• il y a 17 heures

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Taxer certains retraités qui peuvent se le permettre pour financer la protection sociale.
00:08Alors là j'ai un problème monsieur Tessier, parce qu'on va parler d'un sujet en fait qui n'existe pas.
00:13Donc je suis un peu ennuyé parce que...
00:16Qui existe parce que la ministre du travail en a parlé, même si Matignon dit que c'est à titre personnel.
00:20Bah oui mais Astrid Pannoyan-Bouvet, vous ne devez peut-être pas connaître son nom mais maintenant c'est le cas,
00:27des retraités qui peuvent se le permettre en fonction du niveau de pension, c'est-à-dire à 2000 euros.
00:32Mais il n'y a aucune chance que ça vienne...
00:34Bah pourquoi elle en parle alors ? Pourquoi elle en parle sur TF1 hier matin ?
00:37Elle en parle parce qu'elle a dit une bêtise ou alors c'est la théorie du ballon d'essai.
00:42On teste.
00:42Alors voilà, le test, la théorie du ballon d'essai.
00:45Bah testons ensemble.
00:46Bon écoutons madame Astrid Pannoyan-Bouvet, elle est ministre du travail et elle était hier sur TF1.
00:55Les retraités qui peuvent se le permettre notamment en fonction du niveau de pension.
00:59Ça peut être, je ne sais pas, 40% des retraités, voilà.
01:03À partir de quel montant de pension ?
01:04Ça c'est à discuter, ça peut être 2000 euros, ça peut être 2500.
01:09C'est une forme de contribution à l'effort national du financement pour, encore une fois, la dépendance et la branche autonomie.
01:16On serait sur peut-être 500, 800 millions d'euros ou de plus en fonction justement du seuil qui est décidé.
01:23Sébastien Genu, député du Rassemblement National, était ce matin sur TF1 et lui a répondu.
01:29Totalement non.
01:30Je veux dire, à un moment, il va falloir que ce gouvernement atterrisse.
01:33D'abord, taxer des retraités qui ont 2000 euros de retraite me semble être totalement scandaleux.
01:38À 2000 euros de retraite, on n'est pas riche.
01:40Les retraités d'aujourd'hui d'ailleurs souvent soutiennent leurs propres parents qui sont encore plus âgés.
01:45On n'est pas de leurs enfants qui sont étudiants.
01:47Les retraités ont un certain nombre de difficultés particulières.
01:50S'il y a ça dans le budget ?
01:52Aujourd'hui, on n'en a pas parlé en tant que censure,
01:55mais moi je suis favorable à ce qu'on ne laisse pas passer.
01:57Mais c'est une ligne rouge ou pas ?
01:58C'est en train de s'ériger en ligne rouge, je vais vous dire.
02:01Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre.
02:03Elle était hier soir sur BFM, toujours sur ce thème.
02:06Moi, je pense que ce serait une erreur d'en faire un tabou.
02:09Je pense qu'il ne faut écarter aucune réflexion,
02:12aucune conversation sur les facultés contributives des uns et des autres.
02:16Et c'est évident qu'y compris parmi les retraités,
02:19on n'a pas forcément les mêmes niveaux de vie et les mêmes niveaux de pension,
02:23et que ça, ça interroge.
02:24C'est insupportable.
02:25Ces gens de gauche n'ont que deux ou trois choses à dire.
02:30Soit traiter les gens de fascistes, d'extrême droite et de tous les noms,
02:33soit de vouloir augmenter les impôts.
02:35C'est à peu près leur seul discours.
02:37On ne peut pas...
02:37Le discours sociétal, politique, aujourd'hui des gens de gauche,
02:42la pauvreté du parti socialiste et de ceux qui le représentent me sidère toujours.
02:48Marc Twaty, bonjour.
02:50Bonjour Pascal, bonjour à toutes et à tous.
02:52On va marquer une pause, vous restez avec nous,
02:54vous allez nous dire ce que vous pensez de cette initiative.
02:56Je rappelle que vous êtes conseiller économique de la plateforme E-Toro, c'est bien ça ?
03:03Tout à fait, tout à fait, exactement.
03:05Je ne sais même pas ce que c'est que cette plateforme.
03:06C'est mon nouveau poste.
03:07C'est une plateforme d'investissement en fait,
03:09tout simplement pour ceux qui veulent investir en bourse et un peu partout.
03:12Je suis conseiller économique, j'ai toujours mon cabinet évidemment.
03:15Je fais de l'analyse économique,
03:17mais ça c'est en plus ce qui me permet de m'aider parce qu'on va avoir besoin de gérer un petit peu son argent un peu mieux.
03:24Comment on va se faire taxer ?
03:26Je suis d'accord, mais vous nous direz s'il faut investir en action dans le CAC 40
03:30parce que l'année dernière, la bourse a perdu combien ? 10% ? 15% ?
03:33Oui, la bourse de Paris 2,5%.
03:36Mais d'ailleurs c'est ce que j'avais dit, il ne fallait pas investir sur le CAC 40 à l'époque.
