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Style de vieTranscription
00:00Jean-Charles Bouchoud est avec nous et on évoque la perversion et je dis bien la perversion et pas les pervers narcissiques
00:06parce que c'est pas toujours l'étiquette qu'il faut mettre systématiquement sur toute personne qui n'est pas tout à fait positive.
00:15Bonjour Jeanne.
00:16Bonjour Brigitte et bonjour M. Bouchoud.
00:20Bonjour Jeanne.
00:21Jean-Charles, pardon.
00:25Oui, non, c'est pas pareil, la perversion et les pervers narcissiques.
00:30Voilà, dans le cadre de la perversion, j'ai grandi avec deux membres de ma famille toxiques, avec des attitudes perverses.
00:42C'était votre père et votre mère ?
00:45Ah non, pas ma mère, bien heureusement.
00:47C'est là que j'ai pu être un peu plus équilibrée que ce que j'aurais été.
00:52Mais en plus, il se trouve qu'elle faisait peut-être une petite préférence pour moi.
00:57Donc pour lui, il supportait encore moins.
01:02Mais bon, il était pervers avec tout le monde.
01:04Non, ma sœur.
01:05Ma sœur est née qui a deux ans de plus que moi.
01:08Après, j'ai perdu mon père jeune.
01:11J'avais 13 ans, donc je ne m'étais pas encore rendu compte de ce que c'était.
01:15Je pensais que c'était des fonctionnements qui sont à peu près normaux.
01:19Bien que ça développe chez nous une hyper-vigilance.
01:25C'est vrai.
01:26Oui, ça développe chez nous des réflexions très rapides, en arborescence.
01:35Il faut sauver sa peau.
01:36Bien sûr.
01:39Malheureusement, lui est décédé.
01:41Je ne l'ai réalisé que très tard, quand j'ai été maman à mon tour.
01:45Je me suis dit, ce n'est pas possible de faire ça à un enfant.
01:48Ce n'est pas possible.
01:50J'ai fait un gros baby-blues quand ma fille est née.
01:55Le problème, c'est que ma sœur continue.
01:58Elle est bien toujours là.
01:59Je ne souhaite pas sa mort.
02:02Vous pouvez la mettre à distance.
02:04Oui, je me dis que parfois, elle peut souhaiter la mienne.
02:07Je me demande si ça ne va pas jusque-là, quand même.
02:10On s'en fout qu'elle souhaite votre mort.
02:12Elle n'a pas la possibilité, parce qu'elle la souhaite, de la provoquer.
02:17Elle m'a quand même rendue malade par ses comportements.
02:20Comme le dit Jean-Charles, je sais très bien qu'on n'est pas victime.
02:26On est co-responsable.
02:28Voilà, co-responsable.
02:30Pas ce qu'on mérite, mais co-responsable.
02:33J'ai dû m'en éloigner.
02:35J'ai dû mettre des distances.
02:37Vous m'attribuez des propos, là, les deux.
02:41Bien sûr qu'on est victime, à un moment donné.
02:43Bien sûr que l'enfant qui est maltraité, l'enfant qui se sent en danger à la maison,
02:47il est victime d'une ambiance.
02:49Ce qui est important pour lui, c'est qu'un jour, il réalise qu'il a été victime.
02:53Pour moi, une victime, c'est quelqu'un qui n'est pas conscient de ce qui se passe.
02:57À partir du moment où vous acceptez que vous êtes victime, vous devenez conscient.
03:00Et à partir de là, je suis d'accord avec vous.
03:02Vous avez bien entendu mon discours.
03:04Nous ne sommes plus victimes, nous sommes responsables.
03:06Attention que responsable ne veut en aucun cas dire coupable.
03:10Responsable, c'est quelqu'un qui peut répondre de ses actes.
03:12Très bien.
03:14C'est tout ce que je vous souhaite.
03:16Et si des personnes nous écoutent en ce moment et se disent
03:18non, je ne suis pas responsable,
03:20je vais leur dire, si vous n'êtes pas responsable, devenez-le.
03:22Parce que c'est quand même le but de la vie,
03:24c'est d'être responsable de ce que nous vivons.
03:26Il y a des choix qu'on fait.
03:28Et ça passe par des prises de conscience.
