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00:00Générique
00:0920h, 21h, France Info, les informés, Victor Mathey.
00:15Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue sur France Info, à la radio et à la télé, Canal 27, de la TNT.
00:21Un mot à la une ce soir, chantier, celui de Notre-Dame qu'Emmanuel Macron a visité une dernière fois ce matin
00:27avant la réouverture de la cathédrale. Ce sera le week-end prochain, moment symbolique mais aussi très politique
00:33alors que plane plus que jamais le spectre d'une motion de censure à l'encontre du gouvernement de Michel Barnier.
00:39L'autre chantier, c'est bien celui-là, autour du budget et des motions de censure.
00:43Le Premier ministre a formulé plusieurs concessions pour satisfaire l'extrême droite et le Rassemblement National.
00:49Cela sera-t-il suffisant ? On en débat ce soir.
00:52Nos informés, elles sont trois. Bonsoir Valérie Gasse.
00:55Bonsoir Victor.
00:56Chef du service politique de RFI, bienvenue. Véronique Raissoul, bonsoir.
01:00Bonsoir Victor.
01:01Présidente de Backbone Consulting, maître de conférences en communication de crise à Sciences Po.
01:05Et bonsoir Marie-Estelle Pêche.
01:07Bonsoir.
01:08Diréductrice en chef société à Marianne.
01:12Vous l'avez suivi sur France Info ce matin, la septième et dernière visite d'Emmanuel Macron du chantier de Notre-Dame de Paris.
01:19Le chef de l'État accompagné par son épouse Brigitte, par la ministre de la Culture Rachida Dati, la maire de Paris Anne Hidalgo,
01:25ou encore la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse.
01:30Toutes les grandes chaînes étaient là, les grands médias, grandes opérations de communication de la part d'Emmanuel Macron.
01:35Valérie Gasse qui ne découvrait pas réellement, pour la première fois, la cathédrale restaurée.
01:40Il était venu il y a quelques jours déjà.
01:42Oui, et on peut dire qu'il a suivi ce chantier depuis cinq ans, pas à pas.
01:46Il s'en est informé, c'était vraiment son opération.
01:50C'est vrai qu'il avait joué un gros coup sur cette histoire en annonçant,
01:55dès l'incendie quasiment de la cathédrale Notre-Dame, sa volonté qu'elle soit ouverte cinq ans après.
02:02Paris fou à l'époque.
02:03Paris fou, tout le monde s'est dit mais ça n'est pas possible.
02:06Et donc ça fera peut-être partie des choses qui seront accrochées à son bilan,
02:11des choses qu'il aura réussies, des missions accomplies par Emmanuel Macron.
02:16Donc oui, il s'est énormément investi.
02:18Il a vraiment beaucoup communiqué sur l'évolution de ce chantier.
02:22Et oui, dans ses derniers jours, aujourd'hui, on avait l'apothéose,
02:26le moment où ça y est, il était au milieu de la cathédrale
02:30et il la découvrait, lui un peu moins, nous un peu plus,
02:35au bout de ses cinq ans de chantier titanesque.
02:39Et cinq ans après cet incendie justement sur le chantier qui a dévasté la cathédrale,
02:43le chef de l'État a prononcé un discours au sein même de cette cathédrale,
02:47un choc d'espérance a-t-il dit, lors de la réouverture le week-end prochain.
02:52On se souvient tous du plomb qui tombait, de ce véritable drame à ciel ouvert,
02:58de ce que la France avait vécu, ce que les Parisiennes, les Parisiens avaient vécu,
03:04ce que les catholiques du France, du monde entier avaient vécu.
03:08La planète a été bouleversée ce jour-là, ce fameux jour d'avril.
03:12Le choc de la réouverture sera, je crois, je veux le croire,
03:17aussi fort que celui de l'incendie, mais ce sera un choc d'espérance.
03:21Ce choc d'espérance, on va en reparler, bien sûr, qui va de pair aussi
03:24avec la métaphore de la reconstruction.
03:27Paul Barcelone, vous avez suivi pour nous, pour France Info, toute cette visite.
03:31Partout, la métaphore de la reconstruction, hommage à un peuple de bâtisseurs,
03:35cette armée d'ouvriers, d'artisans, de charpentiers, d'architectes
03:39qui ont tous su travailler ensemble dans l'urgence, 2000 personnes,
03:43plus de 250 entreprises, au milieu des parcs à jaune fluo,
03:47des doudounes de chantier et des sourires, Emmanuel Macron grimpe sur une estrade.
03:52Presque comme dans un meeting improvisé, le président avait promis
03:55de reconstruire en 5 ans, parfois, il laisse les trémolos s'installer
03:59dans sa voie et se perçoit d'avoir trouvé ici le symbole de la cohésion nationale.
04:04L'impression aussi qu'Emmanuel Macron savoure une victoire bien rare ces derniers temps,
04:08lui qui semble affaibli comme jamais sur la scène politique,
04:12s'offre une respiration et envoie un message, pas de fatalisme,
04:16rien ne résiste à l'audace et à l'espérance, dit-il.
04:19En clair, il est toujours possible de renaître de ses cendres.
04:22Re-naître de ses cendres, reconstruire Marie-Estelle Pech,
04:25on parle de Notre-Dame ou de la situation politique actuelle, on ne sait plus trop.
04:29Oui, c'est assez troublant, effectivement, ces propos d'Emmanuel Macron,
04:31on a le sentiment qu'il y a une forme de collusion un peu étrange,
04:34comme si Notre-Dame allait nous sauver de la situation politique,
04:38en tout cas allait sauver Emmanuel Macron qui fait face à une...
04:41En sauvant lui-même Notre-Dame.
04:43En sauvant lui-même Notre-Dame.
04:44Mais pour revenir à cette relation très particulière d'Emmanuel Macron
04:48avec Notre-Dame de Paris, c'est vrai qu'il était même les premiers jours
04:51après l'incendie, il était présent, il a fait beaucoup de visites,
04:55parfois dans des conditions de sécurité qui n'étaient pas forcément optimales,
04:59enfin il s'est beaucoup affiché, et ces derniers temps,
05:02l'acmé un peu de cette relation très particulière qu'il a à nouer avec Notre-Dame,
05:08c'est le comment mettre en scène la réouverture de Notre-Dame.
05:14Il y a eu des négociations très compliquées avec l'archevêque de Paris
05:20depuis des mois sur les modalités de la prise de parole
05:25à l'intérieur de la cathédrale, à l'extérieur de la cathédrale...
05:28Oui, on pensait que ce serait sur le parvis, ça a été finalement à l'intérieur.
05:31Oui, parce que la cathédrale de Paris, elle a beau être financée par l'État,
05:36c'est le dépositaire, celui qui l'utilise, c'est l'Église catholique.
05:40Donc il y a un jeu de pouvoir très particulier, et Mgr Ulrich, l'archevêque de Paris,
05:45il a beau être quelqu'un d'apparemment assez consensuel,
05:50mais il s'est opposé assez fermement à plusieurs demandes d'Emmanuel Macron,
05:53et notamment d'intervenir à l'intérieur de la cathédrale de Paris.
05:58Ce qu'il a fait finalement.
05:59Oui, c'est ce qu'il a fait finalement aujourd'hui.
06:01En fait, oui, pour la grande cérémonie de la semaine prochaine, samedi prochain,
06:05il va prononcer son discours, on va dire, politique, sacré,
06:08je ne sais pas comment on va le qualifier,
06:10mais en tout cas, il a réussi avec cette dernière visite de chantier
06:13à quand même parler à l'intérieur de la cathédrale, au milieu.
06:17Il y a des images sublimes qui vont rester forcément dans tous les livres
06:21avec Emmanuel Macron au milieu d'une assemblée, au milieu de la cathédrale,
06:27et lui parlant avec son micro.
06:29C'était ses fidèles.
06:31Il y avait un côté un petit peu mestianique du président de la République,
06:35et c'est amusant parce qu'en effet, comme vous le rappeliez,
06:38il y avait eu cette discussion très âpre sur où va parler Emmanuel Macron pour la réouverture,
06:42et puis il n'a pas réussi à rentrer par la porte, il est rentré par la fenêtre,
06:46et il a quand même parlé à l'intérieur de la cathédrale.
