• il y a 19 heures
Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo

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00:00Au sommaire du Meilleur de l'Info, d'abord bonsoir au sommaire du Meilleur de l'Info.
00:05On écoutera le témoignage poignant de Célim attaqué dans le tramway de Caen par 15 personnes.
00:12Ça s'est passé ce week-end.
00:16Personne ne m'a aidé en fait.
00:18Et quand j'ai réussi à sortir, un mec en fait est sorti par l'autre porte derrière,
00:22m'a choqué par le cou.
00:24Et ma tête elle a explosé contre le sol.
00:28Saisie record de cocaïne en 2024.
00:30La lutte contre les narcos s'intensifie.
00:33La méthode Rotaio, on y reviendra.
00:38On a une menace qui est désormais existentielle.
00:40Cette drogue, la drogue dure, est désormais disponible partout.
00:44C'est un combat national, comparable au terrorisme.
00:48Vous entendrez également la réponse de Michel Onfray,
00:52censurée dans un collège hôtelier, dans un établissement hôtelier de Caen.
00:57D'ailleurs, ce n'est pas la première fois.
01:01On pourchasse depuis des années.
01:03Il y a un certain nombre d'endroits où effectivement, on interdit mon propos ici ou là.
01:08On a des gens qui sont pour la liberté d'expression,
01:10mais seulement pour les gens qui pensent comme eux.
01:13Et puis bien sûr, dans le Meilleur de l'Info, on reviendra sur l'Algérie.
01:18L'Algérie, les questions autour de l'Algérie qui échauffent très souvent les esprits,
01:22y compris sur les plateaux de CNews.
01:27Vous avez participé à enquister chez tous nos jeunes musulmans
01:31l'idée qu'ils étaient des victimes, qu'on était des salauds,
01:34qu'ils avaient toujours raison et que la France avait toujours tort.
01:37Vous avez vu culpabiliser la France à l'époque ?
01:40Un poil.
01:43On va donc démarrer ce soir cette émission par le témoignage de Célim.
01:47Célim, vous allez le voir apparaître, vous allez voir son visage.
01:51C'est ce garçon, ce jeune homme qui était dans le tramway de Caen ce week-end
01:56lorsque 15 personnes l'ont agressé.
01:59Ils étaient 15 contre lui.
02:01Dans une vidéo diffusée ce matin par Jean-Marc Meurindi,
02:05Célim raconte son histoire.
02:07Elle est touchante, elle est poignante.
02:11Un groupe de 15 personnes sont rentrés dans le tram.
02:14Un mec s'est levé, il me regarde et il crie fort devant ses potes.
02:18Ah c'est un PD lui, j'aime pas les PD.
02:21Il a voulu me mettre un coup de poing sauf qu'il a mal visé,
02:24donc il a tapé dans le plafond.
02:26J'ai voulu me défendre et j'ai mis des coups de pied et des coups de poing aussi.
02:30Sauf que ses potes m'ont attrapé, je suis tombé par terre,
02:33ils me mettaient des coups de pied et tout.
02:35J'essayais de me défendre comme je pouvais.
02:37Le tram s'est arrêté et j'ai voulu sortir dehors.
02:42Personne ne m'a aidé.
02:44Quand j'ai réussi à sortir, un mec est sorti par l'autre porte derrière,
02:48il m'a chopé par le cou.
02:50Ma tête a explosé contre le sol.
02:57J'en ai marre, c'est bon.
02:59Je veux tout arrêter, j'en ai trop marre.
03:01Voilà, c'était poignant.
03:03Encore une fois, il y a eu beaucoup de réactions.
03:06Il y a eu d'abord celle d'Aurore Berger, très importante, la ministre,
03:09qui dit à cette réaction, j'aime pas les pédés,
03:13inlassablement, nous devons lutter contre la haine homophobe
03:16qui sévit bien trop encore, humilie, violente, agresse, traumatise
03:20et ne rien laisser passer.
03:22Bravo d'avoir eu le courage et la force de témoigner
03:25puisqu'effectivement, il a pris la parole tout seul.
03:28Selim a été agressé cinq fois.
03:30C'est la cinquième fois que ça lui arrive.
03:32Pour le même motif, il a déposé plainte,
03:34il a diffusé sa vidéo sur les réseaux sociaux.
03:37Mais qui est homophobe dans ce pays aujourd'hui ?
03:40Vous allez entendre Karim Maloumi.
03:42Il est directeur d'une revue qui s'appelle la Revue Rupture
03:44qui associe le fait religieux à l'homophobie en France.
03:50L'homophobie s'est beaucoup développée
03:52chez les adolescents, chez les jeunes aussi,
03:54parce que le fait religieux est arrivé
03:58et s'est propagé dans la société.
04:00La haine qui se développe dans les écoles,
04:03la haine qui se développe dans les quartiers,
04:06ces dernières années, il faut remettre l'église
04:09au centre du village.
04:10Beaucoup d'actes homophobes sont dus à des faits aussi religieux.
04:15L'État exprime avec force son autorité
04:19de ne pas laisser des jeunes agresser.
04:21Ils sont libres d'être homosexuels.
04:23Ils sont libres de vivre leur homosexualité.
04:25Quand on touche à un homosexuel,
04:27on touche à tout le monde aussi.
04:29Voilà, enfin, dernière réaction sur ce sujet.
04:32Vous voulez qu'on écoute le député Philippe Ballard
04:36pour l'ORN qui parle encore une fois
04:38de la France orange mécanique.
04:42C'est terrible, c'est la France orange mécanique en fait.
04:44Je pense que ça s'est passé dans un tram,
04:46donc il y a les caméras de vidéosurveillance,
04:48ils devraient pouvoir être identifiés.
04:50Ils l'ont suivi dans un fast-food,
04:51donc là aussi il y a des caméras,
04:52donc on devrait les retrouver.
04:54Il y a de l'homophobie,
04:55tentative d'homicide volontaire avec couteau
04:57et avec 15 personnes.
04:58Ils vont prendre combien ?
04:59Et qu'on me dise pas, vous avez raison,
05:01il y avait des caméras partout,
05:02un tram, un fast-food, il y en a partout.
05:04Attendons, mais vous savez quoi
05:05quand j'entends un ministre qui dit
05:06qu'il ne faut pas que ça se reproduise ?
05:07Eh bien, allons-y.
05:12La lutte contre la drogue.
05:14Bruno Rotailleau était au Havre,
05:15aujourd'hui la plus grande des portes d'entrée
05:18de la cocaïne sur le sol français.
05:20La lutte contre ce que l'on appelle aujourd'hui
05:22le tsunami blanc doit devenir une priorité nationale.
05:27Les mots de Bruno Rotailleau,
05:28priorité nationale.
05:29On l'écoute.
05:322024, c'est quasiment 50 tonnes.
05:3547 tonnes de saisie de cocaïne.
05:37Alors qu'un an avant, c'était moins de la moitié.
05:40C'était 23 tonnes.
05:42On a une menace qui est désormais existentielle.
05:44Cette drogue, la drogue dure,
05:46est désormais disponible partout.
05:48C'est un combat national, comparable au terrorisme.
05:51Je vous rappelle les chiffres,
05:5247 tonnes de cocaïne saisie
05:54sur les 11 premiers mois de l'année.
05:56Le port du Havre, comme d'autres ports en Europe,
05:58encore une fois, c'est la porte d'entrée.
