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  • 23/01/2025
Jeudi 23 janvier 2025, SMART IMPACT reçoit Georges Basdevant (Cofondateur, Dift) , Wilfrid De Conti (Entrepreneur et coauteur du livre "Alerte greenwashing") , Aurélien L'Hermitte, (cofondateur, Fratries) et Dimitri Belin (PDG, WASHIN)

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Transcription
00:00Bonjour, bonjour à toutes et à tous, bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission des entreprises à impact positif, et voici notre sommaire du jour.
00:16Mon invité, c'est Wilfried de Conti, le cofondateur de Sobrery, qui vient de publier un guide pour lutter contre le greenwashing.
00:23On verra comment bien communiquer sur les actions RSE. Dans notre débat, vous découvrirez les maisons créées par Fratry, qui accueille en co-living dans plusieurs villes de France des jeunes actifs,
00:34dont certains sont porteurs de handicap mental ou de troubles autistiques. Et puis, dans notre rubrique consacrée aux start-up éco-responsables, la bonne idée du jour,
00:43elle est signée Wash-in, et c'est la vrise automatique intelligente. Voilà pour les titres, c'est parti, c'est Smart Impact.
00:54L'invité de Smart Impact, c'est Wilfried de Conti, bonjour. Bonjour. Cofondateur de Sobrery, vous venez de publier avec Alexis Denis un guide pour lutter contre le greenwashing.
01:06C'est aux éditions Erol. Le voici, on va évidemment en parler longuement. Un mot de Sobrery, pour commencer, vous accompagnez les entreprises dans leur communication avec quels outils ?
01:16C'est quoi le principe ? Alors on les aide sur leurs actions de communication, l'aspect opérationnel des actions de communication, c'est-à-dire tout ce qui est support
01:22de communication. À partir du moment où on a un événement ou un quelconque besoin de support, on a une possibilité grâce à Sobrery d'accéder à un catalogue de produits éco-conçus
01:32qui sont tous évalués selon la méthodologie européenne, le PEF, qui est le score européen, qui permet en fait de noter l'impact environnemental des produits.
01:40Et on propose uniquement les produits qui ont une certaine réduction d'impact d'au minimum 25 %. Est-ce qu'il y a des produits qui sont des produits de seconde main dans ce secteur-là ?
01:50Est-ce qu'on arrive de plus en plus à les utiliser ? Alors le réemploi directement est complexe, par contre la réutilisation, ce qu'on appelle le plus communément l'upcycling,
01:58arrive de plus en plus et on a l'occasion et nous l'opportunité, on essaie de développer de plus en plus de filières là-dessus parce que c'est effectivement les produits qui ont l'impact le plus faible, sans aucun doute.
02:08Evidemment. Donc ce livre, ce guide, Alert Greenwashing, pourquoi vous l'avez écrit ? C'est quoi le principe ?
02:13Donc là, comme je viens de l'expliquer, on était sur le support de communication et ça peut être assez frustrant parce qu'on a entreprise à mission depuis 2021.
02:21Notre objectif, c'est de décarboner le secteur de la communication et l'impact direct, on l'a traité par cette méthodologie dont je parlais, par le catalogue éco-conçu.
02:28Sauf que quand on est amené à imprimer des messages publicitaires tous les jours, on les lit et parfois on se dit on a un super support de communication, mais le message n'est pas aligné.
02:39Comment on pouvait accompagner les clients pour réaligner le support de communication, toute la réflexion qui a été menée et portée sur le choix du meilleur impact environnemental pour le support et le message qu'il y a dessus ?
02:51Pendant un moment, on a testé la formation, on a fait un guide gratuit et une fois qu'on a publié le guide gratuit, on a vu un engouement énorme sur le sujet, énormément de téléchargements du guide,
03:00beaucoup de demandes de formation, beaucoup de demandes de conférences sur le sujet et on s'est dit qu'il fallait qu'on structure le savoir, rentrer un peu plus dans le détail, proposer un cadre.
03:10Au début, on avait fait 10 principes en essayant de simplifier et on a ajouté les deux derniers pour vraiment finir sur 12 principes essentiels.
03:1712 principes, si on doit en retenir 2 ou 3, on ne va pas tous pouvoir les citer, les plus frappants ou les plus importants pour vous c'est quoi ?
03:26Je dirais que déjà les 4 premiers principes font partie d'un seul et même bundle comme j'aime l'appeler en général, c'est le principe du calcul d'impact.
03:35On ne peut pas aujourd'hui faire une allégation environnementale sur le fait qu'il y a une réduction d'impact, notre produit est meilleur que celui du concurrent sans avoir calculé son impact.
03:44Je veux dire, c'est juste impossible.
03:45Oui, c'est un principe de base.
03:46Ça paraît extrêmement simple, pourtant vous regardez 99% des publicités aujourd'hui, c'est un chiffre sorti du chapeau, ce n'est pas un chiffre scientifique.