06:48C'est ça, ceux qui défendent la séparation de l'Église et de l'État,
06:51ils en disent quoi ce soir ?
06:53Alors, j'imagine que c'est toujours...
06:55Sur ces questions, oui, c'est toujours un petit peu compliqué,
06:57mais je pense que c'est plus Emmanuel Macron qui peut être critiqué lui-même
07:01sur cette capacité qu'il a à toujours retomber comme un chat sur ses pieds
07:05et à obtenir quand même quelque chose qu'il avait envie de faire.
07:08Le chef de l'État qui a parlé de ce choc d'espérance,
07:11on l'a dit, au-delà de l'aspect religieux peut-être de cette formule,
07:15il y a l'idée, Véronique Rexoul, d'un moment de réconciliation,
07:17de jours meilleurs, voire heureux, pour paraphraser Fabien Roussel,
07:21un autre homme politique.
07:22Oui, sans doute des jours heureux.
07:24En tout cas, c'est un moment d'unanimité,
07:26comme on a pu avoir au moment des J.O.
07:27Alors, vraiment, c'est pas du tout sur le même registre,
07:29mais on a une réalité de...
07:31Certes, il y a des polémiques, mais c'est pas ça que les gens ont retenu aujourd'hui.
07:34Ils ont plutôt partagé énormément, énormément d'images.
07:37Ils étaient très fiers, il y avait beaucoup d'images avant-après,
07:40rappelant qu'en France, on a des artisans incroyables,
07:43saluant plutôt le travail qui a été fait,
07:46et finalement, récupération politique, ou pas.
07:48Qui ont été salués aussi par Emmanuel Macron, les deux dernières années.
07:50Oui, mais on va dire que les Français, ils ont plus retenu les artisans
07:53qu'Emmanuel Macron, en trouvant que, certes, sans doute,
07:55avait-il mis la pression pour arriver aux 5 ans,
07:57mais globalement, considérant que, quelque part, c'était un peu son travail.
08:01Et puis, quand il a parlé d'émotion,
08:03en 2019, on a eu une émotion qui était, d'abord,
08:06de la sidération, et puis ensuite, beaucoup de tristesse,
08:09et qui a été partagée dans le monde entier, on oublie,
08:11mais en 2019, il y a eu une mobilisation incroyable,
08:16bien au-delà de la France, avec des donateurs en nombre,
08:20et beaucoup de gens qui ont donné des toutes petites sommes,
08:23mais parce qu'ils avaient envie de participer.
08:25Puis après, il y a les grands mécènes qui sont arrivés,
08:26donc ça a un peu démobilisé les petites sommes,
08:29mais on a quand même plus de 350 000 personnes qui ont donné,
08:32donc c'est pas rien.
08:33Et puis, aujourd'hui, c'était une émotion plus calme, on va dire.
08:36D'abord, elle était attendue, il n'y avait pas de surprise,
08:38donc pas de sidération.
08:39Et puis, c'est plutôt de la joie et de la fierté,
08:41et tous les débats autour de « devait-il parler à l'intérieur, à l'extérieur ? »
08:45Certes, il y a, mais on va dire que c'est des petites polémiques,
08:48c'est pas enflammé, pardon pour le jeu de mots,
08:51mais c'est pas aussi fort que ce qu'on aurait pu imaginer.
08:55Alors, est-ce que ça va lui être bénéfique ? On sait pas.
08:59Mais pour vous dire à quel point les images,
09:01elles ont été partagées dans le monde entier,
09:03Elon Musk, le fameux, toujours ineffable,
09:05qui, à tout moment, va retweeter, repartager,
09:08a partagé une vidéo.
09:09Le patron de X.
09:10Le patron de X a partagé une vidéo de Notre-Dame,
09:14qui n'est pas certifiée, mais globalement, voilà,
09:16plus de 63 millions de vues, un engagement incroyable.
09:19Donc, en fait, ça continue à être un symbole de la France.
09:22Au-delà d'un symbole religieux, c'est un symbole du savoir-faire et de l'esthétisme.
09:27Marie Stelpes, vous vouliez réagir.
09:28Oui, l'Église catholique a bien mis en avant
09:32que c'était avant tout un lieu de culte et de foi,
09:35et c'était tout leur crédo, si je puis dire, depuis cinq ans.
09:40Mais on a bien vu, au moment de ce drame, en 2019,
09:44que ce n'était pas cantonné, cette émotion, aux catholiques
09:48ou aux personnes qui auraient été élevées dans la religion chrétienne.
09:52Notre-Dame de Paris, c'est aussi une sorte de centre symbolique de la France.
09:58C'est un lieu d'histoire.
10:00C'est un lieu littéraire qui a été mis en avant par Victor Hugo.
10:04On se souvient d'Esmeralda, de Quasimodo.
10:07Si on veut aller encore plus loin, même Disney, qui fait partie des donateurs,
10:11d'ailleurs, s'en est emparé dans ses dessins animés.
10:15Et puis, c'est aussi un édifice, effectivement,
10:18qui est resté gravé dans chacune de ces pierres
10:21par des obscurs ouvriers du Moyen-Âge, qu'on peut encore voir ici et là.
10:28Et puis, au-delà de ça, ça n'est pas toujours forcément si positif que ça.
10:34C'est aussi un symbole du surtourisme.
10:36Notre-Dame de Paris, c'est 12 millions de touristes chaque année.
10:40C'est un des monuments les plus visités de France.
10:44C'est en cela que cette émotion et ce qui se passe aujourd'hui,
10:49ça ne touche pas seulement la France.
10:51L'inauguration sera certainement suivie beaucoup à l'étranger.
10:54De la même manière que l'incendie avait touché aussi le monde entier,
10:57on se souvient des unes de la presse étrangère à l'époque.
11:00On l'évoquait tout à l'heure, Valérie Gass,
11:03cet accomplissement, on va dire, pour Emmanuel Macron,
11:07d'avoir réussi à remettre sur pied, si l'on peut dire, Notre-Dame en 5 ans.
11:11Est-ce que ça va lui être bénéfique à court ou à moyen terme, au président ?
11:15Incontestablement, ça ne peut pas être négatif dans son bilan,
11:19parce que c'est franchement quelque chose d'exceptionnel.
11:23Est-ce que ça peut faire oublier le reste à l'instant T ? Je ne sais pas.
11:28C'est pour ça qu'aujourd'hui, on avait un Emmanuel Macron dans la cathédrale,
11:32avec tout ce monde autour de lui, saluant le travail de tous les ouvriers,
11:36de tous les corps de métier, de ce savoir-faire à la française
11:40qui a permis une restauration magnifique, on a tous vu les images,
11:44qui jouissait de ce moment un petit peu...
11:50Suspendu un peu.
11:51Suspendu, alors qu'il est dans une situation politique particulièrement compliquée,
11:56que le pays ne sait pas s'il aura encore un gouvernement la semaine prochaine.
12:00Donc c'était une espèce de parenthèse enchantée, dans laquelle il a pu...
12:04Un peu comme les JO qu'on évoquait tout à l'heure.
12:06Oui, exactement, c'est les événements qu'il avait crantés dans l'année,
12:10et il a pu mettre en avant, c'est une de ses thématiques préférées,
12:14les fiertés françaises.
12:16Mettre à l'honneur cette France qui réussit, qui est belle,
12:21et donc tout ce que n'est pas actuellement la scène politique,
12:25et dans laquelle il est embourbé particulièrement.
12:28On lui reproche une dissolution depuis des mois
12:30qui aboutit à une situation politique inexplicable.
12:32Donc oui, c'était un petit peu une journée pour oublier,
12:36et n'avoir que de belles choses à raconter, de belles images à transmettre.
12:43Est-ce que ça va durer ? Est-ce que ça va l'épargner
12:45pour un peu plus de temps que cette journée ? Je ne suis pas sûre.
