Avec Michel ODOUL
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00:00:00Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio.
00:00:06Alors hier, nous avons évoqué la fin de vie et je sais que vous avez été nombreux à avoir eu envie de témoigner.
00:00:12Et nous reviendrons sur ce sujet avec Sandi Boulanger très bientôt.
00:00:16Justement aujourd'hui, on va évoquer les épreuves qui nous arrivent.
00:00:20Des épreuves parfois difficiles, douloureuses et souvent à des moments particuliers de notre existence.
00:00:26Et c'est en compagnie de Michel Oudoul qui a écrit aussi un livre qui s'appelle « Pourquoi ça m'arrive maintenant »
00:00:32que nous allons essayer de comprendre.
00:00:34Alors c'est vrai que la perte d'un être cher, un grave accident sont des moments de bascule.
00:00:40Et c'est parfois intéressant de comprendre pourquoi ça nous arrive maintenant
00:00:45pour justement peut-être arriver à mieux en faire quelque chose de ce moment difficile.
00:00:52Alors bien sûr, on connaît tous cette fameuse crise de la quarantaine.
00:00:56Mais la vie est faite d'autres cycles également.
00:00:58Et mieux vaut s'adapter à ce que la vie nous propose pour mieux grandir.
00:01:03Vous avez envie de comprendre pourquoi ça vous est arrivé à tel moment de votre vie ?
00:01:07Vous avez envie de témoigner, de poser des questions ?
00:01:09Et bien vous pouvez nous appeler au 0 826 300 300.
00:01:13Michel Oudoul, bonjour.
00:01:14Bonjour Brigitte.
00:01:15Merci d'être avec nous.
00:01:16Vous êtes fondateur de l'Institut français de Tchiatzou.
00:01:20Et puis vous avez écrit évidemment de nombreux ouvrages.
00:01:22On parle souvent quand vous venez de « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi ».
00:01:26Et aujourd'hui plus particulièrement, j'ai envie qu'on essaye de parler un petit peu d'autre chose,
00:01:32de ces cycles de vie.
00:01:34C'est tous les 12 ans qu'il se passe quelque chose.
00:01:39Oui, il y a différents types de cycliques.
00:01:41Mais ces cycliques, elles s'inscrivent aussi dans le même courant, la même idée,
00:01:45la même recherche que « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi ».
00:01:49Parce qu'on est là sur une question centrale et cruciale aujourd'hui en plus dans nos sociétés,
00:01:55c'est la question du sens.
00:01:57C'est-à-dire comprendre dans ce qu'il m'arrive, est-ce un hasard ou une fatalité ?
00:02:02Ou bien est-ce que ça rentre en résonance avec ce qu'est ma vie,
00:02:06avec la manière avec laquelle je conçois ma vie,
00:02:08avec la phase de cette vie dans laquelle je suis, etc.
00:02:12C'est-à-dire qu'effectivement, comme vous l'évoquiez là en introduction,
00:02:16la vie, ce n'est pas quelque chose de directement et simplement linéaire.
00:02:20Il y a des stades, il y a des strates, il y a des périodes, il y a des époques,
00:02:24il y a des moments clés, il y a des cycliques.
00:02:27Et ces cycliques ne sont pas simplement que des éléments abstraits de réflexion ou de psycho-émotionnel,
00:02:35ce sont aussi des éléments qui sont des éléments biologiques.
00:02:38C'est-à-dire que nous avons des cycles de renouvellement cellulaire dans nos corps
00:02:41qui sont des cycles différents selon le type de cellule qui est concernée,
00:02:45pouvant aller de quelques heures à quelques jours, à quelques mois, à quelques années,
00:02:50et à quelques décennies suivant les différentes cellules qu'il peut y avoir du corps.
00:02:55Et ce qui est assez troublant, c'est que quand on regarde ces cycliques de renouvellement cellulaire,
00:03:00on trouve des résonances avec des grandes cycliques mythologiques
00:03:04que l'on connaît à travers des représentations symboliques,
00:03:07que sont ces personnages mythiques, c'est bien le cas de le dire puisque c'est de la mythologie,
00:03:11comme Uranus, Saturne, Jupiter, Mars, Vénus.
00:03:15Et dans la cyclique des douze que vous évoquiez,
00:03:20un personnage qui n'est plus un dieu, enfin qu'il est devenu,
00:03:24mais qui n'était pas un dieu au moment de ses épreuves et qui est plus proche de nous,
00:03:28dans lequel nous allons pouvoir trouver éventuellement peut-être des éclairages,
00:03:31qui s'appelle Hercule, et qui effectivement a dû résoudre un certain nombre d'épreuves
00:03:36qui étaient des phases de croissance.
00:03:39Je parlais dans l'introduction de la crise de la quarantaine,
00:03:42qui est une crise que beaucoup de gens connaissent,
00:03:45et je la trouve intéressante pour commencer, pour bien l'expliquer aux gens.
00:03:49On sait sur le plan astrologique que c'est plutôt 42 ans, la moitié d'Uranus, etc.
00:03:55Mais ce qui est intéressant, cette crise, je trouve, c'est que c'est un moment clé dans sa vie,
00:03:59c'est un peu le sommet de son existence.
00:04:03On peut encore changer des choses,
00:04:05mais c'est le moment où jamais de changer,
00:04:08et on voit des personnes qui vont changer de profession,
00:04:11qui vont parfois même changer d'orientation sexuelle, etc.
00:04:14Et c'est un âge où il est encore possible de, entre guillemets, refaire sa vie.
00:04:19Si à cet âge-là, on fait un bilan et qu'on n'est pas satisfait dans sa vie,
00:04:25je trouve que c'est le moment où jamais de vraiment prendre des bonnes initiatives,
00:04:28parce que c'est plus à 60-70 ans qu'on pourra complètement recommencer quelque chose de nouveau.
00:04:35Enfin, c'est un peu symbolique ce que je dis, bien sûr, mais c'est quand même une réalité.
00:04:39Oui, mais en même temps, je pense qu'à tout moment, on peut changer.
00:04:42Le problème, c'est que plus c'est tard, plus ça coûte cher, entre guillemets.
00:04:45C'est-à-dire que plus l'acceptation et les conséquences du changement peuvent être importantes.
00:04:51Or, dans le cycle que vous évoquez, qui est 42 ans,
00:04:55on est là dans une cyclique qui est la cyclique symbolisée par le personnage archétypique de Uranus,
00:05:03et qui est un personnage dont la cyclique, ce qu'on appelle la révolution planétaire de cette planète, c'est 84 ans.
00:05:11Et 84 que vous divisez par 4, ça donne 21.
00:05:14Or, cela nous permet de définir, en fait, comme dans la Lune.
00:05:18Vous savez, il y a une nouvelle Lune, pleine Lune, etc.
00:05:20Et donc, on trouve des cadrans de 4.
00:05:23Et que dans cette cyclique majeure, qui est la cyclique du plan de vie, 84 ans, c'est le temps de la durée d'une vie.
00:05:30D'ailleurs, par le plus grand des hasards, c'est le temps de renouvellement des cellules cérébrales et des cellules cardiaques.
00:05:35Donc, on est vraiment sur quelque chose qui est la portance même de ce qui est mon projet de vie.
00:05:40Eh bien, il y a des cadrans. Il y a ce qu'on appelle des défis uraniens.
00:05:43C'est-à-dire que comme quand on est à l'école, on rentre dans les classes, puis on passe le brevet.
00:05:48Puis après le brevet, on passe le bac. Puis après le bac, on passe, etc.
00:05:50C'est-à-dire qu'il y a des phases de validation qui permettent de comprendre si je suis sur mon chemin de vie ou pas.
00:05:5621 ans, 42 ans, 63 ans, 84 ans.
00:06:00Lorsqu'on est confronté au fait qu'on a eu du mal à, quelles qu'en soient les raisons, dépasser un de ces défis uraniens, ça fait mal.
00:06:09Ça tape très fort.
00:06:11Et 21 ans, c'est le moment des grands accidents.
00:06:14Ce sont les accidents graves lorsqu'on est dans une rupture véritable par rapport à son projet de vie.
00:06:1842 ans, c'est autre chose.
00:06:2042 ans, on ne va plus être dans ce qui va être cette brutalité du choc venant de l'extérieur, le fait accidentel, etc.
00:06:28On va être dans quelque chose qui va être plutôt en lien avec les bouleversements de mes repères de base de vie.
00:06:36Soit dans l'externe, rupture de couple, changement de travail, changement de pays, je quitte tout, j'abandonne tout, etc.
00:06:44Ou dans l'interne, et c'est là où on va trouver les premières manifestations de type brutal, infarctus, AVC, rupture profonde au niveau osseux, etc.
00:06:59Et puis 63 ans, ça c'est le troisième défi uranien qui lui va se traduire là aussi par des éléments qui, sur l'externe,
00:07:07vont être des éléments qui sont souvent des éléments qu'on a vu émerger, qu'à certaines époques on voyait avec l'apparition de l'âge de la retraite.
00:07:14Le fait que comme on ne va plus exister socialement, on ne va plus exister du tout.
00:07:18Et c'est là où il y a aussi à nouveau les grands infarctus, les AVC, etc.
00:07:21Et c'est aussi là où commencent à apparaître les maladies neurologiques, c'est-à-dire les Alzheimer, Parkinson, etc.
00:07:27S'il y a des personnes qui les ont beaucoup plus jeunes que ça.
00:07:30Et donc on voit qu'à chaque fois, on est dans une espèce de moment où il y a un bilan provisoire qui se fait.
00:07:38Et ce bilan provisoire, il vérifie si, bon en mal en, nous sommes dans notre projet, dans notre chemin de vie.
00:07:43Et si nous sommes à côté, si nous passons à côté de nous-mêmes, quelles qu'en soient les raisons,
00:07:47à partir de ce moment-là, il se peut que quelque chose nous arrête assez brutalement et nous oblige à cette réflexion.
00:07:52Alors justement, si vous êtes en train de nous écouter, que vous êtes en voiture et que vous êtes en train de calculer quel âge vous avez avec votre smartphone,
00:07:59arrêtez-vous, calculez et redémarrez parce qu'on serait très très très embêtés qu'il y ait un accident à cause de nous.
00:08:06Et même si ce serait évidemment à cause de vous, puisque ça voudrait dire que vous n'êtes peut-être pas sur votre chemin de vie.
00:08:12Bon bref, je crois que cet exemple, il était très très parlant et que tout le monde a compris.
00:08:16Et on va voir ce qu'ils ont envie de nous raconter sur Sud Radio 0856 300 300.
00:08:21Bien sûr qu'il y a d'autres cycles.
00:08:23Sud Radio. Parlons vrai. Parlons vrai. Sud Radio. Parlons vrai.
00:08:2813h00, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
00:08:31Michel Oudoul est avec nous et nous évoquons évidemment les cycles.
00:08:36Les cycles, évidemment, si vous connaissez un petit peu l'astrologie, Uranus, ça vous a parlé, il y a d'autres cycles comme Saturne.
00:08:44Oui, il y a des grands cycles, Saturne, mais Saturne, c'est un cycle de 28 ans.
00:08:47C'est une révolution, entre guillemets, sur le plan, pas l'astronomie pure, mais sur le plan des...
00:08:52On est, je le répète bien là, dans ce que sont les symboles mythologiques.
00:08:57C'est à dire qu'ils représentent donc des archétypes et des illustrations archétypiques de la construction de l'individu.
00:09:05Et l'image de Saturne, c'est une image dont la cyclique est de 28 ans.
00:09:10Et c'est pour ça qu'à travers Saturne, on retrouve les cycles qui sont les cycles de 7.
00:09:15C'est ça.
00:09:167, 14, 21, 28.
00:09:18Ce qui est intéressant, c'est que 3 x 28, ça fait 84.
00:09:21Et on va voir qu'on va petit à petit arriver, parce qu'on va arriver à la cyclique aussi de Jupiter qui est de 12 ans, là aussi cyclique symbolique.
00:09:28Et bien c'est bien, mais 7 x 12, ça fait 84.
00:09:31C'est à dire qu'on va voir qu'à l'intérieur même d'une cyclique globale de vie qui est de 84 ans,
00:09:35il y a des cycles internes qui peuvent être plus ou moins directement en lien avec ce que sont les vécus.
00:09:41Et Saturne, la représentation de Saturne, ce que Saturne porte comme image archétypique, c'est l'image du Père.
00:09:47Et c'est l'image du Père dominant, l'image du Père destructeur.
00:09:52Saturne, c'était le dieu qui dévorait ses propres enfants.
00:09:55Alors il y a toute une histoire de la mythologie, comment Gaïa réussit à lui faire vomir ses enfants, etc.
00:10:03Mais il s'était engagé à ça parce que normalement ce n'est pas lui qui devait être le dieu en chef, si j'ose dire.
00:10:10Il devait diriger l'Olympe, mais c'est son frère Atlas.
00:10:13Et il avait demandé, parce qu'il voulait absolument avoir ce poste là,
00:10:16donc on voit combien la toute puissance conduit à dévorer ses propres enfants.
00:10:20On voit ce que ça veut dire sur le plan symbolique.
00:10:22C'est à dire combien quand on est dans un rapport de puissance à la vie,
00:10:25on risque de perdre le meilleur de ce qu'on a pu produire ou pu faire.
00:10:29Et on perd sa souplesse parce que Saturne, c'est bien l'image de la rigidité et non pas de la souplesse, évidemment.
00:10:34Mais tout ça est très très intéressant et on va en parler avec vous et notamment avec Caroline,
00:10:39qui je crois a bientôt 42 ans, c'est ça Caroline ?
00:10:42Oui exactement, j'ai 42 ans dans 3 mois.
00:10:46Je me dis que je suis dans ma 42ème année finalement.
00:10:50Oui oui absolument, c'est comme ça qu'on peut dire.
00:10:53Et alors est-ce que votre vie, vous avez l'impression que vous avez envie de changement ?
00:10:57Oui, justement j'ai l'impression que je mets tout en changement.
00:11:04C'est à dire que j'ai quitté mon compagnon, j'ai arrêté de fumer,
00:11:09je cherche une nouvelle voie professionnelle.
00:11:12Enfin, ça fait un peu beaucoup.
00:11:15Mais ce sont des choix que vous avez ressentis profondément
00:11:20et qui vous ont donc amené à prendre ces décisions ?
00:11:23Oui, disons que j'ai l'impression de plus me recentrer sur moi-même.
00:11:27Alors est-ce que ça a à voir avec le cycle d'Uranus ?
00:11:32Je n'ai pas bien compris à quoi correspondaient les cycles d'Uranus.
00:11:35Mais oui, c'est vraiment plus un recentrage sur moi et ce que je veux vraiment.
00:11:41Sur vos vrais désirs et non plus ce que vos parents, votre éducation, la société
00:11:47vous avez amené à faire et à choisir.
00:11:50Donc c'est plutôt bon signe ?
00:11:53C'est plutôt bon signe.
