Avec Michel ODOUL
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##BRIGITTE_LAHAIE-2025-03-13##
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00:00:00Brigitta et Sud Radio. Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio.
00:00:07Il y a des phrases comme ça que j'aime bien répéter et celle-ci je l'aime particulièrement bien.
00:00:12Notre corps ne ment jamais et pourtant combien de gens ne sont pas à son écoute. J'oserais même
00:00:19dire combien de gens le méprisent considérant qu'il doit fonctionner comme un robot. Et non,
00:00:25on n'est pas des robots et tant mieux je trouve. Et oui, tout se passe par le corps, nos émotions se
00:00:31manifestent par de multiples signaux, un tremblement, de la sueur, une oppression,
00:00:36enfin que sais-je encore. Quant à nos sentiments, il suffit que j'évoque le désir et l'excitation
00:00:41et vous serez certainement tout de suite d'accord pour dire que le corps parle. Enfin, ne pas écouter
00:00:47un symptôme, c'est peut-être laisser un symptôme plus grave s'installer. Donc je vous propose en
00:00:52compagnie de Michel Oudoul de mieux décoder ce que nous dit notre corps et puis surtout déjà dans
00:00:58un premier temps Michel Oudoul va nous expliquer pourquoi c'est si important de l'écouter son
00:01:02corps puisque justement lui ne ment jamais et peut-être qu'il est temps d'arrêter de le museler
00:01:08parce qu'évidemment si on le muselle, il sautait. Vous avez envie de réagir, de poser des questions,
00:01:14vous pouvez nous rejoindre au 0 826 300 300. Michel Oudoul, bonjour. Bonjour Brigitte. Alors
00:01:19pourquoi c'est si important de l'écouter son corps ? Peut-être parce que c'est notre meilleur
00:01:24ami, c'est notre meilleur outil, c'est notre véhicule, c'est ce qui nous porte et nous
00:01:29supporte, c'est ce qui nous permet d'exister, de faire et d'agir et je crois que ne serait-ce que
00:01:34par une pure question de logique et de cohérence, être à l'écoute de son corps, l'entretenir et
00:01:39faire ce qu'il convient pour qu'il fonctionne bien, c'est déjà se rendre service à soi-même. Ensuite
00:01:44après au-delà de cela, on peut peut-être envisager que la manière avec laquelle notre corps est
00:01:48construit puisse être une sorte de miroir ou de système de résonance avec la manière avec
00:01:55laquelle les choses et notamment dans les dimensions psycho-émotionnelles sont construites à
00:01:58l'intérieur de nous et vous l'évoquiez tout à l'heure, un certain nombre de situations émotionnelles
00:02:03vont avoir des conséquences, des réactions, des manifestations et des expressions à travers
00:02:08notre corps. Tout le monde sait pertinemment, quelqu'un qui est touché émotionnellement par
00:02:12une situation il peut rougir. Bien sûr oui, même si là encore à la limite on peut ne pas s'en
00:02:18rendre compte. Mais ce que je trouve étonnant c'est comment les émotions qui sont de toute
00:02:24façon inhérentes à l'humain, elles sont là et on ne peut pas les empêcher d'exister. On pourrait
00:02:30grâce à notre corps mieux les comprendre, peut-être nos émotions. Moi je remarque que souvent les gens
00:02:35ne savent pas très bien quand est-ce qu'ils ont peur, quand est-ce qu'ils ont... Peut-être qu'en
00:02:39étant plus à l'écoute de son corps on pourrait déjà mieux comprendre nos émotions qui sont
00:02:43indispensables à comprendre si on veut savoir qui on est et où on veut aller. Bien sûr parce
00:02:48que les émotions ont cette particularité, c'est qu'elles s'expriment toujours à travers le corps.
00:02:51Elles génèrent toujours un ressenti qui est un ressenti physiologique. C'est d'ailleurs ce qui
00:02:56permet de faire la différence entre les émotions et les sentiments. On confond toujours, on pense
00:02:59toujours que c'est un petit peu les mêmes choses. Un sentiment c'est quelque chose qu'on a à
00:03:03l'intérieur de soi, c'est une idée ou une perception ou une coloration particulière qu'on donne aux
00:03:08situations, au monde ou aux autres, mais qui peut être quelque chose qui reste complètement intérieur
00:03:12et caché. Une émotion elle s'exprime toujours. Elle va s'exprimer par une augmentation du rythme
00:03:16cardiaque, elle va s'exprimer par un changement thermique, elle va s'exprimer par un ressenti
00:03:20physique. Et d'ailleurs nos grands-mères et nos traditions le savaient pertinemment et les langages
00:03:27dans tous les peuples du monde sont farcis d'expressions qui disent combien lorsqu'il y a
00:03:33tel ressenti dans notre corps, ça parle sans doute de quelque chose. Et quand on dit que ça nous est
00:03:37resté sur l'estomac, c'est que sans doute effectivement il y a peut-être un lien avec cela et
00:03:41que notre estomac quand il se contracte, il parle de quelque chose de particulier. Le stress et
00:03:46aussi contractant et tensionnel. L'amour, l'empathie avec quelqu'un, etc. C'est au contraire
00:03:54totalement vasodilatant, etc. Et que plein de manifestations corporelles, on aura sans doute
00:04:02l'occasion de les évoquer, mais que ce soit les migraines, les douleurs articulaires, les
00:04:06dysfonctionnements digestifs, les réveils nocturnes subis, etc. vont être autant d'expressions qui
00:04:14vont permettre à notre corps d'alerter, de nous envoyer un signe ou un signal. Mais vous savez,
00:04:23un peu comme quelqu'un qui est là dans un groupe de personnes qui fonctionnent et puis qui ne dit
00:04:28jamais rien et puis qui à un moment donné exprime quelque chose. Il faut être attentif à cela,
00:04:31parce que ça veut dire que cette personne-là qui s'exprime peu habituellement et qui laisse les
00:04:36choses exister et fonctionner comme elles sont, quand elles s'expriment, ça parle d'une certaine
00:04:39intensité. Lorsque l'expression arrive au niveau du corps, lorsque les vécus qui sont les nos,
00:04:45les tensions psycho-émotionnelles qui sont les nôtres, finissent par s'exprimer par le corps,
00:04:50c'est qu'il est temps de s'en occuper. C'est un signal d'alerte. Et d'ailleurs il y a une
00:04:55expression quand on dit je vais bien, ça veut dire que le corps va bien de toute façon. Oui,
00:05:00et que tout fonctionne. D'ailleurs l'expression comment ça va est issue des anciens temps et
00:05:06notamment des époques Louis XIV, etc. C'était une expression qui signifiait quelque chose de
00:05:11très précis. C'était comment le roi allait-il à la selle et est-ce que ça se passait bien. Qu'est-ce
00:05:16que ça veut dire ? Ça veut dire que lorsque dans la physiologie, la biologie, nos systèmes
00:05:21d'élimination vont bien, ça veut dire qu'on fait bien le ménage à l'intérieur et que les choses
00:05:25sont OK. Donc s'occuper de son corps, c'est aussi avoir une bonne hygiène de vie. Vous le dites
00:05:32d'ailleurs dans ce livre, comment aller mieux chaque jour. Le sommeil, la nourriture, la relation
00:05:41aux autres et puis j'en oublie évidemment comme toujours le désir je crois. Bien sûr. Et puis il
00:05:46m'en manque un, je crois qu'il y en a cinq si je me souviens bien. Oui, c'est-à-dire qu'il y a
00:05:49alors, ce sont les cinq besoins fondamentaux. Effectivement ce sont les cinq besoins fondamentaux
00:05:55et c'est le repos, le bon repos, la manière avec laquelle on va récupérer, la manière avec laquelle
00:06:06on va dormir, c'est le bien manger, c'est-à-dire la manière avec laquelle on va se nourrir, ce que
00:06:11j'appelle les cinq justes. Donc le juste repos. En face du juste repos, on a le juste effort,
00:06:17c'est-à-dire qu'un corps a besoin de travailler, de se toucher. La structure osseuse elle se
00:06:23densifie parce que notre squelette a besoin de porter des choses et de ressentir et de recevoir
00:06:27des petites secousses et des sollicitations, c'est ça qui le renforce. Nos muscles ont besoin de
00:06:31travailler, sinon nous rentrons dans ce qui s'appelle la fronte musculaire. Donc le juste
00:06:35effort est quelque chose, il faut en faire suffisamment mais pas trop non plus parce qu'à
00:06:38partir de ce moment-là les choses s'inversent et on fragilise. Et c'est pour ça que les grands
00:06:42sportifs vont avoir des fractures de fatigue entre autres, etc. C'est-à-dire que lorsqu'on tire trop
00:06:47sur la corde, c'est ainsi qu'ils se fragilisent. On nuise la corde évidemment. Le juste manger, bien sûr,
00:06:52que c'est la manière avec laquelle on entretient le corps par l'énergie qu'on lui apporte et par
00:06:56les aliments et la qualité de ses aliments et la quantité de ses aliments. Plus nous consommons des
00:07:01aliments qui sont des aliments de qualité, moins nous avons besoin d'en manger des quantités. Plus
00:07:06l'alimentation que nous avons est pauvre, plus nous devons compenser par la quantité que nous
00:07:10consommons. Sauf que si nous consommons beaucoup, nous allons petit à petit saturer ce qu'on appelle
00:07:15les émoultoirs, les outils d'élimination et d'évacuation, et il va y avoir petit à petit
00:07:19une stagnation dans le corps, il va y avoir un stockage, il va y avoir un engorgement organique
00:07:23et des dysfonctionnements qui vont apparaître. Ensuite il y a le juste penser. Ça c'est la
00:07:30manière avec laquelle on nourrit non pas le corps mais l'esprit. C'est-à-dire que la manière avec
00:07:33laquelle effectivement on se met en relation avec le monde et les informations qu'on y reçoit, donc
00:07:38effectivement les chaînes anxiogènes et les films de violence ou un certain nombre de manières
00:07:46avec lesquelles on fait rentrer des images destructrices à l'intérieur de nous, finit par
00:07:50avoir des conséquences, bien sûr. Et ensuite ce qu'est la pulsion de vie, ce que j'appelle le
00:07:55juste désir. Le juste désir c'est vraiment une idée qui est articulée autour du fait qu'à la
00:08:01différence de l'envie, qui est quelque chose qui répond à une dynamique énergétique particulière
00:08:06qui est le besoin de s'approprier des choses et de s'en nourrir, ça c'est ce qu'on va travailler
00:08:11avec justement le juste manger, le juste penser. Le désir lui c'est plus de l'appétit, c'est de
00:08:16l'appétence, c'est-à-dire ce qui motive, ce qui pousse l'individu à agir. Et ça c'est un effet
00:08:21vasodilatant extrêmement intéressant au niveau corporel. C'est pour ça d'ailleurs que ce qui
00:08:25est dans notamment par exemple la relation à la sexualité, on n'est plus dans des questions d'envie,
00:08:29on est dans des questions de désir. Et c'est ce désir qui fait la vasodilatation. C'est mieux
00:08:34évidemment qu'on soit dans le désir et non pas dans l'envie. Eh bien on va vous aider à écouter
00:08:39votre corps ou peut-être à voir qu'est-ce que vous n'écoutez peut-être pas assez si vous vous
00:08:44sentez, si vous êtes dans le mal-être puisqu'on parlait du bien-être et on va parler aussi pourquoi
00:08:48pas du mal-être. On vous attend sur Sud Radio 0826 300 300. A tout de suite. C'est Alexandre
00:08:55Delovane, Sud Radio. Merci d'être un million à nous suivre sur YouTube. Et oui un million c'est
00:09:01pas rien. Et surtout merci de continuer à nous écouter sur Sud Radio. Parlons vrai. 14h16
00:09:08Brigitta et Sud Radio. Michel Oudoul est avec nous et nous parlons du corps aujourd'hui. Ce corps
00:09:15qui ne nous ment jamais et pourtant qu'est-ce qu'on a du mal à l'écouter. Peut-être justement parce
00:09:20qu'on sait qu'il nous dit la vérité et qu'on n'a pas envie de la connaître cette vérité. Au fond
00:09:23ça doit être ça. On a plutôt tendance effectivement dans nos cultures occidentales actuelles qui nous
00:09:32ont peut-être un peu éduqué dans l'idée de dire que le progrès c'était la facilité. Nous avons
00:09:39plutôt tendance à essayer d'éviter les ressentis qui nous sont désagréables et inconfortables. Et
00:09:43donc on a toute une batterie d'outils de manière de faire ou de techniques même 100% naturelles
00:09:49pour éviter de ressentir. Le problème c'est que le ressenti est une information. Et que cette
00:09:55information n'était peut-être pas destinée à nous nuire mais elle est peut-être devenue
00:10:00inconfortable parce que du fait que nous avions du mal à entendre il a fallu monter le ton.