03:39Bon, j'espère qu'on ne l'a pas fait.
03:40Mais bon, la bourse c'est sur du long terme bien entendu.
03:43Ce qui est clair, c'est que le grand danger, je suis d'accord avec vous, c'est qu'on a un inceste.
03:48Le long terme se rétrécit en même temps que l'âge avance pour certains.
03:50Ah oui, là on est d'accord.
03:52Il est 11h12, vous nous direz ce que vous pensez de cela.
03:55A tout de suite, et vous êtes bien les bienvenus bien sûr sur Europe 1, il est 11h12.
03:59C'est toujours un plaisir de vous écouter.
04:02Vous pouvez prendre la parole, on rappelle d'ailleurs le téléphone.
04:0501 80 20 39 21
04:09Et puis si vous voulez offrir un petit cadeau à notre ami Boubouk,
04:12alors soit par mandalaître, soit par chèque, soit par virement directement,
04:16je propose de me l'envoyer directement à moi et je vais donner mon RIB et je pourrai redistribuer.
04:23Je pourrai redistribuer parce qu'il faut quand même surveiller,
04:25on ne peut pas lui donner de l'argent comme ça.
04:27Il faut surveiller ses dépenses.
04:28Est-ce que votre mère a toujours d'ailleurs accès à vos comptes ?
04:31Ah oui, oui, elle donne son regard si je puis dire.
04:33Vous avez eu déjà un cadeau, qui vous a appelé ce matin pour la première personne
04:38qui vous a souhaité votre anniversaire ?
04:40La vérité, vous la voulez ?
04:41Donna Vidal-Revelle, le patron d'Europe 1.
04:43Oui mais parce que vous vivez ensemble.
04:46C'est parce que vous vous avez maintenant, vous vous êtes rapprochés.
04:49Parce que j'ai honte, en fait j'étais encore chez moi.
04:51Il m'a dit mais t'es encore chez toi ?
04:53Je dis oui, pardon, j'arrive tout de suite.
04:54Ah non mais j'avais honte, Pascal, mais honte.
04:56Il est venu chez vous ?
04:57Non, il m'a appelé en FaceTime.
04:59En FaceTime il vous appelle ?
05:00Oui !
05:00Ah vous avez des relations avec Donna Vidal-Revelle ?
05:05Je remercie de m'avoir gardé un morceau de galette également hier.
05:08Il est 11h13, la pause va tout de suite.
05:09Restez bien avec nous, la suite de Pascal Proébou, c'est dans un instant sur Europe 1.
05:14Europe 1.
05:15Pascal Proébou, de 11h à 13h sur Europe 1,
05:17et notre invité Pascal, l'économiste Marc Twaty.
05:19Marc Twaty, économiste, conseiller économique de la plateforme E-Toro.
05:23Taxer certaines retraites qui peuvent se le permettre pour financer la protection sociale.
05:28Quel est votre avis Marc Twaty ?
05:30C'est un véritable scandale.
05:31C'est-à-dire qu'encore une fois, on est dans une situation,
05:34on oublie que la France est le pays où on paye le plus d'impôts.
05:37Nous sommes numéro 1 du monde en termes de prélèvement obligatoire
05:40par rapport à notre richesse, à notre PIB.
05:42Il n'y a pas un pays dans le monde qui fait plus.
05:44Et l'idée qu'on nous avance, c'est encore d'augmenter ses impôts.
05:47Mais c'est quand même un scandale.
05:49Sachant qu'on sait très bien qu'aujourd'hui,
05:50il y a des dérapages, notamment sur les dépenses de fonctionnement en France.
05:53Et ça, personne n'en parle.
05:55Et tout à l'heure, vous évoquiez qu'effectivement, c'était un mouvement de gauche.
05:57Mais moi, ce qui m'effraie, c'est que c'est également des personnes de droite qui disent ça.
06:01Qui nous disent qu'il faut augmenter effectivement ses impôts.
06:04Et ça, c'est particulièrement dangereux.
06:07Sachant qu'encore une fois, nos pauvres retraités,
06:09là, évidemment, on les montre du doigt.
06:11N'oublions pas qu'ils ont cotisé toute leur vie.
06:13Et n'oublions pas que les retraites du secteur privé sont excédentaires.
06:18Ce sont les retraites, je dirais, du secteur public
06:20qui sont en déficit de 30 à 50 milliards d'euros chaque année.
06:25C'est ça qui nous coûte extrêmement cher.
06:26Donc, c'est ça qui est complètement fou.
06:28On ne dit pas les choses.
06:29Et tout le temps, la même recette.
06:31Ça fait 50 ans qu'on pratique la même recette.
06:33Dès qu'il y a un problème, on veut augmenter les impôts.
06:35Or, on sait très bien que ça ne marche pas.
06:38Les seuls pays qui s'en sortent aujourd'hui dans le monde
06:40en termes d'activité économique, d'emploi,
06:42ce sont les pays qui ont baissé les impôts.