03:53On a des chiffres et des statistiques qui sont dans le livre, mais je veux dire...
03:56Oui, l'immense majorité n'a pas fait ce calcul d'impact.
03:59Exactement, donc ça c'est vraiment un principe essentiel, on oublie complètement de le faire et on devrait le faire.
04:03Après, on va avoir tout ce qui est de l'ordre de la précision dans la publicité.
04:11Aujourd'hui, quand on fait une allégation environnementale, en général, on a tendance à les rendre globalisantes parce qu'on se dit qu'on a un spot de 15 secondes.
04:17Là, en venant ce matin, je regardais un peu les publicités ici et là, comme d'habitude, c'est une déformation professionnelle.
04:22Et je remarque encore une fois qu'on a une allégation générale en disant que ce produit est bon pour l'environnement.
04:28Je me souviens d'une phrase de Martine Aubry qui concernait François Hollande, elle disait que quand c'est flou, il y a un loup.
04:33Exactement.
04:34On pourrait dire ça un peu des publicités qui raccrochent ces arguments environnementaux ?
04:39Absolument. Si je donne un exemple concret, si vous voyez un jour sur une publicité,
04:43moins 27,3% d'empreintes carbone qui sont des termes officiels.
04:47Une empreinte carbone, aujourd'hui, c'est un terme officiel.
04:49Là, on est sur de la précision.
04:51Meilleur pour l'environnement, bon pour la planète.
04:53On est sur du globalisant.
04:55Déjà, j'aurais pu commencer par là. Comment vous définissez le greenwashing ?
04:58Alors, il y a tout un tas de définitions. Il y a une définition purement littéraire dans la rousse, etc.
05:03Il y a une définition de l'ADEME, l'Agence de la transition écologique.
05:07Nous, on a essayé de regrouper un petit peu là où toutes ces définitions se recroisaient.
05:12Et ce qu'il faut retenir, c'est que c'est l'action de verdir un produit ou un service qui ne l'est pas.
05:18Donc, simplement, vraiment tout simplement.
05:21Donner une image verte dans l'optique, évidemment, de vendre à un produit ou un service qui ne l'est pas.
05:27Alors, ce guide, il s'adresse aux entreprises. On va continuer d'en parler.
05:31Mais pour les consommateurs, c'est aussi un outil pour les consommateurs qui sont de plus en plus soucieux de cette question ?
05:38Absolument. Quand on a présenté le projet à l'éditeur, on s'est rendu compte de quelque chose.
05:44Avant toute chose, un communicant est un consommateur.
05:47Donc, finalement, la première étape dans la pédagogie qu'on a voulu apporter dans le guide
05:53était d'être capable, pour un consommateur, de reconnaître le greenwashing.
05:57Oui, parce qu'il peut faire l'amalgame entre une vraie publicité verte, on va l'appeler comme ça pour simplifier, et du greenwashing.
06:05Exactement. D'ailleurs, dans le livre, dans l'introduction, on parle beaucoup de ça.
06:08La publicité verte, qui est un terme officiel, la publicité verte est très souvent confondue justement avec du greenwashing.
06:14Et en général, la simplification qui est faite par le consommateur, et on peut le comprendre, évidemment, on a tous ce réflexe,
06:20c'est de se dire, est-ce que l'activité de l'entreprise est vertueuse ?
06:24Là, je pense évidemment, par exemple, à toutes les attaques qui sont faites sur les pétroliers,
06:27toutes les attaques qui sont faites sur les entreprises dans l'aviation, en général.
06:31A partir du moment où ces activités-là ne font pas partie de la stratégie nationale bas carbone, etc., on attaque.
06:37Je peux comprendre cette approche. Par contre, nous, on a considéré dans le guide que les entreprises avaient besoin d'apprendre,
06:43de s'améliorer, et donc de trouver une nouvelle voie.
06:46Donc, on leur a proposé une alternative, qui est de communiquer avec ces fameux 12 principes.
06:51Donc, le consommateur va avoir tendance à faire l'amalgame, encore une fois, entre l'activité et la communication.
06:55Oui, ce qui peut inciter certaines entreprises, il n'y a pas l'entreprise parfaite, à ne pas communiquer, à se dire,
07:01là, en matière de RSE, je fais telle chose bien, je pourrais communiquer dessus.
07:05Ah oui, mais on va me reprocher tel autre bilan sur lequel on n'est pas encore parfait.
07:10C'est tout à fait ça.
07:11Vous ressentez ça ?
07:12Absolument.
07:13Le frein à la communication ?
07:14En fait, même en formation, c'est une des raisons qui nous a poussés à écrire le livre, c'est que les communicants nous disent,
07:18on ne sait plus quoi dire.
07:19Et il y a un stress, c'est-à-dire que le volume des communications a baissé, et en particulier sur le volet environnemental.
07:25Notamment parce qu'une publicité verte, aujourd'hui, est extrêmement compliquée à faire pour une entreprise,
07:29et les entreprises qui sont de bonne foi n'ont juste pas les outils, donc elles vont utiliser les guides qui existent.