06:00Données chiffrées avec Jean-Christophe Couvier
06:02du syndicat Unité.
06:0480% des drogues rentrent à travers les ports
06:10et les aéroports.
06:1180% ?
06:1280% de toutes les saisies, c'est dans les ports.
06:15Le premier port, c'est le port d'Anvers.
06:17A lui seul, c'est 30% des entrées de drogue
06:20de toute l'Union européenne.
06:21L'autre terme qu'a utilisé le ministre de l'Intérieur,
06:23c'est submersion.
06:25Submersion de la drogue.
06:26Et ces 47 tonnes, encore une fois,
06:27c'est la partie immergée de l'iceberg.
06:29Éric Revelle, dans Punchline.
06:31Pour vous donner une idée de la submersion
06:34à laquelle on fait face,
06:35c'est que l'année dernière, à pareille époque,
06:37le ministre a indiqué qu'on avait saisi 23 tonnes.
06:40Donc ça a quasiment doublé les saisies.
06:43Ça veut dire que le trafic a au moins doublé,
06:46voire plus que doublé.
06:48Bruno Retailleau a annoncé la mise en place
06:51d'une cellule dédiée, si j'ai bien compris,
06:53au port du Havre, pour mieux protéger les gens
06:56qui sont au contact des conteneurs, etc.,
07:00des dockers.
07:01Parce qu'eux sont menacés.
07:02Bien sûr, menacés.
07:03Et puis aussi, vu l'argent qui circule,
07:06pour lutter aussi, j'imagine,
07:07contre la corruption.
07:08Parce qu'en fait, le contrôle des conteneurs
07:10qui arrivent dans les grands ports français,
07:12européens, c'est une espèce de tirage aléatoire
07:14pour les spécialistes.
07:15Moins de 1% des conteneurs qui sont contrôlés.
07:18En réalité, c'est un vrai sujet.
07:19C'est moins 1% des conteneurs,
07:2147 tonnes saisies, 80% au Havre.
07:24C'est le double de l'an passé.
07:25Donc, c'est monstrueux.
07:26Voilà.
07:27Frédéric Ploquin est un journaliste spécialisé
07:29de ces questions.
07:30Il est revenu sur cette cellule,
07:31dont parlait Éric Revelle à l'instant,
07:33pour protéger les dockers.
07:34Ça, c'est une grande question.
07:35Parce que ce sont les dockers,
07:37en tout cas, peut-être que ces dockers
07:39sont les plus faciles à atteindre
07:41pour les narcos.
07:44Le danger, il est mortel pour eux.
07:46C'est-à-dire qu'effectivement,
07:47ils peuvent multiplier par 10, 20, 100
07:50leur salaire sur un coup, évidemment.
07:52Mais ils peuvent aussi mourir à tout moment.
07:55Parce que dès lors que vous donnez la main
07:57à l'un de ces cartels,
07:58vous savez très bien comment ça se passe.
07:59Vous leur donnez la main,
08:01ils vous avalent le bras,
08:03puis ils vous mangent le cœur,
08:04puis ils vous mangent le cerveau,
08:05et ils vous retournent.
08:06Et en fait, si vous les lâchez ensuite,
08:08qu'est-ce qui se passe ?
08:10Ça, c'est vu.
08:11Il y a eu un cas malheureux au Havre.
08:13On a retrouvé un docker assassiné.
08:16Je me souviens, près d'une cour d'école.
08:18Bien sûr.
08:19Et là, le signal est clair pour tous les autres.
08:20Oui, le signal est absolument clair.
08:22On va réécouter à présent
08:23Jean-Christophe Kouvi,
08:24qui a dit, attention,
08:25attention à les chemins de la drogue,
08:26on les connaît.
08:27On ne parle pas spécifiquement de la cocaïne,
08:30mais on connaît.
08:31Et si on laisse rentrer certains produits
08:33depuis certains pays, selon lui,
08:35c'est qu'on laisse faire.
08:37Les rapports ont été faits,
08:38les rapports par la police
08:39ont été faits, donnés à nos hommes politiques.
08:41Ils les ont dans les mains depuis des années,
08:43et ils savent ce qui se passe, en temps réel.
08:45Donc, s'ils ont laissé faire,
08:47c'est parce qu'ils avaient aussi un intérêt stratégique,
08:49parce que c'est aussi de la géopolitique.
08:52On parle par exemple du Maroc,
08:53avec le riffle et le cannabis.
08:55Il faut savoir que c'est une région très pauvre,
08:57et qu'il faut aussi laisser les agriculteurs là-bas
09:00pouvoir, j'allais dire, cultiver le cannabis.
09:03Sinon, vous avez des émeutes, des révoltes, etc.
09:05Et en même temps, vous avez besoin, par exemple, du Maroc
09:07pour lutter contre tout ce qui est anti-terreau,
09:11dans les régions subsahariennes, etc.
09:12Donc, en fait, si vous voulez,
09:13c'est toujours un équilibre.
09:15Nouvel extrait de Bruno Retailleux,
09:16qui a développé un peu plus longuement
09:18pourquoi la drogue était une menace existentielle.
09:21Existentielle, a-t-il dit.
09:24C'est une menace existentielle,
09:25parce qu'à travers la corruption, notamment,
09:28elle peut gangréner notre démocratie,
09:30ébranler nos institutions.
09:32Et c'est la cause racine, je le vois moi,
09:35sur l'ensemble du territoire, d'une ultra-violence
09:39où on voit que ceux qui sont tués sont de plus en plus jeunes.
09:43Ceux qui tuent sont aussi de plus en plus jeunes.
09:46Donc, nous allons nous réarmer,
09:48comme nous l'avons fait d'ailleurs il y a dix ans,
09:50contre le terrorisme, avec des résultats.
09:53Et c'est un combat qui doit être un combat national.
09:56Au moins, Bruno Retailleux ne se contente pas de ces saisies,
09:59même si elles sont historiques.
10:01Et c'est ce que soulignait en fin d'après-midi
10:03Louis de Ragnel dans Punchline.
10:05Il aurait pu faire comme d'autres ministres de l'Intérieur
10:07et se satisfaire de ces 47 tonnes.
10:09C'est une saisie historique, c'est génial, formidable.
10:12Tout le monde a bien travaillé.
10:13Eh bien, lui a adressé immédiatement un parallèle
10:15avec le fait qu'il n'y avait aucune incidence
10:17sur le prix de la cocaïne en France.
10:19Et il dit, en fait, en réalité, si 47 tonnes saisies,
10:23c'est un record, n'ont aucune incidence
10:26sur la vente de cocaïne en France, sur le prix,
10:28comme c'est la loi de l'offre et de la demande,
10:30eh bien, ça veut dire que les saisies de cocaïne
10:33faites par les services de l'État
10:35sont une goutte d'eau dans l'océan du marché
10:38de la cocaïne de manière particulière
10:40et en général, du marché de la drogue en France.
10:43Une goutte d'eau saisie, la drogue,
10:45menace existentielle, un combat national.
10:47Monsieur Retailleau est un homme de conviction.
10:49Tout le monde attend de savoir avec quels moyens
10:51et quand pourra-t-il partir en guerre contre la drogue.
10:55Comme l'a dit Ludovic Thoreau, médecin élu en Seine-Saint-Denis.
11:00C'était chez Jean-Marc Morandini.
11:02Ce genre d'annonce qu'on a depuis 10 ans,
11:04est-ce que ça a abouti, oui ou non,
11:07à une diminution de l'article de trafic ?
