10:37on lance des vidéos,
00:10:38les vraies vidéos.
00:10:39Et puis Emmanuel,
00:10:40c'est l'intelligence.
00:10:41C'est le roulon
00:10:42qu'on préfère.
00:10:44Les amis,
00:10:45on est dans une autre séquence.
00:10:47Trois mots dans l'actu,
00:10:48Félix,
00:10:49qui sont affiche,
00:10:50éducation
00:10:51et électricité.
00:10:52La France insoumise
00:10:53condamnée pour atteinte
00:10:54au droit à l'image
00:10:55de Cyril Hanouna.
00:10:56Après l'affiche
00:10:57accusée d'antisémitisme,
00:10:58le mouvement devra verser
00:10:593500 euros à l'animateur
00:11:00en attendant le procès pénal.
00:11:01Donald Trump
00:11:02se met en scène
00:11:03avec des enfants
00:11:04sur des bureaux d'écoliers
00:11:05pour signer ce décret
00:11:06supprimant le ministère
00:11:07de l'éducation
00:11:08et puis de l'électricité
00:11:09dans l'air entre EDF,
00:11:10l'Élysée et le gouvernement.
00:11:11La présidence annonce
00:11:12le non-renouvellement
00:11:13du PDG Luc Raymond.
00:11:14Matignon annonce
00:11:15dans la foulée
00:11:16le nom de son successeur
00:11:17Bernard Fontana.
00:11:21L'affiche avait provoqué
00:11:22un tollé.
00:11:23Le tribunal judiciaire
00:11:24de Nanterre
00:11:25condamna les filles
00:11:26en référé dans l'affaire
00:11:27de la caricature
00:11:28de Cyril Hanouna.
00:11:293500 euros de dommages
00:11:30et intérêts
00:11:31à verser à l'animateur
00:11:32pour atteinte
00:11:33à son droit à l'image.
00:11:34Le caractère antisémite
00:11:35du visuel
00:11:36devra être examiné
00:11:37lors du procès pénal à venir
00:11:38suite à la plainte
00:11:39de Cyril Hanouna.
00:11:40Plusieurs responsables
00:11:41ont concédé une erreur
00:11:42ou une maladresse
00:11:43suite au retrait
00:11:44de cette affiche
00:11:45publiée sur les réseaux sociaux
00:11:46par LFI.
00:11:47Mais le fondateur
00:11:48du mouvement Jean-Luc Mélenchon
00:11:49a plusieurs fois contesté
00:11:50l'antisémitisme
00:11:51de cette affiche.
00:11:52Regardez le vice
00:11:53de ces gens.
00:11:54Oui,
00:11:55il y a peut-être
00:11:56une allusion.
00:11:57Comme ils sont complètement
00:11:58obsédés
00:11:59et qu'ils ont à la maison
00:12:00les collections d'affiches
00:12:01d'extrême droite
00:12:02que leur avaient laissé
00:12:03leurs grands-parents,
00:12:04ils les regardent
00:12:05tous les cinq minutes.
00:12:06Ah, celle-là, je la connais.
00:12:07Pas de bol, nous,
00:12:08on n'a pas ces affiches.
00:12:09C'est une habitude
00:12:10pour moi, ce que je dis
00:12:11à mes camarades,
00:12:12il va falloir vérifier
00:12:13tout le temps
00:12:14la religion des gens
00:12:15qu'on caricature.
00:12:16Nous ne sommes pas antisémites.
00:12:17Par pitié,
00:12:18lâchez-nous.
00:12:19Occupez-vous
00:12:20de ce qu'on raconte vraiment.
00:12:21Mais arrêtez avec ce cirque
00:12:22des antisémites
00:12:23et puis les caricatures,
00:12:24le nez trop long,
00:12:25les cheveux sont trop courts.
00:12:26Enfin, tout ça
00:12:27n'a aucun sens.
00:12:28Le tribunal judiciaire
00:12:29de Nanterre,
00:12:30en plus de cette condamnation
00:12:31de la France insoumise,
00:12:32a aussi interdit
00:12:33la reproduction
00:12:34sur tout support
00:12:35de cette affiche.
00:12:36On n'est pas un peu
00:12:37sur de la mauvaise foi,
00:12:38Philippe ?
00:12:39Tous ceux qui critiquent
00:12:40ont les affiches
00:12:41de la collaboration
00:12:42chez eux depuis des années.
00:12:43Et surtout,
00:12:44ce qui me frappe,
00:12:45c'est qu'il n'est pas courageux.
00:12:46Au fond,
00:12:47l'affiche
00:12:48est une horreur,
00:12:49mais
00:12:50on pourrait
00:12:51aimer
00:12:52un leader
00:12:53qui assumerait,
00:12:54j'allais dire,
00:12:55ses dérives,
00:12:56qu'il les dise
00:12:57« je l'ai voulu,
00:12:58j'ai voulu le faire
00:12:59parce que je n'aime pas
00:13:00Anouna ».
00:13:01Mais cette lasté,
00:13:02comme vous l'avez très bien
00:13:03dit, Cécile,
00:13:04prétendent qu'il ne l'a pas vu.
00:13:05Cécile,
00:13:06prétendent qu'il ne l'a pas vu.
00:13:07Cécile,
00:13:08prétendent qu'il ne l'a pas vu.
00:13:09Cécile,
00:13:10prétendent qu'il ne l'a pas vu.
00:13:11Cécile,
00:13:12prétendent qu'il ne l'a pas vu.
00:13:13Cécile,
00:13:14prétendent qu'il ne l'a pas vu.
00:13:15Cécile,
00:13:16prétendent qu'il ne l'a pas vu.
00:13:17Cécile,
00:13:18prétendent qu'il ne l'a pas vu.
00:13:19Cécile,
00:13:20prétendent qu'il ne l'a pas vu.
00:13:21Cécile,
00:13:22prétendent qu'il ne l'a pas vu.
00:13:23Cécile,
00:13:24prétendent qu'il ne l'a pas vu.
00:13:25Cécile,
00:13:26prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:13:27Cécile,
00:13:28prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:13:29Cécile,
00:13:30prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:13:31Cécile,
00:13:32prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:13:33Cécile,
00:13:34prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:13:35Cécile,
00:13:36prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:13:37Cécile,
00:13:38prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:13:39Cécile,
00:13:40prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:13:41Cécile,
00:13:42prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:13:43Cécile,
00:13:44prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:13:45Cécile,
00:13:46prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:13:47Cécile,
00:13:48prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:13:49Cécile,
00:13:50prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:13:51Cécile,
00:13:52prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:13:53Cécile,
00:13:54prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:13:55Cécile,
00:13:56prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:13:57Cécile,
00:13:58prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:13:59Cécile,
00:14:00prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:14:01Cécile,
00:14:02prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:14:03Cécile,
00:14:04prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:14:05Cécile,
00:14:06prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:14:07Cécile,
00:14:08prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:14:09Cécile,
00:14:10prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:14:11Cécile,
00:14:12prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:14:13Cécile,
00:14:14prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:14:15Cécile,
00:14:16prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:14:17Cécile,
00:14:18prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:14:19Cécile,
00:14:20prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:14:21Cécile,
00:14:22prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:14:23Cécile,
00:14:24prétendant qu'il ne l'a pas vu.
00:14:25Il y avait quand même une épaisseur intellectuelle, politique,
00:14:28une connaissance des besoins des Français.
00:14:30Aujourd'hui, il n'y a plus rien du tout.
00:14:32Il n'y a que de l'invective, la désignation d'une cible,
00:14:34mais on fait comme si ce n'était pas une cible,
00:14:36mais on caresse toujours dans le sens du poil sa clientèle.
00:14:39Et ça, ça devient anti-national.
00:14:41Et le deuxième mot, éducation.
00:14:43Donald Trump qui signe un décret pour supprimer le ministère de l'Éducation.
00:14:46Oui, signature de décret.
00:14:47À la mise en scène, il l'a encore bien soigné.
00:14:52Vous voulez que je le fasse ?
00:14:53Il y avait des enfants installés sur des petits bureaux d'écoliers
00:14:55dans une salle de la Maison Blanche,
00:14:57transformée pour l'occasion en salle de classe d'un jour.
00:14:59Puis oui, Donald Trump signe ensuite le décret
00:15:01supprimant le ministère fédéral de l'Éducation.
00:15:06Alors oui, précisons bien fédéral,
00:15:07parce que les États-Unis étant un État fédéral,
00:15:09ce n'est pas comme s'ils supprimaient le ministère de l'Éducation nationale
00:15:12chez nous en France.
00:15:13La prérogative revient déjà largement aux différents États.
00:15:16Ce ministère fédéral avait un rôle, on va dire, d'appoint,
00:15:19notamment pour les zones sous-dotées, pour les aider.
00:15:21Donald Trump a ensuite vanté les vertus de cette promesse de campagne.
00:15:30On va tout simplement renvoyer l'éducation aux États,
00:15:32là où elle doit être.
00:15:33Il s'agit d'une mesure très populaire,
00:15:35mais surtout d'une mesure de bon sens.
00:15:37Et ça va marcher.
00:15:38Absolument, ça va marcher.
00:15:41Et je peux vous dire,
00:15:42pour avoir discuté avec les gouverneurs et d'autres dans les États,
00:15:45ils le veulent vraiment.
00:15:47Ils veulent reprendre leurs enfants
00:15:49et leur donner un véritable enseignement individuel.
00:15:52Le coût sera probablement réduit de moitié
00:15:55et l'éducation sera peut-être bien, bien meilleure.
00:15:59Donald Trump avec la traduction de Thomas Ranou pour Sud Radio.
00:16:02En réalité, au-delà du décret présidentiel,
00:16:04il faut aussi un vote du Congrès pour finaliser, dans les faits,
00:16:06cette suppression du ministère fédéral de l'Éducation.
00:16:08Est-ce que son inspirateur, ce n'est pas Milley ?
00:16:11Afouera !
00:16:12Oui, enfin...
00:16:13Mais Trump, on savait que lorsqu'il reviendrait au pouvoir,
00:16:17il tiendrait ses promesses pour le meilleur ou pour le pire.
00:16:20Gilles Boussingo ?
00:16:21Oui, et puis il aime sa mettre en scène.
00:16:22C'est une façon pour lui d'exécuter ce qu'il a promis.
00:16:26Après, il n'a pas la majorité,
00:16:29donc le Congrès n'est pas dit que vote véritablement le...
00:16:32Il a une majorité au Congrès.
00:16:34Alors les Républicains sont majoritaires au Congrès, si, si.
00:16:36Je crois aux deux chambres.
00:16:37Ils sont majoritaires au Sénat et à la Chambre des représentants.
00:16:39Absolument.
00:16:40Ah oui ?
00:16:41Ils sont majoritaires dans les deux.
00:16:43Dans les deux.
00:16:46C'est le afouérisme qui part du sud de l'Amérique vers le nord de l'Amérique, c'est ça ?
00:16:50Non, pas du tout.
00:16:51J'aime bien ce mot-là, l'afouérisme.
00:16:52Oui, mais je pense plus à la multitude de qualificatifs que l'on utilise pour Trump,
00:17:00sans jamais vouloir décrypter ou essayer de comprendre ce qu'il fait,
00:17:04d'une façon qui nous surprend, mais qu'il fait quand même.
00:17:07Et qui est quand même d'une attente populaire.
00:17:10Nous avons nous-mêmes de grandes difficultés avec notre système éducatif public, notamment.
00:17:16Je vous rappelle que la majorité des gens qui font des agressions au couteau
00:17:20sont passés par l'école publique.
00:17:22Donc, critiquer Trump parce qu'il est comme ci, comme ça, etc.
00:17:26Observons ce qu'il fait, pourquoi il le fait.
00:17:28C'est un raccourci un peu facile.
00:17:30Oui, mais c'est un raccourci facile.
00:17:32Mais je veux dire, l'éducation publique, c'est la France de demain.
00:17:35C'est notre pays de demain.
00:17:37Donc, c'est le respect des anciens d'hier, etc.
00:17:40Il y a une rigueur intellectuelle, morale, civique que l'on ne trouve plus.
00:17:46Ça rappelle les cours d'éducation.
00:17:48En tout cas, beaucoup moins, ça c'est sûr.
00:17:50Troisième mot, électricité.
