Avec Gwendoline Viquesnel, Chargée de mission RSE chez Linkt, réseau de fibre optique pour réduire l'empreinte carbone des entreprises & Julien Bruitte, Cofondateur d'Origami Marketplace
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00:00Picotis solaire, expert en solutions photovoltaïques pour un avenir durable et Akena, la reine des verandas et des pergolas, vous présente Sud Radio, la planète demain, Christophe Debien.
00:11Eh bien, nous voici pour un nouveau numéro de la planète demain sur Sud Radio, l'émission qui met à l'honneur les acteurs de l'écologie positive.
00:19Dans la seconde partie de notre émission, nous aurons le plaisir d'accueillir Gwendoline Vickesnel, alors c'est peut-être pas comme ça qu'on prononce.
00:27Vickesnel, chargée de mission RSE chez Linkt, réseau de fibres optiques pour réduire l'empreinte carbone des entreprises, tout un programme.
00:35Mais tout de suite, nous recevons Julien Bruit, cofondateur d'Origami Marketplace qui place la circularité au cœur de la révolution industrielle.
00:45Bonjour Julien.
00:46Bonjour.
00:47La transition industrielle est un sujet d'actualité au cœur des préoccupations politiques de la circularité et bien plus qu'une tendance.
00:56Elle s'affirme comme une nécessité pour l'économie et l'industrie de demain.
01:00Votre start-up propose une solution qui accompagne les marques et enseigne dans leur transformation digitale et leur stratégie RSE via leur plateforme,
01:09marque blanche d'économie circulaire et de seconde main.
01:12Que permet-elle aux entreprises précisément ?
01:15Nous, ce qu'on va permettre aux entreprises, c'est de faciliter les échanges de biens.
01:19Tout un programme derrière ça, mais nous ce qu'on va faire au quotidien, c'est qu'on va leur permettre de créer une plateforme,
01:24leur propre plateforme pour lancer des nouvelles activités.
01:27Derrière nouvelles activités, ce que je vais mettre, je vais mettre par exemple la vente de produits entre particuliers.
01:33On a vu l'essor des Vinted, on a vu l'essor du Boncoin.
01:36Et là, on offre la capacité aux entreprises de venir capturer ce marché qui est encore évanescent.
01:42Deuxième point, on va permettre aussi aux entreprises de venir créer des plateformes dites internes.
01:46Donc vraiment, on atteint des entreprises de revalorisation des produits, de revalorisation des actifs des entreprises.
01:51Et tout ça avec une marque blanche, c'est-à-dire que nous, notre nom apparaît nulle part.
01:55On est là vraiment pour faciliter la vie des entreprises, pour abstraire le côté technique des choses et leur permettre de se lancer sur l'économie de demain.
02:03Alors, l'industrie telle que l'on connaît, enfin que l'on la connaît, se transforme sous nos yeux en ce moment.
02:10L'ère du gaspillage et de la surproduction commence à toucher à sa fin.
02:14Cette logique circulaire dessine-t-elle des contours de notre économie selon vous ?
02:19Alors, je pense qu'elle ne dessine pas les contours, elle va venir bonifier l'économie actuelle.
02:23Ça, c'est quelque chose qui est hyper important parce que souvent, quand on parle d'écologie et limite d'écologie punitive,
02:29on va parler de changer totalement les business, de changer vraiment les modèles des entreprises.
02:34Je pense que l'économie circulaire réussira quand on arrivera à montrer aux entreprises qu'elle va venir leur apporter des gains, des gains réels.
02:41Donc, c'est-à-dire que l'économie circulaire, c'est quoi ?
02:43C'est de dire à les entreprises qui font du déchet, les entreprises qui ont des produits inutilisés,
02:47essayer de prendre ça plutôt par le bout de récupérer un peu de marge dessus ou de récupérer potentiellement du chiffre d'affaires.
02:54On voit de plus en plus d'entreprises industrielles qui vont avoir des techniques, par exemple, pour revaloriser du déchet en verre.
03:01Et toutes ces entreprises qui font du déchet, ils peuvent potentiellement soit le revaloriser, soit avoir du crédit d'impôt.
03:08On est en plein budget, donc pourquoi pas s'il y a des poches qui existent encore.
