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Avec Abel Boyi

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##SOYEZ_LIBRES-2025-01-01##

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Transcription
00:00Sur les récents événements tragiques de Mayotte et les vœux du Président hier soir qui ont confirmé une tendance,
00:06un contexte que vous dépeignez à Bellebouy.
00:10Tout à fait, les récents événements tragiques de Mayotte et les vœux du Président d'hier soir
00:15ont confirmé une chose, je dirais même plus un contexte en fait.
00:19Un contexte global, c'est-à-dire cette mondialisation
00:23et ses effets négatifs sur les populations des nations.
00:27Initialement, la mondialisation était une belle promesse d'unité, d'égalité et de paix sur terre.
00:32Elle fait aujourd'hui peur aux nations.
00:34Celles-ci ont en effet peur d'être dissoutes,
00:37telles des cachets effervescents dans l'eau de cette mondialisation,
00:41d'où les multiples replis identitaires.
00:44Mais zoomons un petit peu sur la France
00:46où en plus de subir les affres inégalitaires de cette mondialisation,
00:50une pensée pour nos agriculteurs,
00:52comme si ce n'était pas suffisant,
00:54il y a ce sentiment de plusieurs Frances qui se regardent avec méfiance sur un même territoire,
00:59comme si tout le monde avait finalement mal à sa France.
01:02Vous supputez que la vie ensemble est difficilement envisageable en France ?
01:06Nous sommes déjà à un quart du XXIe siècle,
01:10mais revenons un petit peu en arrière.
01:12Outre le fait que durant ces 45 dernières années,
01:15la gauche se voulait être le camp du bien et de la solidarité,
01:18la droite le camp de la gestion et de la sécurité,
01:21qu'en a-t-il été de l'amour de la nation, de la culture et de la citoyenneté ?
01:28Plus, j'ai envie de dire,
01:29pendant que les uns avaient la main sur le cœur et les autres la main dans la poche,
01:33qui a pris la main de la France pour aborder ces sujets cruciaux ?
01:37Ceux-ci ont été abandonnés au FN puis au RN,
01:41avec leurs convictions qu'il faut leur reconnaître,
01:44mais aussi leurs outrances.
01:46Petit coucou à Jean-Marie Le Pen pour sa croyance dans l'inégalité des races
01:50et le point de détail de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale concernant les chambres à gaz.
01:54Mais aujourd'hui, dans ce marasme de tiraillement politique
01:57qui s'inscrit dans le marasme de la mondialisation,
02:00M. et Mme Tout-le-Monde, c'est-à-dire le peuple,
02:03semblent de plus en plus perdus sur le sujet de l'identité française,
02:07comme si celui-ci devenait tabou.
02:09– Bon, alors d'accord, Abel Boyi,
02:10mais je me demande encore où vous voulez en venir exactement.
02:13– Eh bien, j'arrive très cher Frédéric.
02:16En 2017, Emmanuel Macron a dit qu'il n'y avait pas une culture française,
02:20ce qui avait provoqué la joie des uns, le dégoût des autres.
02:23Or, si nous étions un peuple uni,
02:25cette expression aurait dû nous interpeller toutes et tous dans un seul et unique sens.
02:30En effet, la France a une histoire, une culture,
02:33dont le socle est influencé, voire enrichi par les cultures du monde.
02:38Mais qu'entendons-nous aujourd'hui comme expression depuis plusieurs décennies ?
02:45Français de souche, français issus de la diversité,
02:48français de cœur, français de papier,
02:50avec toujours les politiques à la manœuvre pour souffler sur les braises.
02:54Et ce n'est pas sans conséquences.
02:55– Alors, quelles conséquences, justement ?
02:57– Alors, premièrement, il y a ce sentiment généralisé de déclassement.
03:01Des Français qui sont inquiets d'avoir l'impression
03:04de voir la France disparaître d'un côté,
03:06et de l'autre, des Français qui sont inquiets
03:08de ne pas être considérés pleinement comme français,
03:11donc voués soit à la disparition, soit à l'apathridie psychologique.
03:16Du coup, tout le monde a peur de disparaître en tant que citoyen français.