11:09Non.
11:11Tout ce qui a été fait jusqu'à présent n'a pas marché.
11:14J'adore qu'on aille voir, parce qu'on a chopé.
11:16Si on chope 2 tonnes de cocaïne, ça veut dire tout simplement
11:18qu'on a augmenté dans notre pays la consommation de cocaïne
11:20et on le sait aujourd'hui.
11:22Il y en a eu tellement, avec tellement d'annonces
11:24qu'on n'a abouti à rien.
11:25Je veux voir à la suite de ces déplacements,
11:27qu'est-ce qui va se passer.
11:30Pour la lutte contre les narcotrafiquants,
11:32c'est l'autre chapitre très important.
11:34Mettre les 100 plus gros en prison de haute sécurité
11:39ou en tout cas dans une prison de haute sécurité.
11:41C'est la volonté de Gérald Darmanin,
11:43appuyée par le ministre de l'Intérieur aujourd'hui.
11:48Gérald Darmanin a parfaitement raison
11:50de vouloir isoler les plus dangereux
11:53dans des prisons qui seront dédiées
11:55parce que malheureusement, souvent,
11:57ces établissements pénitentiaires sont des passoires
11:59et malheureusement, ces têtes de pont,
12:03ces têtes de réseau de cette criminalité organisée
12:06continuent leurs trafics et leurs crimes
12:08depuis la prison.
12:10Mais quelle prison ?
12:11Pas question de construire une nouvelle prison
12:13de haute sécurité.
12:14Mais l'idée, ce serait plutôt de vider
12:16une prison existante pour la mettre au standard
12:18et ramener ces 100 plus gros narcos
12:20et les empêcher de nuire depuis leurs cellules.
12:22Deux établissements sont dans la ligne de mire
12:24du ministre de la Justice.
12:25Nous a révélé Juliette Saada
12:27du service Police-Justice.
12:30Gérald Darmanin a dit qu'il en avait deux en tête.
12:32Deux établissements de haute sécurité.
12:35D'abord la prison de Condé-sur-Sarthe,
12:37dans l'Orne.
12:38Et celle de Vendaleville, dans le Pas-de-Calais.
12:41Gérald Darmanin s'est d'ailleurs rendu
12:43dans cette prison ce week-end.
12:46Elle a la réputation d'être la prison
12:48la plus sécuritaire de France.
12:50C'est 400 caméras infrarouges,
12:52des murs de 12 mètres de haut,
12:54avec à chaque coin des miradors
12:56depuis lesquels il est possible
12:58d'observer chaque fenêtre de chaque cellule.
13:00C'est donc un bunker qui héberge
13:02actuellement plus d'une centaine
13:04de détenus.
13:05Et du côté des professionnels,
13:07les réactions sont plutôt positives
13:09parce que ça valide des demandes
13:11d'établissements spécialisés
13:13qui sont réclamés depuis longtemps,
13:15même si le délit, ici,
13:17semble très très court.
13:19A priori, le ministre l'annonce pour l'été.
13:21Le laps de temps peut paraître court.
13:25Et en même temps là, avec cette annonce,
13:27il a fait une chose qui est de valider
13:29la revendication historique de l'UFAP
13:31une sa justice, qui est de créer
13:33des établissements spécialisés
13:35et adapter au profil des détenus
13:37pour une prise en charge qui soit
13:39véritablement efficace.
13:41Ce qui semblait intéressant cet après-midi,
13:43notamment à Yvan Riofol,
13:45c'est le parallèle que les ministres
13:47de l'Intérieur et de la Justice
13:49font entre islamisme et narcotrafiquants.
13:51Même emprisonnement, même méthode.
13:53Je ne fais pas trop de différence
13:55entre la guerre contre l'islamisme
13:57et la guerre contre les cartels.
13:59C'est une guerre qui dépasse
14:01le seul point de vue sanitaire,
14:03qui dépasse le seul point de vue sécuritaire.
14:05Ca devient une guerre politique dans la mesure
14:07où ce sont les démocraties elles-mêmes
14:09qui sont attaquées par ces réseaux
14:11qui viennent de l'étranger,
14:13mais qui trouvent naturellement des relais.
14:17Avec le narcotrafic, il faut constater
14:19la multiplication de la circulation
14:21des armes.
14:23Et plus les narcos s'enrichissent,
14:25plus ils s'équipent pour la guerre.
14:27Est-ce que la police est suffisamment équipée
14:29et peut faire face ?
14:31Et combien coûtent aujourd'hui les armes les plus répandues ?
14:33Réponse dans la matinale
14:35avec Bruno Bartocetti du syndicat de police Unité Sud.
14:41C'est entre 2000 et 3000 euros,
14:43rien que pour parler de la Kalachnikov
14:45qu'on voit sous nos yeux.
14:47Et d'ailleurs, ce n'est pas le prix
14:49qui freine les achats,
14:51parce qu'on sait que plus il y a de trafic de stupéfiants,
14:53plus on veut occuper des territoires,
14:55plus on veut intimider,
14:57systématiquement, on est confronté
14:59à des voyous qui sont armés,
15:01armes de poing ou Kalachnikov.
15:03Et pas qu'en matière de stupéfiants,
15:05on se fait tirer dessus.
15:07Quand vous dites, est-ce qu'on est de plus en plus exposé ?
15:09Oui, on se fait régulièrement tirer dessus.
15:11C'est très difficile de dénombrer
15:13le nombre de Kalachnikov qui circulent
15:15sur notre territoire.
15:17Je parlais de 25 000, 30 000 armes de ce style-là.
15:19Et beaucoup arrivent des Balkans,
15:21d'Ukraine et de Turquie.
15:23Et ce qui est très intéressant,
15:25on va s'arrêter deux secondes sur la Turquie,
15:27parce que ce sont des armes qui arrivent,
15:29qui sont non létales,
15:31et qui sont transformées en armes létales.
15:33Et qui arrivent en petite quantité.
15:35Les policiers n'arrivent pas à les stopper.
15:37C'est effrayant.
15:39Et ça passe complètement sous les radars.
15:41En venant de Turquie,
15:43je pense plutôt à des armes,
15:45on va dire,
15:47pistolées à blanc,
15:49qui sont très rapidement
15:51transformées en armes létales.
15:53Le but, c'est de pouvoir contrôler.
15:55Vous avez des centaines et des centaines
15:57de conteneurs, comment voulez-vous
15:59qu'on contrôle et qu'on arrive à saisir
16:01parfois 30 ou 40 ou 50 armes
16:03à feu, qui arrivent soit
16:05dans le port de Marseille,
16:07mais vous avez aussi le port de Sète,
16:09qui est un sujet où vous avez
16:11des armes qui rentrent et qui arrivent de Turquie.
16:13Et d'après les chiffres,
16:15il y a 8 millions
16:17d'armes à feu détenues
16:19illégalement dans le pays,
16:21c'est une enquête qui a été réalisée par
16:23le Dauphiné Libéré,
16:25et le trafiquant qui n'a pas
16:27de kalachnikov n'est pas
16:29considéré par ses adversaires
16:31comme un chef de gang.
16:33Et ça, c'est Frédéric Ploquin qui le disait
16:35tout en l'air sur l'antenne de CNews en punchline.