07:33Mais à chaque fois, on est dans un niveau de détail qui peut être essentiellement juridique,
07:37mais ils se font attaquer quand même sur le volet réputationnel, donc ils ne comprennent pas,
07:39parce qu'ils ont respecté le volet juridique.
07:41Ce qui n'est pas illogique, parce que le volet juridique est toujours en retard,
07:44de 3, 4, 5 ans malheureusement encore dans l'écologie aujourd'hui.
07:46Donc en fait, on se fait attaquer sur le volet réputationnel en ayant respecté le cadre juridique.
07:50Voilà, donc les entreprises sont un peu perdues.
07:52Ce qui fait qu'il y a ce qu'on appelle le greenwashing, qui est le phénomène qui pousse les entreprises à arrêter de communiquer.
07:58Oui, à se cacher d'une certaine façon.
08:00Le risque du greenwashing pour une entreprise, vous l'avez évoqué, il y a le risque réputationnel évidemment,
08:06il y a un risque tout simplement de consommation, ou de baisse de la consommation ?
08:11Absolument, qui viendrait plutôt du volet réputationnel.
08:15Aujourd'hui, on sait qu'une marque est largement liée à la perception de la communauté.
08:19On cite l'exemple d'un tweet qui avait fait perdre plusieurs milliards de mémoire à une application.
08:25Simplement, soit Elon Musk, soit Kylie Jenner, je ne sais plus,
08:29mais en tout cas des personnes qui sont relativement influentes sur les réseaux,
08:32et je pense que c'est d'ailleurs d'actualité, on a fait perdre une valorisation énorme.
08:36Et aujourd'hui, il existe des normes qui permettent de calculer la valorisation d'une marque,
08:40donc la valeur objective d'une entreprise au regard de la marque,
08:44ce que les consommateurs peuvent percevoir de la marque.
08:47Donc demain, vous êtes « humilié » en place publique parce que vous avez fait du greenwashing,
08:53on voit directement dans les chiffres de vente une baisse,
08:55d'où la volonté des entreprises de se cacher de plus en plus et de rentrer dans le phénomène du greenwashing.
08:59Oui, mais alors la question que je me pose dans ce cas-là, c'est pourquoi il y a encore des entreprises qui le font ?
09:04Parce qu'il y a des risques légaux aussi, on ne peut pas écrire n'importe quoi sur une publicité.
09:08Alors je pense que d'une part, ce qu'on observe, c'est que le risque juridique aujourd'hui est encore « trop faible » et « trop récent ».
09:15Il y a assez peu de jurisprudence.
09:16Il y a une réglementation européenne qui vient de s'imposer.
09:19C'est ça, donc en 2005, pratique commerciale déloyale qui a été modifiée le 28 février 2024,
09:26qui ajoute une liste noire d'allégations qui sont interdites,
09:30donc on est en train de muscler le jeu quand même, parce que là, on parle de l'Europe.
09:33Avant ça, il y a eu la loi climat et résilience qui a proposé le cadre de la pratique commerciale trompeuse pour le greenwashing,
09:42ce qui est quand même une nouveauté incroyable, parce que le greenwashing, il y a deux choses.
09:45D'une part, le consommateur est trompé, parce qu'on lui a dit « achète ce produit, il est meilleur pour l'environnement ».
09:49Potentiellement, c'est faux.
09:50Donc le consommateur est trompé, on parle du code de la consommation.
09:53Deuxièmement, il y a l'environnement, parce qu'on vient augmenter les chiffres de vente d'un produit qui n'est pas responsable.
10:00Donc le code de l'environnement aussi est concerné.
10:02Tout ça, c'est des modifications qui ont été faites en 2021.
10:04Donc le cadre est en train de se muscler.
10:05Le problème, c'est qu'aujourd'hui, pour agir là-dessus, soit vous êtes témoin, vous utilisez la DGCCRF notamment,
10:11ou alors vous portez partie civile, etc.
10:14Donc c'est des procédures qui sont extrêmement longues, il faut être accompagné d'un avocat.
10:17Soit vous êtes une ONG, et à ce moment-là, vous avez les moyens.
10:20Et on le voit d'ailleurs, c'est Greenpeace aujourd'hui qui fait les procès la plupart.
10:24Alors c'était la question que j'allais vous poser.
10:26Est-ce qu'il y a de plus en plus de procédures ?
10:28C'est-à-dire qu'on va au bout de la chaîne.
10:30Il y a une publicité, on est pris les doigts dans le pot de confiture, c'est du greenwashing.
10:35Ça va jusqu'à une procédure judiciaire ?
10:38Oui, pas suffisamment.
10:40Parce qu'encore une fois, l'étude de la DGCCRF montrait que sur un échantillon de 1000 publicités,
10:45il y en avait au moins un quart qui ne respectait pas les règles qui sont moins exigeantes que celles qu'on a enseignées dans le livre.