00:10:04Et oui mais c'est comme vous qui aimez beaucoup les voitures. Michel Edou là quand il y a un
00:10:08petit lumière orange on se dit ce n'est pas très grave. Quand c'est une lumière rouge sur le tableau
00:10:14de bord il faut tout de suite aller. C'est même des fois un peu trop tard. C'est parfois même un
00:10:18peu trop tard. On est d'accord. Donc le corps c'est pareil. Marie bonjour. Oui bonjour Brigitte,
00:10:25bonjour Michel. J'ai le trac. J'ai vraiment le trac. C'est Michel qui vous donne le trac comme
00:10:30ça ? Vous deux. Non on est gentil comme tout. Oui je n'existe pas je suis virtuel. On va vous
00:10:40caresser dans le sens du poil Marie. Je vous assure. J'espère bien. Bon moi mon corps me
00:10:45parle beaucoup. Des fois je ne comprends pas ce qu'il me dit en fait. Je te somatise beaucoup.
00:10:52Ce matin je me suis levée migraine ophtalmique. J'ai plein de pouisses intérieurement dans les
00:10:58yeux. Je respire, je respire, je respire. Ça finit par passer bien sûr et ça revient. Pourtant j'ai
00:11:05l'impression que dans ma vie ça va. Après j'ai des peurs. Je suis quelqu'un d'anxieux. J'ai des
00:11:11peurs mais après j'ai dansé, je vis et après des fois je me bloque aussi côté droit. Oui vous
00:11:25vivez peut-être, ça je ne sais pas, vous existez ça c'est sûr. Ce n'est pas tout à fait tout à
00:11:32fait la même chose. En même temps par rapport à ce que vous évoquez, il est bien évident que
00:11:37considérer que le corps lorsqu'il est inconfortable ou douloureux nous envoie des messages et des
00:11:44signaux, c'est une évidence. Ce n'est pas moi qui vais dire le contraire. En revanche concevoir
00:11:50les choses de cette façon là ne signifie pas qu'il faille ignorer ce qu'est la manifestation.
00:11:55Quand vous avez des migraines ophtalmiques de ce style là avec effectivement des points noirs et
00:12:01des ressentis qui sont plutôt quand même assez inconfortables, il faut d'abord balayer aussi
00:12:06les pistes mécaniques qui peuvent exister, qui peuvent être une problématique de tension
00:12:10oculaire, qui peuvent être une problématique... Tout ça j'ai passé un scanner, tout ça a été vérifié.
00:12:18Voilà votre tension artérielle a été vérifiée. Donc la piste secondaire qui arrive derrière, qui
00:12:24permet mécaniquement là aussi de comprendre ce qui se passe avec les migraines ophtalmiques, ça
00:12:29peut être un problème de vertèbre cervicale. Et c'est peut-être pour ça que ça apparaît plus au
00:12:33réveil, parce que suivant les positions dans lesquelles on dort, le type d'oreiller que l'on a,
00:12:37etc. Il peut y avoir des compressions au niveau cervicale qui peuvent générer ce genre de tension
00:12:42là. En revanche, très globalement, quelle que soit la raison mécanique, et à partir du moment où
00:12:48celle-ci a été vérifiée, validée, objectivée, la tension ophtalmique, elle parle de quelque
00:12:54chose qui fait mal à voir. Et comme vous dites en plus que vous avez mal du côté droit souvent,
00:13:01peut-être que justement vous vivez, mais peut-être pas comme vous aimeriez vivre.
00:13:07Oui, ça oui.
00:13:10Qu'est-ce que vous avez du mal à voir dans la glace de la salle de bain le matin ?
00:13:13Je ne sais pas. Justement, je ne sais pas.
00:13:17Qu'est-ce qu'on regarde le matin dans la glace, Marie ?
00:13:21Ben nous. Ben moi en l'occurrence, quand je me regarde, moi.
00:13:25Ben bien sûr.
00:13:26Qu'est-ce que vous voyez dans la glace ?
00:13:27Mais on ne vous piège pas, Marie.
00:13:34Je sais, je sais, je sais. Je me la suis posée la question. Je vois peut-être quelqu'un qui…
00:13:40Allez-y, allez-y.
00:13:43Qui existe sans exister. Qui est là sans être là. Qui a du mal à trouver toujours sa place.
00:13:55Ben voilà.
00:13:58Et pourquoi elle a du mal à trouver sa place ? Qu'est-ce qui l'a empêchée de grandir et d'être
00:14:06celle qu'elle a envie d'être ?
00:14:08Et parce que je pense que ça vient de mes enfants. Il me semble que je l'ai travaillée sur mes
00:14:13parents, sur ma mère. J'ai l'impression que je l'ai fait ce travail et je ne comprends pas
00:14:18que j'en sois encore toujours là.
00:14:19Ben c'est sûr, vous n'êtes pas parfaite et vous n'avez pas tout réussi alors.
00:14:23Vous savez, l'énergie qui est à la base de ce qu'elles sont les yeux et notamment les tensions
00:14:30oculaires, c'est l'énergie de la vésicule biliaire. Le méridien d'acupuncture de la vésicule
00:14:34biliaire démarre à l'angle de l'œil, etc. Et l'énergie de la vésicule biliaire, elle répond à
00:14:39la question « Quelle est ma place ? ».
00:14:40Et bien sûr, je crois qu'il va falloir que vous dépassiez le hiatus et la confusion dramatique
00:14:49qui existe souvent malheureusement, qui est de croire que la place qu'on en a, c'est celle que
00:14:53les autres vous donnent. La place, c'est quelque chose que l'on prend.
00:14:56Oui, ça je le sais, mais c'est hyper dur pour moi en fait. J'ai du mal.
00:15:06Qu'est-ce qui est dur ?
00:15:09De prendre une place.
00:15:11Pourquoi ?
00:15:11Parce que certainement, je ne me sens pas à la hauteur.
00:15:15Et bien voilà, c'est là où on a la piste cervicale.
00:15:19Oui, mais Marie, je crois qu'il faut tout doucement commencer par vous accorder des
00:15:27petites choses et être fière de ce que vous avez réussi à vous accorder.
00:15:32Oui.
00:15:33D'une certaine manière, j'ai envie de dire, ça va vous permettre de redresser la tête.
00:15:37Et puis, allez-y tout doucement, tout doucement. Je vous assure, si vous faites un tout petit truc,
00:15:44et que ça vous fait du bien, et que vous êtes contente et fière de l'avoir fait,
00:15:48vous allez avancer sur le chemin.
00:15:49Et pourtant, j'arrive à me dire que, quand je regarde un peu en arrière,
00:15:55je sais que j'ai élevé mon fils tout seul, il a 21 ans.
00:15:58Et voilà, c'est un jeune adulte qui n'est pas là-bas, et je suis fière de ça.
00:16:04Oui, mais Marie, il s'agit de vous élever vous maintenant, peut-être.
00:16:08Oui, oui.
00:16:08Vous voyez, je crois, et ça c'est quelque chose que j'entends tellement avec les femmes,
00:16:13et notamment les mères, comment vous êtes capable, avec une force extraordinaire,
00:16:18d'élever vos enfants, de vous occuper de vos enfants.
00:16:21Mais gardez un tout petit peu de cette force pour vous élever, vous.
00:16:24Oui.
00:16:25Non ? Vous ne trouvez pas, Michel ?
00:16:28Bien sûr, bien sûr. Mais pour ça, il faut se donner le droit de...
00:16:35J'évoquais les cervicales tout à l'heure.
00:16:37Tout ce qui se passe au niveau de la nuque et des cervicales parle des interdits consommés soi-même.
00:16:42Je ne suis pas à la hauteur, je ne mérite pas, je n'ai pas le droit, etc.
00:16:45Et qu'il y a un grand conflit à l'intérieur de la psychologie de la femme mère,
00:16:52qui est que, est-ce que si je ne suis plus mère, quelles qu'en soient les raisons,
00:16:59je ne vais pas d'abord abandonner une partie et ne plus tenir la place qui est la mienne ?
00:17:04Et est-ce que si je me redonne le droit d'être femme, à partir de ce moment-là,
00:17:07je ne vais pas, comment dire ça, être une imposteur dans ce rôle-là ?
00:17:13Vous êtes dans une phase de vie dans laquelle, ben oui, 21 ans, je pense qu'il ne va pas tarder à s'envoler.
00:17:19Ne me dites pas ça.
00:17:21Et non, ne me dites pas ça.
00:17:22Et pourquoi ?
00:17:23Parce que...
00:17:24Ce serait bon signe, ça prouve que vous avez fait bien votre boulot s'il s'envole.
00:17:29Oui, en même temps, oui, bien sûr, ça je le sais.
00:17:33Et en même temps, c'est quelque chose qui va partir, enfin c'est...
00:17:36Ben oui.
00:17:37Evidemment, puisque ce n'est pas vous.
00:17:39Et en même temps, je me sens libre aussi, et en même temps, c'est plein de paradoxes.
00:17:46Et donc Marie, il est d'autant plus urgent que vous vous occupiez de vous, puisque vous
00:17:51allez vous retrouver toute seule.
00:17:52Oui.
00:17:53Donc c'est d'autant plus important.
00:17:55Mais faites attention, parce que se retrouver toute seule, c'est être à nouveau disponible.
00:18:01Oui.
00:18:02Bon, ben écoutez, je crois que vous avez eu raison d'appeler, on a fait le tour.
00:18:07Ben oui, merci beaucoup.
00:18:08C'est super, ça me parle.
00:18:09Non, je vous en prie Marie.
00:18:10Et continuez votre émission, parce que vraiment, vous êtes super.
00:18:14C'est gentil.
00:18:15Merci.
00:18:16Et puis merci à mes invités qui sont formidables tous, à leur manière.
00:18:19Le Love Conseil, seriez-vous trop dépendant de qui, de quoi ? On en parle dans un instant.
00:18:25Avec Michel Audoul, aujourd'hui, nous parlons de l'importance des messages que notre corps
00:18:30nous envoie et de la nécessité de les écouter.
00:18:33Nous attendons vos témoignages au 0826 300 300.
00:18:36Michel Audoul est avec nous, cinq fois, oui, il y a cinq besoins, on était en train de
00:18:49réviser pendant la pause.
00:18:51Alors, seriez-vous trop dépendant ? On sait, dans l'histoire d'amour, comment la dépendance
00:18:57peut être un tuis d'amour et un piège.
00:19:00Et voilà quelques attitudes qui tendraient à prouver que vous êtes peut-être un peu
00:19:05trop dépendante, une personne trop dépendante.
00:19:08Alors évidemment, plus vous allez vous reconnaître dans cette liste, plus ça prouve que vous
00:19:10êtes quelqu'un de dépendant.
00:19:12Vous avez du mal à prendre seule une décision et en général, de toute façon, vous préférez
00:19:17que votre partenaire vous aide à choisir ou en tout cas, assume aussi les responsabilités
00:19:22les plus importantes.
00:19:25Ça, c'est quand même assez préquent.
00:19:27Vous avez du mal à exprimer votre désaccord parce que les personnes dépendantes, justement,
00:19:32n'osent pas s'affirmer.
00:19:33Vous n'aimez pas faire des projets pour vous seul et puis de toute façon, vous n'allez
00:19:39pas vous faire à manger pour vous seul.
00:19:41Si vous êtes seul, vous avalez n'importe quoi, enfin en tout cas quelque chose très
00:19:44rapidement.
00:19:45La solitude vous fait peur ou en tout cas vous angoisse.
00:19:49Si on vous quitte, vous sentez que la relation risque de se terminer, très vite, vous allez
00:19:56chercher une autre relation ou alors vous allez vous mettre à plat ventre devant la
00:20:01personne.
00:20:02Vous préférez aimer plutôt qu'être aimé, je trouve ça très intéressant comme petite
00:20:07chose à analyser.
00:20:08Quand on préfère être aimé qu'aimé, normalement on devrait aimer les deux, à égalité je
00:20:14veux dire.
00:20:15Oui, en tout cas c'est le signe d'un déséquilibre dans ce qu'est la relation amoureuse et affective
00:20:20et surtout avec un axe central qui est que sans doute je suis moins bien que l'autre,
00:20:27je vaux moins bien que l'autre, je mérite moins que l'autre, etc.
00:20:30C'est-à-dire que je suis dans une relation qui est une relation non seulement de dépendance
00:20:35mais qui est une relation quasi de soumission, en tout cas d'infériorité.
00:20:38Et là on est dans la problématique de la dépendance, dans la véritable question qui
00:20:44est celle de l'auto-valeur, qui est celle de l'idée et de l'image que l'on a de
00:20:49soi.
00:20:50Et avec peut-être un filigrane de fond, une question qu'il faudrait se poser régulièrement
00:20:54chaque fois qu'on a ce sentiment et cette crainte qui nous amène à cet état de dépendance
00:20:58mais c'est qu'est-ce que je risque ? Quel est le risque que je cours ? En quoi être
00:21:03seul est quelque chose qui me pose problème ? Qu'est-ce que c'est que la solitude si
00:21:08ce n'est être dans l'opportunité la plus grande et la plus forte de se rencontrer
00:21:12soi-même ? Et à partir de ce moment-là peut-être de découvrir quelqu'un largement
00:21:16aussi aimable que ceux que l'on aime et qu'on pense être mieux que soi.