12:48On va continuer à en parler dans un instant.
12:50Le temps de dérouler le Fil info, puisqu'il est 20h15, Emmanuel Langlois.
12:55Alors que l'agence de notation américaine Standard & Poor's dévoile dans la soirée
12:59sa nouvelle évaluation de la dette souveraine de la France,
13:02l'inflation dans la zone euro a progressé,
13:04plus 0,3% en novembre à 2,3% sur un an.
13:08La hausse de prix qui se poursuit, son rebond entamé en octobre,
13:12en raison d'un moindre recul des prix de l'énergie,
13:15d'après Eurostat, l'office de statistique de l'Union Européenne.
13:19La production mondiale de vin est en chute libre,
13:22elle devrait tomber cette année à son plus bas niveau depuis 1961,
13:27sous l'effet en particulier des intempéries, reculant encore de 2% par rapport à 2023,
13:32déjà une mauvaise année d'après les chiffres de l'OIV,
13:36l'Organisation Internationale de la Vigne et du Vin.
13:39A l'étranger, en Syrie, les djihadistes et leurs alliés sont entrés dans Alep,
13:43la deuxième ville du pays, bombardée pour la première fois en 4 ans,
13:46selon l'Observatoire Syrien des Droits de l'Homme.
13:49D'après l'ONG, une cinquantaine de localités ont été conquises
13:53par les djihadistes depuis avant-hier.
13:55L'armée russe annonce ce soir bombarder cette zone tenue par les rebelles.
14:00Enfin, le groupe de tête du Vendée Globe a atteint ce vendredi
14:04le Cap de Bonne Espérance, au large de l'Afrique du Sud,
14:07en tête Charlie Dalin, qui se prépare désormais
14:10au grand plongeon dans les redoutables mers du Sud.
14:23La dernière visite de chantier de Notre-Dame, c'était ce matin pour Emmanuel Macron,
14:27avant la réouverture au public le week-end prochain.
14:31Cette rénovation de Notre-Dame, 5 ans et demi après l'incendie,
14:34c'est le grand projet d'Emmanuel Macron, celui qui doit lui permettre,
14:37selon lui, de laisser une trace dans l'histoire,
14:39ce qui rappelle une autre image.
14:41On va l'entendre au communicant Philippe Moreau-Chevrolet.
14:43C'est un peu une deuxième intronisation pour Emmanuel Macron.
14:47Il y a eu la première en 2017 dans la Cour du Louvre,
14:50un autre grand symbole international.
14:52Là, avec Notre-Dame, évidemment, on retrouve le même atmosphère,
14:57le même chemin parcouru.
14:59Après, il y a aussi, quelque part, la volonté de montrer qu'il agit,
15:02le président, et qu'il tient ses engagements avec ce récit autour d'eux.
15:06On va reconstruire Notre-Dame en 5 ans.
15:08Notre-Dame étant associée, évidemment, à une imagerie assez monarchique.
15:13Voilà, beaucoup de choses intéressantes dans ce que dit
15:15Philippe Moreau-Chevrolet sur France Info.
15:18Marie-Estelle Pech sur ce rapprochement que l'on peut faire,
15:21ou cette comparaison entre le Louvre, effectivement,
15:24et la pyramide que l'on devait à François Mitterrand.
15:27Aujourd'hui, Notre-Dame, certes, Emmanuel Macron ne l'a pas bâtie,
15:30mais il incarne, aujourd'hui, une sorte de sauveur de ce monument historique.
15:34Il aurait souhaité, quand même, influer beaucoup plus sur la reconstruction
15:38de Notre-Dame de Paris, Emmanuel Macron, initialement.
15:41Il y avait été question d'une flèche qui ne devait pas être reconnue.
15:44Qui ne serait pas l'identique.
15:46On a eu un débat sur les anciens et les modernes.
15:48Fallait-il ou pas revenir sur la reconstruction historique
15:53de Viollet-le-Duc, au XIXe siècle.
15:56Et finalement, tout ce qu'il a pu obtenir,
15:58alors on peut considérer que c'est le fait du prince,
16:00ça se déchire entre les historiens de l'art.
16:03Ce qu'a obtenu Emmanuel Macron, c'est uniquement de modifier des vitraux,
16:07de déposer des vitraux, qui sont en bon état,
16:09qui datent du XIXe siècle, fin XIXe, époque Viollet-le-Duc,
16:13et qui vont être remplacés par des vitraux contemporains,
16:16et des vitraux qui seraient figuratifs.
16:18On ne sait pas encore lesquels ça va être,
16:20puisque l'architecte qui va créer ces vitraux,
16:26le nom n'a pas été dévoilé, il y a cinq ou six personnes encore en lice.
16:29Avec Véronique Réis-Soult, le fait effectivement qu'Emmanuel Macron
16:33ne laisse pas derrière lui, pour l'instant, un monument qu'il crée lui-même,
16:37à la différence des anciens présidents.
16:39Il a effectivement très fortement participé à la tenue de ce timing
16:44qui était assez incroyable, des cinq ans,
16:45mais ce n'est pas lui qui a choisi le monument en question
16:48et la réalité de ce qu'il va laisser en soi.
16:51Moi j'avais noté un autre fait aujourd'hui,
16:54parce qu'on me dit, est-ce que c'est Emmanuel Macron
16:56qui est associé à la réalité de cette résurrection ?
16:59Désolé, rejeu de mots idiots, décidément.
17:04En fait, il y a deux noms qui ressortent beaucoup.
17:07Il y en a un qui est associé à Emmanuel Macron,
17:09c'est le nom du général Jean-Louis Georgelin,
17:11qui est celui qui a été le maître d'oeuvre et qui l'a désigné en 2019,
17:15et qui est mort accidentellement.
17:17À l'été 2023.
17:18Voilà, mais qui a fait en sorte que, sans doute,
17:21ces cinq ans ont pu être tenus,
17:23parce qu'il a été beaucoup derrière,
17:24donc son nom est beaucoup revenu aujourd'hui.
17:26Et puis il y a un homme aussi qui est un peu...
17:28Emmanuel Macron lui a largement rendu hommage.
17:30C'est ça.
17:31Et puis il y a un autre homme qui est Asdin Edna,
17:33qui est un échafaudeur de 64 ans,
17:35qui était un peu le symbole de tous ces artisans,
17:37qui est mort aussi, lui, il y a un mois,
17:40donc il n'aura pas vu la fin,
17:42et qui était beaucoup cité.
17:43Donc en fait, il y a tellement de personnes
17:45qui ont participé à cette reconstruction de la cathédrale,
17:50que dans le fond, savoir si c'est l'histoire d'un homme,
17:52c'est plutôt l'histoire,
17:53il est en train de retenir que c'est l'histoire des hommes.
17:55Valérie Gasse.
17:56Oui, moi, je réfléchissais en vous écoutant,
17:58et en fait, c'est vrai qu'il n'y aura pas
18:01une grande œuvre architecturale créée par Emmanuel Macron,
18:04mais finalement, ça lui ressemble assez.
18:07Parce qu'Emmanuel Macron, il aime les monuments,
18:09il aime l'histoire, il s'en imprègne,
18:12il aime bien se réapproprier les choses.
18:14Ce n'est pas par hasard qu'il avait été au Louvre
18:16pour la soirée...
18:18En 2017, la soirée électorale.
18:20Quand il avait été élu, ça avait été très travaillé,
18:24cette marche dans la cour du Louvre,
18:26et puis la symbolique, une œuvre de Mitterrand,
18:29la pyramide...
18:31Il s'imprègne de l'histoire,
18:34c'est un homme qui restaure, plus qu'il ne crée,
18:37presque un président.
18:38Est-ce que c'est bien, est-ce que c'est moins bien ?
18:40Je pense que ce n'est pas le pire de ses caractéristiques.
18:45Il a aussi restauré le château de Villers-Cotterêts,
18:50dont il a fait la cité de la francophonie.
18:52En fait, c'est un restaurateur,
18:54il aime embellir l'histoire de France,
18:56se la réapproprier et la redonner à voir au monde.