00:11:55Ce qui est plutôt bon signe, si vous voulez, c'est surtout que vous avez senti peut-être
00:12:00consciemment ou non la chose venir et que vous avez anticipé.
00:12:03Parce que si vous n'aviez pas anticipé, ça se serait peut-être fait de façon brutale.
00:12:07C'est-à-dire que lorsqu'on est par exemple dans un rapport à la vie
00:12:11qui est un rapport de conformité à un certain nombre de choses
00:12:14qu'on nous a dit, qu'on nous a appris, qu'on pense qu'on devrait,
00:12:17qu'on pense qu'on aurait dû, etc.
00:12:20Et qu'on se réveille un jour brutalement, c'est vrai qu'à ce coup, ça l'est brutal.
00:12:24Alors vous, vous avez mis un grand chantier en route
00:12:27parce que c'est sur tous les plans de votre vie, manifestement,
00:12:29que vous mettez en place du changement.
00:12:31Donc on est vraiment dans ce qui est ce deuxième défi uranien,
00:12:34ce milieu de la vie qui est le moment où les choix qui se font à ce moment-là,
00:12:39les questionnements, les grandes interrogations,
00:12:41c'est les moments où on s'interroge sur
00:12:44mais qu'est-ce que j'ai fait de ma vie jusqu'à présent ?
00:12:46Mais c'est pas ça ma vie ? Moi, ce que je voudrais ?
00:12:48Mon désir profond, ça serait de vivre autre chose ?
00:12:51C'est vraiment ce moment-là.
00:12:53Alors, vous posiez la question par rapport à Uranus,
00:12:56Uranus, c'est une symbolique, c'est un archétype fondamental
00:13:00qui représente en fait une espèce d'idée philosophique et symbolique
00:13:05qu'on connaît en médecine chinoise à travers l'idée de dire
00:13:08que le ciel ordonne et la terre exécute.
00:13:10Qu'est-ce que ça veut dire ça, le ciel ordonne, la terre exécute ?
00:13:13Tout ce qui se passe sur l'univers terrestre est déterminé par ce qui se passe dans le ciel.
00:13:17Le jour et l'activité, la nuit, le sommeil, les saisons, les récoltes,
00:13:22tout ce qui se passe sur Terre est déterminé par ce qui se passe dans le ciel.
00:13:25Et Uranus, c'est la représentation symbolique de cette dimension céleste,
00:13:29c'est-à-dire donc d'une espèce de transcendance qui nous est propre
00:13:33mais qui est censée être en fait le porte-parole
00:13:36de nos attentes de vie profondes, de nos pulsions fondamentales,
00:13:40des raisons pour lesquelles nous nous sommes incarnés.
00:13:43Et à partir du moment où nous avons un parcours de vie qui passe un peu à côté de ça,
00:13:48il y a effectivement des moments de soubresaut et des moments de secours.
00:13:53Elle a jeté son sexe dans la mer, du sexe qui est tombé dans la mer,
00:13:57c'est là qu'est né et qu'a émergé Vénus.
00:13:59C'est-à-dire qu'on voit combien la sur-fécondation du quotidien et du vivant,
00:14:05ce qu'on rencontre chez les hyperactifs et qui se traduit notamment par les phénomènes de burn-out,
00:14:10fait qu'à un moment donné, la vie va nous enlever tout ce potentiel et toute cette puissance
00:14:15qui est celle que nous mettons en action dans la vie
00:14:17et qu'il y a sans doute une nécessité à passer à autre chose
00:14:20pour que l'on puisse naître à autre chose, naître à un autre soi-même,
00:14:23donc constituer une autre identité personnelle, sociale, familiale, etc.
00:14:28C'est très intéressant toutes ces symboliques,
00:14:32et c'est assez dingue que je me retrouve un peu dans ce que vous venez de dire,
00:14:37c'est-à-dire que ma 42e année qui va se finir quand j'aurai vraiment 42 ans dans trois mois,
00:14:42j'ai eu l'impression, moi qui suis aussi très dynamique, multipotentiel, etc.,
00:14:48un peu comme vous décriviez Uranus,
00:14:50pour la première fois de ma vie, d'arriver à me poser et à me recentrer,
00:14:56enfin oui, vraiment, c'est ça que je ressens,
00:14:58et à prendre les choses plus une par une.
00:15:00Alors oui, je suis dans des grands changements, mais ça, ça a toujours été,
00:15:03mais plus recentrer sur moi-même.
00:15:07Oui, peut-être avec une cyclique dynamique moins externe,
00:15:11mais un peu plus de calme intérieur et donc de tranquillité sur le projet.
00:15:14Oui.
00:15:16Et donc, vous avez, si je puis dire, anticipé,
00:15:22de manière à ce qui fait que la vie, normalement, ne devrait pas vous secouer trop fort.
00:15:27Tant mieux, j'espère.
00:15:30Mais vous avez sans du tout des petits clins d'œil et des signaux qui vous ont appelé à ça, non ?
00:15:34Oui, ça a été, je trouve que c'est toute cette dernière année,
00:15:38donc en avance, moi, je n'ai pas l'impression,
00:15:41c'est-à-dire que quand on a un an, on a déjà une première année d'établi.
00:15:45Là, la 42e année, c'est celle que je suis en train de vivre, quoi.
00:15:48Quand j'aurai 42 ans, elle sera finie et révolue.
00:15:52Donc oui, toute cette année, j'ai eu des signes,
00:15:56je me suis vraiment réattachée à ce que moi, je voulais vraiment.
00:16:02Oui, mais vous avez certainement eu peut-être un petit événement
00:16:09qui vous a fait ressentir quelque chose.
00:16:12Par exemple, vous dites que vous avez arrêté de fumer.
00:16:15Il y a peut-être eu quelque chose qui vous a fait prendre conscience
00:16:19qu'il était temps d'arrêter de fumer parce que vous aviez du mal à respirer ?
00:16:25Oui, en fait, j'ai des problèmes de santé osseux, etc.,
00:16:31mais qui font que j'ai pris conscience, mais ça fait 5 ans qu'on me le dit,
00:16:35que l'arrêt du tabac, pas seulement pour ça, ça serait quand même bien.
00:16:38Donc je me suis dit, voilà.
00:16:40J'ai aussi mon papa, c'était l'anniversaire de la mort de mon père en octobre,
00:16:46et ça me fait des échos à ça parce qu'il est mort d'un cancer du poumon.
00:16:51Le compagnon aussi, j'ai arrêté cette relation que je sentais de plus en plus toxique,
00:16:59en tout cas qui ne me poussait pas du tout vers l'avant
00:17:04et qui me retenait dans mes vieux démons.
00:17:08Et oui, il y a eu un sursaut tout doucement tout au long de l'année.
00:17:12Mais c'est ça qu'il faut que ceux qui nous écoutent comprennent bien,
00:17:15c'est qu'on a des petits signaux qui ne sont pas très graves,
00:17:18et puis on dit, c'est pas grave, on continue, on avance.
00:17:21Sauf que si on ne les entend vraiment pas, il peut y avoir un clash.
00:17:27C'est pour ça que c'est toujours important de...
00:17:30Ça ne veut pas dire qu'il faut regarder tout au microscope, bien sûr.
00:17:35Non, mais l'idée c'est vraiment de comprendre que c'est un petit peu
00:17:37comme quand on voyage sur une route.
00:17:39Il y a des moments donnés où on passe dans des secteurs
00:17:42où la route est un peu plus étroite,
00:17:44où il y a peut-être des ravins sur les côtés,
00:17:47où elle est un peu plus dégradée.
00:17:49On nous annonce un panneau où il faut plutôt ralentir,
00:17:52et si on ne ralentit pas, c'est là où...
00:17:55C'est une pure interpellation, un peu plus de vigilance.
00:17:58C'est-à-dire qu'il n'y a rien de déterminant là-dedans.
00:18:00Ce n'est pas un déterminisme de dire, j'étais à l'âge, il va m'arriver ça.
00:18:03Non, pas du tout.
00:18:04C'est en revanche, quand j'arrive dans telle phase de vie, etc.,
00:18:07je prenais tout à l'heure l'exemple de l'école,
00:18:09quand je vais arriver au moment où il y a un examen qui s'appelle le bac,
00:18:14si je me mets à réviser le bac deux heures avant, ça va être problématique.
00:18:18Si en revanche, j'intègre véritablement...
00:18:20On le donne à tout le monde, maintenant.
00:18:22Oui.
00:18:23Alors, mauvais exemple.
00:18:27Mais si face à un examen, je me mets à réviser au dernier moment,
00:18:30ça ne va pas le faire du tout.
00:18:31Alors que si je sais que dans tant de temps,
00:18:34il y a une échéance qui s'appelle un examen,
00:18:36je vais me préparer, je vais réviser, je vais bosser mes trucs,
00:18:39je vais aller au bout.
00:18:40Donc, je vais écouter éventuellement les signaux qu'il peut y avoir
00:18:43et à partir de ce moment-là, il n'y a aucune raison que les choses se passent mal.
00:18:46Absolument.
00:18:47Merci Caroline, en tout cas, de ce premier témoignage.
00:18:50On fait une petite pause et on se retrouve pour le Love Conseil,
00:18:53les questions à ne jamais poser.
00:18:55Avec Michel Audoul, aujourd'hui, nous nous demandons
00:18:57comment interpréter le sens de nos épreuves
00:18:59pour en faire quelque chose de positif.
00:19:01Venez partager avec nous les grandes dates ou les épreuves de votre existence.
00:19:050826-300-300
00:19:16Eh bien, Michel Audoul, il y a des questions qu'il vaut parfois mieux ne pas poser.
00:19:20C'est le propos de ce Love Conseil.
00:19:23Et pourtant, elle nous démange.
00:19:25Mais on ne devrait jamais poser ces questions à notre partenaire
00:19:29ou même peut-être à un très très bon ami.
00:19:31Donc, je vous propose 5 questions à rayer définitivement de votre communication.
00:19:38Première question à ne pas poser, à quoi tu penses ?
00:19:41Parce que si l'autre s'est évadé dans son jardin secret,
00:19:45c'est justement que c'est un secret.
00:19:47Et lui poser la question, de toute façon, c'est qu'il n'a pas envie de vous parler.
00:19:52S'il avait envie de vous parler de ce à quoi il pense, il vous parlerait.
00:19:56S'il est un petit peu dans ses réflexions,
00:19:59c'est qu'il n'a pas envie d'être questionné sur ce à quoi il pense.
00:20:02Vous êtes d'accord avec ça ?
00:20:03Il y a des moments où on n'a pas...
00:20:04Oui, sauf si dans la brillance de l'œil, on lit une fantasmagorie
00:20:07qui peut mériter d'être évoquée.
00:20:10Oui, enfin bon...
00:20:11Non, mais je plaisante.
00:20:13On est d'accord.
00:20:14Deuxième question, est-ce que tu m'aimes ?
00:20:17Ou est-ce que je te plais ?
00:20:19Bref, la réponse, obligatoirement, elle doit être affirmative.
00:20:21Donc, c'est un piège que ressent l'autre.
00:20:24S'il est gentil, il va nous répondre, mais oui, je t'aime.
00:20:27Sinon, il va y avoir un grand silence.
00:20:29Et ça va être très, très désagréable.
00:20:32Troisième question, est-ce que tu m'as déjà trompé ?
00:20:35Bon, là, je crois que ce n'est pas la peine de faire des commentaires.
00:20:38On est d'accord.
00:20:41Quatrième et dernière question,
00:20:43est-ce que tu ou tu la trouves mieux que moi ?
00:20:46Alors, ça, c'est pareil.
00:20:47C'est une phrase qu'on a parfois envie de prononcer lors d'une soirée,
00:20:51quand on voit que notre partenaire regarde particulièrement quelqu'un d'autre.
00:20:54Mais ce n'est pas la peine de se faire du mal.
00:20:57Ce n'est pas la peine.
00:20:59Voilà.
00:21:00Et puis, dernière question inutile,
00:21:02qu'est-ce que tu ferais si je mourais ?
00:21:04Vous savez, il y a cette question de parler de la mort,
00:21:08de sa mort.
00:21:10C'est vouloir imposer à l'autre.
00:21:12C'est finalement vouloir avoir de l'emprise sur les choses qui nous dépassent.
00:21:16Est-ce qu'on pourrait répondre franchement à cette question ?
00:21:18C'est ridicule.
00:21:19Il y a une façon de répondre à cette question.
00:21:21Ah oui ?
00:21:22Ah oui.
00:21:23C'est si l'un de nous deux venait à mourir, je serais inconsolable.
00:21:25Oui, oui, c'est la fameuse...
00:21:27Si l'un de nous deux venait à mourir, je la connaissais avec J'irais vivre à Paris.
00:21:30Oui, oui, c'est ça.
00:21:31C'est exactement.
00:21:32Bon, bref.
00:21:33En fait, ne posez jamais les questions que vous n'aimeriez pas qu'on vous pose.
00:21:36Mais c'est bien, de temps en temps, de rappeler un petit piqûre de rappel comme ça.
00:21:39Oui, parce que ces questions-là sont des questions qui sont toutes des questions
00:21:42qui vont l'échatouiller le jardin intérieur.
00:21:44Et le jardin intérieur est quelque chose qui a besoin de rester secret.
00:21:47Évidemment.
00:21:48Alors Ingrid, vous aussi, vous voulez parler de vos 42 ans ?
00:21:53Bonjour.
00:21:54Oui, bonjour à tous les deux.
00:21:56Merci de me recevoir.
00:21:58Bonjour.
00:21:59Donc en fait, moi, ce que vous évoquiez me parle réellement.
00:22:05Parce qu'en fait, je suis rentrée à la banque, j'avais 22 ans.
00:22:09Et j'ai fait une carrière jusqu'à 22 et demi, 23 ans.
00:22:14Et je suis partie de la banque, j'avais 42 ans.
00:22:19Deux ans avant de partir de l'établissement bancaire, j'étais pas bien.
00:22:24Enfin, je commençais à broyer du noir.
00:22:27Je pensais que ça pouvait être lié à mon couple, à mon vécu familial, tout ça.
00:22:32Bon, certainement à une partie.
00:22:34Et j'ai pris la décision à 42 ans de quitter l'établissement bancaire.
00:22:39J'ai toujours dit ça, je ne sais pas pourquoi.
00:22:41Enfin, maintenant si je commence à comprendre.
00:22:43Mais retrouver ma liberté en fait.
00:22:45Parce que l'établissement bancaire m'avait permis d'avoir un cadre, un logement, une rémunération.
00:22:52Ils m'ont formée.
00:22:53J'ai appris plein, plein, plein de choses.
00:22:55On m'a bien formée.
00:22:57Mais j'ai eu une envie de liberté, de reprendre ma liberté en fait.
00:23:02Et ça s'est passé à 42 ans.
00:23:04Et suite à ça, je suis devenue indépendante.
00:23:09Mais du coup, dans tous les sens du terme.
00:23:11Puisqu'en fait, moi j'avais encore pu s'associer ça à presque la majorité.