00:17:52Avec ce changement à la tête des DS.
00:17:54L'Elysée annonçait cet après-midi le remerciement de l'actuel PDG Luc Raymond.
00:17:58On savait qu'il y avait de l'électricité dans l'air entre lui et le président Macron.
00:18:02De l'électricité dans l'air à propos notamment de la maîtrise des coûts.
00:18:06Et du calendrier sur le programme de relance du nucléaire.
00:18:09Alors, dans la foulée de cette annonce de l'Elysée,
00:18:12Matignon annonçait son remplacement par le directeur général actuel de Framatome, Bernard Fontana.
00:18:17L'homme de la situation a aussitôt vanté le Premier ministre François Bayrou.
00:18:21C'est le patron de Framatome.
00:18:23C'est-à-dire ceux qui ont joué un rôle dans la filière nucléaire très importante.
00:18:29C'est un industriel.
00:18:30C'est-à-dire qu'il a l'habitude de diriger des équipes, d'accélérer des chantiers.
00:18:35Donc le choix qui a été fait, c'est un choix pour projeter EDF vers l'avenir.
00:18:41Et naturellement, le président d'EDF sortant, M. Raymond,
00:18:45a eu aussi sa part de responsabilité pour moderniser l'entreprise.
00:18:50Une petite politesse quand même.
00:18:51On peut dire que le PDG sortant est remercié dans tous les sens du terme au passage.
00:18:55Il a été mis sous tension.
00:18:57Luc Raymond a commis le pire.
00:18:59Il a résisté.
00:19:00C'est dramatique.
00:19:01L'autre est sans doute très bien.
00:19:04Merci en tout cas.
00:19:06Merci Félix, Mathieu.
00:19:07Vous revenez.
00:19:08Vous restez avec nous.
00:19:09Dans un instant, on va revenir sur cette désillusion à Pibrac.
00:19:12Une jeune mère qui démissionne, épuisée par la charge mentale du poste.
00:19:16Alors parlons vrai.
00:19:17Est-ce que pour vous, les mères sont abandonnées par l'État ?
00:19:20Il y a cette question.
00:19:21Violence désadministrée, faible rémunération, horaire à rallonge.
00:19:24Les mères ont-ils raison de démissionner ?
00:19:25Vous dites oui à 79%.
00:19:27Vous voulez réagir ?
00:19:28Zach attend vos appels au 0826 300 300.
00:19:32Jean-François Avigy est avec nous, maire de Bure sur Yvette en Essonne
00:19:35et vice-président de l'Association des Mères de France.
00:19:37Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:19:40Petite question un peu cash, mais on vise toujours l'État.
00:19:43Est-ce que les administrés ne sont pas aussi un peu responsables ?
00:19:47Non, ce n'est pas que les administrés.
00:19:50Nous, on est au service des administrés.
00:19:52Donc, on se travaille tous les jours au quotidien.
00:19:55Mais comme le dit notre président David Lysnard,
00:19:5740 mères qui démissionnent tous les mois, c'est 40 mères de trop.
00:20:01Il faut absolument que ça s'arrête.
00:20:03On reste ensemble jusqu'à 19h.
00:20:050826 300 300, vous pouvez commenter dans quelques instants.
00:20:09A tout de suite.
00:20:11Retour des vrais voix avec une Cécile de Ménibus printanière,
00:20:14tout comme Philippe Bilger, Emmanuel Abramovitch et Gilles Boussingo.
00:20:18Et c'est évidemment l'heure du grand débat.
00:20:21Les vrais voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:20:25La grogne des mères de France.
00:20:27Il a supprimé aux mères la taxe d'habitation.
00:20:29Ce qui est idiot, parce qu'en réalité, en faisant ça,
00:20:31on enlève ce qui permet aux mères de gérer leur commune.
00:20:34Oui, quand la France va mal, quand la France se déchire,
00:20:36les mères sont là pour réparer à proximité.
00:20:39C'est devenu très compliqué pour les mères.
00:20:40Il n'a pas tant de pouvoir que ça.
00:20:42Contre la suppression de la taxe d'habitation,
00:20:44la baisse régulière des dotations de l'État,
00:20:46le coût délirant l'hiver dernier, on s'en souvient de l'énergie.
00:20:49Bien beaucoup de communes aujourd'hui se retrouvent sur le flanc.
00:20:53Et Camille Pouponneau, qui est mère,
00:20:56qui était maire de Pibrac en Haute-Garonne,
00:20:58raconte pourquoi elle a démissionné 4 ans plus tard.
00:21:00Prise en tonneille entre les normes contradictoires,
00:21:03les budgets contraints et la sollicitation à toute heure
00:21:06des administrés, 70 heures de travail par semaine,
00:21:08100 marches de manœuvre.
00:21:10Comme elle, plus de 2400 mères ont jeté l'éponge depuis 2020.
00:21:14Alors parlons vrai, à un an des municipales,
00:21:16craignez-vous qu'on manque de candidats
00:21:18et donc d'élus locaux dans un an ?
00:21:20Et à cette question, violence des administrés,
00:21:22faible rémunération, horaire à rallonge,
00:21:24les maires ont-ils raison de démissionner ?
00:21:26Vous dites oui à 87%. Vous voulez réagir ?
00:21:28Le 0826 300 300.
00:21:30Et notre invité, Jean-François Bigier,
00:21:32maire de Burs-sur-Yvette dans l'Essonne
00:21:34et vice-président de l'Association des maires de France,
00:21:36bienvenue sur Sud Radio, Philippe Bilger.
00:21:38Je crains qu'on alterne assez régulièrement sur Sud Radio
00:21:42comme dans d'autres médias,
00:21:44sur les sujets contrastés suivants.
00:21:47La fonction de maire est la plus belle dans notre vie politique
00:21:52et la seconde, c'est est-ce qu'il est normal
00:21:56que les maires démissionnent en masse ?
00:21:59Autrement dit, entre la lumière et l'ombre,
00:22:02en permanence, on est obligé de choisir
00:22:05et je regrette que, évidemment,
00:22:08les dangers qui sont évoqués
00:22:10et qui font partir les maires
00:22:12sont indiscutables, sont éprouvants.
00:22:15Moi, ce que je regrette tout de même,
00:22:17et il est facile de regretter
00:22:19quand on n'est pas confronté aux défis qu'ils connaissent,
00:22:22qu'ils ne tiennent pas
00:22:24alors qu'ils exercent un formidable métier.
00:22:27Je pourrais le dire pour d'autres métiers,
00:22:30d'autres fonctions,
00:22:32mais je les comprends,
00:22:34mais je voudrais qu'ils restassent,
00:22:37mon Dieu, en poste,
00:22:39parce que 40, vous l'avez rappelé,
00:22:42qui partent de manière régulière,
00:22:44c'est effrayant.
00:22:47Oui, effectivement,
00:22:51c'est tellement rare maintenant
00:22:53d'entendre l'imparfait du subjonctif.
00:22:55Après, le problème du maire,
00:22:57c'est que, d'une manière générale,
00:22:59la société française s'est quand même
00:23:01énormément dégradée sur le plan de la violence
00:23:03et des communications interpersonnelles entre les gens.
00:23:05Du coup, le maire sert de tampon aujourd'hui.
00:23:07Et qui plus est, aujourd'hui,
00:23:09le maire a une responsabilité pénale
00:23:11qui est ouverte tous azimuts.
00:23:13Dès qu'il y a un problème,
00:23:15ou qu'il y a un trou dans un trottoir,
00:23:17c'est le maire qui est responsable pénalement.
00:23:19Et pourtant, il y a la loi fonction.
00:23:21Oui, bien sûr, mais malgré tout,
00:23:23ça ne suffit pas à endiguer ce genre de problème.
00:23:25Le maire est tout le temps le dos tendu,
00:23:27craignant que pour la moindre chose
00:23:29qu'il puisse décider,
00:23:31il y ait une levée de bouclier
00:23:33qu'on lui tombe dessus à bras raccourcis.
00:23:35Ça rend une position de maire très souvent
00:23:37intenable.
00:23:39C'est ce que je disais tout à l'heure
00:23:41sur la violence,
00:23:43on voit souvent l'invective vis-à-vis des maires
00:23:45qui est souvent injustifiée.
00:23:47Un maire qui démissionne,
00:23:49c'est la République, la démocratie
00:23:51française qui s'en va.
00:23:53C'est effectivement un référent
00:23:55pour un grand nombre
00:23:57de Français
00:23:59dans des villages,
00:24:01dans des villes de moyenne importance.
00:24:03Et ce sont des gens
00:24:05qui ont voté à l'unanimité
00:24:07et qui perdent pourtant
00:24:09l'homme, la femme
00:24:11qu'ils avaient choisi démocratiquement.
00:24:13Donc c'est très profond
00:24:15un maire qui s'en va,
00:24:17c'est très significatif d'un mal-être.
00:24:19Il devrait être protégé
00:24:21beaucoup plus par l'État
00:24:23et pas raquetté, rançonné,
00:24:25mis à l'amende, quasiment
00:24:27condamné à obéir au doigt et à l'œil.
00:24:29Justement, on leur a retiré
00:24:31leurs moyens de subvention
00:24:33et ce qui les rend dépendants
00:24:35de l'État
00:24:37qui, eu égard ses problèmes budgétaires,
00:24:39n'est plus en mesure d'honorer
00:24:41ce qu'il doit et en plus fait
00:24:43de la politique politicienne.
00:24:45Très très dur d'être maire aujourd'hui
00:24:47et de bien s'occuper de ses administrés.
00:24:49Jean-François Vigée, vous êtes maire de Bure-sur-Yvette,
00:24:51c'est en Essonne, vice-président
00:24:53de l'Association des maires de France.
00:24:55Est-ce que quelque part aujourd'hui, être maire,
00:24:57ce n'est pas la quadrature du cercle ?
00:24:59On vous demande plus
00:25:01avec moins d'argent, etc.
00:25:03D'abord,
00:25:05je voudrais revenir à un fondamental
00:25:07pour moi très important,
00:25:09c'est que maire, c'est pour moi
00:25:11l'un des plus beaux métiers du monde,
00:25:13même si on ne peut pas dire que c'est un métier,
00:25:15c'est un mandat, mais s'occuper d'une ville,
00:25:17c'est-à-dire en même temps
00:25:19regarder l'évolution
00:25:21de sa ville dans quinze ans,
00:25:23c'est-à-dire construire sa ville ou reconstruire sa ville
00:25:25et s'occuper du quotidien
00:25:27de ses habitants par les services
00:25:29publics, scolaires, sociaux,
00:25:31associatifs, par la rénovation
00:25:33d'équipements publics,
00:25:35c'est magnifique,
00:25:37et c'est vrai que c'est très exaltant à mener au quotidien,
00:25:39mais c'est un mandat
00:25:41qui est devenu
00:25:43extrêmement complexe,
00:25:45pour lequel nous subissons
00:25:47beaucoup de pression,
00:25:49pour lequel on demande des résultats
00:25:51de plus en plus rapides, quasi immédiats,
00:25:53et depuis quelques
00:25:55années, pour lequel
00:25:57les maires ou leurs familles peuvent subir
00:25:59des violences physiques ou morales,
00:26:01ce qui est devenu ça totalement
00:26:03inacceptable.
00:26:05Et donc, nous l'exerçons
00:26:07dans des conditions, il faut le dire, de plus en plus
00:26:09difficiles, par cette pression
00:26:11qui s'accentue,
00:26:13et aussi, disons-le,
00:26:15dans le cadre
00:26:17d'un désengagement financier
00:26:19de l'État qui ne cesse pas,
00:26:21et dans le cadre aussi de normes
00:26:23qui nous tombent dessus. Il y a un rapport sénatorial
00:26:25qui est sorti il n'y a pas longtemps qui dit qu'en quatre
00:26:27ans, ce sont quatre milliards de normes qui sont
00:26:29tombées sur les communes.
00:26:31À l'Association des maires de France,
00:26:33on essaie d'examiner
00:26:35tout ça à la loupe, autour de notre
00:26:37président David Lissnard, et on voit
00:26:39bien dans toutes nos instances
00:26:41que le mandat se complexifie,
00:26:43devient de plus en plus difficile.
00:26:45Donc, énormément de respect
00:26:47pour cette maire
00:26:49qui a quitté ses fonctions,
00:26:51mais vous remarquerez que 40
00:26:53démissions par mois, c'est
00:26:55énorme, et c'est extrêmement préoccupant
00:26:57pour la démocratie locale.