00:21:21Mais derrière tout ça, vous le savez bien Michel, il y a le fait qu'on ne s'aime pas
00:21:25suffisamment, qu'on se dévalorise et puis il y a aussi cette sensation de vide à l'intérieur
00:21:30de soi qui pousse à la dépendance, à l'addiction, à la compression, à plein de choses néfastes
00:21:38pour justement nos cinq besoins essentiels.
00:21:42Sonia, bonjour.
00:21:43Bonjour, bonjour Michel.
00:21:44Bonjour.
00:21:45Bonjour, je suis ravie d'être passée à l'antenne et ça fait des années, plusieurs
00:21:51années que je vous écoute et je suis vraiment contente.
00:21:54Merci Sonia.
00:21:55Merci.
00:21:56On est ravi de vous faire plaisir déjà.
00:21:57Oui, très bien.
00:21:59Donc du coup, je voulais parler de mon maladie auto-immune que j'ai depuis 2003 qui a été
00:22:09découverte par hasard, c'est un purpura thrombopénique idiopathique, c'est en fait
00:22:16un problème de plaquette qui chute sans savoir pourquoi.
00:22:20Oui, mais c'est pour ça qu'on dit idiopathique, on dit idiopathique parce qu'on ne sait pas
00:22:25d'où ça vient.
00:22:26Voilà.
00:22:27Exactement.
00:22:28En tout cas, on ne sait pas d'où ça vient dans les pistes et les références biomécaniques.
00:22:32On a fait un myelogramme justement pour savoir si c'était pas une fémine et voilà.
00:22:38Mise à part ça, je ne sais pas d'où ça vient et le problème c'est que ça manque
00:22:43de plaquettes.
00:22:44Ça fatigue non, j'imagine ?
00:22:46Oui, des grosses fatigues, des hématomes en cas de choc et des risques d'hémorragie
00:22:51interne.
00:22:52Ben oui, c'est pas à prendre à la légère.
00:22:56Et du coup, c'est des...
00:22:57Bon, c'est noyau, en fait, c'est souvent à part période, c'est des gouttes faciles
00:23:02et du coup, c'est pas évident chaque jour, donc je vous mettrai des conseils.
00:23:09Des conseils, je pense qu'on va essayer de faire un peu de maïotique, c'est-à-dire
00:23:21de vous aider à coucher de vous-même et de trouver le sens de ce qui vous arrive.
00:23:27Qu'est-ce que ça vous produit comme effet, ce purpura ?
00:23:30Ce purpura me produit une fatigue intense et des maux de tête au suivant le taux et
00:23:40ça empathise sur ma vie de tous les jours en fait, sur ce que je dois faire, le travail,
00:23:49sur la vie.
00:23:52Vous pourriez être plus précise, quelles sont les zones corporelles en dehors de la
00:23:57tête qui sont concernées ?
00:23:58Le corps, quoi, en fait.
00:24:04C'est quoi le corps ? C'est la structure osseuse, c'est le système circulatoire, c'est votre
00:24:11système digestif, c'est la plante des pieds, ce sont les oreilles ?
00:24:15C'est plutôt circulatoire, c'est quelques douleurs diffuses et une fatigue intense.
00:24:22On a l'impression que vous insistez beaucoup sur la fatigue, comme si vivre c'était épuisant,
00:24:33est-ce qu'on pourrait dire quelque chose comme ça ?
00:24:35Je pense savoir aussi, parce que je travaille beaucoup et j'ai du mal à prendre des vacances.
00:24:48Votre corps vous rend le service de vous y amener ?
00:24:53À vous arrêter, à lever de pièce si je puis dire.
00:24:55Pourquoi vous travaillez beaucoup d'ailleurs ?
00:24:58J'ai du mal à prendre des vacances et j'ai besoin toujours d'avoir quelque chose, d'un programme.
00:25:07Il faut se remplir.
00:25:10On va revenir un peu au point de départ, qu'est-ce que votre corps vous dit ? Il vous enlève de
00:25:15l'énergie, donc sans doute il vous dit que vous en faites trop, ça c'est une première des choses.
00:25:20Deuxièmement, ça se traduit par un déséquilibre au niveau des plaquettes qui fait que vous êtes
00:25:24quelqu'un qui est fragile, qui est fragile au choc, il y a des risques d'hémorragie et d'hématomes
00:25:31qui sont des hématomes importants et les plaquettes servent justement à permettre la coagulation du
00:25:36sang, à arrêter des hémorragies, etc. Une hémorragie c'est une perte de sang, c'est-à-dire une perte de
00:25:42vie. Votre corps est en train de vous dire très précisément qu'il vous enlève la capacité à
00:25:46continuer à agir parce que dans les modes de fonctionnement qui sont les vôtres, vous êtes
00:25:50en train de perdre de la vie et que donc il y a une véritable interpellation et c'est le système
00:25:56immunitaire, vous parlez de maladies auto-immunes, le système immunitaire c'est ce qui est censé nous
00:25:59défendre justement et donc quelque chose essaye de vous protéger à l'intérieur de vous en vous
00:26:03disant bon là je crois que maintenant ça suffit un peu, puisque tu n'es pas capable de comprendre
00:26:07qu'il faut ralentir un petit peu les rythmes, et bien on va arrêter complètement.
00:26:13Ça a été découvert en 2003, ça fait 22 ans. 2003 c'est une période où mon père, on a lu à
00:26:20découvert un cancer en fait, donc peut-être que c'est un rapport à ça, on dit oui il perd de la vie
00:26:29et c'est peut-être une réaction à ce moment là et je me dis mais pourquoi du coup je l'ai toujours
00:26:37fait ça ? Mais parce que c'est une des raisons pour lesquelles vous avez du mal à arrêter d'être
00:26:43sans arrêt dans la gire et dans l'action, parce que si jamais vous partez en vacances, vous allez
00:26:47vous arrêter, vous reposer, donc vous allez vous mettre à penser. Sans doute que le choc, quand
00:26:58vous avez appris que votre père avait un cancer et allait mourir, ça a été un choc difficile qui
00:27:03n'a peut-être pas été suffisamment élaboré et qui reste une sorte d'angoisse, d'angoisse de mort
00:27:10qui vous oblige à être tout le temps active, parce que le vide abyssal qui vous habiterait
00:27:17si vous vous arrêtiez serait insupportable. C'est vrai qu'il y avait un manque de communication
00:27:25entre nous, on n'utilisait pas les choses. Je crois qu'il y a plusieurs pistes qui peuvent
00:27:33vous aider, il y a la philosophie, il y a la psychanalyse, il y a la spiritualité, il y a des
00:27:41choses qui aident quand même pour mettre du sens sur ce que vous avez traversé. Je crois que vous
00:27:47avez besoin de mettre du sens à votre vie parce que sinon vous allez continuer à courir à votre
00:27:51perte, si je puis dire, en tout cas la perte de votre sang. Je fais la réflexologie plantaire avec
00:27:57une thérapeute aussi, donc ça m'aide beaucoup. Oui mais c'est vous qui devez trouver vos réponses,
00:28:03c'est pas nous qui pouvons vous les donner, ni la thérapeute, c'est vous qui devez trouver.
00:28:09L'idée de fond, si vous voulez, c'est qu'il faut que vous compreniez que dans tous les mécanismes
00:28:14que vous avez mis en place, il y a effectivement une recherche de combler un vide. Alors le vide,
00:28:21il est à la fois à travers la disparition du Père, mais il est surtout à travers ce qu'il
00:28:25représentait, l'image que vous faisiez par rapport à lui. Vous êtes dans une espèce de complexe
00:28:30du survivant, de celui qui est là et qui est resté, qui lui a survécu et qui se dit pourquoi
00:28:35moi je suis là et moi à quoi je sers et à quoi je suis bon. Et qui passe son temps et son énergie
00:28:41à essayer de justifier son existence et sa présence en étant dans la suractivité et qui se dit qu'à
00:28:46chaque instant où elle va arrêter d'être dans l'action et dans l'agitation, il risque d'émerger
00:28:50quelque chose qui va être douloureux. Et c'est un ensemble de systèmes qui a des paramètres. Ce
00:28:56système qui s'appelle le système immunitaire dont le rôle central est majeur. Le système immunitaire
00:29:01c'est la capacité à faire la différence entre le soi et le non-soi, c'est à dire donc que ça
00:29:05s'appuie sur une nécessité de la conscience de qui l'on est, de ce que l'on est. J'imagine que
00:29:10votre père là où il est, ça ne l'amuse pas du tout de vous voir telle que vous êtes et qu'il aurait envie
00:29:14que vous preniez conscience un petit peu plus de la valeur qui est la vôtre. Il vous a donné un
00:29:18cadeau, il vous a confié une vie, la vôtre. Ah oui, complètement. C'est complètement ça.
00:29:26En plus je suis dans un état de ma vie où j'ai 51 ans et je suis un peu perdue, donc il va falloir prendre des
00:29:34décisions. Mais ce qui est difficile, c'est que pour arriver à mettre du sens et à remplir ce vide,
00:29:42il faut vous poser. Mais pour vous poser, vous êtes envahis par le vide, donc ne vous posez pas.
00:29:46Vous voyez, c'est un peu le serpent qui se mord la queue. C'est ça qu'il faut que vous compreniez,
00:29:51c'est qu'à un moment donné, il va falloir, alors avec de l'aide peut-être, mais il va falloir un
00:29:55petit peu ralentir, essayer de trouver le sens de votre existence pour les années qui vous restent
00:30:03à vivre et il vous en reste peut-être énormément. Faites-vous un tout petit peu confiance, un tout
00:30:11petit peu quand même. Merci beaucoup. Allez rechercher peut-être dans des pratiques telles que
00:30:18aller chanter dans une chorale, aller dans un groupe qui s'occupe des animaux à la campagne,
00:30:25aller travailler dans un environnement où on fait de la poterie, etc. C'est-à-dire où vous allez
00:30:34conserver une apparente activité, mais dont l'axe central sera tourné autour de votre capacité à
00:30:41construire et à faire quelque chose. Parce que c'est ça dont vous avez besoin. À créer quelque chose.
00:30:45D'accord. Comme ça, vous allez vous créer, enfin, et ça va vous remplir le vide. D'accord ? Merci.
00:30:53Je vous en prie Sonia. On fait une petite pause et on se retrouve dans un instant.
00:30:57Vous voulez parler à Brigitte Lahaie ? 0826 300 300. 14h-16h, Brigitte Lahaie Sud Radio.
00:31:07Michel Audoul est avec nous et on évoque le corps qui ne ment jamais et qui parfois nous
00:31:15parle de manière assez brutale. Quand on vient d'entendre le témoignage de Sonia,
00:31:19c'est vrai qu'on se dit que quand même, ça secoue parfois fort le corps. Stéphanie, bonjour.
00:31:27Oui, bonjour Brigitte. Merci à vous deux de me recevoir en direct. Je vous en prie Stéphanie,
00:31:34merci à vous. Alors vous aussi, vous avez eu un problème très jeune, je crois. Une maladie
00:31:39orpheline ? C'était quoi ? Exactement. Alors, on m'a découvert sur le tard, mais en fait,
00:31:46tout a commencé dans mon enfance par des symptômes intestinaux, du sang, diarrhée,
00:31:53opérée toute jeune à 15 ans d'un problème supralétal. Et ensuite, une paralysie de mon
00:32:00corps à 20 ans. Et ça a été un peu la descente aux enfers, parce que j'ai continué mes études,
00:32:05mais en ayant des problèmes de santé perpétuellement. Et puis, dans la maîtrise...
00:32:10Et cette paralysie que vous avez eu à 20 ans, c'est passé, c'est resté ? Oui, c'était quelque
00:32:17chose qui était ponctuel, on va dire. C'est vraiment quelque chose qui était dû, en fait,
00:32:22à cette maladie orpheline. Et finalement, les années passant, on m'avait dit que j'avais la
00:32:31maladie de Crohn et ce n'était pas cela. Et j'ai fait ma petite enquête de mon côté, j'ai été
00:32:37voir un peu partout. Et là, je suis tombée le fait du hasard d'un professeur qui venait de Paris,
00:32:42qui me dit là, vous avez le syndrome des lèvres dans l'os. Mais avant tout cela, j'avais atterri à
00:32:48la CNIB-Retéché à Nantes, au centre anti-douleurs, mais les gens ne trouvaient pas ce que j'avais.
