Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 13 février 2025.
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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:08Jean-François est avec nous, Jean-François, alors que beaucoup de faits divers. Bonjour d'abord Jean-François.
00:14Bonjour, bonjour, bonjour Céline, bonjour Eric.
00:17Qu'est-ce qu'on fait pour les parents qui sont submergés, dépassés par des adolescents, des enfants qui peuvent entrer dans la violence, la délinquance,
00:27et puis des jeunes adultes, après, qui à 21 ans, 22 ans, rentrent aussi dans l'ultra-violence.
00:33On voit que ce fameux ONL, sur la base des infos que nous avons, l'assassin présumé de Louise,
00:39on voit qu'il avait été très violent avec sa sœur, qui ne lui parlait plus depuis un an, bref, les faits de violence étaient réitérés.
00:47Je ne veux pas prendre appui sur ce fait divers aujourd'hui, terrible Jean-François,
00:51mais qu'est-ce qu'on peut faire pour ces parents qui sont dépassés par la violence de leurs adolescents ou de leurs jeunes adultes d'enfants ?
01:00Alors, moi je pense Eric qu'un numéro vert ne serait pas du tout sous-perçu pour les parents en détresse,
01:06pour essayer de renforcer le rôle des pères, le rôle de la parentalité.
01:12En fait, un numéro qui permettrait d'accompagner les parents qui sont un peu en démission, face à leurs progénitures qui les dépassent.
01:19Vous y croyez ? Franchement, Jean-François, vous avez des enfants, ils sont délinquants, ils ont volé dans un magasin,
01:26ou alors ils se sont battus, ou alors ils ont été violents avec quelqu'un.
01:29Ah, je vais composer le numéro vert, alors 05 800... Vous y croyez à ça ?
01:35Alors, dans un premier temps, je n'y croyais pas trop, mais j'y crois parce que qu'est-ce qu'on a comme arme ?
01:41On n'a rien, et je pense que les parents qui n'accompagnent pas les enfants,
01:47à ce moment-là, ils font preuve de mauvaise volonté et il faut sévir autrement.
01:52Il faut sévir autrement, peut-être par les allocations familiales diminuées, voire supprimées,
01:57mais qu'est-ce qu'on fait ? Ce numéro vert, pour moi, c'est une bonne chose, c'est mieux que rien.
02:00Restez avec nous, Jean-François. Le débat est ouvert.
02:0430h10, il est 13h02, je me tourne vers Céline Landreau. Céline, le rappel des titres.
02:09Il s'agit d'un probable attentat, selon le chef du gouvernement de Bavière.
02:15Une voiture a foncé dans la foule à Munich, ce matin, faisant 28 blessés.
02:20L'auteur présumé est un demandeur d'asile afghan de 24 ans.
02:25Tout cela intervient en pleine campagne électorale en Allemagne,
02:29et alors que le sujet de l'immigration illégale a fait la une de la presse ces derniers jours en France.
02:35La police recherche toujours activement l'auteur de l'attaque à la grenade,
02:38qui a fait 15 blessés hier soir dans un café associatif de Grenoble.
02:41Deux d'entre eux sont toujours dans un état extrêmement grave.
02:45C'est ce qu'a fait savoir à RTL le ministre de la Santé, qui s'est rendu sur place.
02:50Et puis Washington assure qu'il n'y a aucune trahison des Etats-Unis,
02:53après l'entretien hier entre Donald Trump et Vladimir Poutine,
02:57le président américain qui s'est entretenu avec son homologue russe
03:00pour évoquer des pourparlers de paix en Ukraine,
03:03mais ça sans l'aval de Kiev ni de ses alliés occidentaux.
03:07Des alliés inquiets, notamment les européens.
03:09Le chancelier allemand Olaf Scholz a fait savoir aujourd'hui qu'il refusera une paix imposée à l'Ukraine.
03:16La météo, Peggy Brosh, pour cet après-midi ?
03:20Faut patienter, c'est tout simple. Faut patienter pour revoir le soleil.
03:24Oui, on le verra demain, essentiellement sur l'Est et les régions centrales.
03:28En attendant, là où il y a le soleil, un peu plus de luminosité, un peu plus de lumière,
03:32c'est vraiment entre les Pyrénées et la Méditerranée, partout ailleurs.
03:36C'est un temps gris avec encore des pluies entre la Franche-Comté et la région Rhône-Alpes cet après-midi,
03:41de la neige en altitude.
03:42On a quelques pluies éparses également en allant vers le Limousin, le nord de l'Occitanie.
03:46Et une nouvelle perturbation arrive par l'Ouest et va donner de faibles pluies sur la côte aquitaine,
03:52avec des températures toujours contrastées entre le nord et le sud,
03:56de 4 à 9 degrés sur la moitié nord, 12 à 17 dans le sud.
04:00Merci beaucoup, Peggy Broche.
04:09Je pense que le service militaire était vraiment une bonne chose,
04:13dans le sens où il y avait les valeurs du vivre ensemble, les valeurs du respect de l'autorité.
04:19On sait que les jeunes n'ont plus guère de limites.
04:23C'est vraiment extrêmement dommage d'avoir arrêté le service militaire.
04:29Voilà, merci.
04:31Vous nous laissez des messages.
04:32Nous parlons avec Céline et vous de l'autorité parentale.