00:26:59Vous êtes maire ou élu local,
00:27:01ou vous l'avez été, venez témoigner
00:27:03au 0800 26 300 300.
00:27:05Monsieur le maire, sans compter
00:27:07les sièges de
00:27:09conseillers municipaux qui sont vacants.
00:27:11Aujourd'hui, il y en a quand même 57 000,
00:27:13ce qui est important, c'est-à-dire que c'est aussi
00:27:15le maire, mais aussi l'engagement
00:27:17de certains citoyens auprès
00:27:19de la mairie.
00:27:21Oui, parce que, pour le coup,
00:27:23les citoyens qui s'engagent
00:27:25dans une liste, on les prévient
00:27:27qu'ils s'engagent pour six ans, ce qui est une durée
00:27:29quand même assez longue.
00:27:31Ils ont un métier, ils ont une famille,
00:27:33ils ont une vie à côté, et
00:27:35au bout d'un moment, cette
00:27:37pression, cette complexité peut les amener
00:27:39à renoncer. Donc, on est
00:27:41là aussi pour les entourer, pour essayer
00:27:43de dialoguer avec eux, mais au bout d'un
00:27:45moment, il y a
00:27:47la décision qu'on prend d'arrêter
00:27:49ces fonctions. Donc, c'est vrai que c'est problématique,
00:27:51et c'est vrai qu'il faut absolument
00:27:53qu'on apporte des solutions concrètes
00:27:55à cette situation qui va en s'amplifiant.
00:27:57On le sent bien.
00:27:59Philippe Bélicard, bonjour.
00:28:01Monsieur le maire, vous avez rappelé
00:28:03les deux fléaux qui menacent
00:28:05à l'heure actuelle les mairies.
00:28:07Le désengagement de l'État, et puis
00:28:09évidemment la contestation
00:28:11de plus en plus vive
00:28:13de ce qui représente le pouvoir
00:28:15officiel, en l'occurrence celui
00:28:17des maires, avec les agressions,
00:28:19les insultes, les injures,
00:28:21et parfois la mensuétude
00:28:23scandaleuse de la justice.
00:28:25Si vous aviez à choisir
00:28:27entre ces deux mots, est-ce que
00:28:29le plus grave ne serait pas le
00:28:31désengagement de l'État, qui lui
00:28:33pourrait ne pas trahir
00:28:35la mission qui est la sienne ?
00:28:37Alors, il y a
00:28:39deux choses, parce que le désengagement
00:28:41de l'État, il n'est que d'un côté.
00:28:43Nous, on souffre évidemment d'un désengagement
00:28:45financier de l'État, et vous le citiez
00:28:47au début du débat.
00:28:49La suppression de la taxe d'habitation
00:28:51en est un exemple, mais la baisse
00:28:53des dotations consécutives
00:28:55pratiquement tous les ans, nous subissons
00:28:57une baisse des dotations que
00:28:59l'État doit donner aux communes,
00:29:01ce qui complexifie
00:29:03la réalisation de nos budgets.
00:29:05Donc là, on a un désengagement de l'État,
00:29:07et de façon tout à fait
00:29:09contradictoire, nous avons
00:29:11une présence de plus en plus imposante
00:29:13de l'État sur
00:29:15les normes, qui
00:29:17n'arrêtent pas de nous tomber dessus,
00:29:19qui viennent contredire la précédente,
00:29:21et nous avons même parfois
00:29:23l'État qui ne parle pas
00:29:25de la même voie entre
00:29:27le national et le local.
00:29:29Exemple, on encourage tout le monde
00:29:31à rénover ses habitations,
00:29:33à faire de l'isolation par l'extérieur,
00:29:35à poser du photovoltaïque pour la transition écologique,
00:29:37pour les économies d'énergie, tout le monde dit
00:29:39oui, l'État dit il faut y aller, nous on dit
00:29:41également à nos concitoyens, montez des dossiers,
00:29:43vous avez l'architecte des bâtiments
00:29:45de France qui donne des avis
00:29:47défavorables. Donc,
00:29:49quel est, après nous,
00:29:51notre parole ? Vous imaginez
00:29:53qu'est-ce qu'on dit à nos concitoyens
00:29:55quand on est face à de telles décisions ?
00:29:57Tout ça devient vite
00:29:59ingérable. On parle
00:30:010826-300-300,
00:30:03on retrouve Emmanuel, bonsoir Emmanuel.
00:30:05Bonsoir Emmanuel, bienvenue. Bonsoir les amis,
00:30:07oui, oui, oui, oui, tout à l'heure
00:30:09j'entendais un de vos intervenants
00:30:11qui parlait d'Abrakos,
00:30:13si on tombait sur Abrakos, moi j'ai tout de suite
00:30:15pensé, en fait, au maire,
00:30:17au chef du village gaulois d'Astérix,
00:30:19parce que lui aussi,
00:30:21en fait, si vous vous souvenez de cette
00:30:23bande dessinée, il était tout le temps
00:30:25aux prises avec les commerçants qui
00:30:27venaient se plaindre, avec
00:30:29les administrés qui n'étaient pas contents,
00:30:31et puis, en même temps, le village
00:30:33était effectivement assiégé,
00:30:35assiégé par une force
00:30:37obscure, en l'occurrence
00:30:39c'était les Romains, mais là,
00:30:41aujourd'hui, ce sont les normes,
00:30:43les horribles normes
00:30:45qui, en fait, font beaucoup de mal, et je suis
00:30:47d'accord tout à fait avec l'intervenant
00:30:49précédent, parce que, moi,
00:30:51j'ai une vieille maison
00:30:53en Bourgogne, le village,
00:30:55eh bien, je n'ai pas le droit
00:30:57d'installer un Vélux
00:30:59pour utiliser
00:31:01la pièce du haut qui est
00:31:03sous la toiture, parce que
00:31:05le bâtiment est classé,
00:31:07et en même temps,
00:31:09on me demande, si je veux
00:31:11vendre, de dépenser des fortunes
00:31:13pour l'isoler en mettant
00:31:15sur la pierre, à l'intérieur,
00:31:17du polystyrène et des cochonneries comme ça.
00:31:19C'est ubuesque.
00:31:21Absolument, voilà.
00:31:23Donc, si on pouvait,
00:31:25il faudrait un Elon Musk qui vienne
00:31:27et qui nettoie les normes.
00:31:29Restez avec nous, Emmanuel.
00:31:31Philippe est avec nous, de Marmont-Pacha.
00:31:33Bonsoir, Philippe. Bonsoir, monsieur le maire.
00:31:35Monsieur le maire, exactement.
00:31:37Bonsoir, oui.
00:31:39C'est une petite commune du Lot-et-Garonne
00:31:41et visiblement,
00:31:43les problèmes sont en relation
00:31:45avec la taille de la commune, selon vous.
00:31:47Oui, c'est vrai que nous,
00:31:49dans le milieu rural, on n'a peut-être pas
00:31:51les sollicitations qu'il y a dans les
00:31:53communes un peu plus grandes, mais c'est vrai que
00:31:55comme il y a 180 habitants, il y a toujours
00:31:57quelques petits problèmes, mais ce n'est pas
00:31:59quand même trop lourd à gérer.
00:32:01C'est vrai qu'au niveau de l'agglo, je côtoie quand même
00:32:03d'autres maires et je comprends que des fois,
00:32:05c'est un peu lourd et ce n'est pas évident
00:32:07à supporter,
00:32:09parce que quand même, les maires ont des emplois du temps
00:32:11quand même qui sont très très chargés
00:32:13et ils font tout ce qu'ils peuvent,
00:32:15souvent, et dans la majorité
00:32:17des cas, pour que tout se passe bien
00:32:19et tout se déroule bien pour les administrés,
00:32:21donc ils comprennent très mal que des fois,
00:32:23des gens s'emportent, je veux dire, à un moment donné,
00:32:25il faut trouver des solutions
00:32:27et c'est ensemble qu'on les trouve
00:32:29et ce n'est pas en s'apprenant,
00:32:31surtout pas aux élus,
00:32:33qu'on va améliorer la vie sociale
00:32:35de nos concitoyens et de tout le monde.
00:32:37Philippe, une question,
00:32:39combien vous rapporte votre indemnité par mois
00:32:41pour 180 habitants
00:32:43et combien de temps ça vous prend par semaine ?
00:32:45Moi, sur notre commune,
00:32:47ça a été amélioré, j'aurai droit
00:32:49à 1 000 €
00:32:51et je ne les prends pas parce que
00:32:53je n'ai pris que 600 €
00:32:55quand on a monté
00:32:57le conseil municipal parce que
00:32:59je n'étais pas sûr du budget et donc
00:33:01je n'ai que 600 € et c'est vrai que
00:33:03ça me prend pas mal de temps avec l'agglomération,
00:33:05les réunions, les permanences
00:33:07et puis d'aller voir à droite, à gauche
00:33:09et c'est vrai que quand on a encore une activité professionnelle
00:33:11prenante,
00:33:13ce n'est pas évident à gérer
00:33:15après les week-ends et tout.
00:33:17Après, si on fait ça, c'est parce que
00:33:19je suis né sur la commune
00:33:21et voilà,
00:33:23c'est venu petit à petit
00:33:25et ce n'est pas par...
00:33:27Combien de mandats, monsieur le maire, vous, aujourd'hui ?
00:33:29C'est le premier mandat.
00:33:31Je le fais surtout
00:33:33parce que j'ai envie de défendre souvent le monde agricole
00:33:35au milieu de ces agglomérations
00:33:37et c'est quand même important.
00:33:39Sur 44 communes, on n'a plus que
00:33:41deux maires agriculteurs sur la zone
00:33:43algène et
00:33:45c'est très peu et c'est dommage
00:33:47donc c'est important qu'il en reste pour se faire entendre.
00:33:49Jean-François Bigé, quand vous entendez ça,
00:33:51vous vous rendez compte que finalement,
00:33:53le dialogue est primordial
00:33:55finalement quand on est un maire ?
00:33:57C'est permanent, c'est constant,
00:33:59c'est tous les jours, à toutes les heures.
00:34:01Quoi qu'on fasse, qu'on soit en mairie,
00:34:03qu'on soit en dehors de la mairie,
00:34:05il faut savoir qu'à tout moment
00:34:07nos concitoyens
00:34:09nous saisissent de différents sujets
00:34:11du plus petit au plus grand
00:34:13et il faut qu'on apporte des réponses
00:34:15de plus en plus précises, rapides
00:34:17et évidemment favorables.
00:34:19Le témoignage de Philippe Lévrevoy
00:34:21qui est maire d'un petit village qui dit
00:34:23j'ai droit à 1000, je prends 600 seulement
00:34:25c'est quand même la preuve qu'on te disait que
00:34:27les politiques font ça pour l'argent, on peut le saluer
00:34:29et que c'est vraiment pas du tout ce qu'on dit
00:34:31d'une manière, et j'ai pas de complexe
00:34:33à utiliser ce mot-là, vraiment populiste.
00:34:35Oui, c'est un vrai engagement.
00:34:37C'est un sacerdoce.
00:34:39Mais je ne crois pas que l'on devienne maire
00:34:41pour des raisons politiques
00:34:43dans ce genre
00:34:45de ville et de village.
00:34:49On veut être élu d'abord
00:34:51parce qu'on est porté par la majorité
00:34:53que l'on connait personnellement
00:34:55et que nos parents se connaissaient déjà
00:34:57donc on ne peut pas non plus trahir
00:34:59C'est presque un héritage.
00:35:01Absolument, qui nous dépasse
00:35:03et ça implique un respect
00:35:05des règles, des lois
00:35:07on ne trahit pas ceux qui ont voté pour soi
00:35:09parce qu'on les connait.
00:35:11Donc cet engagement populaire, il est majeur.
00:35:13C'est quand même le plus beau mandat du monde.
00:35:15Philippe Bilger, vous auriez aimé être maire d'une ville ?
00:35:17Non, je ne suis pas...
00:35:19Si, au fond j'aimerais beaucoup
00:35:21Non, enfin si !
00:35:23Parce que la question de Cécile
00:35:25est pertinente
00:35:27et donc elle n'appelle pas une réponse péremptoire
00:35:29contrairement à ce que vous espérez
00:35:31mon cher Philippe.