03:12Mais surtout, en fait, permettre aux entreprises de se dire la circularité, c'est plutôt demain gagner de l'argent, gagner de la marge
03:19et pas juste être coercitif et d'amener une loi, être du côté du législatif.
03:24C'est ça, pour moi, on arrivera à aller plus loin si on arrive à montrer aux entreprises qu'on peut gagner avec l'économie circulaire.
03:29Donc vous êtes dans l'écologie positive ?
03:32Exactement, c'est l'écologie non punitive, je dirais.
03:35Si l'on s'attarde, par exemple, sur le marché de la vente entre particuliers, qui est aujourd'hui ancré dans nos habitudes,
03:41notamment dans les habitudes de consommation, comment l'entendez-vous ?
03:46Alors moi, ce que j'entends, c'est surtout une demande du consommateur.
03:50On voit de plus en plus les consommateurs qui veulent pouvoir vider leur dressing, vider leur garage.
03:56Donc ça, c'est une première chose.
03:58Il y a aussi un point qui est souvent boudé par les marques, c'est que le consommateur,
04:02quand il effectue un acte de vente ou un acte d'achat, il montre finalement les produits qui sont encore utilisés plusieurs fois.
04:10C'est-à-dire que pour les marques, c'est aussi un formidable terrain de jeu de comprendre les collections qui fonctionnent sur un long terme,
04:15les collections aussi qui sont prisées par les consommateurs.
04:19En fait, là, ils ont un terrain de jeu en termes de data qui est assez incroyable.
04:24Par contre, ils n'arrivent pas à prendre le bout. Pourquoi ? Parce qu'ils ont peur d'être sur un modèle qu'ils ne connaissent pas.
04:29Et moi, ce que je vois, c'est que les consommateurs, ça devient un jeu aussi.
04:32On parle d'écologie positive.
04:34Il y a des gens qui vendent des produits à un euro sur Vinted.
04:37Pourquoi ? Pas pour gagner de l'argent, ni pour se débarrasser.
04:39Parce que c'est rigolo de faire des cartons séuricolos, de se mettre un peu dans la peau de quelqu'un qui va amener quelque chose à l'économie.
04:45En fait, c'est un jeu.
04:47Et ça, personne n'a compris ce côté un peu jeu, de la seconde main, un peu fun, et aussi de communauté.
04:53C'est-à-dire que les gens vont sur Vinted aussi pour échanger avec des personnes.
04:56Quand on commande sur Vinted, on a des bonbons.
04:58Mais où s'arrête l'impact de la circularité ?
05:02C'est une question philosophique. Je ne sais pas si j'ai quatre heures devant moi.
05:06En fait, l'impact de la circularité va s'arrêter au moment où il n'y a plus de première main.
05:13C'est très bizarre, parce que là, on peut parler de surconsommation.
05:16Il y a eu ces questions de, est-ce qu'on ne crée pas des nouveaux surconsommateurs avec les Vinteds ?
05:21Les gens qui vont acheter moins cher et qui vont acheter beaucoup plus.
05:24Si les gens étaient surconsommateurs et qu'ils le sont sur Vinted, il était déjà de première main.
05:29Donc, on évite une captation de ressources.
05:31Donc là, déjà, il y a un point qui est un peu une idée reçue de la seconde main.
05:34Mais en fait, on va dire que l'impact de la circularité, c'est très bizarre.
05:37Mais ça arrêtera quand il n'y aura plus de première main.
05:39J'ai souvent cette question qu'on me pose.
05:41Mais si on n'achète plus de neuf ou on ne produit plus de neuf ?
05:44Donc, c'est impossible.
05:45C'est-à-dire que là, effectivement, on a, je pense, assez produit de ressources pour des trentaines et des quarantaines d'années.
05:51Mais il faut quand même qu'il y ait un flux entrant de produits.
05:53Donc, on ne peut pas arrêter la première main.
05:55L'impact de la circularité s'arrêtera quand il n'y aura plus de première main.
06:01Et qu'est-ce que représentent pour les entreprises les plateformes B2B
06:05qui se développent à un rythme plus lent que celle dédiée au grand public ?
06:10Ça représente pour l'instant un pouillème de leur occupation actuellement.
06:15C'est-à-dire que c'est quelque chose qui n'est pas encore mis en place chez les plateformes.
06:18Pourtant, c'est un gisement assez incroyable de réduction des dépenses.