04:35Comment conforter, aider les parents qui ont perdu l'autorité parentale ?
04:41Et je n'hésite pas d'ailleurs à ajouter, comment aider les mamans qui ont perdu l'autorité parentale ?
04:47Parce que dans de nombreuses familles monoparentales,
04:51il y a des papas, parfois, qui ont abandonné l'affaire et qui ne sont plus là au quotidien.
04:57Jean-François était avec nous, il reste là, bien sûr.
04:59On va saluer Marie-France qui est avec nous.
05:01Marie-France, bonjour.
05:03Bonjour.
05:05Où êtes-vous, ma chère Marie-France ?
05:07Je suis à Nîmes.
05:08À Nîmes, dans le Gard.
05:10Qu'est-ce que vous en pensez ?
05:11Comment faire pour ces parents qui ont perdu la main ?
05:16Eh bien, écoutez, je viens d'entendre la dame qui parlait de faire des examens psychologiques et tout ça.
05:22Hélène Rock, qui a co-présidé la commission qui rend ce rapport aujourd'hui, qui était notre amitié.
05:27Oui, voilà.
05:29Mais donc, je voyais ça d'une autre façon.
05:31Je voyais, si vous voulez, revenir à des pensionnats où les enfants seraient encadrés.
05:36Mais au lieu de faire tout un tas de problèmes,
05:39quand les mamans ou les parents, les deux parents, ont des problèmes avec leurs enfants à partir de 12 ans, ça ne va pas s'arranger.
05:47Il faut les protéger, ces enfants.
05:49Parce que vous voyez ce qui arrive, après ils vont en prison et ils côtoient des gens encore plus indésirables qu'eux.
05:59Donc, il faut les protéger.
06:00En les mettant en milieu fermé, en leur réapprenant les valeurs qu'on leur donnait quand ils allaient au service militaire,
06:07mais maintenant, la jeunesse, elle est beaucoup plus précoce qu'avant.
06:11Maintenant, à 14 ans, les jeunes, ils vous répondent comme jamais on ne se serait permis de répondre à nos parents comme ça.
06:17Sinon, on se recevait une...
06:19Donc, vous vous dites, quand des parents ont perdu la main, il faut les soustraire finalement au milieu familial classique,
06:27pour les mettre dans des collèges et des lycées avec un fonctionnement un peu militaire.
06:33Et à l'intérieur de ces lycées et ces collèges, ils fonctionneraient avec les sous qu'on donne habituellement aux parents,
06:41pour nourrir leurs enfants et l'indemnité de rentrée, tout ça.
06:44Et en même temps, à l'intérieur de ce collège, il y aurait des psychologues qui suivraient les enfants,
06:49mais sur le long terme, pas une heure d'entretien.
06:52Oui, c'est-à-dire que vous n'êtes pas pour la méthode dure, pour la méthode dure, pour la méthode dure.
06:57Vous dites une méthode assez dure, mais derrière avec un suivi et une vraie mission qui est celle de protéger un enfant d'un environnement extérieur négatif.
07:07Il faut lui expliquer que c'est pour le protéger de lui-même, parce qu'il a des tendances qui vont l'emmener finalement vers la prison.
07:16Et aussi vous qui habitez à Nîmes, pardon, et les protéger aussi de certains milieux, le narcotrafic,
07:24où on peut leur proposer des petites jobs d'appoint dès 14 ans.
07:28Exactement, voilà. Et en même temps, ça protégerait si vous voulez, parce que monsieur, il faut quand même être lucide.
07:35Vous avez des parents que ça arrange bien que les enfants trentent là-dedans parce que ça ramène des sous à la maison.
07:41Donc là, les enfants, ils seraient protégés aussi.
07:45Qu'en pense Jean-François ?
07:47Alors, je ne suis pas du tout certain qu'enfermer ces jeunes dans des maisons que l'on appelle autrefois de rendressement soit la solution idéale.
07:56C'est une solution, parce qu'ils risquent de sortir, comme lorsqu'ils sont en prison, encore plus, je veux dire, plus violents, plus agressifs qu'avant.
08:03Donc j'en suis pas convaincu.
08:05Moi, j'ai passé un an dans ma vie, quand j'étais en première, en internat.
08:10C'était un internat classique, mais je n'avais pas l'autorisation de sortie hebdomadaire du mercredi.
08:16C'est-à-dire que j'y étais du lundi au vendredi.
08:18Bon, on n'était pas des bêtes fauves.
08:22Bon, alors, je n'étais pas un voyou spécialement.
08:24Quoique, je n'ai pas toujours été très sage dans mon adolescence, mais peu importe.
08:28Mais donc, Jean-François, un internat avec des méthodes un petit peu fermes et dures...
08:35C'était un internat classique, votre internat ?
08:37Oui, oui, oui.
08:38Non, mais là, Bari-France, elle plaide pour un internat classique rigoureux,
08:42mais elle ne plaide pas pour un camp de concentration, quoi.
08:46Enfin, franchement...
08:47Alors, un internat rigoureux comme on a connu, comme j'ai connu quand j'étais élève,
08:50où en effet, il y avait des retenues le mercredi après-midi,
08:53où le samedi, on ne partait pas chez ses parents, je suis d'accord.
08:56Mais je ne sais pas comment ça peut être appréhendé par les jeunes
08:59qui ne sont plus comme on était il y a 40-50 ans.
