Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo
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00:00Le meilleur de l'info, bonsoir, on est ensemble pour environ une heure pour revoir le meilleur des séquences de CNews de cette journée qui a été dense encore une fois.
00:10Et la première séquence qu'on voulait vous montrer, qui a été une séquence très forte, très très forte, c'est à Los Angeles.
00:17Los Angeles qui est en proie aux flammes, vous le savez, 3 morts, 30 000 personnes qui ont été déplacées.
00:23Vous allez voir les images de cette nuit, elles étaient affolantes. Elles ont touché notamment à l'endroit qui s'appelle Pacific Passage.
00:30C'est un endroit où Johnny Hallyday notamment avait sa maison.
00:38Et Ramzi Malouki, dès ce matin, était au bord de ces flammes, juste au bord, qui était attisé par un vent terrible.
00:44C'est la première séquence qu'on a choisie pour vous dans le meilleur de l'info.
00:48C'est un enfer ici, je suis en fait à l'est de Los Angeles.
00:51C'est un autre foyer d'incendie qui s'appelle le Heat and Fire, à côté d'un énorme canyon.
00:56Et ce que vous voyez derrière moi, en fait, ce sont des bourrasques de vent.
00:59Et ce sont ces bourrasques de vent qui peuvent atteindre jusqu'à 140 km heure, qui sont les plus dangereuses.
01:05Car juste derrière cette ville, derrière moi, il y a des flammes.
01:09Et ces flammes peuvent traverser la rue, arriver jusqu'à moi et aux maisons qui se trouvent juste derrière la caméra ici.
01:14Tout le quartier a été évacué, vous le disiez, presque 40 000 personnes.
01:19Il y a 30 000 personnes dans le quartier de Pasadena-Paliza.
01:23Vous voyez la bourrasque de vent qui va entraîner d'autres foyers d'incendie.
01:31La maire de Los Angeles a réquisitionné tous les pompiers, même ceux qui étaient en congé.
01:36Je vous montre ça, c'est une braise qui pourrait arriver s'il y a la moindre bourrasque de vent de mon côté.
01:43Et là, les pompiers vous demandent de partir de cet endroit car ça devient très dangereux.
01:50On ne peut même plus respirer d'ailleurs.
01:55On va longuement parler ce soir de Jean-Marie Le Pen.
01:58Revenir, d'abord, sachez que les obsèques de Jean-Marie Le Pen, ce sera samedi à la Trinité-sur-Mer.
02:03Les images de Liès, place de la République, hier soir ont provoqué beaucoup de débats, beaucoup de réactions.
02:10Ils ont même choqué, on va y revenir.
02:13Mais vous le savez, alors qu'on voit les images des proches de Jean-Marie Le Pen, de sa famille,
02:19qui sont allés lui rendre un dernier hommage ces dernières heures.
02:23Vous le savez, c'est dans l'avion qui l'a ramené de Mayotte que Marine Le Pen a appris la mort de son père.
02:30A Nairobi, précisément, au moment où il y avait une escale technique pour refaire le plein.
02:35Les journalistes ont pu se connecter brièvement à Internet, avoir l'information,
02:40la donner à l'entourage de Marine Le Pen, comme l'a expliqué Alexandre Chauveau, journaliste politique européen.
02:49Quand on atterrit à Nairobi, c'est une escale technique.
02:51Ça veut dire qu'on ne sort pas de l'avion, il y a juste un plein qui est fait dans l'avion et l'équipage change.
02:56Et à ce moment-là, il y a un de mes confrères qui a le réflexe d'allumer ce qu'on appelle un galet Wi-Fi.
03:02C'est un outil qui permet de se connecter au Wi-Fi parce que tout le monde était coupé du réseau.
03:06Et c'est à peu près à 12h45, en clair, 10 minutes avant que l'urgence de l'AFP ne tombe.
03:13On est plusieurs journalistes à l'avant de l'avion, on reçoit cette urgence de l'AFP et là, on se regarde tous.
03:20Le premier réflexe qu'on a, c'est d'aller voir l'attaché de presse de Marine Le Pen qui est juste à côté de nous.
03:25Lui n'est pas au courant, il prend connaissance de l'information, il réalise.
03:30Et assez rapidement, il va se diriger vers l'avant de l'avion où se situent Marine Le Pen et Louis Alliot.
03:36Et on le voit montrer la dépêche AFP sur l'écran du téléphone à Marine Le Pen.
03:42Nous, on la voit de dos. Au début, elle ne réagit pas, elle demande confirmation.
03:48Et assez rapidement, elle va se diriger vers l'avant de l'avion, vers la cabine du pilote
03:52pour vraisemblablement demander du réseau téléphonique, soit de la 4G, soit du réseau pour confirmer l'information
03:57et sans doute appeler ses proches, ses soeurs, ses filles, pour se faire confirmer l'information.
04:02Et ce qui est assez incroyable, c'est qu'ensuite, on va passer 9 heures de vol entre Nairobi et Paris
04:07où personne n'aura de réseau, donc elle ne pourra pas échanger avec ses proches.
04:12Elle n'est évidemment pas auprès de son père.
04:15Bonne mer, bon vent, papa. Le message qu'a publié sur X Marine Le Pen, il est ici.
04:22Un âge vénérable avait pris le guerrier mais nous avait rendu notre père.
04:26La mort est venue nous le reprendre. Beaucoup de gens qui l'aiment l'attendent là-haut.
04:30Beaucoup de gens qui l'aiment le pleurent ici-bas.
04:32Alors c'est vrai qu'hier soir, place de la République, les gens ont fait le contraire.
04:37D'ailleurs, ça s'est passé aussi à Lyon et à Marseille.
04:40On a sabré le champagne, on a fait un apéro pour célébrer la mort de Jean-Marie Le Pen.
04:46On va regarder cette séquence.
04:49Il est où, en enfer ? Il est où, en enfer ?
05:01Bonne année, bonne santé, Jean-Marie est décédée.
05:08Sincèrement, lui, il n'a jamais eu aucune honte quand il s'agissait de torturer des Algériens.
05:12Il ne s'est jamais excusé.
05:13Tu es fier de manifester pour la mort ?
05:15Oui, contre quelqu'un qui a torturé mes ancêtres en Algérie.
05:19Alors ça, ça a été très commenté aujourd'hui sur CNews.
05:23Le premier d'ailleurs à l'avoir commenté, un homme politique, membre du gouvernement,
05:28c'est Sébastien Lecornu qui était l'invité de Sonia Mabrouk ce matin.
05:32Le combat politique, c'est pour les vivants.
05:35Il faut poursuivre le combat politique avec les vivants, mais il faut respecter les morts.
05:39C'est une affaire de dignité, je crois.
05:41C'est quelque chose de même civilisationnel, et Bruno Retailleau a raison de le dire.
05:44Évidemment, Jean-Marie Le Pen a été, vous ne l'avez peut-être pas connu personnellement, un adversaire politique.
05:49Non, j'étais jeune en 2002, c'est un adversaire politique.
05:52Mais une fois de plus, je pense que dans le champ civilisationnel,
05:55en tout cas dans le rapport personnel que j'entretiens, et avec les morts, et à la mort,
05:59il y a une forme de respect qu'il faut avoir.