00:35:33C'est le fait
00:35:35qu'on a envie
00:35:37de rendre service à ses concitoyens
00:35:39mais en même temps
00:35:41c'est une tâche insurmontable
00:35:43parce qu'il faut être
00:35:45tout le temps sur le front.
00:35:470826 300 300
00:35:49300 avec Pascal qui est avec nous.
00:35:51Bonsoir Pascal.
00:35:53Bonsoir tout le monde.
00:35:55Bravo déjà pour votre émission.
00:35:57Je voulais intervenir
00:35:59parce qu'en fait je suis élu d'une petite commune
00:36:01de 10 000 habitants.
00:36:0310 000 c'est pas mal déjà.
00:36:05Oui, mais nous
00:36:07on se prend vraiment pour un petit village
00:36:09encore.
00:36:11Dans les bouches du Rhône.
00:36:13Et moi je suis
00:36:15élu de ce qu'on appelle des minorités.
00:36:17Je suis élu de l'opposition.
00:36:19Et aujourd'hui
00:36:21je comprends qu'il y a certaines maires
00:36:23qui en ont ras le bol parce que c'est dur.
00:36:25La tâche de maire elle est difficile
00:36:27et c'est une proximité tout le temps.
00:36:29Mais aussi aujourd'hui il y a beaucoup de maires
00:36:31qui ne respectent pas la parole des minorités.
00:36:33Moi par exemple
00:36:35si je vous envoie les photos de mon bureau
00:36:37vous savez que j'ai fait mes permanences.
00:36:39Pas de sauvetage d'hiver pour vous dire.
00:36:41Je reçois les convocations
00:36:43pour le conseil municipal
00:36:454 jours avant il faut que j'étudie tous les dossiers.
00:36:47Le maire ne m'a inclus dans aucune commission.
00:36:49C'est-à-dire qu'en fait moi j'étais
00:36:51uniquement pour être présent
00:36:53au conseil municipal et être une
00:36:55caisse enregistreuse.
00:36:57Et ça c'est bien dommage parce que ça touche la démocratie
00:36:59et il y a plein de gens comme moi qui ne vont pas se lamenter
00:37:01quand on est dans les minorités.
00:37:03Oui, ça me coupe aux jambes.
00:37:05C'est très intéressant ça.
00:37:07Petite réaction de notre maire
00:37:09Jean-François Vigier peut-être là-dessus.
00:37:11Peut-être s'ouvrir à l'opposition aussi.
00:37:13De toute façon
00:37:15la présence de l'opposition est réglementée
00:37:17dans les textes et nous avons
00:37:19des obligations pour que
00:37:21l'opposition puisse s'exprimer
00:37:23et notamment nous avons des délais de convocation
00:37:25à respecter donc
00:37:27il appartient à chaque commune de faire
00:37:29ce travail-là en bonne intelligence
00:37:31avec ses minorités.
00:37:33Moi je veux
00:37:35vraiment rappeler que
00:37:37les maires c'est
00:37:39le dernier rempart de la démocratie.
00:37:41Depuis qu'on a supprimé
00:37:43le cumul entre un mandat de député
00:37:45et de maire ou de sénateur et de maire
00:37:47c'est nous qui connaissons la température
00:37:49dans une commune, dans un territoire.
00:37:51C'est nous qui pouvons faire remonter
00:37:53à l'État. C'est ce que nous disons
00:37:55sans cesse à l'AMF autour de
00:37:57David Lissnard. C'est que si nous
00:37:59ne sommes plus là, il n'y aura
00:38:01personne pour sauver la démocratie.
00:38:03Absolument. Merci beaucoup
00:38:05Jean-François Vigier, maire de Burs-sur-Yvette
00:38:07en Issonne et vice-président
00:38:09de l'Association des maires de France.
00:38:11Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:38:13Dans un instant, qui c'est qui qui l'a dit
00:38:15et qui c'est qui qui l'a gagné, vous le saurez
00:38:17juste après. A bientôt tout de suite.
00:38:19C'est ça.
00:38:21Les vraies voix Sud Radio
00:38:2317h-19h, Philippe David
00:38:25Cécile de Ménibus
00:38:27Et autour de cette table
00:38:29festive des vraies voix jusqu'à 19h
00:38:31avec Philippe David, vous avez reconnu
00:38:33la voix de Philippe Bilger, bien entendu. Celle de
00:38:35Gilles Boussingo, journaliste média.
00:38:37Il n'y a pas besoin de chuchoter, Philippe Bilger, on vous entend.
00:38:39Je me voyais déjà.
00:38:41Quand il faut parler, il n'est pas dans le livre,
00:38:43c'est ça qui est important.
00:38:45Il paraît qu'il n'est pas 18h.
00:38:47Emmanuel Abramovitch
00:38:49est avec nous,
00:38:51porte-parole du Bureau National de Vigilance
00:38:53contre l'Antisémitisme.
00:38:55Et Emmanuel, un autre Emmanuel
00:38:57de Suren, cette fois-ci,
00:38:59c'est à vous de lancer le jingle, Emmanuel.
00:39:01Oui, alors
00:39:03qui l'a dit, qui l'a pas dit,
00:39:05c'est les qui qui l'a pas dit.
00:39:09Je me suis emmêlé.
00:39:11Allez, on l'envoie comme ça.
00:39:13Les vraies voix Sud Radio,
00:39:15le police de l'actu.
00:39:17Ils n'arrivent pas à le dire, alors que nous, on le dit très bien.
00:39:19Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:39:21Dites-le, Emmanuel.
00:39:23Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:39:25Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:39:27Bravo !
00:39:29J'ai mis un an à pouvoir le dire correctement.
00:39:31Écoutez bien, Emmanuel, écoutez bien.
00:39:33Parcoursup s'améliore
00:39:35chaque année. Qui c'est qui
00:39:37qui l'a dit ?
00:39:39Waouh !
00:39:41Madame Borne ?
00:39:43Pas loin. C'était ce matin sur Sud Radio.
00:39:45Ah zut, j'ai raté.
00:39:49C'est la première fois qu'on nomme ce ministre.
00:39:51Ah bon ?
00:39:53Il fait peut-être sa première interview aussi.
00:39:55Il était chez Bourdin, c'est ça ?
00:39:57Non, il était là.
00:39:59C'était
00:40:01Philippe Baptiste, ministre de l'Enseignement.
00:40:05Maintenant, il est connu.
00:40:07De vif, ce matin.
00:40:09Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:40:11À chaque fois qu'il s'agit de l'Algérie, on peut le voir
00:40:13sur le cas de Boislem-Sansalle, sur les OQTF,
00:40:15le Président de la République semble se faire
00:40:17discret. Emmanuel.
00:40:19Alors,
00:40:21ça, c'est
00:40:23Jordan Bardella.
00:40:25Non, mais c'est le même parti.
00:40:27Chenu.
00:40:29Non.
00:40:31O'Doul.
00:40:35Bon, on lise à tout fait.
00:40:37En I.
00:40:39Jacques Obéli.
00:40:41Philippe Bidjerre,
00:40:43vous avez dit en I, Diaz.
00:40:45Mais vous avez fini,
00:40:47j'ai dit Diaz et après
00:40:49recherche orthophoniste pour Philippe Bidjerre.
00:40:53Et d'urgence, d'urgence.
00:40:55SOS des traces amitiées,
00:40:57bonsoir.
00:40:59Qui c'est qui qui l'a dit sur la défense européenne ?
00:41:01Il y a, ah non,
00:41:03j'ai pris celle d'en dessous, pardon. Sur la défense européenne,
00:41:05il y a une unanimité,
00:41:07aujourd'hui. Emmanuel.
00:41:09Alors,
00:41:11euh,
00:41:13Bérou ? Non.
00:41:15Il vous a dit Emmanuel.
00:41:17Macron.
00:41:19Bah oui.
00:41:21Mais attendez, je croyais qu'on s'intéressait
00:41:23à moi.
00:41:25Je plaisante, bien entendu.
00:41:27Entre vous, Abramovitch et Macron sur la question,
00:41:29ça faisait beaucoup d'Emmanuel.
00:41:31Pourtant, le dernier est un peu dérégulé.
00:41:35C'est pas gentil ça.
00:41:37Qui c'est qui qui l'a dit Emmanuel, toujours sur la défense ?
00:41:39Et je vous aide, ce n'est pas un Emmanuel.
00:41:41On est en train de reprendre en masse musculaire.
00:41:47Ça vous fait rire en tout cas.
00:41:49Non, il n'y a pas
00:41:51cet idiot au gouvernement, ça n'existe pas.
00:41:53J'aimerais que ce soit le ministre de l'économie
00:41:55et des finances, mais ça ne doit pas être lui.
00:41:57Bonne réponse, Sébastien Lecornu.
00:41:59Soyez franc, Gilles, dans votre réponse.
00:42:01Allez-y de manière musclée.
00:42:09Qui c'est qui qui l'a dit la négociation sur la réforme
00:42:11des retraites n'est pas morte ?
00:42:13Emmanuel.
00:42:15Alors, et bien,
00:42:17c'est monsieur Pichon, non ?
00:42:19Non, il n'est plus élu,
00:42:21il a été député, ministre, etc.
00:42:23Il a un très gros poste
00:42:25au niveau de l'État.
00:42:27Il s'occupe des sous.
00:42:29À le ministre des finances ?
00:42:31Non.
00:42:33Plus largement.
00:42:35Allez-y, Moscovici.
00:42:41C'est fini, c'est fini.
00:42:43En fait, vous ne nous avez mis que des inconnus.
00:42:45Aujourd'hui, ceux qui se sont exprimés
00:42:47dans les médias, c'était pas...
00:42:49Moscovici, oui, ça va. Lecornu, ça va.
00:42:51Lecornu aussi, quand même.
00:42:53Macron, c'est pas mal non plus.
00:42:55Insiste, vous exagérez.
00:42:57Thomas Ménager,
00:42:59bon ben, c'est pas le plus connu.
00:43:01C'est pas le plus connu.
00:43:03C'était lui.
00:43:05C'était les questions qu'on n'a pas posées.
00:43:07Qui c'est qui qui a gagné ?
00:43:09C'est Philippe Bilger avec 6 points.
00:43:11Devant, à égalité,
00:43:13Emmanuel Abramovitch et Gilles Boussingo.
00:43:15Emmanuel,
00:43:17vous êtes fani, mais vous avez été très bon.
00:43:19J'ai été nul.
00:43:21Non, vous n'avez pas été nul. Ne dites pas ça.
00:43:23C'est déjà très bien
00:43:25d'avoir réussi à dire
00:43:27qui c'est qui qui l'a dit, ce qui n'était pas facile.
00:43:31Emmanuel, on vous fait un gros bisou,
00:43:33on vous souhaite un bon week-end et merci d'avoir participé à cette émission.
00:43:35Merci beaucoup à vous aussi et très bon week-end.
00:43:37Très très bon week-end. Vous restez avec nous
00:43:39dans un instant. Le journal
00:43:41et puis la météo avec Rémi André et le coup de gueule
00:43:43de Philippe David. Je suis furieux,
00:43:45furieux envers
00:43:47certains députés, mais ça fait beaucoup.
00:43:49C'est les trois quarts de l'Assemblée, donc ça fait vraiment beaucoup.
00:43:51Un peu plus des trois quarts même.
00:43:53Ça fait vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup.
00:43:55Ça fait du monde. Allez à tout de suite.
00:43:57Avec Philippe Bilger et toute l'équipe
00:43:59de Sud Radio, on est ravis de vous accueillir
00:44:01tous les jours, du matin au soir.
00:44:03Chez nous, c'est 17h,
00:44:0519h tous les jours.
00:44:07Et puis du lundi au vendredi avec Philippe Bilger
00:44:09qui est toujours là et on est très contents qu'il soit là.
00:44:11Moi, je suis ravi d'être là.
00:44:13Et puis le vendredi, je sais pas, il y a une sorte de
00:44:15petit parfum de
00:44:17bonheur et de liberté.
00:44:19C'est ça, c'est ça. On va vous libérer pendant deux jours
00:44:21mais on va vous récupérer.
00:44:23C'est divin.
00:44:25Et avec autant de
00:44:27nous, bien entendu, Gilles Boussingo
00:44:29qui est avec nous, journaliste média, Emmanuel Abramovitch,
00:44:31porte-parole du Bureau National de Vigilance
00:44:33contre l'Antisémitisme et vous
00:44:35au 0800 26 300 300
00:44:37bien entendu. Et puis vous laissez
00:44:39des messages sur notre répondeur et on les écoute.
