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00:00Merci beaucoup d'être avec nous pour la suite de Culture Média, on est encore quelques minutes avec Jean-Luc Rechman pour le Prime spécial des douze coups de midi.
00:08Ça s'apprêtera les douze coups de Noël bien sûr parce que ce sera à voir le 24 décembre à 21h10 en famille sur TF1.
00:16Et alors on va dresser votre portrait sonore Jean-Luc avec des petits sons pour mieux vous connaître. Voici le premier.
00:21C'est pas pour parler de vos chemises mais de vos origines toulousaines parce que vous avez grandi à Toulouse même si vous êtes né à Fontainebleau.
00:35Votre ville de cœur c'est vraiment Toulouse.
00:37Oui, j'ai parti il y a 27 ans de Toulouse.
00:39Et alors vous connaissez bien les saucisses de Toulouse, c'est même un peu grâce à elles finalement que vous avez découvert votre métier d'animateur Jean-Luc.
00:4511 francs 95 le kilo en tête de gondole à Mammouth. Vous n'avez pas connu les Mammouth ?
00:50Mammouth, Mammouth.
00:51Écrase les prix.
00:52Mammouth, Mammouth.
00:53Alors que mamie...
00:54Oui, ça c'était collège à ce même micro d'Europe 1 d'ailleurs il y a très longtemps.
00:59Et bien non, j'ai commencé en tête de gondole, je n'ai pas honte de le dire, j'avais 14 ans et mon papa...
01:03C'est formateur.
01:04Je lui ai dit je voudrais une mobilette, il m'a dit tu veux une mobilette, il n'y a pas de problème, tu te payes l'essence, l'assurance, la carte grise, tu te payes la mobilette.
01:11Et il a bien fallu que j'aille travailler, donc à 14 ans, il m'a mis en tête de gondole et j'ai vendu 4 tonnes de saucisses en 5 jours anniversaire.
01:20Je leur faisais déguster cru la saucisse de Toulouse, je vous jure que c'est vrai.
01:25Il avait des cas de salmonellose d'ailleurs.
01:27Et dans le laboratoire la nuit il me détestait à la charcuterie parce qu'il disait il va arrêter le gosse.
01:34J'avais 14 ans et j'en ai vendu 4 tonnes en 5 jours, j'ai eu ma mobilette.
01:39Et votre père qui voulait que vous fassiez des études de commerce, vous vous en décidez autrement, vous faites vos débuts en 80 sur une radio libre toulousaine, Radio Cambos.
01:47Exactement.
01:48Sous le pseudonyme de Boogie Chou.
01:50Oui monsieur.
01:51L'association d'une danse et d'un légume.
01:53C'est pas mal.
01:54C'était mon premier jeu que j'avais inventé à la radio, je disais on va associer une danse et un légume, donc il y a eu Salsify, Salsa, il y a eu Concombre Java, et j'ai gardé Boogie Chou, voilà c'est tout.
02:04Allez à notre souvenir maintenant.
02:06Béatrice Guillemin estime avoir été licenciée abusivement du garage dans lequel elle travaillait.
02:11Micheline Gondar, la propriétaire du garage, lui reprochait son attitude provocatrice et ses tenues vestimentaires légères visant à semer le trouble parmi les employés.
02:21Tribunal.
02:22Tribunal, la série judiciaire Tribunal.
02:24Micheline Gondar.
02:25Non mais je ne le crois pas.
02:26Licenciée.
02:28J'étais la voix de Tribunal, c'était un truc de fou.
02:31Et puis ça a été un élément quand même déclencheur parce que dans ce même studio, il y avait Georges Chatelain qui enregistrait les voix des guignols.
02:39Et au début je faisais écouter Micheline Gondar va recevoir.
02:44Je disais ouais alors Micheline Gondar va se faire exploser par les petits fromages qui puent.
02:51Et de là, je suis passé voix des guignols aux côtés d'Yves Lecoq et autres.
02:56Et voilà, vous avez fait beaucoup de voix off à la télé aussi.
02:59On s'en souvient dans La Brosse à Dents de Nagui.
03:01La Brosse à Dents, ça adore.
03:03Bien sûr. Dans Motus.
03:06Et est-ce que vous vous souvenez maintenant de ce générique télé Jean-Luc Reichman ?
03:16C'est le poisson dans la cafetière ou pas ?
03:17Non.
03:18Ah je suis content que vous ne l'ayez pas.
03:20Vous l'avez fait un été.
03:21Un été ?
03:22Un été.
03:23Alors c'est Intervilles, c'est Jeux sans frontières.
03:26L'été 98.
03:28Je vais vous raconter des anecdotes. Allez-y, continuez.
