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Avec Arlette Chabot et Guy Carlier

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2024-12-20##

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Transcription
00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04— Bien ! On en parle avec vous, Benjamin Gleize. Le livre de Jordan Bardella, le RN...
00:11Écoutez bien, parce que c'est un tour de passe-passe qui est même très discutable, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:16Le RN l'offrirait en échange d'un don supérieur à 50 € au parti.
00:20— Bah oui. Sympa pour booster les ventes, effectivement. — Ah bon, d'accord.
00:24— C'est le Cayenne en rechaîné qui a révélé cette information. Le souci, c'est que ce tour de passe-passe,
00:29il se fait sur le dos du contribuable, puisque – précision importante – chaque don à un parti politique
00:35est déductible des impôts à hauteur de 66%. Alors tenez-vous bien, la question n'est pas de savoir si c'est légal ou non
00:42d'offrir un cadeau en échange d'un don. Ce qu'il faut savoir, c'est si dans ce cas-là, on peut bénéficier d'une déduction fiscale.
00:51Sur le principe, non, pas de déduction d'impôt si on vous offre un cadeau en échange de votre don.
00:56Mais comme l'explique le Canard enchaîné, le fisc admet quelques écarts. Vous pourrez bénéficier de la déduction d'impôt
01:03si et seulement si la valeur de votre don est au moins 4 fois supérieure à la valeur du cadeau.
01:09Je vous ai prémâché un petit peu le travail. En gros, dans le cas du livre de Jordan Bardella, il faut faire un don
01:15au moins de 91,60 € pour bénéficier effectivement d'une déduction d'impôt.
01:20— Qu'en pensez-vous, Arlette ? Est-ce que vous avez compris, déjà ? — Oui, on a compris, on a compris.
01:26— Le calcul, c'est pas mon fort, mais j'ai quand même essayé de réfléchir. Ils sont assez malins, quoi. Le tirage était exceptionnel.
01:33L'éditeur Fayard a sorti premier tirage aussi fort que... Puisqu'on parlait de Nicolas Sarkozy, au plus fort des ventes de ses mémoires.
01:43— Bon ben voilà. Comment booster les ventes pour arriver à écouler tous les stocks et le premier tirage ?
01:50C'est une idée parmi d'autres. Alors on verra ce qui se passe. — Enfin c'est les contribuables qui paient quand même, non ?
01:55— 140 000, dit le RN de vendus aujourd'hui. Alors combien en ont-ils acheté ? Combien le parti en a acheté lui-même ?
02:03C'est une idée, effectivement, pour dire et affirmer que le livre qui, de toute façon, devait bien se vendre se vend encore plus
02:12qu'il ne l'avait imaginé. — Benjamin, vous avez une idée de ce que ça va coûter aux contribuables, disons sur 150 000 exemplaires ?
02:19— Ah ben là... — Je peux pas vous dire, parce qu'en fait, ça dépend des dons que chacun va faire. Donc pour le coup,
02:26faudrait avoir accès précisément aux dons de chacun qui bénéficie de ce livre. — Mais c'est l'idée, l'idée qui est discutable.
02:34— C'est l'idée qui est gênante. — C'est l'idée qui est gênante. — Oui, c'est l'idée qui est effectivement gênante.
02:39Vous faites un don, mais il faut faire un don supérieur à 50 € pour pouvoir effectivement a priori bénéficier de ce rabais, oui.
02:46— Alors Arlette, j'ai besoin de vous, parce qu'il y a quelque chose qui me travaille. Nous sommes dans une urgence absolue.
02:53On est bien d'accord. À Mayotte, il y a une urgence absolue. Nous sommes dans une urgence budgétaire. Nous sommes dans une urgence politique.
03:01On est bien d'accord. Pas de majorité, pas de compromis, pas de gouvernement. — Pas de budget.
03:07— Et voilà que les députés vont partir en vacances jusqu'au 6 janvier. Vous allez m'expliquer pourquoi on ne leur demande pas,
03:15on ne les oblige pas à rester à l'Assemblée nationale et à travailler. — Est-ce que les Français renoncent à leurs vacances, Jean-Jacques ?
03:22— Non mais attendez, attendez. Quand il y a une urgence entreprise, on prend Noël le jour de l'an, mais on travaille.
03:28— Ce sont les vacances parlementaires. Il y a des dates. Elles sont fixées. Donc il y a une urgence nationale.
03:34— Ils devraient être réquisitionnés. Bien sûr. — On réquisitionne pas des députés. On est en démocratie, quand même.
03:39On peut organiser une session extraordinaire. Ça veut dire qu'il faut effectivement que le Premier ministre la demande. Et pourquoi pas ?
03:49Mais quand on se dit que le Premier ministre fera sa déclaration plutôt de politique générale le 14 janvier, il y a une raison.
03:56C'est qu'effectivement, les parlementaires sont en vacances pendant 2 semaines. Et puis voilà.
04:02— Vous avez entendu tout ce qu'a énuméré Jean-Jacques comme urgence. — Et m'engueulez pas. C'est pas moi qui convoque la session extraordinaire.
04:08— Non, non. Ce que je veux dire, c'est que vous dites... En face de toute cette liste d'arguments, vous dites « Non, mais ils peuvent faire la piste bleue de Courchevel
04:16comme tout le monde ». Non, ils peuvent pas faire comme tout le monde. Ce sont des élus du peuple. Ils doivent être réquisitionnés.
04:21En tout cas, même si la loi les oblige pas. — Non mais c'est pas la loi. C'est qu'il y a des règles, quand même, pour les sessions parlementaires.
04:29Elles sont fixées d'une année à l'autre. C'est normal. Après, si on veut convoquer une session extraordinaire, il faut le faire.
04:37Alors est-ce qu'il y a un gouvernement démissionnaire ? Est-ce qu'il y a un Premier ministre ? Est-ce que le Premier ministre, là aussi,
04:44on va vérifier, pourrait demander au président de la République de convoquer... — C'est peut-être le président de l'Assemblée nationale, la présidente,
04:49ou le président du Sénat ? — Non, c'est le Premier ministre qui demande les convocations d'une réunion, d'une session extraordinaire.
04:53Est-ce qu'il peut le faire ? Mais oui, c'est simple. Téléphonez à François Bayrou. Vous avez le numéro du standard de Matignon.
04:59Il n'y a aucun problème, mon cher Guy. Je vous envoie de bonnes vacances. — Merci. Et joyeux Noël à tous les deux et à toutes celles et à tous ceux qui nous écoutent,
05:08parce que nous, on sera un petit peu en vacances à partir de lundi. Mais enfin nous, nous ne sommes pas à Pavou.
05:14— Moi, je suis en session extraordinaire. — Oui, en session extraordinaire, oui. C'est vrai. Il est 8 h 32. Merci d'être avec nous.
05:21Le rappel des titres de l'actualité, Laurie Leclerc.

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