16:37Dans la panoplie
16:39du caïd
16:41moyen,
16:43la kalachnikov,
16:45c'est un peu
16:47comme pour un chauffeur-livreur,
16:49la kalachnikov,
16:51malheureusement, l'arme de guerre,
16:53c'est ce qui fait
16:55le trafiquant de stupéfiance.
16:57Si non seulement il n'en a pas,
16:59mais surtout si ça se sait
17:01qu'il n'en a pas,
17:03on va s'en prendre à lui.
17:05Et donc,
17:07non seulement il faut en avoir,
17:09ce type d'armes,
17:11mais en plus, en général,
17:13et ça, ça va vous surprendre,
17:15ça surprendra les téléspectateurs,
17:17les grands voyous, autrefois,
17:19ne faisaient jamais à l'âge
17:21de leur armement, de leur matériel.
17:23Ils avaient le matériel pour attaquer
17:25un jour
17:27une tank, un fourgon blindé,
17:29mais ce matériel était bien conservé
17:31dans des box à l'abri
17:33loin du regard. Et aujourd'hui,
17:35c'est l'inverse exact.
17:37Non seulement on en a,
17:39non seulement on s'en sert,
17:41mais en plus on exhibe sa force de frappe,
17:43notamment sur les réseaux sociaux.
17:47Allez, autre grand chapitre
17:49qu'on va ouvrir, c'est les rapports
17:51très compliqués, très difficiles, très tendus
17:53entre la France et l'Algérie.
17:55Question, faut-il supprimer
17:57les accords de 68 qui facilitent
17:59les conditions de circulation de séjour
18:01et d'emploi pour les Algériens en France ?
18:0374%.
18:05Vous voyez ce chiffre ? 74%
18:07de oui, selon le sondage
18:09qu'on vous délivrait ce soir pour
18:11CNews Europe 1 et le JDD.
18:13C'est un très grand nombre de Français qui semblent
18:15avoir pris conscience de la crise que notre
18:17pays traverse avec l'Algérie.
18:19Ce matin, pour parler de l'Algérie,
18:21Pascal Praud a fait
18:23un éditorial et dans son édito,
18:25il a parlé de guerre larvée.
18:27Écoutez un extrait.
18:45Une guerre civile larvée
18:47qui a commencé en 1954
18:49et peut-être même avant.
18:51Une guerre civile que
18:53les accords déviants en 1962
18:55ont mis entre parenthèses et qui perdurent
18:57à travers le temps sans jamais
18:59qu'une détente n'apparaisse.
19:01L'Algérie, c'était la France.
19:03Un département de France.
19:05Et 60 ans plus tard, l'Algérie et ses dirigeants
19:07nourrissent contre Paris une haine
19:09tenace que certains comparent à une rente
19:11victimaire qui leur permet
19:13de rejeter leurs difficultés séculaires
19:15sur cet ancien Etat colonial
19:17qu'ils abordent, la France.
19:19Alors pour Julien Drey,
19:21j'avais envie de vous le faire écouter,
19:23pour Julien Drey qui est né à
19:25Oran et qui a quitté
19:27l'Algérie, c'est pas une guerre
19:29ni une guerre larvée que l'on vit
19:31avec l'Algérie aujourd'hui.
19:33Est-ce que vous retenez ce terme ?
19:35Qui perdure ?
19:37La guerre civile aujourd'hui, c'est compliqué
19:39par rapport à ce qu'a été la guerre d'Algérie.
19:41Moi, je l'ai vécue comme enfant.
19:43J'y ai même laissé deux dents
19:45dans un mur à Oran.
19:47On a été plastiqués à l'époque.
19:49J'ai vécu les lâchages,
19:51les meurtres, les attentats.
19:53Voilà, c'était
19:55le sang qui coulait.
19:57Là, on ne peut pas dire que c'est le sang qui coule,
19:59c'est la politique qui...
20:01C'est pour ça que le terme guerre civile...
20:03La guerre civile larvée.
20:05Oui, c'est pour ça que j'ai bien vu que vous aviez mis
20:07le terme larvée pour atténuer les choses.
20:09Parce qu'on n'a pas résolu...
20:11Alors, est-ce que c'est nous
20:13qui portons la responsabilité de la France ?
20:15Certainement, peut-être.
20:17Mais les gouvernements algériens ont établi,
20:19depuis 1962,
20:21et depuis le coup d'état de Boumédienne pour être encore plus précis,
20:23une rente de situation qui fait
20:25que c'est toujours la faute à la France,
20:27c'est toujours la faute à la colonisation.
20:29Du côté algérien, comment parle-t-on
20:31de la France ?
20:33De la haine et de la désinformation,
20:35a pu constater Laurent Tessier,
20:37le journal officiel, ce week-end.
20:39C'est absolument hallucinant.
20:41Comment les médias algériens parlent de la France en ce moment ?
20:43Il y a par exemple la chaîne de télévision
20:45Canal Algérie. Le journal de samedi soir
20:47à 19h, la présentatrice lit
20:49le communiqué du ministère des Affaires étrangères.
20:51L'extrême droite française,
20:53revancharde et haineuse, mène actuellement
20:55une campagne de désinformation contre l'Algérie.
20:57La présentatrice
20:59ne lit pas un paragraphe, non.
21:01Elle lit tout le communiqué de deux pages.
21:03La séquence dure à la télévision
21:052 minutes et 44 secondes.
21:07Dans la foulée, voilà ce qui est proposé
21:09dans le journal.
21:11Parlons à présent de l'une des pages les plus sombres
21:13et douloureuses du pays. On y trouve les crimes
21:15commis par la France coloniale en Algérie.
21:17A l'écran s'affichent
21:19ces mots. La colonisation française,
21:21un crime contre l'humanité.
21:23La colonisation française, un crime
21:25contre l'humanité. Les mots
21:27sont choisis de toute manière.
21:29Ce sont les mots de la présidence de l'Algérie
21:31où la liberté des journalistes
21:33et de la télé est proche de zéro.
21:35Mon collègue
21:37d'Europe 1 s'étonne que la journaliste
21:39lise le communiqué parce qu'il n'y a pas de liberté
21:41de la presse en Algérie. Mais c'est normal
21:43qu'il va lire le communiqué du ministre des Affaires étrangères.
21:45Je l'ai lu, j'ai écouté beaucoup
21:47d'émissions. Effectivement,
21:4962 ans après,
21:51la France
21:53et l'Algérie
21:55n'arrivent pas à s'en sortir. Pour quelle raison ?
21:57Parce que l'Algérie, depuis
21:5962 ans, détient,
22:01développe un discours de haine
22:03envers la France. La France
22:05a mis 15 ans, 13 à 15 ans,
22:07pour avoir des relations avec l'Allemagne. On est passé
22:09à autre chose. On est le couple
22:11franco-allemand qui fonctionne bien.
22:13Mais l'Algérie ne veut pas
22:15de la paix. Elle veut toujours
22:17alimenter cette haine
22:19qui est répercutée sur les franco-algériens
22:21qui vivent en France, sur l'immigration, etc.
22:23que la France, c'est l'ennemi.
22:25Alors, il y en a une autre qui reprend le discours
22:27officiel. Est-ce plus étonnant ?
22:29C'est une Française. C'est Ségolène Royal.
22:31Au grand étonnement de Gabriel Cluzel.
22:33Des propos qui disent le regard
22:35que porte la gauche sur la décolonisation.
22:37Ségolène Royal,
22:39je me suis rendue compte que c'était une Rima Hassan
22:41en collier de perles
22:43et escarpins vernis.