03:30C'était avec Christelle Balestrero, c'est ça ?
03:32Oui, Balestrero.
03:33Vous avez fait qu'une année.
03:34Est-ce que vous en gardez un bon souvenir ? C'était pénible.
03:36Non, non, c'était génialissime.
03:38Parce que c'était très bruyant.
03:40C'était très très bruyant.
03:41Et figurez-vous que c'était à Trento en Italie.
03:43Et donc on devait être là tout l'été.
03:46On a enregistré pendant une semaine.
03:47Et pendant une semaine, je vous promets Thomas, Anissa, il a plu pendant une semaine.
03:53Et tous les soirs, on était avec un parapluie de couleurs pour essayer de mettre de la couleur.
04:00C'était une catastrophe, j'ai adoré.
04:02On s'est marrés comme des fous.
04:04Mais il pleuvait tout le temps.
04:05Donc on n'arrivait pas à sécher.
04:07Puisqu'on faisait des émissions, des émissions.
04:09Et vous savez comment ça se passe.
04:11On empile toutes les émissions pour l'été en une semaine.
04:15Et pendant une semaine, il n'a pas arrêté de dracher.
04:18Et c'était fantastique.
04:19Ça vous manque ce genre de gros barnum ?
04:22Oui, après je fais du théâtre, je fais plein de choses.
04:26Quand vous voyez Nagui faire Interville, c'est un truc qui vous amuserait ?
04:30Avec Nagui, oui.
04:32De toute manière, mon fantasme dans la vie, c'est Nagui.
04:35C'est-à-dire que ce n'est pas lui physiquement,
04:38mais c'est ce duo qu'on a fait dans les années 90 avec N'oubliez pas votre brosse à dents.
04:44C'est un bonhomme, parce que c'est un bonhomme de créativité.
04:48Je dois vous avouer que son épouse a travaillé sur la nouvelle saison de Léomathéie.
04:54Je l'ai embarqué avec moi.
04:56J'ai même embarqué l'épouse d'Arthur.
04:58Comme ça, ils sont tous dans la nouvelle saison de Léomathéie.
05:01Ça me manque et ça ne me manque pas.
05:04C'est vrai que ce contact physique, cette espèce d'effervescence,
05:08ça galvanise sur le terrain.
05:10Mais Jeux sans frontières, c'est un très bon souvenir,
05:12parce que j'écrivais des cartes postales et je disais n'importe quoi.
05:16Aujourd'hui, nous recevons bien sûr l'équipe du Portugal.
05:19Regardez cette carte postale avec son trottoir.
05:23Lisbonne, Serail.
05:25Et je racontais n'importe quoi.
05:26Regardez, observez la petite poubelle derrière le tramway.
05:29Je disais n'importe quoi et je riais.
05:32C'était les cartes postales.
05:33J'écrivais ça toutes les nuits.
05:34J'étais comme un malade.
05:35J'étais tout seul, vu qu'il pleuvait toute la journée.
05:37Et je disais, qu'est-ce qu'on va recevoir ?
05:39Jeux sans frontières.
05:40C'est bien quand on peut s'amuser comme ça.
05:42Finalement, on n'a pas de limite, pas de barrière.
05:45Je n'ai aucune barrière depuis tout le temps.
05:47Et vous allez pouvoir le constater dans les douze coups de Noël.
05:50C'est mardi 24 décembre à 21h10 sur TF1.
05:54Merci mille fois Jean-Luc Reichmann.
05:55Il faut penser au resto du cœur.
05:57Il faut penser aux gens à Mayotte.
05:58Il faut avoir du cœur.
06:00Il ne faut surtout pas être égoïste.
06:02C'est un grand mouvement de solidarité aussi le 24 décembre sur TF1.
06:07Parce qu'on a décidé d'offrir jusqu'à 100 000 repas au resto.
06:10N'oublions pas ceux qui en ont besoin.
06:12Vous avez raison de le dire.
06:13Merci Jean-Luc.
06:14Merci beaucoup.
06:15C'était très agréable.
06:16Dans un instant sur Europe.
06:17Thomas, votre invitée culture qui sera d'ailleurs candidate des douze coups de midi le 26 décembre dans la quotidienne.
06:24Écoute.
06:25Hélène.
06:26J'adore.
06:27Je m'appelle Hélène.
06:29Elle sera là dans un instant.
06:30La chanteuse et comédienne Hélène Rolles qui sort un nouvel album.
06:33Une séquence de charme ambulant.
06:35Séquence nostalgie dans un instant sur Europe.
06:38Il va vouloir rester Jean-Luc.
06:39Il va vouloir rester Jean-Luc Frèche tout de suite.