00:32:55On m'avait mis un petit peu dans les maladies, comme on appelle ça, la fibromyalgie. Et finalement,
00:33:03je me disais, mais ça ne correspond pas du tout. Et donc, je suis tombée sur ce monsieur qui a
00:33:10commencé par l'hypnose. Et puis là, je lui ai dit, j'ai des douleurs dans tout mon corps et des
00:33:15douleurs dentaires, faciales, mais aussi bien même intestinales. Et en vieillissant, les douleurs
00:33:22dentaires, les dentistes avaient fait des mauvais examens. Et comme je ne savais pas que j'avais
00:33:27cette maladie, il n'aurait pas fallu que je me fasse opérer, poser des implants. Et là, on m'a
00:33:34découvert ce syndrome des lèvres dans l'os. Malheureusement, il n'y a pas de traitement. Et
00:33:41après cela, finalement, même si je sais ce que j'ai, je suis un peu paumée, puisque mauvais soin
00:33:50dentaire, il s'avère qu'on m'a arraché des dents, mis des implants. Et là, j'ai même des implants
00:33:54dentaires qui partent en cacahuètes, on va dire. Voilà où j'en suis, complètement paumée, parce
00:34:01que j'avais au niveau professionnel, j'avais une bonne profession, j'ai tout arrêté. Et je me suis
00:34:10dit, peut-être que je vais me lancer dans la médecine alternative. Et là, en fin de compte,
00:34:16je suis tellement pas bien par toutes ces douleurs articulaires, musculaires, une hyper fatigabilité,
00:34:23que je suis complètement paumée. Je me dis, est-ce que je peux commencer ? En fait, c'est
00:34:29comme si ça m'emmène en même temps une dépression d'avoir vécu depuis autant d'années avec autant
00:34:35de problèmes. On peut comprendre que vous soyez désespérée, parce que ce que vous racontez,
00:34:41c'est quand même un parcours terriblement difficile. Vous avez quel âge aujourd'hui,
00:34:44Stéphanie ? 52 ans. Oui. J'aurais juste une question à vous poser. Quel risque prenez-vous
00:34:50à essayer ? Tout à fait. Je suis tout à fait d'accord avec vous, mais je n'ai plus confiance en
00:34:56moi. C'est comme si je n'étais pas légitime de cette situation. On est en plein dedans. Et ce
00:35:06doute de légitimité ou ce complexe d'imposture, on peut appeler ça comme on veut, il remonte à
00:35:12l'âge de vos 15 ans et peut-être d'un petit peu avant. Je suis tout à fait d'accord avec vous,
00:35:18puisque j'ai appris aussi en revenant dans mon passé que je n'étais pas un enfant désiré.
00:35:25Donc, le constat que vous pouvez faire aujourd'hui, c'est quoi ? C'est que, un,
00:35:30vous avez trouvé une piste originale et originelle sur peut-être la causalité de ce qui vous arrive.
00:35:37La deuxième des choses, c'est que ce dont vous parlez là et sur cette cause, nous sommes dans
00:35:44le passé. Aujourd'hui, ce n'est plus le passé, c'est le présent. Donc, votre passé, il a fait
00:35:49ce que vous êtes aujourd'hui. Mais votre présent, il va dépendre de ce que vous faites, de ce que
00:35:54vous êtes aujourd'hui. Tout à fait. Et ça, c'est une décision et c'est un choix. Et c'est un choix
00:35:59et une décision que vous seuls pouvez prendre. Vous avez fait tout ce que vous pouviez. Vous
00:36:04avez cherché dans toutes les directions. Vous êtes arrivé à un moment donné où même vous avez
00:36:08trouvé un homme miraculeux qui vous a nommé votre maladie. Maintenant, vous, il faut que vous en
00:36:13fassiez quelque chose. Et peut-être bien qu'effectivement, les pistes et les choses que
00:36:18vous sentez, eh bien, il faut que vous leur fassiez un petit peu confiance. Et que, pour faire
00:36:22confiance aux choses, c'est que quand vous avez des intuitions ou des sentiments comme ça qui
00:36:26vous arrivent, eh bien, allez-y. Prenez juste le risque d'essayer. Vous savez qu'il y avait cette
00:36:32fameuse publicité qui était faite par le loto à une époque qui était que 100% des gagnants ont
00:36:36tenté leur chance. C'est vrai. Oui, mais elle est totalement indiscutable. Et c'est de ça dont
00:36:44vous avez besoin. Parce que même si effectivement ce que vous avez, et même s'il y a des similitudes,
00:36:50n'est pas la fibromyalgie, il y a des éléments de diagnostic précis pour une fibromyalgie qui
00:36:55permettent de savoir si c'en est une ou pas. Mais ce sont des manifestations qui sont à peu près les
00:36:59mêmes. C'est-à-dire que vous avez mal à vous-même. Vous avez mal partout. Parce que, sans doute,
00:37:05quelles que soient les raisons de cela, ou à tort ou à raison, il y a un sentiment au plus profond
00:37:09de vous-même d'avoir été malmené. Mais celle qui a d'abord été malmenée, c'est vous. Et celle qui
00:37:15d'abord vous a malmené, c'est vous. C'est-à-dire qu'en ce moment, c'est vous qui êtes en train de
00:37:19vous malmener en vous mettant dans un doute qui est que vous sentez grosso modo vers quoi vous
00:37:25pouvez aller, qu'est-ce qui peut vous faire du bien. Et en même temps, vous vous dites que non,
00:37:29vous n'osez pas, vous savez pas, vous n'êtes pas sûr. Vous ne pourrez jamais prendre une décision
00:37:33véritable pour votre vie en étant sûr. Là, je vous suis sur toute la ligne. Tout à fait.
00:37:39Mais oui, Stéphanie, c'est bien sûr qu'il faut oser. Mais si on n'ose pas, on ne fait rien.
00:37:46Complètement. Alors c'est vrai que dans ma vie, j'ai pas mal osé. J'ai fait beaucoup de choses.
00:37:51Pendant... Alors ma vie est atypique, on va dire. C'est que pendant... J'ai été mariée de 19 ans,
00:37:58je me suis séparée. J'ai rencontré mon compagnon qui est décédé en 2014. Je suis restée deux ans
00:38:04toute seule. Et puis pendant presque sept ans, j'ai rencontré un pervers narcissique. Et ça,
00:38:12ça m'a pas non plus aidée. En fait, ça m'a fait grandir en contrepartie parce que maintenant,
00:38:16je suis méfiante. Mais de l'autre, vous voyez, il m'a enlevé cette confiance aussi.
00:38:23Oui, mais vous savez très bien, puisqu'on en parle quand même assez souvent des pervers
00:38:27narcissiques. On les rencontre au moment où on est un peu fragilisé. Et quand on est veuve,
00:38:33on est forcément un peu fragile. Mais en même temps, il s'attache aux belles personnes. Donc
00:38:40c'est que vous êtes quelqu'un de bien, malgré ce que vous avez l'air de croire. Et puis maintenant,
00:38:46je crois que vous allez les repérer, les éventuels pervers narcissiques que vous
00:38:50pourriez rencontrer. Je pense que vous avez payé pour apprendre, comme on dit.
00:38:54C'est ça. En fait, malheureusement, il faut passer par ce genre de situation pour vraiment
00:39:02apprendre. En fait, c'est triste, mais c'est vrai. C'est vrai. Donc ne croyez pas. Vous savez,
00:39:08c'est terrible comment l'être humain a toujours tendance à penser que ce qu'il a, ce qui s'est
00:39:14passé, l'accident qui est arrivé, va se reproduire. C'est très rare. C'est toujours
00:39:18autre chose qui nous attend. C'est jamais la même tuile qui tombe sur la tête, si vous préférez.
00:39:24Donc soyez confiante, osez et avancez. Je vous remercie en tout cas, Brigitte,
00:39:31de tous ces conseils. Merci à vous, Michel. En tout cas, faites-vous confiance sur votre choix.
00:39:37Je pense que, et peut-être que je me trompe comme vous, nous allons nous tromper tous les deux
00:39:42ensemble, tous les trois, mais peut-être que vous avez eu une bonne intuition, une bonne idée d'aller
00:39:49trouver une pratique dans laquelle vous allez à la fois apprendre à vous occuper de vous,
00:39:56et finalement peut-être aussi apprendre à vous occuper des autres. Exactement. Mais en fait,
00:40:01c'est le fait d'avoir eu toute cette expérience de vie, et ça fait longtemps que j'ai envie
00:40:06aussi de m'occuper des autres. Ça a toujours été. Oui, mais si vous voulez bien vous occuper des
00:40:12autres. Comment ? Mais si vous voulez bien vous occuper des autres. Oui. Qu'est-ce qu'il vous
00:40:19faut d'abord ? M'occuper de moi-même. Et bien voilà. Donc vous connaissez parfaitement la
00:40:24réponse. Et puis j'ai juste envie aussi de donner une petite chose drôle. Vous savez ce qu'on dit
00:40:32du hasard ? C'est Einstein qui disait que le hasard prend le nom de Dieu pour ne pas qu'on le
00:40:38reconnaisse. Mais Einstein a dit beaucoup de choses que finalement en vieillissant je me suis
00:40:47rendue compte que c'était une personne qui avait une casquette. En faisant quoi ? Je me suis rendue
00:40:54compte avec l'expérience de vie. Non parce que j'avais entendu en vieillissant. Oui, en prenant
00:41:03de l'âge. En grandissant. On va accepter en grandissant. Oui, vous avez raison. Non mais
00:41:17voyez Stéphanie, si vous vous occupez des autres, vous allez apprendre à écouter les mots qu'ils
00:41:22disent les autres. Parce que quand on écoute les mots qu'on dit, c'est tellement révélateur de
00:41:28nous-mêmes. On dit que le corps ne ment jamais, mais finalement nous non plus on ne ment jamais.
00:41:32C'est vrai ce que vous dites. En tout cas merci à vous deux. Franchement c'est gentil comme tout,
00:41:39vous m'apportez. Du moins ça me donne une pierre à l'édifice pour moi, même pour m'aider dans
00:41:44mon chemin de vie. Écoutez Stéphanie, moi j'ai envie d'ajouter quelque chose et c'est un vrai
00:41:51compliment sincère que je vais vous faire. On entend votre joie de vivre, on entend votre
00:41:56rire, donc je crois que vous pouvez vraiment faire beaucoup de bien aux autres. C'est vraiment
00:42:06gentil Légide, parce que vous êtes quelqu'un que je connais depuis X temps, dans ce que j'ai pu
00:42:12voir de vous. En tout cas vous êtes une très belle personne et je pense que ça me touche
00:42:18profondément. Tant mieux, c'était le but de vous toucher, pour que vous preniez confiance en vous.
00:42:23Merci beaucoup Stéphanie. Oui c'est important, on sait comment les mots parlent de nous.
00:42:29Ah oui, bien sûr.
00:42:30Et ce n'est pas par hasard qu'on utilise tel mot à la place d'un autre.
00:42:34Bien sûr, ils sont des révélateurs. C'est Pythagore qui disait que les mots sont les
00:42:40souffles de l'âme.
00:42:41Oui, c'est joli aussi. Bon, on va continuer parce qu'il y a beaucoup de choses à dire. En tout cas,
00:42:48on voit bien comment parfois le corps est en souffrance terrible. C'est peut-être l'âme
00:42:56qui est en souffrance.
00:42:58Bien sûr, c'est quelque chose qui tape au carreau pour dire, attendez, mais là je suis là,
00:43:03j'existe, il y a un truc à l'intérieur de nous qui essaye de dire et d'exprimer. Parce que ce
00:43:08qui est assez troublant, c'est quand on réfléchit un petit peu et qu'on repositionne les choses
00:43:11contextuellement en parlant, avant que le corps ne s'exprime avec une intensité un peu forte et
00:43:16parfois inconfortable, il a donné plein de signes avant-coureurs. Mais malheureusement,
00:43:21quelles que soient les raisons, on n'a pas pu ou on n'a pas voulu les entendre.
00:43:23Bon, il faut bien reconnaître qu'on est tous un peu pareil.
00:43:26Bien sûr, on est tous pareil.
00:43:27Une petite douleur quelque part, on ne fait pas attention et hop, on se lève. Mais quand ça
00:43:34commence à faire un petit peu plus mal, il faut peut-être se poser justement. Alors, je vous
00:43:39propose une petite devinette. Écoutez bien parce que c'est bon. Voilà, quel est le temps de
00:43:44conjugaison du verbe dans la phrase « Je suis enceinte ». Vous avez le temps des infos pour
00:43:49essayer de me trouver la réponse. Et puis, on continue à évoquer les mots du corps,
00:43:54quels qu'ils soient, bien sûr, vous pouvez nous rejoindre.
00:43:57Notre corps ne ment jamais. Il est important de savoir l'écouter. On en parle aujourd'hui avec
00:44:02Michel Audoul. Venez participer à l'émission. Appelez-nous 0826 300 300.