09:01Ah, c'est vrai. Là, vous avez raison.
09:02Eh oui.
09:03Bon, vas-y, va. Le prof, il ne veut pas que je sorte.
09:06Mais c'est ça !
09:08Oui, oui, pourquoi pas, c'est vrai.
09:10On va prendre... Bougez pas, Bari-France, Jean-François,
09:12on va faire rentrer Laurence.
09:14Ma chère Laurence, bonjour.
09:16Oui, bonjour.
09:17Qui est Laurence ?
09:18Je suis éducatrice spécialisée, j'habite sur Romand-sur-Isère.
09:23Ah, Romand-sur-Isère, oui.
09:25Vous travaillez dans une institution de quel type ?
09:29Alors, moi, j'ai travaillé auprès de jeunes décrocheurs scolaires
09:33sur le territoire grenoblois.
09:35D'accord.
09:36Et au sein d'un dispositif qu'on appelait dispositif DIMA,
09:39donc dispositif d'initiation aux métiers en alternance.
09:42Ces jeunes arrivaient à 15 ans et un jour,
09:45ils étaient volontaires pour faire 18 semaines de stage
09:51et 18 semaines de cours.
09:53Donc, c'était des élèves en situation de décrochage
09:56qui optaient pour ce dispositif-là ?
09:58Tout à fait.
09:59Qu'est-ce que vous pensez des réflexions qui sont menées aujourd'hui
10:03pour venir en aide aux parents ?
10:05Il y a des parents qui sont vraiment en difficulté,
10:06qui ont perdu la main.
10:07Il y a ceux qui tirent la sonnette d'alarme,
10:09à mon avis, qui sont minoritaires.
10:11Et il y a ceux qui ne disent rien,
10:12qui veulent cacher les choses, qui n'ont pas envie,
10:14qui disent à leurs enfants, s'il te plaît, calme-toi, etc.
10:18mais qui n'osent pas tirer la sonnette d'alarme.
10:21Il y a Marie-France qui nous dit à l'instant
10:24qu'il faudrait des établissements scolaires
10:27où on essaie de protéger ces gamins
10:29mais où on leur donne une éducation assez rigoureuse,
10:32on va dire collège-lycée un peu militaire.
10:36Il y a Jean-François qui dit que ça ne va pas être simple
10:39parce qu'aujourd'hui, en 2025,
10:41les gamins ne sont plus les mêmes que dans les années 70-80.
10:44Qu'est-ce que vous en pensez, vous, l'éducatrice spécialisée ?
10:47J'ai eu l'idée qu'il y aurait un intérêt à inclure
10:50dans les établissements des éducateurs spécialisés
10:53parce que nous, en fait,
10:55on peut avoir un rôle très soutenant vis-à-vis de l'élève
10:58mais aussi de la communauté éducative
11:01mais aussi les parents.
11:03Moi, je sais qu'on avait mené un grand travail
11:06de lien avec les parents, les professeurs
11:09dans la société, en fait.
11:12Laurence, il y a beaucoup de gens qui doivent nous écouter
11:15et qui se disent, éducateurs spécialisés,
11:17éducateurs spécialisés, il y en a marre !
11:19Ces gamins, ils ont besoin d'autorité et d'un petit coup de pied aux fesses
11:22plutôt qu'un éducateur spécialisé qui se passe la main dans les cheveux
11:25et qui dit, oui, je te comprends, ce n'est pas facile.
11:27Vous voyez ce que je veux dire ?
11:29C'est bien, mais je vais la titiller, Laurence.
11:31Je la titille, Laurence.
11:32Oui. Après, moi, ce que j'ai vu, c'est que
11:34dans le dispositif dans lequel j'ai travaillé,
11:36il y avait un jeune qui était sous main de justice
11:38et finalement, ce jeune, vous voyez,
11:40avec un regard bienveillant sur lui,
11:42en fait, on peut faire autorité
11:45aussi en tant qu'éducateur spécialisé.
11:47Vous voyez, ces jeunes, moi, je les ai vus rebondir.
11:49En fait, c'était de véritables pépites
11:51qui ne demandaient qu'à se révéler.
11:54Et moi, je crois
11:57au rebond du jeune,
11:59dès lors qu'il se sent soutenu.
12:01Et je pense que les parents aussi,
12:03il faut les aider.
12:05Oui, il y a aussi ce parent-là
12:07qui ne valorise jamais un gamin
12:09qui passe son temps à le déprécier.
12:11C'est terrible, ça, pour un ado.
12:13C'est terrible, terrible, terrible.
12:15Vous faites bien d'évoquer ce sujet-là, Laurence.
12:17Et vous, vous l'avez révélé
12:19en révélant en lui son côté pépite.
12:23Restez avec nous, Laurence.
12:26Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
12:29ou appelez-nous au 30210.
12:35Les auditeurs ont la parole sur RTL.
12:38Et on continue de parler des pistes
12:41préconisées par cette commission parentalité
12:44qui avait été missionnée par le gouvernement
12:47après les émeutes liées à la mort de Naël
12:50à l'été 2023.
12:52On en discute avec vous
12:54au début de cette émission.
12:56Et on accueille Yannick maintenant.
12:58Bonjour, Yannick.
13:00Comment aider les parents dépassés
13:02face à des jeunes
13:04qui sortent du cadre ?
13:06C'est quoi votre technique à vous ?