10:51Parce que nous, on a pris en compte aussi le risque réputationnel, ce qui n'est pas pris en compte dans les règles juridiques.
10:56Donc il y a déjà au moins une publicité sur quatre.
10:58Il n'y a pas une entreprise sur quatre qui communique, qui se retrouve en procès.
11:03Donc on parle vraiment là des cas les plus évidents, les cas les plus médiatiques et médiatisables,
11:09si on peut dire comme ça, dans le sens où par exemple un grand pétrolier, sans le citer,
11:13va avoir tendance à être porté par toutes les ONG, supporté par toutes les...
11:19Vous parliez de la DGCCRF, la répression des fraudes.
11:24Ça me fait penser au scandale des eaux minérales, par exemple.
11:27On vous vend une eau minérale, une eau de source minérale, naturelle, etc.
11:33Et puis les enquêtes sont en train de démontrer qu'il y a eu des filtres qui sont censés être utilisés
11:39uniquement pour l'eau du robinet et pas pour l'eau minérale,
11:41qu'on a rajouté de l'eau du robinet, etc. aux eaux minérales.
11:44Ça, ça s'appelle de la tromperie sur la marchandise, tout simplement.
11:47Complètement. D'où le nouveau cadre de la pratique commerciale trompeuse.
11:51Le greenwashing a été intégré depuis 2021 dans ce cadre.
11:54Et dans ce véhicule juridique extrêmement puissant, parce qu'en fait, c'est du pénal.
11:58Donc on est vraiment sur un litige qui peut aller très loin pour l'entreprise.
12:02Donc finalement, il y a aussi...
12:04Là aussi, la difficulté, c'est qu'il y a des sujets qui sont dans l'air du temps.
12:08Les eaux minérales, on a compris, d'un coup, toutes les marques tombent.
12:11Le jour où... Et là, je pense particulièrement à la neutralité carbone,
12:13qui est un sujet qui est le principe de la controverse dans le livre.
12:16Aujourd'hui, c'est écrit dans la directive européenne.
12:19Et nous, face aux entreprises, souvent, on entend encore, non, mais il y a un label.
12:23C'est un organisme tiers qui nous...
12:25C'est-à-dire que la neutralité carbone, il faut l'expliquer alors en quelques minutes,
12:28c'est pas censé... Enfin, c'est censé se calculer sur une très large échelle,
12:32presque à la dimension d'un pays, voire d'un continent, et pas d'une entreprise.
12:35Donc quand une entreprise affiche ça, neutralité carbone...
12:38Et encore moins d'un produit.
12:40Et encore moins d'un produit. On est à la limite du greenwashing ?
12:43On est clairement dans le greenwashing.
12:45Aujourd'hui, ça, c'est... Maintenant, je l'assume complètement,
12:47parce que c'est écrit dans la directive européenne,
12:49c'est écrit dans la loi climat et résilience.
12:51Et objectivement, aujourd'hui, on prend un risque énorme d'un point de vue réputationnel.
12:54Demain, vous faites une allégation de neutralité carbone.
12:56Il vous faut pas plus de 5 minutes sur LinkedIn pour que quelqu'un tague le post,
13:00appelle et parle... Comment dire ?
13:02Interpelle les personnes qui sont en charge de ces attaques.
13:05Et là, je pense au panthéon du greenwashing
13:07et toutes les communautés en ligne qui attaquent ce genre de publicité.
13:10Merci beaucoup.
13:11Alerte, Greenwashing, c'est donc le titre de ce livre.
13:14Je remonte qu'il est co-écrit avec Alexis Denis, publié aux Éditions.
13:17Errol, on passe à notre débat.
13:19L'inclusion des personnes souffrant de handicap mental ou de troubles autistiques.
13:24Tout de suite.
13:31Smart Cause, c'est une rubrique que je vous propose tous les mois.
13:35Avec Georges Ballevent, bonjour.
13:36Bonjour.
13:37Le cofondateur de DIFT et une association soutenue par DIFT aujourd'hui,
13:41c'est Fratry.
13:42Bonjour.
13:44Racontez-moi quand, pourquoi avez-vous créé Fratry ?
13:47Fratry, on l'a créé il y a maintenant 4 ans,
13:49mais on a vraiment démarré en avril 2022,
13:51puisqu'on a ouvert notre première maison Fratry à Nantes en avril 2022.
13:56Et on l'a créé tout simplement à partir d'un constat,
13:58c'est que les jeunes en situation de handicap mental ou troubles autistiques en France,
14:02ils grandissent dans des familles ordinaires,
14:04ils vont à l'école, souvent assez longtemps en milieu ordinaire.
14:09Et à l'âge adulte, on ne leur propose que des lieux de vie.
14:12Qu'entre personnes en situation de handicap.
14:15Et donc on a voulu d'une certaine manière mettre fin à cette pratique
14:19qui nous paraissait un petit peu étonnante.