06:44Regardez, on a nos voisins, le Portugal.
06:47Dernièrement, l'Italie, qu'on jetait aux orties il y a quelques mois encore.
06:51Eh bien, ça y est, ils vont baisser les impôts de 30 milliards d'euros en 2025
06:56et en réduisant leur déficit.
06:58Donc, nous, c'est complètement fou.
06:59Le déficit public est en train de flamber.
07:01Et on veut encore augmenter les impôts.
07:03Donc, c'est tout simplement irresponsable.
07:05Non, mais vous avez dit une chose qui est juste et que je répète en permanence.
07:09Les retraites privées sont effectivement à l'équilibre, voire excédentaire.
07:14Les retraites du public, donc des fonctionnaires, sont en déficit.
07:19Et à chaque fois qu'on touche à la retraite,
07:21on ne touche jamais à la retraite du public.
07:24Je rappelle qu'une retraite du public, par exemple,
07:26est calculée sur les six derniers mois,
07:28alors que la retraite du privé est calculée sur les 25 dernières années.
07:32Alors, on m'explique que le privé et le public,
07:34on gagne mieux dans le privé et dans le public.
07:36C'était peut-être vrai il y a 40 ans.
07:38Je ne suis même pas sûr que ce soit vrai aujourd'hui.
07:40Ce n'est plus du tout le cas aujourd'hui.
07:42Dans le privé, les salaires sont d'ailleurs trop bas.
07:44Ils sont trop bas, d'ailleurs, les salaires.
07:46Surtout, dans le privé, il y a la sécurité de l'emploi.
07:48Il y a le chômage.
07:50Quand on est dans la fonction publique,
07:52normalement, il n'y a pas ce danger de tomber au chômage.
07:54Quand il y avait des écarts de salaire, ça allait.
07:56Mais maintenant, effectivement, ce n'est quasiment plus le cas.
07:58Si on fait un tour de la fiscalité globale,
08:00vous qui avez un panorama sur les pays occidentaux,
08:04la fiscalité sur les sociétés,
08:08elle est aujourd'hui de 25%, je crois.
08:12C'est bien ça ?
08:14Le problème, c'est que ça,
08:16on parle de l'impôt sur les sociétés.
08:18Si on regarde l'ensemble, effectivement, de l'imposition,
08:20parfois, ça montre bien au-delà.
08:22Et puis surtout, n'oublions pas,
08:24là, on parle que des impôts.
08:26J'entends bien Marc, mais là, il faut être précis.
08:28L'impôt sur les sociétés, c'est 25%.
08:30C'est, convenons-en,
08:32un taux historiquement bas
08:34d'impôt sur le bénéfice des sociétés.
08:36On est d'accord, 25%, c'est historiquement bas.
08:38Oui, mais ça reste l'un des plus élevés d'Europe.
08:40Il ne faut quand même pas l'oublier.
08:42Regardez ce qui se passe aujourd'hui aux Etats-Unis.
08:46Encore une fois, 25%,
08:48il y a des sociétés qui vont être taxées aujourd'hui à 30%,
08:50puisqu'on annonce une taxe supplémentaire
08:52pour les grandes entreprises.
08:54Et regardez ce qu'on parlait de Trump tout à l'heure.
08:56Trump, il est en train d'annoncer une baisse des impôts
08:58sur les sociétés à 21%.
09:00Donc, on a effectivement,
09:02dans pas mal de pays européens,
09:04des niveaux qui sont bien inférieurs.
09:06Mais encore une fois, là, vous parlez de l'impôt sur les sociétés,
09:08c'est-à-dire l'impôt sur les profits.
09:10Mais il y a des entreprises...
09:12C'est un tour d'horizon des taxes et des impôts.
09:14Oui, tout à fait.
09:16Ce qui est plus grave que cela,
09:18c'est qu'en France, on a ce qu'on appelle l'impôt sur la production.
09:20Ça veut dire que, même si on a fait zéro profit,
09:22l'entreprise est quand même taxée.
09:24Et voyez, quand hier encore,
09:26ou avant hier, le ministre de l'économie,
09:28M. Eric Lombard, nous a dit que les entreprises françaises
09:30avaient trop de rentabilité,
09:32alors que dans le même temps,
09:34on atteint des sommets historiques
09:36de défaillance d'entreprises,
09:38je me dis que c'est quand même fou.
09:40Ces personnes-là sont complètement hors-sol.
09:42Évidemment, les grands groupes du CAC 40, c'est quelque chose d'autre.
09:44Mais la plupart des entreprises françaises,
09:46les TPE, donc les très petites entreprises,
09:48les PME, souffrent aujourd'hui,
09:50ont du mal à joindre les deux bouts.
09:52On atteint des sommets historiques de faillite d'entreprises.
09:54Et nous, on nous dit que ces entreprises ont trop de rentabilité.
09:56C'est exactement la même chose.
09:58C'est des entreprises qui sont massacrées, malheureusement.