22:45Regardez ce qu'elle a dit hier.
22:47C'est un petit extrait
22:49parce qu'on ne peut pas tout mettre.
22:51Elle a expliqué qu'on avait une dette morale
22:53à l'égard de l'Algérie, que la décolonisation
22:55en Algérie avait été atroce et qu'il ne fallait pas
22:57oublier les dégâts que nous avions
22:59commis sur ce
23:01territoire. Et quand vous
23:03écoutez l'ensemble de son intervention,
23:05vous vous rendez compte qu'elle relaie absolument
23:07le narratif officiel de l'Algérie.
23:09Un régime paranoïaque
23:11qui est en grande difficulté.
23:13C'était le regard ce matin de
23:15Vincent Herouet dans l'heure des pros.
23:17Ils sont paranoïaques.
23:19Donc, le régime est paranoïaque,
23:21comme beaucoup de régimes autoritaires.
23:23Il est cynique aussi.
23:25Il est aussi cynique.
23:27Il est paranoïaque, mais il y a une forme de cynisme.
23:29Il y a une forme de calcul.
23:31Il y a un calcul.
23:33Je peux vous assurer que
23:35quand il dénonce
23:37l'entité macrono-sioniste,
23:39c'est dément,
23:41quand il explique qu'il y a
23:43en France beaucoup de nostalgiques de l'Algérie française,
23:45personnellement, je ne connais pas un seul
23:47nostalgique actif
23:49de l'Algérie française.
23:51Peut-être de Julien Dray,
23:53mais personne n'est nostalgique de l'Algérie française ici.
23:55Au contraire, tout le monde récite.
23:57Colombey, les deux mosquées,
23:59tout le monde se souvient.
24:01Elisabeth Lévy.
24:03Maintenant que l'on a fait ce constat,
24:05il existe quand même des moyens de pression
24:07sur les dirigeants lorsqu'ils viennent en France.
24:09Suspension des visas diplomatiques,
24:11par exemple, ou gel des avoirs.
24:13Ce sont des mesures sur lesquelles on a la main.
24:15On n'a pas la main sur tout,
24:17notamment les accords de 68,
24:19dont on parlait tout à l'heure.
24:21La première, c'est que les visas,
24:23c'est bien joli, mais ça veut dire qu'on doit demander,
24:25exiger une suspension de Schengen
24:27parce qu'on n'a pas la main sur les visas
24:29qu'on accorde pour la France.
24:31On peut en prendre pour n'importe quel pays
24:33de l'Union européenne.
24:35Et le traité de 68, c'est aussi bien joli,
24:37mais c'est le domaine réservé du président.
24:39Quoi qu'il en soit, je rejoins Vincent
24:41sur une chose, et je vais même plus loin,
24:43il est temps de faire du Trump.
24:45Et l'idée de Xavier de Rioncourt,
24:47qui est une idée un peu farce, un peu vexatoire,
24:49qui est de dire, quand on est en Algérie,
24:51nous les diplomates, moi,
24:53pendant tout mon poste,
24:55j'ai pu aller à la plage deux fois
24:57parce qu'il fallait demander
24:59des autorisations et des escortes.
25:01Eh bien, faisons la même chose
25:03pour les diplomates algériens.
25:05Vous allez voir comme ça va les amuser
25:07de ne pas pouvoir se déplacer.
25:09Elisabeth Lévy, qui n'a pas été tendre
25:11avec Julien Dray en lui disant
25:13qu'il avait participé personnellement
25:15à la victimisation des Algériens
25:17C'est un euphémisme.
25:19Mais attendez, avec SOS Racisme, pardon,
25:21cher Julien, et avec certainement
25:23les meilleures intentions du monde,
25:25vous avez participé avec toutes les élites,
25:27notamment de gauche, mais même plus largement,
25:29à enquister,
25:31notamment dans la diaspora franco-algérienne,
25:33mais chez tous nos jeunes musulmans,
25:35l'idée qu'ils étaient des victimes,
25:37qu'on était des salauds, qu'ils avaient toujours raison
25:39et que la France avait toujours tort.
25:41Excusez-moi, mais l'héritage idéologique,
25:43même si ce n'est pas ce que vous vouliez...
25:45Oui, je le savais très bien,
25:47parce que vous étiez là, vous nous avez vus
25:49culpabiliser la France, à l'époque.
25:51Un poil.
25:53Ils étaient tous victimes du racisme.
25:55SOS Racisme.
25:57Le film de Roger Hanin, je me souviens très bien,
25:59il y a eu un film...
26:01Dans les années 80, vous n'y trouvez rien,
26:03il y a eu des meurtres racistes,
26:05on n'aimait pas les Bicots, on n'aimait pas les Arabes,
26:07ça existait, ça, c'était pas quelque chose
26:09qu'on avait inventé.
26:11Restez avec nous, le meilleur de l'info
26:13On revient dans un instant, j'ai plein d'autres séquences
26:15à vous montrer ce soir, on parlera dans un instant
26:17de Michel Onfray, censuré
26:19dans une école hôtelière à Caen
26:21et vous entendrez également
26:23Laurence Ferrari, beaucoup de choses
26:25à suivre dans un instant.
26:31La suite du meilleur de l'info,
26:33on va parler de l'affaire Onfray,
26:35Michel Onfray, qui a été censuré,
26:37qui n'a pas pu donner une conférence
26:39dans une école hôtelière de Caen,
26:41il n'a pas eu un mot d'explication
26:43pour lui expliquer.
26:45Michel Onfray, baillonné, enfin, pas tout le temps,
26:47ce matin, sur CNews,
26:49dans la matinale de Romain Desarbes,
26:51il a pu expliquer.
26:55On me pourchasse depuis des années,
26:57je rappelle que je suis interdit de service public
26:59depuis presque 7 ans maintenant,
27:01que je faisais une université populaire
27:03et qu'elle a été détruite par des désirs
27:05conjoints, notamment le désir du maire de Caen
27:07à l'époque, qui ne me trouvait plus de salle,
27:09tout ça, c'était facile,
27:11et puis, il y a un certain nombre d'endroits
27:13où, effectivement, on interdit mon propos,
27:15ici ou là, il y a des gens qui sont pour
27:17la liberté d'expression, mais seulement pour
27:19les gens qui pensent comme eux,
27:21pour qu'on puisse inviter des individus,
27:23mais seulement si on fait la propagande
27:25qui est la leur, je présume que si
27:27j'étais venu faire un éloge
27:29d'une espèce de transhumanisme,
27:31du changement de sexe, on m'aurait déroulé le tapis rose.
27:33Il a des idées qui grattent,
27:35Michel Onfray, il ne pense pas comme on voudrait
27:37plutôt que de débattre, on le censure,
27:39et sur cette question,
27:41ce qui a étonné les participants du plateau
27:43de Midi News, c'est que
27:45les censeurs ne veulent pas
27:47débattre avec lui. Dans l'ordre,
27:49Nathan Devers, Judith Vintrope et Sonia Mabouk.
27:51Pendant très longtemps,
27:53quand il y avait eu de la censure d'intellectuels
27:55en France, ça émanait du pouvoir.
27:57Aujourd'hui, quand les intellectuels sont
27:59censurés, en fait, ça vient du bas,
28:01c'est-à-dire que ça vient de la société,
28:03et je trouve que c'est extrêmement inquiétant.