13:08On est plutôt dans l'autorité
13:10bienveillante ou ferme ?
13:12C'est pas incompatible, d'ailleurs.
13:14Moi, je suis dans l'autorité ferme.
13:16Parce que j'étais élevé
13:18avec une éducation un petit peu militaire
13:21due à mon père.
13:24Après, c'est pas non plus
13:28ma façon de travailler non plus.
13:30J'ai trois garçons.
13:32Je les ai pas éduqués à ce niveau-là.
13:36Rapprochez-vous de la fenêtre.
13:38Ça bug un peu.
13:42Moi, je pense que c'est le résultat
13:44de l'arrêt du service militaire en 97.
13:49Pour moi, c'est ça.
13:51Pour rajouter ça, ça fait 28 ans.
13:53On se retrouve avec des parents de 28 à 30 ans.
13:55Donc, le résultat, il en est là.
13:57Je pense que c'est une histoire d'éducation.
13:59C'est l'image des parents.
14:01Et je pense qu'à l'heure d'aujourd'hui,
14:03les jeunes, de maintenant,
14:05reportent ce qu'ont fait leurs parents.
14:09Qu'est-ce que ça changerait
14:12si les jeunes pères d'aujourd'hui
14:14avaient fait leur classe
14:16pendant 10 mois ?
14:18Qu'est-ce que ça changerait concrètement ?
14:20Uniquement l'éducation.
14:22Ça veut dire que les jeunes d'avant
14:24n'étaient pas éduqués
14:26avant leur service militaire ?
14:28S'ils ne faisaient pas leur service,
14:30il n'y avait pas de cadre ?
14:32Oui, ça a aidé certaines personnes.
14:34Je ne vous cache pas.
14:36Il y en a que ça a aidé,
14:38que ça a sorti de leur campagne.
14:40C'est toujours pareil.
14:42Vous comprenez bien ce que je veux dire.
14:44Moi, Yannick, ce que vous me dites
14:46me parle parce que je suis convaincu
14:48que un parent,
14:50d'une certaine façon,
14:52il réitère, il refait
14:54ce qu'il a appris inconsciemment
14:56dans sa jeunesse, quand il était lui-même
14:58enfant et qu'il y avait
15:00des parents, des éducateurs.
15:02C'est vrai que moi, j'ai toujours eu
15:04des problèmes avec l'idée
15:06de fixer des règles.
15:08Je pense que comme parent,
15:10je dois avoir des défauts
15:12et des qualités et des défauts.
15:14J'ai toujours eu du mal à édicter
15:16des règles à suivre
15:18dans le quotidien des enfants.
15:20Et un type
15:22qui a fait le service militaire,
15:24finalement, il sait comment
15:26on impose des règles.
15:28Moi, j'ai du mal avec les règles.
15:30Vous n'avez pas fait votre service militaire ?
15:32Non, je n'ai pas fait mon service militaire.
15:34Alors attention, il n'y a pas uniquement
15:36le service militaire.
15:38Pour rien vous cacher,
15:40c'est ma femme qui est plus carrée que moi.
15:42C'est elle qui gère plus
15:44au niveau du cadre
15:46les enfants que moi. Moi, je suis plus le papa cool.
15:48Mais de toute façon,
15:50dans un couple, il y en a toujours un qui est plus cool que l'autre.
15:52Pour tout vous dire,
15:54c'est ma femme et ma femme,
15:56ses parents, ils n'étaient pas militaires.
15:58Bonne réponse cela dit.
16:00Moi aussi, je suis un peu le papa cool.
16:02Il y en a toujours un.
16:04Il y en a toujours un où les enfants vont le voir.
16:06Mais c'est compliqué de fixer
16:08des règles, de les suivre.
16:10Quand on dépasse une règle, quand on la suit pas,
16:12il faut sanctionner. Autrement, une règle n'a aucune valeur.
16:14Quand on la suit bien,
16:16il faut aussi récompenser, entre guillemets,
16:18dire bravo, bien.
16:20C'est un boulot de longue haleine.
16:22Et ce simple travail
16:24de fixer des règles et de faire en sorte qu'elles soient suivies,
16:26il y a beaucoup de parents
16:28qui ne le font pas, qui n'y arrivent pas.
16:30Et peut-être que c'est
16:32la source de notre problème puisqu'on parle
16:34aujourd'hui des problèmes d'autorité
16:36à la maison. Alors ce qu'il y a, c'est que pour nous,
16:38c'est facile de parler parce qu'on n'a pas connu
16:40les jeux vidéo, on n'a pas connu tout ce qui était connecté.
16:42Donc forcément, on n'a pas eu
16:44ce niveau d'excitation comme ça.
16:46Yannick, très bien, j'entends ce que vous dites.
16:48Qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui
16:50pour les millions de parents
16:52en France qui ont perdu la main,
16:54qui ont un enfant violent,
16:56qui ont un adolescent violent,
16:58qui ont un jeune adulte qui est devenu violent
17:00mais qui vit toujours à la maison,
17:02qui ont un enfant délinquant,
17:04qui sont paumés, les mamans qui sont
17:06en situation de famille monoparentale
17:08avec un père qui est dans la nature
17:10et qui ne s'occupe plus du fils adolescent,
17:12par exemple. Qu'est-ce qu'on fait ?
17:14Qu'est-ce qu'on leur dit ?
