Auteur de « Sécession » un ouvrage qui n’est pas passé inaperçu , Yann Vallerie est le rédacteur en chef du media internet Breizh-Info.com, site qui accueille plus de 12000 lecteurs quotidiens.
Il retrace dans un nouveau livre « Breizh-Info, 11 ans de combat médiatique » la naissance et l’évolution de ce média libre, indépendant, impertinent et politiquement incorrect qui bouscule les lignes politiques et culturelles en Bretagne.
Face à la toute puissance conformiste et partisane de Ouest-France, Breizh Info fait entendre une voix passionnée, engagée dans la défense des identités.
Avec de nombreux témoignages dont celui de Laurent Obertone, Yann Vallerie offre un livre combattif et pugnace qui permet de mieux comprendre les enjeux médiatiques de notre époque.
Breizh-Info : ur sell war an amzer demenet, ur preder war an dazont
Il retrace dans un nouveau livre « Breizh-Info, 11 ans de combat médiatique » la naissance et l’évolution de ce média libre, indépendant, impertinent et politiquement incorrect qui bouscule les lignes politiques et culturelles en Bretagne.
Face à la toute puissance conformiste et partisane de Ouest-France, Breizh Info fait entendre une voix passionnée, engagée dans la défense des identités.
Avec de nombreux témoignages dont celui de Laurent Obertone, Yann Vallerie offre un livre combattif et pugnace qui permet de mieux comprendre les enjeux médiatiques de notre époque.
Breizh-Info : ur sell war an amzer demenet, ur preder war an dazont
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Nous sommes à un tournant décisif pour TV Liberté.
00:03Sans votre soutien immédiat, c'est l'ensemble de nos projets vitaux qui risquent de s'arrêter.
00:08Ce vendredi, il nous manque, en gros, 15% du financement de TVL pour 2025.
00:13On peut y arriver, c'est réalisable, mais cela reste néanmoins une somme importante,
00:18importante pour nous, car ce montant correspond, écoutez bien, à 20 minutes.
00:2220 minutes de programme sur le service dit public, payé directement avec nos impôts.
00:28Madame, Monsieur, il nous reste 4 jours.
00:31Chaque euro donné jusqu'au 31 décembre nous permet de continuer à informer, sensibiliser
00:36et agir pour les causes qui vous tiennent à cœur.
00:39Grâce à vous, nous avons déjà accompli de grandes choses, mais l'urgence est là.
00:43Faites un don maintenant et devenez un acteur du changement majeur qui va s'opérer en France demain,
00:48comme aux États-Unis aujourd'hui.
00:50L'extinction de la presse conformiste et politiquement correcte au profit de la presse alternative.
00:56Le processus est en marche.
00:57Alors, merci, merci de croire en nous.
01:00Bonjour Yann Valery.
01:29Bonjour Martial.
01:30Vous êtes l'auteur du livre « Sécession » et rédacteur en chef du média Internet
01:34brezinfo.com, brezinfo, qui accueille plus de 12 000 lecteurs quotidiens.
01:41Retenu dans la liste du Prix Renaudot, Patrice Jean, dans son roman « La vie des spectres »,
01:45raconte la mobilisation des Nantais contre un enseignant qui a eu le tort d'écrire dans brezinfo.
01:51Brezinfo est-il politiquement incorrect ?
01:53On va le découvrir aussi à travers l'ouvrage que vous venez d'écrire,
01:57« Brezinfo, 11 ans de combat médiatique ».
01:59Cette édition Brezinfo est en vente sur le site TVL.fr.
02:04Vous allez dans la boutique de TVL.
02:05Donc, ma question, elle est simple.
02:07Est-ce que, vraiment, Brezinfo est politiquement incorrect ?
02:10Alors, j'ai envie de dire, aux yeux de qui ?
02:13Politiquement incorrect, aux yeux des médias mainstream, sans aucun doute, oui.
02:18C'est un petit peu ce qu'a fait notre marque de fabrique depuis qu'on s'est créé.
02:23Mais on ne s'est pas créé dans l'optique d'être politiquement incorrect.
02:26On s'est simplement créé parce qu'on estimait que la presse mainstream ne faisait pas son travail,
02:31ou en tout cas ne le faisait pas en entier, sur des sujets assez larges, en fin de compte,
02:37et on s'en rend plus en plus compte tous les jours.
02:40Là, par exemple, je rentre de Géorgie, où j'étais allé couvrir un match de rugby à la base,
02:45et je me suis retrouvé dans les événements en Géorgie,
02:48et je me suis rendu compte que ce que raconte la presse occidentale sur la Géorgie
02:53et sur les manifestations auxquelles j'ai participé trois nuits de suite,
02:57c'est du mensonge.
03:00Il y a vraiment de l'exagération sur ce qui se passe en Géorgie, un exemple parmi d'autres.
03:05Et votre point de vue, alors, rapidement ?
03:07Mon point de vue, c'est qu'effectivement, oui, il y a eu une mobilisation depuis dix jours.
03:14Ça, c'est incontestable.
03:15Il y a eu, au départ, plusieurs dizaines de milliers de personnes dans la rue,
03:19ce qui est beaucoup proportionnellement à la population géorgienne.
03:24C'est néanmoins des manifestations qui se sont tarées petit à petit,
03:28qui sont très localisées à Tbilissi, à côté du Parlement.
03:32Et en fin de compte, j'ai pu interviewer ou parler à une trentaine de personnes,
03:37à la fois des manifestants, mais aussi des personnalités autour.