06:22Donc là, je pense notamment aux plateformes, rien que de comprendre les actifs des entreprises.
06:28C'est-à-dire que si on regarde toutes les entreprises,
06:30qu'est-ce qu'ils ont comme ordinateur qui n'est pas utilisé ?
06:32Qu'est-ce qu'ils ont comme bureau non utilisé ?
06:35On a déjà des plateformes qui pourraient se créer à l'intérieur des entreprises
06:39et éviter des réachats de produits en externe.
06:42Donc ça déjà c'est un point hyper important qui n'est pas encore adressé.
06:45Pourquoi ? Parce qu'on est aussi dans une période où les entreprises doivent manger,
06:49doivent faire du chiffre d'affaires.
06:50On est sur une période assez compliquée d'un point de vue économique
06:53et on regarde seulement la possibilité de croissance
06:55alors qu'on pourrait regarder une possibilité de gain de marge.
06:58Et là, je parle uniquement des produits inutilisés.
07:01Je ne parle pas également des produits qui n'ont pas été vendus.
07:03Je ne parle pas des invendus en B2B, des choses comme ça
07:06où finalement il y a encore très peu de choses qui ont été mises en place pour les valoriser.
07:11Et le dernier point, je vais parler des centrales d'achat.
07:14On va dire que les achats c'est quand même un poste important pour beaucoup d'entreprises.
07:17Les centrales d'achat peuvent amener un côté circulaire aux choses.
07:22Je pense notamment au réseau de franchisés.
07:24Est-ce qu'il n'y a pas moyen de faire tourner les actifs de certains gros franchisés
07:28vers des petits franchisés qui commencent ?
07:30Il y a beaucoup de choses à mettre sur la table pour avoir des gains de marge
07:33et aussi pour les filiales et pour les groupes de montrer à leurs franchisés
07:38« Ok, on s'occupe de vous maintenant, c'est compliqué, la tempête est là, on va vous aider. »
07:42Et la gestion des ressources pour vous, qu'est-ce qu'elle représente à vos yeux ?
07:49Quel est son enjeu ? Comment vous voyez ça ?
07:52Quand vous parlez de gestion des ressources, vous parlez de captation des ressources ?
07:55Captation des ressources.
07:56On va dire que la captation des ressources, c'est quand même un sujet qui a été beaucoup mis en avant,
08:01notamment on voit les rapports du GIEC, on voit les rapports de toutes ces entreprises,
08:07l'Institut de l'économie circulaire dont vous avez été l'un des premiers orateurs.
08:13La captation de ressources, en fait, on le sait, on est face à un mur.
08:16C'est-à-dire que si on regarde la captation du cuivre,
08:19il ne nous reste plus beaucoup d'années par rapport à ce qu'on en consomme.
08:23Si on regarde également sur les autres gisements de produits,
08:28on se rend compte qu'il nous reste quelques années,
08:32mais par contre, on continue de les capter pour se dire, après nous, le déluge.
08:37C'est un peu ça ce qui se cache derrière.
08:40Pourquoi ? Parce que, finalement, capter des ressources,
08:43on sait faire ça depuis des centaines d'années.
08:45Par contre, la revaloriser, on n'est pas encore industrialisé sur ce sujet.
08:49Donc, on se dit, on laissera les autres faire.
08:51Peut-être qu'il y en a un qui aurait une bonne idée.
08:53Souvent, on a tendance à attendre les États-Unis.
08:56Peut-être que sur l'économie circulaire, il y a peut-être un moment
08:59où on va pouvoir les attendre sur ça,
09:01parce qu'on n'est peut-être pas en face des moins consommateurs.
09:03Quel phénomène permettrait l'émergence de nouvelles filières
09:08qui seraient porteuses d'emplois locaux,
09:10vectrices d'une économie plus résiliente ?
09:12L'économie circulaire, en fait, c'est simplement ça.
09:14Pourquoi ? Parce que ce qui est important dans l'économie circulaire,
09:17c'est qu'on a les 5 R.
09:19Je ne vais pas les donner. Je vais laisser les auditeurs regarder.
09:22Mais on parle surtout de réutiliser.
09:24Et on parle aussi de la réparation.
09:26En fait, la réparation, c'est quand même un super terrain de jeu
09:28pour ce qu'on appelle les ESS,
09:30les entreprises solidaires et sociales.