10:00Il n'a pas pu dire à un ministre de l'économie
10:02qu'il y avait un excès de rentabilité.
10:04C'est ça qui est fou.
10:06C'est complètement fou.
10:08Il a été interrogé chez un de vos confrères, il y a deux jours.
10:10Bref.
10:12C'est sur Internet.
10:14Il a simplement dit que la priorité,
10:16c'était la transition écologique.
10:18Et que pour ce faire,
10:20les entreprises passent à la casserole.
10:22Et donc, ça allait bien sûr
10:24réduire leur rentabilité et qu'il fallait en passer par là.
10:26Donc c'est quand même assez incroyable
10:28que c'était un passage obligé.
10:30Autre chose sur laquelle je voulais vous interroger
10:32pour avoir un panorama global.
10:34Il y a également l'impôt sur les dividendes.
10:36Ils sont aujourd'hui à 30%.
10:38Est-ce que c'est trop ? Est-ce que c'est pas assez ?
10:40Par rapport aux autres
10:42nations occidentales, quel est votre avis là-dessus ?
10:44Encore une fois,
10:46on est numéro 1 dans quasiment tous les domaines.
10:48Dividendes aussi.
10:50Alors, bien sûr.
10:52C'est même pire que ça.
10:54On a également le gros problème aujourd'hui,
10:56c'est l'épargne. C'est l'épargne des Français.
10:58Notamment, on parle des retraités,
11:00mais pas seulement. Aujourd'hui,
11:02rendez-vous compte que ce qu'on appelle les cotisations
11:04sociales, c'est-à-dire la CSG, CRDS, etc.,
11:06cotisations sociales
11:08exceptionnelles, sur l'épargne,
11:10on est à 17,2%
11:12relativement, juste d'imposition.
11:14Et ça, c'est évidemment un des niveaux les plus élevés
11:16du monde. Donc là aussi,
11:18quoi que nous fassions, quoi qu'il en coûte,
11:20quoi qu'on regarde,
11:22nous sommes numéro 1 de la pression
11:24fiscale, et donc des taxes
11:26et des charges qui pèsent évidemment
11:28sur les Français. C'est un malheur français, mais il n'y a pas
11:30que la gauche. Quand la droite
11:32a été au pouvoir, elle n'a pas toujours réduit
11:34les impôts, et c'est un drame,
11:36disons-le, et chacun le constate.
11:38Et dans l'impôt sur le revenu,
11:40on est également parmi les plus hauts.
11:42La tranche, par exemple, on a 5 tranches.
11:44Le problème de l'impôt sur le revenu,
11:46c'est qu'il n'y a qu'à peu près 45%
11:48des Français qui le payent.
11:50Il n'y a qu'une partie très limitée qui le paye.
11:52Mais effectivement, pour ces personnes-là,
11:54oui, on est parmi les plus élevés.
11:56Il y a des pays qui font plus sur la tranche supérieure,
11:58mais globalement, on reste également
12:00parmi les plus élevés.
12:02Ce n'est pas très réjouissant, bien évidemment.
12:04C'est que c'est un mal français.
12:06On l'avait dit, la gauche, la droite, à chaque fois,
12:08on se souvient, en 96, Alain Juppé qui avait augmenté,
12:10qui avait créé même la CRDS à l'époque,
12:12ça a dû durer 13 ans.
12:14C'est temporaire, ne vous inquiétez pas.
12:16Et vous voyez, on est en 2025, ça existe toujours.
12:18Alain voulait...
12:20Alain voulait vous intervenir.
12:22Alain...
12:24Non, mais à 9,2%.
12:26C'est ça qui est fou. Quand on vous dit
12:28les impôts, ça ne va pas augmenter trop,
12:30c'est une catastrophe.
12:32Alain est avec nous. Pardonnez-moi,
12:34je ne sais pas si vous m'entendez bien,
12:36je vous coupe, ce qui est une habitude, bien sûr,
12:38que j'ai, et une mauvaise,
12:40mais j'essaye de mettre le dialogue
12:42avec, pourquoi pas, un contradicteur,
12:44et c'est le cas de Alain. Mais on va peut-être laisser
12:46passer une page en couleur.
12:48Salut, bonjour Alain, vous êtes
12:50d'ici les 10 jours.
12:52Oui, absolument, bonjour.
12:54Vous n'êtes peut-être pas d'accord avec ce qui s'est dit,
12:56peut-être faut-il encore...
12:58Pourquoi vous êtes...
13:00Je suis retraité hier,
13:02quand j'ai entendu la ministre, d'ailleurs,
13:04quand j'ai oublié le nom et qu'elle ne restera
13:06pas très longtemps, je me suis un petit peu
13:08senti comme Louis XVI, décapité.
13:10Qu'on arrête un peu
13:12de nous attaquer, de nous attaquer les retraités.