00:23:16J'étais restée entre 18 et 20 ans au sein d'un établissement bancaire.
00:23:20Donc je me suis dit, c'est le moment ou jamais, c'est maintenant.
00:23:24Donc voilà, j'ai associé ça à ceci.
00:23:28Et c'est vrai qu'après, j'allais beaucoup mieux.
00:23:31Parce que je prenais mes propres décisions.
00:23:34Je faisais mes choix.
00:23:35Alors certes, je gagnais moins bien ma vie.
00:23:37Il y avait d'autres paramètres qui étaient moins sécurisants.
00:23:40Mais vous avez choisi d'être plus libre.
00:23:46Vous aviez donc, on l'entend bien, une sensation comme ça un petit peu avant vos 42 ans.
00:23:52Qu'il fallait faire bouger quelque chose.
00:23:54Oui.
00:23:55Je me sentais étouffée.
00:23:56Je me sentais cloisonnée, enfermée dans quelque chose.
00:24:00Je pensais que c'était lié à mon couple, à mon histoire familiale.
00:24:03Mais en fait, je l'associe vraiment maintenant.
00:24:08C'était vraiment l'aspect travail chez moi.
00:24:11Et là encore, Michel Ondoul, on voit que Ingrid a su écouter ses ressentis.
00:24:17Et donc a agi.
00:24:19Ce qui fait qu'il n'y a pas eu de drame.
00:24:21Enfin, ça s'est passé tout seul.
00:24:23Il y a une chose intéressante dans ce qui est dit dans ce témoignage.
00:24:26D'abord, c'est effectivement le fait de se dire.
00:24:29Mais je pensais que c'était mon couple.
00:24:31Alors qu'en fait, c'était ceci ou cela.
00:24:33Il faut bien comprendre que lorsqu'on est dans une phase de vie.
00:24:36Et en plus, il est associé à un cycle important.
00:24:39Que la réflexion qu'on va poser va nous permettre d'identifier plus précisément la causalité.
00:24:46Parce que sinon, le risque, c'est qu'on rende responsable quelque chose.
00:24:49Qu'on bouleverse, qu'on fasse voler en éclats cet existant là.
00:24:52Alors que ce n'est pas de lui dont il s'agit.
00:24:54Donc il y a vraiment effectivement.
00:24:56Tout en ayant ce ressenti important de la nécessité à changer quelque chose.
00:25:00De réfléchir à qu'est-ce qui a changé.
00:25:02Ne pas agir trop vite en fait.
00:25:04Et c'est souvent l'erreur qu'on fait.
00:25:06Et puis c'est tellement facile tout de suite de mettre la faute sur l'autre.
00:25:10Oui, et c'est aussi.
00:25:12Je suis complètement d'accord avec vous.
00:25:14Et c'est aussi très compliqué quand on est dans la situation.
00:25:17De vraiment trouver la cause de son mal-être en fait.
00:25:20C'est ça vraiment le sujet.
00:25:22Pour moi, ça a été ça.
00:25:25Mais il m'a fallu du temps pour comprendre qu'il y a quelque chose.
00:25:28C'était chez moi en fait qu'il fallait que je change quelque chose.
00:25:31Et pas de l'autre.
00:25:33Alors vous avez raison.
00:25:35Mais la première clé, c'est en effet d'écouter son ressenti.
00:25:39Ce que vous avez su faire.
00:25:41Et puis ensuite, de prendre un peu le temps de décoder tout ça.
00:25:45Et comment on peut décoder tout ça ?
00:25:47C'est pourquoi pas en écrivant son journal.
00:25:50Ou en parlant à des gens à qui on peut parler.
00:25:53Qui vont nous écouter.
00:25:55Et c'est en parlant à des gens qui savent nous écouter.
00:25:58Alors évidemment il y a le thérapeute.
00:26:00Mais on peut avoir des amis qui savent nous écouter.
00:26:02Que tout d'un coup, il y a des choses qui vont nous sentir.
00:26:05Qui vont sembler justes dans ce qu'on dit.
00:26:08Qui tout d'un coup vont nous apporter une sorte de paix intérieure.
00:26:11Je crois.
00:26:13Et puis il y a cette idée qu'est l'idée de fond.
00:26:17C'est que souvent, parfois, nous sommes dans des phases de vie.
00:26:20Dans lesquelles nous ressentons un certain malaise.
00:26:22Et la première réaction, c'est d'être dans le déni.
00:26:25Ou de chercher à anesthésier ça.
00:26:27De différentes manières.
00:26:29L'hyperactivité, la suractivité, l'alcool, les clopes, les médicaments.
00:26:32Tout ce que vous voulez, etc.
00:26:34Donc ça effectivement, si on peut éviter ça.
00:26:36Et qu'on accepte déjà ce premier temps de ressenti.
00:26:39On va être capable à ce moment-là de commencer à s'interroger.
00:26:42Ce qui est assez étonnant dans la vie.
00:26:45C'est que quand on se pose la question par rapport à quelque chose de façon juste et honnête.
00:26:49Simplement se demandant mais qu'est-ce qu'il y a et qu'est-ce qu'il se passe.
00:26:52Le hasard entre guillemets.
00:26:54Ou ce que certains appelleraient des synchronicités.
00:26:56Vont nous amener un certain nombre d'informations.
00:26:58Par des biais qui sont des biais parfois étonnants.
00:27:00Un ami qui nous parle d'un bouquin qu'il a lu.
00:27:02Une émission de radio ou de télé.
00:27:04Un film ou une lecture.
00:27:07Une lecture, un acte manqué réussi.
00:27:10Des rêves, des cauchemars.
00:27:13Il y a plein de choses qui vont nous amener.
00:27:16Des rencontres entre guillemets dites hasardeuses.
00:27:18A nous dire mais tiens c'est peut-être par là ou c'est peut-être par là.
00:27:21Et que pour ça effectivement il y a besoin de cette ré-enluminure de la conscience.
00:27:28Cette réouverture de la conscience.
00:27:30Par rapport à notre propre vie.
00:27:32Et surtout, surtout, surtout.
00:27:34Une capacité à accepter la peur des réponses qui peuvent arriver.
00:27:38Parce que bien entendu que quand on décide.
00:27:40Ou qu'on ressent le besoin de mettre en place des changements fondamentaux.
00:27:43On a toujours tout un tas de mauvaises bonnes raisons.
00:27:47On a tout un tas de personnes autour de nous.
00:27:51Qui peuvent nous amener à retourner dans le moule.
00:27:54Et à retourner dans la boîte.
00:27:56Alors que peut-être bien que c'est dans cette boîte et dans ce moule.
00:27:59Qu'on va finir de secourir tout doucement la vie.
00:28:02Et que...
00:28:03Mais vous avez mille fois, enfin je me permets mais mille fois raison.
00:28:07Vous savez qu'avant de partir de la banque.
00:28:09Je ne l'ai dit à personne.
00:28:10Ni à ma mère, ni à personne en fait.
00:28:12Je l'avais simplement dit à mon mari.
00:28:14Je lui ai dit écoute je quitte la banque.
00:28:16Parce qu'en fait dans notre structure familiale tout ça.
00:28:19Le fait de rentrer dans un établissement bancaire.
00:28:21C'était waouh !
00:28:23Un statut.
00:28:24Je suis quelqu'un de ta vie.
00:28:26Waouh !
00:28:27Mais t'as un super poste.
00:28:28Waouh !
00:28:29Mais tu fais des horaires de travail.
00:28:31Mais c'est génial.
00:28:32Et puis si t'es malade t'es payé.
00:28:34Vous voyez tous ces schémas là.
00:28:36Qui en fait faisaient qu'il y avait mille raisons que je ne parte pas en fait.
00:28:40Et j'ai réussi.
00:28:41Vous avez choisi la liberté à la place de la sécurité.
00:28:43Ingrid.
00:28:44Parce que c'était votre désir.
00:28:46La seule chose sur laquelle il faut être prudent et vigilant.
00:28:49C'est que quand on est dans ces moments là.
00:28:51Et qu'on découvre une piste qui nous semble être la bonne.
00:28:55Le risque c'est de se précipiter.
00:28:57De faire tout voler en éclats.
00:28:59C'est à dire que mettre en place des changements dans sa vie.
00:29:02Ça ne signifie pas partir avec la fleur au canon.
00:29:04Il faut vraiment l'inscrire comme étant un nouveau projet de vie.
00:29:09Absolument.
00:29:10Parce que c'est la condition sine qua non.
00:29:12Pour que les 42 autres années qui vont arriver derrière.
00:29:15Viennent nourrir la portée de ce projet.
00:29:18Voilà.
00:29:20Et qui conduit à la fin de ce cycle de 84 ans.
00:29:23Pour éventuellement pourquoi pas en redébuter un autre derrière.
00:29:25C'est à dire qu'on est vraiment dans un process qui est un process.
00:29:29Qui peut être pervers.
00:29:31Ou qui peut être au contraire vertueux.
00:29:33Et qu'à partir du moment où on fait les choix qui conviennent.
00:29:36Dans le respect de l'existant et du vivant.
00:29:39Pas dans le fait de dynamiter l'ancien qu'on rejette.
00:29:43Et dans le respect de l'existant mais dans sa transformation.
00:29:46A partir de ce moment là la construction qui vient va devenir solide.
00:29:49Et puis pour ceux qui nous écoutent et qui peut être se posent des questions.
00:29:53On peut faire une introspection sur les différents plans de vie.
00:29:59On peut faire ça sur le plan affectif.
00:30:01Sur le plan professionnel.
00:30:03Sur le plan familial.
00:30:04Sur le plan spirituel.
00:30:06Et voir dans chaque plan ce qui nous convient bien.
00:30:10Et ce qui nous convient moins bien.
00:30:12On a quand même des moyens d'examiner plus profondément.
00:30:17Où est-ce que le ressenti n'est pas agréable.
00:30:20Ah oui et puis avec des méthodes simples.
00:30:22Vous parliez d'écrire tout à l'heure Brigitte.
00:30:24Pourquoi pas effectivement prendre une feuille de papier.
00:30:26Et se dire voilà.
00:30:27Est-ce que dans ma vie de couple j'ai des espaces, des moments plus ou moins importants ou intenses où je me sens bien.
00:30:33Est-ce que dans ma vie professionnelle j'ai des moments plus ou moins là où je me sens bien.
00:30:37Est-ce que dans ma vie familiale etc.
00:30:39C'est-à-dire commencer à lister un certain nombre de choses.
00:30:41Pour voir petit à petit que même si la réponse n'arrive pas immédiatement ou qu'elle est un peu confuse.
00:30:46En fait avec ça on fait un ensemencement de notre inconscient.
00:30:50Et dans les jours qui suivent la réponse elle arrive.
00:30:53Exactement.
00:30:55Merci Ingrid en tout cas.
00:30:56Merci de votre témoignage.
00:30:58Et on continue bien sûr avec vous sur Sud Radio.
00:31:00A tout de suite.
00:31:01Sud Radio.
00:31:02Votre attention est notre plus belle récompense.
00:31:05Merci de nous donner toujours la parole dans cette année difficile.
00:31:08Pour ça Sud Radio championne.
00:31:10Sud Radio.
00:31:11Parlons vrai.
00:31:1214h-16h.
00:31:13Brigitta et Sud Radio.
00:31:15Nous sommes avec Michel Audoul.
00:31:17Que vous connaissez bien sûr dix mois ou tu as mal.
00:31:19Je te dirai pourquoi.
00:31:21Et parfois oui on a un accident qui nous fait mal.
00:31:26Mais parfois c'est parce que ça nous montre qu'il est peut-être temps de changer de quelque chose dans sa vie.
00:31:34Et on remarque bien que ça nous arrive peut-être pas n'importe quand.
00:31:39Et dis-moi pourquoi ça m'arrive maintenant.
00:31:42C'était aussi l'un de vos livres sur les douze travaux d'Hercule.
00:31:47Laurent bonjour.
00:31:49Bonjour Brigitte.
00:31:50Bonjour Michel.
00:31:51Bonjour.
00:31:52Eh bien on vous écoute.
00:31:53Vous avez envie de parler de quel âge particulièrement Laurent ?
00:31:57Donc j'ai 42 ans.
00:31:59Ah intéressant.
00:32:01J'ai eu 42 ans au mois d'août.
00:32:04Et là actuellement moi ma vie est plutôt compliquée.
00:32:09Parce que je sors d'une relation où je ne sais pas encore où ça en est exactement.
00:32:16Et puis la vie professionnelle ne me plaît pas du tout.
00:32:20Donc en fait j'ai écouté juste avant les personnes.
00:32:24Mais moi peut-être que je ne me donne pas les moyens d'avancer.
00:32:28Parce que j'ai un problème aussi c'est que j'ai perdu mon père depuis ça fait quatre ans.
00:32:34Et par rapport à ça j'ai du mal à avancer personnellement.
00:32:37D'accord comme si vous aviez perdu votre guide quoi.
00:32:44Ah oui mon père c'était tout.
00:32:46C'était mon père, mon confident, mon meilleur ami.
00:32:48C'était tout.
00:32:50Oui mais il est temps que vous deveniez votre propre guide maintenant.
00:32:55Oui mais peut-être que vu que je ne m'y attendais pas.
00:32:58Donc si vous voulez il a eu une maladie.
00:33:02Donc après on savait à peu près quand il partirait.
00:33:06Mais ça a été dur parce que ça a été rapide.
00:33:11Et puis je n'ai pas vu encore mon deuil.
00:33:14Donc j'ai du mal à avancer.
00:33:17Même si j'ai mes filles qui m'encouragent.
00:33:19Mais je ne me donne pas les moyens.
00:33:21Je vis un peu dans le déni aussi.
00:33:24Vous êtes surtout un peu déprimé Laurent.
00:33:27C'est ce qu'on entend.
00:33:29Comme si depuis que votre père n'est plus là la vie n'a plus la même saveur.
00:33:35Ah non plus du tout.
00:33:37Je ne prends plus plaisir à tout.
00:33:43Je baisse les bras complètement.
00:33:45Et je me dis heureusement que j'ai mes filles pour m'aider.
00:33:49Pour être là.
00:33:51Mais je n'y arrive pas.
00:33:53Est-ce que vous pensez que si là où il est quelque part il vous voit ça lui fait plaisir de vous voir comme ça ?
00:33:59Non, pas du tout.
00:34:01Qu'est-ce que vous pensez qu'il attendrait de vous ?
00:34:04Que je me batte.
00:34:06Pour qui ?
00:34:08Pour moi.
00:34:10Pour mes filles.
00:34:12Vous savez 42 ans est une phase clé.
00:34:16Effectivement c'est aussi à travers ce cycle médian.
00:34:20C'est une manière entre guillemets de nécessiter vitale et profonde prise de décision par rapport à son champ de vie.
00:34:29C'est-à-dire devenir le père de sa propre vie.
00:34:32Ça suppose ça la coupure du lien qui peut encore exister quelque part avec le père qui a été le nôtre à un moment donné.
