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Laurent Wauquiez, candidat à la présidence du parti Les Républicains, était l'invité de la semaine ce dimanche 16 février sur BFMTV.

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Transcription
00:00Quand on a dans un parti une part importante des cadres qui soutiennent votre concurrent Bruno Retailleau,
00:06est-ce que ne pas vouloir de la guerre des chefs, ce ne ferait pas de constater qu'effectivement il est celui qui rassemble davantage ?
00:12Juste une explication, comment expliquez-vous, alors que vous êtes celui qui avait fait cette mission de préfiguration pour votre famille politique,
00:18que Gérard Larcher, Xavier Bertrand, François-Xavier Bellamy, Jean-François Copé, ils soient tous derrière Bruno Retailleau ?
00:25Vous, parmi les principales figures de la droite, qui est derrière vous, Laurent Wauquiez ?
00:29Vous savez, ce qui m'intéresse, c'est que les jeunes figures, les nouveaux talents, sont ceux qui me soutiennent.
00:37Nicolas Daragon, maire de Valence, Florence Portelli, élue très engagée, à laquelle d'ailleurs souvent vous donnez la parole.
00:43Absolument, oui.
00:44Vincent Gembrin, maire de l'Aïlée-Rose, qui a été confronté lui-même, dans son travail et dans son identité,
00:50dans son propre domicile, sur la question des agressions et de l'insécurité.
00:55Les députés avec lesquels je travaille, dans une grande majorité.
00:59C'est quoi ? C'est les jeunes contre les moins jeunes ou les vieux ? Gérard Larcher, Xavier Bertrand ?
01:04C'est votre commentaire.
01:05Ce n'est pas mon commentaire. Je vous cite un certain nombre de personnalités et vous dites que je préfère être soutenu par les jeunes.
01:10Non, je vais vous dire ce que je pense.
01:12C'est que, pareil, des espèces de matchs, je ne fais pas un match de soutien.
01:17Je ne fais même pas une compétition.
01:19Je cherche juste à dire, voilà, quelqu'un a pris la responsabilité d'allumer une division, je préférais qu'on travaille en équipe.
01:26Dans ce cadre-là, je reste convaincu, et c'est ce que je proposerais, c'est qu'on puisse additionner les talents.
01:30Et les soutiens qui, moi, m'intéressent, c'est ceux des adhérents.
01:33C'est ceux qui sont les bénévoles, les militants de notre famille politique.
01:37C'est le candidat des CAD, de l'establishment, face à vous, qui est le candidat des militants ?
01:43Je vais vous le dire une fois, quand même, parce que je comprends, c'est normal, c'est le jeu.
01:48Vous cherchez à positionner les deux l'un contre l'autre.
01:52Je ne suis pas candidat contre Bruno Rotailleau.
01:55Je suis candidat pour faire réentendre la voie de la droite dans ma famille politique.
01:58Excusez-moi, je crois que vous venez d'expliquer qu'il ne pouvait pas être mis de l'intérieur avec Andida,
02:01et vous venez de souligner la pusillanimité dont il a fait preuve, selon vous, sur la question de Richard Ferrand.
02:05Donc vous pouvez expliquer qu'il n'y a pas de campagne entre vous deux.
02:07Enfin, je pense que là, ceux qui nous regardent verront l'inverse.
02:10Et pardon, parce que vous ne m'avez pas écouté, je viens de vous expliquer que je voulais qu'il réussisse.
02:14Que je voulais que ça marche au niveau du ministère de l'Intérieur.
02:17Et qu'on ferait tout pour l'aider, comme on l'a fait par exemple sur Mayotte.
02:20Et que demain, à la tête du parti, je ferai tout pour que ça réussisse.
02:23Et donc, non, et je vous ai dit également,
02:26que je ne souhaitais pas cette compétition et que je souhaitais qu'on puisse additionner pour l'instant.
02:30Donc, je comprends que vous soyez dans l'idée de dire, positionnez-vous contre, etc.
02:34Je cherche juste à vous dire une chose, chacun dans son rôle.
02:37Chacun avec sa mission, chacun avec son utilité.
02:40La droite est à peine convalescente.
02:43Et elle commencerait déjà à se déchirer. Je pense qu'il n'y a plus malin à faire.
02:46C'est ce que j'essaye de proposer.

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