06:02Les scènes de Liès, je crois, disent quelque chose d'assez dégradant
06:06sur le rapport que les vivants doivent entretenir avec les morts.
06:09Mais une fois de plus, on a ces opinions politiques,
06:11et le combat politique continue avec les vivants.
06:13Ça me semble simple et de bon sens.
06:15Il faut respecter les morts.
06:17Ça a été dit plusieurs fois par les membres du gouvernement,
06:20notamment par la porte-parole du gouvernement.
06:23Autre commentaire, celui de Gilbert Collard, qui est avocat
06:27et qui a été aux côtés de Jean-Marie Le Pen de très nombreuses fois.
06:31On avait toutes les mouvances à gauche, maintenant on a les Dracula rouges.
06:37Ça fait partie d'une nouvelle tendance de la gauche et d'extrême-gauche.
06:43Anna Arendt disait que lorsqu'on ne respecte plus la mort,
06:48on entre dans l'inhumanité.
06:50Je leur donne le soin de réfléchir à cette phrase.
06:55Lorsqu'on ne respecte plus la mort, on entre dans l'inhumanité.
06:59Ce sont de pauvres types dangereux.
07:01Quand on franchit la frontière du respect qu'on doit à un mort,
07:06quel qu'il soit, pendant un temps,
07:08après bien sûr la place est au débat, à la discussion, aux historiens,
07:12c'est qu'on a une approche de l'humanité qui est très inhumaine.
07:17Mathieu Bocoté, dans Face à l'info, a essayé de comprendre lui aussi
07:22cette déshumanisation de Jean-Marie Le Pen par les manifestants de la République
07:28dont parlait il y a un instant Gilbert Collère.
07:31Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'est-ce qui peut pousser des gens dans la rue
07:34à manifester pour la mort d'un homme aussi contestable soit-il.
07:38Ça présuppose qu'on déshumanise intégralement l'adversaire.
07:43La personne qu'on a devant soi, ce n'est plus un adversaire,
07:46ce n'est même plus un ennemi, c'est un ennemi du genre humain,
07:49il est extérieur à l'humanité.
07:51Donc il faut se représenter l'adversaire comme un monstre,
07:54il faut se représenter l'adversaire comme n'ayant aucune part humaine légitime en lui.
07:59Et vous noterez la manière dont on parlait de Jean-Marie Le Pen,
08:02dans l'esprit de ceux qui le maudissaient, il était raciste, xénophobe, transphobe,
08:06homophobe, tortionnaire, fasciste, quasi-nazi, pourquoi pas.
08:10Il n'y avait pas le début, il n'y avait pas une parcelle de sa peau,
08:13il n'y avait pas un centimètre carré de sa peau
08:15qui relevait de l'humanité ordinaire, de la commune-humanité.
08:18C'était intégralement un monstre, c'était un diable,
08:21et pour cela, ça nous autorise, si on est devant un diable,
08:24ça nous autorise justement à être dans une logique de combat contre le diable
08:27et ceux qui sont fascinés par lui, de combat contre l'exorcisme.
08:30Il aura possédé des esprits, ceux qui sont possédés par l'esprit du diable
08:34doivent être combattus également.
08:36Qui sont ceux qui étaient place de la République hier soir ?
08:40Quel est le profil sociologique de ceux qui ont sabré le champagne
08:44pour fêter la mort de Jean-Marie Le Pen ?
08:46Vous allez entendre le journaliste Redouane Couac
08:49qui était en visio chez Jean-Marc Morandini
08:51et qui était hier soir, qui a posé des questions,
08:53qui a interrogé les manifestants.
08:56Si on devait définir la sociologie des manifestants,
08:59il y avait à la fois des banlieusins, des gens qui étaient venus
09:01de toute la banlieue parisienne, qui manifestaient.
09:03Ces personnes me parlaient de l'Algérie.
09:05On avait toute la jeunesse bourgeoise de l'Ouest parisien
09:08qui, elle, me parlait de victoire de la gauche, de fascisme,
09:11de choses que ces personnes ne maîtrisaient pas vraiment
09:14quand on discutait avec elles en réalité.
09:17Mais il y avait des gens qui avaient une haine viscérale
09:21pour Jean-Marie Le Pen.
09:22On a même pu entendre des slogans du type
09:24« Marine, tu seras la prochaine »,
09:26« Marion, tu seras la prochaine ».
09:28C'était des gens qui étaient totalement nourris par la haine.
09:31Et lorsque je faisais échanger avec eux,
09:33aucun n'avait d'éprouver ni de sentiment de honte
09:36ni de haine à venir manifester et à fêter la mort d'un homme.
09:39Et alors, il y avait tout.
09:41Vous avez entendu, il y a des appels aux meurtres
09:42contre Jordan Bardella, contre Marine Le Pen,
09:44contre Marion Maréchal.
09:46La gauche, LFI, a soutenu ceux qui ont manifesté.
09:50Pas de problème pour Mathilde Panot.
09:53Je ne suis pas choqué, a-t-elle dit.
09:55Non, ça ne me choque pas.
09:57Et je trouve que ceux qui sont choqués
09:59par ce qui s'est passé hier,
10:01d'une jeunesse qui continue d'emmerder le Front National,
10:04sont charlies le matin, dans un esprit charlie,
10:08et puis le soir sont choqués que des gens puissent faire une blague
10:12ou des rassemblements symboliques
10:14sur la mort d'un dirigeant d'extrême droite.
10:17Rien ne justifie.
10:18Ça a été, je le rappelle, un tortionnaire en Algérie
10:20qui a insulté à la fois les personnes de confession juive,
10:24de confession musulmane,
10:26qui a été multi-condamné pour haine raciale
10:28et pour incitation aux meurtres contre les personnes roms,
10:32qui, je le rappelle aussi, a parlé de lépreux
10:36en parlant des personnes qui vivent avec le sida.
10:39Alors Vincent Herouet a eu ses mots,
10:42il a comparé LFI, Mathilde Panot, etc.,
10:45aux tricoteuses de la Révolution française.
10:47Je ne sais pas si vous savez ce que sont les tricoteuses
10:49de la Révolution française.
10:50Elles étaient décrites par Chateaubriand.
10:51Elles étaient installées au pied de l'échafaud
10:53et puis pendant qu'elles faisaient leur tricot,
10:55elles comptaient les têtes qui tombaient sous la guillotine.
10:58Vincent Herouet.
11:00C'est une vision très traditionnelle des choses.
11:02Effectivement, on doit le respect aux morts
11:04et la vérité aux vivants.
11:06Mais ce qu'on a vu hier,
11:08c'est les tricoteuses au pied de l'échafaud.
11:12Bien qu'il y ait une différence,
11:14c'est-à-dire que les foules qui lynchent
11:18et qui jouissent du spectacle de la mort de l'ennemi,
11:22elles l'ont vaincu.
11:24Alors là, Jean-Marie Le Pen n'a pas été vaincu par ces gendarmes.
11:28Il a fait une immense carrière politique, 96 ans,
11:31il est mort de sa belle mort,
11:33après avoir passé 34 ans au Parlement européen,
11:35après avoir été à multiples reprises condamné,
11:38après avoir fondé une dynastie politique.
11:40Il a eu une vie comme il la voulait.
11:44En tout cas, sur les combats politiques,
11:47sur les dérapages, sur les procès,
11:49on peut attaquer Jean-Marie Le Pen,
11:51mais danser sur un cadavre.