18:59C'est peut-être un peu ça, sa marque de fabrique.
19:02C'est notre sorte de violer le duc du XXIe siècle.
19:05Emmanuel Macron, c'est ça, en quelque sorte.
19:08Je ne pense pas qu'il soit très satisfait,
19:12parce qu'on a bien vu toute cette polémique
19:15sur la flèche de Notre-Dame.
19:16Il aurait voulu s'imposer davantage dans cette reconstruction.
19:19Et puis, on a beau dire Emmanuel Macron,
19:21le gouvernement français, c'est formidable.
19:23Mais en même temps, c'est un projet qui arrive
19:25à cause de cet incendie,
19:26ce n'est pas un projet du même initiative.
19:28Il ne faut pas oublier tout de même,
19:29que même si le général Georges Helin a supervisé tout cela,
19:32en réalité, l'argent ne vient pas de l'État français.
19:35Ce sont uniquement des donateurs privés
19:37qui viennent pour partie de l'étranger,
19:39de grandes entreprises françaises
19:41et des particuliers.
19:42L'État n'y est pas pour grand-chose, cette fois-ci.
19:45C'est pour ça qu'il est habile et qu'il a réussi
19:47à surveiller, à appuyer les choses
19:49et à être un peu celui qui incarne la restauration,
19:53alors qu'en effet, ça l'a largement dépassé.
19:55On se souvient d'ailleurs, Valérie Gass,
19:56au niveau politique, qu'Emmanuel Macron,
19:58le 15 avril 2019, le jour de l'incendie de Notre-Dame,
20:01il devait en principe dévoiler le soir même, à 20h,
20:04les premières conclusions du grand débat national
20:06né de la crise des Gilets jaunes,
20:08allocution qui avait été annulée en raison de cet incendie.
20:11Ça veut dire que le destin, finalement, politique
20:13d'Emmanuel Macron et de Notre-Dame est intimement lié ?
20:16Oui, c'est assez hallucinant, cette séquence.
20:18On était tous dans les rédactions à attendre
20:20l'allocution d'Emmanuel Macron,
20:21qu'il avait enregistrée, qui allait être diffusée.
20:23Qui n'a jamais été diffusée du même point de vue.
20:25Et là, il a eu cet instinct de tout annuler.
20:28Il a vu, en fait, le fait historique
20:30qui était en train de se passer
20:31avec cet incendie de la cathédrale
20:33et il a tout de suite rebondi là-dessus.
20:36Et c'est vrai qu'on a changé de séquence, à ce moment-là.
20:40On a changé totalement.
20:41Maricel Pech, vous voulez redire quelque chose ?
20:42Oui, c'est vrai. Ce qu'on peut aussi remarquer,
20:44c'est qu'on était dans une séquence
20:46très compliquée pour lui à l'époque
20:47et qu'on est aujourd'hui encore, 5 ans après,
20:49dans une séquence tout aussi compliquée
20:51pour d'autres raisons,
20:52mais toujours des raisons politiques.
20:53Qui n'est pas la même.
20:54Il y a aussi cette rhétorique du héros,
20:56de l'homme providentiel, chez Emmanuel Macron, Valériga.
20:59Ah oui, c'est héros français.
21:01Alors ça, je pense que si on prend ce bout de phrase,
21:03on peut faire une recherche dans ses discours
21:06et on va le retrouver très souvent,
21:08notamment les discours d'hommage qu'il a fait aux Invalides.
21:13Mais oui, l'héroïsme français,
21:16ça fait partie de ce qu'on raconte là,
21:18de sa volonté de mettre en scène cette France
21:21qui, depuis les origines, au travers de l'histoire,
21:25a toujours réussi à rebondir,
21:27à retomber sur ses pattes,
21:29à construire, construire beaucoup aussi.
21:31Et donc oui, c'est une des thématiques vraiment favorites d'Emmanuel Macron.
21:36Et il en a reparlé encore ce matin,
21:38quand il s'est adressé aux gens qui étaient autour de lui à la cathédrale,
21:42en parlant de chacun qui avait mis sa pièce à l'édifice.
21:45C'était une espèce de symbolique de la nation tout entière
21:49qui était parmi ces ouvriers
21:50qui avaient permis la restauration de la cathédrale Notre-Dame.
21:54Voilà, donc il y avait un message politique aussi
21:56dans ce qu'il a pu dire,
21:57en rendant hommage à tous ceux qui avaient participé.
22:00C'est cette France où tout le monde a sa place,
22:02où tout le monde a une pierre à mettre à l'édifice.
22:05Et il est totalement dans son élément
22:07et dans ses symboliques préférés quand il parle de ça.
22:09Avec la comparaison que l'on peut faire aussi,
22:11on parlait des gilets jaunes à l'époque.
22:13On se souvient, lors du grand débat national,
22:15de voir un chef de l'État, comme ça, les manches retroussées,
22:18au milieu de foule et de se dire, voilà, c'est moi le...
22:21Mais là, il était un petit peu plus sobre sur la tenue.
22:23Mais c'était lui qui était censé apporter la solution.
22:25Mais c'était lui au centre du jeu,
22:27les gens autour de lui qui l'écoutent.
22:29Et il prend la parole.
22:31Et là, il est très à l'aise.
22:33Et c'est généralement l'exercice qui lui réussit le mieux.
22:35Une mise en scène qu'on a revue ce matin,
22:37au sein de la cathédrale Notre-Dame-Marie-Estelle-Pêche.
22:40Quand on parle de...
22:42Certains disent qu'on peut faire encore du commun
22:44autour de cette cathédrale.
22:45C'est vrai qu'il y a beaucoup de symboles.
22:47Par exemple, les arbres.
22:48On allait jusqu'à chercher des chaînes en Corse,
22:50enfin, un peu partout.
22:52Chaque département devait être représenté
22:55dans la charpente de la cathédrale,
22:58Notre-Dame, c'est vraiment la France,
23:00et c'est l'ensemble de la France.
23:02Je ne sais plus quel est le terme,
23:04des personnes qui sont allées
23:06chercher des essences d'arbres
23:09dans chaque département quasiment,
23:11là où c'était possible.
23:12On fait un travail assez incroyable.
23:14Vous avez parlé de la Corse.
23:16Un des regrets d'Emmanuel Macron,
23:18une des contrariétés, peut-être,
23:20sera d'ailleurs l'absence du pape François
23:22pour la réouverture le week-end prochain.
23:24Le pape qui a préféré une visite en Corse,
23:26la semaine suivante,
23:28Véronique Reysault.
23:29Est-ce que ça fait réagir ?
23:31Est-ce qu'on en parle encore ?
23:32On en a parlé la semaine dernière, beaucoup.
23:34Là, moins aujourd'hui,
23:35parce que ce n'était pas un moment religieux.
23:37Dans l'absolu, aujourd'hui,
23:39le fait que le pape ne soit pas là
23:41n'était pas le fond de conversation.
23:43Mais c'est certain que la semaine prochaine,
23:45ça sera de nouveau rappelé,
23:46et que c'est une contrariété.
23:47En tout cas, la magnificence globale
23:50de ces fêtes
23:53et de ce partage avec l'ensemble des Français,
23:56il y a ce petit sujet qui est un peu plus compliqué.
23:59C'est une contrariété,
24:01mais le pape a toujours dit
24:02qu'il ne viendrait pas à Notre-Dame,
24:04et ça, on le sait depuis très longtemps.
24:06Ce qui est un peu étrange...
24:07Ce n'est pas comme s'il avait annulé au dernier moment ?
24:09Non, absolument pas.
24:10Il n'a jamais eu l'impression de venir,
24:12pour diverses raisons.
24:13J'en parlais avec plusieurs personnes,
24:16aujourd'hui et hier,
24:18qui me disaient...
24:19Le pape, d'abord,
24:21il considère que la Corse,
24:24c'est plus important pour lui,
24:25d'une certaine façon,
24:26parce que c'est un Dieu au 16,
24:28avec des vrais gens, etc.