00:34:41Et le père qui a été le nôtre à un moment donné et ça c'était dans le processus symbolique aussi qu'on retrouve dans la mythologie bien entendu.
00:34:48Parce que même Saturne qui était un père qui dévorait ses enfants.
00:34:51Saturne sur la fin de sa vie il est devenu pacifiant.
00:34:54Et d'ailleurs ça a donné dans les fêtes romaines ce qu'on appelait les Saturnales.
00:34:57C'est-à-dire des fêtes où justement pendant toute la période de ces fêtes les esclaves étaient libres.
00:35:04Leurs propriétaires et leurs maîtres n'avaient plus d'ordre à leur donner.
00:35:08Ils faisaient ce qu'ils voulaient de leur vie et c'était une période de fête.
00:35:11C'est-à-dire qu'on est avec cette symbolique là dans une phase clé qui est celle de la nécessité à la fois à couper le cordon omblical et surtout à décider de sa propre vie.
00:35:22A décider de la prendre à pleine main.
00:35:24Et vous parliez de vos filles mais bien sûr que ce sera très bien si vous faites ce qui convient pour vos filles.
00:35:31Mais je pense que là les rôles sont inversés.
00:35:34Oui parce que moi je ne me fais pas plaisir moi.
00:35:38Mais Laurent, on entend bien que vous aviez une relation très proche avec votre père.
00:35:43Est-ce que vous étiez, vous travailliez ensemble ? En quoi il était votre guide Laurent ?
00:35:52Dans tout. Dans son rôle de père, dans son rôle de m'aider à avancer, à me dire des conseils, à avoir un confident. Dans tout.
00:36:03Oui bien sûr j'entends bien mais vous habitiez encore ensemble ? Vous étiez proche ?
00:36:09Non non quoi. Moi j'ai vécu longtemps chez mes parents mais on a toujours été proche.
00:36:14D'accord. Vous êtes parti à quel âge de chez vos parents ?
00:36:17Tard, vers 25 ans.
00:36:1925 ans d'accord. Enfin ça va encore, c'est pas dramatique.
00:36:23Et vous faisiez un métier en relation avec le sien ?
00:36:27Non pas du tout.
00:36:29Donc vous aviez quand même su prendre un peu de liberté et d'envol par rapport à votre père ?
00:36:36Oui, il a toujours été là pour me conseiller, pour m'aider, pour n'importe quoi.
00:36:41Oui et est-ce qu'il vous a toujours bien conseillé ? Visiblement pas tant que ça puisque vous avez l'air d'être un peu perdu là.
00:36:46Donc si vous aviez vraiment reçu...
00:36:50Parce que qu'est-ce qu'on peut attendre d'un parent, que ce soit le père ou la mère d'ailleurs ?
00:36:55C'est qu'il nous autonomise.
00:36:58Oui oui sûrement.
00:37:00Et donc on devient autonome et on est ensuite capable de voler de ses propres ailes et de décider par soi-même.
00:37:07Donc voyez bien qu'il y a eu entre votre père et vous un peu d'empris.
00:37:11C'est-à-dire que tout d'un coup il n'est plus là et vous êtes totalement perdu.
00:37:14Ça veut dire qu'il ne vous a pas suffisamment autonomisé.
00:37:17Donc il faudrait comprendre pourquoi vous n'êtes pas suffisamment autonome aujourd'hui
00:37:23alors que normalement à 42 ans on sait où on en est de sa vie.
00:37:29Sinon la vie va nous le rappeler.
00:37:32Oui mais de toute façon elle me le rappelle là actuellement.
00:37:36Parce que je suis dans une relation où je ne sais pas où j'en suis.
00:37:40La personne ne sait pas aussi où elle en est.
00:37:44Et est-ce que vous savez qui vous êtes ?
00:37:47Je ne sais pas. Vraiment je ne sais pas oui.
00:37:49On peut se poser beaucoup de questions.
00:37:51Quel homme vous êtes Laurent ? Quel homme vous avez envie d'être ?
00:37:54Parce que là vous n'êtes que le fils d'un père qui est parti.
00:37:59Donc voyez bien que vous ne pouvez pas tenir debout comme ça.
00:38:03Non non mais je l'entends, je l'entends.
00:38:07Après on me dit peut-être que je ne me donne pas les moyens pour avancer.
00:38:13Non mais ça c'est une façon de parler de vous Laurent
00:38:16qui est une façon qui ne fait que renforcer l'idée que vous n'êtes rien,
00:38:21vous valez pas grand-chose et que vous ne teniez debout que parce que votre père était là.
00:38:25Mais ça c'est un pan de vous-même qui a suffisamment eu voix au chapitre.
00:38:28Maintenant le moment est venu de trancher profondément là-dessus.
00:38:32Et que si vous pensez que vous aimez votre père et que vous le respectez
00:38:36il va falloir que vous le lâchiez, que vous le laissiez partir là où il a à partir.
00:38:39Ça fait déjà quelques années que vous le retenez et que vous l'empêchez de partir.
00:38:43Laissez-le aller là où il a à aller.
00:38:45Et à partir de ce moment-là acceptez d'être seul face à vous-même.
00:38:48Parce que le seul risque que vous prenez à ce moment-là
00:38:51c'est d'aller rencontrer quelqu'un que vous ignorez mais qui est vous-même
00:38:54et qui peut avoir des choses intéressantes à faire.
00:38:56Il y a manifestement autour de vous plein de gens qui vous aiment.
00:38:59Et qui vous aiment peut-être apparemment un petit peu plus que
00:39:02Laurent qui nous parle en ce moment a l'air de vous aimer.
00:39:04Alors qu'au fond de vous-même il y a quelqu'un d'autre.
00:39:06Et je pense que votre père c'est celui-là qui l'avait identifié et en qui il faisait confiance.
00:39:11Et je pense et j'espère.
00:39:13Non mais il ne faut pas espérer.
00:39:15Il ne faut pas espérer.
00:39:17Il faut y aller et il faut prendre le risque.
00:39:20Il faut prendre le risque.
00:39:22Dites-vous bien que vos filles elles seront fières d'un père qui parce qu'il est avancé
00:39:25peut-être est tombé mais qui se relève.
00:39:27Pas de quelqu'un qui reste statique.
00:39:29Vous savez la 42ème année c'est un juge de paix.
00:39:35C'est quelque chose qui vous demande là maintenant.
00:39:38Et vous le sentez bien.
00:39:39D'ailleurs vous n'auriez pas appelé sinon.
00:39:41Vous le sentez bien.
00:39:42Alors il y a ces espèces de résistances du vieux Laurent qui est là
00:39:45et qui a toujours la trouille et qui veut rester dans les jupons de papa.
00:39:49Oui c'est un peu ça.
00:39:51Mais celui-là il faut lui dire que maintenant ça va ça suffit.
00:39:55Vous êtes en train de faire une crise de croissance qui ne peut faire qu'une chose.
00:39:59C'est vous permettre de vous envoler au-dessus des nuages
00:40:01et enfin d'arriver à vivre votre vie.
00:40:04C'est le prétexte de votre père qui vous a empêché
00:40:07mais qui vous a bien permis de ne pas oser vivre votre vie Laurent.
00:40:12Et c'est ça qu'il faut que vous compreniez.
00:40:14C'est que c'était plus facile de rester sous l'emprise du père
00:40:20que de prendre votre vie en main.
00:40:23Mais là vous n'avez pas le choix.
00:40:25Il est temps de prendre votre vie en main.
00:40:27Du coup c'est vrai que c'est un peu brutal.
00:40:31J'ai eu la chance d'être en couple.
00:40:34Donc j'ai pu me trouver une épaule.
00:40:37Mais là vu que maintenant ma relation est en pause...
00:40:41Tout s'en va mais vous êtes encore là.
00:40:44Donc à vous de tenir debout.
00:40:46Dans le couple ce n'est pas l'épaule de l'autre qui est nécessaire.
00:40:49C'est peut-être la vôtre qui est nécessaire à l'autre.
00:40:52Je ne sais pas.
00:40:54Bien sûr que si.
00:40:57Bien sûr que si.
00:40:59Votre épaule est nécessaire pour vos filles.
00:41:01Elle était nécessaire pour la personne qui était avec vous.
00:41:04Tout n'est peut-être pas perdu.
00:41:06Est-ce qu'elle est nécessaire aussi pour moi personnellement ?
00:41:09Pardon ?
00:41:11Ben peut-être.
00:41:13Oui mais dans ce cas je ne me trouve pas non plus.
00:41:16Vous vous êtes cherché un peu.
00:41:18Il faut vous faire aider peut-être aussi.
00:41:20Si vous n'arrivez pas à vous trouver tout seul,
00:41:22ce que je peux tout à fait entendre,
00:41:24c'est de vous aider parce que vous êtes...
00:41:27Excusez-moi, je vais être un peu brutale,
00:41:29mais je crois que si vous avez appelé,
00:41:31c'est peut-être parce que vous avez besoin qu'on vous secoue.
00:41:33Vous vous complaisez dans une sorte de...
00:41:36De critique de vous-même.
00:41:38Voilà. Vous êtes quelqu'un de bien ou pas, Laurent ?
00:41:41Je pense, oui.
00:41:43Si vous êtes quelqu'un de bien, montrez-le.
00:41:46Et faites-vous aider.
00:41:48Il n'y a pas de honte à se faire aider.
00:41:50Vous le faisiez déjà avec votre père,
00:41:52et avoir en face quelqu'un qui ne sera pas un lien de chair,
00:41:54et qui sera quelqu'un qui va vous nommer
00:41:56un certain nombre de choses,
00:41:57mais qui va vous donner peut-être des outils.
00:41:59Non mais j'ai compris déjà.
00:42:01Mais je vais continuer.
00:42:03Mais c'est vrai que moi, il faut agir
00:42:05comme Brigitte vient de me dire.
00:42:07Il faut être assez un peu brutal pour...
00:42:09Voilà, pour bouger.
00:42:11Parce que sinon, je profite trop de...
00:42:13de ce cas-là.
00:42:15Ben oui, c'est toujours pareil.
00:42:18Vous savez, Laurent,
00:42:20c'est plus facile parfois
00:42:22de se reposer sur quelqu'un,
00:42:24de se poser en victime,
00:42:26que d'agir et d'oser...
00:42:28d'oser risquer sa vie.
00:42:30Mais si on veut vraiment être heureux...
00:42:32Si on veut vraiment être heureux,
00:42:34il faut oser.
00:42:36Il n'y a rien à faire.
00:42:38Mais disons qu'il n'y a pas trop le choix.
00:42:40Décidément.
00:42:42Peut-être que si.
00:42:44Je ne sais pas.
00:42:46Bon, écoutez, vous avez...
00:42:48Il y avait une publicité
00:42:50pour un organisme de jeux
00:42:52que je ne citerai pas
00:42:54et qui disait que 100% des gagnants
00:42:56ont tenté leur chance.
00:42:58Oui.
00:43:00Ben écoutez, si vous avez envie de vivre,
00:43:02tentez votre chance, Laurent.
00:43:04Oui.
00:43:06J'ai rien à perdre, donc...
00:43:08Non seulement vous n'avez rien à perdre,
00:43:10mais vous avez tout à gagner
00:43:12de tenter votre chance.
00:43:14Tout à fait.
00:43:16Allez, on se relève, Laurent ?
00:43:18Oui. Merci beaucoup, Brigitte.
00:43:20Je vous en prie.
00:43:22Merci à vous.
00:43:24On va continuer dans cette deuxième heure
00:43:26à évoquer.
00:43:28On entend bien aussi
00:43:30chez Laurent
00:43:32qu'il est temps.
00:43:3442 ans, il est temps
00:43:36de devenir adulte.
00:43:38Il y a ça, et puis il y a du monde autour de lui,
00:43:40et manifestement, il a des filles qui ont besoin
00:43:42qu'il fasse cette transformation.
00:43:44Il faut qu'il sorte de la carapace
00:43:46ancienne.
00:43:48Il est dans une phase de mue, alors ça fait mal.
00:43:50Alors, on va vous proposer
00:43:52une petite devinette.
00:43:54Qu'est-ce qu'une vache folle ?
00:43:56Michel Oudoul, vous avez le temps des infos
00:43:58pour éventuellement me donner
00:44:00une réponse. Oui, vous pouvez craindre
00:44:02le pire, il n'y a pas de doute.
00:44:04On verra ça après les infos.
00:44:06Comment interpréter le sens des épreuves
00:44:08que l'on vit, et particulièrement
00:44:10à un moment donné de notre vie ?
00:44:12On en parle aujourd'hui avec Michel Oudoul.
00:44:14Venez participer à l'émission.
00:44:16Appelez-nous 0826-300-300.
00:44:1814h-16h.
00:44:20Brigitta et Sud Radio.
00:44:22Brigitta et Sud Radio.
00:44:24Michel Oudoul
00:44:26est avec nous, fondateur de l'Institut français
00:44:28de Jiatsu.
00:44:30On vous connaît surtout pour
00:44:32« Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi ».
00:44:34Aujourd'hui, on évoque
00:44:36plus particulièrement
00:44:38« Dis-moi pourquoi ça m'arrive
00:44:40maintenant », parce qu'en effet
00:44:42on l'a vu déjà dans la première heure,
00:44:44il y a des cycles,
00:44:46il y a des phases de vie plus importantes
00:44:48que d'autres, comme si on passait
00:44:50des paliers.
00:44:52Des étapes, c'est ça.
00:44:54Et puis c'est un palier qu'on passe.
00:44:56Il y a des paliers qu'on réussit
00:44:58bien, et puis il y a des paliers
00:45:00qu'on ne réussit pas très bien, et en général
00:45:02la vie va nous le rappeler.
00:45:04C'est un peu comme l'école, quand on a raté
00:45:06l'examen, on redouble.
00:45:08Exactement. Et plus on
00:45:10a raté l'examen,
00:45:12plus ça peut faire
00:45:14mal.
00:45:16Et moins on a préparé
00:45:18cet examen, et plus effectivement
00:45:20la sanction peut être parfois lourde.
00:45:22Et il faut bien comprendre que dans
00:45:24tout ce propos-là, à nouveau, il n'y a rien
00:45:26de prédictif ou de déterminant,
00:45:28il y a juste le fait de se dire
00:45:30il y a des moments, il y a des phases où j'ai un certain
00:45:32nombre de choses à faire. Il y a des époques
00:45:34où il fallait qu'à une certaine
00:45:36époque de l'année, qu'on fasse sa déclaration d'impôt.
00:45:38Il y a
00:45:40des moments donnés où il faut qu'on renouvelle ses
00:45:42polices d'assurance.
00:45:44On a régulièrement des phases et des cycles,
00:45:46des rappels et des espèces, tout ce qu'on appelle
00:45:48anniversaires,
00:45:50qui sont effectivement extrêmement marquants.