14:22On a créé le premier acteur de co-living inclusif en France,
14:25où vivent ensemble des jeunes actifs avec et sans handicap.
14:30Il y a combien de jeunes actifs par maison ?
14:34J'imagine que ça dépend de la taille de la maison, etc.
14:36Mais c'est quoi ? C'est une dizaine de personnes ?
14:37C'est un peu plus que ça ?
14:38C'est entre 10 et 16.
14:40On va ouvrir à Paris cette année aux 116, au cœur du 15ème.
14:44Et c'est toujours moitié-moitié à peu près ?
14:46C'est moitié-moitié, en général.
14:47Parfois un peu plus de personnes sans handicap.
14:49L'objectif, c'est vraiment que ce soit une maison complètement ordinaire,
14:53un co-living complètement ordinaire.
14:55Aujourd'hui, on a une moyenne de 12.
14:59Avec ce chiffre, qui rejoint exactement ce que vous nous décrivez,
15:030,5% des 750 000 personnes qui souffrent d'un handicap mental en France
15:07travaillent en milieu ordinaire.
15:11C'est vraiment infinitésimal.
15:13L'objectif de ces maisons fratries, c'est un lieu de vie qui sort de cette statistique,
15:21mais aussi de les aider à une insertion professionnelle.
15:23Est-ce que ça fait partie de la mission ?
15:25Exactement, oui.
15:26La mission de fratrie, en fait, le co-living, c'est un prétexte.
15:29Mais la mission de fratrie, c'est leur permettre de s'insérer
15:32socialement, professionnellement, en milieu ordinaire,
15:34de pouvoir vivre avec nous.
15:36Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
15:38Dans le champ du logement, dans le champ de l'emploi.
15:40Une des particularités de nos maisons, c'est qu'on les couple
15:44avec un dispositif d'emploi accompagné.
15:46C'est-à-dire que nous avons un salarié qui est responsable du vivre ensemble
15:50et qui est aussi le job coach de chacun des jeunes,
15:52et qui leur permet, à partir de leur talent, de leur désir,
15:56de trouver un emploi en milieu ordinaire,
15:58et qui va les accompagner toute leur vie professionnelle.
16:00C'est vraiment important sur ce public qu'il y ait un accompagnement dans la durée,
16:03pour que ça se passe bien, à la fois pour l'employeur
16:05et pour la personne en situation de handicap.
16:07Georges, vous nous rappelez en quelques mots,
16:09même si vous êtes maintenant venu plusieurs fois dans l'émission,
16:11le principe de DIFT.
16:13Oui, chez DIFT, on permet aux marques et aux particuliers
16:16de soutenir des causes en impliquant des collaborateurs,
16:19des particuliers ou des proches dans le choix de ces causes.
16:21Par exemple, à Noël, beaucoup de particuliers se sont offerts
16:25des DIFT au pied du sapin, en offrant des dons-cadeaux
16:28que chaque proche va, à ce moment-là, pouvoir offrir à la cause de son choix,
16:33et par exemple, à Fratry.
16:35Justement, les entreprises, leurs salariés,
16:37ils sont prêts à se mobiliser sur ce thème particulier,
16:40le sujet du handicap ?
16:42Oui, le sujet du handicap, c'est un sujet qui est parmi les plus choisis
16:46et les plus plébiscités par les entreprises.
16:49On avait cette statistique que dans les opérations de dons
16:52sur notre plateforme DIFT,
16:54dans une opération sur deux, il y a des causes liées au sujet du handicap.
16:59Donc, on voit que c'est un sujet qui rassemble
17:01et sur lequel il y a une volonté d'action des entreprises.
17:03Ça tient probablement au fait que les entreprises ont des obligations d'emploi
17:07sur l'emploi des personnes handicapées.
17:10Et donc, forcément, il y a cette convergence
17:13où elles y sont déjà sensibles et elles ont des obligations,
17:16mais aussi, elles ont probablement envie d'aller plus loin,
17:19de sensibiliser leurs collaborateurs à ces sujets.
17:23Aurélien Lhermitte, il y a bientôt 6 maisons fratrices, c'est ça ?
17:27Elles sont situées un peu partout en France ?
17:29Oui, tout à fait. Plutôt dans l'Ouest pour démarrer,
17:32à Rennes, à Nantes et en Ile-de-France.
17:35Nous avons ouvert à Versailles, à Colombes.
17:37Mais notre ambition, c'est d'ouvrir dans les grandes villes françaises.
17:40Là où les besoins sont les plus importants
17:42et là où l'inclusion professionnelle est aussi facilitée.
17:45L'idée, c'est vraiment de pouvoir ouvrir sur tout le territoire national
17:48dans les 5 prochaines années.
17:50Quelles sont les étapes ou les obstacles
17:53que vous devez franchir avant d'ouvrir une maison fratrie ?
17:56J'imagine qu'il y en a pas mal.
17:58Déjà, il faut trouver le foncier.