13:14On a travaillé dur toute
13:16notre vie, on n'a pas travaillé 35 heures,
13:18on n'a pas eu le télétravail,
13:20on n'a plus les avantages
13:22dont bénéficiaient les actifs,
13:24la mutuelle est à 100%,
13:26on n'a plus de passe Navigo,
13:28on n'a plus de chèque vacances, on n'a plus
13:30de chèque cinéma, on paye la CSG,
13:32on paye tout à 100%.
13:34En plus, comme les médicaments
13:36sont de moins en moins renforcés à chaque fois
13:38qu'on va à la pharmacie, on a toujours
13:40un petit quelque chose à payer, parce que forcément,
13:42à 70 ans, ce qui est mon âge,
13:44comme l'âge de repas, on est un tout
13:46petit peu plus malade qu'on était à 20 ans.
13:48Je suis désolé.
13:50En plus, il y a des statistiques
13:52qui disent que deux tiers des Français
13:54aident les jeunes générations,
13:56ce qui est aussi parfois mon cas,
13:58des aides à l'achat ou des aides matérielles
14:00pour les plus jeunes, on ne pourra plus
14:02les aider si c'est ça.
14:04Madame a suivi de renonce à sa
14:06coquarde depuis qu'elle vend ça aux enchères,
14:08mais qu'elle nous fiche la paix.
14:10Manifestement, de toute façon,
14:12le 17 janvier,
14:14la priorité doit être la transformation écologique,
14:16avait dit M.
14:18Lombard, et c'est Laurent Tessier qui me fait passer cela.
14:20Écoutez, on marque une pause. A priori,
14:22de toute façon, ça ne se passera pas,
14:24et puis c'est une ligne rouge pour la droite et pour le Rassemblement
14:26national. Je vous propose
14:28de marquer une pause.
14:30Marc Touati, il est toujours avec nous ?
14:32Marc,
14:34je vous demanderai quand même
14:36un ou deux petits conseils, parce qu'il y a des gens
14:38qui « boursicotent », comme on dit,
14:40et peut-être ont-ils envie de vous écouter. A tout de suite.
14:42Et si, comme Alain, vous voulez réagir, vous composez le
14:4401 80 20 39 21
14:4611h27, vous écoutez Pascal Praud sur Europe 1.
14:48Europe 1.
14:50Pascal Praud et vous.
14:52Donc, M. Touati, avant
14:54de vous quitter, est-ce que...
14:56Admettons que je sois boursicoteur
14:58et j'ai, mettons,
15:0010 000 euros sur mon compte.
15:02Et je me dis, allez, je vais les
15:04jouer, ou les jouer d'ailleurs, les placer.
15:06Est-ce que je les place
15:08sur le CAC 40, ou est-ce que je ne touche pas
15:10au CAC 40 cette année, parce que
15:12c'est trop dangereux ?
15:14Alors, si vous avez un horizon que d'une année,
15:16non. Je pense que l'année
15:182025 va être très compliquée pour le
15:20CAC 40, et notamment pour l'ensemble de l'économie
15:22française, avec beaucoup de crises
15:24je dirais, qui vont avoir un impact sur la
15:26bourse française. Sur le long terme, il n'y a pas de
15:28problème. J'ai envie de dire, mais...
15:30C'est quoi le long terme ?
15:32C'est quoi le long terme ?
15:34Le long terme, ça veut dire 5 ans. Quand on investit
15:36en bourse, il faut avoir devant soi 5 ans,
15:38parce qu'il y a tellement, si vous voulez, de risques
15:40là, surtout en ce moment, comme
15:42les marchés sont survalorisés, il y a eu
15:44beaucoup trop de liquidités, etc., donc ça a
15:46un petit peu généré une bulle boursière.
15:48Donc quand on est très cher comme ça, et bien à ce moment-là,
15:50il vaut mieux avoir un horizon de
15:52long terme sur la bourse, ça veut dire autour des 5 ans.
15:54Et si on est pressé, la bourse,
15:56il ne faut pas oublier, ce que je rappelle toujours,
15:58c'est le couple rendement-risque. Ça veut dire que si vous
16:00voulez un rendement élevé, il y a
16:02un risque élevé. Voilà. Et donc
16:04c'est vrai que sur le long terme, le risque
16:06ça moindrit, donc ce qui vous permet d'avoir
16:08un rendement correct, donc un petit peu
16:10moins élevé, c'est vrai, mais il y a moins de risques.
16:12Donc c'est évidemment, chacun voit midi à sa porte.
16:14C'est vrai que quand on est très jeune, pour reprendre tout ça
16:16de ce que vous évoquez, quelqu'un
16:18qui fête son anniversaire de 26 ans,
16:20il a le temps. Donc oui, il faut aller en bourse.
16:22Par contre, peut-être vous et moi, on peut aller
16:24en bourse sur le moyen terme et être plus prudent quand même.
16:26Ce qui est vrai qu'à 26 ans, il n'a pas
16:28d'argent, j'imagine, à investir.
16:30C'est pas l'âge où on investit,
16:32c'est plus quand on approche
16:34de la fin.
16:36Il faut quand même investir un petit peu quand même.