00:44:41Oui, bonjour.
00:44:43Ici Arnaud de Vannes dans le Morbihan.
00:44:45Attention de ne pas
00:44:47tomber dans le Trump
00:44:49bashing systématique
00:44:51et aboyé avec les loups
00:44:53de la gauche
00:44:55française et européenne.
00:44:57Le gouvernement américain
00:44:59représente le peuple américain, c'est-à-dire
00:45:01la nation la plus
00:45:03puissante du monde.
00:45:05Donc ça mérite quand même un peu plus de respect.
00:45:07Les petits aboiements quotidiens
00:45:09contre Trump, contre Musk
00:45:11commencent vraiment à lasser.
00:45:13A très bientôt
00:45:15et je vous souhaite une bonne journée.
00:45:17Merci Arnaud de Vannes.
00:45:19Alors Arnaud,
00:45:21comment dire, on peut avoir
00:45:23été satisfait de l'élection
00:45:25de Donald Trump et
00:45:27de bonne foi dire après
00:45:29qu'on n'est pas forcément
00:45:31d'accord
00:45:33avec toutes ces démarches
00:45:35un peu erratiques de mon point de vue.
00:45:37Mais je sais qu'Emmanuel va le défendre.
00:45:39Je vais le défendre
00:45:41parce que ce qui m'intéresse en l'occurrence
00:45:43quand on dirige la première puissance démocratique
00:45:45mondiale, c'est le cap
00:45:47à moyen long terme.
00:45:49Et que le cap à moyen long terme
00:45:51eu égard de ce qu'il a fait en intérieur
00:45:53notamment de préserver les
00:45:55industries au sein des Etats-Unis
00:45:57ou à l'extérieur avec les accords d'Abraham
00:45:59c'est du solide, c'est du
00:46:01pérenne et c'est ça qui m'intéresse
00:46:03pour la paix dans le monde.
00:46:05Oui, moi je rejoins Emmanuel là-dessus
00:46:07je pense que le Trump-bashing
00:46:09c'est franchement une
00:46:11posture aujourd'hui. C'est une attitude
00:46:13qui n'est souvent
00:46:15intérieure à rien et
00:46:17il faut peut-être attendre de voir un petit peu
00:46:19la politique que va mener Donald Trump avant
00:46:21de s'attaquer directement à lui
00:46:23comme ça sans résultat probant.
00:46:25Voilà, tout simplement.
00:46:27Après on a le droit de ne pas être d'accord avec ce qu'il dit, avec ce qu'il fait
00:46:29ou avec la méthode en tout cas.
00:46:31Mais la manière
00:46:33dont il agit
00:46:35de manière interne. Parce qu'il assume son rôle.
00:46:37Ça ne vous choque pas, Gilles ?
00:46:39Non, pas particulièrement. On connait le personnage, il est
00:46:41grand, il est barraqué.
00:46:43Il est transgressif. Voilà, c'est une Amérique à la
00:46:45John Wayne qu'il veut imposer, voilà, tout simplement.
00:46:47Ce qu'il y a de gênant dans le
00:46:49Trump-bashing, c'est
00:46:51la réduction du niveau
00:46:53d'analyse de l'activité
00:46:55politique que l'on conteste
00:46:57ou pas de Trump.
00:46:59En classifiant, en le traitant de
00:47:01son don d'oiseau, on s'empêche
00:47:03de rentrer dans les interstices et le détail
00:47:05de ce qu'il fait. Et c'est ça que je regrette.
00:47:07En même temps, on n'a pas le temps.
00:47:09Vu le nombre d'informations et le nombre de
00:47:11mesures qu'il met en place,
00:47:13une poursuit l'autre. On n'a même pas le temps
00:47:15de commenter. Il avait 4 ans de retard.
00:47:17Vous savez, le personnage
00:47:19de dessin animé qui veut partir parce qu'il a
00:47:21très peur et qui patine sur place
00:47:23pendant 5 secondes,
00:47:25c'est Trump pendant 4 ans.
00:47:27Vous pouvez admettre que certains
00:47:29soient contre les méthodes.
00:47:31Mais encore une fois,
00:47:33pas Trump bashing, de la réflexion,
00:47:35de la discussion.
00:47:37Voilà, très bien.
00:47:39Vous estimez que vous avez argumenté, donc on est bien.
00:47:41Allez tout de suite
00:47:43le coup de gueule de Philippe David.
00:47:45Non mais c'est après la pub, non ?
00:47:47Ah oui, pardon, mais oui,
00:47:49je ne suis pas du tout content
00:47:51contre une très grosse majorité
00:47:53de députés. Et vous allez comprendre pourquoi.
00:47:59Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:48:01Avec autour de cette table, Philippe Bilger,
00:48:03Gilles Boussingo et Emmanuel
00:48:05Aparamovic chez vous, au 0826
00:48:07300 300, tout de suite le coup de gueule
00:48:09de Philippe David.
00:48:11Les vraies voix Sud Radio.
00:48:13Comme d'habitude, je vais remettre le cloche au milieu du village.
00:48:15Un village qui se situe dans le 7e arrondissement
00:48:17de Paris. Pourquoi le 7e arrondissement ?
00:48:19Parce que c'est là que se trouve le Palais
00:48:21Bourbon et que je suis absolument sidéré
00:48:23par le vote qui a eu lieu à l'Assemblée
00:48:25nationale. En effet, les députés
00:48:27ont rejeté, par 119 voix
00:48:29contre 24, la partie du projet de loi
00:48:31contre le narcotrafic qui aurait permis
00:48:33aux enquêteurs d'aller fouiller dans les
00:48:35messageries cryptées. Des messageries
00:48:37cryptées dans lesquelles se trouvent les principales
00:48:39preuves contre les trafiquants, si on en
00:48:41croit le responsable du syndicat de police
00:48:43Allianz que nous avons reçu, Cécile, dans
00:48:45les vraies voix il y a quelques jours. Et
00:48:47plusieurs choses me révoltent alors que certains,
00:48:49magistrats en tête, tirent le signal
00:48:51d'alarme en disant que la France est en train de devenir
00:48:53un narco-État. La première
00:48:55est le peu d'intérêt des parlementaires pour ce projet
00:48:57de loi. Comment expliquer que
00:48:59sur 577 députés,
00:49:01seuls 143, c'est-à-dire
00:49:03moins de 25%, aient pris
00:49:05part au vote alors que les 3 quarts ont donc brillé
00:49:07par leur absence ? Le vote ayant eu lieu
00:49:09aux environs de minuit, ils n'auront pas l'argument
00:49:11qu'ils étaient en commission, pas plus
00:49:13qu'en circonscription, les permanences des députés
00:49:15ne recevant pas leurs administrés
00:49:17à cette heure. Le second est que
00:49:19alors que le trafic de drogue fait de plus en plus
00:49:21de ravages, on empêche nos forces de
00:49:23l'ordre de lutter à armes égales avec les
00:49:25bandits. En clair, ils combattent avec
00:49:27des avions de la première guerre mondiale, face
00:49:29à des rafales dans un combat inégal
00:49:31et perdu d'avance. Alors on me dira que les
00:49:33conversations sont privées. Soit.
00:49:35Mais excepté certains échanges journalistiques,
00:49:37je me fiche qu'on voit mes échanges
00:49:39avec ma famille ou mes amis, dès lors
00:49:41qu'ils ne sont pas divulgués en place publique,
00:49:43ce en quoi je veux en tirer confiance aux forces
00:49:45de l'ordre. Bruno Retaillou a dit que,
00:49:47je cite, « le sujet reviendra sur la table,
00:49:49dont acte, mais entre-temps,
00:49:51les truands pourront dormir beaucoup plus
00:49:53tranquilles, en pouvant remercier les députés
00:49:55absents et les 119 qui ont voté
00:49:57contre cette mesure de simple bon sens. »
00:49:59Même
00:50:01si vous n'avez pas cessé
00:50:03de m'attaquer durant cette émission,
00:50:05je vous approuve absolument.
00:50:07C'est remarquable ce que vous venez de faire,
00:50:09même vous, mon
00:50:11cher Philippe, et
00:50:13il est incroyable que
00:50:15on ait enlevé
00:50:17de cette proposition
00:50:19tout ce qui la rendait
00:50:21efficace et à peu près
00:50:23performante
00:50:25face au narcotrafic. Vous avez
00:50:27totalement raison.
00:50:29Philippe, vous m'avez glacé le sang. Pourquoi ?
00:50:31Parce qu'en réalité,
00:50:33vous nous avez bien expliqué
00:50:35que nous avions d'un côté les politiques
00:50:37qui se plaignent des ravages de la drogue
00:50:39dans leurs villes, dans les
00:50:41écoles, etc. Et vous nous
00:50:43démontrez aussi que ces mêmes,
00:50:45que ces élus,
00:50:47finalement, quand il y a à voter,
00:50:49ils ne le font pas, comme s'ils avaient
00:50:51un intérêt sous-jacent
00:50:53à ce que cela continue.
00:50:55Alors moi, j'ai une question.
00:50:57On dit depuis plus de dix ans
00:50:59que le trafic de drogue
00:51:01en France, c'est plus de 3 milliards
00:51:03d'euros. Plus de 10 ans.
00:51:05Oui, aujourd'hui, on évalue entre 6 et 7.
00:51:07Mais ces 3 milliards
00:51:09d'euros, ils ont arrosé qui
00:51:11depuis toutes ces années ?
00:51:13Et est-ce que ce n'est pas ça que l'on commence à payer
00:51:15aujourd'hui ? Gilles Moussin, vous ?
00:51:17À croire qu'il y a une majorité de députés qui a peur
00:51:19de retrouver son nom dans les conversations
00:51:21cryptées que la police pourrait surprendre.
00:51:23Mais au-delà de ça, je pense que c'est
00:51:25un déni tout simple de la
00:51:27représentation nationale sur un sujet
00:51:29aussi important que le trafic de drogue.
00:51:31Et pourquoi programmer ça à cette heure-là ?
00:51:33Il faut se demander pourquoi.
00:51:35C'est toujours le souci.
00:51:37Non, parce qu'en plus, il y a eu une panne du magie à voter.
00:51:39A la limite, peu importe l'heure, si c'est vraiment important pour le pays,
00:51:41à minuit, on est là.
00:51:43Merci beaucoup Philippe David.
00:51:45Tout de suite, c'est Félix Mathieu avec l'Info 1+.
00:51:51Et nous allons échanger avec un médecin
00:51:53très très remonté aujourd'hui.
00:51:55Oui, ce médecin, on le connaît bien puisqu'il est président d'honneur
00:51:57de la Fédération des médecins de France.
00:51:59Jean-Paul Hamon vient de recevoir un courrier qui l'a
00:52:01sidéré, on peut même dire révolté. Il a reçu
00:52:03un rappel à l'ordre par la Chambre
00:52:05disciplinaire nationale de l'Ordre des médecins.
00:52:07Rappel à l'ordre pour avoir traité
00:52:09Francis Lalanne d'abruti
00:52:11sur CNews en mars 2021 quand celui-ci
00:52:13organisait un rassemblement sans masque
00:52:15à Nice en pleine troisième vague de la crise
00:52:17Covid. Francis Lalanne avait même appelé
00:52:19les participants à s'embrasser
00:52:21et cela avait provoqué sur CNews la colère
00:52:23de Jean-Paul Hamon à l'époque. Pourquoi celui-là,
00:52:25on ne lui colle pas vraiment une vraie amende ? Pourquoi
00:52:27on ne le colle pas au trou ce mec ? C'est ça qui est honteux.
00:52:29Les gens, ce n'est pas comme si on était dans une pandémie,
00:52:31ce n'est pas comme s'il y avait des mecs qui étaient enfin claqués
00:52:33en réa, ce n'est pas comme si tout le monde se
00:52:35plaignait que vraiment on n'y arrive pas.
00:52:37Que les gens se baladent sur les quais de Seine,
00:52:39c'est bon. En respectant les mesures barrières,
00:52:41il n'y a aucun problème. Que les gens se baladent dans les forêts,
00:52:43ça va. Mais que là, les gens y soient sans masque,
00:52:45quasiment à tout touche et que cet abruti
00:52:47leur dise de s'embrasser en plus,
00:52:49c'est bon. Rappel à l'ordre
00:52:51quatre ans après pour ces propos sur un plateau
00:52:53télé au printemps 2021. Bonsoir Jean-Paul Hamon.