17:16Il faut faire des formations.
17:18Des formations de parents, une école de parents ?
17:20Exactement.
17:22Mais on est obligés
17:24de rattraper, il faut rattraper
17:26le mal
17:28qui s'est fait.
17:30On va peut-être demander à Patrick
17:32ce qu'il pense de notre conversation.
17:34Bonjour Patrick.
17:36Bonjour à vous tous.
17:38Merci RTL pour donner
17:40la parole aux citoyens.
17:42Patrick, peut-être que
17:44certains auditeurs reconnaissent votre voix
17:46puisqu'on était avec vous déjà hier sur un sujet
17:48qui n'est finalement pas si
17:50éloigné. Hier à la même heure
17:52on parlait de cette proposition de loi
17:54à Gabriel Attal, qui a d'ailleurs été adoptée
17:56en première lecture par les députés ce matin
17:58mais qui vise à durcir un petit peu
18:00la justice des mineurs,
18:02là aussi pour faire face à des comportements
18:04qui ne sont pas tolérables
18:06aujourd'hui chez les plus jeunes.
18:08Quand vous entendez les manières dont on pourrait
18:10aider aujourd'hui les parents,
18:12quand vous entendez Yannick dire qu'il faudrait peut-être
18:14rétablir le service militaire,
18:16qu'est-ce que ça provoque comme écho chez vous ?
18:20Disons que
18:22le problème est vaste,
18:24très compliqué.
18:26On oublie que l'adolescence est un passage
18:28très difficile à passer.
18:30Donc il y a des enfants
18:32qui passent ce passage sans trop de problèmes
18:34parce qu'il y a effectivement des repères
18:36qui leur permettent
18:38d'avoir un sens à leur vie
18:40et d'autres familles
18:42où il n'y a pas de repère, c'est-à-dire
18:44que le père n'est plus là, donc
18:46le repère non plus.
18:48Même s'il y a des pères, d'ailleurs,
18:50bien souvent l'enfant en souffrance
18:52qui mesure 1m75
18:54et qui est fort
18:56comme un fort,
18:58il fait aussi peur au père.
19:00Donc il est très difficile pour les parents
19:02dans certaines situations, lorsque les enfants
19:04rentrent dans un système de violence,
19:06de cadrer
19:08le jeune.
19:10C'est pour ça qu'il y a des foyers éducatifs
19:12qui existent et maintenant
19:14des foyers
19:16fermés. Je ne sais plus comment ils appellent ça.
19:18Enfin bon, il y a le système,
19:20un système un peu
19:22répressif, un système
19:24un peu éducatif.
19:26Vous ne m'avez pas répondu, Patrick, que faut-il faire
19:28aujourd'hui comme outil ?
19:30Quel outil faut-il créer pour aider les parents
19:32qui n'ont plus
19:34de crédibilité en matière d'autorité vis-à-vis
19:36d'un adolescent, qui leur font
19:38des bras d'honneur, qui lui disent
19:40« Maman ou Papa, tu me dis de pas
19:42sortir ce soir, t'es qu'un con,
19:44t'es qu'un minable, je sors,
19:46tais-toi, voilà,
19:48et si j'ai envie de fumer du shit, je fumerai
19:50du shit, et si j'ai envie de me battre
19:52et de voilà, j'irai, et puis j'ai aucun
19:54problème, et si je dois aller en prison, j'irai,
19:56je t'emmerde, voilà, c'est ça le quotidien.
19:58Qu'est-ce qu'on fait, Patrick ?
20:00Ah bah qu'est-ce qu'on fait dans ce cas-là,
20:02c'est qu'il faut y prendre très tôt, parce que c'est pas à l'adolescence,
20:04à 15, 16 ans, ou 13,
20:0614 ans, qu'on va se mettre à
20:08que les parents vont se mettre à imposer
20:10du respect déjà, avant l'autorité,
20:12ça se prend très tôt.
20:13Oui, ça commence dès la petite enfance, en fait,
20:15on ne parle pas comme ça à ses parents, il y a des règles.
20:17Exactement, dès la petite enfance,
20:19à l'école et en famille, donc il faut apprendre
20:21aux parents, qui sont
20:23désarmés face à l'éducation,
20:25comment on peut
20:27gérer ses enfants, par des règles.
20:29Et je dis bien, avant
20:31l'autorité, il y a le respect.
20:33A l'école, on n'apprend pas le respect
20:35ou plus, il faudrait des cours de
20:37respect sur le respect. Moi, j'avais fait ça
20:39dans le centre où je travaillais,
20:41où avec une heure,
20:43avec des jeunes qui étaient en déshérence,
20:45on va dire, ou le milieu
20:47familial dysfonctionné,
20:49on parlait du respect.
20:51Et ça marchait. Et après,
20:53s'il y a du respect,
20:55de la confiance et de l'amour,
20:57l'enfant respecte
20:59l'adulte et donc respectera
21:01ses parents. Mais
21:03la politique qu'on écoute
21:05ou les politiciens, on dit les politiques
21:07maintenant, eux, ils n'en sont pas là.
21:09Eux, c'est je répète,
21:11je répète, comment on dit,
21:13je fous de la répression, etc.
21:15Ils ne sont pas dans la profondeur des choses.
21:17Ils voient ça d'une perspective
21:19qui leur appartient, c'est la loi.