16:38Parce que, si vous voulez, vous n'aurez pas
16:40beaucoup de retraite. Donc vous avez le temps, mais comme
16:42l'a dit Pascal tout à l'heure, ça vient très vite.
16:44C'est vrai. Bon, écoutez, donc
16:46on n'investit pas. Et alors si on a
16:48par exemple
16:50des actions
16:52sur le CAC 40,
16:54il faut mieux les vendre
16:56à votre avis ? Parce qu'elles peuvent vraiment
16:58beaucoup perdre cette année ?
17:00Ou est-ce qu'on les garde, on les conserve
17:02et on attend ? Encore une fois,
17:04ça dépend quand on les a achetées.
17:06Si, par exemple, on a fait un gain important,
17:08ce qu'on appelle une plus-value, oui, c'est le moment
17:10effectivement de les vendre. Mais si on a perdu un peu,
17:12un petit peu, parce que l'année n'a pas été très bonne
17:14l'année dernière ? Moi, je pense que
17:16d'ici 5 ans, ça redémarre. Je pense qu'on va vraiment avoir
17:18une année 2025 très compliquée.
17:20Et puis 2026-2027, ça ira mieux.
17:22Et puis surtout, un petit conseil,
17:24la poire pour la soif.
17:26En ce moment, comme il y a quand même un risque de crise
17:28au niveau mondial et notamment en France,
17:30un petit peu d'or dans son portefeuille,
17:3215% de son portefeuille, ça ne fait pas de mal.
17:34Un petit peu d'or. Et dernière chose, le PER,
17:36il y a 10 millions de personnes qui ont
17:38un plan d'épargne-retraite.
17:40Est-ce que ça, vous le conseillez ?
17:42Le plan d'épargne-retraite,
17:44c'est remarquable.
17:46Moi, je pense qu'il faut être très clair aujourd'hui, malheureusement,
17:48notre retraite, on l'entend tous les jours,
17:50elle est menacée. Et donc, il faut
17:52faire soi-même sa retraite.
17:54Ces plans d'épargne-retraite sont absolument indispensables.
17:56Là, on investit sur du long terme.
17:58Il vaut mieux tenir
18:00que courir, comme on dit.
18:02On cotise pour notre retraite,
18:04pas pour payer celle des actuels retraités.
18:06Je pense que c'est assez important.
18:08Ma seule crainte, c'est que le gouvernement, on le voit bien,
18:10il a envie de ponctionner l'épargne ici ou là.
18:12Donc, il a envie d'enlever
18:14certains avantages fiscaux, notamment sur le PER.
18:16Mais pour l'instant, ça vaut quand même le coup.
18:18Merci. Bonne journée à vous, Marc Twaty.
18:20Bonne journée à vous. Alain
18:22Aïssi Lemoulineau, vous, vous avez 70 ans,
18:24donc vous êtes en retraite. C'est indiscret
18:26d'ailleurs de vous demander votre pension
18:28de retraite, Alain ?
18:302100 euros.
18:322100 euros.
18:34Et qu'est-ce que
18:36vous faisiez dans la vie active ?
18:38Moi, je comptais
18:40des milliards d'euros que je ne possédais pas.
18:42C'est-à-dire que vous étiez banquier ?
18:44Non, j'étais comptable.
18:46Oui, comptable dans une banque.
18:48Non, comptable dans une société
18:50qui s'appelle Alcatel.
18:52Qui a hélas disparu.
18:54Qui a hélas disparu parce que les dirigeants
18:56n'ont pas su gérer. Enfin bref.
18:58C'était M. Tchourouk, je crois, qui dirigeait Alcatel
19:00dans son temps. Oui, Tchourouk. Tchourouk qui ne croyait
19:02pas au portable, d'ailleurs. Enfin bon.
19:04Bon.
19:06Que dites-vous, Olivier Guenec ? Parce que Olivier Guenec
19:08me parle pendant que vous parlez, donc évidemment je ne peux pas entendre
19:10deux choses à la fois. Que dites-vous, Olivier Guenec ?
19:12Je vous disais qu'Alain, on a marre qu'on vise
19:14les retraités tout le temps. Ah, d'accord.
19:16Alain, on a marre que vous... Donc,
19:18vous en avez marre, me dit
19:20M. Guenec ?
19:22Si vous voulez, on échange plus en émission.
19:24Le monsieur te demande ? Mais pourquoi vous me dites ça ?
19:26Vous faites toujours des petites infos,
19:28c'est normal, ce sont des témoignages que l'on reçoit.
19:30Eh oui. Bon, mais on vise...
19:32Mais c'est de la comm', Pascal.
19:34Vous savez que c'est pas de la comm'. C'est des CAG, mais bon,
19:36c'est peut-être pas les plus... Par exemple,
19:38ces 2100 euros représentent
19:40combien de votre dernier salaire en pourcentage ?
19:42Ah bah non, je touchais jusqu'à
19:443500 euros, donc...