00:44:0714h16, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:44:1214h16, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:44:15Michel Audoul est avec nous. Je rappelle que vous êtes fondateur de l'Institut français de
00:44:19Tchiatz. Tiens, il y avait longtemps que je n'avais pas été éternué en lisant les mots. Et puis,
00:44:28vous êtes évidemment auteur de nombreux ouvrages, dont « Dis-moi où tu as mal ». Je te dirai
00:44:33pourquoi aux éditions Albin Michel, qui est ressorti avec une édition augmentée,
00:44:38dans laquelle justement, vous parlez de ces nouvelles maladies auto-immunes qui sont quand
00:44:44même de plus en plus fréquentes. C'est des maladies de civilisation. Les maladies sur
00:44:51l'immunité, le système immunitaire et la neurologie sont vraiment des maladies de
00:44:57civilisation d'époque qui explosent. Ça veut dire quoi ? Que les gens ne trouvent pas leur
00:45:01place ? Très précisément, lié à nos modes de vie, à la conscience que nous avons de nous-mêmes,
00:45:05oui, bien sûr. On perd le sens finalement de ce que c'est qu'être humain ? On perd le sens de soi,
00:45:12on perd le sens de la responsabilité du potentiel d'autonomie qui est le nôtre. Nous avons trop
00:45:19laissé d'autres instances que nous-mêmes décider de ce qui est bien pour nous dans notre vie et de
00:45:25la manière avec laquelle on doit se comporter ou des choses auxquelles on doit croire ou pas.
00:45:29L'être humain a besoin d'avoir ses propres références. On a trop cherché à nous faire
00:45:36rentrer dans un consensus mou. Le principe même de la vie, c'est le principe de la différenciation,
00:45:41donc de la différence. C'est paradoxal ce que vous êtes en train de dire parce qu'on entend
00:45:47beaucoup de gens aujourd'hui se plaindre que la société devient trop individuelle, que chacun
00:45:51devient trop égocentré. Et là, vous nous dites finalement qu'on perd un peu notre autonomie,
00:45:59notre conscience de soi. Mais être égocentré, ce n'est pas avoir le sens des responsabilités.
00:46:03Ce n'est pas être responsable de sa propre vie, c'est ramener les choses à soi. Ce n'est pas tout
00:46:07à fait la même chose. Je sais bien mais je vous pousse exprès dans vos retranchements. Je connais
00:46:10bien là votre côté un peu taquin et provocateur. Vous savez pertinemment que être égocentré,
00:46:18être égoïste, être très très nombriliste n'est pas ce qu'est le principe de vie. C'est une
00:46:25rétractation en fait. C'est reconstituer le monde à travers un territoire personnel dans lequel
00:46:29rien d'autre de différent de soi a une raison d'être et une place. Alors que là, on est au
00:46:34contraire dans l'idée du principe de vie qui est que je suis en tant que tel, donc je suis moi-même
00:46:41et je suis différent des autres et du monde. Ça ne veut pas dire que je m'en coupe, ça veut dire
00:46:45que je me mets en relation avec eux mais en restant moi-même. Et ça c'est quelque chose
00:46:48qui est important parce qu'on revient à cette question de l'immunité dont je parlais tout à
00:46:52l'heure. Pour défendre quelque chose encore, faut-il savoir quoi défendre ? Faut-il que je ne
00:46:56sois pas dans un consensus mou, que j'existe par moi-même, que j'ai mes idées et mes pensées ? Et
00:47:02on est dans un vrai Yatus culturel et éducationnel parce que dans le monde d'aujourd'hui, la
00:47:10controverse ne peut plus avoir de place. On rentre immédiatement et instantanément dans l'hystérie,
00:47:14dans la guerre et dans la lutte. On n'est plus capable d'être dans la discussion, dans l'expression
00:47:20présidentielle, ce qu'on appelait l'agora à une certaine époque dans les anciens temps. Et c'est
00:47:26vrai que relire un peu de mythologie ou de quelques philosophes grecs, ça peut être intéressant mais
00:47:30ça peut sembler rébarbatif alors que pourtant c'est quelque chose qui est largement aussi
00:47:34passionnant que beaucoup de jeux vidéo qui d'ailleurs s'inspirent des mythes. Les archétypes
00:47:42sont les mêmes ? Les archétypes sont absolument les mêmes et nous avons, nous en tant qu'êtres
00:47:46humains, quelques archétypes de base avec lesquels nous avons besoin de nous réconcilier. Et lorsque
00:47:53nous sommes à côté de cela, quelles que soient les raisons à nouveau, on n'est pas en train de juger
00:47:57qui que ce soit de quoi que ce soit, mais juste en train de faire un constat qui est que à partir du
00:48:02moment où notre corps nous fait mal, la réponse est extrêmement basique et simple, c'est que
00:48:08sans doute la manière avec laquelle nous le traitons ou la manière avec laquelle nous nous
00:48:12en servons pour avancer sur le chemin de la vie n'est pas la bonne. Il y a trop de secousses, trop
00:48:17de chaos, les directions ne sont pas les bonnes, les attitudes et les comportements ne sont pas
00:48:21les bons. Alors bien sûr on voudrait pouvoir, parce que nous pensons être libre et nous nous
00:48:27trompons sur ce mot-là parce que nous croyons qu'être libre c'est ne pas avoir de contraintes
00:48:31ou de règles, alors que la liberté c'est la libre acceptation des contraintes que l'on se met
00:48:37pour avancer sur le chemin. Oui c'est faire les choix qui nous convient. S'il n'y avait pas de
00:48:40code de la route, on ne pourrait pas circuler librement. De toute façon la liberté n'existe
00:48:44pas, on confond la liberté et la toute-puissance et ça c'est quand même quelque chose d'important
00:48:49mais c'est encore assez complexe pour beaucoup de gens évidemment. Et quand le corps fait mal c'est
00:48:54une interpellation. On est bien d'accord. Alors ma devinette, quel est le temps de conjugaison du
00:48:59verbe dans la phrase je suis enceinte ? 9 mois. Alors c'est simple, c'est l'imparfait du
00:49:06préservatif. Ah d'accord. Oui elle est belle. Oui c'est mignon. Bonjour Florence. Oui bonjour
00:49:14Céline. Bonjour à votre invité Michel Ledoux. Ça vous parle ? Ah là là. Tant mieux. Tellement.
00:49:24Espérons que ça parle à beaucoup de gens parce que c'est important d'être soi justement. Alors
00:49:32racontez-nous qu'est-ce qui vous arrive ? Moi j'observe des symptômes depuis très longtemps
00:49:38et justement en observant des symptômes j'ai pas réussi à faire un beau chemin. Et là aujourd'hui
00:49:46j'ai deux symptômes qui me l'interpellent parce que je n'arrive pas à comprendre ni la symbolique,
00:49:51ni, peut-être que vous allez pouvoir m'aider, ni comment je peux avancer avec ça. Allez-y. Alors
00:49:59le premier symptôme c'est des sensations sur le plan des pieds, les deux, à la fois de chaleur
00:50:08et des fourmillements et ça se passe généralement la nuit. Ça se passe la nuit, c'est-à-dire je
00:50:14ressens ça au moment où je suis allongée dans mon lit et je ressens ça à nouveau quand je me
00:50:19réveille le matin. Et je me pose cette question mais d'où ça vient ? Donc je commence à faire
00:50:24des recherches, le nerf vague, voilà, et j'arrive pas à comprendre ce que ça veut dire.
00:50:31C'est pas le nerf vague, c'est pas le nerf du système neurovégétatif, ce qu'on appelle le
00:50:38nerf pneumogastrique. Là ça a plutôt à voir avec, il y a deux facteurs qui peuvent expliquer ces
00:50:44ressentis. Il peut y avoir un facteur circulatoire ou il peut y avoir un facteur nerveux, un facteur
00:50:50neurologique. Le facteur circulatoire ou neurologique, il peut être consécutif à des
00:50:57problématiques et des pathologies comme par exemple des problèmes de diabète ou de déséquilibre
00:51:01hormonaux. En revanche, ce que vous exprimez, surtout avec les moments où ça se manifeste le
00:51:07plus, c'est-à-dire dans le changement de position, dans le fait de se mettre dans la position allongée
00:51:13ou dans le fait de se relever, semble montrer plus précisément que c'est quelque chose qui
00:51:19a à voir avec la zone lombaire et sacrum et qu'il y a sans doute au niveau de cette zone lombaire et
00:51:26de ce sacrum des tensions musculaires qui doivent avoir des interactions, soit au niveau vertébrale,
00:51:32soit au niveau de ce qu'on appelle la queue de cheval, qui est la terminaison de la moelle épinière,
00:51:37où il y a les nerfs qui partent de là, qui sont le nerf sciatique, le nerf crural et leurs
00:51:42différentes ramifications. Et que peut-être que la réponse sur le plan biomécanique peut être soit
00:51:49d'aller consulter un praticien shiatsu ou d'aller consulter un ostéo pour valider cela. Parce que
00:51:56si vous n'avez plus ces fourmillements et ces sensations dans la journée quand vous bougez,
00:52:00quand vous êtes actif et que votre dos travaille, il y a de fortes chances pour que ce soit ça. Et
00:52:05qu'une des manières avec lesquelles vous pouvez déjà un minimum améliorer ça, c'est le soir avant
00:52:10de vous coucher. Prenez une petite douche 3-4 minutes, 5 minutes en mettant de l'eau chaude
00:52:16sur le niveau de la zone lombaire. Et puis quand vous êtes dans votre lit, vous vous mettez en
00:52:22position de chien de fusil, en position fétale, vous enserrez vos genoux entre vos bras, vous
00:52:27faites rouler votre dos à droite et à gauche. Puis ensuite vous vous mettez à plat sur le dos,
00:52:32vous pliez les jambes, vous laissez aller vos genoux à droite et à gauche, de façon à détendre un peu
00:52:36la musculature lombaire, de façon à ce que celle-ci ne se mette pas en tension pendant toute la phase
00:52:41nocturne. Et je pense que ça, déjà petit à petit, ça va vous améliorer. Ça c'est la mécanique.
00:52:47En revanche, la question du contexte, ça c'est autre chose. Vous êtes sans doute dans une phase
00:52:52de vie où vous vous posez des questions sur la manière avec laquelle vous devez vous positionner
00:52:56par rapport à certaines choses. Donc faites ces petits exercices et puis positionnez-vous un peu
00:53:07plus clairement, si je puis dire. Oui, j'ai changé totalement ma vie il y a un an en fait. J'ai
00:53:21pratiquement arrêté mon activité professionnelle mais j'ai 60 ans aussi. Donc vous êtes jeune
00:53:29encore alors ? Oui, je suis à la recherche de ma vie en fait, de ce que je vais. Et vous ne savez
00:53:41pas sur quel pied danser ? Exactement, on l'a dit en choeur Florence, tellement ça nous semble évident.
00:53:46Quel pied je pose ? D'abord le droit, d'abord le gauche ? Oui, c'est ça. C'est-à-dire que je suis
00:53:53entre deux. Je suis sur une sorte de page blanche. Pendant tout un moment, je n'avais même pas
00:53:59d'envie. Et là, ça commence à venir. Je commence à avoir des envies mais je procrastine beaucoup.
00:54:04Ça fourmille. Ça commence à fourmiller dans la tête, c'est-à-dire que je commence à avoir des
00:54:10envies. Apparemment dans les pieds aussi, non ? Peut-être qu'il faut lever un peu les peurs et
00:54:19puis oser avancer un petit peu plus, quitte à se tromper et puis après faire autre chose.
00:54:26Vous voyez, ce n'est pas non plus très grave. Vous avez la vie devant vous, comme on dit.
00:54:31Oui, c'est ça, j'ai commencé. Il y a autre chose dont je voulais vous parler,
00:54:35si j'ai encore un peu de temps. Oui, bien sûr, allez-y.
00:54:37Alors là, ça existe depuis pas mal de temps. J'ai un problème de pH vaginal. C'est-à-dire depuis,
00:54:46je pense que ça doit faire 20 ans que je traîne ça.
00:54:48Trop bas ou trop ?
00:54:49Trop.
00:54:50Donc, vous avez du mal à créer, alors ?
00:54:54Je n'ai pas eu l'impression d'avoir du mal à créer. Parce que devant, on crée toute la vie,
00:55:01beaucoup de choses, des entreprises, du travail, des activités, même des enfants.
00:55:06Oui, et vous ?
00:55:08Et voilà, j'avais l'impression d'avoir une vie effectivement bien remplie.
00:55:15Mais oui, mais voyez ce que vous nous dites, une vie bien remplie. Mais est-ce que vous vous êtes
00:55:24remplie ? Est-ce que vous, vous vous êtes créée ? Est-ce que vous, vous êtes la femme que vous
00:55:29avez envie d'être ? Est-ce que vous vous êtes donnée les moyens d'être celle que vous...
00:55:33Parce qu'on voit bien là, c'est actuellement.
00:55:37Si ça vous arrive maintenant, c'est parce que maintenant, comme vous n'êtes plus dans cette
00:55:40vie bien remplie, vous rencontrez du vide ?
00:55:43Alors, ça ne m'arrive pas maintenant. Ça fait quand même quelques années que ça a commencé.
00:55:50Disons que maintenant...