11:53Laurent Giacobelli, du RN,
11:55parlait ce matin chez Jean-Marc Morandini
11:57de la gauche de la haine.
12:00Clairement, l'image qu'on a vue hier,
12:02c'est l'image de cette gauche qui n'a plus de repères,
12:04qui n'a plus de valeur.
12:05D'abord, cette gauche qui s'est construite simplement en disant
12:07j'existe parce que je suis contre Jean-Marie Le Pen.
12:09C'est-à-dire qu'elle a fait de cette haine de Jean-Marie Le Pen,
12:12finalement, sa seule assise idéologique.
12:14Et puis aujourd'hui, cette gauche qui dit
12:16je veux lutter contre l'antisémitisme,
12:18je veux lutter contre le fascisme,
12:19mais ce sont les fascistes d'aujourd'hui,
12:21ce sont les antisémites d'aujourd'hui.
12:23Vouloir la mort de son adversaire politique,
12:25ça s'appelle le fascisme, ça ne s'appelle pas la démocratie.
12:28Ces mêmes gens, aujourd'hui, soutiennent la France insoumise,
12:31qui est clairement, à travers certaines de ses figures, antisémite.
12:34Ces gens-là n'ont pas de repères, ils ne comprennent pas ce qu'ils disent,
12:37ils sont simplement alimentés par la haine.
12:39Voilà, Laurent Jacobelli qui faisait référence à la lutte contre l'antisémitisme,
12:44ce qui ne serait plus un combat de gauche pour des raisons électoralistes.
12:48En revanche, la lutte contre l'antisémitisme,
12:50c'est un combat que certains juifs disent retrouver dans les propos du RN.
12:56On va en écouter quelques-uns.
12:58Alors, pas du FN de Jean-Marie Le Pen, mais bien du RN d'aujourd'hui.
13:02Deux réactions là-dessus.
13:03D'abord celle de David Xavier Weiss, qui était chez Jean-Marc Morandini ce matin.
13:08Je n'éprouve aucune peine, bien sûr.
13:10Je n'éprouve aucune joie non plus.
13:12D'ailleurs, pour deux raisons, aucune joie,
13:14parce que je ne me réjouis pas de la mort d'un homme,
13:16même s'il était un opposant politique,
13:18et même s'il était antisémite, condamné pour antisémitisme,
13:20étant moi-même juif, vous imaginez bien que je n'ai aucune sympathie pour Jean-Marie Le Pen.
13:24Ça ne veut pas dire que, et moi je fais le distinguo entre le RN, le FN,
13:29Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen.
13:31C'est quatre choses très différentes.
13:33Je tiens quand même à dire les choses parce qu'on voit bien l'amalgame.
13:37Évidemment, tous les juifs ne votent pas RN, bien entendu.
13:41Mais encore une fois, l'antisémitisme, qui était collé au nom de Le Pen,
13:45a totalement changé.
13:47La réaction d'Éric Nolot et de Sarah Salmane,
13:50qui étaient tous les deux ce matin dans leur dépôt.
13:54Quand j'avais 20 ans, je parle de ma génération,
13:56quand on entendait le nom de Jean-Marie Le Pen,
13:58c'était immédiatement synonyme d'antisémitisme.
14:01Comment se fait-il qu'aujourd'hui, une majorité de la communauté juive
14:06vote pour Le Pen ou pour Zemmour ?
14:08Comment se fait-il que l'héritier politique le plus direct de Jean-Marie Le Pen
14:12soit quelqu'un de confession juive ?
14:14Je parle d'Éric Zemmour.
14:15Moi, je les invite à penser ça,
14:17plutôt que d'être dans ce réflexe pavlovien de danser sur un cadavre.
14:20Les personnes de confession juive savent très bien ce que Jean-Marie Le Pen a dit,
14:23et le détail de l'histoire, je vais vous dire, c'est ce que je retiens.
14:27Oui, mais c'est ce que je retiens aussi.
14:30Oui, c'est ce que je retiens.
14:31Mais de dire que les personnes de confession juive
14:34votent quasi-automatiquement pour M. Zemmour ou Mme Le Pen,
14:37vous avez dit une majorité, ça reste à vérifier.
14:40Et puis, vous le savez, Serge Glorsfeld,
14:43qui était un chasseur de nazis,
14:45a été un ennemi politique de Jean-Marie Le Pen.
14:47Son fils, aujourd'hui, remercie Marine Le Pen d'avoir transformé son parti
14:52en un parti qui soutient les Français juifs.
14:54Arnaud Glorsfeld ne se cache pas derrière son petit doigt.
14:57Il était ce matin dans la matinale de CNews.
14:59Aujourd'hui, je suis reconnaissant à Marine Le Pen
15:02d'avoir transformé un parti qui soufflait sur les braises
15:06de l'antisémitisme et du négationnisme
15:09pour en faire un parti de masse, populiste ou populaire,
15:13selon le point de vue que l'on a,
15:15et qui prend la défense de la communauté juive contre l'islamisme radical
15:20et qui comprend les difficultés d'Israël à se défendre dans un univers hostile.
15:26Et quand j'ai appris la mort de Jean-Marie Le Pen,
15:29j'ai ressenti de la peine pour Marine Le Pen,
15:31parce que moi aussi, je crains de perdre,
15:34le jour le plus lointain possible,
15:36mes parents auxquels je tiens tant.
15:38Jean-Marie Le Pen, condamnée pour ses propos sur les chambres à gaz.
15:42Vous nous dites que la grande différence entre Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen,
15:46c'est que Marine Le Pen n'est pas antisémite.
15:49Non, Marine Le Pen n'est pas antisémite.
15:51Elle n'a jamais tenu de propos antisémites.
15:54Et aujourd'hui, elle prend la défense des Juifs dans un univers qui est hostile.
16:00La France n'est pas un pays antisémite,
16:02mais l'extrême-gauche est antisémite
16:04et les islamismes radicaux sont antisémites.
16:09Alors, Désir, il y avait ceux qui saluaient un visionnaire
16:14qui avait prédit très tôt ce qui allait se passer,
16:16les vagues migratoires incontrôlables,
16:18un changement de culture,
16:20mais un visionnaire décrédibilisé et haï par ces coups d'éclats, ces dérapages.
16:26C'est ce que résumait ce matin dans son édito Pascal Praud.
16:29Hier, Gilbert Collard parlait de prophètes et de prophéties.
16:33Il est en tout cas le seul, toute obédience politique réunie,
16:37le seul à avoir perçu le danger de l'islam
16:40quand cette religion devient majoritaire
16:42et qu'elle impose un mode de vie
16:44dont le voile illustre l'étendard de la soumission.
16:47Il a dit qu'en personne ne le disait encore
16:49que l'islam changerait le visage de notre pays,
16:52que cette religion, importée sur le sol de France,
16:55créait de nouvelles habitudes, de penser, de s'habiller,
16:59de prier, de parler, de dîner, etc.
17:02Qu'une autre France naîtrait,
17:04qu'un danger de séparatisme existait,
17:07forcé de reconnaître qu'il avait vu juste.
17:09Le paradoxe, mais aussi le drame,
17:11est qu'il a fait reculer la cause
17:13qu'il servait par des déclarations scandaleuses
17:15dont le détail est la plus signifiante.