18:00Ce sont des maisons qui font environ 500 m2.
18:02Il y a un foncier hyper bien situé
18:04puisqu'on veut qu'il n'y ait pas de sujet d'accessibilité
18:08pour les personnes en situation de handicap,
18:10mais aussi que les jeunes pros qui n'ont pas de handicap
18:12et qui viennent vivre dans nos maisons,
18:14ça réponde parfaitement à leurs attentes
18:16en termes d'accessibilité eux-mêmes
18:18pour qu'ils puissent aller facilement au travail
18:20et qu'ils viennent se loger sans que le sujet,
18:22notamment du prix, soit une difficulté.
18:25Ensuite, en France, c'est vrai qu'il y a beaucoup d'aides
18:28qui existent pour accompagner au quotidien
18:30les personnes en situation de handicap,
18:32mais il faut les mobiliser.
18:34On a un gros travail d'ingénierie sociale
18:36un an, un an et demi avant chaque ouverture.
18:39Votre association ne vit que du don
18:42pour raccrocher à l'addition de diftes ?
18:46Non, elle ne vit pas que de dons,
18:48elle vit de fonds publics.
18:50Ensuite, peut-être une précision,
18:52notre particularité, c'est que nous sommes
18:54une entreprise un peu atypique,
18:56une entreprise de co-living qui a la particularité
18:58d'être à gestion des intéressés.
19:00On est intégralement détenu par une fondation
19:02qu'on a créée quand on a lancé l'aventure.
19:04Donc, on ne peut pas recourir à des business angels
19:06pour démarrer cette aventure
19:08qui est une aventure qui a vocation
19:10à être rentable, à s'équilibrer dans la durée.
19:12Donc, on fait appel à des social angels,
19:14comme on dit chez nous,
19:16des mécèdes qui nous aident à lancer cette aventure
19:18le temps qu'on trouve un point d'équilibre économique
19:20qui nous permette de voler nos propres ailes.
19:22Les jeunes qui sont là, ils payent un loyer
19:24comme dans n'importe quelle maison
19:26ou comme dans n'importe quel système
19:28de co-living ou de colocation ?
19:30Oui, alors là, il y a une petite différence,
19:32même si on essaie de les gommer,
19:34mais les personnes avec handicap mental,
19:36ils ont des revenus très faibles,
19:38même quand ils travaillent,
19:40donc ils payent un loyer assez faible,
19:42contre les jeunes sans handicap,
19:44ils payent un loyer de marché.
19:46Et là, c'est le cœur, un des cœurs du projet.
19:48Ils ne sont pas là dans un logement pas cher
19:50contre un service ou un effort.
19:52On veut vraiment sortir de ça.
19:54Donc, ils payent le prix qu'ils paieraient
19:56comme dans n'importe quel co-living
19:58et ils créent des relations d'égal à égal
20:00avec les personnes en situation de handicap.
20:02Au-delà de DIFT, Georges Bademan,
20:04comment une entreprise, les entreprises
20:06agissent, peuvent agir pour mieux intégrer
20:08les personnes porteuses de handicap ?
20:10Alors, elles ont déjà une obligation
20:12sur l'emploi et à l'échelle
20:14de la France, les sociétés
20:16françaises ne sont qu'à 84%
20:18de l'obligation d'emploi
20:20des travailleurs handicapés.
20:22Donc, il faut évidemment qu'on soit au maximum
20:24de cet objectif. Donc déjà, il y a ce sujet
20:26d'engager plus des personnes handicapées
20:28mais on voit que derrière les causes,
20:30et pour rendre ça possible, il faut s'attaquer
20:32à des problèmes plus complexes que simplement l'emploi,
20:34c'est aussi la solitude, l'accessibilité, etc.
20:36Il y a ce premier sujet
20:38mais il y a aussi le fait de rendre la vie facile
20:40pour les personnes handicapées en entreprise.
20:42Alors, pour cela, il y a quelque chose
20:44qui est assez révélateur, c'est que beaucoup d'entreprises
20:46organisent des duos day
20:48où une personne handicapée ou à
20:50mobilité réduite va
20:52être matchée avec un collaborateur,
20:54une collaboratrice, pour voir
20:56son quotidien. C'est un exercice d'empathie
20:58formidable qui révèle justement
21:00parfois des problèmes énormes
21:02en termes d'accessibilité.
21:04Il y a six mois, c'était les Jeux paralympiques, on a tous
21:06se vibrer pour l'équipe de France
21:08de cécifoot, Aurélie Aubert, etc.
21:10Et en fait, l'idée, c'est que
21:12cette émotion se transforme aussi en action
21:14et c'est avec des moments d'empathie
21:16ou de réalisation
21:18que des changements vont intervenir. On va rendre
21:20une pièce, un
21:22bureau plus accessible, on va rendre une expérience
21:24numérique aussi plus accessible,
21:26etc.