03:41Bon, disons qu'il n'y a pas un anti-Russie primaire
03:48et il n'y a pas non plus une grosse appétence de l'Union européenne,
03:51ou si ce n'est pas dans ces conditions-là.
03:53Bien sûr, il y a une volonté de se rapprocher de l'Europe,
03:55mais on n'est pas dans un scénario ukrainien à la Maïdan,
03:58ou en tout cas, il ne me semble pas que ce soit le cas pour le moment.
04:01Je peux me tromper, mais en tout cas, ce que j'ai vu,
04:03c'est loin, loin de la pré-révolution qui est décrite dans la presse occidentale.
04:08Et c'est quelque chose qui m'a assez frappé,
04:10parce que, vraiment, à Tbilisi, la vie suit son cours
04:13et il n'y a pas…
04:15Et si vous voulez, la répression policière dont il est fait écho
04:18dans les grands médias français, dans les médias de grand chemin,
04:21qu'on pourrait appeler comme ça,
04:23pour reprendre l'expression de Jean-Yves Le Gallou,
04:26j'ai vu plus de répression lors des manifestations des Gilets jaunes,
04:29lors des manifestations contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes,
04:33que je n'ai vu de répression policière
04:35sur les trois manifestations auxquelles j'ai participé,
04:38j'ai vu des violences, mais ce n'était pas comparable.
04:40On va revenir en Bretagne.
04:41C'est moi qui vous ai posé la question sur la Géorgie.
04:43Je reviens au projet du livre qui était, vous avez dit,
04:46une nécessité, celle de raconter l'histoire de braiseinfo.com.
04:50Alors, tout comme TVL, comme TV Liberté,
04:53Braise Info a vu le jour en 2013.
04:56Quelle était votre feuille de route ?
04:59Alors, la feuille de route, c'était…
05:02Si vous voulez, on s'est dit qu'en Bretagne,
05:05il y avait deux quotidiens principaux,
05:07qui sont Ouest France et le Télégramme,
05:09qui existent depuis plus d'un demi-siècle maintenant,
05:13et qui, en réalité, infusent dans chaque foyer,
05:18ou le Télégramme, ou Ouest France,
05:20selon qu'on soit dans le Finistère, dans le Morbihan,
05:22dans les Côtes d'Armor, dans l'Île-et-Vilaine,
05:23chacun a ses zones de prédilection.
05:26Et on s'est rendu compte qu'en fait,
05:28sur énormément de sujets,
05:29et notamment tout ce qui concernait la délinquance,
05:31alors au départ, c'était beaucoup,
05:33c'était sur la question de la délinquance,
05:35de l'immigration, de l'insécurité,
05:37on se rendait compte que finalement,
05:39tout n'était pas dit,
05:40il y avait des mensonges par omission,
05:43les profils des délinquants n'étaient jamais,
05:46ou très peu, donnés,
05:48et nous, on s'est dit,
05:49on va commencer à faire un petit peu ça,
05:52et on a, si vous voulez,
05:53on a poursuivi ce qu'on faisait déjà à quelques-uns
05:56à l'époque de Novopress,
05:57puisqu'il y avait une antenne bretonne de Novopress à l'époque,
06:00qui était un des vaisseaux amiraux de la réinformation,
06:06et en fait, on a prolongé ça,
06:08en faisant quelque chose sans doute plus professionnel,
06:10avec un peu plus de monde aussi à travailler,
06:13et en mélangeant aussi avec le côté culturel,
06:17promotion de la Bretagne,
06:18promotion de son identité,
06:19promotion du patrimoine,
06:21de la religion en Bretagne,
06:22et petit à petit, comme ça,
06:24on s'est intégré au paysage médiatique régional,
06:29et on a commencé à avoir des contacts,
06:32des réseaux aussi qui se sont créés,
06:34et voilà où on en est aujourd'hui.
06:37Yann Vendry, la motivation initiale,
06:39c'était de défendre la liberté d'expression,
06:41c'était de promouvoir l'identité bretonne,
06:43c'est des pages en breton, dans l'ouvrage notamment ?
06:46Exactement, il y a effectivement ce côté de défense
06:50de l'identité bretonne et de la Bretagne,
06:53puisque nous sommes bretons,
06:54après, comme je le rappelle souvent aux lecteurs,
06:57et à ceux qui nous suivent,
06:59nous sommes un média breton, certes,
07:01mais nous parlons à tout le monde,
07:03c'est-à-dire qu'y compris les bretons d'ailleurs,
07:05ils regardent ce qui se passe dans d'autres régions,
07:08ils regardent ce qui se passe aussi à Paris,
07:09ils regardent ce qui se passe en Europe,
07:11ils regardent ce qui se passe dans le monde,
07:12donc on n'est pas un média qui a voulu se focaliser
07:15uniquement sur la Bretagne et sur l'actualité en Bretagne,
07:18on fait à peu près 40 à 50% d'actualité bretonne,
07:21et on a toujours tenu à cette règle-là,
07:24parce qu'on estime, et que les bretons,
07:26par définition, ne sont pas obtus et brito-centrés,
07:30exclusivement brito-centrés,
07:32et que Breizh Info, aujourd'hui, a gagné, je pense,
07:35le galon de médias qui peut être considéré aussi
07:38comme un média francophone de premier plan
07:40dans la presse alternative.
07:42En 2013, lors du lancement de Breizh Info,
07:45est-ce que ce n'était pas un peu illusoire
07:47de vouloir concurrencer, comme vous le dites,
07:49Ouest-France, avec une diffusion quotidienne
07:51de plusieurs centaines de milliers d'exemplaires,
07:53et bientôt, d'ailleurs, une chaîne de télévision
07:55grâce à Larcom et à Emmanuel Macron ?