17:17Parmi les déclarations scandaleuses
17:19dont parlait Pascal Praud,
17:21ou des provocations, si vous voulez,
17:23il y a la question de son épitaphe, par exemple.
17:25Dans un entretien, on lui demandait
17:27ce qu'il voudrait sur sa tombe
17:29et par un goût de la provoque,
17:31il a fait référence au chef des phalangistes espagnols,
17:34l'archive ressuscitée ce matin dans leur dépôt.
17:36J'y ai pensé d'ailleurs,
17:38comme je serai probablement dans le petit cimetière
17:40de la Trinité-sur-Mer,
17:42dans mon caveau de famille,
17:45j'y ai pensé simplement,
17:49fait comme José Antonio,
17:51une plaque de marbre avec Jean-Marie.
17:55Puisque je serai dans la tombe d'Hélepène,
17:57il n'y a pas besoin de dire mon nom,
17:59simplement mon prénom.
18:03Alors il cite José Antonio,
18:05en fait c'est José Antonio Primo de Rivera,
18:07qui est...
18:09Le fondateur de la phalange espagnole.
18:11Voilà, et qui lui est enterré
18:13uniquement avec son prénom, de la même manière.
18:15Qui a eu une vie posthume un peu compliquée,
18:19puisqu'il vient d'être déterré
18:21de l'hospitalité de Los Caídos.
18:23Et qui a été assassiné, je vous rappelle,
18:25dans sa prison par les Républicains.
18:27C'est un crime qui pèse sur la gauche espagnole.
18:29Bien sûr.
18:31Et qu'elle a du mal d'ailleurs
18:33à se pardonner à elle-même.
18:35Mais c'est plutôt ce José Antonio, c'est un homme...
18:37José Antonio, il était jeune...
18:39Il était jeune, mais il était quand même un fasciste.
18:41Ah oui, oui, c'est le créateur de la phalange espagnole, oui.
18:43Alors Jean-Marie Le Pen a fait disparaître,
18:45a souvent fait disparaître
18:47son message derrière les coups d'éclat,
18:49les scandales et les procès.
18:51C'en est-il rendu compte, là qu'il fait
18:53à Dessins le commentaire ce matin, d'Éric Nelot ?
18:55Ces provocations ont fait
18:57à la fois sa fortune médiatique
18:59et son infortune politique.
19:01C'est-à-dire qu'il occupait le devant de la scène
19:03toujours avec un nouveau scandale,
19:05mais ça a créé autour de lui
19:07des gens qui auraient pu se retrouver en lui,
19:09qui auraient pu s'en éloigner,
19:11parce qu'on ne pouvait absolument pas
19:13se rallier, le point de détail,
19:15sur les malades du sida.
19:17Il y a une collection de déclarations.
19:19Il fallait pour les autres se déterminer.
19:21Dernier commentaire pour Arnaud Klarsfeld
19:23qui réclamait fortement ce matin,
19:25dans la matinale de Seigneuse,
19:27qu'il n'y ait pas d'hommage national
19:29pour Jean-Marie Le Pen.
19:31C'est un hommage familial,
19:33mais certainement pas un hommage républicain.
19:35Je crois que son antisémitisme
19:37virulent et son négationnisme
19:39l'a déconsidéré
19:41pour un hommage républicain.
19:43Il avait des côtés clairs
19:45et des côtés obscurs.
19:47Il a mis en avant
19:49le danger de l'islamisme radical,
19:51mais en même temps
19:53il a généralisé
19:55sur toute une partie de la population
19:57musulmane.
19:59Il était cultivé,
20:01mais parfois il était insultant.
20:03Il était héroïque puisqu'il s'est engagé
20:05en Indochine
20:07et il s'est engagé en Algérie.
20:09Mais selon beaucoup de témoignages,
20:11il y a eu aussi beaucoup de cruauté.
20:13Donc un hommage familial,
20:15oui, c'est évident.
20:17Un hommage de la République, non.
20:19Alors aujourd'hui sur Seigneuse,
20:21on s'est interrogé sur qui étaient
20:23les héritiers et les héritières
20:25de Jean-Marie Le Pen.
20:27Trois noms arrivent bien entendu en tête.
20:29Il y a Marine Le Pen, il y a Marion Maréchal
20:31et celui d'Éric Zemmour.
20:33Je crois que
20:35celle à qui
20:37Jean-Marie Le Pen
20:39a passé le flambeau,
20:41c'est Marine.
20:43D'un point de vue historique,
20:45c'est indiscutable.
20:47C'est lui qui l'a fait élire
20:49contre Bruno Gollnisch.
20:51C'est lui qui l'a formé.
20:53C'est lui qui l'a mis en place.
20:55C'est lui qui l'a aidé.
20:57Donc l'héritière
20:59historique,
21:01c'est bien évidemment
21:03Marine Le Pen.
21:05Maintenant que Marion
21:07se sent investie également
21:09par un signe familial,
21:11c'est son droit.
21:13Mais du point de vue de ce que j'ai vécu moi,
21:15il est clair que
21:17c'est Marine
21:19qui continue la mission
21:21donnée par Jean-Marie.
21:23C'est clair.
21:25En revanche, Éric Nolot lui estime
21:27que l'héritier direct, c'est Éric Zemmour.
21:29Éric Nolot,
21:31qui demandait aux manifestants,
21:33à ceux qui ont participé à l'apéro
21:35de la République hier soir, de réfléchir
21:37quelques minutes.
21:39On n'est pas dans une circonstance historique exceptionnelle.
21:41On est dans la mort d'un homme,
21:43quoi qu'on en pense, qui a marqué l'histoire politique française.
21:45Après, il y a ceux qui dansent
21:47et ceux qui pensent.
21:49Moi, tous ces gens de la République, je les invite à penser
21:51le fait suivant. On parle beaucoup du point de détail
21:53et d'autres déclarations scandaleuses
21:55de Jean-Marie Le Pen. Moi, je voudrais leur demander
21:57de penser la chose suivante. Comment se fait-il
21:59que moi, quand j'avais 20 ans, je parle de ma génération,
22:01quand on entendait le nom de Jean-Marie Le Pen,
22:03c'était immédiatement synonyme
22:05d'antisémitisme ?
22:07Comment se fait-il qu'aujourd'hui,
22:09une majorité de la communauté
22:11juive vote pour Le Pen
22:13ou pour Zemmour ? Comment se fait-il
22:15que l'héritier politique le plus direct
22:17de Jean-Marie Le Pen soit quelqu'un de confession
22:19juive ? Je parle d'Éric Zemmour.
22:21Moi, je les invite à penser ça, plutôt que d'être
22:23dans ce réflexe pavlovien de danser
22:25sur un cadavre.
22:27Le voile
22:29islamique. Bruno Rotailleau
22:31veut l'interdire dans les universités
22:33et pour les accompagnatrices
22:35des sorties scolaires. Et d'après
22:37le sondage CNews que nous
22:39venons de réaliser, vous êtes 78%
22:41à penser qu'effectivement,
22:43il faut le faire.
22:45Éric Tegner commande ce sondage. Il était ce soir
22:47dans 100% politique.
22:49Bruno Rotailleau a complètement raison quand il
22:51dit que l'activité extrascolaire,
22:53c'est l'école hors les murs.
