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00:00Donc moi, un concurrent comme Disney qui s'introduit, qui finance du cinéma français, tant mieux. J'ai aucun souci avec ça.
00:07Là où je commence à avoir un souci, c'est quand les organisations viennent nous voir, on nous disait potentiellement
00:11« Disney sera à 6 mois dans la chronologie des médias pour un montant de 35 millions d'euros, quand Canal+, ça quitte de 220 millions d'euros ».
00:17Là, j'ai un souci. Voilà. C'est pour ça qu'encore une fois, j'étais très explicite. À chaque opportunité que j'ai eue de parler,
00:24notamment au moment de l'introduction en bourse de Canal+, je l'ai dit. D'abord, ça fait quand même 3 ans que je vais sur toutes les radios de France
00:31et en presse pour dire que les 220 millions de Canal+, je suis prêt à les reconduire pour 5 ans. Quand on a acheté OCS,
00:39on a pris les obligations d'OCS en plus. C'est vraiment 220 millions. Donc c'est plus d'un milliard, 1,1 milliard à peu près, qu'on était prêts à signer,
00:47qu'on était prêts pendant des mois. On a rencontré les organisations en disant « Mais signons ça ». Mais quand je disais
00:52« Il n'y a pas de vision de long terme ici », je parlais de l'ensemble de l'écosystème et dont celui des organisations du cinéma qui n'ont pas souhaité
00:59signer cet accord et qui sont ensuite revenus nous voir en nous disant « Disney a 6 mois potentiellement pour 35 millions d'euros ».
01:04Donc là, évidemment, on n'était pas contents. Voilà. Donc aujourd'hui, on en est où ? On attend de savoir. On comprend maintenant que Disney
01:11sera potentiellement à 9 mois. Mais on attend. On ne sait pas formellement. On ne sait pas où seront les autres. On ne sait pas où est Netflix.
01:20On ne sait pas où sont les autres plateformes. Évidemment, le montant alloué par Canal+, indépendant de sa position dans la chronologie...
01:27Moi, je ne demande qu'une chose. C'est que les montants soient proportionnés à la place dans la chronologie. Et c'est là où on a un petit sujet,
01:33parce que si Disney est à 9 mois pour 35 millions d'euros, il y a un sujet pour Canal+, des 220 millions d'euros à 6 mois. Voilà.
01:40Donc cette offre n'est plus sur la table aujourd'hui. Donc de mon point de vue, elle baissera nécessairement. La question, c'est de combien ?
01:50Les obligations de Canal+, l'assiette d'obligations de Canal+, aujourd'hui, conduit à une centaine de millions d'euros d'investissement d'obligations. Voilà.
02:02Donc on était à 220. L'obligation, elle est autour de 100. Et ça, c'est aujourd'hui, parce que comme je le disais tout à l'heure,
02:09le modèle généraliste de Canal+, favorise le financement de Canal au cinéma français, parce que dans Canal+, vous avez la Ligue des champions que je citais,
02:20pour laquelle Canal+, acquit d'un montant près de 500 millions d'euros par an, qui contribue largement au chiffre d'affaires de Canal+,
02:28et donc à son assiette de chiffre d'affaires, qui est soumise au pourcentage que j'évoquais tout à l'heure. Donc aujourd'hui, les obligations de 100 millions,
02:34elles sont calculées sur la totalité du chiffre d'affaires de Canal. Si demain... Et c'est pareil. On me dit que c'est une menace, tu le feras jamais, etc.
02:40Mais en fait, on est à l'étude. Si demain, Canal+, sépare le sport et le cinéma dans son modèle, l'obligation est divisée par 2. Donc les 100 millions deviennent mécaniquement 50.
02:50Voilà. Donc la question aujourd'hui pour les organisations du cinéma, mais elle se pose pour elle, parce que nous, encore une fois, on s'adaptera.
02:58On est obligés de s'adapter. Donc on s'adaptera. C'est est-ce qu'elle préfère un modèle dans lequel Canal+, contribue largement et il y a une forme de dépendance,
03:05il faut reconnaître, du cinéma français vis-à-vis de Canal, ou est-ce qu'elle veut se libérer de cette dépendance, mais prendre le risque de perdre
03:12150 ou 200 millions d'euros d'investissement du groupe Canal. Voilà.