24:29Et finalement, Notre-Dame de Paris,
24:31ce ne sont que des pierres.
24:33On peut se demander s'il a vraiment conscience
24:35totalement du symbole,
24:36en passant outre.
24:37On peut se demander si ses relations
24:39avec Emmanuel Macron
24:40sont totalement au beau fixe, évidemment.
24:42Dans l'entourage du pape
24:44et dans le milieu catholique,
24:45on dit non, absolument pas.
24:46Ce n'est absolument pas ça, le sujet.
24:48Il ne souhaitait pas venir à Notre-Dame
24:50et à Paris,
24:51parce que c'est un pape
24:52qui est en recherche des limites,
24:55des frontières.
24:56Il ne veut pas aller là où les autres papes
24:57ont déjà mis les pieds.
24:58Donc, il cherche plutôt des endroits
25:01qui n'ont pas encore été touchés,
25:03qui n'ont pas encore été visités,
25:05par la papauté.
25:06C'est ça le discours officiel.
25:08Vous êtes dubitatif sur certains arguments.
25:10La diplomatie,
25:11c'est un petit camouflet
25:12pour Emmanuel Macron,
25:13qui se cachait.
25:14Il a gardé espoir
25:15jusqu'au dernier moment
25:16que le pape revienne sur sa décision.
25:17C'est la caractéristique d'Emmanuel Macron.
25:19Il y croit toujours.
25:21Mais c'est vrai qu'en effet,
25:23cette visite du pape a été compromise.
25:25Le pape est taquin avec Emmanuel Macron.
25:28Il est allé à Marseille,
25:30mais il a refusé de faire une visite d'État.
25:32Il est venu pour un colloque
25:33sur la Méditerranée.
25:34Maintenant, une semaine après
25:37la réouverture de la cathédrale Notre-Dame,
25:39il va en Corse.
25:40Il y a quand même
25:41des petits clins d'œil à distance.
25:43Oui, il avait dit
25:44« je viens à Marseille, mais pas en France ».
25:46Voilà, il vient à Marseille,
25:47mais pas en France.
25:48Emmanuel Macron fait en sorte
25:49de quand même venir lui-même à Marseille.
25:51Là, il semble qu'Emmanuel Macron
25:52ira quand même en Corse.
25:54Mais il ne l'accueillera pas,
25:55il sera là dans la journée.
25:57Il en rêve de cette visite du pape en France.
26:00Une vraie visite du pape en France.
26:02Elle n'arrive pas.
26:03Il est probable qu'elle n'arrivera jamais.
26:06Alors Emmanuel Macron est allé le voir au Vatican
26:08plusieurs fois à l'occasion
26:09de ses déplacements à Rome.
26:10Mais dans le sens inverse,
26:11il n'y arrive pas.
26:12Maria Selpech.
26:13Et l'autre argument du pape,
26:15en tout cas dans l'entourage du pape,
26:17c'est de dire que le catholicisme,
26:19aujourd'hui, ce n'est pas en France,
26:20ce n'est pas en Europe.
26:21Ça se passe en Asie, en Amérique du Sud,
26:23en Afrique.
26:24C'est ça nos priorités.
26:25Il n'est par exemple jamais allé en Espagne,
26:26qui est un pays portant fortement catholique.
26:30Je voulais qu'on dise un dernier mot
26:32peut-être de ce parallèle assez incroyable,
26:34de ce contraste aujourd'hui, Valérie Gass,
26:36entre la situation politique que nous vivons
26:38et ce que l'on a vu aujourd'hui,
26:41ce temps, ce moment suspendu.
26:43On avait l'impression de vivre
26:44dans deux mondes complètement différents.
26:45On avait l'impression
26:46qu'il y avait deux Frances,
26:47la France de Michel Barnier
26:48et la France d'Emmanuel Macron.
26:49Aujourd'hui, Michel Barnier
26:51qui se débat comme il peut
26:52pour essayer de faire des cadeaux,
26:54pas des cadeaux au Rassemblement national,
26:56sauver son gouvernement ou pas.
26:58Et Emmanuel Macron qui est resté
27:00dans ses prérogatives présidentielles
27:02et dans son temps suspendu à Notre-Dame.
27:06Dans sa déambulation mitterrandienne.
27:08Voilà, exactement.
27:09Donc, c'est peut-être un petit peu
27:11la symbolique de la politique politique
27:13qu'il y a en ce moment.
27:15On va parler de la France de Michel Barnier
27:17dans un instant.
27:18La seconde partie des informés
27:20arrive après l'info.
27:21Il est 20h30.
27:28France Info, Sophie Echenne.
27:29Quatre jours après sa disparition,
27:31toujours aucune nouvelle de Morgane,
27:33cette collégienne de 13 ans,
27:34disparue depuis lundi matin.
27:36Alors qu'elle partait prendre son bus scolaire
27:38à Pabu, près de Guingamp,
27:39dans les Côtes d'Armor,
27:40bus dans lequel elle n'est jamais montée.
27:42Aujourd'hui, près de 800 personnes
27:43ont participé à une battue
27:44organisée par la gendarmerie
27:46pour tenter de retrouver l'adolescente.
27:48Selon le parquet de Saint-Brieuc,
27:50elle s'était disputée avec ses parents
27:51le week-end dernier
27:52à propos de l'utilisation
27:53de son téléphone portable.
27:55Les prisons françaises,
27:56de plus en plus surchargées,
27:58puisqu'une fois de plus,
27:59le nombre de détenus a battu
28:00un nouveau record
28:01avec 80 130 personnes
28:04incarcérées au début du mois
28:05pour un peu plus de 62 000 places.
28:07Près de 4000 détenus sont obligés
28:09de dormir sur des matelas
28:10posés à même le sol.
28:12Entre la sécheresse,
28:13le gel et les inondations,
28:14cette année,
28:15la production mondiale de vin
28:16risque de tomber à son plus bas volume
28:18depuis plus de 60 ans,
28:19en baisse de 2% par rapport à l'an dernier
28:22et de 13% sur la moyenne
28:24des dix dernières années.
28:25Impactée par les fortes pluies
28:26et les maladies,
28:27la France redevient
28:28deuxième productrice mondiale
28:29juste derrière l'Italie.
28:31Et puis, sa présence y était controversée.
28:34L'abbé Pierre ne figure plus
28:35sur la célèbre fresque des Lyonnais
28:37à Lyon,
28:38qui met en valeur
28:39plusieurs personnalités de la ville.
28:40Le fondateur des Maüs
28:41disparu en 2007
28:42a été définitivement effacé.
28:44Un décor a été repeint par-dessus.
28:46Depuis cet été,
28:47de nombreux témoignages de femmes
28:48accusent l'abbé Pierre
28:49d'agressions sexuelles
28:50parfois commises
28:51sur des jeunes filles mineures.
29:02Et bienvenue,
29:03si vous nous rejoignez
29:04dans Les Informés
29:05de ce vendredi soir
29:06toujours avec Valérie Gass,
29:07chef du service politique
29:08de RFI,
29:09Véronique Reyssoul,
29:10présidente de Backbone Consulting
29:11et maître de conférences
29:12en communication de crise
29:13à Sciences Po,
29:14et Marie-Estelle Pech,
29:15rédactrice en chef Société,
29:17à Maria.
29:18Nous faisions le parallèle
29:19il y a un instant
29:20entre la réouverture
29:21de Notre-Dame
29:22et la situation politique
29:23du pays
29:24en soulignant le contraste.
29:25Le gouvernement
29:26de Michel Barnier
29:27sous la menace,
29:28vous le savez,
29:29d'une motion de censure.
29:30Le Premier ministre
29:31a lâché du lest,
29:32hier,
29:33en direction du Rassemblement national
29:34tout en estimant
29:35que ce n'était pas spécialement
29:36un cadeau
29:37à destination
29:38de l'extrême droite,
29:39des concessions faites
29:40sur l'aide médicale d'État
29:41ou encore
29:42sur les taxes
29:43sur l'électricité,
29:44des annonces
29:45qui ne changent rien
29:46ou du moins
29:47pas grand-chose,
29:48pour l'instant,
29:49à en croire Sébastien Chenu,
29:50le député et porte-parole
29:51du RN,
29:52invité politique ce matin
29:53de France Info.
