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Avec la transition écologique, les compétences et métiers évoluent à grande vitesse. Le cabinet de recrutement spécialisé HeadHunting a identifié cinq métiers de la transition écologique particulièrement porteurs.

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00:00Générique
00:12On termine avec fenêtre sur l'emploi pour parler recrutement et pas n'importe quel type de recrutement, les jobs éco-responsables notamment,
00:19qui deviennent rémunérateurs et puis on parlera aussi des métiers sous tension et c'est pas forcément des métiers de cadre.
00:24On en parle avec vous Olivier de Préville, ravi de vous accueillir. Président fondateur de Headhunting Factory, 30 ans d'existence, 200 collaborateurs.
00:31Entreprise que vous avez fabriquée, montée avec vos petites mains. Aujourd'hui c'est une success story et on va parler recrutement.
00:38Commençons par les jobs éco-responsables qu'on appelle éco-responsables, auparavant peu connus, peu rémunérateurs.
00:44Là aujourd'hui, ils sont attractifs, on cherche et ils sont rémunérateurs. Est-ce que je résume bien ?
00:50Exactement, ils sont rémunérateurs et surtout pourquoi on les cherche ? Parce que vous avez aujourd'hui deux marchés.
00:58Vous avez le marché visible, c'est le marché des candidats qui répondent aux sollicitations, des cabinets de recrutement, des annonces, des job boards.
01:04Et puis vous avez le marché caché et de plus en plus de candidats se mettent sur le marché caché.
01:09Là où autrefois tout le monde essayait d'être visible, aujourd'hui ce n'est plus le cas parce que ces gens-là sont en poste, ils ne recherchent pas automatiquement.
01:17Ils ne sont pas pour autant heureux et donc si on sait aller les chercher directement en chasse de tête, on les trouve.
01:22Donc ça c'est votre mission et ça c'est votre savoir-faire. Il y a les jobs éco-responsables et il y a un autre sujet qui vous tient à cœur, dont on ne parle jamais assez
01:29et qui sont en fait intimement liés à la réussite de la réindustrialisation de la France, dont on parle beaucoup, c'est les métiers sous tension de type technique.
01:39Les chaudronniers, les électromécaniciens, enfin tous ces métiers dont on a besoin pour construire une fusée, une centrale nucléaire, un bateau, c'est ça les sujets.
01:46Pour n'importe quoi, toute usine en France, toute activité qui nécessite des postes pénuriques ne peut fonctionner si elle n'a pas les candidats.
01:54Donc autrefois, en effet, on laissait la place libre aux fonctions cadres. Aujourd'hui, la majorité de nos clients nous appellent en nous disant
02:02c'est très bien de vous occuper de nos postes clés parce que sur notre société qui s'appelle OP Search, on ne fait que des postes à plus de 100 000 euros de salaire
02:08mais en disant c'est très bien de vous occuper de ces gens-là mais nous ce qui nous intéresse c'est les postes d'en bas.
02:12Mais on ne va pas les chercher pareil, excusez-moi un chaudronnier qui est sur les chantiers navals et qui est très bien payé et qui est content,
02:18enfin je veux dire comment on fait pour les chercher un chaudronnier ?
02:20Eh bien c'est très simple, on a affaire à des gens qui ne répondent plus à rien, il faut aller les chercher.
02:25Physiquement presque ?
02:26Oui et on adapte la chasse de tête à ces métiers-là. Autrefois la chasse de tête pure, c'est quoi la chasse de tête rapidement ?
02:32C'est d'aller identifier des gens sans les job boards, sans les bases de données, sans les CVTech, sans les annonces, directement là où ils travaillent.
02:39Sur site ?
02:40Presque, en trouvant leur numéro de portable, en trouvant leur nom, en trouvant leur téléphone, c'est de l'investigation, c'est plus du recrutement.
02:48Et donc on fait de l'investigation, c'est un métier de journaliste d'investigation, c'est un métier de généalogiste qui travaille dans des études successorales.
02:56C'est exactement ça, une fois que vous avez le mail et le portable, ensuite il faut enclencher, il faut passer le coup de fil.