03:30Et ça peut passer par la prise de conscience que oui,
03:32je suis victime.
03:34Mais à partir du moment où on en prend conscience,
03:36on n'est plus victime.
03:38Vous voyez, par exemple,
03:40pas plus tard que cette année,
03:42alors que ça fait dix ans que j'ai mis en place
03:44le fait que chacun chez soi,
03:46on est une relativement grande famille,
03:48donc on se retrouve pour les événements,
03:50mais on peut s'éviter, tout ça.
03:52Je l'ai pris de ce côté-là,
03:54parce que je ne veux pas que ça éclate la famille.
03:56Ce qu'elle aurait peut-être souhaité que je fasse.
03:58Du coup, je ne l'ai pas fait.
04:01Au début d'année, j'ai dû être hospitalisée
04:03pour burn-out en clinique psy.
04:05Et dès qu'elle a su ça,
04:07elle a prévenu toute ma famille.
04:09Ça y est, je suis hospitalisée.
04:11Votre sœur est hospitalisée.
04:13Et puis, en disant,
04:15je vais appeler les infirmiers
04:17et les tout-vibes
04:19pour leur dire vraiment
04:21qu'il faut qu'ils s'occupent super bien d'elle
04:23parce que ça ne va pas.
04:25Elle en a vraiment besoin.
04:27Oui, elle a essayé.
04:29Elle a essayé d'avoir l'emprise sur vous.
04:31Ça, c'est typiquement pervers narcissique.
04:33C'est indiscutable.
04:35À la fois, je brille parce que
04:37écoutez bien, je vais m'occuper d'elle.
04:39Je vais demander qu'on s'occupe le mieux d'elle
04:41parce qu'elle est tellement malade.
04:43Donc tellement nulle, tellement machin.
04:45Et on entend le double mouvement.
04:47Je brille et toi, tu ne vois rien.
04:49Et puis du coup,
04:51elle en a qui peuvent,
04:53comme par exemple un membre de ma famille
04:55qui m'a appelée en panique
04:57alors qu'il était super malade
04:59et qu'il est décédé deux mois après.
05:01Voilà, il sera parti avec ce gros coup.
05:03Mais Jeanne, comment elle a su que vous étiez
05:05en burn-out ?
05:07Parce que j'ai mes enfants
05:09qui sont proches d'elle
05:11notamment parce qu'ils ont une entreprise.
05:13Oui, mais vos enfants,
05:15vous les avez prévenus quand même
05:17de qui est votre soeur ?
05:19Oui, ils savent très bien.
05:21Du coup, c'est mes deux enfants qui ont pris le téléphone
05:23et qui ont appelé les membres de ma famille
05:25en leur disant
05:27il se passe exactement ça.
05:29Maman, c'est pour telle raison et telle raison, pas plus que ça.
05:31Vous ne faites pas de fil,
05:33mais surtout, n'écoutez pas.
05:35Il a fallu faire ça.
05:37Après, l'ambiance, elle arrive à la maintenir
05:39à peu près avec tous.
05:41Et du coup,
05:43c'est vrai que moi, elle m'a isolée.
05:45Elle y est arrivée.
05:47Écoutez,
05:49ce qu'il faut, c'est que vous ne soyez pas
05:51sous son influence.
05:53Si elle a
05:55du pouvoir sur certains membres
05:57de votre famille, ils ne sont plus à plaindre.
05:59À la limite,
06:01prenez de la distance.
06:03Prenez de la distance.
06:05Vous savez, la famille,
06:07quand elle est nocive,
06:09il vaut mieux s'en éloigner.
06:11Vous l'avez, votre famille. Vous avez vos enfants.
06:13J'imagine que vous avez des amis.
06:15Vous avez un groupe en dehors de ça.
06:17Ce qui est étrange,
06:19ce qui est paradoxal avec les gens qui emploient
06:21les mécanismes de défense pervers narcissiques,
06:23c'est qu'à un moment donné, ils nous critiquent,
06:25mais ils nous recherchent aussi.
06:27C'est-à-dire, quand vous vous éloignez, ils viennent vous chercher.
06:29Non, non, non, mais reste dans mon entourage.
06:31J'ai tellement besoin de te salir.
06:33J'ai l'impression que jusqu'à ma mort, elle essayera.