29:54Est-ce que,
29:55pour l'instant,
29:56vous votez la censure ?
29:57Aujourd'hui,
29:58oui,
29:59pour plusieurs raisons.
30:00Pour plusieurs raisons.
30:01D'abord,
30:02sur l'électricité,
30:03ce n'est pas financé.
30:04Ne soyons pas dupes,
30:05Michel Barnier
30:06nous fait une annonce
30:07qui,
30:08il espère,
30:09probablement séduisante.
30:10C'est plutôt
30:11de l'ordre,
30:12j'allais dire,
30:13du bricolage,
30:14ce qu'a fait Michel Barnier
30:15hier,
30:16c'est-à-dire que...
30:17Un bricolage à 3 milliards.
30:18Non, mais il a bricolé
30:19son budget
30:20dans le sens où,
30:21s'il l'a fait,
30:22c'était possible.
30:23Sébastien Chenu
30:24du RN,
30:25Marine Le Pen,
30:26elle qui a lancé
30:27un ultimatum
30:28à Michel Barnier
30:29jusqu'à lundi
30:30pour avancer
30:31d'autres propositions.
30:32Le chef du gouvernement
30:33lui a répondu
30:34cet après-midi.
30:35Un déplacement
30:36sur le thème de l'industrie.
30:37L'ultimatum
30:38que j'entends
30:39aujourd'hui,
30:40c'est celui d'abord
30:41de tous les travailleurs,
30:42les ingénieurs,
30:43les agriculteurs
30:44qui me disent
30:45tenez bon,
30:46il y a aussi
30:47l'exigence
30:48de cette stabilité
30:49pour notre capacité
30:50à emprunter
30:51de l'argent.
30:52Nous sommes
30:53en train
30:54d'améliorer
30:55notre capacité
30:56à emprunter
30:57de l'argent.
30:58Nous sommes
30:59en train
31:00d'améliorer
31:01notre capacité
31:02à emprunter
31:03de l'argent.
31:04Nous sommes
31:05à l'état d'esprit
31:06de respect
31:07et de dialogue.
31:08Voilà le Premier ministre
31:09Michel Barnier,
31:10Valérie Gaste,
31:11un jeu de poker
31:12un peu auquel
31:13on assiste.
31:14C'est à qui
31:15qui bluffera
31:16le mieux ?
31:17Oui, il y a
31:18un petit peu de ça,
31:19c'est celui qui va tenir
31:20le plus longtemps
31:21mais après
31:22on ne sait pas
31:23comment ça se terminera.
31:24C'est vrai que
31:25Marine Le Pen
31:26a mis la pression,
31:27a obtenu
31:28des cadeaux
31:29mais Michel Barnier
31:30ne veut pas dire
31:31que c'est à elle
31:32qu'il les a fait
31:33et maintenant
31:34on a une inversion
31:35de la problématique
31:36du Rassemblement National
31:37qui demandait
31:38à ce qu'on ne fasse pas
31:39d'économie
31:40sur certaines mesures
31:41qui étaient contre
31:42le pouvoir d'achat
31:43des Français
31:44et qui maintenant
31:45disent
31:46oui mais alors
31:47attention maintenant
31:48comment on les finance ?
31:49Donc on a l'argument,
31:50le contre-argument
31:51et Michel Barnier
31:52qui fait comme si
31:53de rien n'était
31:54qui entend,
31:55on vient de l'entendre
31:56dire les agriculteurs,
31:57tout le monde me demande
31:58de tenir bon,
31:59je ne sais pas qui exactement
32:00lui a dit ça aujourd'hui
32:01mais les sondages
32:02de Emmanuel Macron
32:03de Notre-Dame
32:04et qui fait comme si
32:05de rien n'était
32:06on sait très bien
32:07Il n'en a vraiment rien à faire
32:08de cet ultimatum
32:09Michel Barnier ?
32:10Non il n'en a pas rien à faire
32:11parce qu'il a lâché
32:12des choses
32:13et qu'il en lâchera
32:14certainement d'autres
32:15d'ici lundi
32:16mais ce qu'on voit bien
32:17c'est que Marine Le Pen
32:18va faire durer le suspens
32:19jusqu'au bout du bout
32:20c'est-à-dire
32:21qu'on va arriver
32:22à l'ouverture
32:23de la discussion
32:24sur le résultat
32:25de la commission
32:26mixte paritaire
32:27sur le projet de loi
32:28de la sécurité sociale
32:29lundi matin
32:30D'où cet ultimatum
32:31de l'extrême
32:32de qu'est-ce qu'on peut obtenir
32:33mais la question c'est
32:34est-ce que
32:35le Rassemblement National
32:36Ça avait été la même stratégie
32:37au moment de la loi immigration
32:38on s'en souvient
32:39finalement jusqu'au dernier moment
32:40Oui et puis après
32:41il y a des retournements
32:42de situations
32:43on pense qu'ils vont faire
32:44quelque chose
32:45ils font le contraire
32:46et généralement
32:47elle tient assez bien
32:48ses troupes Marine Le Pen
32:49personne ne sait vraiment
32:50de quel côté
32:51la pièce va tomber
32:52donc on est dans
32:53trois jours
32:54dans un week-end
32:55qui va être très très long
32:56pour Michel Barnier
32:57et son entourage
32:58qui vont négocier
32:59et voir ce qu'ils peuvent
33:00donner
33:01à quel prix
33:02à la fois le prix budgétaire
33:03c'est-à-dire
33:04est-ce qu'on va réussir
33:05à maintenir un budget
33:06qui va quand même
33:07faire des économies
33:08et pouvoir ramener
33:09les déficits
33:10un peu plus bas
33:11qu'ils ne sont
33:12et en même temps
33:13le prix politique
33:14parce que pourquoi
33:15Michel Barnier
33:16ne veut pas donner
33:17ce gain politique
33:18à Marine Le Pen
33:19c'est parce qu'il sait
33:20qu'il a déjà
33:21le sparadrap
33:22du Rassemblement National
33:23le gouvernement sous-surveillant
33:24depuis les élections législatives
33:25et donc il n'aime pas ça
33:26Michel Barnier
33:27maintenant
33:28est-ce que
33:29pour arriver
33:30à sauver son gouvernement
33:31il ne faut pas
33:32qu'il le donne
33:33ce vrai gain politique
33:34en disant
33:35d'accord
33:36je donne ça
33:37au Rassemblement National
33:38ça ne paraît pas être
33:39son état d'esprit
33:40donc on va voir
33:41comment chacun
33:42négocie jusqu'au dernier moment
33:43c'est une sorte
33:44d'impasse
33:45dans laquelle
33:46se trouve Michel Barnier
33:47il est dans une position
33:48extrêmement compliquée
33:49oui
33:50on peut craindre
33:51effectivement
33:52pour ses partisans
33:53que ce gouvernement
33:54ne reste pas en place
33:55à la fin
33:56de la semaine prochaine
33:58d'un côté
33:59on a ces 9 à 10 milliards
34:00d'euros
34:01de recettes
34:02ou d'économies
34:03qui sont en train
34:04de disparaître
34:05parce qu'il fait cadeau
34:06entre guillemets
34:07Michel Barnier
34:08au Front National
34:09enfin au Rassemblement National
34:10pour un certain nombre
34:11d'économies
34:12je pense
34:13effectivement
34:14à l'électricité
34:15il parle aussi
34:16de la proportionnelle
34:17qui pourrait être introduite
34:18éventuellement
34:19après un débat
34:20enfin bon
34:21tout un tas de
34:22il essaie
34:23d'attraper
34:24un peu
34:25de faciliter
34:26un peu
34:27ses relations
34:28avec le Rassemblement National
34:29mais oui
34:30c'est un jeu
34:31de poker menteur
34:32parce qu'en réalité
34:33le Rassemblement National
34:34lui-même
34:35est pris entre deux feux
34:36parce qu'il voit très bien
34:37ce que ses partisans
34:38ses électeurs
34:39dans les sondages
34:40ne sont pas ravis
34:41du programme
34:42actuel
34:43du gouvernement
34:44avec ce sentiment
34:45qu'il faut à chaque fois
34:46trouver une sorte
34:47de nouvelle stratégie
34:48finalement
34:49on a attaqué
34:50les mesures
34:51ça a plus ou moins marché
34:52on attaque maintenant
34:53la manière financière
34:54c'est ça aussi ?
