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00:00Mais moi j'étais, peut-être que je suis frappé par l'esprit de Noël, j'étais un peu surpris agréablement par ce gouvernement,
00:07c'est-à-dire qu'il y a des têtes, des grandes gueules, comme on dit, en politique, et je pense que c'est plutôt avec ça qu'on doit faire la politique.
00:15Alors évidemment, moi je ne me fais aucune illusion, il ne va rien se passer, alors là vous avez raison sur le fond, c'est-à-dire qu'il y a une forme d'inquiétude, évidemment.
00:24Les Français commencent à comprendre, c'est-à-dire que nous avons été gouvernés pendant disons une quarantaine d'années par des sagouins,
00:33je crois que c'est comme ça qu'on peut le dire, il y avait quelques hommes d'État parmi eux, mais globalement c'était une mentalité de sagouins,
00:40c'est-à-dire de gens court-termistes, c'est-à-dire attachés vraiment à la com' d'ailleurs, beaucoup de com', du court-termisme,
00:46et finalement on se moque des problèmes, et puis surtout on met la poussière sous le tapis.
00:51Le problème c'est qu'à force de s'accumuler, cette poussière c'est devenu des parpains, toujours sous le tapis, et les Français n'ont pas toujours vu la situation.
01:00Et là ils s'en rendent compte aujourd'hui les Français.
01:01Aujourd'hui je pense qu'ils s'en rendent compte.
01:02C'est un rejet du coup de la politique de la part des Français, vous diriez qu'ils s'en éloignent ?
01:07Non, non, parce que je pense que le problème c'est que de toute façon on a un gouvernement qui ne pourra pas régler les problèmes,
01:12mais ça c'est structurel, c'est parce qu'à l'Assemblée nationale il y a trois blocs égaux qui ne peuvent pas gouverner ensemble,
01:20qu'il y a le Rassemblement national d'un côté, la gauche NFP, et puis enfin ce qu'on appelle le socle commun,
01:29je ne sais pas trop ce que c'est d'ailleurs ce truc-là, mais bon, c'est lui qui tient le pouvoir pour l'instant,
01:34mais il n'y a pas de majorité, donc ce gouvernement n'est pas à l'abri d'une motion de censure dans deux mois, dans un mois, dans quinze jours.
01:44C'est le Rassemblement national, il y a les clés, et c'est lui qui appuiera sur le bouton.