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00:00Bonjour Alexandre, c'est effrayant, je vous assure, ce que j'ai entendu, c'est une des choses les plus effrayantes que j'ai entendue dans notre métier depuis des années.
00:11Aurélie Didier, ce qu'elle dit, et cette dame est directrice éditoriale adjointe de l'information, je vous assure, ces gens me font peur, moi, ces gens me font peur, je ne peux pas vous dire autre chose.
00:20Eh bien, M.Praud, simplement pour vous remettre dans le contexte, vous l'avez bien dit, en Belgique francophone, puisque la RTBF c'est coté francophone, il y a un cordon sanitaire médiatique,
00:29qui est un accord de principe entre les médias belges francophones, mais il n'y a pas de règle en tant que telle, d'ailleurs vous devez savoir qu'à l'heure actuelle en Belgique,
00:37il y a une polémique, notamment d'un parti qui est à droite, qui dénonce cette attitude-là, donc le débat est en train de naître en Belgique francophone, puisque la RTBF c'est coté francophone,
00:47et moi, à titre personnel, je suis contre ce type de pratique, d'ailleurs je vais vous avouer, je n'ai pas suivi la vestiture sur la RTBF, mais sur CNews, j'en profite pour faire de la pub,
00:57et donc bien sûr, c'est assez particulier, c'est propre à la Belgique, où en effet, plusieurs personnes intellectuelles estiment que, sous certaines conditions, mais relativement subjectives,
01:12certaines personnes n'ont pas droit à la parole en direct dans les médias, et la RTBF pratique ce principe, je sais bien que pour vous, en France, ça vous choque, ce que je comprends, je partage votre point de vue,
01:23je vais prendre votre propre exemple, M.Pro, je pense que si vous étiez journaliste en Belgique, on ne vous interrogerait pas, parce que pour ces principes-là, vous êtes considéré comme d'extrême droite.
01:34Je fais référence au maire de Charleroi, que votre chaîne CNews avait, il y a quelques mois, l'année dernière, voulu interroger, d'accord, il avait refusé de s'exprimer sur votre antenne, sous prétexte que vous étiez d'extrême droite.
01:49Donc voilà, on est là-dessus en Belgique francophone aujourd'hui, malheureusement, où en effet, on a une gauche qui estime ce qui serait bon ou pas bon de dire, et que pour des propos qu'on aurait tenus, on peut être classé d'extrême droite.
02:02Écoutez, je vous assure, je suis d'accord avec vous, c'est pas un problème.