21:28Ce mot d'empathie est important, j'imagine, dans les
21:30maisons fratries. Il y a des rencontres qui se créent,
21:32il y a de belles histoires à partager ?
21:34L'empathie, j'ai envie de dire qu'elle
21:36se joue dans les deux sens, en fait. C'est ça qui est intéressant
21:38dans nos maisons, c'est que les jeunes qui
21:40viennent vivre, aujourd'hui en co-living en France
21:42de façon générale, ils viennent
21:44parce qu'ils ont du mal à se loger en
21:46coeur de ville, mais aussi parce qu'ils cherchent de vivre ensemble.
21:48Voilà, aujourd'hui, un jeune de 5
21:50souffre de solitude.
21:52Donc, je ne sais pas
21:54si ce serait le maître mot au quotidien.
21:56Au contraire, en fait,
21:58je pense que c'est ça qui est chouette, c'est qu'on
22:00arrive à se rendre compte
22:02qu'on s'enrichit nos différences
22:04et que chacun s'apporte
22:06sans handicap.
22:08Est-ce qu'il y a des
22:10inquiétudes, des attitudes
22:12où on ne sait pas comment, je ne sais pas comment
22:14je vais me comporter, je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas quoi dire ?
22:16Vous voyez ce que je veux dire ? Oui, parce qu'on part de loin.
22:18On part d'une société où on a séparé nos vies.
22:20Il y en a, mais en fait, la grande surprise
22:22de fratrie, parce que je ne vous cache pas, quand on a lancé
22:24l'aventure en avril 2022,
22:26les parents des jeunes en situation de handicap
22:28avaient des doutes
22:30sur le fait que des jeunes viennent vivre
22:32avec leurs enfants en payant un prix de marché
22:34sans relation
22:36d'aidance.
22:38Moi, je suis hyper surpris. On a une génération
22:40de jeunes qui a beaucoup entendu parler
22:42d'inclusion, qui a entre 25 et 35 ans.
22:44En fait, elles demandent à la vivre
22:46aujourd'hui. Donc, c'est beaucoup plus simple,
22:48mais c'est même simple, c'est hyper simple.
22:50Et là, c'est un peu un message que j'adresse
22:52aux acteurs ordinaires du logement et notamment du
22:54co-living. N'hésitez pas,
22:56n'ayez pas peur, mais aussi aux personnes en situation de
22:58handicap et à leurs aidants.
23:00En fait,
23:02on a beaucoup de craintes,
23:04même quand on est nous-mêmes en situation de
23:06handicap, on s'est mis des
23:08barrières, du moins la société nous a mis des barrières
23:10et je pense qu'il
23:12faut y aller pour ne pas avoir peur.
23:14Ne pas avoir peur, c'est un très bon message. Est-ce qu'il y a
23:16d'autres projets sur cette thématique
23:18chez DIFT ? Oui, bien sûr.
23:20C'est vrai qu'on a
23:22par exemple, on aide
23:24le fonds de dotation qui est derrière Café Joyeux,
23:26qui est une autre superbe
23:28initiative solidaire qui permet
23:30de réinsérer dans l'emploi
23:32et de rendre très concret ce vivre
23:34ensemble et
23:36montrer cette possibilité.
23:38Par exemple, on a les membres
23:40dans le programme de fidélité de Daccord dans le
23:42monde entier qui aujourd'hui donnent des points de fidélité
23:44aux quatre coins du monde
23:46à des Café Joyeux
23:48par ce biais-là.
23:50C'est un exemple assez fort. On a également
23:52les Enfants de la Balle qui est une association qu'on a déjà reçue
23:54ici qui permet d'aider
23:56les clubs de sport à permettre
23:58d'accueillir des personnes,
24:00des jeunes handicapés dans ces clubs qui
24:02sinon n'ont pas forcément les moyens ni la logistique
24:04humaine. C'est deux exemples
24:06qu'on a beaucoup soutenus effectivement
24:08via DIFT. Merci beaucoup à tous
24:10les deux. Bon vent à Fratry.
24:12On passe tout de suite à notre rubrique
24:14Start-up.
24:20Smart IDs avec
24:22Dimitri Bola. Bonjour. Bonjour.
24:24Bienvenue. Vous êtes le président de Washi, l'entreprise créée
24:26en 2019.
24:28Quelle idée, quel principe ? Tout à fait. L'idée au départ
24:30c'était de révolutionner la laverie
24:32notamment dans les résidences étudiantes,
24:34les espaces de co-living, les campings.
24:36On a notamment développé une application mobile
24:38qui a permis un petit peu de révolutionner cet
24:40univers qui était souvent lié à tout ce qui était
24:42monnaie physique et peu
24:44de cartes bancaires. Et donc on a amené
24:46une idée un petit peu innovante qui a permis de prendre
24:48des parts de marché. Avec un certain
24:50nombre d'innovations et notamment
24:52un rôle joué par l'intelligence artificielle
24:54pour rendre ces machines
24:56et donc ces laveries plus économes. Comment ça marche ?