00:45:52Ce qui est aussi troublant dans les périodes
00:45:54et dans les phases comme ça, c'est que
00:45:56ces périodes et ces phases de vie, et donc ces grands
00:45:58cycles qu'on évoque, on va les retrouver
00:46:00à travers les grandes symboliques mythologiques
00:46:02dont je parlais tout à l'heure, ou on va les retrouver
00:46:04à travers ce que j'appelle les mythologies personnelles
00:46:06et familiales, c'est-à-dire qu'on va retrouver
00:46:08des anniversaires qui sont liés
00:46:10à des âges précis concernant des membres
00:46:12de la famille. Et il peut y avoir
00:46:14effectivement des déclenchements,
00:46:16des accidents, des malaises,
00:46:18des mal-êtres, etc., qui rentrent en résonance
00:46:20aussi avec des phases de vie
00:46:22qui sont en lien avec la date de
00:46:24la séparation des parents, de la perte
00:46:26d'un frère ou d'une sœur,
00:46:28de la perte d'un parent,
00:46:30etc., etc., et que
00:46:32cette notion de l'anniversaire,
00:46:34elle n'est pas du tout quelque chose qui nous est totalement
00:46:36extérieur, mais c'est, on va dire,
00:46:38une espèce de résonance avec le cadencement
00:46:40d'une horloge en interne.
00:46:42Il y a une chose que j'ai remarquée depuis que j'écoute
00:46:44les témoignages et qui, moi,
00:46:46m'a toujours frappée, c'est le
00:46:48nombre de fois, alors que c'est pas
00:46:50statistiquement du tout
00:46:52normal,
00:46:54où un parent
00:46:56meurt au moment de la naissance d'un enfant,
00:46:58c'est-à-dire que
00:47:00la femme met au monde un enfant
00:47:02et en même temps perd son père ou sa mère.
00:47:04Ça, c'est quand même très fréquent
00:47:06par rapport au nombre,
00:47:08enfin, je veux dire, statistiquement,
00:47:10ce n'est absolument pas normal.
00:47:12Et c'est très troublant.
00:47:14C'est évidemment très troublant et
00:47:16très difficile à traverser.
00:47:18Voilà.
00:47:20Et c'est là où, justement, il y a peut-être
00:47:22un propos, on va dire,
00:47:24philosophique de la vie qui nous dit
00:47:26mais
00:47:28porte ton attention, ton affection
00:47:30et ta présence sur la vie qui démarre,
00:47:32pas sur celle qui se termine.
00:47:34Il faut comprendre que ça, ça rentre en résonance
00:47:36avec un phénomène qui est interne au corps
00:47:38qui est le phénomène
00:47:40de la mort cellulaire, c'est-à-dire que
00:47:42le processus de vie peut exister, se développer
00:47:44parce que des cellules, en nous, acceptent de mourir
00:47:46et de laisser de la place.
00:47:48Et que lorsque, dans une
00:47:50structure familiale
00:47:52ou etc.,
00:47:54un ascendant, parce que ça c'est le rythme
00:47:56normal de la vie, quand
00:47:58le décès ou la perte
00:48:00est celle d'un enfant
00:48:02ou d'un conjoncte, ça c'est autre chose.
00:48:04Mais voilà, quand c'est un ascendant,
00:48:06on est dans un processus de vie
00:48:08qui appelle à aller regarder
00:48:10vers ce qui est le vivant.
00:48:12Alors est-ce que vous avez réfléchi, c'est quoi une
00:48:14vache folle ?
00:48:16Pas du tout.
00:48:18C'est un taureau en string.
00:48:20Tout simplement,
00:48:22bah oui, c'est un taureau en string,
00:48:24c'est une vache folle, bien sûr.
00:48:26Bon, allez, Florence est avec nous.
00:48:28Bonjour Florence.
00:48:30Oui, bonjour Brigitte, vous m'entendez ?
00:48:32Très bien Florence, oui.
00:48:34Et bonjour à votre invité
00:48:36Michel Oudoul,
00:48:38que j'ai beaucoup lu et qui m'a
00:48:40beaucoup aidée dans mon parcours.
00:48:42Donc moi je voulais
00:48:44parler d'une date,
00:48:46alors une date anniversaire pour moi, c'est
00:48:48j'ai 45 ans,
00:48:50j'ai 62 ans aujourd'hui.
00:48:5262 ans aujourd'hui, oui, et donc vous aviez
00:48:5445 ans quand il vous est arrivé quelque chose,
00:48:56c'est ça ?
00:48:58En fait, 45 ans, j'ai démarré,
00:49:00j'ai passé le concours
00:49:02d'infirmière.
00:49:06Alors je vous entends
00:49:08en double, je ne comprends pas.
00:49:10Nous on ne vous entend pas très bien non plus.
00:49:12Je ne sais pas pourquoi,
00:49:14je regarde parce qu'en fait, je suis sur le...
00:49:16Vous avez un haut-parleur
00:49:18ou pas, non ?
00:49:20Oui, j'ai un haut-parleur, mais c'est quand j'ai eu le téléphone,
00:49:22quand il a sonné, en fait,
00:49:24je n'ai pas entendu tout de suite.
00:49:26Donc enlevez
00:49:28le haut-parleur, ça ira mieux, vous nous entendrez mieux
00:49:30et on vous entendra aussi beaucoup mieux.
00:49:32Voilà.
00:49:34Oui, c'est beaucoup mieux.
00:49:36Je rappelle en effet que
00:49:38quand vous nous appelez, enlevez le haut-parleur,
00:49:40parce que sinon ça fait résonance et écho
00:49:42et on n'a pas
00:49:44toute la bonne qualité
00:49:46que j'aime avoir avec vous.
00:49:48Allez-y Florence. Donc quand vous aviez 45 ans,
00:49:50oui, vous avez passé votre...
00:49:52Voilà, j'ai passé le concours d'infirmière
00:49:54que j'ai eu. J'ai démarré...
00:49:56En fait, non, j'avais 43 ans,
00:49:58puisque c'est deux ans après.
00:50:0043 ans.
00:50:02On est plus près de 42.
00:50:04Oui, oui.
00:50:06Parce qu'en fait,
00:50:08j'étais sur le point
00:50:10de terminer ma deuxième année
00:50:12de formation. C'était en trois ans.
00:50:14Et là, je suis tombée...
00:50:16On m'a annoncé un diagnostic d'esclérose en plaque.
00:50:18Donc là, ça a été
00:50:20un coup de tonnerre
00:50:22dans le ciel de ma vie.
00:50:24Bien sûr, bien sûr.
00:50:26Donc j'ai demandé
00:50:28une année de report d'études pour me soigner,
00:50:30pour comprendre un petit peu ce qui m'arrivait.
00:50:32Et ensuite, j'ai repris
00:50:34les études. Et là, coup de semence
00:50:36à nouveau avec deux...
00:50:38Comment dire ? Deux fortes poussées
00:50:40qui m'ont maintenue... Enfin, qui m'ont clouée
00:50:42au lit pendant deux mois.
00:50:44Et donc là, arrêt
00:50:46de mes études définitives.
00:50:48Et en fait, ce qui a été
00:50:50beaucoup dramatique
00:50:52pour moi, c'est plutôt l'arrêt des études
00:50:54plutôt que la maladie. C'est-à-dire
00:50:56qu'à 42 ans,
00:50:58quand j'ai passé ce concours,
00:51:00je mettais
00:51:02en place quelque chose pour moi,
00:51:04ce que je n'avais pas fait depuis des années.
00:51:06C'est-à-dire que je m'occupais de moi.
00:51:08Mon enfant avait grandi,
00:51:10donc j'avais du temps pour moi.
00:51:12Et je me dis maintenant, ça y est, tu vas pouvoir faire
00:51:14ce que tu veux faire depuis toujours.
00:51:16Parce que j'avais passé mon concours d'infirmière
00:51:18à 18 ans, en fait.
00:51:20Et à l'époque, j'étais aussi
00:51:22en PCUM1, en première année de médecine.
00:51:24Et le choix
00:51:26que j'ai fait, je ne l'ai pas fait pour moi.
00:51:28C'est-à-dire que j'avais une matière
00:51:30qui se passait, qui se déroulait en même temps.
00:51:32C'est-à-dire mon...
00:51:34L'oral d'infirmière
00:51:36s'est très bien passé, mais l'écrit se passait
00:51:38en même temps qu'une
00:51:40de mes matières de PCUM1.
00:51:42Et là, je dis, Catherine, tu sais quoi ?
00:51:44Donc mon choix, si je l'avais fait pour moi,
00:51:46je serais allée passer l'écrit
00:51:48d'infirmière. Sauf que ce choix,
00:51:50je ne l'ai pas fait pour moi, je l'ai fait pour mes parents.
00:51:52Toute l'histoire, elle vient de là.
00:51:54Et donc, à 45 ans,
00:51:56etc., etc., et la maladie.
00:51:58Et là, je me suis
00:52:00dit, je n'ai pas compris pourquoi
00:52:02la maladie,
00:52:04parce qu'à un moment de ma vie,
00:52:06où je m'occupais de moi,
00:52:08où je mettais quelque chose en place,
00:52:10pour moi.
00:52:12Bon, j'ai fait un...
00:52:14J'ai lu beaucoup,
00:52:16et j'ai lu M. Michel Oudoul,
00:52:18j'ai lu parce que j'avais besoin
00:52:20de donner du sens.
00:52:22Non mais ça, c'est très bien de lire Michel Oudoul,
00:52:24mais je voudrais juste vous poser
00:52:26une question de base.
00:52:28Vous pensez que quand
00:52:30vous passez un diplôme d'infirmière,
00:52:32c'est pour vous occuper de vous ?
00:52:36Ah !
00:52:38Oui, oui.
00:52:40Parce que
00:52:42s'il y a quelqu'un qui s'occupe bien des autres,
00:52:44c'est l'infirmière, il me semble, Florence.
00:52:46Ah oui, je suis d'accord.
00:52:48Je suis d'accord, mais c'était...
00:52:50C'est ce que je voulais faire, oui.
00:52:52C'est effectivement m'occuper des autres,
00:52:54mais peut-être qu'à travers
00:52:56m'occuper des autres, c'est aussi m'occuper de moi.
00:52:58En fait, c'est comme ça que je voyais
00:53:00les choses.
00:53:02Il faudrait que vous m'expliquiez comment.
00:53:04Je suis d'accord. Mais de toute façon,
00:53:06ça me s'est passé.
00:53:08Oui, parce que votre corps vous a mis en stop.
00:53:10Exactement. Mon corps m'a mis en stop.
00:53:12Et vous avez compris pourquoi, parce qu'après,
00:53:14j'ai fait un reset de tout ça.
00:53:16Et donc,
00:53:18j'ai beaucoup...
00:53:20Aussi,
00:53:22il y a le docteur Olivier Soulier
00:53:24qui m'a beaucoup aidée, parce que je l'ai vu,
00:53:26il a fait un colloque sur comment se laisse
00:53:28cette sclérose en plaques.
00:53:30Et donc, là, ça m'a révélé beaucoup de choses.
00:53:32J'ai fait une thérapie aussi
00:53:34par rapport à ça.
00:53:36Mais cette sclérose en plaques n'est pas arrivée par hasard,
00:53:38parce que j'ai,
00:53:40dans mon enfance, subi des violences sexuelles.
00:53:42Donc,
00:53:44il y a eu tout ce parcours qui m'a
00:53:46mis à ça. Et je pense que cette sclérose en plaques
00:53:48est là,
00:53:50est arrivée dans ma vie
00:53:52pour me faire comprendre des choses
00:53:54et pour
00:53:56transformer
00:53:58des choses en moi
00:54:00pour aller vers
00:54:02une libération de ce passé.
00:54:04Parce que moi,
00:54:06j'étais une petite fille qui était...
00:54:08Vous savez,
00:54:10j'étais au service de mes parents, en fait.
00:54:12Une vie de service
00:54:14de mes parents, après aux autres, dans l'oubli de moi.
00:54:16Donc, j'étais dans le ifo,
00:54:18je dois faire ci, etc.
00:54:20Et dans la loyauté familiale.
00:54:22Mais justement,
00:54:24à la fois, déjà,
00:54:26j'ai l'impression que c'est surtout votre tête qui nous parle
00:54:28et qu'il y aurait peut-être besoin
00:54:30que ce soit quelque chose d'un petit peu plus bas
00:54:32qui s'appelle le cœur, qui entende véritablement
00:54:34ce que vous êtes en train de dire.
00:54:36Je crois que vous parlez de quelque chose qui est extrêmement
00:54:38douloureux et profond pour vous.
00:54:40Parce que cette expérience de vie,
00:54:42elle vous a conduit, effectivement,
00:54:44à aller à la rencontre du fait que peut-être bien
00:54:46que ce choix que vous pensiez être le vôtre
00:54:48ne l'était pas. Et vous êtes en train de le nommer
00:54:50très clairement et très précisément.
00:54:52C'est-à-dire que peut-être que
00:54:54dans l'image de votre projet de vie,
00:54:56vous avez cru pendant très longtemps
00:54:58et peut-être trop longtemps que
00:55:00votre projet, c'était de vous occuper des autres
00:55:02alors qu'il y avait un véritable besoin profond
00:55:04et qu'il y avait une petite fille au fond de vous
00:55:06qui avait besoin d'autre chose.
00:55:08Je voudrais juste, par contre, préciser et revenir
00:55:10sur les choses.
00:55:12En tout cas,
00:55:14ce qui est la précision du discours,
00:55:16je ne connais pas le travail de ce monsieur
00:55:18dont vous parliez tout à l'heure.
00:55:20Mais ce que je voulais préciser quand même,
00:55:22c'est que quand il y a une maladie qui apparaît dans le corps
00:55:24et tout, ce n'est pas quelque chose d'extérieur, etc.
00:55:26C'est à un moment donné,
00:55:28dans notre structure profonde,
00:55:30quelque chose qui ouvre la porte à ce qu'une pathologie
00:55:32vienne nous dire quelque chose.
00:55:34Mais il n'y a rien qui nous est extérieur.
00:55:36C'est-à-dire, cette sclérose en plaques,
00:55:38elle a trouvé sa place, effectivement,
00:55:40parce qu'il y avait un terrain
00:55:42favorable
00:55:44et dans lequel le signal
00:55:46de fond, c'était
00:55:48étant donné que là, tu es en train d'aller
00:55:50dans le mur, etc., une partie des moyens,
00:55:52parce que la sclérose en plaques,
00:55:54ça enlève à la fois le potentiel d'action
00:55:56et ça enlève à la fois le potentiel sensoriel.
00:55:58C'est-à-dire que
00:56:00je suis dans une phase de vie dans laquelle
00:56:02il faudrait que j'arrête d'agir, mais en même temps,
00:56:04cette phase de vie me fait tellement mal qu'il faut que j'arrête de ressentir.
00:56:06Et effectivement,
00:56:08je pense que dans les réflexions et les recherches
00:56:10qui sont les vôtres, vous avez
00:56:12rectifié le tir
00:56:14et qu'aujourd'hui, vous arrivez,
00:56:16à 62, va arriver le cycle
00:56:18de 63, le troisième défi
00:56:20uranien, et que celui-ci,
00:56:22manifestement, il va vous ouvrir des portes
00:56:24favorables parce que vous avez tiré des leçons
00:56:26et vous avez compris et vous avez intégré les choses.