03:20Nous avons d'un côté la France des petites villes et des campagnes
03:23dont beaucoup ont peur du grand remplacement.
03:25Il faut quand même rappeler que selon les premières prévisions,
03:28le grand remplacement aurait dû avoir lieu il y a déjà une vingtaine d'années.
03:32Et puis de l'autre côté, nous avons la France des quartiers populaires,
03:34mais aussi et surtout des outre-mer,
03:36avec des personnes qui ne se sentent pas françaises à part entière,
03:40mais françaises entièrement à part.
03:42La vie chère suscitant des tensions en Martinique et en Guadeloupe,
03:45le scandale étouffé du Chlordécone,
03:47la question de la Nouvelle-Calédonie et de la pérennité des Kanaks,
03:51la tragédie récente de Mayotte, encore une fois.
03:53On pourrait parler aussi de la Guyane,
03:55mais de tous les territoires outre-mer en réalité.
03:58Tout cela vient ajouter à ce sentiment de déclassement.
04:01Exemple simple, être véritablement français
04:05serait avant tout lié à une couleur de peau,
04:07un phénotype pour certaines et certains.
04:10Ou encore, dresser un drapeau américain aux Etats-Unis, c'est génial,
04:14mais dresser un drapeau français en France,
04:16c'est prendre le risque d'être traité de facho.
04:18– Souvent, c'est vrai. – Très souvent.
04:20Et de l'autre côté, être ouvert vers le monde,
04:22sans nier pourtant ce qu'est la France,
04:24c'est prendre le risque d'être traité de wokisme destructeur de la culture française.
04:28Nous avons donc face à nous deux sentiments de déclassement miroir.
04:33– Vous êtes un homme de proposition, Abel Boyi,
04:36alors je comprends bien ce que vous dites,
04:37mais comment sortir de cette situation ?
04:39On ne va pas y rester quand même.
04:40– Alors, sans aucune prétention, je dirais la chose suivante
04:43pour aller vers la fin de mon propos.
04:45Premièrement, ce n'est pas le discours d'Emmanuel Macron d'hier soir
04:48qui va changer les choses.
04:49Il n'y a pas de solution miracle.
04:51Mais il serait temps quand même que les politiques
04:53arrêtent de bombarder le peuple de débats
04:55qui alourdissent plus qu'ils n'élèvent.
04:58Ils nous ont volé notre joie, ces politiques,
05:00notre bien-être que nous ressentions tous
05:02en tant que peuple uni lors des Jeux Olympiques.
05:05Il ne faut pas l'oublier.
05:07On parle des sujets des conséquences de la colonisation ?
05:10Ce n'est pas au peuple de gérer cette question,
05:12c'est aux politiques et aux décideurs.
05:14Les uns doivent continuellement s'excuser
05:18d'être potentiellement descendants de colons
05:20afin de prouver de ne pas être raciste.
05:22C'est fatigant.
05:23Les autres doivent continuellement s'excuser
05:26de ne pas être de vrais français,
05:29en plus de devoir toujours montrer patte blanche
05:31afin de prouver de ne rien avoir contre la France.
05:35Il faut dire que ça suffit.
05:37Monsieur et Madame Tout-le-Monde sont bien plus intelligents
05:39et solidaires qu'on ne le croit.
05:41Le peuple doit refuser ce fardeau
05:43qui est source de division entre les français.
05:45Je le répète, c'est aux politiques et aux décideurs
05:47de travailler à l'égalité des chances.
05:49Tout vient d'eux.
05:50Néanmoins, cela nous confirme une chose,
05:53le récit national doit dépendre avant tout du peuple
05:56et de son autodétermination à avancer.
05:59Et pour réellement finir mon propos,
06:01mesdames et messieurs les politiques,
06:03cessez l'hypocrisie, la manipulation,
06:06les artifices, les plans carriéristes
06:09et n'oubliez pas une chose,
06:11vous êtes nos serviteurs
06:13et nous vous payons pour nous servir.
06:15James Freeman Clark, théologien,
06:17auteur et activiste des droits de l'homme du 19e siècle,
06:20a cette merveilleuse citation,
06:22reprise et attribuée faussement à Churchill,
06:25l'homme politique regarde à la prochaine élection,
06:28l'homme d'Etat regarde à la prochaine génération,
06:31à bon entendeur, excellente année 2025.

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