07:58Alors, illusoire en termes d'audience, bien évidemment,
08:01et bien évidemment que nous en sommes toujours très loin.
08:04Après, on se dit aussi,
08:06et je pense que vous êtes bien placés pour le savoir,
08:08que ce n'est pas forcément l'audience qui impacte,
08:13mais plutôt l'influence.
08:14On est dans une société de l'influence,
08:16et on s'est rendu compte, au final,
08:18sur la mesure des années,
08:20que Breizh Info avait de l'influence certaine
08:22et en Bretagne et en France, d'ailleurs,
08:25que notre média a eu, y compris en haut lieu.
08:29Et en fait, sur des sujets depuis des années, d'ailleurs,
08:34on a réussi à faire qu'une information que nous sortions
08:37ensuite était reprise, était diffusée,
08:40était augmentée, y compris par la presse mainstream.
08:43Donc, en fait, si vous voulez,
08:45on a obligé les grands médias à en parler
08:47de ce point de vue-là.
08:48On a remporté une bataille,
08:49je vous prends un exemple tout bête,
08:51à Rennes comme à Nantes, aujourd'hui,
08:53il n'y a quasiment plus une journée
08:54sans que la presse mainstream,
08:56Ouest de France en tête, évoque les fusillades,
08:58le trafic de drogue, les mineurs isolés.
09:00C'est un phénomène dont nous,
09:02nous avions perçu l'ampleur il y a déjà plus de dix ans.
09:05Nous en parlions tous les jours,
09:06et nous étions accusés de décrire
09:09un espèce de Far West breton qui n'existe pas.
09:12Aujourd'hui, Rennes, Nantes, Brest,
09:14font la une de tous les journaux,
09:16y compris d'ailleurs de la presse nationale.
09:18Zone Interdite, dimanche dernier,
09:20s'intéressait à la violence et au trafic de drogue à Rennes.
09:24En cela, on a été des précurseurs
09:26parce qu'on a obligé tout simplement
09:29les médias mainstream à ouvrir les yeux
09:32et à traiter des sujets.
09:34Et s'ils ne les traitaient pas,
09:35on s'en occupait, c'est aussi simple que ça.
09:38Non, on n'est pas au niveau d'Ouest France
09:40et du Télégramme en termes d'audience ni d'influence.
09:42Oui, on les oblige,
09:44on les empêche de tourner en rond,
09:46et on ouvre des portes et on ouvre des pistes
09:49et on continuera à le faire.
09:51Breizh Info dès sa création a été façonné
09:53par l'influence de la droite identitaire
09:55à un choix des fondateurs
09:57ou une doctrine qui s'imposait,
09:59tout comme l'influence d'ailleurs de la Nouvelle Droite.
10:01Alors, j'ai envie de dire,
10:03à Breizh Info, on n'est pas dans une doctrine.
10:07On a toujours refusé cette idée de doctrine
10:10parce qu'il y a beaucoup d'esprits libres
10:12qui travaillent pour nous,
10:13ou bien quotidiennement ou bien ponctuellement.
10:15Chacun a aussi son parcours.
10:17Effectivement, moi, en tant que rédacteur en chef,
10:19j'ai eu un parcours politique depuis mon jeune âge,
10:24qui était identitaire,
10:26qui était très proche des courants autonomistes bretons.
10:29Et donc, forcément, ça marque aussi dans mon travail quotidien.
10:33Mais d'autres venaient d'autres sphères également.
10:36Et finalement, il n'y a pas de doctrine.
10:38Nous, ce qu'on veut fondamentalement,
10:40c'est donner la parole à tous,
10:42en tout cas à tous ceux qui veulent la prendre,
10:44et débattre avec eux le cas échéant.
10:47Breizh Info s'est fait une spécialité
10:49d'interviewer énormément de gens.
10:51En 13 ans, on a fait des centaines,
10:54voire peut-être des milliers d'interviews,
10:56si je les reprenais toutes,
10:58et des gens vraiment de toutes obédiences.
11:00Moi, ce qui m'intéresse, d'ailleurs,
11:02quand je fais les interviews,
11:03puisque c'est souvent moi qui les réalise,
11:05c'est d'interroger éventuellement des gens
11:08avec lesquels je ne serais fondamentalement pas d'accord
11:10si on discutait politiquement, par exemple, ou sociétalement.
11:14C'est beaucoup plus intéressant, je trouve,
11:16d'aller poser les questions que l'on souhaite
11:19aux gens qui veulent bien débattre,
11:21et en leur laissant aussi répondre ce qu'ils souhaitent,
11:23sans censure, sans langue de bois,
11:25sans politiquement correct, si possible,
11:28mais sans anathème non plus,
11:30et sans rester dans la bulle.
11:31C'est un peu ce que je reproche parfois
11:33à une certaine presse alternative
11:35qui, en fait, fait un espèce de miroir
11:38avec la presse mainstream
11:39et fabrique ses propres bulles.
11:40Moi, je refuse ces bulles-là.
11:43J'estime que pour qu'une société soit saine,
11:46il faut que ce soit une société du débat
11:48et non pas de l'anathème.
11:49Nous sommes d'accord.
11:50Brès Info, on le voit dans l'ouvrage,
11:53c'est avant tout une bande de copains au départ,
11:55ou d'amis,
11:56sous la responsabilité bienveillante
11:58de l'excellent Philippe Legrand.
