Interrogé à l'Assemblée sur l'affaire Bétharram, le Premier ministre affirme n'être "jamais" intervenu, "ni de près ni de loin" et assure en outre que "d'autres savaient" dans le gouvernement de l'époque.
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00:00Écoutez, je pense qu'il a été très clair cet après-midi, comme vous le savez, il a eu l'occasion de le dire la semaine dernière, il l'a répété encore cet après-midi,
00:08lorsqu'il y a eu des violences physiques, il était ministre de l'éducation nationale, il y a une mission d'inspection qui a été faite.
00:13Après, il n'était plus ministre, il y a eu des violences sexuelles, et comme il l'a rappelé, devant tous, il y a eu des ministres qui sont passés « est-ce qu'il vaut ou non ? »,
00:20il y a eu des enquêtes qui ont été conduites « est-ce qu'il vaut ou non ? », il y a eu des mises en examen « est-ce qu'il vaut ou non ? »,
00:24il y a des personnes qui ont été convoquées par la justice. Non, puisqu'on sait que c'est depuis 2024, où il y a une centaine de plaintes.
00:30Et d'ailleurs, après avoir écouté les victimes, on voit bien qu'il a été profondément affecté par ces 4 heures passées avec ces hommes et ces femmes
00:37qui ont subi ces actes absolument abominables. Il a annoncé des moyens complémentaires pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire-là.
00:44Donc je crois qu'il a répondu solidement, il a répondu avec beaucoup de conviction, il a répondu avec ses tripes, parce que François Bayrou,
00:52ce moment de samedi a été un moment difficile pour lui. Mais vous voyez, il ne s'est pas dérobé. Il a même assisté, il a participé à la conférence de presse avec les victimes.
01:00— Est-ce qu'il aurait mieux fait d'être plus clair, plus transparent, dès le départ ? Est-ce qu'il n'a pas un petit peu hésité à dire absolument tout ce qu'il savait sur cette affaire ?
01:09— Écoutez, vous savez que ce sont des affaires extrêmement douloureuses. La question centrale, c'est « oui ou non », il était en responsabilité lorsque ces violences sexuelles
01:17ont été conduites. Est-ce que, oui ou non, dans le cadre de ses responsabilités, il a failli « non » ? Puisque c'est pas quand vous êtes député que vous êtes informé
01:23de tout ce qui se passe dans votre département. Je peux en attester. Je le suis depuis quelques années. C'est pas lorsque vous êtes président du département
01:28que vous savez tout ce qui se passe dans l'établissement scolaire non plus. Donc je crois que là, il a été très solide dans sa réponse. On voit bien que M. Vanier
01:35est insoumis, qui rêvait de renverser François Bayrou cette semaine de gouvernement. Parce qu'il faut dire aussi les choses, parce que personne ne dit qu'aujourd'hui,
01:42on a un budget. On a un budget pour la Sécu, puisque le Sénat et l'Assemblée se sont mis d'accord hier. Ça veut dire qu'enfin, la France peut avancer.
01:48Et donc, ils essayent, au travers de cette affaire assez dramatique, d'utiliser la scène politique alors qu'il y a des dizaines de victimes.
01:56Moi, mes premiers mots, mes premières paroles, mes premières pensées sont pour ces femmes et ces hommes qui ont subi tout cela.