34:55Oui tout à fait
34:56le Rassemblement National
34:57met à chaque fois
34:58un objectif supplémentaire
34:59donc ça peut vouloir dire
35:00qu'il n'a finalement
35:01pas du tout envie
35:02d'épargner
35:03Michel Barnier
35:04mais peut-être pas
35:05c'est extrêmement
35:06difficile
35:07de savoir
35:08de lire
35:09dans le jeu
35:10de Marine Le Pen
35:11qui a été
35:12fintacticienne
35:13et qui est la championne
35:14des retournements
35:15de dernière minute
35:16il ne veut pas non plus
35:17apparaître
35:18le Rassemblement National
35:19comme étant à l'origine
35:20de la guerre
35:21c'est-à-dire
35:22qu'il n'a pas
35:23l'intention
35:24d'être à l'origine
35:25d'une nouvelle crise
35:26financière
35:27budgétaire
35:28etc
35:29donc c'est pas si simple
35:30et puis après
35:31il y a quand même
35:32le spectre
35:33évidemment judiciaire
35:34en mars
35:35On va en parler
35:36mais sur le point précédent
35:37justement
35:38sur la responsabilité
35:39d'un Rassemblement National
35:40qui ferait tomber
35:41le gouvernement
35:42sur la motion de censure
35:43je vous propose
35:44d'écouter
35:45l'historien spécialiste
35:46de la politique
35:47Jean Garrigue
35:48sur le sens justement
35:49que prendrait une motion
35:50de censure
35:51pour le RN
35:52Ce qui veut dire
35:53que le RN
35:54perdra en quelque sorte
35:55sa virginité
35:56de partie de l'ordre
35:57de partie
35:58de la stabilité
35:59qu'ils ont quand même
36:00essayé de gagner
36:01depuis quelques années
36:02maintenant
36:03et ils perdront
36:04aussi
36:05peut-être
36:06l'opinion
36:07plutôt
36:08indulgente
36:09bienveillante
36:10qui était celle
36:11d'une partie
36:12de l'électorat
36:13de la droite
36:14traditionnelle
36:15la droite
36:16dite républicaine
36:17donc il y a là
36:18un pari
36:19pour Marine Le Pen
36:20C'est un pari
36:21Véronique
36:22Reysseau
36:23Il y a autant
36:24à perdre
36:25qu'à gagner
36:26finalement
36:27pour le RN
36:28Oui il y a clairement
36:29autant à perdre
36:30qu'à gagner
36:31quand on a fait
36:32un sondage
36:33pour le Figaro
36:34avec Doxa et Backbone
36:35hier
36:36dans les questions
36:37il y avait
36:38est-ce que vous estimez
36:39que renverser
36:40le gouvernement
36:41serait une bonne chose
36:4252% des Français
36:43disent oui
36:44mais ce qui était intéressant
36:45c'était de regarder
36:46la répartition
36:47alors étonnamment
36:4893% des LFI
36:49disent oui
36:50ça serait une bonne chose
36:52donc on voit que c'est pas
36:53si massif que ça
36:54donc c'est un enjeu
36:55pour elle aussi
36:56par rapport à ses électeurs
36:57après le PS
36:58c'est 50%
36:59les écologies
37:0061%
37:01et évidemment
37:02LR et Renaissance
37:03c'est l'inverse
37:04c'est plutôt 93%
37:05c'est une mauvaise idée
37:06et 80%
37:07c'est une mauvaise idée
37:08mais
37:09et derrière
37:10ça arrive forcément
37:11la question
37:12bon ok
37:13admettons
37:14le gouvernement est renversé
37:15qui est le premier ministre
37:16et là
37:17les réponses
37:18elles étaient intéressantes
37:19parce que globalement
37:21c'est pas une personnalité
37:22du RN
37:23c'est pas une personnalité
37:24modérée
37:25NFP
37:26ça n'est pas non plus
37:27droite républicaine
37:28c'est pas non plus
37:29NFP
37:30tous sont en dessous
37:31soit de 25
37:32soit de 30
37:33mais c'est une personnalité
37:34non affiliée
37:35à un parti
37:36pour 56%
37:37des français
37:38donc on se dit
37:39ah ouais
37:40donc en fait
37:41c'est pour ça qu'il y a
37:42à perdre et à gagner
37:43à chaque fois
37:44globalement
37:45on voit bien
37:46que ce sont plutôt
37:47les extrêmes
37:48qui s'expriment
37:49c'est complexe
37:50et d'ailleurs
37:51dans cette veine-là
37:52Marine Le Pen
37:53cet après-midi
37:54a bien partagé
37:55un joli petit tableau
37:56en expliquant
37:57tout ce qu'elle avait demandé
37:58la liste des courses
37:59avec laquelle
38:00elle avait été rencontrée
38:01M. Barnier
38:02les dépenses en plus
38:03les dépenses en moins
38:04les économies à faire
38:05expliquant que
38:06in fine
38:07on gagnait de l'argent
38:08et quand on regardait
38:09cette requête
38:10c'est évidemment
38:11les militants RN
38:12qui ont repris
38:13mais c'est aussi
38:14d'autres sphères
38:15donc on voit bien
38:16que c'est complexe
38:17à perdre et à gagner
38:18Marie-Estelle Pech
38:19Il y a la question du vote socialiste
38:20aussi quand même
38:21en cas de motion de censure
38:23si les socialistes
38:25ne votent pas
38:26cette motion de censure
38:28elle ne sera pas adoptée
38:30s'ils ne la votent pas
38:31à côté du nouveau
38:32Front Populaire
38:33enfin de LFI
38:34or on voit qu'aujourd'hui
38:36ils sont
38:37officiellement
38:38en tout cas
38:39le Bureau National
38:40dit on va voter
38:41Jean-Luc Mélenchon a accusé
38:42de rejoindre une sorte
38:43de nouveau socle commun
38:44finalement
38:45voilà, ils disent
38:46on va voter
38:47c'est exprimé
38:48en disant qu'ils voteraient
38:49une motion de censure
38:50si une motion de censure
38:51il y avait
38:52on a quelques voix dissidentes
38:53quand même qui disent
38:54non, non, nous
38:55nous serons responsables
38:56nous ne votons pas
38:57cette motion de censure
38:58sur cette hypothèse Valérie Gasse
38:59que le PS ne vote pas
39:00avec le reste de la gauche
39:01non, on a pensé
39:02parce que
39:03Boris Vallaud
39:04le patron
39:05des députés PS
39:06avait fait une interview
39:07la semaine dernière
39:08dans laquelle il semblait
39:09donner
39:10quelques gages
39:11voilà, six gages
39:12il parlait de trouver
39:13les conditions
39:14de la non-censure
39:15voilà, de former
39:16une espèce de pacte
39:17de gouvernement
39:18et puis finalement
39:19il y a eu un peu
39:20rétropédage
39:21après l'entretien
39:22des deux présidents
39:23du groupe du Sénat
39:24et de l'Assemblée
39:25des groupes socialistes
39:26avec Michel Barnier
39:27cette semaine
39:28ils sont sortis en disant
39:29de toute manière
39:30il n'y a rien à faire
39:31avec ce Premier ministre
39:32alors ça peut être
39:33une hypothèse pour l'après
39:34parce que c'est vrai
39:35Véronique avait raison
39:36la question c'est
39:37ok, Michel Barnier tombe
39:38et qu'est-ce qui se passe
39:39derrière ?