12:00Pourquoi des journalistes aussi, d'ailleurs,
12:01parfois contraints d'anonymat, dites-vous ?
12:04Tout simplement parce que...
12:07Alors, si vous voulez,
12:09pour me concernant,
12:11la question de l'anonymat,
12:12ça n'est jamais posé,
12:13puisque j'étais déjà identifié,
12:16notamment par nos ennemis,
12:17comme étant un horrible militant politique à l'époque.
12:20Et donc, on va dire que ça,
12:23c'était tout tracé pour moi
12:24et que j'ai toujours assumé, de toute façon,
12:26à visage découvert et publiquement,
12:28qui j'étais et ce que je pensais.
12:30Par contre, il se trouve que,
12:32dans la rédaction,
12:33il y a des plus jeunes aussi
12:34ou des personnes qui ont d'autres travaux
12:38que le journalisme
12:39et qui collaborent ponctuellement à Breizh Info
12:42et qui savent pertinemment,
12:44au égard des cabales
12:46qui se construisent très rapidement aujourd'hui
12:48sur les réseaux sociaux
12:49ou même à titre professionnel,
12:51qu'ils peuvent, aujourd'hui,
12:52perdre leurs emplois,
12:53être name and shame
12:56ou des choses comme ça,
12:58si on sait qu'ils travaillent pour Breizh Info.
13:01Et de ce fait-là,
13:03ils ne peuvent pas apparaître publiquement.
13:06Moi, je le regrette un petit peu
13:08parce que, en fait,
13:09ça montre bien la société
13:11dans laquelle nous évoluons
13:12ou nos idées.
13:13Et encore, je vais dire,
13:14ce n'est même pas nos idées
13:15puisque là, on parle de journalisme.
13:17On ne parle même pas d'appartenance
13:18à un parti politique,
13:19à un groupe uscule.
13:20On parle de journalisme.
13:21Mais même ça, aujourd'hui,
13:22ça peut vous conduire
13:23à des morts professionnelles,
13:25des morts sociales,
13:26des morts économiques.
13:28Donc, on fait en sorte de protéger
13:29ceux qui ne veulent pas subir les fous.
13:32Vous notez dans le livre
13:34que les publications que vous avez faites
13:36sont ininterrompues
13:38depuis bientôt 12 ans,
13:39et c'est déjà un exploit en soi.
13:41Et comment choisissez-vous
13:42le contenu et les thématiques ?
13:43Là, vous avez déjà un peu évoqué cela.
13:46Est-ce que tous vos objectifs, d'ailleurs,
13:48ont été atteints ?
13:49Par exemple, vous parlez
13:50de la notion d'insécurité.
13:51Je vois bien que la préface
13:52de Laurent Oberton
13:53s'admettait en matière de dénonciation
13:55des faits d'insécurité.
13:57Est-ce que c'était cela,
13:58la thématique principale,
13:59ou est-ce qu'elle a évolué
14:01au fur et à mesure des années ?
14:03Ce qui serait aussi absolument logique.
14:05Alors, elle a évolué, c'est sûr,
14:08parce qu'effectivement, au départ,
14:10on avait par exemple une rubrique,
14:11une des premières rubriques
14:12qui a été créée.
14:13D'ailleurs, ça rejoint Laurent Oberton.
14:16Ça s'appelait
14:17« La Bretagne orange mécanique ».
14:18C'était une rubrique principale
14:19de Vraies Infos
14:20qui parlait justement
14:21de ces faits divers,
14:22de ces faits de société.
14:24Ensuite, j'ai envie de dire
14:26l'ouverture d'esprit
14:27de quasiment l'intégralité
14:29des membres de la rédaction
14:30fait que nous avons tous
14:31une multitude de passions,
14:33d'intérêts,
14:34de thèmes de prédilection aussi
14:37qui font qu'au final,
14:38au quotidien,
14:39et ça depuis le début,
14:41ça s'est ouvert
14:42à une foultitude de sujets.
14:45On est devenu, je pense,
14:46un des médias références
14:48en ce qui concerne l'actualité
14:50dans les pays celtiques,
14:51notamment l'Irlande.
14:52On est devenu aussi
14:54très en pointe
14:55sur la question bretonne,
14:57sur la question de la langue.
14:58On doit être
14:59un des principaux quotidiens
15:00qui publie en langue bretonne,
15:02qu'il y ait quasiment tous les jours
15:03un article en langue bretonne.
15:06On a vraiment
15:07une multitude de champs
15:09qu'on explore
15:10et surtout on ne s'interdit rien,
15:11c'est-à-dire qu'on a des articles,
15:14on a un spécialiste du vin,
15:15par exemple,
15:16qui fait des articles
15:17assez fréquents sur le vin,
15:18un autre de la bande dessinée
15:20qui chronique
15:21de nombreuses bandes dessinées.
15:24Tous les champs sont ouverts
15:25et c'est ça aussi
15:26qui fait, à mon avis,
15:27le charme du journalisme,
15:29c'est qu'on peut traiter de tout.
15:31On le traite d'ailleurs
15:32sans doute d'un point différent
15:33que ne le traiterait le mainstream
15:35et encore que parfois,
15:36je pense que si on lit
15:38un article de Breizh Info,
15:39on pourrait le lire
15:40dans n'importe quel autre journal,
15:41mais on ne s'interdit rien
15:42et du coup,
15:43je pense encore une fois
15:44que l'ouverture d'esprit
15:45des gens qui travaillent
15:46à la rédaction
15:47fait que, petit à petit,
15:49de plus en plus de sujets
15:51sont traités.