22:55Finalement, ça rentre déjà
22:57dans le cadre de la loi qui est censée interdire.
22:59Là-dessus, il a raison. Et ça rentre
23:01aussi dans le cadre d'une progression du port du voile
23:03depuis des années.
23:05Forcément, l'éducation à ces jeunes a un impact.
23:07Il y a eu une étude de l'INED qui a été faite.
23:09Il y en a assez peu. La dernière, c'était
23:112020, qui montrait qu'en 2009,
23:13il y avait 18%
23:15des femmes qui étaient âgées entre 18
23:17et 50 ans qui portaient le voile. On a
23:19progressé à 28%
23:21en 2020. On a vu également
23:23que c'est à 42%
23:25en ce moment pour les femmes qui sont en couple.
23:27C'est extrêmement important. Il y a une conquête
23:29islamique sur le territoire français en raison
23:31du voile. La question
23:33de l'université, dans le fond, c'est celle qui est la plus
23:35polémique, qui est posée de la part de Bruno
23:37Rotailleau. Il a raison de la poser
23:39parce qu'on voit très bien en ce moment à quel point
23:41l'université est devenue un champ politique.
23:43On le voit depuis le 7 octobre. On le voit
23:45comment aussi. Lorsqu'ils font
23:47une partie de minorités comme à Sciences Po,
23:49ils prennent le lead. Ils ont cette capacité à le faire.
23:51La vraie question, c'est la laïcité.
23:53Est-ce que ça a encore un sens ? Qu'est-ce que ça
23:55signifie dans ce pays, la laïcité ? C'est l'avocat
23:57Bernard Haddad, dans 180
23:59minutes, qui rappelait que depuis
24:01l'affaire du voile de Creil,
24:03nous avons du mal, tout simplement du mal
24:05à faire appliquer ce principe de laïcité.
24:07Depuis l'affaire
24:09de Creil 1989,
24:11on a des problèmes à faire
24:13appliquer cette loi de la laïcité
24:15parce que la laïcité
24:17n'est pas à géométrie variable.
24:19Tant que certains, notamment
24:21à gauche, considéreront
24:23qu'il y a une laïcité
24:25à géométrie variable, on n'y arrivera
24:27pas. Il faut imposer la laïcité
24:29que ce soit dans l'espace public, dans les
24:31lieux publics. C'est le socle
24:33et le ciment
24:35d'un minimum
24:37de respect des religions
24:39dans la cité. Ça ne veut pas dire que la laïcité
24:41est contre les religions. C'est tout simplement
24:43que les religions doivent s'effacer
24:45dans l'espace public.
24:47Je voudrais vous lire une réaction à gauche.
24:49Bruno Retailleau veut interdire aux femmes
24:51musulmanes de faire des études supérieures.
24:53C'est un
24:55élu LFI qui a fait ce
24:57message sur X.
24:59Une simplification, évidemment, puisque
25:01c'est une simplification, qui a beaucoup
25:03agacé Sabrina Medjeber
25:05aujourd'hui.
25:07Bruno Retailleau n'a absolument
25:09jamais interdit à qui que ce soit
25:11d'entrer à l'université et de
25:13faire des études supérieures. Ça, c'est une évidence.
25:15Il ne stigmatise pas non
25:17plus les femmes
25:19musulmanes, parce que cette
25:21rhétorique, cette dialectique permanente
25:23de victimisation qui ramène
25:25de fait à cette variabilité
25:27islamiste qu'est l'islamophobie,
25:29c'est-à-dire le dispositif qu'utilisent
25:31les frères musulmans pour empêcher
25:33toute critique de l'islam qui, je le rappelle,
25:35est légale dans notre pays. Nous avons le droit
25:37de critiquer les religions et parfaitement
25:39encore une fois instiller dans ce tweet
25:41nos éabondes. Et lorsqu'il parle
25:43de surcroît des talibans, c'est
25:45juste une vaste blague. Depuis
25:47quand la France insoumise soutient les
25:49femmes qui sont oppressées, c'est-à-dire
25:51qui subissent un féminicide
25:53non sanglant en Afghanistan
25:55où elles sont même interdites d'ouvrir les fenêtres.
25:57Il y a une taquendoïste,
25:59Marzié Amidi,
26:01qui vit ici en France, qui est sous protection
26:03policière, parce qu'elle critique
26:05précisément les talibans. Jamais nous n'avons
26:07eu un tweet de M. Antoine Léaumont à soutenir,
26:09ni lui, ni ses députés
26:11de la France insoumise, ni lui-même
26:13en personne. Donc M. Antoine Léaumont,
26:15ses leçons de républicanisme,
26:17ses leçons de laïcité, ses leçons
26:19d'intégration républicaine, il devrait
26:21les revoir. Personne ne stigmatise les femmes
26:23musulmanes, personne ne stigmatise,
26:25n'interdit aux femmes musulmanes d'aller à l'école
26:27et encore moins à l'école de
26:29l'enseignement supérieur.
26:31Voilà, Sabrina Medjeber
26:33tout à l'heure sur l'antenne de CNews,
26:35on va continuer dans un instant à parler de la police,
26:37des propos de Bruno Retailleau qui sera inflexible
26:39contre ceux, et les élus en particulier,
26:41qui attaquent les policiers,
26:43ils pensent à les filles évidemment,
26:45et puis on reverra les images
26:47de l'hommage à la policière Clarissa
26:49Jean-Philippe, abattue
26:51il y a 10 ans, dans un
26:53raid terroriste mortel. On y revient
26:55dans un instant.
26:59La suite du Meilleur de l'Info,
27:01la journée, vous le savez, a été marquée par
27:03un nouvel hommage
27:05aux victimes du terrorisme, à une
27:07victime du terrorisme, la policière
27:09Clarissa Jean-Philippe, 26 ans,
27:11abattue dans la rue à Montrouge,
27:13hommage que vous avez pu suivre
27:15en direct sur CNews, commentaire
27:17de Jean-Marc Marandini.
27:19Ce jour-là, cette policière de 26 ans
27:21est appelée à 7h20 pour un banal
27:23accident de la route, elle s'y rend
27:25avec son binôme pour gérer
27:27la sécurité, où a lieu l'accrochage
27:29et puis soudain un homme vêtu d'un manteau noir
27:31à capuche et d'un gilet pare-balles
27:33fait irruption, il vise
27:35la jeune policière et lui tire
27:37dans le dos une balle de Kalachnikov,
27:39transperce le corps de
27:41Clarissa Jean-Philippe et elle s'effondre
27:43à 8h04.
27:45On va regarder ces
27:47images de l'hommage qu'elle a rendu.
28:03...
28:18Charlie Hebdo, c'était
28:20il y a 10 ans, 8
28:22journalistes de la rédaction
28:24sont morts, avec abus,
28:26Charles notamment, Tignous,
28:28Wolinski et puis
28:30ici c'est la photo de Ahmed
28:32Merhabet, c'était un policier,
28:34il y a eu 3 policiers qui sont morts
28:36dans la virée sanglante
28:38des terroristes et Jean-Christophe Couvy
28:40qui était sur ce plateau leur a rendu hommage aujourd'hui.