03:02Donc le plus dur c'est d'avoir le nom de la personne, parce qu'on ne la connait pas, on sait quelle est sa fonction dans l'entreprise qui nous intéresse.
03:09C'est un vrai travail d'investigation, on trouve son nom, son numéro et on l'appelle.
03:12Et ce qui ne veut pas dire qu'à ce moment-là vous avez fait une grande partie du chemin mais ce n'est pas gagné ?
03:15Non, on a 70% des gens qui partent du principe que quand ils sont appelés par un chasseur de tête, ils répondent. Pourquoi ?
03:21Parce qu'on est un peu des Pères Noël, on arrive avec une opportunité et donc généralement on ne claque pas la porte au Père Noël.
03:28Donc ils nous écoutent en disant quelle opportunité avez-vous à me présenter, même sur ces fonctions-là.
03:32Même âgé, il croit au Père Noël ?
03:34Oui bien sûr, tout le monde y croit.
03:35Les métiers sous tension pénurique dont on parlait, c'est quoi ? Je parlais des chaudronniers, on le sait, des soudeurs.
03:40Technicien de maintenance, infirmière de bloc opératoire, on appelle ça des e-bodes, le personnel soignant dans la restauration, dans l'industrie, les commerciaux,
03:49dans tous les développeurs, toutes les fonctions pénuriques. Dès lors que vous mettez une annonce et que vous n'avez plus de retour,
03:55dès lors que vous passez par des cabinets de recrutement et que les cabinets ne vous trouvent pas de candidats, de façon classique, annonce, job board, etc.,
04:01il faut passer par un chasseur de tête et on est aujourd'hui le seul cabinet de chasse en Europe à faire ces postes-là.
04:06Obligation de moyens ou obligation de résultats ? Je parle à vos clients. Il y a une promesse au bout où vous leur dites on n'est pas quand même sûr de gagner à chaque fois.
04:14Obligation de moyens, je ne vais pas dire garantie de résultat, mais dès lors qu'on approche le marché de façon exhaustive, je vous donne un exemple.
04:21On a un client il n'y a pas très longtemps qui nous dit je cherche un spécialiste en missiles exo-atmosphériques.
04:26C'est une niche ? On ne connaît pas le poste, on y va, on trouve le poste.
04:30A l'inverse de ça, on a un client qui nous dit je cherche un mécanicien auto parce que je suis un concessionnaire dans le Loiret et je cherche un candidat et il n'y en a plus.
04:39Très beau département au demeurant. N'est-ce pas ? On lui en trouve 210. On approche tous les mécanos automobiles qu'on ne peut trouver avec nos moyens.
04:49Et il nous dit comment vous avez fait ? Il n'y a plus de candidats sur ce marché. On trouve 210, on en approche 96.
04:5796 entretiens téléphoniques de 35 à 45 minutes pour finalement lui trouver son candidat, sa perle rare alors qu'il était à deux doigts de fermer sa concession.
05:05Génial. Donc c'est un travail titanesque.
05:07C'est un travail d'investigation.
05:08Et donc c'est un fichier que vous gardez j'imagine quand vous avez le fichier de 210. On le garde celui-là quand même.
05:12Eh bien pas tellement parce que figurez-vous que les fichiers sont périmés très vite.
05:15Exact.
05:16Le candidat qui vous dit non tout de suite il vous dira peut-être oui dans quatre mois et s'il vous dit oui tout de suite dans six mois il l'a peut-être trouvé ailleurs.
05:21Donc les fichiers sont pénuriques.
05:23C'est passionnant Olivier de Préville votre mission et celle de vos collaborateurs parce qu'il y a deux entités.
05:28Vous l'avez évoqué. Merci beaucoup. Vous êtes le président je le rappelle et le fondateur de Headhunting Factory avec une chasse de tête très particulière.
05:36Merci de nous avoir rendu visite. C'est la fin de notre émission. Merci à vous. Merci de votre fidélité. Merci à toute l'équipe évidemment.
05:41Qui m'accompagne pour faire cette belle émission. Merci à Xavier La Réalisation. Merci à Héloïse Ausson.
05:47Et merci évidemment à l'incontournable Nicolas Juchat qui m'accompagne et qui me parle dans l'oreille. Je vous dis à très bientôt. Bye bye.

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