00:55:51Non mais là, on parlait de la plante des pieds, on ne parlait pas du pH vaginal.
00:55:55Je vois bien comment vous allez vous défiler.
00:55:59L'équilibre du pH vaginal, il est majeur et il est fondamental. Il est à la base même de
00:56:05nombreux problèmes de stérilité non mécaniques, c'est-à-dire pour obturation des trompes ou
00:56:09insuffisance ovarienne. Le pH de la muqueuse a besoin d'être suffisamment équilibré et plus
00:56:21bas que le pH corporel pour justement ne pas détruire les spermatozoïdes éventuels qui
00:56:26pourraient arriver. À partir du moment où il y a une acidité trop grande qui apparaît dans cette
00:56:31zone-là, elle est la signature à la fois du fait qu'il y a une suractivité à l'extérieur qui est
00:56:37générée par la personne, ça c'est la première des choses. Elle a un besoin de maîtrise et d'agir
00:56:41sur le monde parce que peut-être qu'elle a peur qu'il lui échappe, je ne sais pas. Et que la
00:56:46deuxième des choses, c'est que comme ça, je vais être très trivial, mais ça brûle les
00:56:51spermatozoïdes avant qu'ils arrivent à bon port, c'est que donc le terrain n'est pas favorable.
00:56:55Le terrain n'est pas favorable, je ne peux pas créer ou je ne peux pas procréer. Et c'est sans
00:57:00doute des choses qui arrivent dans des phases où on va aller à la rencontre de quelque chose qui,
00:57:05à l'intérieur de nous, a peut-être déjà essayé depuis longtemps d'exister et de s'exprimer mais
00:57:10n'a pas eu trop de place parce qu'il y avait beaucoup d'agitation. Donc voilà tout ce qu'on
00:57:14peut vous dire Florence, je pense que vous avez de quoi avancer là, de mettre le pied par terre
00:57:20après un pied après l'autre. Merci, merci Florence. On fait une petite pause, on se retrouve dans un
00:57:28instant avec Michel Oudoul, toujours bien sûr. C'est François Triot, Sud Radio. 14h16, Brigitte
00:57:36Lahaye, Sud Radio. On est avec Michel Oudoul aujourd'hui, fondateur de l'Institut français
00:57:42de Shiatsu et auteur de « Dis-moi où tu as mal, je te dirais pourquoi ». Vous aussi, vous êtes un
00:57:48peu taquin, Michel. Mais j'étais à bonne école Brigitte. Oui, mais c'est vrai qu'on n'a pas
00:57:57l'habitude de ce terme-là. « Shiatsu », qu'est-ce que ça veut dire ? « Shiatsu », ça veut dire
00:58:01« pression des doigts ». Voilà, c'est une technique japonaise. D'ailleurs pour ceux que ça intéresse,
00:58:06d'ailleurs s'ils sont dans la région, je serai le 29 mars à Nevers, il y a un festival de culture
00:58:11japonaise où il va y avoir plein de choses qui vont se passer, des choses magnifiques, de l'art
00:58:16floral, l'Ikebana, du Kintsugi, la réparation des céramiques. Fameux cœur brisé. Voilà, c'est
00:58:23quelque chose qui est absolument somptueux et j'y ferai une conférence sur le « Shiatsu », c'est
00:58:28en accès libre, donc voilà. Et ça se passe à Nevers, dans le cadre du Palais du Cal, c'est un
00:58:33endroit qui est absolument magnifique. Et c'est quelque chose qui est intéressant parce que ça
00:58:38rejoint un petit peu ce qu'on disait avec les témoignages qui sont intervenus précédemment,
00:58:43c'est que souvent l'expression de la douleur dans le corps, elle est l'expression d'un vide qu'on
00:58:48essaye de remplir ou d'une personne qu'on ne connaissait pas et qu'on était en train de
00:58:52découvrir dans une phase particulière de vie. Eh bien, il faut comprendre que là-dedans, on évoquait
00:58:57aussi les grands mythes et la mythologie, mais il faut comprendre que là-dedans, les notions
00:59:01environnementales et culturelles permettent de comprendre qui nous sommes, d'où nous venons,
00:59:05qu'est-ce qui nous construit et qu'est-ce qui nous façonne. Et ça fait partie des nourritures.
00:59:11On parlait tout à l'heure des cinq justes, donc il y a le juste manger, il y a le juste penser. Dans
00:59:16les nourritures psychiques, c'est-à-dire qu'au-delà de ce qu'est la nutrition corporelle, on sait que
00:59:20dans le corps, il ne faut pas manger des toxiques parce que ça finit par faire mal. Eh bien, il faut
00:59:24savoir qu'au niveau psychique, il ne faut pas manger non plus des toxiques, c'est-à-dire avaler n'importe
00:59:28quoi comme type de données, d'informations. Et pour ça, les grands mythes, les grandes cultures et les
00:59:32grandes traditions nous apportent ça. Et la culture japonaise, pour tous ceux qui sont allés un jour
00:59:37au Japon, c'est vraiment quelque chose qui est absolument ébouriffant et ébroussaillant parce
00:59:43qu'on y rencontre finalement l'essence de ce que nous, nous connaissions aussi et que nous avons
00:59:48peut-être un petit peu oublié parce que là, la tradition a été gardée un peu plus fraîche.
00:59:51En tout cas, c'est à 9h, donc à la fin du mois de mars, le 29 mars, 29 et 30 mars, d'accord. Karen,
01:00:00bonjour. Oui, bonjour, bonjour Brigitte, bonjour Michel, bonjour à tout le monde qui écoute. Je
01:00:08suis très contente d'avoir reçu votre invitation aujourd'hui parce que ça fait plusieurs fois que
01:00:14j'essaie de participer à l'émission et je suis ravie parce que ce sujet est vraiment pour moi très
01:00:23très intéressant. Et donc vous, vous avez un peu d'asthme, c'est ça? Oui, oui, j'ai eu de l'asthme,
01:00:30j'évite de dire mon asthme, j'évite tout ça. Mais j'ai de l'asthme depuis un tout petit âge,
01:00:38j'ai eu par crise, maintenant j'ai 64 ans et c'est toujours quelque chose qui me suit. Voilà,
01:00:47j'ai essayé plusieurs choses, j'ai essayé de l'hypnose, voilà, j'ai essayé, j'ai perdu mes
01:00:57parents il y a 42 ans, ma maman, mon papa pendant la COVID, tout ça, ils étaient en Angleterre,
01:01:05donc c'était très compliqué et donc j'ai vécu cette expérience qui était très douloureuse et
01:01:12je dirais que je commence à sortir de ce deuil maintenant, seulement maintenant, maman elle
01:01:22partait en 2020, papa en 2022 et voilà, je commence à sortir de là maintenant et je commence à
01:01:31sentir que l'asthme commence à partir un petit peu, mais chaque fois je me dis jusqu'à la prochaine,
01:01:37voilà, jusqu'à la prochaine. Alors déjà, trois ans pour faire le deuil de ces deux parents qu'on
01:01:45perd un peu coup sur coup, c'est pas, enfin je veux dire, il n'y a rien d'alarmant, c'est un temps,
01:01:50j'allais dire, tout à fait compréhensible. Oui, de toute façon, le fait que vous exprimiez ce
01:01:59ressenti que l'asthme diminue un peu et peut-être la signature, là, si on vous dit que le corps ne
01:02:05ment pas, peut-être que là non plus, il ne ment pas, c'est à dire qu'effectivement, vous avez
01:02:09commencé à bien faire ce deuil et que des choses sont en train de se réguler parce que c'est vrai
01:02:14que la problématique de l'asthme, elle est toujours très très en prise avec l'environnement et le
01:02:18contexte familial qui est un contexte dans lequel, à tort ou à raison, l'enfant qui est concerné par
01:02:27cela vit une pression environnementale, une exigence autour, une présence environnementale plutôt
01:02:35étouffant, plutôt fort, plutôt puissant et qu'il l'exprime. L'asthme est un symptôme très particulier
01:02:42où à la fois on dit de l'air et en même temps on dit occupe-toi de moi parce que ça peut être
01:02:47quelque chose d'extrêmement grave et il faut savoir une chose qui est assez étonnante, c'est
01:02:52qu'on a souvent tendance à penser que dans l'asthme, la problématique c'est l'inspiration, c'est à dire
01:02:56faire rentrer de l'air en soi alors que c'est pas du tout ça, c'est l'inverse, c'est la difficulté
01:03:01à expirer. Il y a un spasme des structures pulmonaires qui sont là et que les bronchodilatateurs
01:03:07aident à régler. Et à travers ça, on voit combien l'asthme nous parle de la manière avec laquelle
01:03:14nous partons dans une direction où nous cherchons à retenir le principe même de vie qui est le
01:03:21principe de la respiration et de l'air. Quand on fait rentrer de l'air en soi, ça s'appelle inspirer.
01:03:27Inspirer, ça veut bien dire ce que ça veut dire, c'est à dire c'est un verbe qui a énormément de
01:03:31sens. Il y a un besoin chez la personne qui a de l'asthme à la fois de liberté, d'autonomie,
01:03:37en même temps de repères et en même temps de grandes valeurs et de notions de valeurs. Il y a
01:03:41des attentes qui sont des attentes importantes et il y a quelque chose qui est extrêmement puissant
01:03:47derrière l'asthme, c'est le système neurovégétatif. Le système neurovégétatif qui est calmé par une
01:03:52chose qui est l'amour, la douceur et la tendresse. Et c'est quelque chose qui malheureusement est
01:03:57souvent une souffrance qui est vécue comme une carence parce que l'exigence qui est parfois une
01:04:04preuve d'amour mal exprimée et mal vécue n'est pas perçue comme telle et est vécue comme une contrainte.
01:04:09Et c'est en ça que le fait que vos parents sont partis et que curieusement votre asthme diminue
01:04:18peut quand même avoir une signification assez essentielle. Peut-être que vous êtes un petit
01:04:25peu libérée d'une sorte d'emprise, enfin le mot est peut-être un peu fort parce qu'on le met un
01:04:31peu à toutes les sauces. Il y a une présence forte mais ça peut être simplement des angoisses, des
01:04:37peurs de ne pas bien faire, des attentes d'exigence, le besoin que l'enfant se maîtrise, le fait
01:04:46qu'on lui a castré ses expressions émotionnelles. J'ai l'impression, d'après ce que j'entends et ce
01:04:53que vous disiez, que vous êtes d'origine anglaise, c'est ça ? Le self-control c'est quelque chose
01:05:00de très important je crois, non ? Oui, tout à fait, c'est la base. Et en même temps vous êtes
01:05:09venu vivre en France et si j'ai bien compris vos parents étaient restés en Angleterre. En Angleterre
01:05:14jusqu'à la décès de ma maman et après mon papa je l'ai embarqué en France, je l'ai fait venir
01:05:19en France près de moi et d'ailleurs il est décédé dans mes bras, carrément, deux ans après. Mais
01:05:29c'était un moment très fort. Sans doute que ça vous a permis de vous mettre en paix avec lui.
01:05:38Oui, je pense. Et du coup peut-être tout doucement votre asthme vous fout la paix ? Oui, j'espère
01:05:47qu'il restera loin, parce que les crises d'asthme sont vraiment handicapantes. Elles vous embêtent quoi,
01:05:57c'est vraiment quelque chose. Ah oui c'est terrible, bien sûr. Parce qu'il y a un sentiment de
01:06:03sécurité permanente, parce qu'on ne sait pas quand la crise arrive. C'est ça, tout à fait. J'ai
01:06:09ce qu'il faut avec les médicaments qu'il faut, c'est sûr, si on ne va jamais très loin. Je fais
01:06:17beaucoup de choses pour éviter ou essayer de ne pas les prendre trop souvent non plus. Je ne veux
01:06:25pas non plus être complètement dépendant et que je les utilise vraiment quand j'ai besoin.
01:06:30Mais c'est très en prise, vous savez, avec cette espèce de sentiment inconscient de vigilance
01:06:37permanente qui est mise en place. Parce que chaque fois qu'on s'est laissé aller, qu'on a essayé ou
01:06:42qu'on a été un peu débordé par une émotion et qu'on s'est fait remettre à sa place et qu'on ne s'est
01:06:48fait re-rentrer dans le cadre, et bien petit à petit ça génère un espèce d'état de vigilance
01:06:52permanente qui fait qu'on ne sait jamais vraiment trop jusqu'où on peut aller, qu'est-ce qu'on peut
01:06:56dire ou faire. Donc on est dans l'insécurité permanente comme avec l'attente éventuelle d'une
01:07:01éventuelle crise d'asthme. Et oui, en tout cas merci Karen et je pense que ce que vous a dit
01:07:06Michel va vous permettre de vous libérer un petit peu. On fait une petite pause, on se retrouve avec
01:07:11le Sexe au Conseil, on va parler du désir et de l'amour et on se retrouve avec vous bien sûr sur
01:07:16Sud Radio 0826 300 300. A tout de suite. Venez apporter votre témoignage et réagissez à l'émission
01:07:24en appelant dès maintenant le 0826 300 300. 14h16, Brigitte Laé, Sud Radio. Brigitte Laé, Sud Radio.