28:42Ces 3 policiers,
28:44c'est les 3 meilleures versions de la police qu'on peut avoir en fait,
28:46c'est-à-dire qu'il y avait un policier du quotidien,
28:48c'était Ahmed Merhabet, qui va sur une intervention
28:50parce qu'en fait quand on reçoit des messages radio
28:52on nous dit voilà, là il y a
28:54utilisation d'armes, dirigez-vous
28:56telle rue, tel endroit, on ne sait pas trop ce qui se passe,
28:58il y a des témoins qui appellent, vous arrivez
29:00avec les moyens du bord.
29:02Police secours, c'est Merhabet.
29:04Et donc vous arrivez sur place
29:06et vous n'êtes pas équipé. Alors en face
29:08ils avaient des calèches Nikoff, des gilets pare-balles,
29:10enfin on a vu tous les images. Deuxième,
29:12effectivement il y avait Franck,
29:14lui c'était vraiment
29:16le garde du corps, donc rempart vraiment de son corps
29:18tous les jours, parce que des personnes
29:20étaient ciblées par des islamistes
29:22et puis malheureusement,
29:24Clarissa Jean-Philippe, qui elle, n'a même pas vu la mort arriver
29:26puisque la personne l'a tirée
29:28dans le dos, tout simplement parce qu'elle était
29:30ciblée police, c'était la police municipale.
29:32Ça appelle aussi, ça fait écho à ce qu'on dit aujourd'hui,
29:34est-ce que les policiers municipaux doivent être armés ou pas ?
29:36Depuis 2015, et malheureusement,
29:38moi je dis oui, parce qu'aujourd'hui
29:40un terroriste ne fait pas la différence entre un policier
29:42municipal ou un policier national
29:44ou un gendarme.
29:46Karim Zribi a répondu, plutôt
29:48prolonger cette idée qu'il fallait
29:50protéger davantage les policiers
29:52municipaux et que cette
29:54eurie terroriste de masse qui aboutissait
29:56aussi à la mort de policiers
29:58municipaux avait provoqué quand même
30:00une prise de conscience chez les élus locaux.
30:02Karim Zribi.
30:04Même sur la police municipale,
30:06après ces événements-là, il y a des maires qui se sont dit
30:08si on met en place une police municipale, il faut aller jusqu'au bout.
30:10Il ne faut pas faire les choses à moitié.
30:12Or, on mettait trop souvent des gens en tenue
30:14donc sur la voie publique, sans armes.
30:16Donc il y en a qui le font encore.
30:18Moi j'estime que c'est de l'irresponsabilité aujourd'hui.
30:20Parce qu'on parle de terrorisme,
30:22on peut parler de trafiquants de drogue, on peut parler
30:24de fous furieux.
30:28Si on décide de mettre
30:30de l'uniforme sur la voie publique en tant qu'élu
30:32premier magistrat, il faut aller jusqu'au bout.
30:34Il faut les former et il faut les doter d'armes.
30:36On reparlera de la police
30:38tout à l'heure avec les propos très forts
30:40de Bruno Retaillé pour les
30:42défendre, ces policiers notamment, contre les propos
30:44des élus. Mais
30:46dix ans après Charlie, tout le monde
30:48n'est pas Charlie.
30:50On semble être de moins en moins Charlie
30:52et même des gens qui appartenaient
30:54à l'époque à la rédaction de
30:56Charlie Hebdo trouvaient
30:58et vous allez entendre
31:00les propos d'un certain Aurélien Bélanger
31:02trouvaient que
31:04Charlie Hebdo
31:06allait trop loin. Et vous allez l'entendre,
31:08il dégomme complètement cette rédaction
31:10de Charlie. C'était sur le plateau de France 5
31:12hier soir. Il n'y a pas
31:14beaucoup de réaction.
31:16Cette tragédie nous a un peu
31:18obscurci les yeux sur plein de choses
31:20On savait en plus, et c'est toute la question
31:22et c'est pour ça que cette affaire est compliquée, on savait qu'il y avait quelque chose
31:24qui n'allait pas avec Charlie. On savait
31:26qu'avec la ligne Philippe Vall qui était partie
31:28de Charlie à l'époque, il y a eu des relents un peu
31:30islamophobes. On sait que la publication des caricatures
31:32obéissait à une dynamique compliquée
31:34qui était, à défaut d'être directement islamophobe,
31:36était une façon de montrer une sorte
31:38de supériorité de l'Occident parce que nous, l'Occident,
31:40nous avions l'ironie.
31:42Propos délirants, limites complotistes selon
31:44Eric Nelot ce matin dans l'heure des propos.
31:46Quelle bêtise d'argumentation.
31:48Là, il double la thèse de son livre.
31:50La thèse de son livre étant que la création
31:52du printemps républicain, en effet, était
31:54une entreprise strictement islamophobe.
31:56Là, on est vraiment dans le délire
31:58complotiste, c'est-à-dire que Charlie est l'instrument
32:00de la domination occidentale.
32:02Moi, je ne veux pas jouer
32:04les censeurs, je dis juste que ce genre
32:06de propos se multiplie dans une
32:08certaine émission qui commence à poser problème.
32:10On va poursuivre ce chapitre
32:12en écoutant le ministre de la Défense.
32:14Dix ans après Charlie,
32:16après le Bataclan, le djihadisme
32:18est encore là,
32:20est encore prêt à frapper.
32:22C'est ce qu'a dit le ministre de la Défense ce matin
32:24en parlant de cellules
32:26particulièrement préoccupantes qui se recomposaient.
32:28Aujourd'hui,
32:30on a une mouvance djihadiste qui est en train de
32:32muter et dont les canaux numériques, d'ailleurs,
32:34sont en train de la réorganiser. On a une plaque
32:36africaine sur le Sahel avec différents
32:38groupes. D'ailleurs, tous ne sont pas liés à l'État islamique.
32:40Il y a aussi des branches, évidemment,
32:42une plaque sur l'Afrique de l'Est,
32:44une plaque sur le Proche et le Moyen-Orient
32:46et de manière beaucoup plus significative
32:48et de manière, je le crois, beaucoup plus
32:50préoccupante, des réseaux
32:52russophones qui partent
32:54globalement de l'Iran,
32:56toute la branche du Haut Khorassan
32:58et qui va d'ailleurs jusqu'aux Philippines.
33:00On a une branche de l'État islamique qui est en train de se
33:02réorganiser, qui est beaucoup plus déconcentrée
33:04qu'avant. Avant, il y avait quelque chose de très central
33:06avec Daesh, lorsque notamment le califat
33:08existait en Syrie et en Irak
33:10et désormais, on voit des cellules
33:12se réorganiser d'ici
33:14en Turquie, d'ici d'ailleurs en Iran
33:16et qui, objectivement, sont particulièrement
33:18préoccupantes. Alors, la menace de l'État
33:20islamique revient-elle
33:22sous les yeux ?
33:24Vous avez vu que notre diplôme ici
33:26s'est précipité en Syrie pour rencontrer
33:28les maîtres de Damas qui ont renversé
33:30Bachar el-Assad, mais qui sont des anciens
33:32de Daesh et on sait très bien
33:34puisqu'on a l'exemple sous les yeux
33:36de ce qui s'est passé en Afghanistan
33:38lorsque les talibans sont arrivés,
33:40il y a eu de l'ouverture et puis ensuite
33:42on a appliqué la charia et
33:44la condition des femmes là-bas est absolument
33:46abominable. Je vous propose d'écouter
33:48cet échange, c'était dans Midi News,
33:50il y avait Elisabeth Lévy, Kevin Bossuet
33:52et Sonia Mabrouk.