00:52:55Bonsoir. Merci d'être
00:52:57avec nous dans les vraies voix sur ce radio.
00:52:59Ces propos, vous les assumez totalement
00:53:01pourtant vu le contexte de l'époque.
00:53:03Non seulement je les assume,
00:53:05mais en même temps je m'épatte
00:53:07d'avoir été aussi modéré.
00:53:09Franchement,
00:53:11les réas
00:53:13étaient en train de déborder,
00:53:15les gens étaient en train de mourir
00:53:17et ce type
00:53:19dit aux gens de s'embrasser, d'enlever
00:53:21de leur masque, de ramasser le masque,
00:53:23les crocs de chien avec leur masque.
00:53:25Enfin franchement,
00:53:27je m'étonne d'avoir été aussi modéré, c'est vrai.
00:53:29Vous avez donc été surpris
00:53:31en recevant le courrier.
00:53:33Non seulement j'ai été surpris parce que l'ordre
00:53:35des médecins,
00:53:37j'avais d'abord été convoqué à l'ordre départemental
00:53:39et c'était
00:53:41pour une conciliation et comme je ne voulais pas
00:53:43conciliation, j'avais été directement
00:53:45à l'ordre régional
00:53:47qui fort justement m'avait relaxé.
00:53:49Et là, grande surprise,
00:53:51hier, je reçois un courrier de
00:53:53l'ordre national me
00:53:55condamnant, me mettant
00:53:57un avertissement
00:53:59qui est certes la plus faible des sanctions,
00:54:01mais être condamné alors que
00:54:03ce type quand même a mobilisé
00:54:05déjà trois
00:54:07jugeries pour
00:54:09son affaire,
00:54:11je trouve ça proprement scandaleux.
00:54:13L'ordre des médecins est en train
00:54:15de se décrédibiliser dans cette affaire,
00:54:17ne pas me soutenir,
00:54:19ne pas me relaxer
00:54:21et laisser ce gars porter
00:54:23plainte, déjà avoir accepté cette plainte
00:54:25parce que vraiment, à Bruxilles, c'était extrêmement
00:54:27modéré.
00:54:29Faut-il considérer, Jean-Paul, que
00:54:31plus on monte, plus le
00:54:33courage décroît.
00:54:35Oui. Alors là, je dois
00:54:37dire que quand je vois
00:54:39l'immensité des soutiens
00:54:41que je reçois depuis hier,
00:54:43que ce soit sur les réseaux
00:54:45ou par SMS privés, je peux vous dire
00:54:47que ça me va droit au
00:54:49cœur et ça me conforte que
00:54:51cette institution est en train de se fragiliser.
00:54:53Et bien
00:54:55on va continuer à vous soutenir,
00:54:57Jean-Paul Hamon, et vous savez que
00:54:59vous avez la parole avec nous. Merci beaucoup, Félix,
00:55:01Mathieu. Il y a quand même des sanctions.
00:55:03Vous me qualifiez régulièrement de baltringue et il n'y a jamais de sanctions.
00:55:05Non mais baltringue, c'est sympa.
00:55:07J'ai fait pire, Philippe.
00:55:11On va sortir les yeux entiers.
00:55:13Monsieur le procureur, je mérite...
00:55:15Baltringue, c'est...
00:55:17Dit par Féfi...
00:55:19Je pense même
00:55:21à des choses plus directes.
00:55:23Il n'y a que le buteau aussi.
00:55:25C'est pas non plus...
00:55:27C'est pas comme l'entendu.
00:55:29Le buteau, en plus, c'est vrai.
00:55:31Je vous en prie.
00:55:35Vous m'avez bien dit que j'avais 78 ans.
00:55:37Oui, hors taxe.
00:55:39Ça, ça devrait te punir, en revanche.
00:55:41Allez, on fait une petite pause.
00:55:43On revient dans un instant avec le tour de table de l'actu de nos Vraies Voix.
00:55:45A tout de suite.
00:55:57A tout de suite, bien entendu.
00:55:59Tout de suite, le tour de table de l'actu de nos Vraies Voix.
00:56:05Avant d'être un cerveau, Philippe Bilger est un corps.
00:56:07J'ai toujours rêvé d'être Harrison Ford.
00:56:09La comparaison est débile, désolé de vous le dire.
00:56:11Mais non !
00:56:13Taisez-vous, parce que là, ça...
00:56:15Le tour de table de l'actualité.
00:56:17Excusez-moi, Cécile, c'était votre voix ou une IA
00:56:19quand vous parliez de Philippe Bilger ?
00:56:21Elle est adorante, Cécile.
00:56:23Laissez reconnaître les corps.
00:56:25Les corps aux pieds, surtout.
00:56:31Philippe Bilger, Emmanuel Macron
00:56:33demande au Président algérien
00:56:35d'être clairvoyant sur
00:56:37Madame Sassol.
00:56:39Ce qui m'a intéressé dans le conseil
00:56:41d'Emmanuel Macron
00:56:43au Président algérien, c'est que
00:56:45il permet
00:56:47de penser aux méthodes
00:56:49que nous-mêmes, on utilise
00:56:51lorsque l'on a à convaincre
00:56:53quelqu'un qui a commis une grave erreur.
00:56:55On peut ou bien faire
00:56:57comme Emmanuel Macron
00:56:59je dirais
00:57:01l'étouffer sous les flatteries
00:57:03en le créditant
00:57:05d'une attitude supérieure.
00:57:07Là, il lui demande
00:57:09d'être clairvoyant, donc
00:57:11au fond, il le crédite d'une lucidité
00:57:13qu'il aura.
00:57:15Alors que nous-mêmes, on peut aussi
00:57:17dans la vie, dire
00:57:19cet être-là a dit
00:57:21une ineptie, l'accabler
00:57:23sous l'opprobre. Alors, on verra
00:57:25d'une certaine manière
00:57:27c'est Emmanuel Macron
00:57:29contre Bruno Rotaillot.
00:57:31Moi, je suis plus à l'aise en ce qui concerne
00:57:33le Président Teboun
00:57:35avec l'attitude de Bruno Rotaillot
00:57:37mais après tout, est-ce qu'Emmanuel
00:57:39Macron n'obtiendra pas
00:57:41avec ce clairvoyant
00:57:43dont il crédite le Président
00:57:45Teboun, on ne sait jamais
00:57:47un meilleur résultat avec Boalem Zanfal.
00:57:49Je crains
00:57:51mon cher Philippe
00:57:53qu'hélas, la réponse soit négative
00:57:55car si vous aviez raison
00:57:57nous aurions perçu
00:57:59quelques éléments favorables, notamment
00:58:01en matière de libération de Boalem Zanfal
00:58:03au moins une discussion, au moins
00:58:05quelque chose qui ressemble à du droit
00:58:07à une défense digne de ce nom
00:58:09nous aurions eu quelques réponses favorables
00:58:11en matière de traitement des OQTF
00:58:13or la France a été humiliée
00:58:15il n'y a pas d'autre mot, je ne vois
00:58:17aucun angström
00:58:19d'élément permettant
00:58:21une issue favorable
00:58:23à nos relations telles qu'elles sont
00:58:25engagées aujourd'hui. Merci, le mot angström
00:58:27je n'avais plus entendu depuis les cours de physique
00:58:29au lycée, fabuleux, alors à nous remettre l'angström
00:58:31en mémoire, merci. Quand vous voulez être
00:58:33modeste mon cher Philippe, dites
00:58:35je ne suis qu'un échantillon
00:58:37d'angström, alors là
00:58:39le grand professeur Sachan
00:58:41vous écoute comme si vous étiez vous-même
00:58:43prix Nobel. C'est un film digne
00:58:45d'un barberman. Oui.
00:58:47Allez, on y va.
00:58:49Le mot clairvoyant
00:58:51c'est clairement précis
00:58:53de la diplomatie de la part du
00:58:55président Emmanuel Macron
00:58:57après, est-ce que la diplomatie va être
00:58:59véritablement utile avec le président
00:59:01Théboune, je n'en suis pas convaincu
00:59:03parce que malheureusement, il y a des gens
00:59:05qui ne comprennent plutôt
00:59:07que la manière directe et forte
00:59:09c'est peut-être donner
00:59:11beaucoup de crédit au président Théboune
00:59:13pour peu de résultats, et je pense très sincèrement
00:59:15que le président Théboune, ça le fait rire quand il entend ça.
00:59:17Gilles, puisque vous avez la parole
00:59:19vous dites que, alors que le réarmement est au programme
00:59:21nous manquons cruellement d'ouvriers qualifiés.
00:59:23En effet, en effet
00:59:25l'industrie des armes
00:59:27embauche, parce que
00:59:29aujourd'hui
00:59:31après une enquête qui a été menée
00:59:33la DGA
00:59:35la Direction Gérale de l'Armement
00:59:37exactement, la Direction Gérale de l'Armement a besoin
00:59:39de beaucoup de gens, de métiers spécialisés
00:59:41qu'on ne trouve plus aujourd'hui
00:59:43c'est-à-dire des chaudronniers, on a besoin
00:59:45de soudeurs, on a besoin de monteurs
00:59:47il y a comme ça, près de 10 000 postes
00:59:49selon Unitude qui a été lancé
00:59:51qui sont à pourvoir.
00:59:53Or, ces gens-là, ces métiers-là, ce sont des métiers
00:59:55qui sont longs à former
00:59:57qui demandent un vrai savoir-faire, une vraie connaissance
00:59:59et à cause de la désinstituterie
01:00:01de désindustrialisation
01:00:03permanente de notre société
01:00:05française qui a été lancée depuis les années 80
01:00:07Ces filiales n'ont pas été renouvelées, c'est ça ?
01:00:09Voilà, exactement, on n'a plus de postes
01:00:11alors, on fait appel à quoi ?
01:00:13On fait appel à la Réserve Industrielle
01:00:15à ce moment-là, la RID
01:00:17la Réserve Industrielle de Défense
01:00:19qui permet non seulement à des gens en poste
01:00:21mais également à des retraités
01:00:23de venir
01:00:25donner un coup de main
01:00:27donner des conseils
01:00:29pour les métiers qualifiés
01:00:31ces gens-là ont le droit
01:00:33c'est une moyenne de 10 jours par an
01:00:35ils ont le statut de militaires
01:00:37et d'ailleurs, on envisage de créer
01:00:39d'ici 2030
01:00:413000 emplois comme ça. Mais c'est génial pour les seniors
01:00:43c'est formidable
01:00:45mais alors, on lance des grandes politiques
01:00:47de réarmement, Eric Lombard
01:00:49et Monsieur Lecornu disaient
01:00:51qu'ils ont besoin de 5 milliards d'euros, il y en a déjà
01:00:531 million de scènes qui vont être avancées
01:00:55mais c'est très bien, mais d'abord il faudrait peut-être songer
01:00:57aux emplois avant de vouloir faire ça
01:00:59Madame van der Leyen
01:01:01veut mutualiser l'armement en Europe
01:01:03très bien, alors on ne sait pas comment ça va se faire
01:01:05au détriment de quelle industrie nationale
01:01:07mais en l'occurrence
01:01:09avec Madame van der Leyen, ça ne sera pas au détriment de l'industrie allemande
01:01:11vous pouvez me faire confiance
01:01:13ça c'est clair, mais voilà
01:01:15par exemple, le fabricant de missiles MDBA
01:01:17a un contrat de 36 milliards d'euros
01:01:19de commandes
01:01:21c'est énorme
01:01:23mais on va faire comment sans les moyens
01:01:25de production derrière et les ouvriers qualifiés qui vont avec
01:01:27Philippe Billiger
01:01:29ce qui vous inquiète, Gilles
01:01:31c'est qu'on n'a pas le personnel
01:01:33on n'a pas le manque de main d'oeuvre
01:01:35on n'a pas les qualifications, on les appelle
01:01:37depuis les années 80, on a perdu 2,2 millions d'emplois
01:01:39dans l'industrie
01:01:41ça veut dire qu'on va pouvoir les former, mais ça va mettre du temps
01:01:43ça va ralentir la réindustrialisation
01:01:45j'ai réussi à le dire, je suis trop contente
01:01:47Emmanuel Lebranc-Mowicz
01:01:49comment est-ce que ça fonctionne en matière d'université
01:01:51d'enseignement pour apprendre les métiers
01:01:53de la conception des systèmes militaires
01:01:55est-ce qu'il y a justement
01:01:57des départements, des sections
01:01:59universitaires, scientifiques
01:02:01et ma question sous-jacente est
01:02:03est-ce que comme certains pays
01:02:05qui subissent l'exode de leurs
01:02:07cerveaux, est-ce que nous-mêmes
01:02:09nous avons une filière de formation
01:02:11si c'est le cas, et des cerveaux
01:02:13qui quittent la France et donc
01:02:15l'industrie française. Oui, sauf qu'il y a des soudeurs
01:02:17par exemple, mais il faut qu'ils aient des habilitations
01:02:19que ce soit ou pour le nucléaire ou pour
01:02:21l'armement particulier. Exactement
01:02:23et c'est pour ça que la DGA a lancé un vaste
01:02:25programme pour se rapprocher précisément de France Travail
01:02:27pour essayer d'éduquer les jeunes
01:02:29à ce type de métier, de les intéresser
01:02:31à une nouvelle opportunité professionnelle.