09:33Pourquoi ? Parce qu'en fait, la réparation, ça permet de recréer
09:36des métiers qui n'existaient plus, c'est-à-dire les métiers manuels.
09:40On voit de plus en plus de réparation, de réutilisation des ressources.
09:44Et tout ça, ça passe par les ESS et ça repasse par les tissus locaux.
09:47Pourquoi ça passe par les tissus locaux ?
09:49C'est-à-dire que si on va au fond de l'idée de l'écologie,
09:52c'est aussi de réduire le transport.
09:55Si on veut réduire le transport, il faut passer par les entreprises
09:57qui soient assez proches pour faire de la réparation.
10:00Et donc, il faut avoir des tissus locaux pour faire ça
10:03et aussi pour récupérer les produits.
10:05Il y a aussi ça, c'est-à-dire que la récupération de produits,
10:07c'est quelque chose qui coûte de l'argent aux entreprises.
10:10On voit de plus en plus de grandes entreprises
10:12qui vont décider de faire ce qu'on appelle le buy-back,
10:15donc racheter des produits pour ensuite les revaloriser,
10:17les réparer puis les revendre.
10:19Le problème de ça, c'est que souvent,
10:21c'est des entreprises qui sont dans des centres commerciaux.
10:23C'est-à-dire que pour ramener son produit,
10:25il faut prendre sa voiture personnelle
10:27et ensuite repartir avec sa voiture personnelle.
10:29Le produit, il va partir dans une ESS encore plus loin.
10:32Donc là, on subit le transport pour faire de la réparation,
10:36alors que si on arrive à commencer à mailler,
10:39et notamment, je pense, en région parisienne,
10:41parce que si c'est les centres commerciaux,
10:43il faut aller en dehors de Paris.
10:45Si on commence à mailler des ESS qui récupèrent ces produits,
10:47les revalorisent sur place,
10:49là, on va commencer à avoir quelque chose qui est vertueux.
10:51En conclusion, votre ambition, elle est très claire,
10:53faire gagner du temps et de l'argent aux entreprises,
10:55tout en œuvrant pour un avenir beaucoup plus frugal,
10:58plus respectueux des ressources, bien sûr.
11:00Bref, un bel exemple d'écologie positive.
11:03Merci Julien Bouyde, cofondateur d'Origami Marketplace.
11:06Nous nous retrouvons dans quelques instants avec Thibaut,
11:09notre french trotter préféré,
11:11pour un nouveau reportage en immersion.
11:13A tout de suite sur Sud Radio.
11:15Picotis solaire, expert en solutions photovoltaïques
11:17pour un avenir durable.
11:19Et Akena, la reine des verandas et des pergolas,
11:21vous présente Sud Radio.
11:23La planète demain, Christophe Debien.
11:25Et nous voilà de retour dans La planète demain sur Sud Radio,
11:28en compagnie de notre Thibaut National,
11:31french trotter habituel,
11:33qui nous propose le dernier volet de sa saga
11:35intitulée L'Arboretum.
11:37Un lieu où tout un écosystème de biodiversité a été créé,
11:41et c'est à Nanterre.
11:43Et oui Christophe, toujours au cœur de ce petit coin de nature,
11:46recréé à Nanterre, sur une ancienne friche industrielle.
11:49On poursuit la visite, toujours avec Laurence Desmazières,
11:52présidente d'ICAWOOD, qui est le premier investisseur
11:54de ce programme immobilier.
11:56Là vous voyez, on se promène le long de ce canal,
11:58qu'on a créé spécifiquement pour récupérer les eaux de pluie
12:01qui se déversent ensuite.
12:03Donc on travaille vraiment en circuit fermé.
12:07Et en plus de ça, c'est un canal qui permet d'apporter
12:10de la biodiversité.
12:12On a des grenouilles qui s'y trouvent,
12:15là de temps en temps on les voit sauter.
12:17On a des canards qui sont revenus.
12:19Enfin toute une faune en fait,
12:21qu'on n'a pas du tout introduite nous,
12:24mais qui très très vite s'est réappropriée
12:27toute la végétation et le parc.
12:30Voilà, qui a été créée ex nihilo,
12:32il faut imaginer les friches industrielles.
12:34Tout était bétonné.
12:36Et puis avec des espèces de petits entrepôts un peu légers,
12:39vous voyez, petites constructions légères.