39:40il a fallu tellement de temps
39:41déjà pour trouver
39:42Michel Barnier
39:43et où on va chercher
39:44un autre Premier ministre
39:45c'est une hypothèse
39:46d'une renomination
39:47de Michel Barnier
39:48qui quand même
39:49ne paraît pas
39:50la plus probable
39:51mais donc personne
39:52n'a vraiment de solution
39:53à apporter
39:54le NFP
39:55bon alors oui
39:56Jean-Luc Mélenchon
39:57reparle
39:58Lucie Castex
39:59mais ça on sait très bien
40:00que c'est mort
40:01plus personne n'en veut
40:02même au NFP
40:03c'est de l'affichage
40:04et donc où on va chercher
40:05un Premier ministre
40:06alors on a de nouveau
40:07la problématique
40:08du gouvernement technique
40:09de ce Premier ministre
40:10qui ne serait pas
40:11d'un parti
40:12politique
40:13un politique
40:15maintenant on est
40:16dans un moment
40:17où on a une assemblée
40:18où il va falloir
40:19quand même faire
40:20de la politique
40:21et de toute manière
40:22si on fait un gouvernement
40:23technique
40:24il va faire quoi
40:25comme budget
40:26ce gouvernement technique
40:27un budget pour réduire
40:28les déficits
40:29ou alors il n'est pas
40:30responsable
40:31entre guillemets
40:32donc on va repartir
40:33sur une problématique
40:34totalement identique
40:35parce que la question
40:36c'est avoir un budget
40:37quand même
40:38et c'est là que peut-être
40:39il y a encore
40:40peut-être une petite
40:41fenêtre de tir
40:42pour Michel Barnier
40:43parce qu'en tout cas
40:44il a surdramatisé
40:45la situation
40:46peut-être un peu trop
40:47ça a été contre-productif
40:48néanmoins
40:49peut-être qu'il y a
40:50quand même
40:51encore un petit espoir
40:52un petit créneau
40:53pour qu'au dernier moment
40:54Marine Le Pen
40:55juge qu'il est plus
40:56profitable pour elle
40:57de ne pas le censurer
40:58que de le censurer
40:59sur la question de la censure
41:00justement pour que les gens
41:01qui nous regardent
41:02et nous écoutent
41:03comprennent bien
41:04est-ce qu'elle est certaine
41:05aujourd'hui
41:06on disait depuis le début
41:07de l'examen du budget
41:08que la question n'était pas
41:09de savoir si
41:10mais quand le 49-3
41:11serait déclenché
41:12sans vote
41:13on peut adopter aujourd'hui
41:14la formule
41:15à la motion de censure
41:16ou pas ?
41:17Il est vraisemblable
41:18On est certain que
41:19le gouvernement Barnier
41:20va s'en mettre à vendre
41:21Michel Barnier
41:22pourrait décider
41:23que le projet
41:24de loi de finances
41:25de la sécurité sociale
41:26qui a été validé
41:27en commission Mixpariteuf
41:28aille au vote
41:29il n'a pas de majorité
41:30donc on se demande
41:31comment ça pourrait
41:32être adopté
41:33donc forcément
41:34il l'a quasiment dit
41:35il est quasiment obligé
41:36de déclencher le 49-3
41:38lundi
41:39et qui dit 49-3
41:40dit une motion de censure
41:41qui a été proposée
41:42immédiatement par le NFP
41:43ils l'ont dit
41:44ils le feront
41:45et c'est pour ça
41:46qu'on en revient toujours
41:47à la même chose
41:48que fera après Marine Le Pen
41:4948 heures plus tard
41:50quand il faudra voter
41:51sur cette motion de censure
41:52est-ce qu'elle appuiera
41:53sur le vote ?
41:54Je sens qu'il y aura
41:55d'autres occasions
41:56d'ici la fin de l'année
41:57Alors c'est que la première étape
41:58parce qu'ensuite
41:59on aura le projet
42:00de loi de finances
42:01qui arrivera un peu avant Noël
42:02qui est encore en cours
42:03d'examen
42:04et il y aura une seconde chance
42:05pour la motion de censure
42:06c'est-à-dire que
42:07Michel Barnier
42:08même s'il y échappe là
42:12et que beaucoup de choses
42:13notamment pour le Rassemblement National
42:14parce que c'est le projet
42:15de loi de finances
42:16de la Sécurité Sociale
42:17c'est un peu le pouvoir d'achat
42:18c'est le déremboursement
42:19des médicaments
42:20c'est des choses
42:21qui ont de la valeur
42:22pour ces électeurs
42:23qui vont être examinés
42:24qui dépendront
42:25de ce qui va être décidé
42:26donc c'est un moment important
42:28Et ce qui est clair
42:29c'est que quand on regarde
42:30ce que disent
42:31les sympathisants RN
42:32c'est que pour eux
42:33c'est important
42:34qu'on enfase un peu
42:35ce moment de
42:36c'est vraiment eux
42:37qui vont décider
42:38parce que si au dernier moment
42:39ils disent
42:40on ne le fait pas
42:41parce que nous sommes
42:42des gens raisonnables
42:43il faut qu'on se rende compte
42:44du sacrifice qu'ils font
42:45ayant l'impression
42:46qu'on ne les écoute pas assez
42:47qu'on ne les considère pas assez
42:48donc ça semble aussi
42:49assez logique
42:50qu'il y ait ce ton
42:51qui monte là
42:52avant
42:53ça ne veut pas dire
42:54qu'au dernier moment
42:55il n'y aura pas
42:56la voix de la raison
42:57qui se fera entendre
42:58Marie-Estelle Pech
42:59je vous redonne la parole
43:00dans un instant
43:01le temps du fil info
43:02il est 20h45
43:03c'est avec Emmanuel Langlois
43:04Jamais les prisons françaises
43:05n'ont été aussi pleines
43:06avec un record
43:07de plus de 80 000 détenus
43:08pour un peu plus
43:09de 62 000 places
43:10au 1er novembre
43:11d'après les chiffres
43:12du ministère de la justice
43:13cette densité carcérale
43:14dépasse 200%
43:15dans plus d'une dizaine
43:16d'établissements
43:17contraignant près de 4 000 détenus
43:18à dormir sur des matelas
43:19posés à même le sol
43:20800 bénévoles
43:21encadrés par la gendarmerie
43:22et la protection civile
43:23ont participé en vain
43:24à une battue
43:25organisée à Pabu
43:26à près de Guingamp
43:27dans les côtes d'Armor
43:28pour tenter de retrouver
43:29Morgane
43:30cette adolescente
43:31de 13 ans
43:32qui a été
43:33arrêtée
43:34par la police
43:35qui a été
43:36arrêtée
43:37par la police
43:38cette adolescente
43:39de 13 ans
43:40portée disparue
43:41depuis lundi matin
43:42n'a jamais pris
43:43le car scolaire
43:44qui devait l'emmener
43:45à son collège
43:46à l'étranger
43:47la Russie
43:48continue d'intensifier
43:49ses attaques en Ukraine
43:50l'armée russe
43:51revendique la prise
43:52d'un nouveau village
43:53dans le sud du Donbass
43:54une région de l'est
43:55de l'Ukraine
43:56que Moscou
43:57veut conquérir
43:58et où les troupes russes
43:59ont accéléré
44:00leurs avancées
44:01cet automne
44:02enfin la 38ème
44:03édition du Téléthon
44:04elle s'ouvre ce soir
44:05marathon caritatif
44:06de 30 heures
44:07d'avancées médicales
44:08et scientifiques
44:09qui visent à combattre
44:10les maladies rares
44:11et l'objectif
44:12cette année
44:13est de dépasser
44:14les 93 millions d'euros
44:15collectés en 2023
44:16alors pour Vaudon
44:17un seul numéro
44:18de téléphone
44:19le 36 37
44:20France Info
44:2120h
44:2221h
44:23les informés
44:24Victor Mathez
44:25et la difficile
44:26situation politique
44:27que nous traversons
44:28actuellement
44:29on continue
44:30d'avancer
44:31et de combattre
44:32les maladies
44:33rares
44:34et l'objectif
44:35cette année
44:36est de dépasser
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