28:05Quand Nathan dit c'est bizarre,
28:07maintenant c'est le pouvoir, ça vient d'en bas,
28:09la pulsion de censure, non.
28:11Ce sont les couches intermédiaires.
28:13Quand je disais le poisson pourrit par la tête, je pensais
28:15à certains profs, à certains
28:17présidents d'universités qui sont d'une lâcheté,
28:19voire d'une complaisance
28:21absolument coupable,
28:23et qui se vivent, en fait, comme des contre-pouvoirs.
28:25Vous ne voyez pas qu'il y a eu
28:27une haine, quand même ? Moi, je vois dans leurs
28:29visages, je vois parfois des yeux remplis de haine.
28:31Il y a aussi une faiblesse intellectuelle.
28:33Si vous n'êtes pas d'accord avec Michel Onfray,
28:35ce qui est par exemple mon cas,
28:37vous débattez.
28:39Pour Onfray, la censure qu'on vous jette
28:41à la Vindique populaire vaut aussi pour d'autres.
28:43Julien Dray, notamment.
28:45Julien Dray, parce qu'il vient sur CNews.
28:47Au PS, on le traite de collabo.
28:51Parce que vous venez sur cette chaîne,
28:53CNews, où vous avez une liberté totale
28:55d'expression,
28:57certains vous appellent, vous êtes un collabo.
28:59Vous vous rendez compte de l'état dans lequel
29:01on est aujourd'hui ?
29:03C'est ça qui m'appelle.
29:05Moi, je pense que ces gens-là n'ont plus rien à voir
29:07avec la gauche.
29:09C'est des nouveaux staliniens.
29:13D'ailleurs, j'ai longtemps été
29:15très réticent aux termes
29:17islamo-gauchistes.
29:19J'ai une forme de nostalgie par rapport à ce qu'était ma jeunesse.
29:21Je le reprends à mon compte, parce que je pense que
29:23sur le fond, c'est vrai, c'est des islamo-gauchistes.
29:25C'est-à-dire, c'est des islamo-gauchistes
29:27intolérants, staliniens, insupportables
29:29et qui font un mal terrible à la gauche,
29:31à la gauche républicaine à laquelle je crois,
29:33et au pays. C'est pas acceptable
29:35qu'on interdise à quelqu'un de venir.
29:37Michel Onfray, il a le droit de ne pas décider.
29:39Et d'ailleurs, s'ils étaient forts, intellectuellement,
29:41qu'est-ce qu'ils font ?
29:43Ils vont à la référence, ils prennent la parole
29:45et ils font le débat.
29:47Ils ont peur du débat.
29:51Parfois, sur le plateau de ces news, il y a plus que des débats.
29:53Il y a des moments de tension. Ce matin,
29:55le ton est monté entre Pascal Praud et Vincent Herouet
29:57à propos du racisme supposé des Français
29:59vis-à-vis des Algériens, des Marocains,
30:01des Tunisiens, disons des Maghrébins.
30:03Ce qui n'est pas nouveau pour Pascal Praud
30:05qui y parlait il y a longtemps
30:07et Vincent Herouet répondait que ça,
30:09il ne l'avait jamais rencontré, cette France-là.
30:11Séquence.
30:13Je la connais aussi bien que vous,
30:15la France, je ne l'ai jamais rencontrée.
30:17C'est vous qui êtes-il parisien ?
30:19Non, pas du tout.
30:21C'est vous qui êtes parisien.
30:23Il n'y a pas un dîner
30:25La France, c'est ce pays
30:27où il n'y a pas un dîner
30:29où il n'y a pas ce petit mépris
30:31pour les Français moyens.
30:33Toujours et partout.
30:35Systématiquement. A Paris comme en province.
30:37Mais regardez.
30:39Allez dans un dîner à l'étranger.
30:41On ne va pas nous entendre.
30:43Allez dans un dîner à l'étranger.
30:45Vous n'entendrez pas un Turc parler des Turcs comme ça.
30:47Vous n'entendrez pas un Américain
30:49parler des Américains comme ça.
30:51Les Français parlent comme ça.
30:53La bourgeoisie française,
30:55les élites françaises,
30:57les dirigeants politiques français
30:59parlent comme ça.
31:01Pourquoi vous vous fâchez ?
31:03On n'est pas obligés de se fâcher ces lundis.
31:05Ça n'a pas de sens.
31:07Vous me dites que je suis écœurant.
31:09Je n'ai rien fait.
31:11Je souligne simplement que la France
31:13s'est conduite parfois
31:15d'une manière un peu méprisante.
31:17Je ne sais pas de quoi vous parlez.
31:19Qui est le raciste en France ?
31:21Évidemment.
31:23On n'est pas un pays à part.
31:25Il y a des racistes partout dans le monde entier.
31:29On va parler des confidences
31:31de Marine Le Pen qui ont été
31:33publiées dans le journal
31:35du dimanche et sur le site du
31:37JD News en ligne pour le moment.
31:39Ça sera en kiosque à partir de mercredi.
31:41Laurence Ferrari était ce matin sur le plateau
31:43de l'heure des pros et avant ça
31:45de la matinale. Marine Le Pen
31:47a maintenu cet entretien malgré
31:49les circonstances. Elle voulait parler
31:51de Mayotte mais il a été question
31:53aussi beaucoup de la disparition
31:55de son père qu'elle appelle pour la
31:57première fois dans cet entretien papa.
31:59D'abord sur le moment où
32:01elle a appris le décès de son père.
32:03Les coulisses sont rapportées par Laurence Ferrari.
32:09Comment est-ce que vous avez appris cette mort
32:11par son attaché de presse
32:13Victor Chaber qui s'approche d'elle
32:15à une escale à Nairobi au Kenya où l'avion
32:17friolait. Il lui dit
32:19on apprend que
32:21votre père serait mort.
32:23Elle le raconte dans l'interview
32:25du JD News.
32:27Les journalistes ont annoncé
32:2910 fois la mort de Jean-Marie Le Pen.
32:31Elle va dans le cockpit pour passer
32:33un coup de fil à sa soeur qui lui confirme
32:35le décès de son père.
32:37C'est le récit
32:39par Marine Le Pen.
32:41Elle passe les 9 heures suivantes de vol
32:43seule avec cette nouvelle. Elle dit
32:45c'est le point peut-être qui me rapproche de la reine
32:47Elisabeth II d'Angleterre qui elle-même
32:49a pris dans les mêmes conditions
32:51la mort de son père à Nairobi.
32:53Marine Le Pen parle également
32:55de son plus grand regret.
32:57C'est d'avoir exclu son père
32:59du FN et elle le dit
33:01en toute franchise.
33:03Prendre cette décision a été l'une des plus
33:05difficiles de ma vie.
33:07Elle se positionne en fille par rapport à son père.
33:09La fille ne se pardonne pas le mal qu'elle a fait à son père
33:11mais la dirigeante politique
33:13elle-même a toujours assumé de l'avoir exclue
33:15pour ces raisons-là, pour ces déclarations
33:17antisémites qui ont été condamnées par la justice
33:19et pour la réitération de ces propos antisémites.
33:21Donc là-dessus elle est très très claire
33:23mais là dans ce moment-là
33:25c'est effectivement la fille qui parle.
33:27Et puis Laurence Ferrari
33:29l'a également raconté pour la première fois
33:31dans cet entretien. Elle ne parle pas
33:33de Jean-Marie Le Pen
33:35comme du patron du FN
33:37ou de celui qu'elle appelait
33:39Jean-Marie Le Pen lors des entretiens
33:41pour la première fois, papa.