15:52Et ça, c'est quelque chose
15:54qui donne un énorme positif
15:57au journal.
15:58Je vais vous poser une question
15:59qui va vous fâcher.
16:00La page en breton,
16:02les pages en breton
16:03dans l'ouvrage,
16:04qu'est-ce que c'est ?
16:05Est-ce que c'est un marqueur ?
16:06C'est parce que c'est
16:07en voie d'extinction
16:08et qu'il faut faire acte
16:09de résistance ?
16:11Est-ce que c'est défendre
16:12un dialecte,
16:13c'est défendre une langue ?
16:14J'utilise les deux termes
16:15à dessein pour vous fâcher
16:16définitivement.
16:17Déjà, je pense
16:19qu'il n'y a pas de fâcherie,
16:20mais je pense que la langue bretonne,
16:22comme son nom l'indique,
16:23c'est une langue.
16:24Ensuite, il se trouve
16:25qu'on a, là je dirais,
16:27quelques centaines
16:28de lecteurs bretonnants
16:29qui apprécient
16:30les articles quotidiens.
16:32Bien évidemment,
16:33il y a de moins en moins
16:34de gens qui parlent breton
16:35en Bretagne,
16:36mais on peut partir
16:37de ce constat et se dire
16:38finalement on laisse
16:39la langue bretonne mourir.
16:41On peut aussi se dire
16:42que plus on offre
16:44un support en langue bretonne,
16:46comme d'autres le font d'ailleurs
16:47dans des organismes de formation
16:48ou sur des panneaux routiers
16:50ou sur des supports
16:52de communication,
16:53plus la langue bretonne
16:54vivra,
16:55parce que l'idée,
16:56ce n'est pas de jouer
16:57aux vieux combattants
16:58qui parlent encore un peu breton
16:59dans les villages.
17:00L'idée, c'est de faire
17:01que cette langue vive encore
17:02et se développe tout simplement,
17:04parce que si on l'abandonne,
17:06on abandonnera demain
17:07les autres langues
17:08et j'ai envie de dire,
17:09même la langue française
17:10à ce moment-là finira un jour
17:11par être abandonnée
17:12au profit de l'anglais.
17:13Moi, je parle anglais également.
17:16Je trouverais ça dommage
17:18que la langue française disparaisse.
17:19Je pense qu'une langue
17:20qui meurt,
17:21c'est d'une certaine façon
17:23une partie du patrimoine
17:24de l'humanité,
17:25pour le coup,
17:26qui disparaît.
17:27Et ça, c'est quelque chose
17:28auquel on tient.
17:29On est attaché
17:30à toutes les identités
17:31et à tout le patrimoine.
17:34De toutes ces années,
17:36est-ce que vous avez ressenti,
17:38j'allais dire,
17:39le poids de la censure,
17:40voire de la répression ?
17:41Vous évoquez, pour vous,
17:42une réalité au quotidien,
17:43dites-vous ?
17:44Oui, au quotidien,
17:45parce que dès le début,
17:47on a commencé
17:48à avoir des bâtons sur les roues.
17:50Alors là,
17:51c'était un bâton syndical,
17:52à Gerlesquin,
17:53dans le Finistère.
17:54Une entreprise
17:55fut rachetée
17:56par un consortium,
17:58avec notamment
17:59une grande entreprise,
18:00Halal,
18:01qui devait apparaître
18:02en sauveur en Bretagne
18:03pour surveiller
18:04une usine de poulets.
18:05Nous avions fait
18:06une grande enquête
18:07sur cette usine de poulets
18:08et sur cette entreprise.
18:09On savait
18:10qu'ils allaient les planter.
18:11Les syndicats
18:12n'ont pas voulu nous écouter
18:13parce que nous étions,
18:14à l'époque,
18:15la bête immonde.
18:16Et un an après,
18:17cette entreprise a fermé
18:18et tout le monde
18:19a été licencié.
18:20Ça, c'était
18:21une première façon
18:22de s'opposer à nous
18:23par pure idéologie,
18:24alors que ce que nous disions
18:25était factuel.
18:26Par ailleurs,
18:27ensuite,
18:28nous avons eu
18:29tous les mouvements
18:30comme les Sleeping Giants
18:31qui ont commencé
18:32à s'attaquer
18:33à toutes nos régies pub.
18:35Nous avions en partie
18:36de la publicité
18:37avant
18:38et tout a été
18:39rayé de la carte,
18:40on va dire,
18:41à cause de
18:42ce que j'appelle, moi,
18:43clairement,
18:44des terroristes économiques
18:45parce qu'il n'y a pas d'autre mot
18:46pour nommer des gens
18:47qui veulent vous tuer
18:48économiquement.
18:49Ce sont des terroristes.
18:50Donc,
18:51les Sleeping Giants
18:52en font partie.
18:53Ensuite,
18:54on a eu Google
18:55qui nous a déréférencés
18:56et puis,
18:57ensuite,
18:58on a eu aussi
18:59des journalistes mainstream
19:00qui se sont mis
19:01à nous attaquer,
19:02à vouloir nous salir.
19:03Je pense à des exemples
19:04qui peuvent paraître
19:06insignifiants
19:07mais qui,
19:08en fait,
19:09montrent la mesquinerie
19:10de ces gens.
19:11Il y a une année,
19:12on a voulu sponsoriser
19:13un tout petit peu,
19:14à minima,
19:15leur rugby club de van
19:16quand ils sont montés
19:17en division 2.