24:58Tout à fait. Alors les solutions actuelles sur
25:00le marché n'étaient pas assez économes pour nous.
25:02N'étaient pas assez innovantes, n'avaient pas assez d'IA
25:04parce qu'il fallait vraiment réussir
25:06à faire évoluer les fabricants. Et donc on a
25:08décidé de créer une nouvelle machine qui s'appelle Nola
25:10pour No laundry puisque justement c'est la première machine
25:12à laver, laverie sans machine à laver
25:14et sans séchoir. Donc typiquement
25:16à l'intérieur on va retrouver différentes technologies
25:18de l'IA qui va comprendre ce qu'il y a
25:20à l'intérieur des hublots, savoir quelle est la composition
25:22de la matière. Est-ce que le linge
25:24est bien propre à la fin ? Est-ce que l'eau
25:26qui est traitée est tout à fait propre à la fin
25:28également ? Et qui va nous permettre
25:30aussi de
25:32traiter l'eau à la fin.
25:34Donc ça va permettre
25:36par itération d'une certaine façon
25:38d'améliorer le lavage,
25:40de le rendre de moins en moins consommateur
25:42d'électricité et d'eau, les deux ?
25:44Tout à fait. L'eau on arrive à
25:46économiser et surtout réutiliser en boucle
25:4895% de l'eau. Pour
25:50quelle raison ? C'est qu'on a utilisé différentes technologies.
25:52Déjà il faut partir du principe où
25:54dans une machine à laver
25:56les principales compositions
25:58chimiques c'est le vêtement
26:00et ce qu'il y a dessus et également la lessive.
26:02Cette lessive, on utilise la lessive éco certes
26:04mais ça reste de la chimie quand même. Donc il faut la retraiter.
26:06Donc pour ça on fait un système d'écumage
26:08qui nous permet d'évacuer cette partie
26:10de chimie, également tout ce qui
26:12est lié aux fibres synthétiques et des vêtements
26:14et derrière on vient la retraiter à travers 3 technologies
26:16l'ozone, l'osmose et l'UV.
26:18Tout simplement.
26:20Et donc c'est traité en boucle
26:22dans la laverie en quelque sorte ?
26:24Traité en boucle dans nos lits. A l'intérieur on a intégré 2 cuves
26:26dans la machine elle-même ?
26:28C'est une machine qui fait 3 mètres par 3
26:30parce que c'est la version extérieure et à l'intérieur on a mis
26:32justement ces solutions de traitement de l'eau
26:34qui permet de les traiter en 2 fois 100 litres.
26:36Vous étiez présent
26:38au CES de Las Vegas.
26:40Qu'est-ce que ça représente pour une entreprise comme la vôtre ?
26:42Pour nous il y avait une part de
26:44montrer le côté innovant de la société
26:46et d'autre part c'était
26:48justement essayer de trouver un partenaire pour essayer
26:50d'industrialiser ce projet. Est-ce que le marché
26:52américain était prêt à ce genre de projet ?
26:54Est-ce qu'ils sont prêts à accueillir ces nouvelles
26:56idées, ces nouvelles innovations ? Et force est de constater
26:58que ça a été plutôt une réussite.
27:00C'est votre ambition pour l'année, les années à venir ?
27:02L'ambition je ne sais pas en tout cas
27:04c'est une opportunité qu'on va peut-être saisir
27:06puisque en tout cas la réponse
27:08que nous a apporté le marché fait qu'on a eu
27:10des opportunités qui ont été créées avec des très grands
27:12fabricants, les numéros un mondiaux notamment
27:14qui sont intéressés par ce projet.
27:16Qui sont vos clients aujourd'hui ?
27:18Nos clients aujourd'hui c'est de la résidence étudiante
27:20donc ça va être le groupe Fancy par exemple avec
27:22Student Factory pour ne pas les nommer
27:24ça va être le groupe Next City
27:26Studea notamment, ça va être des espèces de
27:28co-living, les campings comme To Happy
27:30et on a également signé récemment un partenariat
27:32avec Total Energy pour du test notamment
27:34sur des aires d'autoroutes avec des laveries.
27:36Il y en a de plus en plus ?
27:38Des laveries, j'en vois pas mal d'ailleurs
27:40associées à des stations-service
27:42c'est un business qui fonctionne ça ?
27:44Souvent c'est lié à des stations-service ou des supermarchés
27:46et nous justement on intègre
27:48un petit peu ce marché au fur et à mesure
27:50puisqu'on était très spécialiste sur la résidence
27:52et la collectivité et donc on voulait justement
27:54trouver de nouveaux relais de croissance
27:56et le contrat avec Total nous permet du coup
27:58d'accélérer sur ce marché.
28:00Merci beaucoup Dimitri Belin et bon vent
28:02à Washin, voilà c'est la fin de ce numéro
28:04de Smart Impact.
28:06Merci à toutes et à tous de votre fidélité
28:08à Be Smart For Change, à très vite !