00:56:28En tout cas, tout ce qu'on
00:56:30peut vous souhaiter, Florence,
00:56:32et merci de ce témoignage.
00:56:34On fait une petite pause,
00:56:36on se retrouve dans un instant sur ce radio.
00:56:40Venez apporter votre témoignage et réagissez
00:56:42à l'émission en appelant dès maintenant
00:56:44le 0 826 300 300.
00:56:4814h-16h, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:56:52Michel Audoul est avec nous et on essaye
00:56:54de comprendre
00:56:56comment on peut passer les différents
00:56:58cycles de notre vie et nous avons
00:57:00Agnès qui est avec nous. Bonjour Agnès,
00:57:02merci de prendre la parole.
00:57:04Bonjour Brigitte, bonjour Michel.
00:57:06Merci de m'accueillir.
00:57:08Je vous en prie, allez-y,
00:57:10on vous écoute. Alors moi, je suis
00:57:12un peu perdue dans ma vie
00:57:14et ces bouleversements, j'ai l'impression
00:57:16de ne pas vraiment avoir réussi
00:57:18à tirer de conclusion
00:57:20de tout ce que j'ai vécu
00:57:22jusqu'à maintenant, hormis peut-être
00:57:24le fait que je
00:57:26reste dans une dépendance,
00:57:28une dépendance d'enfant peut-être,
00:57:30voilà. J'ai 51 ans
00:57:32donc
00:57:34cette année
00:57:36et je pense que
00:57:38je n'ai jamais vraiment eu une vision
00:57:40bien claire de ma vie. Je me suis laissée
00:57:42porter par les dictats de la société
00:57:44mais surtout par mes peurs
00:57:46en fait, mes doutes
00:57:48et puis maintenant des problèmes
00:57:50de santé assez invalidants
00:57:52et
00:57:54qui me permettent de rester dans une
00:57:56certaine dépendance, effectivement.
00:57:58Donc c'est un peu le travail que
00:58:00je fais depuis un an avec un thérapeute
00:58:02à essayer de trouver
00:58:04le pourquoi
00:58:06de tout ça
00:58:08et ce n'est pas forcément
00:58:10très simple, j'avoue.
00:58:12Voilà.
00:58:14Votre vie, vous êtes
00:58:16mariée, vous vous êtes mariée,
00:58:18vous avez eu des enfants, comment
00:58:20vous avez...
00:58:22Je suis en phase
00:58:24de séparation, j'ai un
00:58:26enfant effectivement
00:58:28et effectivement dans
00:58:30ma vie, par contre, il y a une occurrence
00:58:32du nombre 17.
00:58:34J'avais deux fois
00:58:3617 ans d'écart avec mon père
00:58:38c'est un nombre qui est venu
00:58:40assez récemment, donc j'ai
00:58:42pris conscience assez récemment.
00:58:44J'ai 17 ans d'écart avec
00:58:46un ami,
00:58:48enfin mon nouvel ami, on va dire
00:58:50et puis à l'âge de
00:58:5234 ans, j'ai moi-même
00:58:54eu une fausse couche puis une séparation
00:58:56en fait, voilà.
00:59:00Après, je n'en tire
00:59:02rien pour l'instant, c'est un peu
00:59:04flou tout ça.
00:59:06Vous êtes séparée vous-même, vous avez dit
00:59:08c'est de votre fête ou c'est
00:59:10lui qui est parti ?
00:59:12C'est un peu les deux
00:59:14c'est une séparation qui
00:59:16s'est
00:59:18faite au fil du temps.
00:59:20J'ai l'impression
00:59:22comme ça, à vous écouter, que vous
00:59:24laissez un petit peu la vie
00:59:26vous emmenez
00:59:28à droite, à gauche, enfin vous
00:59:30ne savez pas prendre réellement de
00:59:32décisions, vous faites en fonction
00:59:34de ce qui se passe, etc.
00:59:38C'est comme ça depuis toujours ?
00:59:40Vous avez choisi un métier
00:59:42ou c'est un métier qui est venu à vous ?
00:59:44Comment ça s'est passé ?
00:59:46Je pense effectivement que c'est un métier qui est venu à moi
00:59:48oui, effectivement.
00:59:50Pour l'instant,
00:59:52je n'y arrive pas à force.
00:59:54Vous avez quand même
00:59:56su nous dire quelque chose qui montre
00:59:58que vous prenez conscience de quelque chose
01:00:00vous nous avez parlé de vos peurs
01:00:02on sait très bien que dans la vie
01:00:04pour faire les bons choix, il faut oser
01:00:06et pour oser, il ne faut pas avoir peur.
01:00:10Oui, c'est ça.
01:00:12Peut-être quand même que
01:00:14au vu de ce que vous dites,
01:00:16vous êtes peut-être plutôt dans une phase
01:00:18où plutôt que d'aller chercher le pourquoi
01:00:20des choses, il vaut mieux
01:00:22essayer de tourner votre regard vers devant
01:00:24et aller travailler
01:00:26avec un thérapeute, le même
01:00:28ou un autre, plutôt qu'est-ce que vous pouvez
01:00:30faire de votre vie et du futur.
01:00:32Ça n'est pas dans l'état
01:00:34de crise ou dans l'état de souffrance
01:00:36qu'on est le mieux à même
01:00:38d'aller chercher la causalité première.
01:00:40Les réponses, elles arriveront
01:00:42quand vous serez mieux dans votre vie.
01:00:44Et pour être mieux dans votre vie, manifestement
01:00:46vous allez devoir
01:00:48déchirer quelques vieilles pelures et quelques vieilles peaux
01:00:50pour vous permettre de grandir.
01:00:52Quand on vous entend
01:00:54et quand on entend votre voix, c'est certainement pas la voix
01:00:56de quelqu'un qui a 51 ans.
01:00:58Et on voit bien qu'il y a quelque chose en vous
01:01:00qui s'est arrêté de grandir à un moment donné.
01:01:02Il s'est passé quoi dans votre vie
01:01:04vers 16-17 ans ?
01:01:06Alors,
01:01:08je ne sais pas vraiment.
01:01:10Je sais que
01:01:12une de mes grands-mères
01:01:14est tombée enceinte à 17 ans.
01:01:16Il y a ce
01:01:1817 ans qui revient toujours
01:01:20dans ma vie à moi.
01:01:22J'ai commencé à faire de l'anorexie
01:01:24je crois à 17 ans.
01:01:26Et donc là,
01:01:28on va commencer à arriver dans le vif du sujet.
01:01:30C'est-à-dire
01:01:32dans tout ce qui était
01:01:34dans votre construction
01:01:36et dans votre histoire de construction,
01:01:38l'image de vous-même qui vous a été donnée
01:01:40par votre référence féminine
01:01:42qui est votre mère. Si je vous demandais de la définir
01:01:44en trois mots, qu'est-ce que vous diriez ?
01:01:46Eh bien que
01:01:48ma mère était plutôt mon père
01:01:50et inversement.
01:01:52Voilà la confusion des rôles
01:01:54qui fait qu'aujourd'hui encore, vous n'êtes pas capable
01:01:56de sortir de cette confusion.
01:01:58C'est toujours
01:02:00très pertinent avec vous.
01:02:02Oui, c'est tout à fait ça.
01:02:04L'année qui vient de s'écouler
01:02:06a été marquée
01:02:08de grosses tensions avec elle
01:02:10et de grosses distensions
01:02:12également.
01:02:16Vous avez 51 ans.
01:02:18Il vous reste encore un petit cycle de
01:02:2057 ans pour arriver à
01:02:2257, 56, 57 ans.
01:02:24Donc il y a deux fois le cycle de Saturne.
01:02:26C'est-à-dire reconstruire l'image du père
01:02:28en vous. Et l'image du père
01:02:30en vous, c'est quoi ? C'est d'abord l'image
01:02:32de l'autorité
01:02:34des décisions que vous allez prendre par rapport
01:02:36à votre vie et par rapport à vous-même.
01:02:38Vous avez besoin
01:02:40à nouveau de casser la coquille
01:02:42de l'œuf et de vous laisser émerger, de vous laisser grandir.
01:02:44En d'autres termes,
01:02:46Agnès, c'était compliqué
01:02:48de vous identifier à votre mère
01:02:50puisque ce n'était pas une femme
01:02:52au sens symbolique
01:02:54du terme. Et donc, vous êtes restée
01:02:56la petite fille tout en étant un peu
01:02:58anorexique pour ne pas avoir trop de forme
01:03:00féminine. Et puis, vous n'avez pas
01:03:02pu avoir
01:03:04le côté fort
01:03:06du père qui nous permet de prendre
01:03:08nos décisions. Alors, c'est très symbolique
01:03:10ce que je vous dis. C'est juste pour que...
01:03:12Oui, mais l'anorexie parle précisément de quelque chose comme ça.
01:03:14Voilà. Et donc, ce qu'il faut que vous fassiez là,
01:03:16c'est de vous
01:03:18affirmer en tant que
01:03:20femme dans votre féminin
01:03:22et prendre les décisions
01:03:24dans la
01:03:26symbolique paternelle.
01:03:28Moi, ce que je vous conseille,
01:03:30Agnès, c'est de
01:03:32tout doucement réfléchir à ce que vous
01:03:34aimeriez dans votre vie, sur le plan
01:03:36effectif, sur le plan professionnel.
01:03:38Écrivez des rêves. Et dans vos rêves,
01:03:40à un moment donné, une réalité
01:03:42pourra peut-être surgir.
01:03:44Oui, c'est vrai.
01:03:46Et quand vous dites m'affirmer,
01:03:48moi, j'ai une phrase qui est venue,
01:03:50c'est oser faire des erreurs, en fait.
01:03:52Ah oui.
01:03:54Surtout que, vous savez,
01:03:56Agnès, je sais de quoi
01:03:58je parle, on grandit
01:04:00parfois plus grâce à ses erreurs
01:04:02qu'à ses réussites.
01:04:04Oui, je pense, effectivement.
01:04:06Et pour ça, vous avez besoin de vous
01:04:08réconcilier avec votre identité.
01:04:10Vous vous rendez compte, quand on vous demande
01:04:12si vous avez des enfants, vous dites oui, un enfant.
01:04:14Vous ne précisez pas si c'est un garçon ou une fille.
01:04:16Oui, si, j'ai une fille.
01:04:18Vous avez une fille ?
01:04:20Est-ce que vous vous rendez compte à quel point elle a besoin de vous
01:04:22pour se constituer son image et son identité ?
01:04:24Oui.
01:04:26Oui, je m'en rends compte, en fait, effectivement.
01:04:28Mais je suis perdue, malgré tout.
01:04:30Ben, écoutez, on vous a donné
01:04:32des petits cailloux pour que vous retrouviez votre chemin.
01:04:34Oui. Merci.
01:04:36Je vous en prie. Je vous en prie, Agnès.
01:04:38On va se retrouver pour le
01:04:40sexe au conseil. On va parler de la douleur
01:04:42masculine. On parle toujours des douleurs féminines
01:04:44durant le rapport, mais ça arrive aussi aux hommes
01:04:46et on en parle dans un instant.
01:04:56Donc, Michel Audoul, on va parler des douleurs
01:04:58masculines durant le rapport.
01:05:00J'en ai fait un sexe au conseil un petit peu
01:05:02drôle, quand même, parce que c'est vrai
01:05:04que c'est plus rare chez les hommes.
01:05:06C'est surtout les femmes qui peuvent avoir
01:05:08des douleurs durant le rapport.
01:05:10Mais c'est vrai que ça peut arriver à des hommes
01:05:12et ils sont d'autant plus inquiets qu'ils ne sont pas tellement
01:05:14habitués à ça.
01:05:16Souvent, ça peut être un petit problème
01:05:18de plomberie et donc là, il n'y a rien
01:05:20de grave. Alors, je donne un petit exemple.
01:05:22Un jeune homme qui n'a pas fait l'amour depuis
01:05:24un mois, il peut ressentir une douleur
01:05:26lors du rapport,
01:05:28parce que c'est en quelque sorte un embouteillage.
01:05:30Toutes les spermatozoïdes en magasiné
01:05:32se bousculent à la sortie.
01:05:34Ça peut aussi
01:05:36être dû à des rapports trop fréquents
01:05:38et là, ça sera plutôt une irritation.
01:05:40Tout ça, ce n'est pas très grave.
01:05:42En revanche, les douleurs plus soutenues
01:05:44et qui sont
01:05:46comme ça à chaque rapport
01:05:48sont à prendre en compte
01:05:50parce que ça peut être une infection.
01:05:52C'est plus souvent dû à une IST,
01:05:54bien sûr. Ça peut être la torsion
01:05:56d'un testicule, notamment
01:05:58après du sport ou une position
01:06:00trop acrobatique.
01:06:02Et puis,
01:06:04je ne parlerai même pas
01:06:06de la fracture du pénis,
01:06:08parce que c'est quand même très très rare.
01:06:10Ce n'est pas une vraie fracture, c'est le corps caverneux
01:06:12qui a été un peu
01:06:14abîmé
01:06:16souvent à cause d'une position
01:06:18d'ailleurs justement acrobatique.
01:06:20Et puis, il y a quand même aussi des douleurs psychologiques
01:06:22et dans ce cas-là,
01:06:24c'est une raison affective
01:06:26qui est à comprendre
01:06:28parce que là, en l'occurrence, il n'y a rien
01:06:30du tout de grave, si ce n'est que
01:06:32le pénis nous dit quelque chose
01:06:34qu'il vaut mieux entendre.
01:06:36Oui, et puis on peut rajouter à ça
01:06:38les prostatites, c'est-à-dire qu'il peut y avoir
01:06:40une inflammation
01:06:42prostatique liée à
01:06:44une suractivité ou à quelque chose
01:06:46d'autre un peu plus problématique.
01:06:48Et puis, il y a aussi quelque chose
01:06:50qui est souvent ignoré,
01:06:52mais qui peut être en fait la manifestation
01:06:54d'un début d'un
01:06:56pincement d'un nerf qui s'appelle le nerf crural.
01:06:58On connaît tous
01:07:00le nerf psychiatrique dans la jambe, mais il faut savoir qu'il y a aussi
01:07:02un deuxième grand nerf qui s'appelle le nerf crural.
01:07:04Et certaines cruralgies, le nerf crural a des ramifications
01:07:06qui passent au niveau ovarien ou testiculaire.
01:07:08Et il peut générer des douleurs,
01:07:10voire même, éventuellement, des œdèmes,
01:07:12des gonflements de testicules d'un côté.
01:07:14Et l'homme
01:07:16est très paniqué par ça,
01:07:18parce qu'il se dit qu'il a un cancer, etc.
