Interrogé à l'Assemblée sur l'affaire Bétharram, le Premier ministre affirme n'être "jamais" intervenu, "ni de près ni de loin" et assure en outre que "d'autres savaient" dans le gouvernement de l'époque.
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00:00Je vous parle d'une mon intime conviction, je vous parle en tant que citoyenne, je ne parle pas en tant que ministre là,
00:06vraiment, je vous parle en mon nom, en nom d'élu local si vous préférez.
00:09Je trouve ça curieux et je trouve qu'il y a une succession de scandales qui abîment profondément la démocratie française.
00:16– Mais du coup on a l'impression que vous dénoncez une espèce de complot.
00:20– Mais est-ce que vous-même vous contribuez à ce crime ?
00:22– Non mais vous dénoncez des complotistes en vous-même et en pensant qu'il y a un complot.
00:27– Je vais vous dire, je pense qu'il faut remettre un peu de mesure.
00:30Je voudrais qu'on remette un peu de nuance, un peu de calme et un peu de mesure.
00:36Mais on a un débat politique aujourd'hui, chacun se défend, moi j'ai confiance dans…
00:44– Il se défend en accusant d'autres responsables politiques, de votre famille politique, des socialistes d'ailleurs.
00:49– J'ai une confiance absolue dans le Premier ministre et dans la ministre de l'époque, dans Ségolène Royal,
00:55au sens où je n'imagine pas que des responsables politiques que je connais aient pu couvrir des faits aussi ignobles, point.
01:01Moi c'est tout ce que j'ai à vous dire ici aujourd'hui.
01:03Et je vous dis simplement et je vous le dis à vous en sincérité, gardons la mesure.
01:07Parce qu'à force de disloquer ce qui reste de la démocratie française…
01:11– Mais ce n'est pas nous qui le disloquons, on essaie de comprendre et de savoir.
01:14– Ok, on contribuera à amener tous les ennemis de la démocratie au pouvoir.