33:43Quand on l'interviewait
33:45comme Sonia Mabrouk
33:47quand on l'interviewait c'est Le Pen, elle parlait de Le Pen.
33:49Là c'est son père qui était mort
33:51ce n'était pas le dirigeant ou l'ex-dirigeant politique
33:53donc ça ne lui a pas échappé
33:55elle le dit d'ailleurs dans le tweet qu'elle a fait pour lui rendre
33:57hommage très très vite
33:59que la fin de vie lui a rendu son père
34:01la politique lui a tout pris, elle le dit beaucoup
34:03la vie politique nous a tout pris, nous a pris notre père
34:05et la fin de vie nous a rapprochés
34:07nous a rendu notre père en parlant d'elle et ses soeurs.
34:11À la veille de son discours
34:13de politique générale
34:15François Bayrou consulte et consulte
34:17et consulte jusqu'à tard ce soir
34:19bon il a reçu en fin d'après-midi
34:21le président du Sénat Gérard Larcher
34:23la présidente de l'Assemblée Nationale
34:25la grande question qu'annoncera
34:27demain François Bayrou sur les retraites
34:29suspension de l'application
34:31des 64 ans moratoire
34:33pour éviter une censure de la gauche
34:35est-il prêt à se passer de la droite ?
34:37Suspense, suspense. Mais on rappelle que
34:3980% des français sont contre
34:41on commence par le commentaire
34:43de l'excellente Françoise Laborde
34:45dans 180 minutes
34:47Moi ce qui me frappe
34:49dans cette affaire
34:51de retraite c'est que
34:53les hommes politiques, la classe politique
34:55aujourd'hui dit tellement n'importe quoi
34:57ment en permanence à tous leurs électeurs
34:59qu'en effet l'électeur de base
35:01il croit tout ce qu'on lui dit
35:03Yaka, Faucon, vous inquiétez pas
35:05on va y arriver
35:07On s'entend avec un premier ministre
35:09qui doit faire un discours
35:11de politique générale
35:13et qui est en train de négocier
35:15à droite et à gauche
35:17Moi je pense sincèrement qu'il n'y aura pas de censure
35:19parce que la gauche
35:21ne peut pas arriver à elle toute seule
35:23à censurer le gouvernement
35:25et je ne crois pas une seconde que Marine Le Pen
35:27presse à nouveau le risque de faire cette alliance
35:29contre nature
35:31avec la France insoumise
35:33pour faire tomber le gouvernement
35:35Le discours sur cette réforme ça montrerait la faiblesse
35:37de la colonne vertébrale politique de François Bayrou
35:39C'est le commentaire de Louis Ragnel ce soir
35:41C'est la seule réforme économique
35:43d'Emmanuel Macron des 4 dernières années
35:45Non vous exagérez
35:47Non mais déjà non seulement
35:49il ne va pas assez loin
35:51mais attendez on revient sur ce totem
35:53ce serait désespérant
35:55et là où c'est encore plus désespérant ça montrerait
35:57qu'il n'y a absolument aucun cap politique
35:59dans l'esprit de François Bayrou
36:01parce que ce que vous gagnez à gauche vous le perdez à droite
36:03ça ne cèdera rien
36:07En tout cas c'est du petit calcul
36:09c'est de la petite boutique et malheureusement
36:11ce n'est pas un cap
36:13et c'est des dizaines de milliards d'euros
36:15C'est de la petite poloche en quelque sorte
36:17et puis dernier extrait
36:19le plateau de punchline qui réagissait à la réponse
36:21d'une jeune femme au micro de CNews
36:23Il faut la broger totalement
36:25Je pense que cette réforme
36:27elle sert surtout à faire des économies
36:29sur le dos des pauvres
36:31La majorité des gens
36:33qui sont déjà des seniors
36:35se disent oui on peut augmenter
36:37et puis les jeunes ils disent non on ne veut pas aller jusqu'à
36:3973, 70 ans
36:41La vérité c'est que les jeunes qui disent non
36:43cette trentenaire il y aura trois autres réformes
36:45des retraites avant qu'elle y arrive
36:47donc elle partira probablement à 67 ans
36:49Il ne faut pas raisonner par rapport à ce point
36:51Moi c'est ça qui me gêne
36:53Tout le monde raisonne par rapport à ça
36:55C'est bien commun mais non
36:57parce que les gens voient bien qu'il y a un intérêt pour le pays
36:59et qu'on ne peut pas tenir comme ça
37:01Même vous regardez vous ne raisonnez pas par rapport à vous
37:03Vous savez bien qu'on ne va pas vivre
37:05à 70 ans vous serez encore là
37:07Moi il faudra me faire partir
37:09c'est différent
37:13La France Insoumise ne veut pas
37:15de la fin du droit du sol à Mayotte
37:17qui est réclamée par un grand nombre de maorais
37:19Vous allez voir cet échange en commission
37:21à l'Assemblée Nationale aujourd'hui entre
37:23Estelle Youssoupha et Adrien Taché
37:25ex-macroniste passé à gauche aujourd'hui député LFI
37:27Lui malgré le manque d'eau
37:29l'absence d'électricité
37:31il veut que Mayotte continue à accueillir des Comoriens
37:35Vous souhaitez la fin du droit du sol
37:37pour le département de Mayotte
37:39Vous acceptez ainsi que les enfants
37:41n'aient pas les mêmes droits en fonction de l'endroit où ils naissent
37:43dans la République française et c'est ça monsieur le ministre
37:45qui porte atteinte aux valeurs universelles
37:47C'est en mettant en place des voies de migration légales
37:49vers l'Hexagone et une vraie politique
37:51d'aide au développement pour les Comores
37:53que nous pouvons aborder la question migratoire
37:55Je ne sais pas comment, quels sont
37:57vos critères de richesse
37:59parce que nous on n'a pas d'eau
38:01pas d'électricité, rien à bouffer
38:03et vous trouvez le moyen de justifier
38:05l'immigration clandestine
38:07qui continue aujourd'hui
38:09C'est quand même incroyable
38:11de trouver le luxe à des personnes qui n'ont plus de droits
38:13de dire continuer à accueillir
38:15Je trouve ça
38:17d'une obscénité qui dépasse
38:19les bornes
38:21C'était déjà pénible avant
38:23et là vraiment quand on n'a pas d'eau, pas d'électricité
38:25pas de bouffe, nous dire que le voisin
38:27qui a été épargné par le cyclone est tout à fait
38:29légitime à venir chez nous
38:31là si vous voulez ça devient un dogmatisme
38:33qui dépasse l'entendement
38:35Estelle Youssoupha, formidable
38:37et tout le monde était d'accord d'ailleurs ce soir sur le plateau de l'heure
38:39des pro 2 et je rappelle qu'il y a une nouvelle tempête
38:41qui frappe Mayotte
38:43Elle est magistrale
38:45Oui bien sûr
38:47mais c'est vrai que la discussion avec
38:49la France Insoumise est difficile
38:51parce que toute position est idéologique
38:53en dehors de toute réalité
38:55donc c'est difficile de parler avec des idéologues
38:57Mais il faut se mettre à leur place aussi
38:59c'est très compliqué
39:01Vous avez affaire à des gens qui sont de couleur noire, musulmans
39:03qui demandent la fin de l'immigration et la fin du droit du sol