33:54L'Afghanistan, c'est quand même le bon exemple. Je me souviens
33:56qu'en 2021, lorsque les talibans ont pris le pouvoir,
33:58on nous a dit, mais les talibans
34:00ont changé.
34:02Regardez un petit peu
34:04la situation des femmes aujourd'hui.
34:06Elles ont été évincées du marché de l'emploi.
34:08Elles ont été évincées des écoles. Elles ont été évincées
34:10des universités.
34:12Elles ne peuvent plus prononcer
34:14des mots en public.
34:16Est-ce qu'un seul Afghan s'est battu ?
34:18Est-ce qu'un seul Afghan s'est battu pour que les talibans
34:20n'arrivent pas à croire ?
34:22Ce que vous ne voulez pas comprendre, c'est que nous ne sommes pas
34:24les deus ex machina de la planète.
34:26Là, je suis d'accord avec vous.
34:28Malheureusement, on discute
34:30de la Syrie comme si on avait le choix.
34:32Moi j'ai posé la question ce matin.
34:34Oui, certains ont battu.
34:36Non, ils n'ont pas pris les armes. Est-ce que quelqu'un a pris les armes ?
34:38Non, non.
34:40Je n'exagère pas.
34:42Est-ce que quelqu'un a pris les armes ?
34:44Est-ce que c'est pas vous, témoin ?
34:46Je vous donne l'exemple
34:48d'un pays que je connais, la Tunisie.
34:50Quand les islamistes sont arrivés au pouvoir,
34:52la société civile, comme on l'appelle, mais qui existe vraiment
34:54dans ce pays, avec des femmes et des hommes,
34:56se sont battus sur le plan politique
34:58pour qu'il y ait une alternance.
35:00Et ça s'est passé.
35:02C'est le pouvoir par les armes.
35:04Je dis simplement que les démocrates afghans,
35:06qui existent certainement, ne se sont pas battus.
35:08C'est tout.
35:10On va reparler de la police.
35:12Bruno Rotailleau était l'invité
35:14du syndicat Alliance.
35:16Il a été d'une grande fermeté,
35:18même d'une très grande fermeté, contre les élus
35:20qui s'en prendraient aux forces de l'ordre.
35:22Il visait LFI. Bruno Rotailleau
35:24indiquait donc sa fermeté.
35:26Vous allez l'entendre.
35:28Je pense toujours que l'honneur
35:30de la police doit être
35:32défendu. Et que les élus
35:34qui salissent cet honneur
35:36déshonorent
35:38leur écharpe tricolore.
35:40Et je ne leur passerai rien, comme je l'ai déjà montré
35:42au cours de ces dernières semaines.
35:44Systématiquement,
35:46quand ils mettront une cible
35:48dans le dos de nos forces de l'ordre,
35:50que ce soit un policier
35:52ou un gendarme, ils auront affaire
35:54à moi. Je ne laisserai jamais
35:56rien passer, parce que c'est trop
35:58important. Je ne peux pas, comme ministre
36:00de l'Intérieur, vous demander
36:02à aller au front, vous demander
36:04des risques que vous prenez pour vos familles
36:06et sur vous-même, sur votre vie,
36:08sans que nous soyons intransigeants
36:10précisément sur les élus de la République
36:12qui pour moi n'ont rien
36:14de républicain, parce qu'ils
36:16négligent et offensent le bouclier
36:18de la République, c'est-à-dire
36:20des hommes et des femmes de l'ordre.
36:22L'honneur de la police
36:24et plus largement des forces de l'ordre,
36:26on a parlé aussi des gendarmes, doivent être
36:28défendus, ça ce sont des mots, quand,
36:30les actes, comment, les actes,
36:32ça a été aussi l'un des débats
36:34dans Punchline aujourd'hui.
36:36Mais enfin, enfin, enfin !
36:38D'Armagnan il disait pareil !
36:40Non, non, je trouve
36:42qu'il ne le disait pas de cette manière,
36:44et là je trouve que
36:46Bruno Retailleau est beaucoup plus
36:48fort, beaucoup plus ferme dans
36:50ses déclarations, parce qu'on peut
36:52toujours tourner en rond, on peut reprocher
36:54aux élus de dire, la police tue,
36:56suicidez-vous, etc.
36:58Mais ce sont des représentants
37:00de la République, ils sont
37:02censés protéger le cadre
37:04de la République, les institutions de la République,
37:06et qu'eux-mêmes se permettent
37:08de cracher sur les représentants
37:10de l'État de droit,
37:12c'était inadmissible, donc effectivement
37:14on espère que les actes suivront.
37:16Ne rentrons pas dans cette compétition de mots,
37:18c'est les actes aujourd'hui qu'il faut.
37:20Que ce soit pour la justice ou pour la police,
37:22il faut déjà...
37:24C'est important d'entendre ça ?
37:26Même si c'est un autre syndicat ?
37:28Non, chacun fait ce qu'il veut.
37:30Aujourd'hui, vous voyez, on était au Conseil
37:32d'État, on a déposé un recours pour les
37:34gradés, parce qu'il y a un problème
37:36sur le reclassement, chacun fait ce qu'il veut,
37:38on était au Turbin aujourd'hui.
37:40Après, juste...
37:42Rapidement Jean-Christophe, parce qu'on part aux États-Unis.
37:44On attend effectivement d'un ministre
37:46qui défende ses troupes, et c'est normal,
37:48c'est-à-dire que nous on est au contact de la population,
37:50on prend des risques aussi, on a nos familles,
37:52on sait très bien qu'on est exposés,
37:54on peut faire le 20h le soir sur un fait divers,
37:56donc on attend effectivement qu'on soit
37:58défendu, protégé.
38:00Et effectivement, Darmanin l'avait fait avant,
38:02Retailleau sur la même logique, c'est un ton
38:04martial, et nous c'est ce qu'on attend.
38:06Vous attendez les actes aussi.
38:10Cette information, à présent,
38:12qui tétanise le monde libre,
38:14pourquoi Donald Trump veut-il
38:16s'emparer du Groenland ?
38:18On parlera peut-être
38:20également de ce qui se passe au Groenland, je pense qu'on va avoir
38:22plein de spécialistes du Groenland sur les parois.
38:24Vous avez raison.
38:26Là, si vous connaissez des amis,
38:28s'il y a des spécialistes du Groenland
38:30qui s'appellent, je vais leur donner mon
38:32téléphone parce qu'ils peuvent gagner un petit billet
38:34ces prochaines semaines, parce que le Groenland...
38:36Alors, c'est mi-mètre.
38:38C'est mi-mètre.
38:40Puisque le Groenland pourrait
38:42être annexé, je souris.
38:44Mais vous savez qu'il y en a la première fois, il en a été déjà
38:46question deux fois, en 1946 notamment.
38:48Moi, j'ai préparé le sujet.
38:50Un billet !
38:52Madame est là.
38:54Je précise que c'est le Groenland,
38:56ce n'est pas Groland, la principauté
38:58de Groland, et pour le moment,
39:00elle est épargnée par le président
39:02Trump, pour le moment.