12:41Combien d'arbres ont été replantés ici ?
12:43Il y a plus de 1000 arbres qui ont été replantés.
12:45Et on a 91 espèces différentes d'arbres et de végétaux
12:51qui ont été plantés à l'intérieur du parc.
12:53En fait chaque immeuble aussi a un nom d'arbre éponyme.
12:57Donc on va avoir l'immeuble cèdre à l'entrée,
13:00on a l'immeuble douglas,
13:02c'est l'immeuble épicéa,
13:04on a l'immeuble amandier et l'immeuble biloba.
13:06Et chaque immeuble a une petite forêt d'arbres éponymes
13:10devant son entrée,
13:12pour vraiment marquer l'entrée de chaque immeuble.
13:15Et je crois savoir qu'il y a un potager aussi ?
13:17On a un potager qui fait 3200 m2
13:19et qui va permettre à terme de produire jusqu'à 10 tonnes
13:22de fruits et légumes bio pour le campus.
13:24Est-ce qu'on a une autonomie aussi du point de vue alimentaire ?
13:26Alors pas encore,
13:28parce que le campus est grand,
13:31donc on a 7 restaurants qui vont pouvoir
13:34permettre de servir jusqu'à 4000 couverts par jour.
13:37Mais effectivement on aura un restaurant
13:39qui bénéficiera directement et qui sera
13:41approvisionné directement par les fruits et légumes du potager
13:44tout au long de l'année.
13:46C'est un potager qui est cultivé en permaculture.
13:50Et puis tous les biodéchets
13:52qui sont générés par les restaurants
13:55vont être compostés sur site, sur place,
13:57on a un gros composteur,
13:59et vont être utilisés pour fertiliser
14:02l'ensemble du potager.
14:04Voilà, donc on y est.
14:06Ça y est, on découvre ce potager.
14:08Alors quels sont les légumes de saison ?
14:11Alors les légumes de saison, c'est comme vous le voyez là,
14:13les courges.
14:15Il y en a un petit peu partout.
14:17Prêts à être ramassés ?
14:18Oui, tout à fait.
14:19Là c'est vraiment le bon moment
14:21pour les ramasser et pour les cuisiner.
14:25Mais sinon on a un peu de tout.
14:27Au printemps, cet été,
14:30on avait beaucoup de fraises.
14:32On a eu des tomates,
14:34des artichauts,
14:36des carottes,
14:38beaucoup de carottes.
14:40Vraiment, on cultive absolument
14:42tous les fruits et légumes.
14:44Et puis vous voyez, il y a la partie potager,
14:47et puis il y a aussi tout un verger.
14:49Tout ça, c'est des arbres fruitiers.
14:51Merci beaucoup Thibaut,
14:53et à la semaine prochaine
14:55avec grand plaisir
14:57pour un nouveau reportage.
14:58Bienvenue sur Sud Radio Dans la Planète Demain,
15:00où nous avons le plaisir maintenant
15:02d'accueillir Gwendoline Wikenel,
15:04chargée de mission RSE chez LinkedIn.
15:07Bonjour Gwendoline.
15:08Bonjour.
15:09Bien que de nombreuses entreprises
15:11intègrent des démarches RSE dans leur stratégie numérique,
15:14beaucoup restent encore dubitatives.
15:16C'est le cas de vraiment de nombreuses entreprises aujourd'hui,
15:20et c'est un peu dommage.
15:21Pourtant, la sobriété numérique est un levier crucial
15:24pour réduire leur empreinte carbone.
15:26On évoque de grandes transitions technologiques
15:28dans le secteur des télécommunications
15:30et du positionnement de la fibre et de l'essor
15:32des mégaconstellations de satellites.
15:34Mais quels sont réellement les impacts positifs
15:37de ces transitions numériques pour les organisations ?
15:40Alors du coup, LinkedIn est opérateur de télécommunications
15:43en B2B.
15:44Ça veut dire qu'on répond spécifiquement
15:46aux besoins des entreprises et des collectivités
15:48sur la partie accès Internet, interconnexion site,
15:51cybersécurité, cloud et l'ensemble des usages
15:54qu'on peut avoir sur les télécommunications.
15:56Et finalement, en termes de transition numérique,
15:59le numérique accélère du coup la transition écologique.
16:02Et on a aussi du coup plein d'autres usages
16:06qui sont accélérés par le numérique.