19:18On a eu Abel Mestre
19:19du Monde
19:20qui nous a fait
19:21un article
19:22totalement scandaleux
19:23qui a provoqué,
19:24d'une part,
19:25la rupture du contrat
19:26et d'autre part,
19:27le fait qu'on a été mis
19:28au banc de ce club de rugby
19:29que, fondamentalement,
19:30on aime tous
19:31à la rédaction
19:32et on supporte.
19:33Et qui est dans le top 14.
19:34Et qui est en top 14
19:35aujourd'hui en plus.
19:36Et même en Coupe d'Europe
19:37puisque j'y ai été
19:38samedi.
19:39Mais,
19:40si vous voulez,
19:41ces mesquins
19:42et la presse mainstream,
19:43une partie de la presse mainstream
19:44parce que je ne la câble pas
19:45dans son ensemble
19:46et il y a des très bons journalistes
19:47aussi dans la presse mainstream
19:48mais une partie
19:49de cette presse-là
19:50a fait des petites choses mesquines,
19:53indignes,
19:54à mon avis,
19:55de journalistes
19:56ou alors pilotées
19:57idéologiquement.
19:58Et ensuite,
19:59tout ça cumulé
20:00fait qu'effectivement,
20:01on a eu un procès aussi
20:02qu'on a gagné en appel
20:03au mois de septembre
20:04contre un journaliste
20:05de Ouest de France.
20:06On avait été condamné
20:07pour incitation
20:08à la haine raciale
20:09suite à une interview
20:10dans laquelle,
20:11par définition,
20:12on posait les questions
20:13donc on ne donnait même pas
20:14les réponses.
20:15Condamné puis
20:16en appel relaxé.
20:17Ce sont des choses
20:18comme ça au quotidien
20:19qui s'accumulent,
20:20qui s'accumulent,
20:21qui s'accumulent.
20:22Qui prennent du temps
20:23et qui prennent de l'argent
20:24et de l'énergie.
20:25Tout ça.
20:26Et qui donnent aussi
20:27parce que parfois
20:28on tombe sur des gens
20:29qui ont une fausse image de nous
20:30parce que face à une presse
20:32qui est toute puissante
20:33ou face à des chiens de garde
20:36un peu comme NewsGuard
20:37qui donne des notes positives
20:39ou négatives
20:40aux médias alternatifs,
20:42vous avez des gens
20:43qui lisent ça
20:44et qui prennent ça
20:45pour argent comptant
20:46et en fait
20:47quand vous les rencontrez,
20:48quand vous discutez un peu avec eux
20:49ils se rendent compte
20:50que vous n'êtes pas du tout
20:51le profil qui est décrit
20:52par ici ou par là
20:54et c'est un peu dommage
20:57mais bon c'est comme ça
20:58on fait avec,
20:59on a le cuir bien tanné
21:00et puis on est toujours là
21:02après autant d'années
21:03et j'espère qu'on survivra
21:05à tous ces gens
21:06et peut-être
21:07que nous ne survivrons pas.
21:09Vous avez publié
21:10beaucoup de messages
21:11de sympathie
21:12dans l'ouvrage.
21:13Ils y sont tous
21:14à l'attention
21:15par exemple
21:16dans la chanson
21:17de Breizh Info
21:18de François Bousquet
21:19en passant par
21:20Gilles-William Golnadel
21:21en passant
21:22et c'est plus surprenant
21:23par l'ancien maire
21:24et surtout ministre
21:25de François Mitterrand
21:26Kofi Yiannian.
21:27Oui, c'est surprenant non ?
21:28Surprenant,
21:29il fait partie
21:30de ces personnalités
21:31dont je parlais tout à l'heure
21:32qui ne partagent
21:33à mon avis
21:34absolument pas
21:35les idées
21:36de Breizh Info
21:37si ce n'est une appétence
21:38pour la Bretagne
21:39parce que ce maire
21:40a toujours aimé
21:41profondément la Bretagne
21:42je pense.
21:44Oui, exactement.
21:45Et donc en fait
21:46il a voulu témoigner
21:47je pense
21:48de cette idée
21:49de débat
21:50d'ouverture.
21:53Il dit une chose importante
21:54Yann Valery,
21:55il dit
21:56écoutez bien
21:57Breizh Info
21:58doit quitter
21:59sa semi-clandestinité
22:00ou plutôt
22:01sa trop grande modestie
22:02et son humilité
22:03trop excessive.
22:04Vous choisissez quoi ?
22:06On n'a jamais été
22:07dans la clandestinité
22:08donc on va peut-être
22:09dire la modestie
22:10mais encore une fois
22:11je ne serai pas
22:12je ne serai pas
22:13modeste de dire
22:14que nous devons
22:15quitter la modestie
22:16donc je ne sais pas
22:17en tout cas
22:18ce qui est sûr
22:19c'est que c'est
22:20plutôt flatteur
22:21venant de sa part.
22:22Breizh Info
22:23on l'aura compris
22:24a mené une décennie
22:25de combats
22:26et d'actualités
22:27sans filtre.
22:28Le projet
22:29c'est de sa grande réussite
22:30a gagné la bataille
22:31de l'influence
22:32aussi de l'audience
22:33en Bretagne
22:34et au-delà.
22:35C'est quoi maintenant
22:36l'avenir de Breizh Info
22:37une fois que ce constat est fait
22:38et méritoire ?
22:39Eh bien l'avenir déjà
22:40c'est de continuer
22:41d'aider les gens
22:42qui ont besoin
22:43d'aide.
