Avec Arlette Chabot et Guy Carlier
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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2025-01-17##
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NewsTranscription
00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin. — Bien. On en parle. On en parle avec vous, Benjamin Gleize.
00:07Un ancien candidat LFY aux législatives rejoint les rangs du RN. Les extrêmes se retrouvent.
00:12— Oui, il a fait le grand écart, en tout cas, à première vue. Alors ça se passe dans la Marne. Dans ce département, Maxence Laurent a été candidat
00:19pour LFY aux législatives de 2022 et de 2024. Il avait à l'époque été bâti au premier tour. Il avait fermement appelé à ce qu'aucune voix n'aille au RN.
00:29Il avait également candidat au sénatorial tête de liste pour LFY en 2023. Alors le changement, il a eu lieu il y a quelque temps.
00:37Récemment, Maxence Laurent a claqué la porte d'LFY en novembre. Au 1er janvier, il rejoint donc le Rassemblement national.
00:43Le trentenaire s'en est expliqué de ce revirement à France Bleu-Champagne-Ardennes. Il parle de ses grands-parents, gaullistes.
00:49« J'ai décidé de repartir là où je n'aurais jamais dû partir ». Et il justifie le passage d'LFY au RN.
00:54Il y a des points communs entre les deux parties, comme l'abrogation de la réforme des retraites, ainsi que le pouvoir d'achat des Français.
01:00En revanche, sur l'immigration, gros point de désaccord entre le RN et LFY. Il déclare « Pour l'instant, je ne me suis pas prononcé sur le sujet
01:06parce que je ne l'ai pas travaillé sur le fond et je n'ai pas regardé les disparités dans les programmes ».
01:11– Bon, vous en pensez quoi, Arlette ?
01:14– Il y a un autre exemple. On avait beaucoup parlé d'Andréa Cotarac qui est passée, effectivement, à LFY au Rassemblement national.
01:23Dans la région de Nesquy, il n'a pas réussi à être élu, d'ailleurs, lors des dernières législatives.
01:27Alors, évidemment, on peut dire opportunisme parce que, visiblement, dans ce département, il vaut mieux être RN que LFY pour espérer être élu.
01:36C'est la circonscription de Charles-Amélie de Courson, si je ne m'abuse pas dans la marne.
01:41Donc, lui, c'est le super, super vétéran au sens des élections. Il est élu depuis 30 ans ou je ne sais plus, mais...
01:49– Depuis longtemps. – Dans ce département, on va dire depuis très longtemps même, on peut dire comme ça.
01:53Après, on a le droit de changer d'avis, mais dire qu'on ne connaît pas la différence de programme
01:59entre le RN et la France insoumise sur l'immigration, alors là, dans la série, ce matin, les bras m'entombent à chaque fois.
02:05– À chaque fois. – C'est la deuxième fois d'Amadine, les bras m'entombent.
02:09Franchement, je n'ai plus de bras aujourd'hui.
02:11– Pardon, pour en revenir à Anne tout à l'heure, la victimisation, je commence à en avoir par-dessus la tête.
02:15Des gens qui se victimisent en permanence dans notre société.
02:19– Oui, ça fait partie en plus du quart d'heure de Gloire dont parlait Andy Warhol.
02:24Les gens ont besoin de ça, ont besoin d'être reconnus.
02:27Ils le sont par les réseaux sociaux et quelquefois, ils ont besoin de plus encore que les réseaux sociaux,
02:32c'est-à-dire de devenir une espèce de bête de foire des réseaux qui va à la télé et ensuite...
02:39– Mais là, c'est pareil, c'est pour être reconnu. – Je pense, bien sûr, bien sûr.
02:44Mais ce qui m'étonne dans ce que vient de dire Benjamin, c'est que les deux exemples qu'il vient de donner
02:50sont valables aussi bien pour le RN que pour l'LFI, je ne vois pas la différence de traitement,
02:57je ne vois pas en quoi c'est mieux d'aller au RN sur les deux exemples concrets qu'il vient de donner que à l'LFI.
03:04– Parce qu'on arrive troisième quand on est candidat à l'LFI,
03:07on est deuxième quand on est candidat du RN, donc ça donne une possibilité,
03:11on a une petite chance. En revanche, les électeurs, eux, sont passés facilement de la gauche à la droite,
03:19c'est vrai dans les Hauts-de-France, et c'est ce que dénoncent certains, évidemment, comme François Ruffin,
03:24à l'égard de l'électorat de gauche qui parle au RN.
03:27– C'est vrai dans les banlieues rouges, les ex-banlieues rouges, où beaucoup de communistes sont passés...
03:33– Oui, c'est surtout vrai dans les régions périurbaines,
03:37et notamment dans certaines régions de l'Est et les Hauts-de-France.
03:40Et c'est donc le combat de François Ruffin, c'était récupérer ces électeurs de gauche
03:46qui sont partis au RN, parce que, notamment, on ne parle pas de sécurité ou d'immigration,
03:51ce qui est un vrai sujet.
03:52– Bien, merci à tous les deux, on se retrouvera vendredi prochain, évidemment,
03:57et, Laurie Leclerc va nous rappeler les titres de l'actualité.
04:01Aurore Bergé, notre invité, dans un instant.