39:05les maorais, et qui votent pour Marine Le Pen
39:07dans ce qu'on trouve la présidentielle
39:09forcément pour quelqu'un comme Aurélien Taché qui est un idéologue
39:11c'est super dur à avaler
39:13Le coup de gueule d'Alexandre Jardin
39:15l'écrivain part en guerre contre les ZFE
39:17les zones à circulation restreinte
39:19qui vont exclure des centres-villes
39:21des véhicules trop âgés ou des véhicules diesel
39:23qui ne sont pas un minima critère 3
39:25une chasse aux pauvres
39:27dit Alexandre Jardin sur nos trentaines ce soir
39:31C'est l'interdiction des pauvres
39:33dans les centres-villes
39:35et de circulation, vous allez comprendre pourquoi
39:37parce que les ZFE mordent sur les autoroutes
39:39et sur les nationales
39:41donc on ne peut plus sortir si on fait partie des gueux
39:43et ça concerne
39:459 millions de véhicules
39:47donc si vous rajoutez les familles et les couples
39:49je vous laisse imaginer
39:51donc on est dans la folie
39:53il faut faire bloc avec les maires
39:55il y a quelques mairies cinglées
39:57mais la majorité des maires en France subissent
39:59cette loi de maires
40:01cette loi de ségrégation
40:03loi de ségrégation
40:05dans ce combat contre les ZFE
40:07il y a des soutiens politiques
40:09David Lysnard notamment, maire de Cannes
40:11président de l'association des maires de France
40:13qui racontait dans Punchline des situations
40:15débulesques
40:17là j'ai vu une dame qui est dans une ville
40:19elle me dit je ne peux plus aller en centre-ville me faire soigner
40:21et elle n'invente rien
40:23elle n'est pas mytho
40:25j'ai vu une jeune femme qui aide
40:27des personnes à apprendre le français
40:29elle vit en zone urbaine
40:31d'ailleurs mais hors ZFE
40:33elle ne peut plus aller parce qu'il n'y a pas de transport en commun partout
40:35elle ne peut plus aller faire son job associatif
40:37et où c'est plus pervers que tout
40:39c'est que ces voitures-là
40:41perdent toutes leurs valeurs
40:43sur le marché de l'occasion
40:45et on vous dit
40:47vous savez c'est Marie-Antoinette
40:49manger de la brioche, acheter une voiture électrique
40:51une bagnole électrique
40:53c'est au moins 30 000, 35 000 euros
40:55n'acceptez pas l'inacceptable
40:57parce que ce sera pire que la crise des gilets jaunes
40:59voilà ce qu'a dit en conclusion
41:01Alexandre Jardin, dernier extrait
41:03on va sur legeux.fr
41:05on télécharge une lettre
41:07on l'adapte
41:09ou alors on va sur mon compte twitter
41:11ou on peut le télécharger
41:13et on agit
41:15mais ne venez pas gueuler
41:17si dans un an
41:19vous vivez en enfer
41:21c'est-à-dire agissez maintenant
41:23et si Bayrou
41:25ne suspend pas ça demain dans son discours
41:27s'il prend la responsabilité
41:29de lancer une crise sociale
41:31qui sera probablement
41:33aussi violente que les gilets jaunes
41:35ça sera sa responsabilité
41:37et vous ne devez pas
41:39accepter aujourd'hui l'inacceptable
41:43Allez, dernier petit chapitre
41:45LFI contre la fève
41:47de la galette des rois
41:49c'est une histoire qu'a racontée ce soir
41:51dans 100% politique, Gautier Lebret, c'est formidable
41:55J'ai une histoire
41:57absolument extraordinaire à vous raconter
41:59c'est la France insoumise
42:01qui part en guerre contre les fèves
42:03les fèves de la galette des rois
42:05Adrien Clouet, député LFI
42:07pointe du doigt
42:09les catholiques intégristes
42:11autour du maire de Toulouse
42:13qui selon lui mène une croisade avec l'argent public
42:15selon le député LFI
42:17je lis l'article du JDD
42:19les fèves en forme de crèche représentent une évangélisation
42:21forcée
42:23et pourtant Adrien Clouet
42:25était favorable aux abayas à l'école
42:27la France insoumise
42:29et vous avez aussi Agathe Roby
42:31conseillère municipale d'opposition de Toulouse
42:33qui est donc de la France insoumise
42:35aujourd'hui les enfants des écoles de Toulouse ont eu des fèves
42:37représentant une crèche chrétienne dans leur galette
42:39la mairie de Toulouse contrevient aux principes de laïcité
42:41de l'école publique
42:43en agissant ainsi, elle doit s'en excuser
42:45à la mairie de Toulouse
42:47on ne s'en excuse pas
42:49on ne comprend pas cette polémique
42:51on n'est pas d'accord, on est même scandalisé
42:53vous allez entendre
42:55l'adjoint au maire en charge du bien manger
42:57qui était en direct ce soir
42:59faire un tweet, faire du buzz
43:01sur une fève qui a été découverte et mise en scène
43:03Agathe Roby en prenant
43:05tous les santons et le petit Jésus
43:07à la limite on pourrait dire
43:09que c'est un petit dans une couffée
43:11c'est eux qui ont identifié comme ça
43:13faire du buzz à ce moment là
43:15avec tous les problèmes qu'il y a tant sur le plan national
43:17que sur le plan local où on a pas mal de sujets à traiter
43:19pouvoir d'achat, sécurité ou autre
43:21c'est vraiment déplacé
43:23et nous
43:25il n'y a rien à se reprocher
43:27et je n'ai eu aucun retour
43:29à ce jour, j'étais sur les marchés
43:31samedi dimanche de Toulouse
43:33puisque je suis aussi élu au marché
43:35personne m'a fait la remarque, aujourd'hui sur le quartier non plus
43:37Dernier commentaire
43:39celui de Eric Revelle sur ce sujet
43:41qui dépasse les frontières de la bêtise
43:45On va tellement loin dans la bêtise
43:47Mais je me suis longtemps posé la question
43:49de savoir s'il fallait relayer ou pas médiatiquement
43:51ce genre de truc
43:53parce que ça leur fait un tel buzz
43:55le maire adjoint vous dit mais personne n'en a parlé
43:57mais en même temps maintenant je pense que les attaques
43:59sont tellement systématiques qu'il ne faut rien laisser passer
44:01en réalité
44:03donc il faut en parler au risque de faire connaître
44:05le nom de madame Ruby
44:07j'ai déjà oublié son prénom
44:09ça leur fait un buzz mais je crois
44:11Agathe Roby
44:13on lui souhaite une joyeuse épiphanie
44:15et si elle a la fève
44:17qu'elle mette la couronne
44:19parce que c'est la reine elle
44:21Voilà, belle épiphanie en tout cas
44:23à tout le monde, vous avez encore le temps
44:25de manger des galettes de roi
44:27et d'avoir des fèves
44:29Merci à Maud Fournier
44:31à Ladislas Giscard d'Estaing
44:33à Maëva Lamy, à Jade Roger
44:35qui m'ont aidé à préparer cette émission
44:37ils ont tous été précieux
44:39et merci beaucoup à Jean-Luc Lombard
44:41qui réalisait cette émission ce soir
44:43Bye bye, à demain
44:45et dans un instant vous avez rendez-vous avec Maureen Vidal
44:47pour le journal de la nuit

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