19:46Ouais, donc on perd... Moi, j'ai l'impression
19:48qu'on perd à chaque fois 50% quand on vient en retraite.
19:50En gros, c'est...
19:52C'est souvent 50%.
19:54Donc, c'est pour ça qu'il faut travailler tard, à mon avis.
19:56Parce que... Vous,
19:58vous faites... Vous n'avez
20:00pas eu la tentation de prolonger la vie active
20:02pour améliorer... 65 ans !
20:04Ouais. Mais aujourd'hui, par exemple,
20:06vous n'avez plus d'autres revenus que ces 2100 euros ?
20:08Ah bah non, non, non, non...
20:10Votre voiture...
20:12Votre maison est payée ?
20:14Oui, bah heureusement qu'on est propriétaire.
20:16Sinon, si je devais payer un loyer,
20:18alors là, c'est même pas la peine. Et vous habitez où ?
20:20Ici, les Moulineaux.
20:22Ah ouais, mais ça coûte cher. Vous avez quoi ?
20:24Un appartement ? Une maison ?
20:26J'ai une maison, moi, ici, les Moulineaux, mais je l'ai restée
20:28il y a 30 ans. Mais cette maison, elle vaut une fortune !
20:30Oh non, pas tant !
20:32Bah, c'est une maison qui fait
20:34combien de mètres carrés ?
20:36Elle fait 100 mètres carrés, donc c'est pour beaucoup !
20:38Bah, ça vaut un petit million d'euros, sans doute !
20:40Ou 800 000 euros !
20:42Oui, oui, oui...
20:44On a mis 25 ans à la payer !
20:46Attendez, je ne vous dis pas que vous l'avez volée !
20:48Je veux dire...
20:50Je ne vous dis pas que vous l'avez volée !
20:52Je dis simplement... Vous avez des enfants ?
20:54Oui, j'ai des enfants. J'ai deux enfants.
20:56Alors évidemment, ces enfants...
20:58Comme vous êtes un bon père, vous n'avez pas
21:00envie de la mettre
21:02en vie âgée. Mais c'est vrai que
21:04vous avez envie que vos enfants irritent, mais
21:06évidemment,
21:08comme ceux qui n'ont
21:10peut-être pas cette approche de la vie,
21:12qui veulent améliorer leur dîner
21:14à 70 ans, vous mettez cette maison en vie
21:16âgée, il y a un bouquet, il y a une petite rente,
21:18et ça vous fait un plus !
21:20Si vos enfants m'entendent,
21:22je ne pense pas qu'ils seront contents !
21:24En fait, le paradoxe
21:26qu'il y a, c'est que vous êtes
21:28très riche sur le plan patrimonial,
21:30parce que 800 000 euros
21:32ou 900 000 euros, c'est très riche, mais
21:34qu'effectivement, vous n'avez que 2100 euros pour vivre.
21:36Je ne sais pas si votre épouse
21:38a une retraite ou pas ?
21:40Si, si, elle a une retraite de 800 euros.
21:42Donc ça fait 3000.
21:44C'est 3000 nets, là.
21:46Oui, absolument.
21:48Et on paie les impôts.
21:50C'est vrai qu'avec 3000 nets, on peut vivre.
21:52Si tout est payé.
21:543000 nets,
21:56il y a beaucoup de gens qui n'ont pas ça.
21:58Combien vous avez,
22:00comment dire, pour vous,
22:02chaque mois, dépensé,
22:04j'ai envie de dire, pour votre vie ?
22:06On a 1500,
22:081600 euros, quand même.
22:10Donc ça permet,
22:12de temps en temps, de faire un petit cadeau
22:14aux petits-enfants. Vous avez des petits-enfants, j'imagine ?
22:16Oui, on leur fait des cadeaux.
22:18Combien de petits-enfants vous avez ?
22:20J'en ai quatre.
22:22Et combien d'enfants vous aviez ?
22:24Deux enfants.
22:26Ils sont à l'université, donc l'université,
22:28ça coûte un peu cher, donc il faut les aider un petit peu.
22:30Mais là, ils ne sont plus à l'université, aujourd'hui.
22:32Ah si, si, les enfants, les petits-enfants
22:34sont à l'université.
22:36Et vous aidez vos petits-enfants ?
22:38Il faut les aider un petit peu, oui, de temps en temps.
22:40Ah, c'est bien.
22:42Et vos enfants, ils sont dans la région parisienne ?
22:44Ou ils sont en dehors de...
22:46Non, ils sont en province.
22:48Et la vie, globalement, est belle ?
22:50Grâce à ce que la vie est belle,
22:52bon, il y a un peu la santé
22:54qui, de temps en temps, flanche.
22:56Mais vous êtes jeune, à 70 ans.
22:58Il y a des petits soucis
23:00de santé, déjà ?
23:02Oui, on a quelques petits soucis de santé,
23:04mais on les règle.
23:06On a l'avantage d'avoir
23:08des hôpitaux à côté de chez soi.