01:07:20Alors qu'en fait, aller faire
01:07:22une visite chez un ostéopathe
01:07:24qui va remettre en place
01:07:26les vertèbres lombaires, notamment la troisième vertèbre
01:07:28concernée, va libérer
01:07:30complètement cette prostatique et qui,
01:07:32effectivement, au moment des rapports, peut être quelque chose d'extrêmement
01:07:34gênant, même en dehors d'ailleurs.
01:07:36Donc c'est pas mal de temps
01:07:38en temps de le rappeler. Catherine
01:07:40est avec nous. Bonjour.
01:07:42Bonjour.
01:07:44Bonjour.
01:07:46Donc vous voulez revenir sur le chiffre
01:07:487, je crois.
01:07:50Oui, voilà.
01:07:52Parce que moi,
01:07:54c'est dans ma septième année,
01:07:56mon père a failli
01:07:58me tuer.
01:08:00C'est-à-dire que
01:08:02j'avais oublié de s'enseigner mon carnet de classe
01:08:04et je me suis relevé
01:08:06et j'ai apporté mon carnet
01:08:08de classe pour que mes parents le signent.
01:08:10Et mon père,
01:08:12dans un acte impulsif qu'il n'a pas du tout
01:08:14maîtrisé, il m'a attrapée
01:08:16par la tête et par les pieds
01:08:18et il m'a jetée par terre,
01:08:20très violemment. Je m'en souviens comme si
01:08:22c'était hier et j'ai eu l'impression
01:08:24d'être sous l'eau.
01:08:26J'ai vu flou. J'ai dû commencer à
01:08:28m'évanouir, en fait. Et là, j'ai entendu
01:08:30la voix de mon père qui a fait
01:08:32il s'est rendu compte de ce qu'il avait fait
01:08:34et il m'a rattrapée
01:08:36et il m'a amenée à l'hôpital.
01:08:38Et donc
01:08:40j'ai été attachée à un lit pendant
01:08:42une période
01:08:44je ne sais pas, 15 jours peut-être.
01:08:46Je ne me souviens plus.
01:08:48Alors c'est très intéressant
01:08:50ce que vous nous racontez parce que là, on est vraiment
01:08:52dans le premier cycle de Saturne
01:08:54et le père
01:08:56qui a manqué
01:08:58de vous tuer.
01:09:00Qui dévore ses enfants, qui les tue et qui les
01:09:02engloutit
01:09:04parce qu'il projette sur eux des attentes
01:09:06ou des craintes ou des peurs.
01:09:08C'est-à-dire que Saturne dévorait
01:09:10ses enfants pour ne pas qu'ils prennent sa place.
01:09:12Oui, oui, oui.
01:09:14Oui, c'est
01:09:16une vraie synchronicité et ça m'arrive
01:09:18souvent et d'avoir des synchronicités
01:09:20comme ça quand je vous ai entendues
01:09:22et ce qui est marrant c'est que moi j'avais
01:09:24écrit un texte
01:09:26où je parlais de la mort de mon père
01:09:28enfin une mort
01:09:30imaginée
01:09:32et
01:09:34je l'appelais Saturne.
01:09:36Bravo !
01:09:38Ça veut dire que
01:09:40ça fonctionne bien chez vous ?
01:09:42Oui, oui, oui.
01:09:44J'avais écrit Saturne
01:09:46a mangé ses enfants
01:09:48pourquoi n'a-t-il pas violé
01:09:50ses fils ?
01:09:52Parce que c'était pas sur le même
01:09:54registre, c'est-à-dire que
01:09:56il y avait
01:09:58dans le comportement saturnien
01:10:00aucune perversité d'aucun ordre, il y avait
01:10:02simplement une lutte absolue
01:10:04autour du besoin de puissance.
01:10:06Ça correspond vraiment
01:10:08à mon père, effectivement.
01:10:10Il était extrêmement autoritaire.
01:10:12C'est ça.
01:10:14Il avait tout le monde sous sa coupe,
01:10:16c'est ça.
01:10:18Mais il l'a passé, attention,
01:10:20il l'a passé volontairement.
01:10:22Moi je me souviens très bien
01:10:24pour moi...
01:10:26C'est bien de le défendre, mais vous n'êtes pas en tribunal.
01:10:28Non, non, non, mais Katarina, OK
01:10:30il l'a fait
01:10:32par une pulsion
01:10:34dans une pulsion
01:10:36qui n'était pas
01:10:38un acte réfléchi, mais c'est quand même
01:10:40une pulsion
01:10:42qui est insupportable et qui est
01:10:44insupportable.
01:10:46Je vous remercie beaucoup pour votre réaction
01:10:48en tout cas, parce que ça prouve que vous avez de l'empathie.
01:10:50C'est très important.
01:10:52C'est pas une question d'empathie, Katarina.
01:10:54On fait pas des enfants
01:10:56pour les massacrer.
01:10:58Non, je dis vous, vous avez de l'empathie, pas lui,
01:11:00mais vous.
01:11:02C'est pour ça que je vous remercie.
01:11:04Merci, c'est gentil.
01:11:06Et puis c'est un traumatisme
01:11:08que vous allez
01:11:10traîner toute votre vie,
01:11:12si vous l'avez certainement
01:11:14élaboré et la manière
01:11:16dont vous parlez de ce que vous avez écrit,
01:11:18ça a prouvé que vous avez su en faire
01:11:20quand même quelque chose, mais c'est un traumatisme
01:11:22énorme
01:11:24d'être
01:11:26violentée comme ça
01:11:28par son père.
01:11:30Oui, je pense que je suis une grande traumatisée.
01:11:32Maintenant, j'en fais quelque chose.
01:11:36Mais ce qui est marrant, c'est que quand même
01:11:38...
01:11:40En fait, quand je dis qu'il l'a fait
01:11:42impulsivement, je cherche pas à l'excuser
01:11:44en fait, pas du tout.
01:11:46J'ai pas l'impression, mais je cherche à
01:11:48comprendre.
01:11:50Dans mon souvenir,
01:11:52il l'a fait sans...
01:11:54Mais ça n'excuse pas. Moi, j'ai haï mon père
01:11:56pendant très très longtemps.
01:12:00J'imaginais...
01:12:02Est-ce qu'il vous a demandé pardon
01:12:04à un moment donné, ou pas ?
01:12:08Je suis partie, justement,
01:12:10parce que quand je parle du viol
01:12:12des enfants...
01:12:14Moi, je suis partie à 18 ans,
01:12:16et je ne voulais plus le revoir.
01:12:18Et il a quand même essayé
01:12:20de me revoir.
01:12:22À un moment donné, il me laissait des messages
01:12:24sur mon répondeur.
01:12:26Je ne répondais pas. Je voyais qu'il avait de la peine.
01:12:28Je voyais qu'il avait...
01:12:30Une fois, je l'ai recontacté,
01:12:32et puis j'ai discuté avec lui.
01:12:34Alors, c'était très étrange,
01:12:36je ne le reconnaissais pas.
01:12:40Et je lui ai demandé
01:12:42pourquoi il avait fait ça.
01:12:44Et il m'a dit que parce que son père
01:12:46était... Alors, il n'a pas dit pédophile,
01:12:48il a dit pédérastre. Mais je pense que pour lui,
01:12:50ça voulait dire pédophile.
01:12:52En tout cas...
01:12:54Mais bon, ça reste...
01:12:56Oui, c'est la même chose, dans un certain sens.
01:12:58C'est le même mot.
01:13:00Oui.
01:13:02Pardon, allez-y, je vous en prie.
01:13:04Je lui ai demandé si lui avait été
01:13:06violé par son père.
01:13:08Et il m'a dit oui,
01:13:10sans me donner de détails.
01:13:12Bon, je suis quand même...
01:13:14Je ne vais pas demander de détails non plus.
01:13:16Mais c'était très étrange.
01:13:18Même son expression,
01:13:20son...
01:13:22Je n'arrivais pas à comprendre
01:13:24s'il disait la vérité ou s'il mentait.
01:13:26Parce que je ne savais pas.
01:13:28Après, je sais que le grand-père
01:13:30avait une réputation
01:13:32terrible dans la famille.
01:13:34Mais après, je ne savais...
01:13:36Je n'ai pas réussi à savoir
01:13:38si c'était fantasmé, la réputation
01:13:40du grand-père. Parce que j'ai eu une impression
01:13:42comme ça quand même.
01:13:44Ou si c'était vrai.
01:13:46Je ne peux pas savoir.
01:13:48Et quand mon père m'a parlé,
01:13:50il m'a dit ça, quand j'étais adulte.
01:13:52Et moi, je sais que j'ai un ami,
01:13:54son frère fait des crises
01:13:56de violences terribles,
01:13:58parce qu'il a été victime...
01:14:00Il a été victime,
01:14:02il a été violé.
01:14:04Alors, si vous voulez, Katerina,
01:14:06oui, il est certain que lorsque
01:14:08on a des réactions comme ça,
01:14:10très pulsionnelles,
01:14:12qui sont quand même
01:14:14inacceptables,
01:14:16souvent derrière, il y a eu de la violence.
01:14:18C'est vrai. Et puis,
01:14:20là où on peut quand même donner
01:14:22un tout petit peu de bénéfice à votre père,
01:14:24c'est qu'il en a pris conscience tout de suite
01:14:26et qu'il vous a emmené à l'hôpital.
01:14:28J'entends dans
01:14:30votre témoignage ce besoin
01:14:32de comprendre ce qui a pu se passer,
01:14:34il me semble.
01:14:36Qu'est-ce que vous pourriez dire, Michel Oudoul,
01:14:38à Katerina,
01:14:40sur ce qui s'est passé ?
01:14:42La première des choses, c'est que
01:14:44il y a un circonstanciel
01:14:46dans ce qui s'est passé.
01:14:48C'est-à-dire que cette espèce de pulsion
01:14:50est une pulsion
01:14:52qui a explosé à un moment clé,
01:14:54qui était un moment
01:14:56de la remise d'un cardé de notes
01:14:58où il y avait quelque chose
01:15:00qui était manquant dedans.
01:15:02Qu'est-ce que ça veut dire sur le plan symbolique ?
01:15:04Ça veut dire que très certainement, consciemment ou non,
01:15:06chez votre père,
01:15:08c'était une espèce
01:15:10de projet
01:15:12essentiel pour lui
01:15:14que vous soyez quelqu'un qui réussisse
01:15:16dans sa vie et dans ses études
01:15:18pour que vous soyez capable de faire face
01:15:20et de vous défendre.
01:15:22Ce qui veut dire au clair et au plus profond
01:15:24qu'il existait chez lui
01:15:26était celle de n'avoir pas été quelqu'un
01:15:28qui avait pu faire ça parce qu'il avait été malmené
01:15:30dans l'axe
01:15:32de ce que vous êtes en train d'évoquer.
01:15:34Il avait donc sans doute chez lui
01:15:36une intention
01:15:38et une pulsion vitale
01:15:40à vous porter haut
01:15:42mais que dans cette intention et dans cette impulsion,
01:15:44il y a eu une incapacité à maîtriser
01:15:46la peur
01:15:48de l'échec qui a été la sienne,
01:15:50du moins qui était le sien
01:15:52dans la manière avec laquelle
01:15:54l'événement s'est passé.
01:15:56Donc ça, ça parle de lui,
01:15:58mais ça explique, ça n'excuse pas.
01:16:00En revanche, à travers ce geste-là,
01:16:02et comme le disait Brigitte,
01:16:04il a assumé derrière.
01:16:06C'est-à-dire qu'il est allé,
01:16:08il vous a amené à l'hôpital parce qu'il a pris un risque majeur
01:16:10quand même dans une société
01:16:12qui peut être une société comme la nôtre
01:16:14dans laquelle il y a quand même un certain nombre de règles
01:16:16qui sont là, ça aurait pu très très mal se passer
01:16:18avec le corps médical
01:16:20qui avait porté les choses un peu plus loin
01:16:22en parlant de violences à enfants, etc.
01:16:24Donc il a assumé ça complètement.
01:16:26En même temps, il y a aussi la difficulté
01:16:28peut-être qu'il a eu à s'excuser
01:16:30et tout ça peut se comprendre à travers son parcours de vie.
01:16:32En revanche, dans ce qu'il y a derrière
01:16:34et dans le, entre guillemets,
01:16:36comment on va dire ça,
01:16:38signal ou bénéfice secondaire
01:16:40qu'on peut amener à ça,
01:16:42c'est une partie du travail que vous avez fait
01:16:44et c'est quelque chose, peut-être qu'il y a un projet
01:16:46qu'il faut continuer à porter, c'est
01:16:48ça. C'est-à-dire qu'est-ce que ça, ça va
01:16:50avoir amené dans ma vie ?
01:16:52Quel est le lien que j'ai aujourd'hui
01:16:54au masculin en général ?
01:16:56Comment je me comporte
01:16:58vis-à-vis de moi-même ? Quel est le champ du respect
01:17:00qui est le mien ? Vous parliez d'une cyclique
01:17:02des 7 ans. Qu'est-ce que cette cyclique
01:17:04des 7 ans me ramène régulièrement à vivre
01:17:06et à revivre, qui me montre
01:17:08en fait quelle est la direction dans laquelle j'ai encore
01:17:10des choses à travailler ? C'est-à-dire que
01:17:12dans ce qui s'est passé,
01:17:14il faut vraiment qu'au-delà de la reconstruction
01:17:16de vous-même, parce que là, c'est une blessure
01:17:18qui est une blessure de vie.
01:17:20C'est une épreuve de vie que vous avez
01:17:22vécue. Est-ce que
01:17:24vous avez des enfants ?
01:17:26Non. J'ai jamais voulu avoir
01:17:28d'enfants. Et c'est peut-être
01:17:30là qu'il y a quelque chose qui,
01:17:32si c'est encore quelque chose de faisable,
01:17:34où il peut y avoir une piste
01:17:36qui peut être une piste majeure, parce que votre
01:17:38expérience de vous, elle fait quelqu'un,
01:17:40elle fait de vous quelqu'un qui sera
01:17:42capable de transmettre la vie autrement.
01:17:44Oui, ben je suis
01:17:46créatrice, donc
01:17:48je transmets
01:17:50la vie, oui.
01:17:52Mais Katerina,
01:17:54ça veut dire aussi
01:17:56qu'il a semé en
01:17:58vous
01:18:00un désir de réussite
01:18:02formidable,
01:18:04voyez, donc c'est ça aussi qu'il faut que ça
01:18:06vous porte aussi vers
01:18:08cette confiance en vous
01:18:10et cette estime de vous-même pour
01:18:12aller haut.
01:18:14Oui, parce que
01:18:16c'est vrai que ce traumatisme que j'ai,
01:18:18comment dire,
01:18:20d'une certaine manière j'en ai fait
01:18:22une identité et
01:18:24je ne sais pas comment dire,
01:18:26je l'accepte,
01:18:28je l'accepte,
01:18:30je l'accepte et peut-être d'une certaine
01:18:32manière j'en ai une certaine fierté,
01:18:34mais
01:18:36enfin même si c'est...
01:18:38Oui, l'identité, il ne faut pas que
01:18:40ce soit une cicatrice trop visible.
