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Interrogé à l'Assemblée sur l'affaire Bétharram, le Premier ministre affirme n'être "jamais" intervenu, "ni de près ni de loin" et assure en outre que "d'autres savaient" dans le gouvernement de l'époque.

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Transcription
00:00C'est assez pathétique comme réponse, parce qu'il dit « Eux savaient, je voudrais bien savoir pourquoi il le dit ».
00:06Et ensuite, bon, citer une personne qui est décédée récemment, c'est assez pathétique et c'est assez méprisable de la part d'un Premier ministre, quel qu'il soit.
00:19Et ensuite, essayer de retourner les responsabilités. Parce que, je suis désolée, mais l'enquêteur, il n'a parlé que de François Bayrou.
00:29Le juge Miranda n'a parlé que de François Bayrou. C'était bien l'épouse de François Bayrou qui donnait des cours de catéchisme.
00:36Et c'était bien les enfants de François Bayrou qui étaient scolarisés dans cet établissement.
00:42— Donc ça veut dire, Mme Capdevillel, que vous aimeriez bien entendre l'épouse de François Bayrou aussi ?
00:46— Moi, écoutez, je veux que pour les victimes, parce que c'est très important pour ces personnes qui ont enfoui dans leur mémoire ces faits pendant très longtemps,
00:56et qui, aujourd'hui, parce qu'il y a plusieurs victimes qui ont parlé en même temps, ont fait que la parole se libère.
01:04Par rapport à la libération de la parole, il est fondamental que les éléments du puzzle soient reconstitués et donc que l'on puisse approcher,
01:13autant que faire se peut... — D'accord. La vérité. — La vérité. Qu'on sache exactement qu'il y a fait quoi.
01:18— Mais voilà, Capdevillel. Vous êtes élue de ce département. Vous-même, à l'époque, est-ce que vous aviez entendu parler d'affaires de violences,
01:24de violences sexuelles, de mauvais traitements à Notre-Dame de Bétarame ? — Dans le cadre de mon métier d'avocate, oui. Ma réponse, c'est oui.
01:33Ensuite, en tant que citoyenne, on savait que les garçons qui n'étaient pas sages à l'époque étaient menacés de Bétarame
01:41comme étant une sorte de maison de redressement. Et notamment, je me permets d'insister, l'internat. L'internat qui, effectivement,
01:49bon, pratiquait avec une forme de maison de correction. Ça, c'était connu. — D'accord, d'accord. C'était connu. Mais vous dites dans mon métier d'avocate
01:55à l'époque oui. Vous aviez fait des signalements. Vous aviez réagi vous-même à l'époque ou pas ? — Alors je vous rappelle que le secret professionnel
02:03est absolu pour un avocat, que sans dédier, m'enverraient en prison. Je vous le rappelle. Et à l'époque, effectivement, je me souviens
02:13très très bien avoir fait mon travail, c'est-à-dire avoir déposé plainte auprès du procureur de la République.

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