16:08Donc nous, notre rôle finalement, ça va être de fournir
16:11un service de télécommunication qui soit,
16:14qui est l'impact environnemental le moins prégnant,
16:17tout en permettant à des entreprises
16:19d'accélérer la transition numérique.
16:21Mais comment les entreprises peuvent-elles s'engager
16:23vers la sobriété numérique en 2025 ?
16:26Il y a plusieurs choses.
16:28De toute façon, l'impact du numérique,
16:30si on regarde les chiffres de l'ARCEP et de l'ADEME,
16:32donc c'est des études qui datent de 2021,
16:35l'impact du numérique, il est lié à 80%
16:37sur la partie équipement.
16:39Et sur le cycle de vie des équipements,
16:41c'est 80% sur la partie fabrication.
16:43Donc la première chose, quand on est une entreprise
16:45et qu'on souhaite réduire l'impact environnemental
16:47de son système d'information,
16:49c'est de faire durer ses équipements.
16:51Nous, on arrive aussi avec nos équipements
16:53chez nos clients, et donc on les met en location,
16:56ce qui permet d'avoir un cycle de vie
16:58qui est vraiment maîtrisé,
17:00et donc de travailler sur les boucles de circularité.
17:02La transition vers la fibre optique,
17:04est-ce un levier essentiel dans l'accélération
17:07de la transformation écologique, selon vous ?
17:10La fibre optique est l'une des technologies
17:12qui est la moins consommatrice d'énergie.
17:15Donc finalement, par rapport au cuivre,
17:17on est 3 à 4 fois moins consommateur d'énergie.
17:20Donc si on regarde uniquement cette partie usage,
17:23on est mieux.
17:24Si on regarde l'ensemble du cycle de vie
17:26du cuivre et de la fibre,
17:28on se rend compte que la fibre,
17:29c'est une technologie qui dure vraiment longtemps.
17:32On est sur 100 ans VS 30 ans pour le cuivre.
17:35La seule partie du coup de ce cycle de vie
17:39qui a un impact un peu moins bon,
17:41c'est le recyclage,
17:42parce qu'on est sur des alliages de matériaux.
17:44Donc finalement, la fibre,
17:46c'est la meilleure option en termes d'un point de vue,
17:49sur une technologie télécommunication.
17:52Et puis après, ça rajoute de la performance,
17:55de la résilience.
17:56Et donc finalement,
17:58c'est un accélérateur de transition environnementale.
18:01Cette transition dont vous parlez,
18:02vers des infrastructures plus durables,
18:04permet-elle réellement de réduire
18:06l'impact environnemental des entreprises ?
18:09Nous, on a des clients qui ont des business models
18:12qui sont très vertueux
18:13et qui ne pourraient fonctionner sans les télécommunications.
18:16Donc par exemple, si on parle d'agriculture,
18:19on a des entreprises qui se servent des nouveaux usages,
18:24donc les objets connectés,
18:25pour justement maîtriser davantage les consommations,
18:28optimiser les ressources.
18:30Donc le numérique aide ce type d'entreprise
18:34à proposer des nouvelles solutions
18:36et à transformer notre économie.
18:38Est-ce qu'on peut dire aujourd'hui
18:39que la fibre optique est une technologie verte ?
18:42C'est la technologie la plus verte sur le marché, effectivement.
18:46Alors vos enjeux qui sont liés à la RSE
18:50et à la transition vers la fibre, quels sont-ils ?
18:52Ça induit du coup de gérer
18:54toute la partie de démantèlement du cuivre,
18:56donc de pouvoir récupérer ce cuivre qui est si précieux
18:58et dont on connaît du coup la raréfaction accélérée.
19:02Donc c'est de venir récupérer,
19:04de réinstaller la cuivre, la fibre dans les fourreaux existants
19:08et puis d'accompagner les clients
19:11de cette migration de leur parc
19:13pour pouvoir justement avoir un système informatique
19:17qui repose sur la fibre.
19:19Et on se rend compte qu'au mois d'octobre,
19:21on est à 84% de couverture nationale sur la fibre.
19:25Donc il y a encore des zones blanches,
19:26il y a encore des endroits où on ne peut pas adresser
19:28les besoins des entreprises et des collectivités.