22:44C'est un peu
22:45comme TV Liberté
22:46nous on fonctionne
22:47que sur les dons
22:48et très peu de publicité
22:49donc en fait
22:50si les gens
22:51veulent que nous
22:52nous poursuivions
22:53notre mission
22:54de salut public
22:55j'ai envie de dire
22:56il faut financer
22:57il faut mettre la main
22:58au portefeuille
22:59il faut payer
23:00son impôt révolutionnaire
23:01j'aime bien parler
23:02d'impôt révolutionnaire
23:03parce que
23:04les gens sont toujours
23:05râles contre leurs impôts
23:06par lesquels
23:07ils financent
23:08des subventions
23:09énormes
23:10aux associations
23:11qu'ils détestent
23:12ils ont l'occasion
23:13de le faire
23:14en finançant
23:15des médias alternatifs
23:16donc ils devraient le faire.
23:17Après
23:18quels sont les objectifs ?
23:19Grossir en audience
23:20rattraper l'audience
23:21parce que
23:22je rappelle qu'avant
23:23le déréférencement
23:24que nous avons subi
23:25de Google Actualité
23:26nous étions à 22 000
23:2723 000 lecteurs
23:28tous les jours
23:29et en fait
23:30nous avons baissé
23:31à cause de ce déréférencement
23:32donc c'est revenir
23:33à ces standards là
23:34c'est continuer
23:35à diversifier
23:36notre offre
23:37c'est continuer aussi
23:38à empêcher
23:39les gens
23:40de tourner en rond
23:41à creuser
23:42quand il faut creuser
23:43à dénoncer
23:44quand il faut dénoncer
23:45mais aussi
23:46à applaudir
23:47ou à accompagner
23:48les initiatives
23:49qui méritent de l'être
23:50et Dieu sait
23:51qu'il y en a
23:52partout en Bretagne
23:53il y en a en France
23:54il y en a en Europe
23:55des belles initiatives
23:56patrimoniales
23:57religieuses
23:58culturelles
23:59médiatiques
24:00en fait nous sommes
24:01vraiment là
24:02pour donner la parole
24:03à ceux qui veulent l'apprendre
24:04et on continuera
24:05à le faire
24:06et on continuera
24:07à le faire
24:08parce qu'il y en a
24:09qui refusent
24:10toute langue de bois
24:11et qui refusent
24:12de se soumettre
24:13à des ayatollahs
24:14ou à des censeurs
24:15ça c'est vraiment
24:16quelque chose
24:17que nous avons tous
24:18à la rédaction
24:19en détestation profonde
24:20c'est la détestation
24:21des censeurs
24:22et des ayatollahs
24:23de la pensée unique
24:24Votre modestie
24:25vous a poussé aussi
24:26à ne pas essayer
24:27de faire des petits
24:28en dehors de la Bretagne
24:29dans d'autres régions
24:30ou d'autres provinces
24:31qui seraient aussi
24:32très identitaires
24:33comme le reste
24:34la Bretagne
24:35là on ne voit pas naître
24:36ou on n'a pas vu naître
24:37de grandes réussites
24:38comme Brezinfo
24:39dans d'autres régions
24:40ou provinces de France
24:41Alors on a vu naître
24:42quand même
24:43on a vu naître
24:44pendant quelques temps
24:45en Alsace
24:46Alsace-Actu
24:47dans le Languedoc
24:48Languedoc-Info
24:49il y a Nice-Provence-Info
24:50il y a Paris-Vox
24:51il y a eu
24:52il y a Nord-Actu aussi
24:53qui était
24:54le miroir du Nord
24:55qui était sorti
24:56donc il y a eu
24:57je dois en oublier
24:58et ils m'excuseront
24:59je suis désolé
25:00donc il y a eu
25:01des initiatives
25:02qui ont essayé
25:03de prendre
25:04des mesures
25:05qui étaient
25:06qui ont essayé
25:07de prendre le pli
25:08de faire un peu
25:09la même chose
25:10que Brezinfo
25:11de reproduire
25:12l'actualité régionale
25:13je pense réellement
25:14que
25:15le principal problème
25:16la principale force
25:17de Brezinfo
25:18est qu'elle a été bâtie
25:19avec une grande équipe
25:20sur les Breizh
25:21de Novo-Presse-Breizh
25:22et avec une équipe
25:23vraiment soudée
25:24et déjà formée
25:25derrière
25:26et dans d'autres régions
25:27il y a eu
25:28le problème financier
25:29sans argent
25:30aujourd'hui
25:31un média alternatif
25:32ne peut pas vivre
25:33on ne peut pas vivre
25:34d'amour et d'offres
25:35on ne peut pas vivre
25:36d'amour et d'offres
25:37on ne peut pas vivre
25:38de bénévolat
25:39et on ne peut pas
25:40faire du journalisme
25:41si on n'a pas
25:42les salaires
25:43et les moyens techniques
25:44qui vont avec
25:45et je pense
25:46que pour le moment
25:47ça ne s'est pas créé
25:48par contre
25:49j'appelle de tous mes voeux
25:50et comme je l'ai toujours dit
25:51à ceux qui voulaient
25:52prendre ces initiatives-là
25:53nous serons les premiers
25:54et nous serons les premiers
25:55à Brezinfo
25:56à aider
25:57et à accompagner
25:58tous ceux
25:59qui souhaiteraient
26:00lancer des médias
26:01régionaux
26:02alternatifs
26:03en France
26:04ou ailleurs d'ailleurs
26:05mais on sera les premiers
26:06à les aider
26:07ça il n'y a aucun souci là-dessus