01:02:33Et qu'ils puissent obtenir les fameuses certifications
01:02:35qui leur permettent de travailler sur
01:02:37ces terrains sensibles. Exactement.
01:02:39Mais je trouve que l'alternative
01:02:41de dire on va rechercher des seniors qui eux
01:02:43vont retrouver l'expérience
01:02:45absolument.
01:02:47Et quand on perd un savoir-faire industriel
01:02:49c'est catastrophique.
01:02:51Emmanuel Abramovitch, la protection des intellectuels
01:02:53des artistes, des politiques, des écrivains
01:02:55des personnes qui ont choisi l'exil en France
01:02:57Eh oui, il y a en France
01:02:59un certain nombre de personnes
01:03:01que vous croisez dans les journaux,
01:03:03à la radio, à la télévision, que vous lisez
01:03:05parfois et qui sont sous protection.
01:03:07Alors ils sont sous protection
01:03:09grâce à ce qui existe dans notre beau
01:03:11pays, la France, le système de protection
01:03:13des personnalités.
01:03:15Alors en 2021 il y avait 50
01:03:17personnes sous
01:03:19protection, ça me fait doucement
01:03:21rire parce que rien que
01:03:23les journalistes, les auteurs, les intellectuels
01:03:25que nous connaissons, ils sont beaucoup plus que 50
01:03:27normalement ce service de protection
01:03:29des personnalités, il s'occupe
01:03:31d'abord du Président, des Ministres
01:03:33et depuis 2015
01:03:35où l'atmosphère s'est
01:03:37largement détériorée
01:03:39dans une violence atroce
01:03:41affreuse pour une démocratie
01:03:43telle que les nôtres, et bien évidemment
01:03:45le nombre de ces personnes
01:03:47sous protection s'est
01:03:49démultiplié.
01:03:51Alors pourquoi est-ce qu'il faut protéger
01:03:53ces personnes ? Eh bien parce que
01:03:55aujourd'hui on n'argumente plus
01:03:57comme nous l'évoquions un peu tout à l'heure
01:03:59on n'argumente plus, on veut tout de suite
01:04:01éliminer. Et puis
01:04:03il y a aussi en France
01:04:05un système extraordinaire
01:04:07qui est effectivement le droit d'asile
01:04:09et notamment pour accueillir des personnalités
01:04:11qui sont pourchassées
01:04:13par un pouvoir politique haineux
01:04:15vindicatif, dictatorial, parfois
01:04:17vous n'avez pas le temps de partir et ils vous mettent
01:04:19en prison même quand vous êtes malades
01:04:21et donc ces guerres-là se
01:04:23poursuivent sur le territoire national
01:04:25j'en veux pour exemple
01:04:27qu'un certain ancien
01:04:29premier ministre du Shah d'Iran
01:04:31qui s'appelait Chapourbatiar
01:04:33qui était sous protection
01:04:35a été assassiné quand même
01:04:37je vous rappelle, et je ne prends pas du tout
01:04:39parti ni pour les uns ni pour les autres
01:04:41je relate simplement que ce système
01:04:43de protection est nécessaire
01:04:45puisque effectivement on cherche
01:04:47à assassiner aujourd'hui
01:04:49ceux avec lesquels on n'est pas d'accord
01:04:51je vous rappelle que dans le conflit
01:04:53qui oppose
01:04:55l'Irak, les Kurdes,
01:04:57la Turquie, il y avait eu des Kurdes
01:04:59qui avaient été assassinés dans nos rues
01:05:01parisiennes
01:05:03ce qui est un problème aujourd'hui avec l'Iran
01:05:05puisque les ressortissants
01:05:07iraniens aujourd'hui ont...
01:05:09il y a un exemple que je
01:05:11connais par exemple le président
01:05:13des cabiles de France
01:05:15et je peux vous dire qu'il est sous protection
01:05:17alors c'est là que j'apporte
01:05:19une dimension nouvelle, c'est que
01:05:21les chiffres que je ne connais pas
01:05:23les 50 en 2015, moi ça me fait
01:05:25doucement rigoler, et je n'ai pas réussi
01:05:27à trouver le nombre de personnes
01:05:29sous protection aujourd'hui, mais à cela
01:05:31il faudrait rajouter le cas par exemple
01:05:33de Ferhat Meni
01:05:35qui est pourchassé par
01:05:37la haine du pouvoir algérien
01:05:39jusqu'à sur notre
01:05:41sol, et qui doit
01:05:43payer par lui-même
01:05:45sa protection
01:05:47donc le nombre de gens sous protection
01:05:49est beaucoup plus important. Maintenant
01:05:51des questions qui fâchent
01:05:53est-ce qu'on peut diriger une démocratie
01:05:55avec la peur, et où nous mène ce
01:05:57système ? Parce que c'est très beau de protéger les intellectuels
01:05:59et les gens qui disent des vérités
01:06:01mais comment est-ce qu'on fonctionne
01:06:03comme ça en démocratie ?
01:06:05Vous distinguez, si je comprends bien
01:06:07Emmanuel, les protections officielles
01:06:09et des
01:06:11protections spontanées
01:06:13parce que des gens sont menacés
01:06:15et là il y en aurait
01:06:17de plus en plus, et je viens
01:06:19croire quand on va sur les plateaux
01:06:21le nombre de gens dont on
01:06:23apprend qu'ils sont protégés.
01:06:25Hassan Chalboumi qui est un ami, à chaque fois que l'on se voit
01:06:27il a au moins
01:06:29trois gardes du corps.
01:06:31En même temps, heureusement
01:06:33qu'on agit comme ça, parce que
01:06:35la France a quand même toujours été précisément une terre d'asile
01:06:37mais elle a toujours aussi protégé
01:06:39à la fois les arts et la littérature
01:06:41et les intellectuels
01:06:43donc heureusement qu'on a ce système-là.
01:06:45Oui, mais vous avez besoin de
01:06:47plus en plus de personnel, de fonctionnaires
01:06:49il y a aujourd'hui, d'après mes
01:06:51quelques informations, plus de 1200
01:06:53personnes dans le service. On va
01:06:55jusqu'où ? Puisque la menace ne s'arrête pas
01:06:57je vais même dire, elle se développe
01:06:59et elle se modernise, puisque maintenant c'est la Kalachnikov
01:07:01à tous les coups, à minima, et bientôt
01:07:03les missiles. Merci beaucoup
01:07:05Emmanuel Abramovitch, allez-vous rester avec nous dans un instant ?
01:07:07La suite de
01:07:09ce programme, êtes-vous heureux ?
01:07:11Est-ce que vous êtes heureux
01:07:13en fait ? Est-ce qu'il fait bon vivre
01:07:15en France ? Alors oui, trouvez-vous que la qualité
01:07:17de vie en France s'est détériorée
01:07:19ces dernières années ? Et à cette
01:07:21question, êtes-vous heureux de vivre en France ?
01:07:23Vous dites non à 78%
01:07:25Vous voulez réagir ? Zach
01:07:27attend vos appels, il sera heureux de les prendre
01:07:29au 0826 300 300
01:07:31Et on va vous parler
01:07:33d'une note plutôt
01:07:35positive avant la fin
01:07:37de la journée, puisque
01:07:39avec Philippe Bilger, Gilles Boussingo
01:07:41et Emmanuel Abramovitch, on va vous demander si vous êtes
01:07:43heureux de vivre en France
01:07:45de vivre en France, tout de suite le coup de projecteur
01:07:47des vraies voix
01:07:49Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur
01:07:51des vraies voix
01:07:53Je suis à la tête d'un état qui est en situation de faillite
01:07:55sur le plan financier. L'argent ne fait pas le bonheur
01:07:57mais on est tout de même bien content d'en avoir
01:07:59Mes chers compatriotes
01:08:01au moment où je m'exprime
01:08:03des attaques terroristes
01:08:05d'une ampleur sans précédent
01:08:07sont en cours
01:08:09dans l'agglomération parisienne
01:08:11C'est une horreur. On était heureux parce qu'on était ensemble
01:08:13Comment on a pu oublier ça ?
01:08:15J'ai décidé de renforcer
01:08:17encore les mesures
01:08:19pour réduire nos déplacements
01:08:21et nos contacts. Parce que nous vivons
01:08:23plus longtemps, il nous faudra travailler
01:08:25plus longtemps et partir à la retraite
01:08:27plus tard. Alors, heureux ?
01:08:29Mais voilà
01:08:31J'habite en France
01:08:33Et la France
01:08:35c'est pas du tout ce qu'on dit
01:08:37Est-ce que vous êtes heureux ?
01:08:39C'est la grande question du jour
01:08:41La France qui dégringole de la 20ème à la 33ème
01:08:43place en deux ans au classement
01:08:45onusien
01:08:47du bonheur déclaré par les habitants
01:08:49classement dominé par les
01:08:51pays nordiques avec la Finlande
01:08:53et indéboulonnable première place
01:08:55Alors parlons vrai. Est-ce que cette chute
01:08:57s'explique pour vous ?
01:08:59Êtes-vous heureux de vivre en France ?
01:09:0178% voulaient réagir
01:09:03le 0826 300 300
01:09:05J'ai envie de vous demander autour de cette table
01:09:07Est-ce que vous êtes heureux ? Philippe Iger, êtes-vous heureux ?
01:09:09Alors, vous nous demandez
01:09:11vous nous interrogez
01:09:13il faut qu'on fonde notre coeur
01:09:15et nos reins. Ce qui est rare
01:09:17d'avoir à donner une pensée
01:09:19aussi intime sur un plateau
01:09:21mais
01:09:23profondément pour aller très vite
01:09:25et au risque d'être sommaire
01:09:27Moi, je
01:09:29personnellement
01:09:31intimement, je me sens heureux
01:09:33même si je serais
01:09:35prêt à soutenir qu'on n'est jamais
01:09:37totalement heureux et qu'au fond
01:09:39la quête du bonheur remplit une vie
01:09:41mais disons que je me sens très
01:09:43heureux dans le pays
01:09:45qui est le nôtre, même s'il y en a d'autres
01:09:47que j'adore, dont la population
01:09:49parfois me plaît davantage
01:09:51quand je vais en Italie
01:09:53je me sens presque mieux
01:09:55ou en Espagne que parfois
01:09:57avec certaines catégories de français
01:09:59et ils me le rendent bien, probablement
01:10:01et deuxième
01:10:03élément qui peut altérer
01:10:05le bonheur personnel
01:10:07qu'on éprouve, c'est
01:10:09lorsqu'on est fondamentalement
01:10:11généreux et altruiste
01:10:13c'est le sentiment que l'environnement
01:10:15le pays qui vit
01:10:17à côté de nous est malheureux
01:10:19connaît des zones de misère
01:10:21et désespoir
01:10:23et quand on est généreux et altruiste
01:10:25ça peut détruire
01:10:27votre propre bonheur.