19:30Et donc là, dans ces cas-là,
19:31on doit passer sur d'autres typologies de technologies.
19:34L'idée c'est de s'appuyer d'abord sur la fibre
19:37et ensuite de passer sur le satellite.
19:39Et les principales étapes pour initier une stratégie
19:42de sobriété numérique au sein d'une entreprise en 2024,
19:45c'est quoi ?
19:46C'est de faire un diagnostic de l'existant, déjà.
19:49Donc de regarder quels sont nos usages,
19:51quelles alternatives on peut avoir
19:53d'un point de vue des équipements.
19:54Se dire, est-ce que l'ensemble des services informatiques
19:57dont je dispose, est-ce qu'ils sont vraiment utiles ?
19:59Est-ce qu'ils permettent à mon activité de fonctionner ?
20:02Et puis après, derrière, d'essayer de réduire
20:04essentiellement sur la partie matériel,
20:06l'usage et l'équipement.
20:08Et du coup, comment votre entreprise Linkt
20:10soutient-elle les entreprises dans leur transformation numérique ?
20:15Nous, on connaît très bien le secteur
20:17et donc on peut les conseiller
20:19justement sur ces choix de technologies.
20:22Nous, on travaille aussi sur la partie logistique.
20:25C'est une grosse partie de notre métier.
20:27Pour acheminer les équipements jusqu'à nos clients,
20:31intervenir sur leur site,
20:33on travaille sur l'optimisation de nos déplacements.
20:36On travaille aussi en amont avec les constructeurs.
20:38On essaie de sélectionner des constructeurs
20:40qui éco-conçoivent leurs équipements.
20:42On a des constructeurs qui produisent
20:44à l'autre bout du monde.
20:45C'est une particularité de notre secteur,
20:47en Asie, aux États-Unis.
20:49Donc, on essaie de dialoguer avec eux,
20:51de les pousser à nous donner de la transparence
20:53sur l'approvisionnement de ces équipements,
20:57de les forcer à éco-concevoir ces équipements.
21:00Et puis après, nous, on a un business model
21:02qui est relativement vertueux,
21:04mais ce n'est pas linked.
21:06C'est le secteur des télécommunications au global.
21:08On est sur un business model basé sur la location.
21:11Ça nous permet de maîtriser l'entièreté
21:13du cycle de vie de l'équipement.
21:14Alors, maîtriser, c'est une chose,
21:16mais maîtriser les risques.
21:17Face aux risques d'interruption, par exemple,
21:19sur le réseau électrique national,
21:21qu'on a connu l'hiver dernier,
21:23avez-vous conduit des actions nécessaires
21:25au maintien opérationnel de vos réseaux ?
21:27Nous, on travaille sur tout ce qui est résilience
21:29de notre réseau.
21:30Donc, nous, on est un agrégateur d'infrastructures.
21:32C'est-à-dire qu'on s'appuie sur les infrastructures
21:34d'opérateurs de bouclier local.
21:36Donc, finalement, on vient réutiliser
21:38des infrastructures existantes,
21:40les agréger pour relier d'un point A à un point B
21:43l'ensemble de nos clients.
21:44Et donc, on travaille avec eux
21:46à avoir ce diagnostic de résilience
21:49de l'ensemble de leurs sites,
21:50d'avoir des backups.
21:51Mais c'est aussi le revers de la médaille du numérique,
21:55c'est-à-dire que pour assurer de la sécurité,
21:58pour s'assurer qu'en cas d'interruption de service,
22:03on ait un secours,
22:05on va tout redonder, tout backuper
22:07et du coup, ça duplique l'impact environnemental du numérique.
22:10Ça veut dire que vos sites sont équipés de batteries
22:12en cas de coupure électrique ?
22:14Alors, sur des usages critiques, effectivement.
22:16Et en Europe, vous en êtes où ?
22:18Alors nous, pour l'instant,
22:19on est uniquement sur le marché français.
22:21On se concentre sur le marché français
22:23et on ne travaille pas encore avec d'autres pays en Europe.
22:26Les enjeux sont intéressants, sont très forts.
22:29Merci Gwendoline Wikenel,
22:31chargée de mission RSE chez LinkedIn.
22:33Nous nous retrouvons dimanche prochain
22:35sur Sud Radio dans La Planète Demain
22:37à la même heure et avec de nouveaux invités.
22:39À dimanche prochain !