21:21Ils ne voient pas du tout
21:23comment on peut effectivement
21:25abrandir le respect.
21:27Je dis bien et je le répète, le respect
21:29avec un grand R, dans un milieu
21:31familial, il faut que les parents apprennent
21:33le mot respect à l'école,
21:35avec les instituteurs qui fassent
21:37des réunions, et que eux-mêmes,
21:39les parents apprennent le respect très tôt
21:41à leurs enfants pour que plus tard,
21:43ils deviennent des bons citoyens
21:45et puis de l'exemplarité.
21:47Pardon.
21:49Merci Patrick, parce que c'est aussi important
21:51dans ce genre de discussion.
21:53Moi, je suis plutôt un partisan de la méthode
21:55un petit peu dure avec ces
21:57gamins voyous, mais vous avez raison
21:59de parler de respect et d'amour.
22:01Il faut aussi donner à ces gamins
22:03de l'estime de soi. Il faut leur dire qu'on les aime.
22:05Il faut leur dire qu'ils sont brillants.
22:07Il faut leur dire qu'ils ont un talent.
22:09Il faut leur restituer
22:11l'estime de soi.
22:13Les amis, on n'a pas trouvé la solution miracle.
22:15Que faut-il pour aider les parents
22:17des enfants délinquants ?
22:19On n'a pas trouvé la solution miracle.
22:21Il faudra qu'on fasse d'autres émissions.
22:23Les auditeurs auront la parole sur ce sujet.
22:25Mais c'était bien de vous entendre tous.
22:27Nous appelez au 3210.
22:29Et ce sera bien d'entendre Jean-Alphonse Richard
22:31à 14h.
22:33Je suis là. Respect Jean-Alphonse Richard.
22:35On va en Grèce aujourd'hui,
22:37dans l'archipel des Cyclades.
22:39Ça fait 8 mois que Françoise Boutot,
22:4173 ans, et Marie-Pierre Harfel,
22:4364 ans, ont disparu
22:45sur l'île de Sikinos.
22:47Alors évidemment, vous allez me dire, c'est un accident.
22:49La randonnée, elles sont tombées dans un chemin.
22:51Et on n'arrive pas à les retrouver.
22:53Sauf que, effectivement,
22:55les corps sont manquants. Mais surtout que
22:57de très étranges messages téléphoniques
22:59entourent la disparition
23:01des deux Françaises. Il n'y a aucune logique
23:03dans la thèse de l'accident aujourd'hui.
23:05Au point qu'on se demande
23:07si ce n'est pas une mauvaise rencontre
23:09qui s'est produite pour ces deux femmes.
23:11Une plainte pour enlèvement et séquestration
23:13déposée en France pour que les recherches reprennent.
23:15Je vous raconte tout ça
23:17dans l'Heure du Crime. Le mystère des deux
23:19disparues de l'île de Sikinos.
23:21Heure du Crime, 14h évidemment. A tout à l'heure.
23:23A tout à l'heure. Et maintenant, on va
23:25parler de cette étude IFOP
23:27qui nous dit qu'un tiers, Céline Desfrançais,
23:29collectionne
23:31des choses, des objets de toute nature.
23:33Moi, j'ai appris un mot. Les
23:35placomusophiles. Vous ne savez pas
23:37ce que c'est qu'un placomusophile ?
23:39Vous avez bien retenu alors.
23:41Il collectionne des petites plaques qui sont sur les
23:43bouchons de champagne.
23:45Voilà. Il y a aussi les conciliophilistes,
23:47les fibulanophiles,
23:49mesdames, messieurs. Et je me rends
23:51compte, et on se rend compte, que
23:53vous collectionnez mais tout
23:55et parfois n'importe quoi. Allez,
23:57appelez-nous au 3210. On a vraiment
23:59faim d'écouter vos témoignages.
24:01A tout de suite.
24:03Jusqu'à 14h, les auditeurs
24:05ont la parole sur RTL.
24:07Éric Brunet et Céline Landreau.
24:09RTL.
24:11Vous écoutez RTL.
24:13Midi, les auditeurs ont la parole.
24:15Un Français sur trois
24:17est un collectionneur. Et vous,
24:19vous collectionnez quoi ?
24:21Venez nous raconter. 3210,
24:23on revient dans 53 secondes.
24:25Jusqu'à 14h.
24:27Éric Brunet
24:29et Céline Landreau vous donnent la parole
24:31sur RTL.
24:33Et avant de parler
24:35de vos collections, on donne la parole
24:37à Victor. Bonjour Victor. Bonjour Céline,
24:39bonjour Éric, bonjour à tous. Et sous cette
24:41petite musique, vous avez une annonce à nous faire.
24:4310 ans, ça se fête.
24:45Le 24 février, Laurent Ruquier
24:47fête ses 10 ans à la tête des
24:49grosses têtes pour une émission exceptionnelle
24:51devant plus de 3000 personnes
24:53au Dôme de Paris. Et à cette occasion,
24:55RTL vous offre la somme de
24:5710 000 euros. 10 ans, 10 000 euros,
24:59c'est facile à retenir. Et pour tenter de
25:01remporter ces 10 000 euros, il n'y a rien de plus simple.
25:03Vous envoyez le mot valise par sms
25:05au 74 900,
25:0775 centimes par sms évidemment.
25:09On vous souhaite une bonne chance et puis rendez-vous
25:11le 24 février pour un tirage au sort.