01:07:34Le Sexe au Conseil. Alors dans ce Sexe au Conseil, Michel Ledoux, on va évoquer le désir et l'amour
01:07:41parce qu'on a tendance de temps en temps un petit peu à les confondre, surtout les femmes d'ailleurs
01:07:46qui considèrent que si elles n'ont plus de désir c'est peut-être parce qu'elles n'aiment plus
01:07:49leur partenaire et c'est d'ailleurs souvent ces femmes qui croient qu'il faut aimer pour faire
01:07:56l'amour. Alors bien sûr derrière ça il y a une culture morale qui est assez forte parce que le
01:08:02désir lui n'est pas moral. Justement le désir c'est un élan personnel qui vient de soi et qui
01:08:09se dirige certes vers l'autre mais en principe on devrait avoir du désir en nous, c'est à dire
01:08:15qu'on n'est pas obligé que ce soit l'autre qui éveille notre désir, on peut avoir du désir et
01:08:21c'est d'ailleurs bien d'avoir du désir en soi et souvent les femmes qui perdent ce désir c'est
01:08:27parce qu'elles ne savent pas justement accepter que leur corps ait du plaisir, accepter tout
01:08:34simplement de faire l'amour pour l'amour et c'est comme ça qu'on confond amour et désir et donc
01:08:41elles se piègent finalement elles-mêmes. C'est vrai d'ailleurs que les hommes sont plus facilement
01:08:45à l'aise avec le désir pour quelqu'un parce qu'ils ont une pulsion sexuelle qui est souvent
01:08:52plus forte que les femmes. Ça ne veut pas dire pour ça que les femmes ont moins de désir, c'est juste
01:08:58que le désir il faut comprendre que ça n'a rien à voir avec l'amour même si très souvent lorsqu'il
01:09:05y a amour il y a désir mais totalement les dissocier ou totalement les mettre en fusion si
01:09:13je puis dire, les deux sont faux. Il faut trouver le juste milieu entre sa capacité à désirer,
01:09:19sa capacité à aimer et donc il faut être à l'aise avec ses pulsions, avec ses sentiments et
01:09:24tant mieux si on arrive à trouver son juste milieu mais trop vouloir les marier ou on finit par tuer
01:09:32l'un ou l'autre. Oui, le désir est une pulsion de vie donc c'est quelque chose qui a à voir avec
01:09:38ce qui est, si je voulais caricaturer l'animal qui est en nous, mais l'animal dans le sens noble du
01:09:44terme, la vitalité animale et en cela il se traduit dans le corps par des manifestations comme par
01:09:51exemple des vasodilatations, une plus grande vascularisation, une augmentation du rythme
01:09:55cardiaque etc. Et c'est souvent effectivement confondu avec l'amour parce que l'amour peut
01:10:00aussi augmenter le rythme cardiaque sauf que l'amour n'est pas une pulsion, l'amour est un
01:10:04sentiment, l'amour est quelque chose qui se construit et qui existe à travers un certain
01:10:09nombre d'éléments qui sont des éléments qui appartiennent à chacun. C'est pour ça que nous
01:10:12ne sommes pas amoureux tous des mêmes personnes, heureusement, parce que la rencontre amoureuse
01:10:16est une rencontre qui met en lien en fait des facteurs un peu comme dans un Lego qui sont des
01:10:22facteurs qui peuvent s'emboîter correctement ou pas. Il y a un côté aimant dans tous les sens du
01:10:27terme. Et donc c'est quand il y a la rencontre des deux qu'on arrive à cette espèce d'absolu qui
01:10:34est que le désir qui s'associe à de l'amour ça produit quelque chose qui est magnifique.
01:10:39Bien sûr mais il ne faut pas croire qu'il est obligé que les deux soient tout le temps liés
01:10:44évidemment comme il ne faut pas tout le temps les séparer. Sylvie, bonjour.
01:10:48Bonjour Brigitte, bonjour Michel. C'est un peu impressionnant de vous avoir au téléphone
01:10:55puisque du coup la démarche est un peu particulière. C'est mon mari qui a unifié un peu cet échange et
01:11:02voilà je le remercie et j'en profite pour lui faire un petit coucou. Il est très grand fan de
01:11:07votre émission. C'est très bien, c'est un homme très bien. Je confirme, c'est un homme très bien.
01:11:14Alors allez-y, dites-nous. Du coup moi j'ai plusieurs petits mots mais bon c'est essentiellement
01:11:21mes enfants m'appellent le feu d'artifice parce que j'ai toute mon énergie qui se concentre au
01:11:26niveau de l'estomac et ça me procure des maux de ventre qui peuvent se traduire aussi par un petit
01:11:32montant cervical et mon osseo dit que j'ai la mâchoire extrêmement serrée qu'il faut que
01:11:38j'apprenne à desserrer les dents donc j'essaie de faire des efforts et on sent que l'énergie se
01:11:42concentre essentiellement au niveau de l'estomac et j'ai du mal à extérioriser tout ça, j'ai du mal à l'âge
01:11:47d'y pris. Vous donnez beaucoup d'informations à Michel d'un seul coup. Oui voilà, écoutez vous
01:11:52savez si aujourd'hui il y a un outil qui s'appelle internet, si vous allez sur internet et que vous
01:11:57tapez méridien acupuncture estomac, vous allez voir le trajet de ce méridien qui est un trajet
01:12:03très particulier. Il commence en dessous de l'oeil, il descend jusqu'à la mâchoire, il remonte sur le
01:12:08côté de la mâchoire, il vient jusque un peu au dessus de l'attache de la mâchoire, il descend
01:12:12ensuite, il vient énerver bien sûr toutes les zones et terminaisons de l'estomac, il va jusque
01:12:16dans les jambes. Et ce méridien de l'estomac, et bien c'est celui qui nous donne l'énergie de la
01:12:23gestion et de la maîtrise du monde extérieur. On est dans tout ce qui est l'activité mécanique,
01:12:28matérielle, professionnelle, familiale, etc. Et vous êtes peut-être effectivement quelqu'un,
01:12:33ça s'entend d'ailleurs de toute façon au son de votre voix, qui est quelqu'un d'actif,
01:12:37qui est quelqu'un qui maîtrise, gère bien les choses, dynamique, dynamique, etc, etc.
01:12:42Oui, mais c'est le pendant qui va avec, parce que qui dit volonté et maîtrise du monde,
01:12:49et bien fait rencontrer un monde qui parfois échappe. Et que ça, ça génère de la tension
01:12:55et du stress. Et cette tension et ce stress, elle va avoir des conséquences au niveau d'un nerf
01:13:00profond qui s'appelle le nerf pneumogastrique, qu'on appelle aussi le nerf vagal, qui est un
01:13:05nerf du système neurovégétatif, et qui va générer des tensions, des contractions, voire des crampes
01:13:10au niveau du diaphragme, au niveau de la structure stomacale, et va avoir pour conséquence,
01:13:16au niveau postural, une très légère inflexion des épaules vers l'avant, une très légère rentrée
01:13:22du plexus solaire, un petit glissement au niveau vertébral dorsal. Et c'est ce qui fait qu'effectivement
01:13:28votre ostéopathe a pu vous conseiller de relâcher un petit peu la pression là-dessus. Donc en réponse
01:13:36mécanique, c'est effectivement l'ostéopathie, le travail sur le grand fascia dorsal, les techniques
01:13:41de Shiatsu, etc. Et au niveau psycho-émotionnel, c'est accepter que le monde soit imparfait. Ça,
01:13:48c'est la première des choses. Et vous savez quoi, la deuxième des choses, c'est accepter que vous
01:13:53soyez imparfaite. Oui, oui, tout à fait. Je comprends. Ce n'est pas possible. Oh, Michel, enfin ! Non,
01:14:01mais je crois que c'est formidable. Et c'est d'ailleurs certainement très bien. Vous devez
01:14:08gérer de main de maître le foyer, etc. Mais un peu de lâcher prise de temps en temps, ça ne vous
01:14:15ferait pas de mal, non ? Tout à fait, tout à fait. Mon problème, c'est d'y arriver, à trouver cette
01:14:21forme de lâcher prise. Il faut juste en avoir envie. Et puis, à partir de ce moment-là, on le trouve.
01:14:27Il y a des choses très simples. Vous savez, je vous parlais de tensions qui existaient au niveau
01:14:31du diaphragme. Le premier outil qui va vous permettre de lâcher de la pression, c'est la
01:14:34respiration. Dès que vous sentez que vous êtes en train de monter en stress et de vous tendre par
01:14:38rapport à quelque chose qui ne se passe pas comme vous voulez, vous vous asseyez, vous posez votre
01:14:42dos contre le dossier de la chaise ou du fauteuil, les pieds à plat sur le sol, et vous faites cinq
01:14:47respirations profondes, calmes et tranquilles. Ou quand vous inspirez, vous sentez votre ventre qui
01:14:52se gonfle. Quand vous expirez, vous sentez votre ventre qui se relâche. Au bout de cinq respirations,
01:14:57vous allez voir, il y a de la détente qui va émerger. Si vous cultivez ce réflexe-là, eh bien,
01:15:02vous allez voir que petit à petit, vous allez de moins en moins être sujette à ces moments de
01:15:06tension forte. Parce que dans le sens inverse, ce qu'il faut savoir, c'est que quand on est en tension
01:15:11de stress, on se met en apnée. C'est un petit exercice qui ne prendra pas beaucoup de temps,
01:15:20qui vous permettra d'être encore plus efficace après. C'est vraiment le voir comme une aide
01:15:29positive et pas comme une punition qu'il faut faire. C'est toujours important de voir ça du
01:15:38côté positif. D'ailleurs, je crois que c'est vraiment une règle. Oui, puis surtout quand on
01:15:41est dans la volonté de surmaîtrise et de perfection des choses, quand on entend quelqu'un qui vous dit
01:15:45qu'il faut en faire un peu moins, ce qu'on entend, c'est qu'il ne faut plus rien faire du tout.
01:15:48Exactement. Mais ce n'est pas tout à fait ça qui vous est dit. C'est la traduction qu'on en fait,
01:15:54mais bon, c'est plutôt un savoir. On est sur un savoir-être. C'est ça. Il faut travailler cette
01:16:01notion-là. Et d'ailleurs, j'ai eu l'occasion de lire votre livre parce que c'est mon mari qui
01:16:06me l'a offert. Dis-moi comment chaque jour, je me sens mieux. Vous remercierez votre mari.
01:16:09Et ça m'aide à faire des petits pas tous les jours. Moi, je suis quelqu'un de très terre à
01:16:14terre et ça m'aide à comprendre mieux les signaux de mon corps. Notamment, je comprends nettement
01:16:19mieux les contractions au niveau du diaphragme. Ça arrive qu'à un moment donné, ça se contracte
01:16:26et j'ai besoin complètement de décontracturer, de me coucher pour pouvoir relâcher complètement
01:16:32parce que c'est très douloureux à un moment donné. Absolument, c'est très inconfortable,
01:16:37très douloureux, même handicapant. Et puis, parfois, ça peut même être inquiétant parce
01:16:41qu'on se demande ce qui se passe. Et ça peut même, à l'extrême, donner des vertiges, d'ailleurs.
01:16:47Ça peut donner des vertiges ou ça peut générer après une hernie yatal ou ça peut générer des
01:16:54points de côté, ça peut générer des douleurs intercostales. Oui, oui, c'est très désagréable,
01:17:01très inconfortable. Donc, il est temps de vous poser de temps en temps et puis 5 respirations. Avec
01:17:06Michel, de toute façon, ça passe souvent par 5. Oui, j'aime bien. D'accord, je vais lui mettre 2
01:17:11suites alors. Oui, oui, pas juste une, 5. Je vous remercie beaucoup. Merci à vous. Merci à vous et
01:17:19merci à votre mari, surtout. On fait une petite pause et puis on va retrouver un autre... Non,
01:17:26Mickaël, pas Michel. Mickaël, à tout de suite. Demain, avec Aurélie Godefroy, journaliste, nous
01:17:33parlerons de l'évolution des demandes affectives des femmes et de leur capacité à s'affirmer.
01:17:38Venez en parler avec nous au 0 826 300 300. 14h16, Brigitte Laé, Sud Radio.