23:10En tout cas,
23:12pardonnez-moi, je pose des questions indiscrètes
23:14à l'antenne que je ne poserai jamais dans la vie,
23:16mais je pense aux auditeurs
23:18qui écoutent et qui se disent
23:20que c'est un fragment de vie que vous nous proposez
23:22avec vos aspirations
23:24et également la vie telle
23:26qu'elle s'est mise en place. Alors, c'est vrai que
23:28ceux qui ont acheté il y a 30-40 ans,
23:30c'est le jackpot,
23:32évidemment, puisque c'est sans doute
23:34ce qui a le plus augmenté
23:36les appartements et les
23:38maisons. Et c'est pour ça que
23:40j'encourage tout le monde à faire ce que je n'ai jamais
23:42fait moi, c'est-à-dire acheter
23:44tôt. Achetez tôt, monsieur Boubou,
23:46il faut que vous achetiez le plus vite possible.
23:48Je pense que vous avez une mentalité à acheter,
23:50je pense.
23:52Vous voulez dire à prévoir pour l'avenir, c'est ce que vous dites ?
23:54Je pense que vous êtes sur le côté savoyard
23:56que vous avez. Ah non, pas du tout, Pascal,
23:58je n'ai rien de côté.
24:00Monsieur Tessier, je pense qu'il a ce côté également
24:02à mon avis. Ah oui, nous sommes
24:04propriétaires. J'aimerais investir
24:06un peu plus. Mais oui, vous avez parfaitement
24:08raison. Vous avez acheté à quelle heure ?
24:10C'est précis.
24:12Il y a sept ans.
24:14Donc j'avais 31 ans.
24:16Vous n'aviez pas
24:18énormément d'argent
24:20devant vous, mais vous avez raclé
24:22les fonds de tiroirs, vous avez
24:24appelé tout le monde.
24:26J'ai trouvé la bonne personne.
24:28Mais c'est vrai aussi que vous avez fait
24:30une chose qui n'est jamais facile, c'est que vous êtes
24:32peut-être privé à un moment,
24:34privé de loisirs, privé de
24:36pour investir.
24:38Les vacances d'été étaient assez limitées.
24:40J'ai vécu dans mon studio,
24:42dans mon 18 mètres carrés pendant 9 ans.
24:44Voilà, c'est des choix pour économiser.
24:46Moi je le connais bien, c'est un écureuil, M. Tessy.
24:48Oui, oui. Il stocke, il stocke.
24:50Vous voulez dire que c'est une pince ?
24:52On va appeler le monsieur la pince.
24:54Non, mais il a raison.
24:56Il a raison. Mais bien sûr.
24:58D'ailleurs, par exemple, hier,
25:00pour les auditeurs, il y avait une galette des rois.
25:02Nous, on était en studio.
25:04D'ailleurs, on était un peu perturbés
25:06parce qu'on entendait. Il y avait du bruit, oui.
25:08Il y avait tout le monde qui était là, tout l'Europe
25:10était là, il jouait une galette des rois.
25:12Tout le monde était descendu. Europe 2 était là.
25:14Tout le monde venait de toute la maison.
25:16Vous êtes d'accord. Il y a même des gens qui ne travaillaient pas pour nous.
25:18Je vous remercie.
25:20Personne ne nous a gardé un morceau.
25:22Personne.
25:24Je suis arrivée à 14h.
25:26Et d'autres m'ont même revendu
25:28des parts de galette. J'ai vu ça dehors
25:30quand je suis sorti. Vous avez pris un petit peu de ventre,
25:32vous, récemment ? On s'inquiète un petit peu
25:34dans l'équipe pour votre physique.
25:36Vous trouvez ? Oui, un petit peu stocké.
25:38Oui, on va en parler plus tard.
25:40Il mange seulement à la cantine en ce moment.
25:42Vous êtes complètement fou.
25:44Pas de galette.
25:46On vous protège, monsieur.
25:48Mais vous êtes irrespectueux.
25:50Vous êtes médiatisé. Vous ne pouvez pas vous laisser aller comme ça.
25:52Vous ne coiffez même plus.
25:54On en reparlera.
25:56Hier, c'était catastrophique.
25:58C'est vrai qu'il y a eu mieux au niveau coiffure.
26:00Justement, j'ai fait un effort ce matin.
26:02Ah bon ? N'hésitez pas.
26:0411h34.
26:06La pause.
26:08Et nous allons changer de sujet
26:10puisque nous allons parler
26:12à ici,
26:14un appartement de 60m2.
26:16Je le dis pour ceux qui nous écoutent,
26:18c'est déjà 500.000 euros.
26:20Effectivement, c'est très cher
26:22ici, les Molinaux. C'est très chic
26:24et ça touche
26:26le 15ème arrondissement.
26:28Après la pause, le professeur
26:30d'histoire-géographie menacé de mort.
26:32Un sujet grave, tout de suite.
26:34Réagissez au 01-80-20-39-21
26:36avec Pascal Praud sur Europe 1.

Recommandations