25:13Merci Victor. Comment on s'appelle les collectionneurs
25:15de valises ?
25:17Je ne sais pas s'il y a un mot.
25:19Je suis sûr que ça existe.
25:21On va parler des collections maintenant les amis.
25:2313h, 14h,
25:25les auditeurs ont la parole
25:27avec Éric Brunet et Céline Landreau.
25:31Alors je savais que les français étaient des
25:33grands originaux mais j'ignorais quand même
25:35que un tiers des 68 millions
25:37de français collectionnent quelque chose.
25:39C'est une étude IFOP.
25:41Ça ne sort pas ce chiffre de notre cerveau.
25:43C'est l'institut de sondage IFOP
25:45qui a fait ça pour Ebay. Un tiers
25:47des français collectionnent.
25:49Et on est avec Marco qui a fait
25:51le 3210. Mon cher Marco, bonjour.
25:53Bonjour Marco. Bonjour Céline et
25:55bonjour Éric. Alors qu'est-ce qu'il
25:57collectionne ? Alors moi je suis
25:59un digitabuffine
26:01et ma femme elle est une kionosphérophile.
26:03Oh ça fout la trouille ça.
26:05Premièrement j'imagine qu'il est question de doigts.
26:07Digita oui.
26:09Alors moi je collectionne les déacoudres et ma femme
26:11elle est kionosphérophile, elle collectionne
26:13les boules à neige. Et quoi les boules à neige ?
26:15Attendez,
26:17on va commencer
26:19par les déacoudres.
26:21D'abord vous en avez combien ?
26:23Je ne sais plus.
26:25Je pense qu'on est aux alentours de 4000.
26:274000 ?
26:29Et alors
26:31c'est comment, pardon, c'est peut-être un peu
26:33intime, c'est comment
26:35chez vous 4000 déacoudres ?
26:37C'est un mur entier ?
26:39C'est dans des boîtes fermées ?
26:41Oui, c'est dans des étagères,
26:43des vitrines fermées derrière
26:45pour éviter la poussière,
26:47pour qu'on puisse les voir.
26:49Un déacoudre ce n'est pas non plus énorme.
26:51Ça ne prend pas non plus des façades et des façades.
26:53Il y a des pièces très anciennes,
26:55des pièces de collection, des pièces de valeur ?
26:57Non, parce que
26:59ma mère était une très bonne couturière
27:01et donc c'était
27:03sa passion. Donc ma mère collectionnait
27:05les dés et à son décès,
27:07j'ai dit je vais reprendre
27:09le flambeau.
27:11Est-ce que vous avez retrouvé par exemple des vieux dés
27:13qui ont 150 ans ?
27:15150 ans non, mais j'en suis sûr
27:17certains qui ont plus de 80 ans.
27:19Du monde entier ?
27:21J'en ai du monde entier, de toutes les régions de France,
27:23j'en ai du Pérou,
27:25du Costa Rica, du Vietnam.
27:27Un déacoudre c'est toujours la même chose ?
27:29C'est toujours un bout en fer
27:31avec des petits trous ?
27:33Non, c'est en porcelaine,
27:35en fer, en bois.
27:37J'en ai en bois d'olivier,
27:39en buis de différents
27:41métals.
27:43Ils n'ont pas tous la même forme.
27:45Ils sont tous
27:47différents, il n'y en a pas un pareil.
27:49Est-ce que
27:51quand vous voyagez, quand vous changez de département,
27:53quand vous vous retrouvez dans une brocante,
27:55est-ce que c'est un truc où vous vous dites
27:57tiens, je vais regarder s'il n'y a pas
27:59un déacoudre ?
28:01C'est systématique. Dans toutes les villes
28:03où on va en vacances, quand on descend
28:05peu importe où on va,
28:07l'Uberon, cette année, trois semaines dans l'Uberon,
28:09chaque fois qu'on allait visiter un village,
28:11que ce soit l'Île-sur-la-Sorgue,
28:13Gordes, enfin bref,
28:15on allait dans le village.
28:17Ce n'est pas un gros achat, ça coûte
28:19entre 3 et 5 euros.
28:21Pour moi, il est important
28:23de l'avoir. C'est une pièce
28:25qui fait partie de mon...
28:27C'est un but.
28:29Quand vous dîtes à vos copains et vos amis,
28:31ils disent Marco, t'es fou ?
28:33Mes filles sont parties en Guadeloupe, j'ai pas eu le plaisir d'aller en Guadeloupe.
28:35J'ai dit à une de mes filles, si tu peux, tu m'en ramènes ?
28:37Oui, elle m'a ramené
28:39un ou deux dés de la Guadeloupe, elle a ramené à ma femme
28:41une boule à neige
28:43de la Guadeloupe.
28:45Donc vous avez des milliers de déacoudres,
28:47et votre femme, les boules à neige, la collection
28:49est aussi importante ?
28:51Quand elle a vu que je faisais ça, elle a dit,
28:53pourquoi je ne me mettrais pas à faire des boules à neige ?
28:55Je me dis, ça va prendre de la pâte, ma chérie.
28:57Non, parce qu'elle se limite
28:59à une certaine forme, à une certaine hauteur.
29:01Elle en a un peu plus d'une centaine, donc c'est pareil.
29:03Ce n'est pas la recherche,
29:05elle ne court pas les rues pour en trouver.