01:17:4614h16, Brigitte Laé, Sud Radio. Michel Audoul est toujours avec nous et on évoque le corps,
01:17:54le corps qui ne ment jamais et qui nous en dit des choses. Mais parfois, on a du mal à
01:17:59interpréter, notamment lorsqu'un symptôme s'installe parce que justement, on n'a pas su régler des
01:18:07problèmes, être plus à l'aise avec soi. Et donc forcément, j'ai envie de dire, c'est un petit peu
01:18:14comme les rêves. Le symptôme déguise un petit peu ce qu'on doit comprendre. C'est pour ça que
01:18:19c'est pas toujours simple de comprendre soi-même. Plus le message est fort, intense et peut-être
01:18:25parfois bousculant ou violent, plus, comme dans le cas du rêve, effectivement, le message va être
01:18:30codé pour que le travail de la décodification ou du décodage du message permette de s'approprier
01:18:39tout doucement le sens de ce qui nous est dit. Et c'est ce qu'on rencontre effectivement souvent
01:18:44dans des maladies extrêmement graves ou dans des traumatismes ou des accidents extrêmement
01:18:49brutaux où évidemment qu'il n'est pas question d'amener une recette type, etc. Mais qu'il faut
01:18:55comprendre qu'il y a tout un écheveau, comme une espèce de trame où il faut commencer à tirer un
01:18:59fil, puis petit à petit arriver à la racine de ce qui a été, entre guillemets, non perçu, non entendu,
01:19:05non compris, etc. dans notre vie. On va conclure avec Michaël qui nous rejoint. Bonjour Michaël.
01:19:11Bonjour Brigitte et puis bonjour Michel. Merci de me recevoir. Je vous en prie. Alors,
01:19:19eh bien, pour expliquer, depuis le mois de mai l'année dernière, j'ai des douleurs quand je
01:19:25suis assis, j'ai mal dans la fesse et c'est un petit peu tronqué parce que ça se répercute pas
01:19:32dans la cuisse mais ça se répercute après dans tout le mollet où j'ai des frissonnements. Et
01:19:38du coup, en octobre, j'ai fait un IRM qui a décelé un pincement discal au niveau de L5.
01:19:46C'est le nersiatique, oui.
01:19:48C'est le nersiatique, oui. Et donc du coup, par contre, ce qu'il y a, c'est que j'ai mal que
01:19:53quand je suis assis. Eh bien, il faut rester debout alors il continue à marcher sans arrêt.
01:19:58Ouais, voilà. Mais ce qu'il y a, c'est que moi j'ai un métier où je conduis et je fais,
01:20:07à peu près, six heures ou six heures et demie de conduite par jour. Et c'est une catastrophe parce
01:20:14que ça m'arrache la jambe. Bien sûr, mais là, quand je disais ça, c'est pour vous taquiner.
01:20:20Oui, j'avais compris. En plus de ça, quand je fais du sport, au début, je me suis interdit de
01:20:27faire du sport parce que je trouvais ça un petit peu incohérent. Et mon kilé m'a dit,
01:20:30mais si, essayez de courir. J'ai essayé de courir et au contraire, limite, ça me soulageait. Je fais
01:20:36du vélo et j'ai pas mal, mais la position assise, elle est horrible. Mais vous avez un bon kilé donc
01:20:42n'en changez pas parce qu'il vous a donné effectivement le bon conseil. Souvent, le mauvais
01:20:45réflexe, c'est que parce qu'on a mal quelque part, on ne bouge plus, on ne fait plus rien. Alors que
01:20:50c'est plutôt l'inverse, il faut remettre au contraire du mouvement. Ce qui a besoin d'être
01:20:54vérifié et validé au niveau dorsal, d'abord, c'est l'axe, effectivement, lombaire et sacro-lombaire
01:21:00parce que souvent, les personnes qui conduisent beaucoup, en général, les pédaliers ne sont pas
01:21:07tout à fait dans l'axe du siège et on est un petit peu décalé au niveau postural. Alors,
01:21:12vous parliez de la fesse, vous n'en avez pas qu'une, vous en avez deux, il me semble, non ?
01:21:15Oui, oui, j'en ai deux, j'en ai deux.
01:21:17Donc, c'est laquelle ?
01:21:19Je me suis déjà fait opérer du côté gauche, mais là, c'est le côté droit qui me fait mal.
01:21:24D'accord. Vous avez été opéré de quoi du côté gauche ?
01:21:26Une hernie discale.
01:21:28Une hernie discale. Est-ce que là, il y en a eu une qui a été objectivée ou pas ?
01:21:31Eh bien, il y a un pincement discale. Donc, concrètement, oui.
01:21:35Mais enfin, il n'y a pas de hernie ?
01:21:37Il y a un pincement. Il y a un pincement discale.
01:21:39D'accord. Parce que là, si c'est le pincement, c'est quelque chose qui peut être travaillé par un
01:21:44ostéopathe professionnel ?
01:21:46Eh bien, alors, du coup, sur une émission que j'avais écoutée, et puis que j'écoutais, je vous écoute
01:21:51souvent parler de shiatsu, alors du coup, j'ai trouvé un praticien shiatsu qui avait fait votre
01:21:56école, en plus, parce que ça me tenait à coeur de voir quelqu'un que vous aviez formé. Donc, j'ai
01:22:01fait deux séances. Une séance, bon, elle m'a expliqué qu'on allait un petit peu désherber un
01:22:08petit peu tout ça, puis après, pour retravailler en profondeur. Donc, j'ai fait deux séances. Et
01:22:12malheureusement, non, il n'y a rien qui a fait quoi.
01:22:15Ça n'a pas fait du mieux. Donc, alors, bien évidemment qu'il y a du magique dans rien et que
01:22:22si ce type de travail n'est pas celui qui vous a convenu, il ne faut pas hésiter à ce moment-là à
01:22:28essayer soit de voir un autre praticien, soit de voir une autre technique. Et je pense que pour ça...
01:22:32J'ai fait acupuncture et ça ne m'a rien fait. Le kiné, il a laissé tomber, il me dit je ne peux plus
01:22:39rien faire pour vous. L'ostéo, elle me dit des mots magiques, elle me parle blabla, blabla,
01:22:44mais ça ne me fait rien. Les médicaments, ils sont inefficaces. Je fais des étirements matin,
01:22:53matin et soir. Je fais des étirements matin et soir depuis mon opération. Les étirements,
01:22:59ça reste un petit peu compliqué pour les faire, mais je continue à les faire. Et concrètement,
01:23:05comme vous me disiez tout à l'heure, il faudrait que limite je fasse Forest Gump et puis que je
01:23:08cours tout le temps. Mais ce n'est pas possible. Si vous voulez, quand on vous entend, on voit bien
01:23:18que vous êtes quelqu'un qui est dans l'activité, qui est hyperactif et qui voulait tenir et
01:23:23maîtriser les choses, etc. Vous avez essayé un certain nombre de choses et c'est très bien.
01:23:27Ce n'est pas parce que ça, ça n'a pas fonctionné qu'il ne faut pas essayer autre chose. Il existe
01:23:32une technique particulière en ostéopathie qui s'appelle le système Myodisc, M-Y-O-D-I-S-C,
01:23:40qui est un système de tables d'étirements, qui sont des tables d'étirements sur lesquelles
01:23:46vous avez des vérins qui exercent des tractions qui représentent à peu près 70% du poids de votre
01:23:51corps et qui vont petit à petit étirer. Vous avez une compression. Cette compression, c'est pour ça
01:23:58que ça ne se manifeste que quand vous êtes assis. Quand vous êtes assis, vous êtes dans une
01:24:02position dorsale dans laquelle les vertèbres sont comprimés, les structures physiques sont
01:24:07comprimées et en même temps, vos muscles ne travaillent pas. Ce qui fait que la compression
01:24:11est d'autant plus forte. Et donc, il va falloir faire un travail qui, à la fois, permette d'étirer
01:24:15ces zones et en même temps, une restructuration musculaire de ces zones lombaires et dorsales,
01:24:20voire éventuellement même vérifier s'il n'y a pas un dépositionnement sacro-iliaque. Parce qu'à
01:24:25partir du moment où il n'y a pas de hernie discale, il n'est pas possible qu'il n'y ait pas
01:24:29de réponse et pas de solution. Oui, oui, moi j'ai vu la praticienne Chatsou, elle m'a dit vous
01:24:36allez voir, il va y avoir une amélioration. L'acupuncteur m'a dit c'est obligé, je vous
01:24:43fais passer la douleur, vous n'aurez plus de douleur. Et malheureusement, il n'y a rien qui a
01:24:49fait quoi. Oui, parce que je pense que si vous voulez, eux, ils ont amené une réponse à un
01:24:53certain niveau, mais en face de ça, vous vous ramenez au quotidien une réponse qui s'appelle
01:24:58six heures de conduite d'un véhicule. Par contre, je suis en arrêt depuis dix jours et dix jours en
01:25:05restant à la maison, en faisant un petit peu de marche et pas forcément grand-chose, je m'aperçois
01:25:12que quand je m'assois là tout de suite, je suis au bureau en train de vous parler, j'ai mal. Et donc
01:25:18du coup, dans cette partie basse au niveau du tibia, ça me fait des frissons partout,
01:25:25même vers le pied. Oui, mais ça c'est le trajet du nersiatique qui peut se manifester du fessier,
01:25:31en passant à l'arrière de la cuisse, en passant au milieu du mollet, en passant jusqu'au bout du
01:25:35pied. Donc là, sur le plan biomécanique, votre cas entre guillemets, il est clair et il est
01:25:40évident. La question, elle est de la solution qui peut vous être proposée. Sur le fond, en revanche,
01:25:46et c'est là où on va aborder la question de l'assiatique, l'assiatique, c'est une problématique
01:25:50face au changement dans la vie. Il y a sans doute quelque chose qui a besoin et peut-être une envie
01:25:55profonde, voire cachée, voire non reconnue, au contraire reconnue mais non admise, qui est
01:26:01un besoin de changer des éléments et des points d'appui importants dans votre vie. Peut-être que
01:26:08la manière avec laquelle vous avancez aujourd'hui, elle ne vous satisfait plus. Peut-être que vous
01:26:12avez envie de prendre du recul et de la détente par rapport au métier qui est le vôtre et de passer
01:26:16à autre chose. Oui, oui, ça c'est sûr. Mais j'ai bien conscience que ce métier que je fais
01:26:22actuellement, ce n'est pas un métier passion, mais c'est un métier qui me permet d'avoir un
01:26:26salaire correct et de pouvoir profiter de la vie. Moi, j'adore la nature, j'adore aller me balader
01:26:32et ça, ça me permet ça. Et je veux dire, on sait ce qu'on a. Moi, j'ai 47 ans, j'ai changé un petit
01:26:40peu de travail, un petit peu au cours de ma vie. Et là, tout de suite, c'est un travail qui me permet
01:26:45de pouvoir profiter de la vie comme je l'entends. Faites le point quand même entre le travail et
01:26:55ce que ce travail vous apporte quand même, ces six heures de voiture qui compresse un peu.
01:27:01Et puis, voyez comment vous pouvez faire bouger un peu les choses, au moins dans votre tête,
01:27:06pour libérer quelque chose, pour libérer une tension, parce que je pense qu'il y a une tension.
01:27:12Et puis, vous savez, il y a aussi une chose qu'il faut comprendre, c'est que quand on a ce genre de
01:27:17tension, on est finalement très focalisé dessus, ce qui remet de la tension. Et puis, faites peut-être
01:27:25le conseil que vous a donné Michel. Réfléchissez bien à l'impossibilité que vous mettez au
01:27:31changement. Ça vaut le coup, en tout cas, d'y réfléchir. C'est vrai que ce n'est pas toujours
01:27:37simple. Non, mais parfois, vous savez, des fois, les changements de vie, on les a, ils sont là à
01:27:42côté, mais on ne les voit pas, quelle que soit la raison de cela. Et que parfois, l'obligation à
01:27:46s'arrêter, elle nous oblige à réouvrir les yeux et à voir peut-être quelque chose qui existe. Et
01:27:52je pense que là, ce monsieur peut tout à fait trouver une activité professionnelle qui peut-être
01:27:55ne sera plus aggravante pour le cas qui est le sien. Bien sûr. Il lui permettra de continuer à
01:28:02réaliser ce qu'il aime. Absolument, c'est ce qu'on vous souhaite en tout cas, Mickaël. Merci de votre
01:28:07appel. Merci à vous, Michel Oudoul. Et puis, vous pouvez bien sûr, dans 10 mois ou tu as mal, je te
01:28:11dirai pourquoi, avoir des pistes, même si ce n'est pas toujours simple, parce que ce n'est pas une
01:28:16science exacte. Ce n'est pas de la pensée magique. Non, ce n'est pas de la pensée magique et ça,
01:28:20c'est important de sans cesse le rappeler. Demain, on sera avec Aurélie Godefroy. On va parler de
01:28:25l'amour et de la manière dont les femmes avancent justement dans notre société et bouleversent les
01:28:31rapports et les relations amoureuses. Tout de suite, vous retrouvez bien sûr Alexandre Delevanne pour
01:28:37C'est votre avenir. Sud Radio, votre intention est notre plus belle récompense. Vous faites du bien à
01:28:43tellement de personnes. Vous ne pouvez pas vous imaginer. C'est formidable. Il faut que cette
01:28:47édition dure très longtemps. Merci, merci Sud Radio. Sud Radio, parlons vrai.