06:35C'est ça que je voulais dire.
06:37Je l'aurais dit d'ailleurs.
06:39Oui, bien sûr.
06:41Bien sûr qu'elle essayera.
06:43Mais c'est à vous de
06:45poser vos limites
06:47et puis pas de la laisser vous envahir.
06:49C'est important que vous puissiez...
06:51Parce que vous n'avez aucune raison.
06:53C'est votre sœur,
06:55c'est ni votre mère ni vos enfants.
06:57Vous n'avez aucune raison.
06:59On n'a aucune raison de rester en lien avec une sœur.
07:01Mais vous voyez, je l'ai fait.
07:03À Noël, elle a décidé,
07:05sans me parler à personne, de l'organiser chez elle.
07:07Tout le monde y a été.
07:09Non mais Jeanne, vous parlez beaucoup trop d'elle.
07:11Ce qui montre bien qu'elle est encore
07:13trop proche de moi.
07:15Oui, non, c'est pas ça, c'est que c'est l'émission Brésil.
07:17Non mais non, je vous assure que vous parlez beaucoup trop d'elle.
07:19Et ça, c'est important
07:21que vous vous en rendiez compte.
07:23Parce que si vous parlez de vous, bien sûr qu'on vous écoute.
07:25Mais on s'en fout d'elle.
07:27Et c'est important que...
07:29Vous avez quel âge, Jeanne ?
07:31Cette année, j'aurai 57 ans.
07:33Mais vous voyez...
07:35Franchement, à 57 ans, on n'a plus besoin,
07:37si on a une sœur perverse narcissique,
07:39de parler d'elle. Elle n'existe plus.
07:41C'est pour témoigner, en fait,
07:43quand vous dites, on peut
07:45s'en éloigner. Moi, je l'ai fait il y a une dizaine d'années.
07:47Mais comme dit Jean-Charles,
07:49c'est très vrai qu'ils essaient toujours
07:51de passer par une petite brèche
07:53pour vous atteindre.
07:55Et bien, on la ferme, cette brèche.
07:57Oui, bien sûr, mais quelque part, le temps qu'on la ferme,
07:59il y aura eu une démarche à faire
08:01pour remettre soit les gens au courant,
08:03soit, vous voyez...
08:05Mais vous n'avez pas à mettre les gens au courant.
08:07Vous n'avez pas à mettre les gens au courant.
08:09Je crois qu'il faut vraiment être très clair.
08:11Et là, je ne le dis pas pour vous. Vous faites ce que vous pouvez, Jeanne.
08:13Et je n'ai pas du tout envie de vous
08:15mettre mal à l'aise.
08:17Mais je crois qu'il faut le dire,
08:19on n'a aucun intérêt
08:21à garder le moindre lien
08:23avec quelqu'un qui est pervers, narcissique.
08:25Donc il faut tout couper.
08:27Et je crois que si on comprend ça,
08:29une bonne fois pour toutes,
08:31on avancera
08:33dans la société.
08:35Bien sûr que ce sont des personnes qui vont toujours
08:37trouver un moyen d'essayer de renouer
08:39quoi que ce soit.
08:42Une sœur,
08:44quand on a plus de 50 ans, on n'a aucune
08:46raison de rester en lien avec sa sœur.
08:48Après, si vous voulez
08:50aller voir votre mère le soir
08:52de Noël et qu'elle est là, bien sûr
08:54vous êtes là. Mais vous n'êtes pas
08:56obligé de
08:58maintenir le moindre lien.
09:00Je ne le dis pas spécialement pour vous. Vous faites ce que vous pouvez, Jeanne.
09:02Mais je crois que c'est important que
09:04on puisse l'entendre, non Jean-Charles?
09:06Mais oui, je suis tout à fait d'accord avec vous.
09:08Apprendre à prendre soin de soi,
09:10à se protéger, à poser la distance
09:12avec ceux qui nous font du mal.
09:14On avait inventé à une époque un mot,
09:16c'était écologie relationnelle, vous vous souvenez ?
09:18Oui, oui, je le soutiens.
09:20C'est extrêmement intéressant comme parole.
09:22Je suis responsable, encore une fois,
09:24de mon entourage,
09:26de qui je laisse rentrer dans mon giron.