29:07Ma sœur vient de rentrer
29:09du Vietnam, elle vient la ramener
29:11d'une, de Ho Chi Minh.
29:13La boule à neige, moi j'aime la boule à neige
29:15qui est en verre, la boule.
29:17Non, elles ne sont pas en plastique.
29:19Elles sont en verre.
29:21Elles sont vraiment en verre, elles sont vraiment
29:23travaillées. Elles sont vraiment
29:25en verre. Si c'est pour du plastique, non.
29:27Là, on met le prix.
29:31Le minimum, c'est
29:339 euros, et puis après, ça peut monter
29:35en gamme. En voyage, quand on a des boules à neige.
29:37En Moscou,
29:39Washington. Moi, j'ai des déacoudres
29:41qui sont, de façon poupée russe,
29:43qui s'emboîtent les uns dans les autres.
29:45C'est quoi votre plus belle pièce,
29:47Marco ? Que j'ai, moi ?
29:49Ou en boule à neige, peut-être, je ne sais pas.
29:51En boule à neige, alors celle qui vient
29:53des Saintes.
29:55Oui, des Saintes, à Gbadou.
29:57Elle est vraiment en forme originale, parce qu'elle est en forme
29:59de bouteille jetée
30:01à la mer avec un bateau dedans et marquée les Saintes.
30:03Et avec la neige, voilà.
30:05Elle n'a pas la forme d'une boule, mais bon, voilà.
30:07Et votre plus beau déacoudre, celui
30:09que vous préférez ? Mon plus beau déacoudre,
30:11celui que j'ai, moi.
30:13Celui que j'aime bien, c'est celui qui vient de Perse,
30:15en Australie.
30:17Voilà.
30:19C'est vraiment sympa.
30:21Ceux qui sont, de façon collection poupée russe.
30:23Et j'en ai un aussi qui vient du Canada,
30:25qui est tout en bue,
30:27qui est très joli aussi.
30:29Je m'éclate, c'est extraordinaire.
30:31Les passions qu'on peut avoir.
30:33J'ai essayé de collectionner des billets de 50 euros,
30:35mais c'est fatigieux.
30:37Merci Marco, on vous embrasse très très fort.
30:39Continuez votre collection
30:41de déacoudre
30:43et de boule de neige.
30:45Bonjour Isabelle.
30:47Bonjour.
30:49Je crois qu'on change de rayon avec vous.
30:51Qu'est-ce que vous collectionnez ?
30:53Moi, je suis placo-misophile.
30:55Voilà, c'est ce que je disais tout à l'heure.
30:57Alors non, je me suis trompé, il paraît.
30:59Ce ne sont pas les bouchons de champagne.
31:01Ce sont les plaques des muselés.
31:03Ce sont des petites plaques qui sont retenues par le fil de fer
31:05sur le bouchon de champagne.
31:07OK, d'accord.
31:09Dès que le bouchon s'en aille.
31:11Qu'est-ce qu'elles ont de particulier ces plaques, Isabelle ?
31:13Elles sont toutes différentes.
31:15C'est comme les déacoudres, comme les boules de neige.
31:17Alors, vous ne gardez
31:19que la petite plaque
31:21avec les quatre encoches,
31:23ou vous gardez également la partie en fil de fer ?
31:25Non, que la plaque.
31:27Que la plaque, d'accord.
31:29Alors vous, c'est que le champagne,
31:31ou il y a aussi les vins pétillants italiens ?
31:33Il peut y avoir des vins pétillants,
31:35des vins pétillants,
31:37des vins pétillants, des créments,
31:39des prosecco.
31:41À partir du moment où c'est pétillant,
31:43généralement, il y a un muselé et une plaque muselée.
31:45Et vous en avez beaucoup ?
31:47Je dois en avoir 300-400.
31:49Isabelle, je crois que vous partagez votre passion
31:51avec Claude, qui nous a appelés aussi.
31:53Bonjour Claude.
31:55Bonjour.
31:57Plaqueaux musophiles aussi ?
31:59Oui, plaqueaux musophiles.
32:01Je vais vous expliquer un petit peu,
32:03vous faire un petit historique très rapide.
32:05Autrefois,
32:07les bouteilles de champagne,
32:09il y avait un bouchon,
32:11avec une cuisselle de chambre.
32:13Et les bouteilles ne se conservaient pas,
32:15on ne pouvait pas conserver le champagne.
32:17Et donc, c'est Adolphe Jackson
32:19qui, en 1848,
32:21a eu l'idée de créer
32:23une plaque avec un muselé.
32:25Alors, plaqueaux musophiles,
32:27c'est la plaque qui se trouve,
32:29ce qu'on appelle la capsule,
32:31et musophiles, c'est le muselé.
32:33Vous avez dit Jackson,
32:35c'est une marque de champagne d'ailleurs, au passage.
32:37Oui, oui, oui, tout à fait.
32:39Et vous en avez combien, vous ?
32:41Un peu plus que la dame.
32:43C'est-à-dire ?
32:4546 000.
32:47Oui, non, mais c'est rien.
32:49Je ne suis qu'un amateur,
32:51j'en connais qui en ont plus de 100 000.
32:53On va rester avec nous,
32:55mesdames, messieurs.
32:57Claude et Isabelle, plaqueaux musophiles.
32:59A tout de suite.
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