39:04Attendez, ça va plus loin, parce que
39:06d'abord, Donald Trump a dit qu'il voulait
39:08reprendre le canal du Panama,
39:10ici, qui a été construit par les
39:12Américains et inauguré en 1914.
39:14Il a dit, si le prix des péages
39:16pour les navires américains n'était pas réduit.
39:18Alors, quant au Groenland, qui est là-haut,
39:20c'est un endroit où il y a
39:22des richesses extraordinaires.
39:24Il y a des mines d'or, il y a du fer,
39:26il y a du platine, et puis surtout,
39:28il y a des composants, des minéraux
39:30qui permettent de fabriquer
39:32des composants très, très utiles
39:34pour la défense et aussi pour la haute technologie.
39:36Et puis, Donald Trump a dit,
39:38s'ils font barrage, on annexera
39:40le Canada. À Paris,
39:42on répond quoi ? Vous allez l'entendre,
39:44la porte-parole du gouvernement
39:46tout à l'heure, qui dénonce la montée des impérialismes.
39:48C'est une question
39:50qui est évidemment
39:52extrêmement sensible et qui attrait
39:54à la montée des impérialismes
39:56partout dans le monde.
39:58Impérialisme,
40:00évidemment, des grands blocs
40:02autour d'une idée,
40:04d'ailleurs, qui est une idée
40:06contre,
40:08probablement, une forme de
40:10civilisation,
40:12une forme de démocratie
40:14que nous portons depuis des années,
40:16que l'on croyait, d'ailleurs,
40:18éternelle et que l'on voit fragilisée.
40:20Voilà. Et Donald Trump
40:22demande au Danemark de renoncer
40:24à ses territoires autonomes.
40:26Évidemment, il y va fort,
40:28il y va d'autant plus fort qu'on est, quoi,
40:30à quelques jours de sa prise
40:32de fonction à la Maison-Blanche. Johan Usail.
40:34C'est surprenant parce qu'on ne s'attend pas
40:36à ce qu'un chef d'État dise cela,
40:38certainement pas le chef d'État
40:40de la première puissance mondiale.
40:42C'est certain. Mais en même temps, c'est Donald Trump.
40:44Ce n'est pas n'importe quel chef d'État.
40:46Donc, le fait qu'il le dise, lui,
40:48ce n'est pas si surprenant que ça, finalement.
40:50Il fait du Trump. Il fait ce qu'il a toujours fait.
40:52Et il fait ce qu'il a fait lorsqu'il était
40:54à la Maison-Blanche pendant 4 ans. Alors, sans jamais aller
40:56jusque-là, quand même. C'est vrai que là, il va quand même
40:58extrêmement loin. Mais en même temps, j'ai envie de vous dire,
41:00et vous l'avez dit, vous dites,
41:02Sophie Prima dénonce l'impérialisme américain.
41:04C'est bien le problème. Pour la France,
41:06c'est Sophie Prima qui répond à Donald Trump.
41:08Les réactions politiques européennes
41:10sont très faibles. Il n'y a personne
41:12en Europe qui soit de taille
41:14à tenir sa tête à Donald Trump.
41:16Il le sait, naturellement. Et il va en profiter.
41:18Il en profite là, mais il va en profiter
41:20pour les taxes, etc.
41:24Aux États-Unis, encore où la liberté
41:26d'expression est précieuse.
41:28Je ne sais pas si vous avez vu les déclarations
41:30de Mark Zuckerberg, le patron de Meta
41:32et le créateur de Facebook. Vous allez voir.
41:34Nous avons atteint
41:36un point où il y a tout simplement trop d'erreurs
41:38et trop de censures. Il est temps
41:40de revenir à nos racines
41:42en matière de liberté d'expression.
41:44En gros, ce que veut faire
41:46Mark Zuckerberg, c'est d'enlever
41:48de X,
41:50notamment,
41:52les fact-checkers.
41:54C'est un message pour plaire, évidemment,
41:56à Donald Trump, qui avait
41:58combien de fois, moult fois,
42:00été censuré, voire banni,
42:02de X. Qu'est-ce que c'est
42:04un fact-checker? À quoi ça sert précisément?
42:06Le spécialiste, c'est Mathieu Bocoté.
42:08Le métier de fact-checker
42:10est un métier
42:12assez récent et c'est un métier
42:14qui fonctionne sous fausse représentation.
42:16Parce que dans les faits, le fact-checker
42:18n'est pas là pour corriger des faits. Par exemple,
42:20non, ce n'est pas un rhinocéros volant.
42:22Les rhinocéros ne volent pas.
42:24C'est simplement un rhinocéros ordinaire. Par exemple,
42:26où 2 plus 2 égale 4 et non pas 2 plus 2 égale 5.
42:28Le fact-checker dissimule derrière
42:30la prétention à la correction des faits
42:32la volonté de corriger
42:34le récit pour qu'il ne soit
42:36conforme à une idéologie
42:38dominante. Donc sur des questions comme
42:40le genre, l'immigration, toutes les questions qui touchent
42:42à la diversité aujourd'hui, le fact-checker est
42:44un gardien du récit dominant.
42:46On a mis du temps à le voir quand même.
42:48Pas tant que ça.
42:50Si je peux me permettre, on les a vus assez rapidement
42:52se manifester. C'est-à-dire, je vais vous donner
42:54un exemple de fact-checker à la Canadienne
42:56qu'on a vu au Québec. On nous disait
42:58l'immigration illégale
43:00n'existe pas parce qu'il n'y a
43:02qu'aujourd'hui une immigration irrégulière.
43:04Donc la notion d'immigration illégale était désormais
43:06non pas une notion disputée,
43:08un concept acceptable. Non, c'était faux.
43:10Donc il fallait bannir. Si vous utilisez ce concept,
43:12vous étiez à l'extérieur du périphérique
43:14du fact-checker. Le fact-checker est
43:16un agent idéologique qui se transforme
43:18en faux journaliste. On en connaît quelques-uns en France
43:20si je peux me permettre. Ils travaillent normalement pour le service
43:22public. Et aujourd'hui, ils pleurent
43:24une douleur, une douleur immense.
43:26Pain, une douleur.
43:28Vous me direz si vous serez bientôt américain.
43:30Je ne sais pas, ça m'intéresse.
43:32On en parle demain si vous voulez.
43:34Avec plaisir.
43:36On en parlera demain. Mathieu Bocoté,
43:38voulez-vous devenir américain ?
43:40Je suis quasi sûr de la réponse.
43:42Mais voilà, vous retrouverez
43:44face à l'info demain, 19h.
43:46Et puis toutes les émissions de CNews,
43:48évidemment. Et puis nous, on se retrouve
43:50demain soir pour vous résumer tout ça.
43:52Je remercie ce soir Maëva Lamy,
43:54Ladislas Giscard d'Estaing,
43:56Alexandre Finetti, Laurent Capra,
43:58David, à La Vision et au son Guillaume
44:00qui m'ont aidé à préparer cette émission.
44:02Et puis un grand, grand merci à
44:04Jade Roger qui était dans mon oreillette et qui a
44:06tout supervisé ce soir. Bye bye, à demain.
44:08Dans un instant, vous avez rendez-vous avec Maureen Vidal.
44:10Ce sera le journal de la nuit.