François Bayrou, président du Modem, était l'invité de BFM Politique ce dimanche 27 octobre.
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00:00C'est inadmissible. Dans une situation aussi grave que celle du pays aujourd'hui, dans une situation institutionnelle aussi inédite, avoir des parlementaires qui considèrent, et c'est pas le premier vote, hélas, depuis le début de cette législature,
00:18qui considèrent qu'ils ont mieux à faire qu'être présents à leurs bancs à l'Assemblée nationale, c'est purement et simplement inadmissible.
00:28Comment vous l'expliquez, cette démobilisation ? Ils sont déjà la tête aux échéances électorales suivantes ?
00:39Je pense qu'ils ont vécu, comment on dit, ascenseur émotionnel. Ils ont eu la victoire d'Emmanuel Macron et de ce camp nouveau que nous avions constitué ensemble en 2017.
00:55Ils ont eu des sentiments mitigés en 2022. Et puis en 2024, ils ont connu une défaite où, en tout cas...
01:05Les Français connaissent des épreuves et pour autant, ils rentrent au travail et continuent à assumer leurs responsabilités.
01:11Je suis prêt, Naila, à signer intégralement ce que vous dites.
01:15On n'a pas seulement des droits lorsqu'on est parlementaire ou lorsqu'on est citoyen. On a des devoirs. Et le devoir d'un parlementaire est de siéger sur ses bancs à l'Assemblée nationale.
01:31Et il n'y a pas d'excuses à invoquer. Et c'est aussi un manque de solidarité.
01:38Je crois qu'il y avait 12 députés du Bloc central qui étaient présents le soir lorsqu'il y a eu le vote pour la diminution de la contribution française à l'Union européenne.
01:49C'est quand même un sujet majeur pour votre camp politique.
01:52Excusez-moi, c'est criminel. Je ne peux pas dire le contraire. C'est indéfendable.