Retrouvez l'édito politique d'Arlette Chabot
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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-12-06##
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NewsTranscription
00:00Vous êtes sur Sud Radio avec Arlette Chabot. Arlette, bonjour d'abord.
00:04Bonjour à tous, bonjour Jean-Jacques.
00:06Dites-moi, j'ai regardé Emmanuel Macron comme vous hier soir, à aucun moment j'aurais aimé qu'il dise comme De Gaulle, je vous ai compris.
00:13Non mais c'est vrai.
00:15Oui, il a entendu en tout cas les oppositions, parce que moi hier, celui qui m'est apparu, c'est un peu, vous savez, j'ai pensé à l'image,
00:21la photo diffusée par l'Elysée il y a quelques semaines, on voyait le bras du président, vous savez, il y avait le gant de boxe sur la main,
00:27et puis le biceps qui apparaissait, c'est-à-dire l'homme qui combat. C'était le boxeur qui était là hier soir, qui donnait des coups,
00:35le président de la République, qui visait bien entendu les extrêmes, le Rassemblement National, et les filles unies dans la motion de censure
00:43pour renverser Michel Barnier avec un seul point commun, dit-il, la volonté de créer le désordre ou le chaos, ça c'est pour les extrêmes.
00:53Deuxième visée, elle est complice de cette opération, c'est-à-dire ceux qui gouvernaient autrefois. On a compris, les socialistes, il y en a un qui était
01:00particulièrement dans les lignes de tir du président, si j'ose dire, François Hollande, bien entendu. Voilà, vous-même vous soutirez.
01:09Et puis le principal message du boxeur, effectivement, du président de la République, Emmanuel Macron, c'était de montrer que certes, il n'est pas dans les cordes,
01:19et qu'il est là. Jusqu'à la fin de son mandat, il l'exercera. Et il reste 30 mois. C'était ça, le message principal, hier soir, qu'il fallait retenir
01:29et qu'il faut retenir ce matin du chef de l'État. — Parce que s'il avait annoncé un nom de gouvernement, le nom d'un nouveau Premier ministre,
01:35on aurait oublié ce message. — Hop, on oublie ce discours. Bien entendu. — Évidemment. Donc c'était volontaire. — En plus, il ne l'a pas.
01:40— Il ne l'a pas ? Non, il ne l'a pas. Bon. Donc il faudra attendre. — En plus, il ne l'a pas. Mais de toute façon, en communication, le président parle,
01:45on commente le message du président. Et ensuite, on s'intéresse effectivement à un Premier ministre qu'il n'a peut-être pas encore aujourd'hui choisi.
01:53— Alors quand ? — Il reçoit des... — Il reçoit, j'ai vu. — Voilà. Il avait dit qu'il ne procéderait pas à des consultations comme il l'avait fait
02:00l'été dernier ou à la rentrée. Eh ben non. Finalement, il écoute. Il va consulter. D'ailleurs, pouvait-il refuser, puisque les partis lui demandaient ?
02:08— Alors il consulte quand même des socialistes jusqu'au LR. Ça veut dire qu'il est peut-être en train de composer une nouvelle... Enfin pas nouvelle majorité,
02:19mais une coalition. — C'est surtout le gouvernement d'intérêt général. C'est ça qu'il propose. C'était ça.
02:25— Ça veut rien dire, ça. Le gouvernement d'intérêt général. Un gouvernement est toujours pour l'intérêt général.
02:30— Oui. Alors intérêt général, quand même, on précise. Ça veut pas dire union nationale, unité nationale. C'est-à-dire ceux qui se disent en gros,
02:37qui pensent au général de Gaulle, la libération, des communistes au gaulliste ensemble pour redresser la France. Ça, c'est un rêve.
02:44C'est pas possible, parce que dans son gouvernement d'intérêt général, il enlève évidemment les extrêmes, le Rassemblement national.
02:51Mais ça tombe bien, puisque personne ne veut gouverner avec eux. Il enlève les insoumis. Ça tombe bien, parce qu'ils ne veulent gouverner
02:57qu'avec ceux qui ont signé l'accord, le nouveau front populaire. Voilà. Ouverts aux autres, aux partis de gauche qui accepteraient
03:06soit de siéger dans cette équipe, soit en tout cas s'engager à ne pas la censurer. On va voir. On sent bien que ça bouge un peu à gauche.
03:14Ils ont envie, les écologistes, les communistes et une partie des socialistes, de se détacher des insoumis. On va voir cette fois si ça marche,
03:22parce que c'est pas la première fois. C'est depuis 2022. Après ne pas avoir gagné les législatives – on va le dire comme ça –, le président proposait déjà
03:31de gouverner avec la boussole de l'intérêt général. Jusqu'à présent, ça n'a pas marché. On va voir s'il y a un choc post-censure et que ça bouge.
03:40— La direction avec sa boussole. — Oui. — Bon. D'accord. — L'essentiel, c'est de ne pas perdre le Nord. — Oui. Ça, c'est de ne pas perdre le Nord.
03:45— C'est pas gagner. — Merci, Arlette Chabot.