01:18:42Oui, mais je voulais
01:18:44vous dire quand même qu'il ne s'est pas
01:18:46vraiment excusé. Oui, oui, non mais c'est ça.
01:18:48Oui. Elle est là la difficulté.
01:18:50Et il a continué après.
01:18:52J'ai été tabassée jusqu'à l'âge de 18 ans
01:18:54pour le s'excuser.
01:18:56J'assure, parce que
01:18:58il est issu de la violence.
01:19:00Il était issu d'une, voilà,
01:19:02d'une lignée, vous savez, il y a un certain nombre de films
01:19:04qui ont montré ça
01:19:06de manière particulièrement difficile et compliquée.
01:19:08Combien quand on est dans
01:19:10une lignée, dans une transmission
01:19:12de ce rapport à l'autre, c'est quelque chose
01:19:14qui est difficile à dépasser.
01:19:16Et si on voulait revenir à cette symbolique
01:19:18des 7 ans et de la symbolique de
01:19:20Saturne, Saturne effectivement dévorait ses
01:19:22enfants et les mangeait, mais à un moment donné
01:19:24quelque chose
01:19:26a fait que Saturne
01:19:28a recraché les enfants qu'il avait
01:19:30avalés et digérés,
01:19:32et bien de ses enfants en est sorti un
01:19:34qui a été sauvé parce qu'il avait été enveloppé,
01:19:36enfin c'est-à-dire qu'il y a toute une histoire
01:19:38et que cet enfant qui est sorti
01:19:40de l'estomac de Saturne et qui a été
01:19:42recraché, et bien c'est celui
01:19:44qui est devenu Jupiter, c'est-à-dire celui
01:19:46qui est devenu le représentant de
01:19:48la puissance incarnée sur Terre.
01:19:50Et que de l'expérience saturnienne qui est la vôtre,
01:19:52il faut que vous redeveniez votre Jupiter.
01:19:54C'est ce que je crois que vous êtes en train de faire
01:19:56et merci de ce témoignage,
01:19:58parce qu'il est évidemment
01:20:00assez fort. Merci beaucoup Catherine.
01:20:02On fait une petite pause et
01:20:04on va conclure dans un instant.
01:20:06Demain, avec
01:20:08Hélène Vecchiali, psychanalyste,
01:20:10nous parlerons de l'entraide nécessaire
01:20:12dans le couple sans pour autant devenir le
01:20:14sauveur de son ou de sa partenaire.
01:20:16Vous souhaitez participer à l'émission ? Appelez-nous
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01:20:24réservé aux adultes.
01:20:2614h-16h,
01:20:28Brigitte Lahaye, Sud Radio.
01:20:30Et bien Michel Audoul est avec nous,
01:20:32il semble qu'aujourd'hui,
01:20:34on a envoyé d'autres messages
01:20:36qui peut-être vous aident à
01:20:38comprendre où vous en êtes dans votre vie,
01:20:40quel chemin peut-être
01:20:42est-il temps de prendre ?
01:20:44Moi j'aime bien
01:20:46l'image du carrefour, Michel Audoul,
01:20:48on est souvent à des carrefours,
01:20:50on a plusieurs
01:20:52routes qu'on peut prendre
01:20:54et puis il y en a qui vont nous emmener
01:20:56à d'autres endroits
01:20:58et il ne faut pas continuer à tourner
01:21:00autour du carrefour pendant des années
01:21:02mais parfois ce n'est pas plus mal de ne pas trop se précipiter
01:21:04et de ne pas prendre directement
01:21:06la première qui se présente.
01:21:08Voilà, mais à la limite
01:21:10même si jamais malheureusement,
01:21:12pour quelles que soient les raisons, on l'apprend de façon un peu précipitée,
01:21:14on se rend compte plus ou moins vite
01:21:16qu'on s'est trompé de chemin, faire demi-tour,
01:21:18retourner au carrefour pour prendre la bonne voie,
01:21:20ce n'est pas un erreur, ce n'est pas un échec, c'est un succès.
01:21:22C'est parce qu'on a au moins vu
01:21:24la voie qu'il ne fallait pas prendre et on sait maintenant
01:21:26vers laquelle il faut aller, c'est-à-dire que
01:21:28cette notion de carrefour est en permanence
01:21:30sur le chemin de la vie.
01:21:32Karine est avec nous, merci
01:21:34de prendre la parole, Karine.
01:21:36Bonjour Brigitte,
01:21:38bonjour Michel Audoul, très content d'être
01:21:40en ligne avec vous.
01:21:42Moi je vous appelle parce que depuis
01:21:44un an maintenant, je me trouve
01:21:46à pratiquement plus arriver à marcher.
01:21:48C'est un combat de tous les jours
01:21:50pour mettre un pied devant l'autre
01:21:52quand je me lève
01:21:54par exemple la nuit pour aller aux toilettes,
01:21:56je suis pliée en deux,
01:21:58je suis obligée,
01:22:00j'ai la jambe gauche qui ne se tend plus,
01:22:02tous les nerfs derrière sont tendus
01:22:04et mon pied me brûle.
01:22:06Donc c'est un combat pour aller
01:22:08ne serait-ce que jusqu'à la salle de bain.
01:22:10Et la nuit,
01:22:12c'est la même chose,
01:22:14je ne peux plus me coucher sur le dos
01:22:16ni sur le ventre, je suis sur le côté
01:22:18en espérant que mon pied ne va pas me faire mal
01:22:20et pour travailler,
01:22:22parce que je roule beaucoup en voiture,
01:22:24c'est le même problème,
01:22:26je suis obligée de m'accrocher à la carrosserie
01:22:28avant d'arriver
01:22:30à pouvoir me redresser
01:22:32au bout de 5-10 minutes.
01:22:34Et vous avez quel âge Karine aujourd'hui ?
01:22:36Alors j'ai 55 ans.
01:22:38Par contre Brigitte,
01:22:40j'ai fait tous les examens possibles,
01:22:42scanner, IRM,
01:22:44les examens sanguins,
01:22:46le neurologie.
01:22:48Et on ne trouve rien du tout ?
01:22:50Non, même les examens sanguins
01:22:52et j'ai même des anticorps en plus.
01:22:54Mais ça s'entend à votre voix de toute façon.
01:22:56Ah non, par contre,
01:22:58ce que je ne comprends pas,
01:23:00c'est que j'ai eu des épreuves dans la vie
01:23:02comme beaucoup de monde,
01:23:04moi ça a toujours été un moteur pour avancer,
01:23:06c'est ce qui m'a permis de m'en sortir
01:23:08et d'aujourd'hui d'être bien.
01:23:10Et maintenant qu'aujourd'hui je suis bien,
01:23:12je vis ce problème-là.
01:23:14Peut-être que quelque chose au fond de vous
01:23:16pense que ce n'est pas votre destin d'être bien.
01:23:18Oh là là,
01:23:20vous êtes une lutteuse,
01:23:22c'est une évidence,
01:23:24sauf que quand vous n'avez plus à lutter...
01:23:26Moi le conseil que je vous donne
01:23:28sur le plan biomécanique,
01:23:30c'est que très clairement,
01:23:32ce que vous décrivez,
01:23:34surtout si vous êtes quelqu'un
01:23:36qui fait beaucoup de voitures
01:23:38et que c'est en partie aggravé par ça,
01:23:40moi j'irais voir un ostéopathe,
01:23:42vous avez manifestement une tension
01:23:44au niveau aller-retour,
01:23:46vous avez manifestement une tension
01:23:48au niveau L4, L5,
01:23:50voire S1...
01:23:52C'est fait déjà ça monsieur,
01:23:54on a déjà fait infiltration et tout,
01:23:56ça ne marche pas.
01:23:58L'ostéopathe m'a dit que mon corps
01:24:00s'était mis en mode sécurité.
01:24:02Il m'a parlé quelque chose
01:24:04tout le long de la connerie.
01:24:06Si vous avez cette manifestation,
01:24:08vous décrivez quand vous vous levez la nuit
01:24:10que vous avez du mal à vous mettre droite,
01:24:12il y a donc quelque chose qui a sans doute
01:24:14à voir avec la structure lombaire
01:24:16ou des inflammations,
01:24:18au niveau du pied,
01:24:20ça ne va pas parler de 150 choses,
01:24:22ça va parler soit d'une ère crurale,
01:24:24soit d'une ère sciatique.
01:24:26Je pense qu'au niveau de la
01:24:28phase terminale de la colonne lombaire,
01:24:30ce qu'on appelle la queue de cheval,
01:24:32vous avez un pincement au niveau d'une ère sciatique.
01:24:34On a fait les examens pour ça,
01:24:36Michel, et il n'y a rien.
01:24:38Il n'y a rien.
01:24:40Qu'est-ce que vous ressentez dans votre corps,
01:24:42c'est rien ?
01:24:44Pour moi, ce n'est pas rien,
01:24:46mais eux, en scalaire,
01:24:48ils ne se voient pas.
01:24:50Ça veut dire que le petit pincement,
01:24:52il ne se voit pas.
01:24:54Mais c'est quand même le symptôme.
01:24:56Ou allez voir un praticien
01:24:58de shiatsu,
01:25:00allez voir des gens
01:25:02qui ont été formés
01:25:04dans mon institut,
01:25:06vous allez voir qu'on va vous faire
01:25:08essayer de chercher quelqu'un
01:25:10qui a fait des protocoles particuliers
01:25:12pour la queue sciatique et la cruralgie,
01:25:14et puis on verra comment les choses vont se passer.
01:25:16Je pense que là, sur le plan de la mécanique,
01:25:18il y a une réponse qui existe à votre problème.
01:25:20Ça, c'est clair et net.
01:25:22En revanche, sur le plan du fond,
01:25:24c'est extrêmement intéressant d'avoir quelqu'un
01:25:26qui dit que moi, je suis quelqu'un d'action,
01:25:28je n'abandonne ma chaîne, etc.
01:25:30Mais quand tout va bien et que ça s'arrête,
01:25:32et que je n'ai plus à me battre, ça me fait mal.
01:25:34On a là vraiment la signature
01:25:36du fait que, sans doute,
01:25:38la conscience que vous avez de vous-même
01:25:40c'est quelque chose qui est articulé
01:25:42autour du fait que j'existe
01:25:44parce que je combat, je lutte, je fais ou j'agis.
01:25:48Depuis un moment, je disais au médecin
01:25:50quand j'allais le voir, j'ai l'impression
01:25:52que ma tête est devant et que mon corps court derrière.
01:25:54J'avais cette impression
01:25:56que je vais bien dans ma tête
01:25:58mais c'est mon corps qui ne va pas bien.
01:26:00On n'est pas réalisés tous les deux.
01:26:02C'est l'inverse, chère madame.
01:26:04Votre corps vous dit qu'il faudra arrêter un peu.
01:26:06Peut-être qu'il faut prendre le temps
01:26:08pour vous, dans votre corps,
01:26:10dans le plaisir du corps,
01:26:12et puis dans la tête.
01:26:14Il faut vérifier
01:26:16à nouveau les structures lombaires,
01:26:18décalage sacro-iliac, et à l'intérieur de vous
01:26:20dans ce qui vous concerne,
01:26:22il faut très profondément
01:26:24que vous permettiez à quelque chose
01:26:26qui est au fond de vous
01:26:28d'accepter et d'accueillir
01:26:30ce que la détente, la non-action
01:26:32et le non-agir
01:26:34peuvent vous permettre de découvrir.
01:26:36La douceur, la tendresse,
01:26:38l'accueil, l'acceptation,
01:26:40la non-maîtrise.
01:26:42J'ai vu aussi un psychomotricien
01:26:44et il s'est rendu compte que je ne relâchais
01:26:46aucun nerf, en fait. Je n'arrive pas à me détendre.
01:26:48Aucun muscle se détend.
01:26:50On est d'accord.
01:26:52Comme c'est curieux.
01:26:54Il y a des points qui existent en acupuncture,
01:26:56en shiatsu, il y a des points du lâcher-prise,
01:26:58il y a un certain nombre de travail
01:27:00sur des techniques qui peuvent être faites
01:27:02pour vous aider à ça.
01:27:04Et ça, ça va vous aider sur le plan
01:27:06mécanique et structurel et sur le plan énergétique.
01:27:08Il y a un travail de fond à faire.
01:27:10Il y a mental aussi.
01:27:12Mental, ce n'est pas tout à fait
01:27:14le mot.
01:27:16Surtout, écoutez jusqu'au bout.
01:27:18Oui.
01:27:20Vous savez ce que vous allez faire ce soir
01:27:22avant de vous coucher ? Vous allez vous regarder dans la glace
01:27:24de votre salle de bain et vous allez vous parler
01:27:26comme si vous se varliez tendrement à quelqu'un
01:27:28que vous aimez beaucoup.
01:27:30Ça va être facile, je pense.
01:27:32Oui.
01:27:34Plus on me répond vite, plus j'ai des doutes.
01:27:36Et puis vous ferez
01:27:38le même travail demain matin.
01:27:40Il faut que vous
01:27:42réinstauriez quelque chose en vous
01:27:44qui a un besoin,
01:27:46mais vital, de se réexprimer à nouveau.
01:27:48C'est la voix du cœur.
01:27:50Ce n'est pas la voix de la tête
01:27:52et la voix de l'agir.
01:27:54C'est toujours
01:27:56la même histoire, Michel Oudoul.
01:27:58On est des êtres pensants
01:28:00et qu'est-ce qu'on pense ?
01:28:02De temps en temps, c'est bien de ressentir.
01:28:04C'est de s'accueillir,
01:28:06comme on le ferait avec la meilleure des amies qu'on peut avoir.
01:28:08Et je ne cesse de le répéter,
01:28:10le corps ne ment jamais.
01:28:12Il ne sait pas mentir.
01:28:14Il faut vraiment ressentir
01:28:16et écouter son corps.
01:28:18Ensuite, peut-être s'aider de sa tête
01:28:20pour comprendre ce que le corps nous dit,
01:28:22mais d'abord écouter son corps.
01:28:24C'est la seule manière
01:28:26d'être dans sa vie
01:28:28et non pas dans la vie
01:28:30qu'on nous a montré.
01:28:32Là où on pense être
01:28:34la nôtre.
01:28:36Merci beaucoup, Michel Oudoul.
01:28:38Je vous invite à lire
01:28:40Michel Oudoul et à le lire
01:28:42avec votre cœur, peut-être un peu plus
01:28:44que votre tête.
01:28:46A la semaine prochaine. Vous revenez mardi.
01:28:48J'ai eu envie
01:28:50qu'on aborde toutes les articulations.
01:28:52Ce qui nous permet
01:28:54d'être souples.
01:28:56Je pense qu'on aura
01:28:58également beaucoup de choses à dire.
01:29:00Demain, nous serons avec Hélène Vecchiali.
01:29:02Et nous verrons à partir
01:29:04de quand il faut aider son partenaire.
01:29:06Quelle est l'entraide
01:29:08dans le couple. Et tout de suite, vous retrouvez
01:29:10Alexandre Delovane.