01:10:29Je dirais globalement que
01:10:31oui, moi aussi je suis
01:10:33heureux de vivre en France parce que la France n'est pas
01:10:35le pire des pays, loin s'en faut
01:10:37mais il est clair que par rapport
01:10:39au pays que j'ai connu depuis mon enfance
01:10:41la situation s'égrade terriblement
01:10:43et que le droit au bonheur
01:10:45dont parle Philippe, qui est d'ailleurs inscrit
01:10:47dans la constitution américaine mais pas dans la constitution française
01:10:49il est de plus en plus difficile à trouver
01:10:51et j'aurais tendance à dire
01:10:53je vais reprendre la bonne vieille phrase
01:10:55que j'adresse aux politiques
01:10:57la bonne vieille phrase de Pompidou, arrêtez d'emmerder les Français.
01:10:59Oui mais
01:11:01oui parce que nous avons
01:11:03les meilleurs fromages, une filière
01:11:05bovine exceptionnelle et qu'on s'en met plein
01:11:07les papilles et que c'est un vrai bonheur
01:11:09ça c'est un argument.
01:11:11On a des paysages à couper le souffle
01:11:13en France on se baigne, on fait du ski
01:11:15avec une diversité de pays
01:11:17il y a une diversité phénoménale
01:11:19donc oui mais
01:11:21la défection des politiques
01:11:23la peur des politiques
01:11:25au pouvoir
01:11:27l'anti-respect
01:11:29qui prend le dessus
01:11:31les leaders politiques
01:11:33qui nous tirent vers le bas intellectuellement
01:11:35tout ça c'est le mais
01:11:37ça veut dire je suis heureux en France
01:11:39oui mais encore combien de temps ?
01:11:41Le sujet fait réagir
01:11:43à beaucoup d'appels aux 0826
01:11:45300 300. Et un heureux oui mais
01:11:47c'est Mickaël, bonsoir Mickaël.
01:11:49Mickaël Dutharne
01:11:51Bonsoir à tous.
01:11:53Alors heureux oui mais ?
01:11:55Alors oui je suis heureux en France
01:11:57moi j'ai 21 ans je travaille
01:11:59je fais partie à peu près de la classe moyenne
01:12:01donc j'ai pas à me plaindre de mon pouvoir d'achat
01:12:03mais par contre je m'inquiète
01:12:05pour la suite
01:12:07de l'effondrement social
01:12:09de ma sécurité
01:12:11financière, ma sécurité même
01:12:13tout court quand je sors dans la rue parce que je vois
01:12:15que ça se dégrade et ça m'inquiète fortement
01:12:17parce que moi j'ai ma petite fille qui arrive dans un mois
01:12:19Ah félicitations !
01:12:21Merci beaucoup !
01:12:23Et vous avez peur
01:12:25pour ça pour l'avenir, vous êtes heureux
01:12:27mais vous avez beaucoup d'incertitude pour l'avenir
01:12:29Restez avec nous Mickaël, Sarah
01:12:31est avec nous de Bellegarde, bonsoir Sarah
01:12:33Bonsoir Sarah
01:12:35Bonsoir tout le monde
01:12:37Alors, heureuse ou pas ?
01:12:39C'est plus facile si c'est moi qui le dis
01:12:41Non mais
01:12:43vous avez raison
01:12:45Non mais moi je ne suis pas heureux
01:12:47je le dis haut et fort
01:12:49je suis dans un pays merveilleux
01:12:51je suis dans le Gard, je fais 20 kilomètres
01:12:53c'est magnifique et dès que je descends de ma voiture
01:12:55et que je suis confrontée à mes collègues
01:12:57français comme disait Philippe Bigère
01:12:59ou à la moindre paparazze
01:13:01j'ai envie de me tirer une balle
01:13:03dans la tête
01:13:05et pour rebondir sur ce que disait le jeune homme
01:13:07tout à l'heure, il y a un signe qui ne trompe pas
01:13:09pour la première fois
01:13:11les jeunes ne veulent plus faire d'enfants
01:13:13et ça montre bien que c'est un vrai problème
01:13:15alors il y a aussi un problème
01:13:17moi j'ai lu des choses, j'ai failli faire un coup de gueule
01:13:19tu vas peut-être venir un de ces jours, un extrait de livre
01:13:21avec l'éco-anxiété
01:13:23maintenant il y en a qui disent
01:13:25maintenant il ne faut plus faire d'enfants parce que sinon la planète va disparaître
01:13:27mais c'est les mêmes qui demandent la retraite à 60 ans
01:13:29donc il faudrait être un peu cohérent
01:13:31mais ça c'est juste mon point de vue
01:13:33mais c'est un signe très préoccupant
01:13:35il y a des années
01:13:37enfin en ce qui me concerne
01:13:39je n'ai jamais été
01:13:41aujourd'hui
01:13:43ça a été dit, on appréhende
01:13:45le bonheur de la procréation
01:13:47sous un angle sociologique
01:13:49et politique, écologique
01:13:51ça n'existait pas
01:13:53à l'époque
01:13:55même si bien sûr les conditions économiques
01:13:57favorisent ou non la procréation
01:13:59ou nécessaire
01:14:01parce qu'on vous incite à faire des enfants
01:14:03parce qu'il faut en faire pour la population
01:14:05oui Emmanuel
01:14:07il y a un autre phénomène qui se superpose à celui-là
01:14:09et qui envoie le même message
01:14:11c'est le nombre d'étudiants français
01:14:13qui partent étudier à l'étranger
01:14:15qui sont censés revenir en France
01:14:17pour exercer et qui ne reviennent pas
01:14:19et alors finalement on a perdu
01:14:21un citoyen, on a perdu
01:14:23quelqu'un qui devient
01:14:25un talent porteur d'une réelle expertise
01:14:27alors on perd beaucoup
01:14:29il faut s'interroger effectivement
01:14:310800 26 300 300 Jean-Charles est avec nous
01:14:33bonsoir Jean-Charles
01:14:35oui bonsoir, vous m'entendez bien ?
01:14:37oui on vous entend très bien
01:14:39on est parti dans le Gard, maintenant on va en Seine-et-Marne
01:14:41c'est le tour de France sans l'école
01:14:43êtes-vous un homme heureux ?
01:14:45bonsoir à tout le monde
01:14:47je l'ai été dans ce merveilleux pays
01:14:49et puis je dois dire que de décennie en décennie
01:14:51malheureusement ça s'est dégradé
01:14:53pour beaucoup
01:14:55à cause de nos politiques
01:14:57et la dégradation pour vous
01:14:59elle est la plus prépondérante, c'est laquelle ?
01:15:01c'est quoi ?
01:15:03c'est comme disait Mickaël, c'est l'insécurité
01:15:05dans l'avenir, la peur de la dette
01:15:07la peur pour sa sécurité tout court, c'est quoi Jean-Charles ?
01:15:09le respect
01:15:11vous venez de résumer absolument tous les sujets
01:15:13oui c'est la peur du lendemain
01:15:15en effet
01:15:17on a l'impression finalement
01:15:19que nos gouvernants à aujourd'hui
01:15:21nous dictent les bonnes conduites
01:15:23on n'est plus réellement
01:15:25autonome de nos décisions
01:15:27toutes les décisions se prennent
01:15:29sans finalement que les Français
01:15:31n'interviennent réellement
01:15:33c'est pas 30%
01:15:35de taux d'électeur
01:15:37qui font le gouvernement
01:15:39d'un pays
01:15:41par ailleurs j'avais de merveilleux
01:15:43cours d'histoire, de merveilleux cours d'instruction civile
01:15:45qui me faisaient aimer
01:15:47mon pays, je me levais
01:15:49la main sur le cœur
01:15:51systématiquement à chaque fois que j'entendais la marseillaise
01:15:53aujourd'hui très sincèrement j'hésite
01:15:55mon épouse est marocaine
01:15:57elle me dit souvent oui mais tu sais Arnaud
01:15:59ou tu sais Jean-Charles plutôt
01:16:01le
01:16:03le
01:16:05le pays est en voie de développement
01:16:07et je lui réponds je ne sais pas ce qu'il en est pour la France
01:16:09mais c'est intéressant ce que dit
01:16:11Jean-Charles puisque finalement c'est dans
01:16:13les grandes compétitions internationales
01:16:15c'est derrière le sport
01:16:17c'est les jeux olympiques, là on s'est rendu compte que finalement
01:16:19les choses étaient quand même possibles
01:16:21où tout le monde s'asseyait les uns
01:16:23à côté des autres et que
01:16:25on s'en fichait de savoir d'où il vient
01:16:27ce qu'il faisait
01:16:29pourquoi ça reste finalement Philippe Bilger aujourd'hui ?
01:16:31Oui en même temps pardon
01:16:33d'introduire toujours un petit
01:16:35peu de négatif
01:16:37j'ai tout regretté que le
01:16:39dernier lien qui nous reste en
01:16:41France soit le lien sportif
01:16:43non pas que je méprise le sport
01:16:45au contraire vous avez
01:16:47totalement raison Cécile mais
01:16:49j'aurais rêvé d'un lien qui puisse
01:16:51être créé par
01:16:53l'exemplarité des politiques
01:16:55ce que je dis pardon c'est que c'est l'espoir
01:16:57c'est juste l'espoir de dire
01:16:59que c'est possible puisque ça revient et que c'est
01:17:01possible. J'avais juste une petite question
01:17:03à poser à Mickaël qui est avec nous
01:17:05Mickaël est-ce que vous avez réfléchi avant de faire
01:17:07cet enfant ? Est-ce qu'aujourd'hui vous vous dites
01:17:09j'en ferai quand même d'autres ?
01:17:11Alors déjà on va voir comment
01:17:13se passe le premier
01:17:15S'il est comme Philippe David vous en ferez qu'un
01:17:17c'est sûr
01:17:19A part ça oui c'était réfléchi
01:17:21évidemment mais après moi je suis quelqu'un
01:17:23de profondément patriote malgré la situation
01:17:25je continuerai à vivre
01:17:27pour mon pays et du coup
01:17:29je pense qu'aujourd'hui même c'est nécessaire
01:17:31d'avoir cet enfant et je suis sûr qu'il m'apportera du bonheur
01:17:33même si je suis quand même inquiet pour son futur
01:17:35ça c'est sûr. Emmanuel Abramovitch
01:17:37Nous sommes là dans un paradoxe extraordinaire
01:17:39parce que moins d'enfants
01:17:41par crainte du bonheur
01:17:43et de plus en plus
01:17:45de politiques aussi bien en France
01:17:47qu'en Europe qui disent ah oui mais pour
01:17:49payer les retraites demain il faut
01:17:51faire venir des gens qui sont pas comme nous
01:17:53à quelques niveaux que ce soit
01:17:55alors nous nous
01:17:57nous abstenons
01:17:59parce que nous avons peur de perdre
01:18:01le malheur et c'est ce
01:18:03qui entre-ouvre une porte
01:18:05pour peut-être créer plus de malheurs
01:18:07En tout cas soyons positifs
01:18:09pour l'avenir puisque le week-end
01:18:11arrive. Merci en tout cas à vous
01:18:13Mickaël, Sarah et Jean-Charles
01:18:15absolument de nous avoir appelés surtout
01:18:17merci beaucoup Philippe Bilger, merci Gilles Boussingo
01:18:19merci Emmanuel Abramovitch
01:18:21merci Philippe David, merci à notre équipe
01:18:23et là vous entendez une petite musique
01:18:25de Ballon Oval
01:18:27Alexandre
01:18:29Une musique de Ballon Oval, salut à tous
01:18:31C'est tout ce que j'ai trouvé
01:18:33Ca va très très bien
01:18:35Pas trop des deux ce soir mais du top 14
01:18:37Demain
01:18:39Demain évidemment et puis un invité exceptionnel
01:18:41dans quelques instants, on sera avec
01:18:43Jean-Marc Lhermé le vice-président de la Fédération
01:18:45Française de Rugby, directeur des équipes de
01:18:47France puisque les U20
01:18:49et l'équipe
01:18:51Fagnon, le 15 de France
01:18:53ont remporté le tournoi destination, place maintenant
01:18:55aux filles, dès ce week-end avec
01:18:57France-Irlande, Irland-France exactement
01:18:59le top 14 bien évidemment, on aura
01:19:01énormément de sujets à évoquer avec Jean-Marc Lhermé
01:19:03notre invité dans quelques instants
01:19:05Avec joie et bonne humeur, merci en tout cas d'avoir passé
01:19:07cette semaine avec nous, merci beaucoup
01:19:09Zach ce soir, merci beaucoup
01:19:11Maxime, Félix et Nelly
01:19:13On vous souhaite un très bon week-end
01:19:15et salut, à très vite

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