26:08Voilà et je précise
26:09aux téléspectateurs
26:10que TVL publie
26:11chaque jour
26:12une infolettre
26:13et qu'une de ces infolettres
26:14dans la semaine
26:15met en avant
26:16des articles
26:17de la presse quotidienne
26:18régionale
26:19de réinformation
26:20de Burdick à la presse
26:21à beaucoup d'autres
26:22que vous avez cités
26:23Allez, dernière question
26:24avant que vous me rindiquiez
26:27comment vous aider
26:28très concrètement
26:29et comment vous suivre
26:30cet entretien
26:31ne s'est pas créé
26:32dans nos studios
26:33et lors
26:34de cette invitation
26:35la responsable
26:36Catherine
26:37qui est responsable
26:38de la communication
26:39des relations publiques
26:40de la maison
26:41m'a dit
26:42qu'en raison de votre refus
26:43de quitter la Bretagne
26:44pour rejoindre
26:45la région parisienne
26:46ça s'est
26:47formalisé
26:48vous ne venez pas à Paris
26:49Je ne viens pas à Paris
26:50non, oui
26:51c'est un fil conducteur
26:52enfin c'est un fil conducteur
26:53je suis déjà venu à Paris
26:54on a reçu beaucoup
26:55de bretons à Paris
26:56vous savez
26:57dans les siècles
26:58et les siècles
26:59je sais bien
27:00on s'est même déjà rencontré
27:01vous et moi
27:02à Paris en plus
27:03à Paris en plus
27:04mais non
27:05j'ai pris ce choix là
27:06parce que je trouvais
27:07que
27:08et notamment
27:09d'ailleurs
27:10si je parle
27:11si je parle
27:12de la presse alternative
27:13aujourd'hui
27:14j'ai un peu l'impression
27:15que
27:16tout se passe à Paris
27:17que tout est
27:18centré autour de Paris
27:19et en fait
27:20on a aussi envie
27:21de prendre le pli
27:22d'obliger
27:23en fait
27:24Paris
27:25à venir à nous
27:26éventuellement
27:27si ça intéresse Paris
27:28d'ailleurs
27:29si ça intéresse pas
27:30tant pis
27:31c'est le cas
27:32c'est le cas
27:33là on voit que ça intéresse
27:34et je pense que
27:35c'est important
27:36on a toujours
27:37d'ailleurs
27:38c'est dans notre ligne électorale
27:39on a toujours aussi
27:40eu cette volonté
27:41de fédéralisme
27:42de décentraliser
27:43de déconcentrer
27:44et en fait
27:45c'est
27:46c'est un principe
27:47c'est un principe
27:48en plus
27:49voyant Paris
27:50à titre personnel
27:51comme une
27:52je vais peut-être
27:53ne pas plaire
27:54à certains de vos auditeurs
27:55mais comme
27:56un des symboles
27:57de la France
27:58qui est
27:59un symbole
28:00de la décadence
28:01totale de l'Occident
28:02je trouve que
28:03Paris
28:04est quand même
28:05en train de devenir
28:06ce symbole-là
28:07et il suffit d'aller voyager
28:08à l'est de l'Europe
28:09à Tbilisi
28:10à Riga
28:11à Budapest
28:12à Prague
28:13et je ne sais où encore
28:14pour se rendre compte quand même
28:15qu'il y a un gap
28:16entre
28:17ces villes-là
28:18et Paris
28:19ou Londres
28:20ou Bruxelles
28:21donc ça donne pas forcément
28:22envie d'y mettre les pieds
28:23C'est dit, c'est dit
28:24c'est clair
28:25alors maintenant
28:26comment
28:27suivre
28:28l'initiative
28:29de la France
28:30c'est important aussi
28:31Alors pour nous suivre
28:32c'est sur
28:33www.braise-info.com
28:34braise-info.com
28:35braise-info.com
28:36braise-info.com
28:37et pour nous aider
28:38une fois que vous êtes sur cette page-là
28:39vous allez tomber sur
28:40la possibilité
28:41de faire
28:42un don
28:43vous pouvez nous aider
28:44par PayPal
28:45et par chèque
28:46on a malheureusement
28:47plus d'autres moyens
28:48parce que
28:49là encore
28:50on a été viré
28:51on parlait
28:52de censure tout à l'heure
28:53on a été viré
28:54de certaines banques
28:55censure tout à l'heure on a été viré de certaines banques comme le crédit mutuel de bretagne qui
29:00nous a qui nous a exclu je tiens à les nommer parce qu'il faut aussi nommer ce qui ceux qui ont
29:04des pratiques dégueulasses donc là en l'occurrence c'était le crédit mutuel de bretagne qui nous a
29:09dégagé on a eu toutes les plateformes comme l oasso et aplats etc qui nous ont dégagé peut-être que
29:15paypal le fera un jour aussi je ne sais pas mais on retombera toujours sur nos pieds il n'y a pas
29:19il n'y a pas de soucis avec ça donc voilà pour nous aider paypal ou envoyer un chèque et vous
29:24avez tout vous avez tout sur le site de brezinfo pour le faire voilà ben écoutez félicitations à
29:29brezinfo c'est vraiment le village gaulois de la résistance un endroit merci de l'avoir fait à
29:36nouveau dans l'adversité sans céder un pouce de terrain brezinfo mabreau ça je crois c'est
29:42quelqu'un qui l'a écrit dans dans l'ouvrage je retrouverai son nom brezinfo mabreau exactement